Programme from 2 to 6 Dec. 1923



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#578

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LES ETUDES CHEZ SOI

prépar­ent à tous les ex­a­m­ens et as­surent les meilleures sit­u­a­tions:

1° Com­mer­ciales: Compt­able, Ingénieur com­mer­cial;

2» In­dus­trielles: Con­duc­teur et Ingénieur en Elec­tricité, Mécanique, Auto, Chimie, Ar­chi­tec­ture; 3° Ad­min­is­tra­tives: Ex­a­m­ens de tous les Min­istères;

4° Artis­tiques: Dessin, Poin­ture, Piano, Vi­o­lon;

5° Uni­ver­si­taires: Philoso­phie, Droit, Sci­ences.

DE­MAN­DEZ LE CAT­A­LOGUE GRA­TUIT

In­sti­tut Philotech­nique Buchet Frères

108, av­enue Ducpétiaux, 108 BRUX­ELLES

Cours par cor­re­spon­dance et Cours oraux A

COMPT­ABILITÉ - - -STÉNO - DACTYLO, etc. j LANGUES....

Cours le jour et le soir par cor­re­spon­dance In­scrip­tion à toute époque

Ecole pigier

Rue du Pont-Neuf, 60

BRUX­ELLES „

Brochures, ren­seigne­ments, place­ments gra­tu­its

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Ecart max­i­mum: • une minute par mois

En nickel: 280 francs En or: depuis 600 francs

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BRUX­ELLES

forme en moins de 3 mois, tous les jours une heure par cours, en­seignés par pro­fesseurs de l'en­seigne­ment of­fi­ciel de Brux­elles. Place­ment gra­tuit assuré.

STÉNO-DACTYLO

FRANÇAIS-COMPT­ABILITÉ

In­scrip­tions tous les jours - Prospec­tus sur de­mande

La Mai­son d’Ameuble­ments HA­WOTTE

"AU LOU­VRE"

in­stallée précédem­ment:

Rue des Pier­res, 9, Brux­elles

in­forme sa nom­breuse clientèle quelle a transféré ses ate­liers et ma­g­a­sins: EU

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12, rue d'Aren­berg, BRUX­ELLES 14* Année

STENO-DACTYLO

COMPT­ABILITÉ

Cours privés, col­lec­tifs et par cor­re­spon­dance De­man­der nrospec­tus gra­tuit

ALLEZ TOUS, LE SOIR

au FAR-WEST

CAVEAU

62, rue de la Mon­tagne, 62, Brux­elles

En­ten­dre l'Ex­tra­or­di­naire

JAZZ - BAND « ADAM’ S

DE PARIS e

Ou­vert de 8 heures à mi­nuit Le di­manche et fêtes, matinées de 4 à 6 h. 1/2

5* ANNÉE N» 36 — 1923

ÇirVG - Q\gvuc

CïxjanjG effteief. telqe de ( art ciTb­drnx­c­texj ru pfu Cj-ue

L. Edi­teur J MEUWIS­SEN. 10-19. rut Charles de Coster. Dmg­tUn Téléphone 316 78 Compte chèque» postaux 40 332 heb­do­madaire itlusi'i parais­sant la ven­dredi L Abon­nement an­nuel 25 francs )

MOTRE VEDETTE

CAPI­ILLE VECÏÏADE

M. Pierre d e Cour­celles est armi les au­teurs eu­reux, dont l'oeu­vre traduite à l'écran.n’a rien perdu de sa beauté et de son inté-térêt. Lui même en est re­con­nais­sant à sa princi-pale in­terprète,

Mad. Camille V er­nades, auquel il ex­prime sa grat­i­tude et son ad­mi­ra­tion en ces ter­mes:

« Ma chère comédi­enne.

Au mo­ment où 'a Brèche d'Ener va en­trer en con­tact avec le pub­lic, son grand juge, je tiens à vous dire com­bien j’ai été sat­is­fait de votre in­terprétation du per­son­nage que je vous ai confié. Charme, sen­ti­ment, énergie, pensée et beauté, toutes ces qualités vous les avez prêtées à mon héroïne. Aussi j’au­gure beau­coup de votre carrière à l’écran et sur la scène, débu­tante qui dépassez les vedettes con­nues dès votre pre­mier essai; et, en vous re­mer­ciant en­core une fois, je vous adresse l'as­sur­ance du désir sincère que j’ai de tra­vailler de nou­veau avec vous, en même temps que celle de mes sen­ti­ments les plus sym­pa­thiques. » Pierre DE­COUR­CELLÉ.

18 décem­bre 1922.

Ceux qui comme nous eu­rent l’heure d-’as­sis­ter à la présen­ta­tion de La Brèche d Enfer au pub­lic, s’as­socieront de cœur aux paroles du fer­tile ro­mancier, et ceux-la même qui ne virent notre étoile de ce jour que sur les planches, com­pren­dront qu’un élément de la force, de la beauté, de la compréhen­sion de Camille Ver­nades était fait pour les jeux de stu­dios, où tout est extéri­or­i­sa­tion. Déjà le pas­sage de notre vedette de ce jour, sur di­verses scènes de Paris et de Bel­gique, avait été salué d’un mur­mure élo­gieux. Nous retrou­vons l’opin­ion synthétisée des con­nais­seurs et du pub­lic, dans ce bil­let de M. René Faucbois, le génial au­teur de

Beet hoven, ou est décrite à grands traits la carrière de l’in­terprète aimée.

« La première fois que je vis Mme Camille Ver­nades, elle tra­ver­sait la scène des Folies-Bergère en dis­ant ces choses vagues que les re­vuistes pla­cent au petit bon­heur sur les lèvres carminées de la­com-mère, et il me sem­bla qu’une Princesse au­then­tique, exilée parmi de bar­bares et lasses fig­u­rantes, prom­e­nait là sa fierté nos­tal­gique en susurrant des vers ailés.

