Programme from 24 to 28 Feb. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#614

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Notre Vedette: FÉLIX FORD

Scène de The High V/ayman (Le Voleur de Grand Chemin) tournée en Aus­tralie par Félix Ford.

Six heures du soir.

iDe la gare du iNord à la place de Brouekère, les ma­g­a­sins il­lu­minés, les globes élec­triques jet­tent maille feux sur le boule­vard. Les en­seignes lumnineues mar­quent le ciel de lueurs mul­ti­col­ores, trem­blantes.

La foule se porte de gauche à droite, en avant, en arrière, ainsi que flux et le re­flux de la mer tour­mentée.

Autos, camions, char­rettes, tramways élec­triques, virent, passent, s’arrêtent, repar­tent, avec des bruits as­sour­dis­sants, clameur for­mi­da­ble de la ville enfiévrée.

Je vais vers la place de ûBroucikère. Soudain, à un coin de rue, un at­troupe­ment. Je m’ap­proche, et, tou­jours curieux, j’in­ter­roge un quidam.

— Que se passe-t-il?

— Je ne sais pas... mais je crois qu’un véhicule vient d’écraser un chien.

Im­pos­si­ble pour le mo­ment de gag­ner le pre­mier rang des badauds. Mais j’en­tends les bruits d’une dis­cus­sion, et ji’ai tout lieu de croire qu’au mi­lieu du cer­cle, plusieurs per­son­nages se querel­lent. iDe sec­onde en sec­onde, le groupe de­vient de plus en plus com­pact.


Félix Ford dans l'amu­sant sketch The High Way­man.

Une brave 'dame, jugeant sans doute en avoir assez vu, veut bien me céder sa place.

Me voici au pre­mier "rang: un mon­sieur, cor­recte­ment vêtu, donne une leçon de po­litesse à une espèce de voyou, qui, au dire de mes voisins, a failli, dans la bâte qu’il avait de 'gag­ner l’autre trot­toir, ren­verser la dame qui se tient à quelque dis­tance.

L’in­di­vidu, mécon­tent sans doute de ce que le mon­sieur au pardessus beige lui dise sa façon de penser, vis­age à vis­age lui lance une grossière in­jure. Un di­rect du droit lance l’in­di­vidu sur le pavé. Il se relève. Au mo­ment où il va porter un coup de "pied à son ad­ver­saire, celui-ci le saisit entre deux mains puis­santes, le plie comme un roseau et le jette dans l’en­coignure d’une porte. Cette fois, le butor est knock-out. A ce mo­ment un agent paraît, se fraye un pas­sage dans la masse hu­maine, et s’adres­sant au mon­sieur au pardessus beige:

— Qu'est-ce que c’est?

— Cet bomme s’est montré im­poli vis-à-vis d’une dame qui m’ac­com­pa­gne. Je lui ai donné une cor­rec­tion.

Le gar­dien de l’ordre pub­lic n’in­siste pas. va vers le pâle voyou, le relève et l’emmène sous les huées des curieux. Je m’ap­proche du mon­sieur au pardessus beige, et je re­con­nais en lui un de mes bons amis.

— A Brux­elles... depuis quand?

— (Huit jours à peine., mais je vous présente... Mme Mary Miller, la: grande vedette améri­caine.

— En­chanté, Madame.

lEt Félix Ford, le mer­veilleux in­terprète cinégraphique m'entraîne vers l’Hôtel Métro­pole. Le soir, après le speetàble, Félix Ford, veut bien me racon­ter; en détail cette fois, ( l’his­toire déjà mou­ve­mentée de son ex­is­tence.

Il est âigé de trente ans.

• Il s’évade du collège à l’âge de qua­torze ans; s’en­gage à bord d’un voilier en par­tance pour les Indes. Au cours de son pre­mier voy­age, le vais­seau af­fronta plusieurs tempêtes; Ford s’ini­tia au dur métier de marin. Plus d’une fois, dans sa cab­ine, des san­glots le saisirent à la gorge à la pensée qu’il avait quitté ses études et la pen­sion où il était bien traité, bien ha­billé, bien nourri, où il s’amu­sait' beau­coup 'au mi­lieu de ses ca­ma­rades, pour somme toute n’être qu’un sim­ple mousse, en but aux plaisan­ter­ies de l’équipage.

