Programme from 1 to 5 June 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#665

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Ce q.u.e nous ver­rons sm.r l’écran q—

“ BROAD­WAY „

New-York. — La grande métro­pole avec ses im­meubles trouant les nues — et Broad­way.

Voilà la scène de notre drame qui com­mence à Green Vale, une pe­tite ville dans la par­tie supérieure de l'Etat de New-York. Dans ce hameau pais­i­ble, vivent Thomas Drake, fils d’un pas­teur et Irène Mar­ley, une jeune fille, belle, dont l’âme est pro­fondément sincère.

Malgré sa je­unesse. Thomas con­nais­sait déjà

la sig­ni­fi­ca­tion du mot: Amour.... ce mot, est de­venu la rai­son de sa vie.

Un di­manche matin, pen­dant que Irène, chan­tait au chœur, le jeune homme com­prit qu’il l’aimait. Le lende­main, il lui dit son amour en lui met­tant au doigt une bague: « Portez-là tou­jours, Irène, sans ja­mais vous en défaire. »

Quelques se­maines s’écoulèrent.

Dans l’église, Irène chan­tait et Tom l'ac­com­pa­g­nait à l’orgue.

Un auto s’arrêta sur la route.

. Ran­dall Sher­rill, le fameux dra­maturge new-yorkais, en de­scen­dit ac­com­pagué de son amie (la dernière! ) Jenay King, une étoile de la comédie mu­si­cale.

Cette femme avait connu le Mal trop tôt et le Bien trop tard.

L’at­ten­tion de l’au­teur est attirée par un chant mélodieux. Il écoute émer­veillé et entre dans l’église.

Poli, élégant, beau phraseur, gen­tle­man par­fait il se présente à Irène et à Thomas.

S'adres­sant pat ti­c­ulière­ment à Irène:

— « Made­moi­selle, il est dom­mage, qu'avec

une voix si belle vous ne soyez pas à Broad­way. De­main, j'ai une au­di­tion à mon théâtre. Voulez-vous y venir?

Irène ac­cepta. Tom re­fu­sait de dire quoi que ce soit afin de ne pas in­flu­encer sa fiancée. Il se résig­nait eu si­lence alors que celle-ci le pri­ait de l’aider à so­lu­tion­ner cette ques­tion, la plus im­por­tante qu’elle eût ja­mais à résoudre.

Broad­way scin­tille de lumières et d’ors. C'est la joie. Le Car­naval sans fin. Irène, depuis trois mois est de­v­enue une toute autre jeune fille.

Femme, au­jourd'hui, elle veut être adulée, flattée. Elle est par­tie pour conquérir le Succès... elle veut se le réserver.

En­tretemps, Ran­dall Sher­rill, amoureux d’Irène,


pour sa beauté et son in­no­cence, choses rares dans son mi­lieu, aban­don­nait Jenny King-.

Main­tenant parmi les réclames lu­mineuses de Broad­way se trou­vait le nom d'Irène.

Un de ses rêves était ac­com­pli et l’autre... oublié!

Sher­rill, ce soir-là pro­posa à Irène de l’épouser; après avoir réfléchi celle-ci ac­quiesça à sa propo­si­tion.

Deux heures plus tard elle était « Madame Sher­rill ».

Jenny King-, folle de rage et de jalousie, télégra­phie à Thomas: Si vous n'avez pas oublié Irène Mar­ley; venez de suite, elle court les plus graves dan­gers. 0

Et Thomas cou­rut vers la gare.

Le drame se précip­ite.

Le jeune homme ar­rive à l'ap­parte­ment de l’au­teur dra­ma­tique.

Une querelle éclata entre les deux hommes. Com­bat... coup de révolver... et derrière un rideau s’écroule Jenny King, mortelle­ment blessée.

Sher­rill est cause de la mort de sa dernière amie/ cepen­dant il ac­cuse Thomas d’être le meur­trier. L’At­tor­ney du Dis­trict fait com­paraître Thomas de­vant les As­sises.

Sher­rill af­firme sous faux ser­ment que le jeune homme est coupable. Le témoignage seul d’Irène est, seul, en sa faveur.

Mais dans l’État de New-York il y a une loi qui défend à une épouse de déposer pour ou con­tre son mari. Irène est rayée de la liste des témoins à décharge et Thomas est con­damné à être élec­tro­cuté à Sing-Sing.

C'est dans la salle d'exécu­tion de cette vieille prison que le drame at­teint son point cul­mi­nant.

