Bron: FelixArchief nr. 1968#560
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Pina Menichelli est fille de fart: une tradition dra-, '"»atique presque ininterrompue chez ses ascendants, une enfance et une jeunesse toute consacrée à l’éclosion de son talent, des débuts remarqués sur la première scène dramatique italienne, avaient mûri son expérience des choses de l’art et du théâtre.
Elle mit ses dons, son talent, sa flamme au service de l’Art nouveau et les pre-( _ ers essais sous l’aveuglante lumière des sunlights, imposèrent son charme fier, ses justes harmonies de gestes, ses troublantes expressions de visage.
Le Feu, fut une de ses premières révélations; son geste passionné, sa mimiquë savante, et puis aussi le charme émanant de toute sa svelte personne, firent de cette œuvre un véritable « poème muet ».
On se souviendra aussi du Tigre royal, film au cours duquel Pina Menichelli eut des effets de passion d’une particulière puissance. Nous ne voudrions cependant rappeler Coûtes les productions d’écran, que la merveilleuse actrice anima, extériorisant avec une égale. vérité les cent passions, peines ou joies qui peuvent assaillir les cœurs. Mais il nous plaît de rendre hommage à son talent dans quelques-unes de ses créations dernières, particulièrement bien venues. Son Histoire d’une
femme souleva un enthousiasme général; elle fut suivie de La Seconde femme, de Rinero, et de La Vérité nue, de A. de Tallènay (notre compatriote) et C. Doudelet; on cite enfin parmi ses collaborations dernières: La Blondine, de Marco Praga; Une Page d’amour, d’après Zola; U Age critique, de Max Dreyer; enfin Le Doux poison, de R. Savar et Le Diable jaune, de Amleto Palermo.
Chacune de ces productions, soit comédie ou drame, soit film d’aventure ou bandé à thèse, nous montre l’admirable actrice s’adaptant avec égale aisance aux lieux, aux événements, aux costumes; toujours élégante Pina Menichelli porte avec un même charme naturel la toilette moderne èt les costumes d’époque. Et au cours de ses interprétations, allant de progrès en progrès, elle réserve sans cesse de nouvelles surprises d’art au spectateur.
Un aperçu du talent de la vedette vous est donné par les photos de notre articulet: le visage de l’artiste nous est montré, atteignant parfois une expression si intense qu’à l’écran on ne dirait pas qu’un même être a pu éprouver ces mouvements de coquetterie, puis ces douleurs lancinantes ou ces
assauts de désespoirs, enfin une détente apaisée.'
« Que le cinéma soit un art, cela n'est plus mis
lllllllillll nOTQE VCDCiTTEL llllllllllll
PIM MEniCl-iELLI.
Pina Menichelli dans Une Page d’amour, d’après Zola.
ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA
La vistsira de
Armateur enrichi par sa ténacité, M. Everard est habitué à briser ce qui fait obstacle, à sa volonté. Il s’oppose formellement au mariage de Dick, son fils encore mineur, avec Mary, une chanteuse de music-hall. Contrevenant à l’ordre paternel, Dick épouse Mary et;se réfugie avec elle dans un châlct, en pleine solitude.
M. Everard fait enlever son fils à l’insu de Mary et le détient prisonnier sur un yacht. A Mary bouleversée qui vient lui demander des nouvelles, il fait répondre que Dick est parti en croisière avec des amis; puis il sollicite l’annulation du mariage en raison de la minorité de son fils.
Croyant avoir perdu l’affection de Dick, Alary essaie de s’étourdir dans les plaisirs factices du monde qui s’amuse. Pour se donner l’illusion que son amour est bien enseveli, elle célèbre avec ostentation l'annulation de son mariage. Au cours de la fête qu’elle donne dans un établissement mondain, elle rencontre Dick, devenu majeur et qui a échappé à la captivité paternelle. Entre eux s’aggrave le malentendu créé par le père. Ils se séparent plus hostiles que jamais. Dick s’expatrie en maudissant son père cruel et son épouse qu'il croit consolée.