Peu de temps après, sur le plus beau théâtre de Paris, elle di­s­ait vrai­ment des vers, elle jouait une vraie pièce et ses dons mer­veilleux ravis­saient les con­nais­seurs.

Camille Ver­nades est belle et sa beauté ne l’empêche point de paraître in­tel­li­gente, ni de l’être en effet.

Si elle on­d­ule en­core un peu plus qu’elle ne marche, c’est qu’elle fut sirène dans une ex­is­tence antérieure. Sa voix l'at­teste au­tant que ce gra­cieux, trop gra­cieux mou­ve­ment d’épaules qui n'est peut-être aussi qu’un sou­venir de son pas­sage dans le morne enfer de la Revue, et qu’elle per­dra vite.

Car elle est volon­taire, et elle sait ac­cepter la gêne mo­men­tanée des dis­ci­plines sévères qui per­me­t­tent, plus tard, au génie assuré et for­tifié, toutes les lib­ertés, toutes les fan­taisies, tous les tours et les détours de l’Art.

line noble am­bi­tion tour­mente Camille Ver­nades. L’amour de la gloire la brûle vis­i­ble­ment et la déchire.

Si les Des­tins lui sont fa­vor­ables, je veux dire si elle con­tinue de les af­fron­ter avec* courage et ténacité, elle pren­dra, au théâtre, une place im­mense. Et bientôt!


Notre vedette, en robe du soir.

Notre vedette, robe de théâtre.

Je crois en elle. Si elle y croit au­tant que moi et avec le même sérieux, eile sera l’une des grandes comédi­ennes de ce temps. Cela dépend d’elle, les Dieux par les pres­tiges qu’ils lui ont conférés, lui ayant prouvé déjà qu’ils y souscrivent. »

Et si à cette opin­ion, il nous fal­lait ajouter celle de quelque per­son­nalité belge, c’est entre vingt autres que nous puis­e­ri­ons celle de M. Vic­tor Red­ing, di­recteur du Théâtre du Parc, où la tal­entueuse ac­trice créa maint rôle au cours des deux dernières saisons.

« Jo­life femme, dis­tinguée, élégante, de la branche... écrit M. Red­ing.

» Phy­s­ionomie un peu étrange, des yeux loin­tains sous le fléchisse­ment des paupières, une bouche dont le sourire, légère­ment sar­cas­tique, laisse voir volon­tiers de jolies dents.

» Un en­sem­ble déli­cieux qui rap­pelle. sou­venir déjà loin­tain, la belle Wanda de Bon­cza.

» Des quali tés irèsrares, dit juste, or­gane mu­si­cal: un soupçon d’ac­cent améri­cain traîne un peu dans la voix avec charme.

» Une non­cha­lance un peu slave, une dis­trac­tion un peu rêveuse, une psy­cholo­gie u n peu n.​uageuse.

» Et di­enne 1 »

tout cela fait une agréable comé-

Tout cela fait aussi une ad­mirable artiste ciné-graphique, puisque Mad. Camille Ver­nades a ap­porté dans le film La Brèche d’Enfer aux péripé-tes mul­ti­ples, une note dra­ma­tique des plus poignante.

Après avoir été l’idéale jeune fille d’un charme et d une dis­tinc­tion rares, elle a campé un per­son­nage de folle, avec une recherche d’ex­pres­sions em­preintes d’une telle vérité qu’elle a pro­fondé\ ment ému.

Ce - sont les débuts de cette étrange artiste à l’écran; ils ont révélé une telle puis­sance de pensée, mise ad­mirable­ment en valeur par un jeu ex­pres­sif, in­tense quoique sobre, que 1 on peut prédire sans crainte à M”10 Camille Ver­nades la plus belle carrière cinégra-graphique.

Notre vedette, qui outre ses qualités scéniques, est pho­togénique et sportive, sera pour les réal­isa­teurs d’im­ages animées un sérieux ap­point.

Une nou­velle étoile est née au ciel cinématographique français.

EMCÉ.

Mme Camille Ver­nades.

Qoooqoooooooooocooooooooooooooooooqoooooooooocooooooooooooooooo­ooQ

I La Pro­duc­tion Cinégraphique Suédoise!

QOO9O0

De­man­dez CINÉ-RE­VUE

l'or­gane cinématographique le mieux doc­u­menté, le plus at­trayant

PETIT CON­COURS

Des an­nonces fig­u­rant dans le présent numéro, quelques unes sont marquées d’ini­tiales. En dis­posant con­ven­able­ment ces let­tres (en tout 20) vous for­merez un proverbe bien connu et bien vrai. Quel est ce proverbe? PRIX: Une boule de savon de toi­lette « 810 » dans boîte métallique ou, sur de­mande, un étui de savon « Bi­ette » pour la barbe. Les réponses doivent par­venir à la Di­rec­tion de « CINÉ-RE­VUE », 10-12, rue Charles De­coster, Brux­elles, pour le 15 décem­bre 1923 au plus tard. Passé ce délai, elles ne seront plus prises en con­sidéra­tion.

M. Heimar Han­son, -un dos meilleurs el­e­ments parmi lès artistes cinégraphiques des pays Scan­di­naves.

Bfter fo­tog-ran ar Berd. Flo­dia, Stock­holm.

(Suite)

Pour l’in­terprétation dés rôles, la Sven­ska a re­cours aux meilleurs ac­teurs dra­ma­tiques du pays. Il suf­fit de citer les noms de Jenny Has­selqvist, Mary John­son, Tora Teje, Lars Hans­son, Gôsta Ekman, Ivan Hedqvist, Heimar Han­son.