Après une course pas­sion­nante entre deux lo­co­mo­tives, — l’une por­tant Irène en pos­ses­sion d’un con­fes­sion écrite par Sher­rill et qui sauvera là vie de l’homme qu’elle aime, et l'autre por­tant le par­jure — Tom est sauvé à la dernière minute.

Un train ar­rive en sens in­verse sur la voie unique, . une col­li­sion for­mi­da­ble dans laque­lle périt Sher­rill.

Dans la pais­i­ble bour­gade, Thomas Drake et sa femme connaîtront en­core des jours heureux.

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Pierre le Grand

La for­tune de Cather­ine con­tin­u­ait sa marche as­cen­dante.

Dans l’af­faire d’Alexis, elle avait sans doute laissé agir,'excité peut être, la colère fu­rieuse du Réfor­ma­teur qui était en même temps un jus­ticier im­placa­ble. Elle avait trop d’intérêt

Pier­reen vint sou­vent à lui çacher les châti­ments qu’il or­don­nait.

La fin trag­ique d’Alexis fai­sait de Cather­ine' la mère de l’héri­tier présomp­tif de la couronne.

Pierre lui donne le titre’ d’impéra­trice, qu’elle ne possédait pas en­core. Le Syn­ode et

La première épouse de Pierre le Grand dut pren­dre le voile.

à la dis­pari­tion du préten­dant au trône pour ris­quer de se per­dre en es­sayant de le sauver.

Or­di­naire­ment, elle agis­sait autrement.

Elle avait été serve, elle avait connu les misères de la vie. Cela lui avait fait une âme pitoy­able. Bien sou­vent, en effet, elle fut auprès du jus­ticier farouche l’in­ter­ces­sion de la pitié, ob­tenant des par­dons, songeant sans doute que tous ces par­dons obtenus'lui ferait plus facile­meni par­don­ner son éléva­tion.

ie Sénat réunis, le 23 décem­bre 1721, en décidèrent selon la volonté du maître.

Deux ans plus tard, l’an­ci­enne ser­vante était couronnée publique­ment.

. Cette cérémonie fut des plus bril­lantes. Une couronne mag­nifique, ornée de dia­mants et de per­les, avec un énorme rubis au som­met, lui fut of­ferte. Elle coûtait un mil­lion et demi de rou­bles. La robe, venue de Paris, coûtait qua­tre mille rou­bles. Pierre déposa lui-même

MICHEL MATTHYS — PI­ANOS ELCKÉ, de Pari»

16, Rue de Stâisjrt. BRUX­ELLES Téléphone: 153.92 Première mar­que de répu­ta­tion uni­ver­aelie


6 la couronne sur la tête de sa femme age­nouillée, qui pleu­rait et voulait em­brasser les genoux du Tsar.

C’était le ca­pit­ule.

Un an après, ce fut presque la roche tar-péienne.

Au re­tour d’une ex­cur­sion à Revel, Pierre avait été averti d’une in­timité sus­pecte qui s’était établie entre Cather­ine et un cham­bel­lan à son ser­vice, le jeune et beau William Mons.

Ce Mons était un frère de l’an­ci­enne favo-. rite.

Depuis longtemps déjà il était dans les meilleurs ter­mes avec l’impéra­trice. Et on peut s’éton­ner que Pierre ait été averti si tard. La ra­j­son en est que la vi­o­lence du tsar fai­sait régner dans son en­tourage une véri­ta­ble ter­reur. On se sen­tait es­pi­onné de partout, exposé par conséquent aux trag­iques colères

Ad­mis­sion d'une nonne dans un cloître russe.

du maître. On se gar­dait donc le mieux que l’on pou­vait. Et Pierre ne savait plus ce qui se pas­sait chez lui.

Averti par un bas dénon­ci­a­teur, le tsar n agit pas avec sa promp­ti­tude habituelle. Il dis­simule.

Le 20 no­vem­bre, il ren­tre au palais, soupe avec l’impéra­trice, comme de cou­tume, s’en-ti­etient plaisam­ment avec Mons lui-même. Mais à 9 heures, il en­voie tout le monde coucher et fait arrêter Mons.

On dit que Pierre se con­sti­tua lui-même son geôlier et son bour­reau.

C’était bien dans sa manière.

Dans les in­ter­roga­toires, le nom de Cather­ine ne fut prononcé ni par le tsar, ni par Mons. Celui-ci, stoïque­ment, cou­vrait l’hon­neur de sa maîtresse en prodiguant des aveux d< con­cus­sions et autres pec­ca­dilles.

11 fut exécuté le 28 no­vem­bre.

