Programme from 7 to 11 June 1925



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#786

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Made­moi­selle Gil-Clary, notre vedette de ce jour, qui re­vient du Por­tu­gal, où elle a tourné un film tiré d’un roman por­tu­gais, sous la di­rec­tion de Roger Lion.

Comme cette autre vedette Gina Palerme, dont il fut longue­ment parlé ici, Mad Gil-Clary réalise ce joir mir­a­cle...

Elle présente le type ac­com­pli de la Mérid­ionale blonde, aux yeux ex­tra­or­di­naire­ment bleus, à la peau trans­par­ente, mérites que pour­raient en­vier les plus va­poreuses stars améri­caines.

Mad Gil-Clary a vu le jour à Bor­deaux e< i 'ar­seille l'ac­cueil­lit en, ite. C’est peut-être h chaud soleil de la Mc dit­teranée qui la vii grandir, qui al­luma en elle les premières flammes de l'art.

Toute en­fant, elle mon­trait pour le théâtre des dis­po­si­tions sin­gulières que n'ap­prou­vait point sa famille, de très austère bour­geoisie.

Et c’est à seize ans. Notre vedette dan6 La Fontaine des Jl­mours.

le coup de tête. La

jeune fille s’en va, ac­com­pagnée de sa gou­ver­nante, ar­rive à Paris où tout l’at­tire, et avec la belle au­dace de l’ado­les­cence, vient frap­per à la porte du bon Paul Mounet.

“ Je veux en­trer au Con­ser­va­toire „ Paul Mounet re­garde la splen­dide créature, il l’écoute par­ler, et loin de la décourager, ac­cepte de de­venir le maître de la fu­ture artiste.

Ses leçons com­men­cent. Elles prof­i­tent si bien à l'es­fant présomptueuse, qu elle se présente au Con­ser­va­toire et on la déclare ad­mis­si­ble.

Mais la longueur des études, l’in­cer­ti­tude de la carrière, les dif­fi­cultés du métier ont vite fait de l’épou­van­ter.

Et voici que tout-à-coup on lui pro­pose de ten­ter un essai dans cet art nou­veau, qui tient du prodige et si vite con­sacre la gloire. Le Cinéma!

Mad Gil-Glary ac­cepte. Elle va tourner: Française Malgré Tout! et c’est le tri­om­phe.

A par­tir de ce mo­ment, les films succèdent aux films, les roles aux rôles. Dans tous la nou­velle étoile se donne dans la pléni­tude de son âme ar­dente: aidée par sa beauté ray­on­nante (elle n’a pas en­core dix-huit ans!) elle af­fronte les com­po­si­tions les plus red­outa­bles et y réussit pleine­ment.

Elle tourne, et les années tour­nent avec elle, met­tant un charme nou­veau, une au­torité plus grande

. Ci-dessous: En­core un cliché de Gil-Clary dan« le film de Roger Lion, La Fontaine des Amours.


ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

Le Roi du Cirque |

En ce temps là le Palace Hôtel avait comme clients de mar­que le Mar­quis de Pom­padour et son neveu le Comte Max de Pom­padour, auquel l’oncle re­proche de di­lapi­der sa for­tune.

Le Mar­quis a trouvé un moyen d’empêcher son neveu de sor­tir: il le prive de sa garde-robe, mais l’ingéniosité de Max est grande. Grâce à l'ac­cou­trement d’un groom, nous retrou­vons le beau Max au danc­ing du Palais Mont­martre.

Au matin, à l’heure où les braves gens vont tra­vailler, Max est con­fort­able­ment in­stallé dans le lit réclame d’une de­van­ture de marc­hand de meubles. L’oncle est mis au courant de la nou­velle frasque de son neveu et le re­tour au logis ne va pas sans péripéties.

Le Mar­quis somme son neveu d’acheter une con­duite... d’intérieur et lui donne à choisir entre les Irois filles de Madame de la Roulette.

Alors Max avoue à son oncle qu’il a fait la con­nais­sance de la belle Ketty, jeune ac­ro­bate au cirque Buf­falo. Hor­reur! un de Pom­padour épouser une ac­ro­bate, ja­mais, et l’oncle refuse pareille mésal­liance.