Au terme de son en­gage­ment, Ford quitta le voilier pour — que pensez-vous donc qu’il fit? — passer à bord d’un char­bon­nier.

les années passèrent.

!Le jeune homme ayant fait plusieurs fois le tour du monde, s’en vint frap­per un beau matin à la .porte de la mai­son pa­ter­nelle. In­utile de dire qu’il fut ac­cueilli à bras ou­verts par ses par­ents. (Voir suite p. ro)

Fran­cis Mar­tin, Xavier et Suzanne Christy dans “ Un Sol­dat In­connu „.

Il y a plus de deux ans que nous suiv­ons M. Fran­cis Mar­tin dans son louable ef­fort de relève­ment du film belge.

Depuis peu M. Mar­tin s’est imposé comme réal­isa­teur, comme il s’était fait re­mar­quer comme in­terprète cinégraphique. Et nous sommes heureux de saluer au­jourd’hui une des premières œuvres dont il ait assumé la mise en scène.

C’est un drame pa­tri­o­tique, — genre qui, quoiqu’on dise, n’est pas prêt de tomber en désuétude: car les événe­ment, hélas, con­tribuent à main­tenir en nous le sou­venir des années ter­ri­bles.

L’in­terprétation du «Sol­dat In­connu» — c’est le titre de l’œuvre, — a été confiée- à Mme Xavier, M. Mar­tin lui-même et Mlle Suzanne Chrisiy, pour ce qui est des rôles de tout pre­mier plan. Une fig­u­ra­tion nom­breuse en­cadre l’ac­tion, tan­dis que les décors na­turels don­nent au film une vie et un re­lief sâà. sis­sants.

Lo déli­cieuse Suzanne Christy dans * Un Sol­dat In­connu

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L’ac­tion e$t des plus cap­ti­vante. Qu’on en juge:

La veille du 1)1 no­vem­bre ' 1088, dans un petit coin des Flan­dres, maman Toinette, dont les 'Huns avaient tué le fils, était invitée à as­sis­ter à l’en­ter­re­ment du Sol­dat In­connu.

Suzanne désire ac­com­pa­g­ner la mère de son cher dis­paru, mais celle-ci est souf­frante et se re­pose dans un fau­teuil. Elle la soigne avec ten­dresse, reste toute la nuit à son chevet; l’aube ar­riva, sans ap­porter d’améli­o­ra­tion à l’état de la malade. Un peu plus tard, .maman Toinette gémit et prie Suzanne de lui passer les let­tres de son gars. Elle les relit, et ses yeux s’éclairent d’un éclat fac­tice, et l’on sent que la fin est, proche; et maman Toinette, avant de re­join­dre son fils là-haut, revoit les douces joies envolées et aussi ses mal­heurs. Comme dans un songe, une pe­tite mai­son... son fils Robert... Suzanne, la plus belle fille du pays... les ifiançailes, le calme et le bon­heur... Puis il914, ici le cal­vaire com­mence, maman Toinette se sou­vient avec plus de lu­cidité, après un dernier adieu... Robert re­joint son régi­ment... puis le pau­vre petit vil­lage est occupé par les hordes teu­tonnes.

2 morceaux de films, ex­traits du film "Un Sol­dat In­connu„ mis en scène par Fran­cis Mar­tin.

Les bar­bares, non con­tents de nous tenir sous leurs bottes, as­sas­si­nent, font couler le sang des in­no­cents, des êtres sans défense; ils tuent le père de Suzanne, mas­sacrent un prêtre, un, en­fant. Suzanne, elle-même est arrêtée, un soudard, nommé Karl, la con­voite et la fait relâcher. Robert écrit quelques mots à sa mère: « Je me porte tou­jours bien... Ayez con­fi­ance... nous seront vain­queurs ». Puis il est fait pris­on­nier par les Boches, qui l’évac­uent vers un camp dé pris­on­niers. Un civil ap­porte à Suzanne le bil­let de Robert, et Karl ayant aperçu cela es­saie de s’em­parer du bal­let, mais, au mo­ment où il croit tenir la vic­toire,,1a maman l’abat d’un coup de fusil. Su- ( zanne et .maman Toinette s’en­fuient et parvi­en­nent à re­join­dre dn am­bu­lance, où elles pour­ront soigner les blessés. Elles ap­pren­nent que Robert est pris­on­nier.