Cather­ine, au mi­lieu de cette épreuve, mon­tra une vail­lance éton­nante. Le jour de l’exécu­tion. elle af­fecta la plus grande gaîté. Le lende­main, le tsar la mena en traîneau, la fit passer à côté de l’échafaud, et si près que la robe de l’impéra­trice frôla le ca­davre. Elle con­serva son calme. Il s'em­por­tait. D’un coup

de poing il brisa une su­perbe glace de Venise.

— Ainsi ferai-je de toi et des tiens, dit-il.

Elle répli­quait sans paraître émue:

— Vous venez de détru­ire un des orne­menta de votre de­meure. En aura-t-elle plus de charmes?

Par son calme elle le domp­tait.

Son heureuse étoile de­vait rem­porter.

Le 16 jan­vier 1725, un com­mence­ment de récon­cil­i­a­tion était ob­servé entre les époux, assez maus­sade en­core de la part de Pierre et peut-être simulé, mais pour­tant sig­ni­fi­catif.

Aussi bien il souf­frait beau­coup de la gra-velle qui al­lait l’em­porter.

Il est mort-à la peine comme il avait vécu.

On raconte que, en route par eau pour Pé-ters­bourg, et voy­ant à Lahta un bateau échoué et des sol­dats à bord dans une sit­u­a­tion péy rilleuse, il se porta à leur sec­ours, et ayant de l'eau jusqu’à la cein­ture, parvint à sauver l’équipage.

Il ren­tra avec une fièvre vi­o­lente et ne se rel­eva plus.

Cather­ine est libre désor­mais.

Il y eut chez elle, à ce mo­ment, après ces vingt années d’un ef­fort con­tinu et d’une con­trainte in­ces­sante, une sorte de défail­lance morale.

Ses in­stincts reprirent le dessus.

Elle passa les nuits jflans des or­gies sans nom, avec, des amants d’un jour.

« Son règne, dit un his­to­rien à qui j'em­prunte bon nom­bre de détails de cette his­toire, son règne qui, heureuse­ment pour la Russie, n’a que seize mois de durée, équiv­au­dra à une coupe réglée du pou­voir sou­verain au profit de Menchikof et des fa­voris de pas­sage lui en dis­putant tout à tour les mi­ettes. Et la com­pagne dévouée, sec­ourable, héroïque par­fois du grand Tsar, ne sera plus guère, à cette heure, qu’une héroïne d’opérette, une paysanne qu’une aven­ture in­vraisem­blable placée sur le trône et s’y di­ver­tit à sa façon.»

Quant à Pierre, il fut vrai­ment grand par le rêve qu’il ca­res­sait et qu’il es­saya de réaliser.

Non seule­ment les femmes russes peu­vent le con­sidérer comme leur rédemp­teur. Il a eu du rôle de la femme dans la famille et la société un con­cep­tion assurément très haute, très éloignée de la con­cep­tion bar­bare et ori­en­tale. très proche de l’idéal mod­erne.

Mais en­core la Russie tout entière a été façonnée de sa main, à coup de knoute sans doute, à coup de sabre et de hache, pour une haute des­tinée. Il voulait agrandir son pat­ri­moine matériel et spir­ituel. Il prétendait en V faire la dom­i­na­trice de deux mon­des, l’oc­ci­den­tal et l'ori­en­tal.

Mais en même temps en léguant à ses suc­cesseurs le tsarisme, c’est-à-dire des méth­odes de gou­verne­merp qui abrutis­sent le peuplé en le cour­bant sous un joug de fer, il a préparé les réac­tions sen­ti­men­tales, les grands re­tours de la con­science pop­u­laire, qui vient de som­brer dans le bolchevisme.

Jean BLAISE.

Ce que nous ver­rons - - sur l’écran - -

For­give and For­get

For­give and For­get est l’ap­pel­la­tion orig­i­nale de cette pro­duc­tion, et l’on ig­nore le titre qu’elle pren­dra en débar­quant sur les marchés belge et français. Quoi qu’il en soit, c’est un film Uni­ver­sal digne d’être cité parmi les meilleurs — et ils sont légion — que nous présente la Grande Com­pag­nie Cal­i­forni­enne Uni­ver­sal.

Le scénario des mieux con­struit, in­cita les met­teurs en. scène à con­fier l’in­terprétation à des artistes de mar­que, tels que Es­telle Tay­lor, Pauline Garon, Philo Mc Cu­lough, Joseph Swickard, Wyd­ham Stand­ing, Ray­mond Mc Kee, Ver­non Steele et Li­onel Cel­more. Ces ac­teurs, dont les succès ne se comptent d’ailleurs plus, réalisèrent par­faite­ment la tâche qui leur éfcit confiée, et voici le récit filmé qu’ils aidèrent à porter à l’écran.