Au­cune autre mai­son de film européenne ne possède un en­sem­ble de ressources tech­niques 'areil à celui de la Sven­ska. Ses ate­liers comptent parmi les plus grands que l’on puisse trou­ver en Eu­rope et au­cune autre en­tre­prise sim­i­laire du con­ti­nent ne saurait ri­valiser avec elle en ce qui con­cerne l’op­por­tu­nité des in­stal­la­tions, la per­fec­tion de l’out­il­lage pho­tographique et l’en­sem­ble des ma­chines.

La Svenka possède, trois ate­liers dont l’un au Dane­mark dans le voisi­nage de Copen­h­ague. Les ate­liers de Suède sont situés près de Stokholm. L’un d’eux qui se trouve à Râsunda .arme le cen­tre des prises de vues pour la pro­duc­tion des films.

C’est une véri­ta­ble ville cinématographique moins éten­due peut-être que cer­taines villes'cinématographiques d'outre-mer, mais qui peut ri­valiser avec n’im­porte quelle autre cité du même genre pour tout ce qui con­cernées in­stal­la­tions et l'out­il­lage.

On y trouve deux grands halls des­tinés à la prise des films. Ces halls com­mu­niquent avec un grand édi­fice pourvu de ves­ti­aires et d’un ate­lier de cou­ture.

Le lab­o­ra­toire con­tient trois étages entière­ment con­stru­its avec des matériaux à l’épreuve du feu et des ex­plo­sions. Il est pourvu de nom­breuses ma­chines qui comptent parmi les pro­duits les plus mod­ernes que puis­sent of­frir l’in­dus­trie de nos jours.

A l’intérieur de cette ville qui s’étend sur un ter­ri­toire de 60.000 km. carrés on trouve en outre des

ÉCHOS

Mary Pick­ford a com­mencé " Dorothy Ver­non de Had­don

Hall „.— Mary Pick­ford a com­mencé sa nou­velle pro­duc­tion Dorothy Ver-non de Had­don Hall. La mise en scène sera en­core plus grandiose et plus par­faite, s'il est pos­si­ble, que celle de Rosita, chanteuse des rues. Déjà vingt - cinq différents décors ont été con­struit dans trois châteaux de l'époque d’Elis­a­beth d’An­gleterre.

ate­liers de menuis­erie, des ate­liers de pein­ture, etc., des in­stal­la­tions en béton ou Ton con­serve les épreuves négatives, un bâti­ment où sont in­stallés les bu­reaux, un autre avec cham­bres de pro­jec­tion et un restau­rant.

La ville cinématographique de Rêsunda est le modèle des cités de ce genre grâce à l’en­sem­ble de ses ressources tech­niques et à ses in­stal­la­tions où

furent minu­tieuse­ment suivis les meilleurs des principes mod­ernes.

C’est de là que sor­tent depuis trois ans tous les films de haute valeur qui il­lus­trent la pro­duc­tion de la Sven­ska.

Le Ra­masse Mi­ettes.


Çooooooooooooo»oooooooooooooocooo00*000000000

Expédi­tion à Bornéo et dans le Paci­fique

Qooooo­noeooooooooooocooooococ­coooocooooooooooc­cooooooooooooooQ

On nous écrit de Stock­holm:

« Au com­mence­ment de décem­bre, une expédi­tion en grand par­tira de Stock­holm, envoyée par la Sven­ska et la mai­son d’édi­tion la plus im­por­tante de Suède, Al­bert Bon­nier, pour Bornéo et les Iles Paci­fiques, ayant pour but de décrire par let­tres et par films la na­ture et la vie des an­i­maux, et, en pre­mier lieu, le pe­u­ple polynésien dans sa vie quo­ti­di­enne et ses jours-de fêtes. Il y aura trois mem­bres: un des pho­togra -phes les plus ha­biles du Sven­ska, M. Gustaf Boge, l’au­teur suédois, Sigfrid Siew­ertz et J. Hitch­ing, cap­i­taine anglais. — M. Hitch­ing sera lè guide de la troupe. 11 est grand con­nais­seur des con­di­tions colo­niales brita -niques et, en ce qui con -cerne, des expédi­tions de films il en a ac­quis de l’expéri­ence en par­tic­i­pant l’année dernière à l’expédi­tion de film au Nil, de l’au­teur suédois, M. Bengt Berg, qui a donné pour résul­tat des pho­togra­phies de film extrême­ment belles.

M. Siew­ertz est un des au­teurs suédois le plus estimés de la je­unesse et juste­ment ces derniers jours il a eu un grand succès en Suède avec sa comédije de film Mâ/arpi­rater fort fraîche et gaie, dernière­ment traduite en français par Mme Gay. Il fait par­tie à l’expédi­tion en qualité de mem­bre littéraire. Il va donc écrire le scénario et les textes du film et en même temps en­voyer des cor­re­spon -dances du voy­age.

» Le nom de M. Boge est lié à plusieurs expédi­tions précédentes de

films. Il a tra­versé avec son ap­pareil pho­tographique l'Is­lande, il a pris des films de Pales­tine et des pays de la Méditer­ranée,, et l'été dernier il a, par film, décrit la vie des Lapon­ais dans la Suède septen­tri­onale. Il con­vient de dire que, tout dernière­ment, M. Boge a fait u( record en re­portage d’ap­pareil pho­tographique. Il fut envoyé par le Sven­ska pour pho­togra­phier la cérémonie du mariage du Prince héri­tier suédois à Lon­dres avec Lady Louise Mount­bat­ten. Cette cérémonie avait lieu samedi le 3 no­vem­bre, à 3.30 h., dans l’après-midi. Immédi­ate­ment après la cérémonie, M. Boge est parti pour un lab­o­ra­toire, où on a re­pro­duit un nom­bre de copies dans quelques heures, puis le soir il est parti pour la Hol­lande. A 10.35 h., le di­manche, il est parti en aéro-' plane de Rot­ter­dam et déjà à 2.30 h., il est arrivé à Malmö. Là il a rendu les films à un avi­a­teur de l’armée suédoise / par­tant à 2.40 h., par un'-temps de grêle, de pluie et de tempête et en ar­rivant à Malmslâtt,350km. de dis­tance, à 4.35 h. Là il fut at­tendu par un train ex­press, par­tant immédi­ate­ment pour Stock -holm, 222 km., ar­rivant sur les 8 heures le soir donc à temps pour que le film put être montré aux qua­tre cinémas les plus im­por­tants de Sven­ska le même soir. »

« PERSÉCU­TION »

L’Art Cinématographique tourne dans son théâtre d’Epinay - sur -Orge Persécu­tion avec, pour ‘ in­terprète princi -palr Mau­rice Dradon.