Au camp, Robert s’est lié avec un poilu, Ray­mond; ils échafau­dent des pro­jets de fuite, la nuit noire fa­vorise leur pro­jet. Et après avoir tra­versé la frontière, 'l’uni­forme à nou­veau les rap­proche. Avant de par­tir en mis­sion, Robert con­fie à Ray­mond une let­tre pour sa mère. Robert est tué.

L’armistice est signé et bientôt les sol­dats réintègrent leurs foy­ers. Cepen­dant Suzanne et maman Toinette at­ten­dent vaine­ment celui qui ne re­vien­dra plus, ja­mais; un jour, Ray­mond ap­porte la let­tre de Robert et est ac­cueilli comme un sec­ond fils.

Trois ans se passent et Suzanne se sent attirée vers Ray­mond, et c’est avec joie que Suzanne ac­ceptera de de­venir sa femme.

Dans son fau­teuil, la .maman songe, elle songe. A Brux­elles, c’est la minute de si­lence, on in­hume le Sol­dat In­connu... ice sol­dat in­connu, c’est peut-être son fils... elle songe... éter­nelle­ment.

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Ce que nous ver­rons

sur l’écran

The West Bound Ex­press

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Un film bien améri­cain, ce «(West Bound Ex­press», qui à notre con­nais­sance n’a point en­core reçu d’ap­pel­la­tion française, et dont l’ac­tion re­trace la vie, les moeurs, les pas­sions en hon­neur dans les mi­lieux si com­plexes de ma­chin­istes, chauf­feurs et em­ployés de chemin de fer.

Déjà Abel Gance, dans son ad­mirable «La Roue», nous avait fait toucher la poésie pro­fonde et orig­i­nale que dégage le rail. Ici, c’est l’ac­tion habituelle des films du gena-e: des scènes de tra­vail, des per­spec­tives de gares, de longs rubans ferrés, des tableautins sen­ti­men­taux, et, comme il sied, la lutte du bon con­tre le traître finis­sant par la perte de ce dernier.

Bill Buck­ley est. l’un des plus an­ciens et des plus expéri­mentés ma­chin­istes de la com­pag­nie. Son fils Johnny suit, digne­ment les traces pa­ter­nelles, et rem­plit les fonc­tions d’aigu­illeur. Maman Buck­ley, bonne vieille, est une ménagère ex­perte et économe.

Un jour, Johnny réussit à sauver d’une mort- cer­taine la jeune Es­ther, fille du di­recteur des chemins de fer de la région. La jolie demoigelle Miller ayant fait une ran­donnée à cheval, ce matin-là, avait été trouvée avec sa mon­ture en tra­vers de la voie, et la lo­como-' tive du- père Buck­ley lui au­rait passé sur le corps, si Bill ne s’était aperçu à temps de la

ter­ri­ble po­si­tion de la pau­vre jeune dame. Au péril de sa vie, il sauva Es­ther, et M. Miller décida, en récom­pense de l’in­apprécia­ble ser­vice rendu, de faire don à la famille du ma­chin­iste, d’une maison­nette de cam­pagne. Es­ther avait en­tendu son père con­fier à son secrétaire, Lawrence Wilton, com­ment il avait décidé de récom­penser «Bill.

En présence de Wilton, la jeune fille s’était ex­primée en ter­mes en­t­hou­si­astes au sujet de son sauveur, et le secrétaire avait senti son cœur mordu d’une lanci­nante jalousie. A quelque temps de là, Wilton re­ce­vait la vis­ite d’un mystérieux in­connu le menaçant de

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tout dévoiler de son tait pas la forte somme.

Wilton ap­porte à Mrs Bruck­ley l’annonça du beau cadeau de Miller, et décide de sur­pren­dre son mari en s’in­stal­lant tout de suite dans le nou­veau logis, pen­dant que Buck­ley est à son ou­vrage. Revenant à la mai­son, Wilton voit Es­ther et Johnny en con­ver­sa­tion, et dans sa jalousie il décide de les séparer à ja­mais. 11 chasse le jeune homme et tient Es­ther pris­onnière à la mai­son.

Le lende­main, Bill Buck­ley en­gage un nou­veau chauf­feur. Il re­mar­que cepen­dant que cet ou­vrier n’est pas des plus so­fores.Le chauf­feur ayant vu son con­tre-maître en con­ver­sa­tion avec l’un des di­recteurs, en con­clut qua Buck­ley se plaint de son ser­vice et ne douta pas qu’il ne soit cause de sa démis­sion.