L’ac­tion se passe d’abord dans la résidence d’été de Mrs Caneron (Es­telle Tay­lor), jeune dame dont le flirt est l’oc­cu­pa­tion fa­vorite; sa dernière conquête est le sieur Ron­nie Sears (Ver­non Steele). Il

MICHEL MATTHYS Auto-Pi­anos DUCANOLA, PHILIPPS, Rouleaux

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléph.: 153.92 PH I LI PPS, avec re­pro­duc­tion du jeu de l’artiste


va sans dire que ces habi­tudes dis­sipées ne sont que peu du goût du placide M. Caneron (Wyd­ham Hand­ing) qui trem­ble au­tant pour son hon­neur con­ju­gal que pour l'éduca­tion de sa pupille Vir­ginia Clark (Pauline Garo i), la pro­pre sœur cadette de son épouse. La jeune fille n’était-elle pas fiancée avec Dick Metrill et son mariage prochain?

“Déjà le col­lec­tion­neur John Hand­ing (Joseph Swickard) avait été chargé de décou­vrir un dia­mant de la plus belle eau pour orner l’an­neau des fiançailles. Hand­ing ayant montré la pierre et quelques per­les de moin­dre valeur aux mem­bres du Cer­cle, s’aperçut de la dis­pari­tion de l’une d’elles. Il est vrai que parmi ces Messieurs se trou­vait Blake (Philo Mc Cu­lough), un ami de Sears; Blake avait des dif­fi­cultés fi­nancières, du fait de sa vie désor­donnée. Il ne faut point s’éton­ner qu’il sub­tilisât une perle...

Hand­ing se vit bien obligé de dire à M. Caneron qu’il avait égaré une perle; celui-ci déclare que coûte que coûte on doit retrou­ver la

pierre, dût-on fouiller tous les mem­bres du club. Dis­ant cela, il re­mar­que que Sears met nerveuse­ment la main à son gous­set, et est per­suadé que le coupable vient de se trahir. Hand­ing calme pour­tant Caneron, en lui dis­ant que la perle est de peu de valeur, et qu’il faut éviter tout scan­dale.

Nous voici à présent dans l’ap­parte­ment qu’oc­cu­pent Sears et Blake. Ce dernier de­mande à son ca­ma­rade la rai­son de son trou­ble, et on déclare qu’il n'au­rait pas voulu être fouillé par Caneron, car celui-ci au­rait trouvé sur lui un pa­quet de let­tres de sa femme. Blake con­seille à l'amant de Mme Caneron de ren­dre ces cor­re­spon­dances à leur des­ti­nataire, mais le peureux préfère en­core quit­ter la ville et ten­ter l’aven­ture à l’étranger. Pen­dant qu’il fait ses malles, Blake sub­tilise les let­tres com­pro­met­tantes.

En­tretemps Caneron et sa femme se sont récon­ciliés, et un sec­ond hon­ey­moon sem­ble éclairer leur bon­heur con­ju­gal.

Blake téléphone à Mme Caneron, soi-dis­ant au nom de Sears, pri­ant


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la jeune femme de se ren­dre chez Sears pour la remise des let­tres. L’époux aux écoutes en­tend sa femme dire dans l'ap­pareil: » Dites à M. Sears qu’il peut m’at­ten­dre cet après-midi ». Puis elle sort, prétex­tant quelques courses ur­gentes.

En présence de Mme Caneron, Blake lui pro­pose de lui ren­dre les let­tres com­pro­met­tantes. L’amante croit que Blake est le porte-paroles de Sears, et ressent un vi­o­lent mépris pour ce dernier. Sears pour­tant survient è l’im­pro­viste, une dis­cus­sion s’en suit, la main de Blake est armée et Sears tombe frappé en plein coeur. Au même mo­ment ap­paraît Caneron, qui trouve sa femme penchée sur le ca­davre de son amant. Blake a averti la po­lice, ac­cu­sant le mari du meurtre, et Caneron est arrêté.