Mais au lendemain de la fête douloureuse, Mary tressaillait d’une grave joie: elle allait être mère. A la venue de l’enfant, elle se vouait de toute son âme à sa mission maternelle. Bientôt bouleversée par la crainte de faire supporter à son cher petit être les restrictions de la misère prochaine, elle songeait à implorer le père de Dick.
Harry Parks, un homme d’affaires aux abois. l’encourageait dans ce dessein.
M. Everard consentait à prendre l’enfant chez lui. mais refusait toute assistance à la mère.
Entouré d’un personnel strictement masculin, M. Everard est fort embarrassé pour soigner l’enfant. Il demande une gouvernante par la voie des journaux: Mary, sur le'point de contracter un engagement en Australie, se résout, dans le plus grand secret, à offrir ses services à M. Everard, .sans se faire connaître. Elle est agréée et elle a la consolation de consacrer sa vie tout entière à son enfant.
Bientôt passionné pour son rôle de grand-père, M. Everard regrette amèrement la désunion do sa famille. Pour réuarer les effets funeste de son intransigeance, il fait transmettre à Dick son désir de le revoir et il charge Harry Parks de rechercher la mère du bébé. Harry ignore que Mary est au service de M. Everard; il songe à tirer un parti lucratif de celle absence. Il propose h une de ses amies de jouer le rôle de la mère pour faire un large appel à la générosité du
PROGRAMME DU 21 AU 25 OCTOBRE
Cavalerie légère....y.
Ouverture
Sculpture sur bois
Documeniaire
Suppé
3. Journal df Modes
La femme de mes rêves
Shimmy
AT. Yvain
Simp!e Erreur
Comédie interprétée par Paulette RAY
Yes! We have no bananas
Fox - Trot
F. Silver
U VICTOIRE DE OTffiï
Grand drame de la vie réelle avec Alice LAKE dans la rôle principal
PROGRAMMA van 21 tot 25 OCTOBER
1. Lichte Ruiterij....V. Sllppé
Opeiiingstuk
2. Hout - Beeldhouwerk
Oorkonde
3. IHlet Mode - Weekblad
mensongère. Mary proteste de toute son âme r ( maternelle et révèle à M. Everard qu’elle est la femme de Dick. A ce moment, Dick, de-retour, confirme la déclaration de Mary; mais, redoublant d’audace, l’aventurière revendique alors l’enfant comme le sien. M. Everard déjoue celle . impudence par une heureuse ruse et charge son fils de mettre <1 la porte le couple criminel.
La famille enfin réunie goûtera le bonheur tant différé.
.grand-père. Les deux imposteurs sont stupéfaits de sc trouver, chez Everard, en face de Mary. En vain, ils s’efforcent de soutenir la substitution
De Vrouw mijner droomen .
Shimmy
M. Yvain
Tooneelspel met Paulette RAY in den hoofdrol
Yes! We have no bananas
Fox - Trot
F. Silver
EE OVERWINNING HET KIND
Groot drama uit liet werkelijk leven vertoikt door Alice LAKE
SEMAINE PROCHAINE
LON CHANCY
L’Homme aux cent visages dans
le film sensationnel
Tegen den wil van zijn rijken vader huwt Dick Everard toch een zangster uit een music-hall: Mary. Dick die minderjarig is wordt echter bpge-spoord en gevangen gehouden op zijns vaders yacht terwijl aan Mary, die, uitzinnig om nieuws van haar man komt smeeken, geantwoord wordt dat hij met vrienden een rondreis begonnen is.
Zij denkt de liefde van Dick verloren te hebben en wil haar smart smooren in de uitzinnigheid van het nachtleven... Intusschén wist Dick le ontsnappen aan de vaderlijke bewaking. Hij ontmoet Mary tijdens een feest dat zij geeft om de verbreking van het huwelijk te vieren. Hot misverstand door den vader geschapen wordt erdoor verscherpt en Dick besluit het land te verlaten...
Doch Mary moet moeder worden en met dubbele liefde wijdt zij zich aan haar nieuwe zending. Doch armoede staat voor de deur en zij besluit de hulp van Dick’s vader in tc roepen; daarin wordt zij geholpen door Harry Parks, een geweten-looze kerel, azend op a zaakjes ». De vader stemt er in loc hel kind op te nemen doch wil zelfs de moeder niet zien.