PRO­GRAMME du 7 au 11 JUIN

l. La Brigade fantôme....M. My­d­dle­ton

2. PATHE - REVUE

Place aux Femmes

vaude­ville d’après la pièce de

M. Hen­nequin

Le Roi du Cirque

in­terprété par

MAX LIN­DER

Pen­dant la Pause

Récital pour Orgue

PRO­GRAMMA van 7 tot 11 JUNI — »-

1. De Spook brigade .... m. My­d­dle­ton

2. PATHÉ - REVUE

3 Plaats vo­orde Vrouwen

bli­jspel naar het stuk van

M. Hen­nequin

De Cirkuskon­ing

ver­tolkt door

MAX LIN­DER

vant il devra dompter Tibere, le plus farouche des lions de l’Atlas. Max s’arrange avec un clown qui se déguis­era en lion, et qui exécutera les tours de häufe école. Le cirque est plein à cra­quer. Emilio a décou­vert le se­cret du down, et lorsque Max pénètre dans la cage il ne se doute pas qu’il a af­faire à un vrai fauve. Après quelques in­stants de tra­vail Max a com­pris, ses cheveux se dressent sur sa tête, il veut fuir, mais le lion le de­vance, et se sauve dans les coulisses, le pub­lic ap­plau­dit, Max tri­om­phe, et le père de Ketty présente Max le Roi du Cirque.

Ti­j­dens de Poos

Récitaal voor Orgel

Le père de Ketty aussi n en­tend pas pareille més- y al­liance! sa fille n’épousera qu’un ac­ro­bate. Et Ketty suggère Max à de­venir ac­ro­bate. Rentré

chez lui il com­mence ses études ac­ro­ba­tiques. Aidé

du valet de cham­bre John, il fait des sauts avant

et arrière, trapèze, barre-fixe, équili­bres, mais il 0 ne s’aperçoit pas que le plancher trem­ble, les sus­pen­sions os­cil­lent, lés voisins protes­tent, est-ce donc la fin de son rêve? Non! il avise le fond de com­merce de Mme Du­minet domp­teuse de puces! Joyeux Max bon­dit au cirque où, quelques min­utes après tout le monde se livre à un grattage ef­farant. Max s’en­fuit après avoir mis kndc’out Emilio son rival en amour. Cette fois Max croit toucher au bon­heur. Il aura Ketty, mais au­para-

Se­maine prochaine

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De Kon­ing van het Cirkus g

Im­primerie du Cen­tre. 26. Rem­part Kip­dorp. An­vers

comédie

GRAND SUC­CES

GRAND SUC­CES

De Graaf Max de Pom­padour maakt de wan­hoop uit van zijn oom, de Markies, dra­gend dien­zelf­den eerbied­waardi­gen naam.

Hij haalt de gek­ste frat­sen uit, komt in treuri­gen staat thuis, aangevezen als ’n oude tem­pe­lier, wan­neer hij niet, bij to­e­val, verzeilt in een meu-bel­winkel waar hij, ten aanzien van al de voor­bi­j­gangers, zijn roes uit­slaapt dat het een lust is.

Zijn oom wil hem uithuwelijken. Waarom? Dat gaal eigen­lijk nie­mand aan. Het feit is dat deze flinke onzek­er­looze Max in het bootje moet stap­pen, wan­neer hij ver­liefd wordt op een paard-ri­jd­sler uit het cirkus.

Uit loutere liefde voor haar zal hij eerst akro-haat wor­den, na­dien vlooien­tem­mer tot hij het zoo ver brengt niets min­der dan leeuwen­tem­mer te wor­den.

En den­zelf­den dag dat hij een glo­ri­er­ijke over­win­ning be­haalt op den prächti­gen leeuw van den Atlas wordt zijn verlov­ing gevierd met de aangebe­den Ketty.

De Kon­ing van het Cirkus zal de­gene huwen die hij be­mint.


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Voici deux photo* vrai­ment amu­santes du hlm La Cor­beille, de Cristal, que nous fit par­venir un de nos lecteurs de Mont­pel­lier. On voit, à gauche, la méchante fée qui trans­forme Bécas­sine en poupée; à droite. Bécas­sine qui rêve aux fan­toches et aux fées. C’est Made­moi­selle Jeanne Novas qui rem­plit le rôle de Bécas­sine dans cette pro­duc­tion, qui em­prunte «on mer­veilleux à un conte de fées.

à chaque print­emps qui passe sur ce front d’en­fant.

Elle sera suc­ces­sive­ment la pro­tag­o­niste de Un Ours! de Nodot, aux côtés de Charles Bur­guet, la grande cour­tisane de La Roue d’Abel Gance. La 'Princesse Lulu avec Do­na­tien...

En­suite ce seront Les Chan­sons filmées avec Roger Lion, et bientôt c’est le roman, l’in­terprète de­vient l’épouse.