M. Boge, un des meilleurs opéra­teurs Scan­di­naves, qui fit par­tie de plusieurs expédi­tions précédentes, et prend part au­jourd’hui à l’expédi­tion du Paci­fique, en qualité de re­porter cinégrophique.

M. Siewitz, un des au­teurs suédois les plus renommés, et qui fait par­tie de l'expédi­tion aux Iles du Paci­fique,

Le Congrès et les Gou­ver­nants français

Dans une let­tre ou­verte, adressée à M. Ray­mond Poin­caré, président du Con­seil français, M. Charles Dulac, vice-président de la Cham­bre Syn­di­cale de la Cinématogra­phie, ex­prime son douloureux éton­nement de ce qu’aucun des min­istres de la République n’ait per­son­nelle­ment honoré les délibéra­tions de sa présence. Et l'au­teur dit no­tam­ment:

« L’In­dus­trie cinématographique, vous ne l’ig­norez pas, mon­sieur le Président du Con­seil, est, tant en France qu’à l'étranger, une des in­dus­tries les plus puis­santes du monde. Elle est, en outre, in­con­testable­ment, celle qui, par son in­flu­ence et ses moyens d’ac­tion, peut créer le plus vaste mou­ve­ment d’opin­ion. Véhicule mer­veilleux de dif­fu­sion, lan­grue in­ter­na­tionale au pre­mier chef, le Cinématographe est, entre les mains de ceux qui le déti­en­nent, une force que la presse peut seule es­sayer de con­tre­bal­ancer. C’est cette force que les or­gan­isa­teurs du Congrès in­ter­na­tional de l’Ex­ploita­tion cinématographique avaient mise à la dis­po­si­tion du Gou­verne­ment de la France. Vous com­prenez, mon­sieur le Président du Con­seil, notre déso­la­tion de penser que l’on n’en a pas profité.

» Si le Congrès des ex­ploita­tions cinématographiques a réuni dix-neuf na­tions, nous sommes per­suadés que le Congrès de 1925 réunira tous les pe­u­ples dans Une man­i­fes­ta­tion unanime.

» Nous fer­ons de notre mieux pour préparer ce Congrès. De toutes nos forces et de tout notre cœur, nous agirons pour que ces résul­tats Soient féconds. Le fait d’avoir obtenu qu’il ti­enne ses as­sises à Paris est, pour la France, une grande et très légitime vic­toire; mais, peut-être, n’est-il pas prématuré d’ap­peler votre at­ten­tion et celle de vos ser­vices sur la grande man­i­fes­ta­tion qui se prépare, afin qu’à l’heure voulue, nous trou­vions auprès du Gou­verne­ment français l’aide, le con­cours et, surtout, le sou­tien moral aux­quels nous pen­sons que l’in­dus­trie cinématographique a droit.

» Peut-être alors, comme vous l’avez très juste­ment fait pour l’in­dus­trie au­to­mo­bile, ver­rons-nous le Président du Con­seil, en­touré de tous les mem­bres du Gou­verne­ment, venir ap­porter à l’en­sem­ble des na­tions que nous al­lons réunir, l’as­sur­ance que notre pays cherche, dans un fécond labeur et dans des en­tentes in­ter­na­tionales dignes et raisonnées, la base même de sa poli­tique faite de paix, de con­corde et de tra­vail. »

Nous avons tenu à re­pro­duire quelques pas­sages de cette « Let­tre ou­verte » qui mon­tre com­bien en France, comme ailleurs, les cinématographistes, con­scients de la valeur de leur in­dus­trie, ti­en­nent à la voir honorée et en­couragée au même titre que les autres grandes branches d’ac­tivité. M. K.

Bi­joux Es­pag­nols TOLEDO

39, Place de Brouckère, BRUX­ELLES LIEGE::: AN­VERS ::: BAY­ONNE

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Boris Godounov, Czar de Russie

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Texte spéciale­ment écrit pour Airell-Films, par Georges d'Es­parbès.

A l’heure où com­mence ce drame, « Ivan le Ter­ri­ble » qui doit son surnom à son féroce car­actère, règne sur la Russie, Les ex­ploits de sa cru­auté sont con­nus. 11 avait éventré de son épieu Tun de ses fils, Yvan. Mais le plus sage es­prit de gou­verne­ment, et en par­ti­c­ulier, l’in­sti­tu­tion d’un juste système ju­ridique connu sous le nom de Soudeb­nik ont peu à pqu ra­cheté, aux yeux des his­to­riens, l’hor­reur de ces crimes abom­inables.

Deux fils lui restent. Le pre­mier Féodor., na­ture mys­tique en­cline au rêve; le sec­ond Dim­itri, re­flet de son ter­ri­ble père, man­i­feste déjà une na­ture June ex­cep­tion­nelle férocité.

De fu­nestes présages sont ap­parus dans le ciel. Une comète d’as­pect sin­istre inquiète par­ti­c­ulière­ment l'âme su­per­ti­tieuse du pe­u­ple. Un devin est appelé par Ivan le Ter­ri­ble, et l'au­gure révèle au som­bre Czar qu’il n'a plus que treize jours à vivre.