Wanneer hij echter om het kind te verzorgen een gouvernante vraagt, zal Mary, in het grootste geheim, zich-zelf aanbieden en alzoo gansch haar leven aan het kind te offeren.
Weldra komt berouw voor zijn slede daad in M. E verard die genoegen vindt in zijn rol van grootvader. Hii wil zich met den toestand verzoenen: hij laat Dick terugroepen en zendl
Harry Parks er op uit om de moeder van het kind terug te vinden.
Harry die denkt dat Mary naar Australië vertrokken is, wil een winstgevende partij trekken uil dezer afwezigheid, doch na oen reeks pathetische voorvallen, waarbij Mary’s moederlijk hart heelèmaal uitgesproken wordt, wordt de ge’uk-zoeker ontmaskerd terwijl voor het hervonden gezin een nieuwe tijd van hoog geluk aanhreekt.
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en doute par personne. Je dirai que c’est un art des plus difficiles, puisqu’il obéit non seulement aux principes de l’esthétique, mais encore qu’il est entièrement lié à ce sens de l’équilibre, conditio sine qua hon de l'industrie ». Ainsi s'exprima Pina Menichelli, publiciste à ses heures, au cours d’un papier de sa main. L’artiste y fait remarquer combien peu le grand public s’intéresse à la vie de ceux qui créent de la beauté: peintres, sculpteurs, écrivains et cinéastes. « Cette attitude du visiteur d’exposition du lecteur ou du cinéphile, est {leut-êtfe égoïste », ajoute l’actrice. « C’est donc à nous qu’il appartient de soulever le voile de mystère qui enveloppe la vie et le travail du monde de cinéma »,
— Sans doute, dirons-nous, mais dans certains pays, France,
Amérique, Suède èt le nôtre, le public déjà manifeste une intelligente curiosité, madame, pour tout ce qui touche au Septième Art. Et nous n’en prendrons pour, preuve que son désir de connaître les particularités de la vie, ries habitudes, essais et pensées des gran-ries artistes d’écran.
Où pourtant nous nous déclarons parfaitement d’accord avec l'opinion de
notre vedette, c’est aux conclusions de son exposé: « Le cinéma est un art. Mais que tout cinéma soit un art, est un autre problème. Il n’est pas" tel si on le pratique avec une facilité qai ne peut valoir dans aucun art élevé, quand il couFt après le succès immédiat, sans l’idéal de la perfection; quand il cherche à satisfaire les tendances de la partie moins élevée du public, quand il n'est pas, comme il doit être un instrument d'éducation en plus que de plaisir. En ce dernier point de vue, le cinéma, parmi les arts, est privilégié, parce qu’il est en contact immédiat avec toutes les classes sociales. »
Ces pensées ne sont point neuves? dira-t-on peut-être; Certes, mais il est au moins réjouissant de les savoir communes à tous les artisans du film, amoureux de leur art, et qui mettent au-dessus des dons physiques naturels, un souci constant de baser leur métier sur une expé-rience de loutes choses accrue sans cesse.
Pina Menichelli, cinéaste fervente et intellectuelle, à l'esprit ouvert à toutes les manifestations de beauté, a doublement droit à notre sympq thie admirative.
MARNIX.
Pina Menichelli dans Une Page d'amour.
Ceux qui n’apprécient pas l’Art... Muet
On est encore sensible outre-Manche à « Limitation des bruits ». C'est ainsi que l'on rencontre dans les corporatifs anglais une imposante publicité Vantant les mérites d’un équipement permettant d'obtenir les « tapages » les plus variés. Il y a — ô actualité — jusqu'au bruit de l’éruption volcanique suivant un tremblement de terre, en passant par toute la gamme du cheval au trot, du cheval au galop, de la cloche du déjeuner, du sifflet du policeman, du chant des oiseaux, du jazz-band, et rie la cloche de la cathédrale. Le tout se manœuvre à Laide d’un tableau sur lequel un seul homme peut opérer. C’est un léger sacrifice à faire pour parvenir à ce résultat magnifique annoncé parle constructeur de l’appareil « d’accroître le comique •et de décupler l’émotion »!!!...