Alors com­mence pour elle toute une suite de mag­nifiques succès. Elle in­car­n­era tour à tour dans La Sirène de Pierre, une hum­ble paysanne de Por­tu­gal, puis la sou­veraine Inès de Cas­tro dans La Fontaine des yd­mours de Gabrielle Névaî. Vi­en­nent d’autres lau­ri­ers avec Les Yeux de V Jime, où elle de­meure ellemême sans trav­esti ni truquage, c’est-à-dire sim­ple­ment déli­cieuse, et enfin cette Clef de Voûte, œuvre de Roger Lion, où elle met tout son cœur et tout son tal­ent.

L'**' films tournés en Por­tu­gal furent pour là belle artiste une suite in­in­ter­rompue de réus­sites. Sa na­ture mérid­ionale sug­ges­tionnée par l’am­biance, ses yeux éblouis par le soleil

in­can­des­cent dans lequel elle retrou­vait la clarté radieuse de sa pe­tite en­fance, l’in­ci­tait à une in­terprétation plus par­faite en­core. Elle a rap­porté de cette terre curieuse des sou­venirs amu­sants, des anec­dotes pi­quantes, qu elle narre avec une ex­quise bonne grâce et beau­coup de sim­plicité.

(Voir suite page 13.)

Adam* (à droite), deux célèbre* étoile* de stu­dio* cal­i­forniens. Voici leurs plus récents por­traits.

max­u­dian

Max­u­dian, heureux père.

Malgré ses oc­cu­pa­tions mul­ti­ples et la fa­tigue ex­ces­sive d’un labeur dépri­mant, Mon­sieur Max­u­dian veut bien me don­ner un long in­ter­view pour Ciné.~Rcvue.

La vogue tou­jours plus grande qui s’at­tache au développe­ment du cinéma, a depuis longtemps con­sacré la gloire du mag­nifique artiste qu’est Max­u­dian.

Ce qui frappe le plus dans cet Ori­en­tal de­venu Français, c’est la sur­prenante fa­cilité avec laque­lle il passe d’un per­son­nage à l’autre sans que rien du pre­mier se retrouve dans le sec­ond.

Puis­sam­ment aidé dans sa tâche par un physique dont *1a mo­bilité dent du prodige, il peut se trans­former à volonté et don­ner à ses traits l’em­preinte du per­son­nage qu’il désire représen­ter. Grand, élancé, le teint pâle, les yeux pleins de cette flamme car­actéris­tique de sa race, il sait don­ner à ce masque qui lui est pro­pre les ex­pres­sions les plus di­verses.

11 parle, et sa voix aug­mente le charme.Peu d’artistes lisent comme Max­u­dian. On peut dire que grâce à cet or­gane qu’il manie à son gré, il fait vivre ses per­son­nages, comme il fait mou­voir les divers héros qu’il nous mon­tre sur l’écran.

C’est avec la plus gra­cieuse sim­plicité qu’il conte ses débuts au théâtre et au cinéma.

Venu en France très jeune, il mon­trait déjà un amour immodéré pour les choses du théâtre. Sarah-Bern­hardt surtout avait le pou­voir d ex­citer en lui la pîus pro­fonde

des ad­mi­ra­tions. .11 s’échap­pait de la mai­son mater­nelle, située non loin de la den>eure de l’artiste, aux heures où il espérait la voir passer: il la suiv­ait de loin quand elle quit­tait le théâtre et son cœur d’en­fant bat­tait à se rompre à la seule idée qu’elle pour­rait un jour s’apercevoir de sa présence et lui par­ler.

Enfin le pre­mier de ses vœux se réalise; il entre au Con­ser­va­toire et ob­tient en 1904, le pre­mier prix de tragédie. Immédi­ate­ment engagé à î’Odéon, il s Y fait re­mar­quer dans di­verses créations. Passe en­suite suc­ces­sive­ment au théâtre Sarah-Beni­hardt où son plus cher rêve est enfin exaucé. Il joue aux côtés de la grande tragédi­enne, la suit dans ses pérégri­na­tions à tra­vers le monde. Il décrit en quelques mots sa première en­tre­vue avec Sarah;

“ Etendue sur son divan, dans un écroule­ment de coussins bizarres, sa chevelure crépue de couleur fauve, son re­gard si par­ti­c­ulière­ment pénétrant et surtout ce charme qui fut tou­jours sa force, lui don­naient un as­pect qi touchait au rare et mystérieux.

„ Voulez-vous être des nôtres?.. Cat­ulle Mendès vous de­mande

pour un rôle qui vous amusera très cer­taine­ment à com­poser. A la fin de la pièce, vous aurez 120 à 150 ans! je ne sais plus au juste...

„ Je m'in­cli­nais et bai­sais avec fer­veur la main qui se tendait vers moi.