Revenant à la mai­son, Buck­ley trouve sa mai­son désertée, et sa sur­prise est grande de trou­ver les siens com­modément in­stallés dans, un nou­veau logis.

Es­ther ayant fait signe à Johnny que Wilton est sorti, le jeune homme se précip­ite auprès de l’aimée, mais se heurte à Wilton sur­venu à l’im­pro­viste. Une lutte sans merci

s’en­gage, au cours de laque­lle Wilton dégaine son re­volver; il au­rait at­teint Johnny d’une balle, si Buck­ley ne s’était in­ter­posé.

Wilton, alors, s’abouche avec le chauf­feur ren­voyé et tous deux décident de passer leur haine sur la per­sonne de Buck­ley. Us changent les sig­naux, au point que l’aigu­illeur don­nera le rouge en croy­ant don­ner le vert, et vice-versa. Johnny, qui a reçu ordre de faire stop­per le train con­duit par son père, est fort étonné de voir que la lo­co­mo­tive con­tinue sa route à même al­lure. Il s’aperçoit enfin de la con­fu­sion des sig­naux, monte à cheval et s’élance à bride abattue derrière le train: car si la rame des wag­ons con­tinue sa marche, une af­freuse col­li­sion se pro­duira avec une autre lo­co­mo­tive. Johnny al­lume un grand feu dans la brousse, de sorte que le feu gagne bientôt l’es­pace séparant les deux trains.

Wilton, enfin, reçoit son juste châti­ment; il avait une fois en­core essayé de se venger, mais Henry, un or­phe­lin dont la mère mou­rut de cha­grin et de honte, après avoir été le jouet du (traître séduc­teur -a lui tire à bout por­tant une balle en plein cœur.


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FÉLIX FORD

(Voir début p. 3)

Dégoûté des voy­ages, Ford débuta dams l’opérette à grand spec­ta­cle. Puis il parut sur la scène de plusieurs grands mu­sic-hall de Lon­dres, dans les drames et les comédies mu­si­cales.

'II dan­sait, il chan­tait, et de plus, il était mime ex­tra­or­di­naire.

Longtemps, il tra­vailla en­core sous les or­dres de sir A: (Butt, puis, il joua une revue de sir 0. Stoll, jusqu’au jour où il vint à Paris à la de­mande de sir A. Butt, pour l’ou­ver­ture du théâtre iMo­gador, dont ce dernier était de­venu le pro­priétaire. Quelques mois plus tard, dans une revue, il fut le part­ner de iMlle Mi­atinguett.

Par­lons main­tenant de ses débuts sur l’écran. .Ford, au cours de ses pérégri­na­tions, s’arrêta deux ans en Aus­tralie où il tourna plusieurs film. Il tra­vailla en­suite pour di­verses com­pag­nies anglaises et améri­caines, françaises, dans les prin­ci­paux stu­dios de .Bel­gique, de4 France, d’Italie, d’Es­pagne, d’Alle­magne et d’Autriche. Il y a deux ams, il tint un rôle très im­por­tant dans un film è épisodes qui avait pour cadre les Balkans!

En Bel­gique, .il tourna « Les Tours de Mystère », film de pro­pa­gande. A Syd­ney, il est ia prin­ci­pale vedette mas­cu­line dans une série de films comiques, dont le prin­ci­pal a pour titre « Jimmy the High (Way­man ».

(En France nous rap­pelerons ses créations V dans « Han­tise » avec Geneviève Félix; « La Tâche» avec Jean, Dax; « Li­Hang-le-Cruel », «L’épin­gle rouge», «L’Ac­cusa­teur», et enfin « La Bataile » où il tint avec maîtrise le rôle de Fer­gan, aux côtés de Sesue Hayakawa et de Tsuru Aoki.

Pen­dant la guerre, Ford fut of­ficier à bord d’un vais­seau de guerre de S. M. Bri­tan­nique.

Félix Ford est un sports­man ac­com­pli. Il pra­tique la 'boxe, l’es­crime, l’av­i­ron, il monte à cheval, con­duit une au­to­mo­bile et joue aux échecs, mais surtout au golf, où maintes fois, lors de la prise de vues de « La Bataille », il bat­tit Sesue Hayakawa, ce qui cau­sait à ce dernier un vif cha­grin. D'autres jours, au stu­dio, les deux grands ac­teurs box­aient en­sem­ble.