La prédic­tion va s’ac­com­plir. Mais Yvan a com­pris que Féodor le mys­tique, son faible fils Féodor ne saurait as­sumer la charge trop lourde de l'Em­pire. Il conçoit alors le pro­jet de déférer le pou­voir à un Con­seil de cinq mem­bres, à la tête duquel il place son fam­i­lier .Boris Godounöv.

Ce Boris Godounov, in­terprète des funèbres des­seins du < Ter­ri­ble », va tra­verser le film tout en­tier et op­primera l'écran des as­pects mul­ti­ples de sa farouche fig­ure.

Le Czar Yvan est mort.

Féodor son fils ainé monte aus­sitôt sur le trône. Son pre­mier plan est d’ex­iler à Uglitch son cruel frère Dim­itri, ainsi que la Czarine sa mère. Il fait partager cet exil à sa nour­rice, à l’amant de celle-ci, Bit­jagow et à leur fils Grégorio, frère de lait du . Czare­witch.

Boris Godounov, exécu­teur tes­ta­men­taire d’Yvarv le Ter­ri­ble, mande Bit­jagow à Moscou et lui donne l’ordre de sup­primer Dim­itri, ainsi que son com­pagnon de jeux, Grégorio, qu’il ig­nore être le fils de Bit­jagow.

Le man­dataire de meurtre Bit­jagow re­tourne à Uglitch et as­sas­sine Dim­itri, mais il ne fait que simuler l’as­sas­si­nat de grégorio. Le crime ac­com­pli, il dérobe la croix de dia­mants, in­signe de la nais­sance du prince, puis charge un de ses séïdes de con­duire son fils Crégorio en Pologne et de l’aban­don­ner de­vant le château du comte Mnicheck, où il sera en sécurité.

Bit­jagow se rend à Moscou pour ren­dre compte de sa mis­sion. 11 ap­prend que le nou­veau Czar

Féodor vient de mourir et que Bons Godounov s’est emparé de la couronne. Bit­jagow est, par l’ordre de Godounov, jeté immédi­ate­ment en prison.

Dix ans ont passé, Grégorio, qui a grandi dans le château du comte Mnicheck, est de­venu amou- ' reux de la fille du comte. Mais, à la suite d'une al­ter­ca­tion avec le fiancé de celle-ci, il a pris la fuite. Bit­jagow, qui est par­venu à s’évader, s’est mis à la recherche de son fils. Il ap­prend alors sa dis­pari­tion et révèle men­songère­ment au comte Mnicheck que Grégorio est en réalité le Czare­vitch Dim­itri que l’on croy­ait mort; la preuve en sera faite par la présence au cou de Grégorio, le pseudo Dim­itri, de la croix de dia­mants révéla­trice de sa nais­sance.

Aus­sitôt l’am­bi­tion du comte s’éveille; car si Dim­itri parvient au trône, sa fille de­viendrait Czarine! 11 part donc à la recherche du fugi­tif et décou­vre sa re­traite.

Pour pren­dre la défense d’une danseuse nommée Nat­acha, Grégorio a provoqué un of­ficier polon­ais, le baron Jaro Lenski, et un duel en est résulté. Em­pris­onné à la suite de cette équipée, il est délivré par Nat­acha de­v­enue amoureuse de son défenseur.

C’est au mo­ment où le cou­ple er­rait à la recherche d’un refuge que le comte Mnicheck retrouve Grégorio, le faux Dim­itri.

Con­va­incu de sa des­tinée, le préten­dant se met à la tête d’une horde qui bientôt de­vient une armée;il ar­rive ainsi à Moscou, où il se fait

couron­ner. Boris Godounov est aus­sitôt jeté en prison. Mais il a con­servé de zélés par­ti­sans; au cours des cérémonies du couron­nement, ils démasquent l’im­pos­ture du menteur Dim­itri.

Boris est tiré de sa prison, mais il n’en sort que pour tomber sous le poignard d’une in­con­nue: c’est la danseuse Nat­acha. Grégo-rio-Dim­itri tombe lui-même percé d’une flèche; il ex­pire sous les yeux de sa mère qui, dans la foule l’a re­con­nue...​Et sur les marches du palais, vic­times lam­en­ta­bles de la haine, de l’am­bi­tion et du men­songe, deux femmes pleurent: c’est la triste mère de Gre­go­rio et l’hum­ble amoureuse Nat­acha.

Ce drame si com­plexe et si in­tense com­por­tait une réal­i­sa­tion sin­gulière. Les paroles étant vaines, le sim­u­lacre des mots de­ve­nait su­per­flu. II.​importait donc, par la seule qualité du geste et l’ex­pres­sion des grands vis­ages de « pre­mier plan » de traduire les valeurs trag­iques de l’ac­tion.

Cela, les artistes l’ont réalisé. Toutes les péripéties du drame se liront, mieux même qu’en d’im­puis­santes légen­des, sur ces fig­ures suave­ment émues ou atro­ce­ment tour­mentées; elles per­dront ainsi leur car­actère de fig­ures pour n’être plus que les signes extérieurs des âmes. On peut donc con­sidérer ce film ex­tra­or­di­naire comme une réal­i­sa­tion cinégraphique idéale, où toutes les ressources dra­ma­tiques sont résumées dans les seuls mi­rages des traits et des yeux... GEORGES D'ES­PARBÈS.


Nou­velles cinématographiques

Pour l'ob­ten­tion di­recte des posi­tifs. — De la Cinématogra­phie Française

« Les jour­naux ont an­noncé la décou­verte, par un pein­tre russe nommé Kalougan et habi­tant Moscou, d’un procédé qui per­me­t­trait de se passer de néga-'tif en pho­togra­phie. Certes la chose est au plus haut degré digne d’intérêt, car il ne s’agit rien moins que d’une sorte de révo­lu­tion en matière pho­tographique et cinématographique.