Pour la postérité
C'était dans un tout petit village nommé Gri-metz, isolé dans les montagnes du Haut-Valais.
Jacques Feyder venait de terminer les extérieurs de son film « Visages d'Enfants »; dans la dernière scène, une tombe est creusée.
Pour commémorer la prise de ce film qui avait été pour ces gens rustiques un événement dans leur existence, ils demandèrent. à Jacques Feyder d'inscrire sur un parchemin le nom des artistes et des quelques notabilités du pays. Ce parchemin fut scellé dans une bouteille et en grande pompe, fut enfoui dans la fosse.
Dans cinquante ou soixante ans, par le hasard de 'quelque coup de pioche ou de pelle, la bouteille souvenir sera exhumée, et par cette trouvaille originale, u,.e légende prendra peut-être naissance.
0ooooqooooooooooooooooo9ooooooooooooooooooooooooooooooooooûoooooooooooooûoooooooqooo0 o o
1 Les Horreurs de Cinémaville î
QooooooooooooooooaoooooooooooooéooooooooocoooQ
On n’a pas perdu le souvenir de la levée de moralistes qui se produisit un peu partout lorsque fatty, ie célèbre comique américain,
« as » dfe l’écran au même‘ titre que Chariot et Douglas Fairbanks, fut accusé d’avoir assassiné sa maîtresse après une nuit d’orgie. On ne retint point tant le meurtre, dont Fatty fut d’ailleurs reconnu innocent par la suite, que les mœurs dissolues du monde du ciné, sur lesquelles le drame de Los Angeles venait de jeter une lumière fâcheuse. Fatty convint que la nuit du drame, il avait, en compagnie de sa belle et de quelques compagnes et compagnons aussi-gais que lui, vidé force bouteilles de champagne, suivies d’innombrables rasades de whisky, malgré toutes les prohibitions de la vertueuse Amérique, sa patrie. Et d aveux en révélations, on apprit que Los Angeles, où cent, mille personnes vivent dû ciné ~ et en vivent bien — ne comptait pas seulement les studios les plus perfectionnés, les salles d’exhibition les plus luxueuses, mais aussi des bars clandestins, des tripots et autres lieux de malédiction où les « stars » buvaient et perdaient les beaux ecus gagnés au service du septième art, qui est aussi, heureusement pour lui, la troisième industrie de la république étoilée. Et à propos des libations exagérées de Los Angeles, on alla jusqu’à évoquer les scènes de décadence de Sodome et Gomorrhe, On exagérait beaucoup, comme toujours en pareil cas. On exagérait surtout lorsque, prenant prétexte d’incidents regrettables, sans doute, mais exceptionnels, on passa, comme toujours, du particulier au général, pour prêter au monde cinématographique des vices que, s’il les possède parfois, il n’est pas seul à posséder. Tout -'ce bruit s’est apaisé. Et nous n’en parlerions plus si un livre paru ces temps derniers n'était venu nous les rappeler. Nous voulons parler des « quelques histoires de cinéma » publiées à Paris (chez Tallandier) par MM.
C.-F. Tavano et M. Yonnet.
Que le lecteur, toutefois, ait garde de se mé- * prendre. MM. Tavano e,t Yonnet n’ont pas évoqué dans leur ouvrage des drames semblables à' celui dont Fatty fut le héros. Les histoires qu’ils nous racontent ne sont pas toujours tragiques et ne sont jamais licencieuses. Mais elles constituent autant de pamphlets contre tous les vilains bonshommes qui encombrent une profession — ou un art, comme on voudra -, si décrié par leur, seule présence.
Ainsi que l’écrit M. Jean Vignaud, préfacier de ce livre courageux, « bon nombre d’esprits, à la lecture de ces pages, seront frappés par leur pessimisme, par cette triste vision d’un
-•= MICHEL MATTHYS rr- •-16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 1S3.92
monde où, selon les auteurs, les mots: ignorance, effronterie et cupidité, brillent en let*,, tres de feu, comme le «Mane», «thecel», «pba-rès», sur les murs de Babylone. Mais MM. Tavano et Yonnet sont prêts à affronter les colères qu’ils ont délibérément suscitées ».