Nul autre que Blake ne pour­rait éclairer la jus­tice; la femme de Caneron ne peut témoigner, étant l’épouse de l’accusé. Mme Caneron alors es­saye d’obtenir de Blake des aveux écrits, con­tre une somme de 50.000 livres. Il promet, touche l’ar­gent, écrit l’aveu du crime, et glisse la let­tre dans la boîte postale, mais celle-ci débor­dant re­jette l'en­veloppe. Mme. Caneron l’ouvre: elle est vide î

En­tretemps pour une pec­ca­dille, Blake doit paraître de­vant les juges; un procès-ver­bal pour excès de vitesse le con­voque pour le lende­main. Il ne donné au­cune suite à cette som­ma­tion, et un agent se rend à son domi­cile.

A la vue de l’uni­forme du po­lice­man, Blake a ( peur, per­suadé que Mme Caneron l’a dénoncé. Il se sauvé par la fenêtre, mais re­tombe de l’étage dans la rue. On le ra­masse inanimé, et dans sa poche... on retrouve la let­tre où il avoue son crime.

La lib­erté est ren­due à l’accusé, le bon­heur renaîtra au foyer des Caneron.

PE­TITES NOU­VELLES

, * * Jack Holt fut fort sur­pris, un jour, en sor­tant du stu­dio, de trou­ver Clarence Bur­ton qui, chif­fons en mains, lui net­toy­ait son au­to­mo­bile.

— C'est très chic, ce que vous faites là, dit Jack Holt, je vous re­mer­cie; mais pourquoi cette com­plai­sance?...

— Ne cherchez pas, répon­dit Clarence Bur­ton en ag­i­tant son chif­fon, je ra­masse un peu de « couleur lo­cale! 1 ».

Son « chif­fon » était une chemise neuve qu’il de­vait porter le lende­main dans une com­po­si­tion de type sale à mine pat­i­bu­laire!!

« * „ Un film vrai­ment cos­mopo­lite, c’est The Dawn of the East. On y trouve un danseur japon­ais, Mi­chio Ito, soix­ante Chi­nois, qua­tre Hin-1 dous, six Japon­ais, un Russe, un Coréen, quelques Anglais et trois Français I! ,

, * « A Hol­ly­wood on a in­au­guré une ex­po­si­tion de chats. Parmi les lauréats fig­ure une su­perbe chatte noire répon­dant au nom de Pola Négri. On se de­mande ce que va dire la grande vedette à son re­tour d’Hon­olulu, car parait-il, elle déteste les ma­tous!!

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Je la suivis, mais non sans avoir re­cueilli du faux cow-boy l’in­vi­ta­tion suiv­ante:

—- Viens me retrou­ver dans le Square Cen­tral, à cinq heures. Je t’in­di­querai le filon!

Nous sommes de­vant le stu­dio c|e la « Metro ». Comme au « Brun­ton », un mur impi­toy­able derrière lequel on devine l’ac­tivité dune ruche. Comme au « Brun­ton », une porte basse avec l’in­scrip­tion: « Di­recteur des en­gage­ments. On n’entre pas ». Mais ici, à mon grand* éton­nement, on entre. Un géant roux nous a fait, d’un geste, franchir le seuil, Je m’assieds sur le bord d’une chaise et le « cast­ing di­rec­tor » parle:

— Chère lady, dit-il, mille am­a­teurs nous ar­rivent chaque matin de tous les points d’Amérique avec l’es­poir d’être un nou­veau Char­iot ou une sec­onde Mary! Trois cent soix­ante-cinq mille can­di­dats par an! Ne perdez pas votre temps un jour de plus! Re­tournez chez vous! C’est un con­seil d’ami.

La fu­ture étoile de­vient blême, si blême que le « cast­ing di­rec­tor » s’api­toie:

—Peut-être pour­riez-vous ten­ter la comédie. Tirez vos cheveux à plat, ébréchez-vous les dents, ha­billez-vous de robes bur­lesques. C’est le seul es­poir.

Je me retrouve dans la rue en tête à tête avec l’étoile. Dans ses yeux passe une sec­onde fois la lueur, mais plus vi­o­lente:

— Misérable! Vous avez fait un signe au di­recteur! Je vous ai vu!

Le soleil cal­i­fornien tombe per­pen­dic­u­laire, tor­ride. Alors je com­prends. Le con­seil *d’un aliéniste me re­vient en mémoire: « Il ne faut ja­mais con­trarier les fous ».

Theda Bara la femme Vam­pire ...

Je réponds d’un ton con­ciliant:

— Vous avez rai­son.