» Déjà, ne l’ou­blions pas, avec les au­tochromes on ob­tient di­recte­ment le posi­tif en couleurs, ce posi­tif pou­vant être re­pro­duit par con­tact; mais toutes les recherches jusqu'ici n'ont pas abouti pour la pho­togra­phie en noir.

» Nous ne don­nons la nou­velle que sous toutes réserves, car il a fallu sou­vent démen­tir pareilles in­for­ma­tions. Rap­pelons l'af­faire du film in­in­flam­ma­ble d’Alle­magne; celle du film en couleurs di­rectes, même source,; et celle du syn­chro­nisme mer­veilleux réalisé par un Norvégien et dont per­sonne ne parle plus, et pour cause.

» Nous pou­vons cepen­dant dire qu’en leurs lab­o­ra­toires, nos fab­ri­cants de pro­duits et plaques tra­vail­lent à l’ob­ten­tion di­recte des posi­tifs. »

Don Juan. — Un autre Don Juan, tiré de l’œuvre de Mozart, verra sous peu l’écran; il sera in­terprété par M. Henri Chel­torom. Nous l’irons voirr lé connaîtrons et le com­parerons avec l’œuvre française dont Catèlain fut le pro­tag­o­niste; en at­ten­dant voici des vers ac­com­pa­g­nant l’an­nonce du film.

Don Juan!... le voilà ce nom que .tout répète 1 Ce nom mystérieux que tout l'univers prend. Dont cha­cun veut par­ler et que nul ne com­prend! Si vaste et si puis­sant qu'il n’est pas de poète Qui ne l’ait ef­fleuré dans, son cœur et-sa tête Et pour l avoir tenté n’en soit resté plus grand...

La Présen­ta­tion de “ Opin­ion publique „ à New-York. — Opin­ion publique, le pre­mier film dans lequel Char­lie Chap­lin se révèle au­teur et met­teur en scène, a été présenté à New-York la se­maine dernière. Les cri­tiques sont unanimes à qual­i­fier cette pro­duc­tion d’œuvre tout à fuit re­mar­quable, tant dans le fond même du scénario, dans

la forme tech­nique d’un genre nou­veau, que dans .l’ex­cel­lence dé l’in­terprétation.

Char­iot avait tenu à as­sis­ter à New-York à la première de Opin­ion publique où il se présen­tait pour la première fois au pub­lic comme au­teur et met­teur en scène. Après la présen­ta­tion, il est reparti à Hol­ly­wood con­tin­uer son prochain film dans lequel il tient le pre­mier rôle •.'Le Club des Sui­cidés.

Un Avis. — Court et boni — In­ter­rogé « par exprès » sur les rap­ports entre le ciné et le théâtre, l’ex­cel­lent artiste Mar­cel Vib­ert a répondu tout bon­nement:

« Eh bien, voilà! Au théâtre, j'ai le trac; au ciné je n’ai pas le trac. D'où je déduis que ce sont deux choses bien différentes, tout au moins pour moi. / » Quand à l’avenir du ciné, faites-nous avoir, par le canal de quelque in­ven­teur génial, des lumières qui ne fassent pas mal aux yeux, et vous aurez bien servi la cause du cinéma et celle des artistes surtout... Merci d’avance! »

Cet avis n’est peut-être pas tran­scen­dant, mais il est orig­i­nal! note un confrère.

Frank E. Woods col­la­bore avec Jack Pick-ford. — Frank E. Woods, réal­isa­teur de L'Es­prit de cheva­lerie qui est resté plus de qua­tre ans comme édi­teur et di­rec-teur en chef aux stu­dios de D.W. Grif­fith, puis cinq STÉNO-DACTYLO

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Le Se­cret de Polichinelle

. M. et Mme Jou­venel in­qui­ets de la résis­tance de leur fils, à qui ils of­fraient en vain le beau parti, la pe­tite Genevière Lan­jeac, que d’autres eu­ssent été si par­ti­c­ulière­ment heureux et fiers d'épouser, avaient résolu d’en avoir le cœur net. Ils étaient là dans le petit salon, Mme Jou­venel as­sise de­vant la table, les traits un peu an­goissés, son mari de­bout

espérances. Une famille d’une hon­or­a­bilité sans tâche. Avec ça, un beau brin de fille, pas vrai, et jeune, et douce, et qui a du monde, pas trop. En­core sous l’aile mater­nelle. Que veux-tu de mieux, voyons? Que lui re­proches-tu?

— Je ne lui re­proche rien, papa.

— Je ne lui re­proche rien, je ne lui re­proche rien... mais alors?

al­lant et venant, sim­u­lant un calme que démen­taient son front plissé et ses gestes brusques.

Henri entra.

Et tout de suite, malgré son at­ti­tude de pieuse déférence, une réserve mêlée d’ob­sti­na­tion lui dessina un musqué volon­taire.

M. Jou­venel brusqua l’at­taque.

— Alors, ça tient tou­jours çe refus là?

Henri haussa les épaules en un geste qui di­s­ait: « que voulez-vous que j’y fasse? »

— Voyons, mon garçon, qu’est-ce que tu lui re­proches à Geneviève? Une dot royale et des

— Alors, elle ne me dit rien. Tout ce que tu pour­ras me diré, j’en con­viens, elle est tout cela et en­core quelque chose de plus peut-être. Et puis à quoi bon? Je te l’ai dit. Geneviève Lan­jeac ne sera pas ma femme.

Mme Jou­venel re­gar­dait son fils qui détour­nait les yeux. Il fuyait les re­gards chargés d'une inquiétude crois­sante.

— Mon petit Henri, dit soudain la mère, re­garde-moi.

Où, maman.

— Là, bien dans les yeux, dans ces yeux là si


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clairs jadis et qui me parais­sent trou­bles au­jourd’hui. Là, bien en face. Main­tenant dis-moi, à moi ta mère, pourquoi tu ne veux pas de Geneviève. Car il y a une rai­son.