Voici Pauliani, le metteur en scène, qui, au moment de «tourner» un, film dont l’action se passe sous Louis XIII, se f... des torpilleurs qui sont apparus dans le champ de l’appareil de prises de vues, en rade de Toulon. Comme on
Ce bon gros Fatty, accusé d’assassinat.
ni fait observer que ces torpilleurs feront un vilain anachronisme:
—- « Non, mais vous croyez, alors, que moi je suis obligé de savoir l’histoire de France et que le public en sait plus que moi?,.. Allez, on tourne... fichez-moi la paix!... »
Voici « Monsieur le Directeur », à qui la jeune vedette vient dire qu’elle ne jouera pas toutes, les scènes impudiques auxquelles l’oblige le scénario.
« — Tu as un contrat, mon petit.
— Je le casserai.
— Dédit!
— Non, non, et non, je ne ferai pas tout cela... Et savez-vous pourquoi, Monsieur le Directeur?
Monsieur le directeur ôta, son havane et daigna regarder le petit saxe en furie piétinant, l’orient du bureau.
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— Eh bien, je ne le ferai pas, parce que tout cela n’existe pas dans votre scénario...’ Monsieur le Directeur... Vous ne le connaissez même pas!... »
Voici les membres du conseil d’administration d’une société éditrice: Cabasson, le grand épicier de la rue du Paradis; Figasson, l’entrepreneur; Mistralet, le négociant en vins et spiritueux, et Capdédious, le capitaine au long cours, dont aucun ne connaît mieux l’industrie qu’il gère. On devine, au surplus, que ceci se passe à Marseille, et que, sans doute pour faire couleur locale, les auteurs exagèrent un peu...
On n’en finirait pas d’éhumérer tous les personnages drôlatiques que MM. Tavano et Yon-net imaginent. On voit qu’ils sont, en général? plus ridicules que méchants.
Par ailleurs, quelques-uns de ces récits, comme la « Veuve », la « Vieille » et la « Minute sublime », atteignent aisément un haut degré de pathétique.
Et c’est bien cela, le ciné. De même que toutes les villes de ce monde, Cinémaville a .des coins honnêtes, où vivent des gens do bonne volonté, non loin de bouges interlopes où croupit l’inévitable canaille. SI elles se réduisent à ces proportions, les horreurs de Cinémaville n’ont pas de quoi nous effrayer.
D’ailleurs, MM. Tavano et Yonnet ont placé en tête de leur livre une phrase d’Edmond About qui en limite le sens: « Athénien, mon bel ami, les histoires les plus vraies ne sont pas celles qui sont arrivées ». Et ils le dédient, ce livre, à M. Louis Aubert, « qui a su voir, comprendre, aimer et encourager le cinéma ».
Prises de vues à bord
Le cinéma à bord des transa t!antiques maintenant chose des plus, fréquentes. Cependant le « Franconia », te nouveau paquebot de ta Cunard Company, a inauguré une attraction cinémiaitographiqnre très originale.
Le « Franconia » à, tous tes jours ses actualités dont, bien entendu, tes passagers, aussi bien que les officiers du bord, font-les frais.
On peut facilement imaginer la gaieté qui préside à la projection de tels films!
Les préférences de la jeunesse
Une amusante enquête a 'été menée dans les universités américaines â laquelle ont répondu 37.000 étudiants et étudiantes en indiquant leurs préférences quant aux différents genres traités -à l’écran. .Les suffrages se sont répartis selon les pourcentages Suivants
Films du Far-West. 30 % 15,6
Comédies 27 % 19,4
Avenitùres policières 18,6 % 10,7
Histoires d’amour 11,5 % 27,4
Drames mondains 5,5 % 18,3
Films à épisodes 4,8 % 4,2
Bandes « qui finissent, mal » 2,6 % iAr%
Une amusante photo cjui nous parvient en droite ligne du studio Lasky: elle représente Nita Naldi, enlacée par un Tut-Ank-Amon en stuc, devant servir à décorer le film Lawfut Larency. Au pied du colosse, le réalisateur Attan Dwan
A côté du nom de M. Aubert, les auleurs eux-mêmes eussent voulu, sans doute, en inscrire beaucoup d’autres, qui viennent tout naturel-t sous la plume. C’est la meilleure contre-partie à ces « quelques histoires de cinéma ». FRED.