„ Et ce fut la révéla­tion de ces répétitions où elle an­i­mait la moin­dre scène par l’ardeur de son génie et de sa foi. „ Dans La Dame aux Camélias, pour là première fois, le

Voici cct ex­cel­lent ac­teur dan* troi* de se* meilleure* créations à l’écran: ci-dessus. in­car­nant François Lcdoux. dans “Rapide n°l3„; à droite. dans le rôle de Moïse Zigou-lin de “ Terre Promise, de Henri Rou*sel: ci-d—ns, en Moïse Zigoulin

jeune homme con­nut la joie de don­ner la réplique Sarah-Bern­hardt.

Dès lors, défini­tive­ment adopté par elle, il partage l’étour­dis­sant tra­vail de son ver­tig­ineux réper­toire.

Il par­court à sa suite les différents Etats de l’Eu­rope, et les Provinces du Nou­veau-Monde. A part le


ON DIT, ON PRÉTEND. ON AS­SURE QUE:

Noces de bois de iïKCary et Dou­glas * * * Le mariage de ces deux artistes si avan­tageuse­ment con­nus, a été célébré à Los An­ge­les il y cinq ans et leur union fut alors pour le monde cinématographique, un réel évène­ment.

Pour cet an­niver­saire de cinq années (noces de bois en Amérique), le prin­ci­pal cadeau de Dou­glas Fair­banks à sa déli­cieuse pe­tite épouse

Deux scène# de L’Arabe, le beau film dont nous en­tretenons nos lecteur# d'autre part, et où il joue le rôle du gou­verneur de Ker­ouan; à ses côtés, Ramon No­varro, Alice Terry et les autres ac­teurs de cette pathétique tranche de vie africaine.

pub­lic des civilisés, il goûte avec elle le plaisir de faire vi­brer les Peaux-rouges et les nègres qui, trans­portés par le génie de l’artiste, com­pren­nent et ap­plaud­is­sent L’Aiglon

Et ce sont les anec­dotes amu­santes, telles que celles-ci: Dans un vil­lage In­dien de Kak­mawaga, le sous-chef, vêtu de plumes, ex­cusa, le calumet de paix en mains, le grand chef retenu pour l'in­stant... au téléphone.

Mon­sieur Max­u­dian veut bien nous citer en­suite ses prin­ci­pales créations au cinéma où il ap­porte ses qualités d’au­torité et de sincérité dans les différents rôles où il ex­celle.

Com­ment ou­blier L’Homme de Feu, Le Tablier Blanc, Son Aven­ture, Elis­a­beth Reine d’An­gleier .... Adri­enne Le-cou­vreur Phroso, Le Cœur Mag­nifique, Un Roman d’Amour, La Roue, etc., etc.

II a été de toutes les pro­duc­tions de l’ex­cel­lent met­teur en scène Roger Lion: L’Eter­nel Féminin, La Sirène de Pierre, La Fontaine des Amours, Les Yeux de l’Aîné, J’ai Tué, et prépare actuelle­ment La Clef de Voûte du même au­teur.

Max­u­dian s’est fait en­core re­mar­quer dans La Terre Promise, qui pas­sionne en ce mo­ment tout Paris, et L’Arabe lui a valu en Amérique le plus grand succès

Max­u­dian n’est pas seule­ment un artiste in­com­pa­ra­ble, il joint à ses qualités na­turelles ou ac­quises, un don d’ob­ser­va­tion tout à fait rare qui lui per­met d’étudier ses per­son­nages de

telle manière qu’ifsémble les in­car­ner.

sera d’ad­join­dre à sa lux­ueuse maison­nette de repos aux stu­dios, une salle de gym­nas­tique, avec tons les ac­ces­soires imag­in­ables.

*** “Lit­tle Annie Rooney,, pour ne pa> faire men­tir son nom d’Ir­landaise, com­mence et finit par des, dis­putes.

Le nou­veau film de Mary Pick­ford qui mar­que son re­tour aux rôles de fil­lette espiègle, a été com­mencé et débute par une véri­ta­ble bataille entre deux camps de gosses exubérants. L’un des deux camps a à sa tête “ La pe­tite Annie, l’autre a pour chef un opiniâtre garçon, rival d’Annie. II n’y a qu'une seule fille dans ce film, mais quelle fille!

Elle lance avec vi­o­lence des briques, des légumes, en un mot, tout ce qui lui tombe sous la main et avec quelle adresse! Elle frappe avec son poing, sa tête et cogne de ses pe­tites jambes avec une force in­sensée quand elle est at­taquée par ses ad­ver­saires.

11 n’y a que Mary Pick­ford qui puisse in­terpréter ce rôle.