Et bien, dis-la nous là tout sim­ple­ment» Tes par­ents ne désirent que ton bien, ton bon­heur. Ce n'est pas pour eux qu'ils ont souhaité d’avoir Geneviève...

— ! >is, mon petit.

-— Eh bien, j'ai une amie, une pe­tite ouvrière, gen­tille, oh! si tu savais.

— Sans doute, reprit le père, sans doute, tu as Une pe­tite amie. On lui fera une sit­u­a­tion à ta pe­tite amie. On lui don­nera...

— Ah! non, s’ex­clama le jeune homme. Cette pe­tite amie sera ma femme. D'ailleurs nous avons un petit garçon de quatr

— Un petit garçon? cria M. Jou­venel.

— De qua­tre ans! pour­suivit Madame Jou­venel.

— Eh bien oui, là; il y a assez longtemps que je vis dans le men­songe. Ça me fait du bien que vous le sachiez à la fin. Et vous voyez bien main­tenant que je n’épouserai pas Geneviève Lau­jeac.

Main­tenant Henri était sorti.

Les deux Vieux époux se re­gar­daient tris­te­ment, hochant la tête, médi­tant sur leurs rêves détru­its, leurs pro­jets abo­lis, leur diplo­matie en défaut.

— Que faire? que faire? s'en al­lait le père.

— Je n’au­rais ja­mais cru ça

de mon petit Henri, mur­mu­rait la mère.

11 fal­lait aviser.

M. Jou­venel se sou­venant peut-être de sa je­unesse et de cer­taines li­aisons an­ci­ennes s’était ima­giné qu’en of­frant à la pe­tite ouvrière un chèque im­por­tant, il l’amènerait à rompre avec son fils. Mais dans sa vis­ite clan­des­tine à Marie, il avait été quelque peu sur­pris de la résis­tance de la jeune femme. Elle in­vo­quait l'amour d’Henri et surtout l’avenir du bam­bin, un joli bam­bino dont la vue n’avait pu fléchir le vieux père.

Aussi bien, dantÿ une nou­velle con­ver­sa­tion avec son fils, il avait été non moins étonné des idées de la je­unesse d’au­jourd’hui. Henri lui parais­sait pren­dre la vie très au sérieux ma foi. Con­scient de ses de­voirs en­vers la jeune fille qu’il avait séduite il prétendait n’avoir pas le droit, même s’il en avait la pensée, d’aban­don­ner ni la femme ni l’en­fant. M. Jou­venel se di­s­ait que de son temps...

Mais il se raidis­sait dans sa décep­tion.

11 en vint à ren­dre in­sup­port­able à son fils le séjour à la mai­son pa­ter­nelle.

Ce jour-là, Henri s'en alla vivre complètement auprès de celle qui con­sidérait comme sa femme.

La rup­ture était défini­tive.

Les deux vieux se retrouvèrent seuls, dans la mai­son lux­ueuse, si vide à présent, où tout leur rap­pelait celui qui était parti.

Et la vi­sion d'un bam­bin déli­cieux han­tait leurs rêves tristes et désolés.

( A suivre t. JEAN BLAISE.

Mem­bre de la Société Na­tional dus Com­pos­i­teurs Belges.

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LA FLAMME DE LA YIE

Jeanne Lowrie, une ar­doisière dans une des mines les plus im­por­tantes, était un ex­em­ple typ­ique de sa classe. Depuis son en­fance elle avait été obligée de tra­vailler de longues heures, après quoi elle pou­vait s’en re­tourner chez elle auprès d un père qui n’avait pas la moin­dre no­tion d’un sen­ti­ment hu­main.

Or un jour, ar­riva dans la mine un nou­vel « over man », qui re­gar­dait les tra­vailleurs comme des frères et tachait de les aider.

I n jour Lover inan», trouve Dan Lowrie, père de teanne, en train de fumer une pipe con­traire­ment au règle­ment. Il le ren­voie sur le champ. Dan s’en va en ju­rant de se venger. Lorsque Jeanne s’en re­tourne le soir, son père as­sou­vit sa colère sur elle et la jette de­hors dans la nuit noire.

En­tre-temps Dan est allé au bar du vil­lage et, se promet de ren­con­trer Der­rick cl de lirer de lui une ter­ri­ble vengeance. LU com­pagnon de tra­vail l’aver­tit que Der­rick ar­rive et Dan com­mence à chercher noise. Une bataille s’en­gage et pour la première fois de sa vie Dan est vaincu.,

Une des filles de la mine de­vient mère. Jeanne l’as­siste et l’ac­cueille chez elle. Le soin de la mère et du pau­vre en­fant révèle en l’âme de Jeanne les plus beaux sen­ti­ments.

Un jour le bon­heur de cette pe­tite de­meure est brisé par le re­tour de Lowrie. Il déclare qu’il veut tuer le con­tre-maître. Jeanne, forte dans son nou­veau courage, l’aver­tit qu’elle fera tout ce qui est en sön pou­voir pour l’empêcher de met­tre son plan en exécu­tion

La première pensée de Jeanne est pour Der­rick et elle court vers sa de­meure pour l’aver­tir. En­tre-temps Lowrie est entré secrètement dans la mine et at­tend Der­rick dans un coin ob­scur. Comme celui-ci ap­proche, Lowrie alumè sa pipe. Der­rick s’élance sur lui et lui ar­rache les al­lumettes des mains. Une ter­ri­ble ex­plo­sion se déclare el tout le boyau est rem­pli de flammes.

A la sor­tie de la mine il règne une con­fu­sion extrême. Les mineurs se bat­tent désespérément pour sauver leur vie. Jeanne ar­rive et avant que I on puisse la retenir, elle a saisi une corde et se laisse de­scen­dre dans la mine. Dans le boyau en feu, Dan a abattu Der­rick et l’a laissé là comme mort. Mais le des­tin fait jus­tice jet pon­dant que Lowrie tente de se sauver, une poutre l’écrase (J le tue.