Voici un très beau portrait de Mad. Yvette Audreyor, l'épouse de Jean Toulaut, dans Les Dieux ont soif, un de ses rôles à l'Octéon de Paris. Nous entretenons nos lecteurs de la carrière de cette talentueuse artiste française, dans notre prochain numéro.
wD Ce que novis verrons svtr l’écran
Film curieux à plus d’un titre, cet Enfer de Bor-ba/ov, magistralement mis en sëne par les soins de Phocéa. C’est un grand drame de mœurs russes, dont l’action retrace la vie lamentable des populations minières du Caucase, et montre la morgue et la tyrannie des brutaux aristocrates de ce pays.
Mise en scène impressionnante, paysages choisis en connaissance de cause, interprétation hors ligne, photo impeccable: ce sont là des qualités, dont peuvent s’enorgueillir à bon droit les auteurs.
Le récit est d'ailleurs des plus captivants; il nous transporte d'abord à une centaine de lieues de tout centre habité, aux confins du Caucase. Là est exploitée une mine d’argent, dite L'Enter de Bor -balov.
Sous la direction de quelques ingénieurs, d’in -nombrables m i -neurs apathiques, privés de toute joie, extraient Tarent luisant pour le riche Jevdokinoff, maître de orbalov.
Tandis que M. Jevdokinoff fait la noce à Paris, les mineurs en travaillant, découvrent de l’eau dans le puits le plus fécond de la fosse Delphin; tout près ils entendent distinctement le bruit des flots.
L'ingénieur de service fait fermer le puits, et ne pouvant plus supporter l'éternelle et désolante solitude, il quitte l'établissement. — Benton Hall et Fedor Kamienski, deux jeunes ingénieurs, goûtent à Paris les fruits d’un travail assidu; tandis que Hall, homme sérieux, se voue à l’étude, Kamienski, dans un tripot, a fait la connaissance de la belle danseuse, Yvette Laurent; avec toute l’ardeur d’un jeune cœur il aime cette belle et légère femme.
Le propriétaire de la mine, le riche Jevdokinoff, parvient à conquérir Yvette, qui brusquement met Kamienski à la porte.
Dans un accès de désespoir, Kamienski vole de
l’argent à son ami et revient à la salle de jeu pour regagner l'amante. Yvette entre au moment où Kamienski perd son argent en jouant contre Jevdokinoff. — En aperçevant l’infidèle, Kamienski, fou de rage et de désespoir, veut tirer sur elle, mais Hall, qui vient de découvrir le vol, accourt et arrive tout juste pour empêcher ce crime.
Jevdokinoff, en rentrant à l’hôtel, y trouve un télégramme, qui lui apprend qu’on a supprimé la travail au puits le plus fécond. A la suite d’une
annonce, Benton Hall et Kamienski s " offrent comme ingéuieurs pour Borbalov et Jevdokinoff, qui, pour la réouverture dan »
gereuse du puits 'elphin, a besoin de jeunes hommes téméraires, engage les deux amis, qui se décident de partir pour Barbalov avec lui.
Dans un village, au milieu du steppe russe, une maison est en feu; le père et la mère sa lamentent, leur unique enfant se trouve dans la maison en flammes.
Voilà la < Kibitka », occupée par Jevdokinoff, Hall et Kaminienski, qui passe en grande vitesse.
Sans hésiter une seconde. Hall se précipite dans les flammes et réussit à sauver la jeune fille. Jevdo» kinof la voit et sa beauté le charme et l’ensorcelle; l’idée lui vient de faire de Lydie sa maîtresse. Pour réaliser ce projet, il laisse partir les deux ingénieurs et reste auprès de l’élue. La jeune fille, avant de faire ses adieux à Benton [Hall le remercie de tout cœur de l'avoir sauvée; elle sent naître en elle l’amour le plus tendre pour ce jeune homme. Comme de raison, elle se refuse aux rudes et indiscrètes caresses de Jevdokinoff. Celui-ci est fou de désir, et aimant véritablement pour la première fois de sa vie, il demande la main de Lydia au père de la jeune fille, qui la lui accorde, bien heureux de cette occasion après l'incendie qui l’avait ruiné et ne se souciant guère du bonheur de son enfant.