Hélas! une om­brelle se lève et re­tombe sur ma tête. Je n’ai qu’un parti à pren­dre: la fuite. Je me lance à tra­vers champs. I-a mal­heureuse folle me pour­suit. C’est mon pre­mier épisode que je tourne, mais sans scéna-

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12

rio. sans di­recteur, sans ob­jec­tif. Je sens le vent de l’om­brelle sur ma nuque. A la fin, je gagne de vitesse, saute un fossé, tourne trois fois au­tour d'un bosquet, perds la démente. Je me suis perdu moi-même dans la cam­pagne. J’erre des heures avant de retrou­ver une voie, un tram, le moyen de re­gag­ner la ville. Je n’ai plus d'am­bi­tions, je m’apprête à quit­ter Los An­ge­les, à repren­dre la « malle » pour New-York» — quand, en tra­ver­sant le Square Cen­tral, je suis hélé par l’ex-valet de Ka­likao. qui se vautre sur un banc.

— Eh! poteau, je ne voulais pas te don­ner le ca­fard ce matin, mais les di­recteurs des en­gage­ments n’en­ga­gent ja­mais.

— Alors, pourquoi mon­tent-ils la garde à la porte des stu­dios?

— Pour décourager les can­di­dats, par­bleu! Le ciné a ses mystères, mais je vais les dévoiler pour toi. Viens à l’agence!

L’agence? Le faux cow-boy prononce le mot à voix basse, ainsi que les An­ciens fai­saient en évo­quant les lieux red­outa­bles.'

nera. Mais pour com­mencer, il faut com­mencer.

J'ai com­pris et je me mêle résol­u­ment à la foule mal­odor­ante. La porte du fond s’entr’ou-vre par­fois et sur un mot bref, un élu, ac­com­pagné par l’envie de tous, s’en va vers cinq dol­lars. Je joue des coudes. J’ap­proche. Déjà des son­ner­ies de téléphone me parvi­en­nent. Dans la marche vers la gloire, le pre­mier pas est fait, le plus red­outable, celui qui porte le débu­tant dans la salle de 'l’agence, l’agence où seuls osent pénétrer ceux qui possèdent un grand courage ou qui ont très faim.

— Hello! dit une voix derrière la cloi­son. Hello! Type étranger? Brun? Grand? En­tendu. Vous aurez l’homme de­main matin.

Le porte s’est ouvçrte. Deux yeux me fix­ent. Un doigt se tend vers moi.

— Mais c’est la première fois que vous venez ici? me dit l'agent, avec cette méfi­ance af­freuse qu’on a pour tout nou­veau débarqué au pays du film. Au moins, avez-vous de î’ex]>é-ri­ence?

Les fiSurants engagés se met­tent en “ligne" de­vant la garde-robe, où on leur remet­tra leur cos­tume.

THEDA BARA, VAM­PIRE

Bien qu’une pan­carte men­ace d'ex­pul­sion tout fig­u­rant sur­pris en train de fumer ou de cracher, les « ex­tras » se ti­en­nent médiocre­ment. La salle de l’agence offre un en­sem­ble •mal élevé, mal ha­billé et répand une odeur de chien mouillé. Une par­tie de la pièce est réservée aux « ladies ». Le fémin­isme yan­kee pare de cette qual­i­fi­ca­tion la plus souil­lon des fig­u­rantes. Parmi celles-ci je cherche en vain une taille jeune, la face aux yeux clairs qui di­raient: « Je suis ici parce que le septième art m’at­tire, parce que je crois en 'lui et en moi. »

Hélas! ce ne sont que vis­ages de misère!

— Mais quand un met­teur en scène désire gar­nir des salles de bal ou d’opéra?...

—1 Pour un pareil filon, répond Ka­likao, fl y a les « ex­tras » nippés qui sont en com­bine avec l’agent. Ceux-là n’at­ten­dent pas ici. On leur téléphone di­recte­ment à leur tôle. Si ta tête re­vient au singe et si tu as de la frusque, peut-être à toi aussi, un jour, on ite télépho-

Je ne sais même pas ce qu’est un ob­jec­tif, mais initié déjà au bluff améri­cain, je réponds froide­ment:

— J’ai tra­vaillé deux ans en France chez Pathé.

On est ras­suré.

— Alors, ça va bien. Vous trou­verez un uni­forme au ’stu­dio. De­main, neuf heures, chez Fox.