Très prochaine­meeent, Félix Ford paraîtra en Bel­gique, sur la scène de différents mu­sic-hall et théâtres, dans un sketch inédit.

Nul doute qu’il n’y rem­porte un süccès aussi apprécia­ble que celui qu’il con­nut à Paris lors de la représen­ta­tion de «La Bataille ». Dans ce film, il a prouvé qu’il était un ac­teur par­fait, sincère et surtout sobre, ce que- est la ( pri­mor­diale des qualités cinégraphiques.

Il a su tenir, avec beau­coup de tal­ent, une place ex­cel­lente aux côtés de son ca­ma­rade Sesue Hayakawa, qui in­terprétait le rôle du •mar­quis Orysaka.

Félix est une beau et joyeux garçon, c’est un plaisir de vivre quelques heures avec lui.

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La fête .bat­tait son plein chez les Rou­vre.

Luc Lestrange, dans un coin du salon, était par­venu à ac­ca­parer la jeune Jacque­line de Rou­vre, qu’il en­velop­pait de ses phrases séduc­tri­ces où tant d’autres demi-vierges avaient laissé enchaîner ce qui leur restait de vertu.

— Jacque­line! mur­mu­rait Lestrange en roulant des yeux ronds.

— Il n’y a pas de « Jacque­line » qui ti­enne,

mon cherif­tion­sieur. Allez donc voir vos co­cottes et, tenez, là-bas, la pe­tite Re­ver­sier qui vous dévore de loin. Voyez-là.

— Non, c’est vous, Jacque­line, vous que je veux, rien que voua.

— Sérieux?

— Tout ce qu’il y a...

— Alors, mon cher, épousez-moi. Oui, moi je veux cela, qu’on m’épouse. N’en vaux-je pas la peine? Deux cent mille de dot! Pas le Pérou, non, mais en­core. Et puis il y a la

Maxime et Maud.

SER­RURES

SE­CU­RITE AB­SOLUE

22 BRUX­ELLES


12 jeune per­sonne. Dites, ça en vaut-il la peine aussi?

Elle fit une char­mante pirou­ette qui déploya en roue sa robe blanche.

— Ah! vous m’af­folez, Jacque­line.

Mme Ucelli mon­tait sur l’estrade et di­s­ait avec toute sa pas­sion de mérid­ionale trop mûre des cou­plets presque las­cifs qui groupaient au­tour d’elle les hommes amusés, ironiques, quelques-uns jusqu’à la rossèrie.

Mais le clou de la soirée de­vait être les ro­mances an­ci­ennes qu’al­lait chanter, en robe à crino­line, pour corser la couleur lo­cale, la pe­tite Eti­en­nette Duroy, ca­ma­rade de classe de Maud de Rou­vre et amie du séna­teur Paul

peu in­quiet de la jeune fille; puis il se mit à con­verser avec elle, lui débi­tant des grivois­eries qu’elle ne sai­sis­sait pas, mais qui la fai­saient rou­gir parce qu’elle dev­inait aux yeux de Luc l'in­con­ve­nance de ses pro­pos.

— Sale bon­homme! se dit Hec­tor Le Tessier qui en­trait.

Puis, of­frant son bras à Jeanne de Chantel:

— Made­moi­selle, voulez-vous me per­me­t­tre de vous con­duire à votre mère.

— Oh! oui, mon­sieur, s’écria-t-elle avec re­con­nais­sance.

Ün mo­ment après Hec­tor sen­tait une main s’ap­puyer à son bras.

C’était Maxime de Chantel.

Gabriel de Gravone et quelques artistes fémin­imes des Les Demi- Vieigcs

Le Tessier, qui songeait à l’épouser.

Ce fut un tri­om­phe.

Toute la salle ac­clama la diseuse à la voix claire. Les femmes lui je­taient des fleurs. On se la dis­puta pour l’em­brasser.

Puis ce furent les chan­sons fin de siècle.

On avait prié les je­unes filles de se réfugier dans le salon voisin. Jeanne de Chantel, tout étonnée, de­mandait la rai­son de cet exil soudain, quand Jacque­line sauta sur le tabouret du piano et se mit à chanter des cou­plets à dou­ble en­tente qui fai­saient se pâmer d’aise les demi-vierges.