Cette his­toire nous donne un aperçu de ce qu’est l’ex­is­tence dans un quartier pop­uleux de Nevr York; elle con­tient assez d’in­ci­dents tristes de la ( des hum­bles pour en faire une œuvre émou­vante tan­dis que les nom­breux in­ci­dents gais ren­dront cette pro­duc­tion très publique auprès de tous les spec­ta­teurs.

Et surtout, il de­meure dans la vie or­di­naire, le plus par­fait galant homme. Pour­tant, je crois bien pou­voir af­firmer que son rôle préféré est celui que le des­tin lui a donné en le faisant père... 11 suf­fit, pour s’en con­va­in­cre de le re­garder alors qu’il tient dans ses bras la déli­cieuse pe­tite Monique, sa première-née. Et je pense que ce rôle-là en vaut bien un autre.

Jehan d’IVRAY.

Alice Terry et Max­u­dian, l'ex­cel­lent ac­teur qui réussit avec tant de brio les rôles de car­actère, dans L’Arabe, d'après le roman d’Edgar Seivyn.

* * * Pour don­ner une idée de ce que les su­per­pro­duc­tions peu­vent coûter, il nous suf­fira de dire que Warner Bros, qui n’ont fait qu’un nom­bre limité de films par an, mais y prodiguent des soins ex­cep­tion­nels, ont in­scrit dans leur bud­get de pro­duc­tions pour 1925-1926 la somme de 7.000.000 de dol­lars, ce qui fait, au cours actuel du franc belge, en­v­i­ron 140 mil­lions de francs.,

jardin. En vain Madame Dar­ling es­saie-t elle de fléchir son mari en lui racon­tant que quelques jours au­par­a­vant elle a vu un mystérieux petit bon­homme dans la cham­bre des en­fants et qu'elle crdint pour la sécurité de ceux-ci. Car l’énig­ma­tique vis­i­teur, en se sauvant, a laissé son ombre dans la cham­bre et Madame Dar­ling l’a coupée en refer­mant la fenêtre. Sûre­ment le fugi­tif vien­dra la rechercher.

11 re­vient en effet. Prof­i­tant de l’ab­sence des Dar­ling qui sont allés dîner en ville, il entre dans la cham­bre des en­fants et guidé par un feu-fol­let qui n’est autre que la fée Fi­ammette, il reprend son ombre dans le tiroir où Madame Dar­ling l’a cachée. Puis, réveil­lant les en­fants, il leur parle du pays de Nulle-Part, roy­aume des Fées, et leur en­seigne à voler.

Les hurlements de Nana don­nent l’éveil aux Dar­ling qui ac­courent à la fenêtre de leur voisin, juste à temps pour voir s’en­v­oler gra­cieuse­ment au-dessus du clocher de l’église, le léger es­sain des qua­tre bam­bins.

Peter Pan, car c’est lui, con­duit les en­fants à sa hutte dans la Forêt des Légen­des où il est Cap­i­taine des En­fants Per­dus, et Wendie de­vient la maman de tous ces pau­vrets qui sont en­chantés de l’aubaine.

Or. le cap­i­taine Hock, sorte de. géant, pi­rate bien connu, dont la main droite est rem-

PETER PAN

C’est vrai­ment une œuvre char­mante que l’adap­ta­tion cinématographique de Peter Pan, le déli­cieux conte fan­tas­tique de J M. Barrié, dans lequel on voit évoluer le gra­cieux cortège des fées et des sirènes et où des an­i­maux en­chantés se met­tent au ser­vice du gen­til héros.

Dans la nurs­ery des Dar­ling, le rôle de nour­rice est confié à la bonne chi­enne Nana qui prend soin de Wendie, Jean et Michel comme s’ils étaient ses pro­pres pe­tits M. Dar­ling, dont le car­actère dif­fi­cile prend om­brage des moin­dres choses, décide un soir que Nana tient vrai­ment trop de place dans la famille et que désor­mais elle restera à l’at­tache dans le

Au dessus: M. Dar­ling, dont le car­actère dif­fi­cile prend om­brage des moin­dres choses, décide un soir que la chi­enne Anna, prend vrai­ment trop de place dans la famille, et qu'elle doit rester à l’at­tache.

Au mi­lieu: Peter Pan dans sa hutte de la Foret des Légen­des, où il est cap­i­taine des En­fants Per­dus.

En dessous: Les braves Peaux-Rouges, amis et alliés de Peter Pan, après s’être laissés sur­pren­dre, sont bat­tus par lés Pi­rates; et voici que ceux-ci font pris­on­niers les pau­vres en­fants qui sor­taient sans méfi­ance de leurs ter­ri­ers.


il pour­suit lès pi­rates jusque sur leur bateau, et là, il coupe secrètement les liens qui en­tra­vent ses je­unes protégés. Puis, s’étant armés de sabres, tous les en­fants se jet­tent sur les pi­rates et en font un grand car­nage.