Jevdokinoff et Lydia
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Lydia est forcée d’épouser Jevdokinoff qui emporte son bien précieux â Borbalow; mais pendant la nuit de noce, au ljeux de devenir sa femme, elle lui révèle sa haine et son dégout. Furieux de/ cette résistance, Jevdokinoff enferme sa femme dans ses appartements et la servante Akulina est chargée de la surveiller.
Jevdokinoff croit voir en l’ingénieur son rival favorisé et conçoit contre Jui une haine mortelle.
Un soir, que Jevdokinoff rôde .autour du puits Delphin, source de ses richesses, supprimée à présent, Lydia entend de sa chambre la chant des mineurs et les sons du piano de Mamienski.
Elle réuissit à tromper la surveillance de sa gardienne, Akulina, et va dans la cantine. Pour une fois dans sa vie, elle veut être hqureuse.
Jevdokinoff paraît sur et voit Lydia dans les Fou de rage, il imagine able. Lydia entrera dès vent S e b e d o w pour y
ça aanseuse Yvette.
le seuil de la porte bras de Benton Hall, une punition effroy -le lendemain au cou-soigner les lépreux.
Benton Hall, dans l’engoisse du sort cruel, menaçant 1 a femme aimée, implore le pardon de Jevdokinoff. Celui-ci. convaincu que l'ouverture du puits fermé causerait la mort certaine de celui qui oserait l’entreprendre, et espérant de cette manière se débarasser du rival détesté lui dit: « Ouvrez le puits et je pardonnerai à Lydia ».
Bènton Hall y consent sans réfléchir. Il est prêt à braver la mort pour assurer la vie à sa bien-aimée.
Le iour commence à poindre, les mineurs se tiennent en pleurant autour du puits et disent adieu à Benton Hall. Le fidèle Na-mienski s’offre à accompagner son ami; en vain! Hall veut seul braver la mort. A ce même moment Lydia se fraie un passage parmi la foule et apparaît. Elle se décide à
fartager le danger avec l’amant et périr avec lui.
nlacé étroitement le couple descend dans l’enfer, tandis que les mineurs s'agenouillent et disent une prière en silence.
Jevdokinoff arrive en se frottant les mains, le
•Mort de Jevdokinoff.
sourire aux lèvres, il semble satisfait de sa cruelle vengeance. « Le brave est-il en bas? demande-t-il d’un ton moqueur « Oui, et votre femme est avec lui » lui crie-t-on de toutes parts.
( Jevdokinoff pâlit mortellement. Toute sa passion in-nasouvie pour Lydia renait férocement, il se démène, il supplie, il veut ravoir sa femme — trop tard.
Denton Hall et Lvdia sont arrivés à la galerie, tout près ils entendent le bruit des eaux, ils s’embrassent une dernière fois et d'un coup de pioche. Hall enfonce la muraille. Des débris de roche s'écroulent, lui et Lydia s'avancent dans une vaste caverne et l’eau redoutée se jette par torrents dans un ruisseau souterain.
L’haleine retenue, tressaillant d'une peur ortelle, m* Jevdokinoff et les mineurs sont près de la cage, un signal bref se fait entendre de la profondeur. Le cri * ils vivent » s’échappe de leur âme, et déjà la cage monte. Benton Hall et Lydia serrés l'un contre l’autre apparaissent à la lumière du jour,
Jevdokinoff, affolé de rage, sort son revolver et en jetant des cris de jalousie sauvage, il vise Lydia â la tête; mais Kamienski qui a vu ce mouvement.
se jette sur lui et lui arrache son arme. Les mineurs indignés saisissent l'enragé et le précipitent dans le gouffre.
Une année s'est écoulée, Lydia est devenue la femme de Benton Hall et l’enfer de Borbalov, pour eux, est devenu un Paradis,
Cinéma Education et T. $. F.