Jeanne ne com­pre­nait pas.

Luc Lestrange, qui avait ac­com­pagné!a bande des demoi­selles, scru­tait le vis­age un

— Ah! mon ami, dit-il, comme je suis heureux! Hier, avec Maud, j'ai préparé la fête. Elle m’a fait tra­vailler comme un tapissier. C’était mag­nifique. Ma vie lui ap­par­tient. Nous de­vons avoir- tout à l’heure un en­tre­tien décisif. Oui, décisif.

— Ces amoureux! mur­mura Hec­tor.

Maud s’ap­prochait.

— Mon­sieur de Chantel, voulez-vous me don­ner votre bras et me mener au petit salon?

Il of­frit son bras.

Maud tra­versa le petit salon et le mena jusqu’à sa cham­bre, où ils seraient plus tran­quilles pour ce fameux en­tre­tien d’où dépendait ce que Maxime ap­pelait le bon­heur de sa vie.

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Et ce furent de nou­veau les mots de doute et de crainte mêlés aux mots d’amour et de promesses.

— Je suis à vous, di­s­ait-il, à vous sans re­stric­tion. Faites de moi ce que vous voudrez.

— Je veux, répon­dit-elle, que vous ayez de moi, une foi ab­solue. Je n’aime pas non plus le monde où je vis. II est mêlé de bon et de mau­vais.’ Mais j'ai vécu dans ce monde, je tiens peut-êtré en­core à ce qu’il représente d’élégant et de spir­ituel. Le reste! J’en fais peu de cas. Si vous me prenez, il fau­dra me pren­dre telle que je suis, mais en pleine con­fi­ance. Le pou­vez-vous?

— J’ai foi en vous, Maud, foi ab­solue.

— Que Madame de Chantel vi­enne donc de­main de­man­der ma main à ma mère. Moi je vous la donne.

Maxime bal­bu­tia des mots de ten­dresse. Quand, ils rentrèrent au salon, le cotil­lon finis­sait.

Julien de Suberceaux l’avait con­duit avec Jacque­line.

Quand il passa près de Maud, celle-ci, d’une voix presque inar­ticulée que Julien con­nais-. sait bien, lui dit:

— Rue de la Raume, de­main matin. Il faut que je te voie.

On in­stal­lait les ta­bles pour le souper.

La fête dura toute la nuit.

Le lende­main, Julien de Suberceaux at­tendait, chez lui, celle dont la présence seule était une lumière frémis­sante et douce. Elle était venue là quelque­fois, ap­por­tant l'aumône de ses ca­resses pas­sionnées, in­achevées tou­jours, in­complètes et pour­tant si grisantes.

Elle vint.

Il voulut la pren­dre dans ses bras.

— Non Julien, je suis venue pour parier de -choses graves. J’ai au­torisé M. de Chantel à venir de­man­der ma main à ma mère. Vous pensez bien que le plus tôt sera le mieux. En at­ten­dant les Le Tessier nous ont of­fert leur château de Cham­blais pour quelques se­maines de villégi­a­ture. Voilà. Donc, sois fort. Tu sais que je n’aime que toi.

— Ce n’est pas pos­si­ble, s’ex­clama Julien.

— Que dis-tu?

—- Je dis que ce n'est pas pos­si­ble. Maud, Maud chérie* je chang­erai de vie, je tra­vaillerai. Je vol­erai. Je tuerai. Mais je te garderai. Tu en­tends. Je ne veux pas, je ne veux pas.

A ces mots il se jeta sut elle comme pour lui faire vi­o­lence.

Maud se gar­dait.

Elle se précipita à la fenêtre.

— En­core un pas, je me jette dans la rue.

Il n’osa pas.

Il vint s’ef­fon­drer dans le canapé.

— Al­lons! dit-elle en se rap­prochant, soyons sages, soyons raisonnables. Nous au­rons notre tour. Adieu. Je t’écrirai.

Elle sor­tit.

Julien de Suberceaux restait dans la même at­ti­tude de pros­tra­tion sur le canapé.

(A suivre.) Jean BLAISE.

Le met­teur en scène. — N'ayez pas peur, dites-vous que c’est un gros chat...

L’artiste. — Vous ne pour­riez pas lui dire que Je ne suis pas une souris? Dessin de SOUPAULT.