Après un com­bat homérique, tous les pi­rates sont bat­tus et le Cap­i­taine Hock, au cours d’un for­mi­da­ble duel avec Peter Pan, tombe dans les flots où l’at­tend son vieil en­nemi le croc­o­dile. Les vain­queurs hissent alors la bannière étoilée au faîte du grand mat et cin­g­lent vers la terre...

Ils abor­dent. Peter Pan et les en­fants repren­nent leur vol jusqu’à la mai­son des Dar­ling où ils sont ac­cueil­lis avec joie. Madame Dar­ling es­saie de per­suader Peter Pan de de­meurer auprès d’elle, mais, préférant rester tou­jours petit garçon et cou­tu­mier à vivre au mi­lieu des Fées, il s’élance vers le ciel après avoir reçu la promesse que ses pe­tits amis iront chaque print­emps lui ren­dre vis­ite au pays de Nulle-Part. „

Cette af­fab­u­la­tion déli­cieuse est ren­due en cent tableaux déli­cats et char­mants, qui n’au­ront pas moins de succès auprès des grandes per­son­nes que du pub­lic juvénile. Miss Betty Bron­son, la jeune artiste qui in­terprète avec une grâce in­finie le rôle de Peter Pan, a fait dans ce per­son­nage dif­fi­cile une création re­mar­quable dont il con­vient de la féliciter sans réserve. On sait que cette mignonne artiste fut choisie tout exprès pour jouer ce rôle, parmi de très nom­breuses can­di­dates, à cause de la forme garçonnière de ses jolies jambes. On dit qu’au cours d’une tournée à tra­vers les United States, où elle reçut partout un ac­cueil en­t­hou­si­aste, Betty Bron­son fut par­ti­c­ulière­ment fêtée à New-York. Un groupe d vingt je­unes filles, cos­tumées qui en fées, qui en Peter Pan, vin­rent lui souhaiter la bi­en­v­enue, pen­dant que la foul?. massée sur le par­cours du petit cortège, ac­cla­mait sans relâche la déli­cieuse in­terprète de Her­bert Brenon. Puis, un d:ner suivi de bal eut lieu en l’hon­neur de la gra­cieuse étoile, à l’Hotel* Plaza: hom­mage digne des vedettes les plus hai t cotées de l’écran cal­i­fornien

Il est re­gret­table que nous ne puis­sions citer les noms des autres in­terprètes de Peter Pan. Sans doute est-ce selon la mode améri­caine, pour at­tirer spéciale­ment les faveurs du pub­lic sur la pro­tag­o­niste prin­ci­pale de l’œuvre, que les noms de la plu­part de ses parte­naires n’ont pas été dévoilés jusqu’à présent. Quoi qu’il en soit, ils ont tous droit à notre re­con­nais­sance, à celle des petiots et des grands am­a­teurs de con­tes mer­veilleux.

D’ailleurs, qui de nous même, si Peau d’Ane ou Peter P

L. ALEXAN­DRE.

A gauche: le cap­i­taine Hock, sorte de géant, pi­rate très connu, dunt la main droite est rem­placée par un cro­chet ter­ri­ble, est un grand en­nemi de Peter Pan, parce que celui-ci, après lui avoir ar­raché la main, la jeta

v*'- * cm j an, parce qu­ceiui-ci, apres en pâture à un croc­o­dile de ses amis.

Ci-dessus: Peter Pan, après avoir ramené les en­fants chez leur mère, ne les quitte qu’avec la promesse que ses pe­tits amis iront chaque print­emps lui ren­dre vis­ite au pays de Nulle-Part.

Ci-dc­ssous: Dans la nurs­ery des Dar­ling, le rôle de nour­rice est confié à la bonne chi­enne Nana qui prend soin de Wendie y jean et Michel I ÎÂ comme s’ils étaient \ ses pro­pres en­fants

Wendie, en­tourée des en­fants per­dus, dom elle est de­v­enue la maman, et que l’on voit ici protégeant son som­meil.

A droite, au-dessus: Le

cap­i­taine Hock, l’homme au ter­ri­ble cro­chet, et son fidèle

sec­ond.

Au dessous, et d’abord (à gauche) . Peter Pan vient de­man­der al­liance à la belle princesse Lily Ti­gresse, sou­veraine des In­di­ens Peaux-Rouges. Puis (à droite): le cap­i­taine Hock a fait pris­on­nier les pau­vrets et les a chargés de liens.

placée par un cro­chet ter­ri­ble, est un grand en­nemi de Peter Pan, parce que celui-ci, après lui avoir ar­raché la main, la jeta en pâture à un croc­o­dile de ses amis.