Der­rick reprend con­nais­sance et tente de se sauver. Mais, il tombe et s’en­fonce dans l’eau lorsque Jeanne ar­rive avec une équipe de sauveteurs.

Der­rick déclare sou amour à' Jeanne, mais elle refuse de lui don­ner une réponse fa­vor­able. Elle lui dit qu’elle va aller dans une autre \il!<• pour pren­dre ser­vice, chez une dame, grâce à l’in­ter­ces­sion de Amice, et qu’elle pourra peut-être lui don­ner la réponse qu'il at­tend, lorsqu’elle sera rev­enue. Lente­ment elle dis­paraît derrière la colline, mais Der­rick ne pou­vant résis­ter à son amour la re­joint aus­sitôt.

PRO­GRAMME DU 2 AU 6 DE­CEM­BRE

2. Damas

Voy­age

PRO­GRAMMA van 2 tot 6 DE­CEM­BER

1. Au Rhin....​Nie. Genotte : 1. Au Rhin....​Nie. Genotte

Marche

3. Cen­drillon....J. Massenet : 3. Ass­chep­oes

1. Au Rhin

Marsch

2- Damas

( Reis

3. Ass­chep­oes .

J. Massenet

Marche des Princesses

Ap­pelez-moi Made­moi­selle

comédie in­terprétée par Mary Miles Minter

5. Lakmé ....​Leo De­libes g

Fan­taisie »

La Flamme de la Vie i

drame en 7 par­ties in­terprété par la tragédi­enne

Marche der Princes'en

Noem mij Mejuf­fer

tooneel­spel ver­tolkt door Mary Miles Minter

5. Lakmé....​Leo De­libes

Fan­tazie

Priscilla Dean

De Vlam van het leven

Drama in 7 dee­len met Priscilla Dean

in de hoof­drol

Se­maine prochaine le film sen­sa­tion­nel

Au Pays des Paudei et des Eléphants

grand voy­age cinégraphique en 6 étapes

Pi ocha ne­ment

drame mod­erne in­terprété par LOUISE GLAUM

Se­maine de Noël

Premières représen­ta­tions en Bel­gique de

La Légende de Sœur Béatrix

Légende dra­ma­tique com­posée et réalisée par J. DE BARON­CELLI et in­terprétée par San­dra Milowanoff, Eric Bare­lay, et Suzanne Bianchetti. Adap­ta­tion mu­si­cale pour CHŒUR-MIXTE, ORGUE et GRAND OR­CHESTRE

DE VLAM VAN HET LEVEN 21

In vroeger ti­j­den wer­den de land­slieden door de hoogere klasse meestal als slaven aanzien.

1 canne Lowrie bevond zich ook in dit geval. Mi­jn­werk­ster van in haar pril­ste jeugd,' was zij steeds onder het juk van haar vader, een man zon­der eenig in­en­sche­lijk gevoel.

Zekere dag kwam er in de mijn een nieuw opziener,’ een man van heter afkomst, die- de ar­bei­ders als broed­ers beschouwde. Maar zijne wo­or­den wer­den door de werk­lieden niet aan­ho­ord.

Weken gin­gen voor­bij en zekere dag vondt hij Dan Lowrie, een pijp ro­k­ende, wat door het re­gle­ment ver­bo­den was. Hij zendt hem weg en Dan zweert zich te w reken.

Toen leanne ’s avonds tehuis kwam, ontstak haar vader in zulke woede, dat hij haar mid­den den duis­teren nacht het huis uit­jaagt. De opziener, die to­e­val­lig voor­bijk­wam, snelt haar ter hulp.

Kort daarop spant Dan den opziener een hin­der­laag, maar deze laat­ste heeft de boven­hand en ver­plicht Lowrie het dorp te ver­laten.

Een der werk­meis­jes wordt moeder. De an­dere vrouwen over­stelpen haar met hoon. Jeanne staat haar echter bij en neemt ze ten har­ent in.

De opziener zendt haar Amice, de dochter van den dom­i­nee, en onder bei­der wel­dadige in­vloed, ver­li­est zij sti­laan haar ruwe in­borst.

Dan echter komt Lowrie op ’t on­verwachts te rug en wil de opziener ver­mo­or­den. Jeanne tra­cht haar vader van zijn voorne­men te doen afzien, maar wordt on­barmhar­tig door hem ges­la­gen.

Ver­vol­gens snelt hij naar de mijn en Jeanne’s eerste gedachte is voor Der­rick, de opziener. Langs een geheime weg dringt Lowrie de mijn bin­nen en als hij Der­rick ziet aankomen ontsteekt hij zijn pijp. Der­rick snelt toe, maar te laat: eene ont­ploff­ing volgt. Het water dringt de mijn bin­nen. Der­rick tra­cht zich te red­den ter­wijl een regen van vuur op hem neerkomt.

Builen do mijn is het volk samenges­nell. Jeanne snelt toe en verne­mende dat Der­rick nog bene­den is, laat zij zich in de diepte met een touw afza­kken. In een der ga­ler­i­jen heeft Dan Der­rick neerges­la­gen en hem als dood laten liggen. Maar het lol deed gerechtigheid en een neer­plof­fend balk ver­plet­tert Dan.

Der­rick komt bij ken­nis en tra­cht zich te red­den, maar ploft in het water neder. Jeanne komt juist met de red­dingsploeg toeges­nelt en redt hem op tijd.

Der­rick ge­neest en verk­laart aan Jeanne zijne liefde, maar zij vindt zich hem niet waardig en besluit Ie vertrekken.

Maar Der­rick ver­voegt haar achter de heuvel, en... einde goed, alles goed.

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