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La mal­adie, la fa­tigue ét aussi les conséquences de la ma­ter­nité furent la cause de l'af­faib­lisse­ment de ma poitrine, de mes épaules os­seuses et des salières pro­fondes qui fai­saient mon désespoir. Les toi­lettes les plus élégantes restaient sur moi sans valeur et ce n'était pas sans un pro­fond cha­grin et une secrète envie que je re­mar­quais partout, dans la rue, au théâtre, au danc­ing, dans les sa­lons, comme bien d'autres femmes, moins bien ha­billées' étaient, cepen­dant da­van­tage admirées, à cause unique­ment de leur ligne gra­cieuse. Je ne veux pas dire ici com­bien j'ai souf­fert dans mon amour pro­pre; aussi pour remédier à cette sit­u­a­tion, j'es­sayai tous les movens qui ex­is­taient et suivis les con­seils de plusieurs spe­cial­istes, sans aucun succès. Les résul­tats furent beau­coup d'ar­gent perdu. Mais j'avais mon idée et un but; rien ne.​me rebuta pour l'at­tein­dre. Après des mois de recherches, je finis par décou­vrir une méthode que j'ap­pli­quai d'abord sur moi et qui me donna des résul­tats mer­veilleux. En­couragée depuis par le succès de mon " Ex­u­ber Bust De­vel­oper,,, je désire que toute per­sonne peu fa­vorisée de la na­ture en fasse un essai lovai. Depuis sa décou­verte, ma méthode a donné à des mil­liers de femmes des résul­tats re­mar­quables, dans un délai de deux à trois se­maines.

J'en ai les preuves écrites, mais la place me manque pour les re­pro­duire toutes.

Un grand nom­bre de médecins des plus con­nus se

Îdaisent à recom­man­der et à pre­scrire ma méthode à eurs clientes, en ayant re­connu eux-mêmes les bons ef­fets

Je serais heureuse de don­ner des con­seils gra­tu­its et dis­crets, soit ver­bale­ment, chez moi, soit par cor­re­spon­dance, à toute femme ou jeune fille qui désir­erait soit dévelop­per, soit raf­fer­mir sa poitrine. Un traite­ment ab­sol­u­ment ex­terne et in­of­fen­sif de deux à trois se­maines ne de­man­dant que quelques min­utes par jour, peut don­ner à votre buste af­faissé ou ab­sent le ferme développe­ment que vous désirez. Plus de pilules, com­primés ou ca­chets.

Si je sou­tiens que ma méthode, que j'ai décou­verte par un heureux hasard, est ef­fi­cace et in­fail­li­ble, ce n'est pas pour en re­cueil­lir la gloire, mais dans le seul but de faire connaître un traite­ment ra­tionnel et hygiénique aux per­son­nes qui ont em­ployé tous les remèdes en vain et qui, avec mon “ Ex­u­ber Bust De­vel­oper „ ou "Ex­u­ber Bust Raf­fer­mer„, seront émer­veillées des résul­tats.

C'est au­jourd'hui que vous devez prof­iter de ce bon gra­tuit, qui vous ap­portera ou vous ren­dra le bon­heur. Cela ne vous en­gage à rien.

Lisez ces quelques at­tes­ta­tions prises parmi des mil­liers et vous serez con­va­in­cue;

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L’Au­dace et l’Habit

John Pani Bart, sim­ple ou­vrier repasseur chez 'le tailleur A. Huber, cherche le moyen de sor­tir de sa misérable con­di­tion. Il se croit ca­pa­ble de ressoudre le problème de l’union entre le cap­i­tal et le tra­vail. De plus il a des idées spéciales sur l’effet pro­duit par un vêtement bien coupé. Tout le monde se moque de lui surtout Gus­tavus, fiancé à la fille du tiÿlleur, la gen­tille Tanya, Un soir John Paul ayant en­dossé un habit se rend à une récep­tion chez Stan­law, un ban­quier de New-York. Il y est re­marqué par Abra­ham Nathan, Président de l’Oceanie Steamship Corp., qui l’in­vite pour le lende­main. L’Oceanie a eu des différends avec ses ou­vri­ers et John Paul réussit, grâce à sa présence d’es­prit, à éviter la grève.

Abra­ham lui prouve sa re­con­nais­sance en lui don­nant une sit­u­a­tion intéressante.