Les In­di­ens Peaux-rouges qui habitent ces contrées sont aussi les en­ne­mis des pi­rates; con­duits par leur princesse, la belle Lily-Ti­gresse, ils en­tre­pren­nent de garder la ca­bane de Peter Pan con­tre toute at­taque pos­si­ble. Mais ces braves Peaux-Rou ges, après s’être laissés sur­pren­dre, sont bat­tus par les pi­rates, et quand les en­fants sor­tent sans méfi­ance de leur ter­rier, ils sont faits pris­on­niers. Peter, qui s est en­dormi dans son gîte décou­vre à son réveil le rapt de ses pe­tits com­pagnons et jure de les délivrer

Heureuse­ment, Peter Pan est en ex­cel­lent terme avec, ses voisins; ren­seigné par la Reine des Sirènes.


10

Car­i­ca­tures et dessins en­voyas par nos aimables lecteurs

CE QUE NOUS VER­RONS SUR IJ ECRAN

Nous n avons pas à vous présen­ter Miss Mc Avoy, la star fêtée des Re­alart Pic­tures, qui cette fois en­core in­terprète avec le beau tal­ent qu'on lui connaît, le rôle prin­ci­pal d’une ex­cel­lente comédie dra­ma­tique. 11 faut dire d’ailleurs, que les artistes qui lui don­nent la réplique:

Jenny Mar­tin et sa maman, une pau­vre veuve usée par de trop longues veilles.

A droite: Le

pa­tron n’est Wm'

ja­mais con­tent et remet tou­jours au t

mois pro- 1

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Le mal­heureux frère! de Jenny — un gaminl de 15 ans. à peine vêtu, transi de froid sous la bise glaciale — * vend des jour­naux.É

- un gros homme bougon, un jeune gars qui sem­ble ap­par­enté — au pop­u­laire “ Grain de Son „, et d’autre», le font avec justesse et sincérité: nous re­gret­tons qu’au­cune in­di­ca­tion ne nous per­me­tte de citer leurs noms.

Quoi qu’il en soit, l’in­terprétation très homogène. évolue au mieux dans les cadres fort bien choi­sis où se situe l’ac­tion. Celle-ci a

pour orig­ine un scénario inédit d’Olga Printz-lau, mis en scène par Mau­rice Cam­bell, un met­teur en scène très connu outre At­lan­tique. L’adap­ta­tion française, ten­dant à un peu désaméri­can­iser le film, fut faite avec tact et mesure par Henry Lafayette. Et nous nous trou­vons de ce fait en présence d'une œuvre

Jenny dont la grâce est le plus bel orne­ment du “ Peter’s Bar ”, où elle est em­ployée, réussit à la per­fec­tion les beignets _

soufflés! W/Ê

des plus déli­cieuses scènes du film Pelile Sœur, lorsque Jenny, après des années de souf­france, connaît enfin l’ai­sance et le bon­heur.


fait trop froid ou que son es­tomac crie famine, Jenny lui offre à la dérobée un bon café au lait pour le récon­forter.

Bien que les af­faires soient prospères et que le bar ne désem­plisse point grâce à la renommée que Jenny s’est ac­quise en faisant des beignets soufflés, son pa­tron n’est ja­mais con­tent et remet tou­jours au lende -la pe­tite aug­men­ta­tion qu’il lui a promise depuis de longs mois.

Un soir d’hiver, à l’heure de la fer­me­ture, Jenny trouve de­vant le comp­toir un bil­let de cinquante francs que son pa­tron

De haut en has, nos pho­togra­phie* représen­tent:

— Jenny accusée de vol par son pa­tron, k la suite de Tâchât d'un chandail pour son frère, avec un bil­let de 50 francs trouvé de­vant le comp­toir.

— Ce n'est pas de la façon la plus honnête que Jacques parvient à se pro­curer quelque ar­gent, et sa sœur le lui re­proche verte­ment.

— Jenny, très af­fairée, trône gra­cieuse­ment de­vant la foule des client», sans cesse ac­crue; et les beignet» qui fai­saient autre­fois la renommée du “ Peter'« bar font au­jourd’hui celle de son étab­lisse­ment, un des plus acha­landé» de la ville!

— Une scène d’amour s’im­pose aussi, dan» l’il­lus­tra­tion de ce

film: car au­rait-on pu se le fig­urer sans l'at­trait de quelque in­trigue?

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dû laisser tomber en faisant la caisse. . Son pre­mier geste est de le ren­dre, mais songeant à son mal­heureux frère, transi de froid sous la bise glaciale, elle le garde pour lui acheter un chandail...