Le lende­main, je pénétrai chez Fox en com­pag­nie d’une cinquan­taine d’ex­tras des deux sexes déjà vêtus de la tenue req­uise par l’épisode. Les hommes étaient en cha­peau haut de forme ert ja­que­tte; les femmes por­taient des toi­lettes de ville. Les al­lures étaient cor­rectes, paf­fois élégantes. Sans nul doute, c’étaient là les fig­u­rants à qui « on téléphonait di­recte­ment ». On m’avait dirigé vers le cos­tu­mier. Un uni­forme m’y at­tendait, sans autres ex­pli­ca­tions. Je le • revêtis, en me de­man­dant ai j’étais sous cette cas­quette plate: chas­seur de restau­rant ou of­ficier prussien en demi-solde? Dans la loge où je m’ha­bil­lais, les autres ex­tras se maquil­laient de­vant une série de glares. Je n’avais pas prévu cette for­malité.

(A suivre) Ferri-Pisani.

jwarl white au coumïu...

Pearl White entre au cou­vent.

Au réfec­toire.

Son­nez les matines.

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Avant de par­tir aux Croisades, Richard Cœur-de-Lion a convié tous ses cheva­liers à venir déployer leur force et leur valeur dans un grand tournoi. Il a décidé de don­ner au vain­queur de la fête le com­man­de­ment général de la Croisade. Les deux plus red­outa­bles cham­pi­ons sont Guy de Gis­bourne, homme am­bitieux, sans scrupule, et le Comte de Hunt­ing­don, fa­vori du roi. Après les premières passes d’armes, Gis­bourne et Hunt­ing­don se trou­vent face à face. Leur ren­con­tre est ter­ri­ble, mais Hunt­ing­don finit par tri­om­pher.

Au mi­lieu de foules ces réjouis­sances, Richard con­state avec tristesse que Hunt­ing­don, au lieu' de rechercher la présence de quelque damoi­selle, préfère la société de sol­dats. Le Roi fait at­tacher Hunt­ing­don à une colonne de pierre et déclare qu’il est prêt a doter en ter­res, château et écus celle qui, parmi les dames de la cour, saura toucher le cœur du noble cheva­lier. Toutes les be­lies se précip­i­tent vers Hunt­ing­don et lui prodiguent leur plus doux sourire. Mais... au fond de l’im­mense salle, le cheva­lier aperçoit le Prince Jean, frère du roi, et. son an­tag­o­niste de tantôt, Guy de Gis­bourne, faisant vi­o­lence a la jolie Lady Mar­ian. Hunt­ing­don se dégage de la Colonne et sauve des mains du prince la jolie damoi­selle. À ce mo­ment, un amour im­mense naît dans son cœur pour Lady Mar­ian. 1] la présente au roi comme sa fiancée.

Le Prince Jean fait promet­tre à son sin­istre ami Gis­bourne, qui con­voite aussi Lady Mar­ian, de tuer Richard et de les venger de Hunt­ing­don.

In­digné de ce qu d ap­prend par sa fiancée, Hunt­ing­don veut par­tir en An­gleterre.

Il brave l’au­torité de Richard, en­court sa disgrâce... subit la prison... mais sauve­g­ardera le trône de son Roi.

En An­gleterre, il joint et de­vient, sous le nom de Robin des Bois, le chef d’une bande de re­belles, vi­vant dans les forêts et livrant aux mer­ce­naires du prince une guérilla sans merci

Les Croisés sont en Terre Sainte... Une nuit, Gis­bourne pénètre dans la tente du Roi et le poignarde, puis... part pour l’An­gleterre chercher sa récom­pense? Mais le Roi n’est pas mort.

Not­ting­ham est en révolte, Robin com­mande la place... Soudain on lui ap­prend que Lady Mar­ian vient d’être enlevée du cou­vent, amenée au château et qu’elle est entre les mains de Gis­bourne. Affolé, il se précip­ite au château, brave mille périls, parvient à la hau­teur de la plus haute tour, juste a temps pour sauver sa fiancée. Un ter­ri­ble corps à corps s’en­gage entre Gis­bourne et Robin des Bois, ce dernier finit par briser les reins du misérable traître. Mais l’alarme est donnée, les sol­dats du prince pénètrent dans la tour. Robin lutte de toutes ses forces, les trois sons de cor se font en­ten­dre, ses forces l’aban­don­nent, il se rend. On l’amène au Prince Jean qui or­donne à 4o archers de le viser... A ce mo­ment... un bouclier cou­vre la poitrine de Robin des Bois et c’est Richard Cœur-de-Lion lui-même qui vient de sauver la vie de son fidèle cheva­lier.