Corinne, Claire Nathan el Bessie Dupuy s’épren­nent de lohn Paul, mais celui-ci aime Tanya la tille de son an­cien pa­tron. Gus­tavus, fu­rieux de se voir écon­duit décide de se venger,

Gus­tave sait que la grèv'e éclat­era si un ac­cord promis par John ne sera pas remis à une heure in­diquée. Il cherche â empêcher par tous les moyens pos­si­ble la remise de cet ac­cord, mais John ar­rive à temps et réussit de nou­veau â éviter la grève. Mais Gus­tavus se tient pas pour battu et il dévoile le passé de John Paul Bart, et celui-ci désabusé re­tourne.à la bou­tique où Tanya l’at­tend tou­jours. Abra­ham Nathan loin de lui re­procher son passé, le fait revenir dans ce riche mi­lieu où il est arrivé grâce à un habit, il y con­vie la gen­tille Tanya el se l’at­tache pour tou­jours en lui met­tant au doigt un petit an­neau d'or.

PRO­GRAMME DU 24 AU 28 FÉVRIER 4 PRO­GRAMMA van 24 tot 28 FEB­RU­ARI

1. Tannhäuser....R. Wag­ner

(Marche des No­bles;

2. Sigovie en Castille

(Voy­age)

3. Les Cav­a­liers Rouges

drame avec Rig­i­nald Denny

R. Plan­quette

(Ou­ver­ture)

s. L’Au­dace et l'Habit

grand comédie gaie in­terprétée par Ch. Ray

6. Le» deux Veuves....​Smetana

L'Au­dace et l'Habit

Se­maine Prochaine

Deux film à grand succès

Wal­lace Reid

dans

Le chemin de la Gloire

(De Weg tot den roem)

Comédie gaie Bli­jspel'

1. Tannhäuser ....R. Wag­ner

(Marsch der Ede­len)

2. govie in Castillië

3 De Roode Ruiters

drama met Rig­i­nald Denny

R. Plan­quette

(Open­ingstiik)

, De Kleed­eren maken den

groot bli­jspel ver­tolk door Ch. Ray

6. De twee we­duwen

(Dansspel)

De Kleed­eren maken den

Aanstaande Week

Smetana

Twee groote suc­ces-fil­men

Naz­i­mova

dans in

L’Orgueilleuse

(De hoog­moedige)

Drame drama

De Kleed­eren maken den­man

Al is lohn Paul Bart oen een­voudige kleer­mak­ers­gast, zoo droomt hij toch van grootsche plan­nen, als de ver­zoen­ing van kap­i­taal en ar­beid. Verder heeft hij de vaste over­tuig­ing dat de manier van zich voor te doen een beslis­sende in­vloed heeft op den gang van het leven: vol­gens hem laat een el­e­gant gek­leede man een on­ver­mi­jdelijk-goedcn in­druk die dan maar verder moet uit­ge­baat.

Kn op zek­eren dag, een ha­biet aantrekkend van een der klien­ten, trekt hij naar de schit­terende ont­vangst van Stan­law, de rijke New-Yorker bankier en weet zich zoo \an plan te trekken dat hij zelfs opgemèrkt wordt door Abra­ham Nathan, voorzit­ter van de Oceanic Steamship Cor­po­ra­tion.

Door een sa­men­tr­e­f­fen van om­standighe­den weet hij, ’s an­deren­daags, dank aan zijn tegen­wo­ordigheid van geest, zoozeer een geschil tuss­chen dc Oceanic en haar werk­lieden uit den weg te rui men, dat Nathan hem een in­ter­es­sante be­trekking aan zijn maatschap­pij aan­biedt, waar hij zijn prin­ciepen van ar­bei­der­ssamenvverk­ing in de prak­tijk kan omzetten.

Dit alles belet niet dat hij de dochter van zijn oud-pa­troon Tanya be­minnen bli­jft en ook zij voelt zich tot hem aangetrokken. Dat wekt de ijverzucht op van Gus­tavus, Tanya’s opge­dron­gen ver­loofde, die alles in het werk stelt om John Bart in het verderf te storten.

Maar na tal van de meest on­verwachte en meest gewaagde voor­vallen gelukt het den koe­nen dyrver bepaald dc zege te be­halen over alle laagheid en tegen­werk­ing.

En Tanya zal dee­len in die bli­jde over­win­ning.

Im­primerie du Cen­tre, 26, Rem­part Kip­dorp, An­vers.