Le lende­main, ce larcin ayant été décou­vert, Jenny est mise en de­meure de rem­bourser dans les vingt-qua­tre heures la pe­tite somme ainsi sous­traite... Pour sauver la sit­u­a­tion, Jacques es­saie vaine­ment de reven­dre son chandail et se laisse entraîner par une bande de précoces vau­riens, ce qui lui vaut d’être en­fermé dans une mai­son de cor­rec­tion!

Dans l’in­ter­valle, sa mère, forte­ment déprimée par la misère et les pri­va­tions de­vient presque aveu­gle... Pour qu’elle n ait aucun soupçon sur la triste aven­ture de son fils. Jenny lui fait croire que celui-ci, ayant trouvé une sit­u­a­tion en province, a dû par­tir précipi­ta­m­ment sans pou­voir l’em­brasser...

A quelque temps de là, Jacques, ayant obtenu par sa con­duite ex­em­plaire et par son re­pen­tir, sa libéra­tion an­ticipée, vient sur­pren­dre sa pe­tite sœur au mo­ment où elle s’y at­tend le moins... Mais le plus sur­pris, c’est en­core lui, en voy­ant se dresser, sur l’an­cien em­place­ment d’une échoppe voi­sine, un bar lux­ueux où son nom à lui — le nom des Mar­tin — brille en let­tres de feu...

Jenny très af­fairée, trône gra­cieuse­ment de­vant une foule qui s’accroît sans cesse... et les déli­cieux beignets soufflés qui fai­saient autre­fois la renommée du “ Peter s Bar „ dis­parais­sent comme par en­chante­ment!

Par quel heureux hasard est-elle par­v­enue à ac­culer son an­cien pa­tron à la fail­lite et à mon­ter, pour son compte per­son­nel, un des étab­lisse­ments les plus acha­landés de la ville?...

Ceci est le se­cret du film, un des plus émou­vants que l’on puisse con­cevoir. .

A ce beau drame se mêle égale­ment un roman d’amour in­fin­i­ment trou­blant, mais au sujet duquel nous ne voudri­ons point nous éten­dre dans la crainte de déflo­rer un des plus grands at­traits et quelques-unes des plus déli­cieuses scènes de l’ac­tion.

Pe­tite Sœur est, en résumé, une pro­duc­tion sans pré ten­tion, mais qui, par sa grâce même, la sou­p­lesse du jeu de ses artistes, l’intérêt de son scénario et la beauté de ses vues, de na­ture à récon­cilier avec le film yanl­cee, ceux-là même qui — jugeant du par­ti­c­ulier au général — au­raient conçu un dégoût des pro­duc­tions d’outre-At­lan­tique, dont l'ac­tion est par­fois, en effet, quelque peu mièvre et en­fan­tine. MARCO.

Mad. GlL-eLARLj

(Suite de la p. 4)

Je lui de­mande si elle aime ce métier volon­taire­ment choisi par elle, si la fa­tigue inhérente aux ef­forts jour" naliers qu’il com­porte, ne dépasse point la mesure des joies qu’il pro­cure.

Elle sec­oue sa jolie tête résolue.

— Non, je ne red­oute pas l’ef­fort. Il ne m’en coûte rien de me lever tôt quand il s’agit de me ren­dre au stu­dio où l’on m’at­tend. C’est une belle joie de voir, après un peu de labeur, la tâche rêvée enfin ac­com­plie.

— Et le cinéma, pensez-vous qu’il donne un jour au pub­lic et à ses vedettes fa­vorites, tout ce que l’on est en droit d’at­ten­dre de lui?...

Une flamme s’al­lume dans les prunelles couleur de

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lin, de­v­enues soudain presque noires... Le cinéma! Mais il a de­vant lui un avenir mag­nifique! Qui donc pour­rait en douter?.. 11 faut seule­ment que met­teurs au scène et artistes unis­sent leurs ef­forts pour at­tein­dre au but rêvé. Tra­vailler, tra­vailler sans relâche, sans se laisser décourager par quelques pes­simistes qui se mon­trent to­tale­ment dénués de compréhen­sion Vous ver­rez, la Prance mon­tr­era qu elle peut faire aussi bien que les. autres. Déjà nous avons des films re­mar­quables. On tera mieux.

On n’en doute point. Madame, si le cinéma possède beau­coup d’in­terprètes aussi con­scien­cieuses, aussi séduisantes et aussi con­va­in­cues que vous.

Elle dit grave­ment: il faut être con­va­in­cue si l’on veut con­va­in­cre.

Et la char­mante artiste me quitte sur cette réponse, dont les lecteurs de Ciné-'fyeüue apprécieront la sagesse.

jehan d’IVRAY.

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