PRO­GRAMME du 1 au 5 JUIN

1. Marche de Rienzi....R. Wag­ner

(voy­age)

Oliviers

. Robin des Bois....C. M. v. Weber

(ou­ver­ture)

. Dou­glas Fair­banks

dans

Robin des Bois

Adap­ta­tion mu­si­cale syn­chronique complète pour grand or­chestre

PRO­GRAMMA van 1 tot 5 JUNI

1. Marche uit Rienzi.... ƒ?, Wag­ner V

tand

ie# Oi|fbe­si­itea

John Gilbert

dans

HÉRITAGE

HAINE

drame

De Vri­jschut­ter....C.M.v. Weber

(open­ingstuk)

Dou­glas Fair­banks

De Vri­jschut­ter

Al­ge­heele en gelijk­ti­jdige muziekaan­pass­ing voor groot ork­est

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Bert Lytell

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LA SIRENE

ET SON

DOMP­TEUR

comédie

De Vri­jschut­ter

We zijn aan t hof van Kon­ing Rijkaard, kort vóór het vertrek der Kruis­vaarders. Graaf Hunt­ing­don heeft zich met Lady Mar­ian Fitzwal­ter ver­loofd, Gwi­jde van Gis­burn ten spijt.

Naar t Heilig Land vertrekt het leger; Prins Jan, de lei­d­sels van ’t be­wind eens in han­den, treedt op ais dwinge­land; de haat tegen hem groeit aan.

Groot is de veront­waardig­ing van Lady Mar­ian Fitzwal­ter, bij ’s prin­sen han­delin­gen; zij stu­urt haren ver­loofde een bode; Hunt­ing­don, bij ’t hooren dier gruwel­daden, wil ijlings naar ’t Vader­land terug­keeren; hoe zulks even­wel gedaan zon­der den Kon­ing op de hoogte van prins Jan’s wange­drag Ie bren­gen, het­geen hij als rid­der en uit eerbied voor den vorst niet doen mag. Dus zal hij in T geheim naar t Vader­land terug­keeren; doch een pijl heeft hem getrof­fen, en hij wordt, gewond, tot vóór den Kon­ing en Gwi­jde van Gis­burn ge­bracht. Deze laat­ste beticht hem van schrik en lafhar­tigheid, en eis­cht de doo­d­straf voor zijn de­ser­tie. Doch Hunt­ing­don weet te ontsnap­pen.

Vi­jan­delijk zijn nu ook de burg­ers opge­tre­den. Zij hebben een keurbende gevornM die zich schuil houdt in de Sher­wood-wouden, en nu en dan een guerilla-oorlo-g voert tegen de prin­selijke troepen; het hoofd dier «dap­pere bandi­eten» is Robin Hood, nie­mand an­ders dan Hunt­ing­don.

Ter­wijl de ex­pe­di­tie naar ’t Heilig Land wordt voort­gezet...

Zek­eren avond is Gwi­jde van Gis­burn de konin­klijke tent bin­nenge­tre­den; hij bukt zich over de leg­erst­ede, meent met een dolk­slag Rijkaard gedood te hebben, en verd­wi­jnt in den donkeren nacht... Edoch, niet den kon­ing, wel zijn nar heeft de mo­or­de­naar getrof­fen.

In­tuss­chen heeft Robin Hood zijn ver­loofde bij Not­ting­ham teruggevon­den, maar de kri­jgslieden van den prins hebben de verbli­jf­plaats van Mar­ian maar al te gauw opge­spo­ord. Jan geeft bevel Lady Fitzwal­ter uit het klooster weg te vo­eren, doch hi­jzelf wordt door den op­standel­ing aangevallen. Robin treedt zegevierend Not­ting­ham bin­nen, redt nog bi­jti­ids Mar­ian en maakt zich meester van het kas­teel. Ook heeft een vreemdel­ing zich hij Hood’s troepen gevoegd, die inziet dat een val­strik den dap­peren kapitein bedreigt. Robin heeft den strijd na hard­nekkiger tegen­stand opgegeven. Daar tre­den vier en twintig forsche boogschut­ters op hem af, en hun pi­jlen zouden hem door­bo­ord hebben, zoo de vreemdel­ing hem niet gedekt had met zijn ste­vig schild!

Het slot wordt stor­mender­hand veroverd... Dan ont­doet de geheimzin­nige red­der zich van zijn helm: ’t is Kon­ing Rijkaard!

Nu heer­schep vreugd en geluk ten hove en te lande, in aller harten. Dien­zelf­den dag wor­den de helden door den echtelijken hand vereenigd. Met zijn ste­vige vuist gaat Kon­ing Ri­ikaard nog op hun deur bonken, doch Mary en Robin geven geen gehoor.

Im­primerie dn Cen­tre. 26. Rem­part Kip­dorp t An­vers