Le documentaire plaît au pulic. Les arguments spéciaux dressés contre ce fait, ne nous sont plus opposés. Un besoin de s ' instruire pénètre heureusement nos mœurs. Il n’est qu'à constater le succès des publications scientifiques de vulgarisation. A peine a-t-on parlé de T. S. F. que la plupart des journaux lui firent une rubrique spéciale, que des revues s'éditèrent avec ce seul objet. Pourquoi n'a-t-on pas encore donné le film d'enseignement à portée de tous sur le T. S. F., alors que dans la banlieue parisienne, nous avons vu des postes établis jusqu’au-dessus de modestes cabanes en planches, pour l'agrément du repos dominical '
On dirait que le cinéma ne veut pas être à la page, qu’au lieu de devancer et d'aider le progrès, il le laisse à sa remorque. (Cinéopse).
La Porteuse de pain
D'aprit Xavier de MONTÊfIN
VII
Paul Harment, seul dans son cabinet, inquiet, attendait le retour d’Ovide Soliveau.
— A-t-il réussi, cette fois? se demandait-il. Vais-je enfin être délivré de tous ces fantômes qui m’entourent et qui veulent me prendre ma fille adorée?
Au même instant, la porte s’ouvrit, Jeanne Fortier entra.
— Vous ici, malheureuse! Que venez-vous faire dans ma maison?
— Vous accuser, Jacques Garaud. Oh! cette fois tu me m’échapperas pas. La police nous arrêtera ensemble et il faudra bien que tu révèles tous tes crimes, le vol, l’assassinat et ces tentatives de meurtre que tu viens de commettre sur ma fille et sur moi.
— Mais vous êtes folle.
— Folle! Je l'ai été, oui, pendant de longues années. Mais la raison m’a été rendue« pour me permettre d'arriver au bout de ma vie, retrouver mes enfants et te demander compte de mes souffrances, Jacques Garaud.
-- Taisez-vous, pitié pour ma fille.
As-tu eu pitié de la mienne, scélérat?
Le misérable se précipita soudain sur la pauvre femme, la prit à la gorge et ses doigts se crispèrent de plus en plus, resserrant leur étreinte autour du cou de la malheureuse. Il la poussa ainsi dans un cabinet voisin dont là porte était entr’ouverte. Et la porteuse de pain s'abattit, inanimée, sur le parquet.
Au même instant, la porte s’ouvrait de nouveau et Jacques Garaud voyait entrer chez lui son avocat Georges Darier, Lucie Fortier, Lucien Labroue et le peintre Etienne Castel, qui avait été le tuteur de Georges Darier et restait dans la vie son guide et son ami.
Aussi bien, Etienne Castel soupçonnait depuis longtemps Paul Harment d’être le vrai Jacques Garaud. Il avait observé, cherché, et de recherches en déductions, il avait acquis, une certitude morale qui était devenue une. certitude absolue, quelques jours avant la. scène que nous allons raconter. Etienne Castel avait, en effet, retrouvé la lettre da Jacques. Garaud, la fameuse lettre accusatrice, écrite.
Taisez-vous, pme pour ma tille.
au moment de l’incendie d’Alfortville et que-Jeanne Fortier n’avait pu livrer aux juges, parce qu’elle avait disparu. Etienne Castel l avait retrouvée dans le ventre creux d’un petit cheval de carton, jouet du petit Georges. De plus, Etienne Castel s’était procuré l’acte de décès du vrai Paul Harment. Armé de ces pièces qui prouvaient l’innocence de Jeann( Fortier et la culpabilité de Jacques Garaud,' Etienne avait révélé à son pupille Georges Darier, qu’il s’appelait en réalité Georges Fortier, étant le petit garçon abandonné par la malheureuse femme au moment de son arrestation chez le curé qui les avait accueillis.
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D’arrestation.
Et maintenant, Georges et Lucie, lé frère et Ja sœur, accompagnés du fiancé de Lucie, Lucien Labroue, venaient avec Etienne Castel assister à l’exécution de Jacques Garaud.
— Pardonnez-nous, monsieur, disait Etienne Castel, de nous introduire ainsi dans votre cabinet, mais nous avons à parler d’affaires, et Cette entrevue, qui sera capitale pour plusieurs d’entre nous, est d'une urgence extrême.
— Parlez donc, mon cher artiste, répondit le faux Pau) Harment.
— J’irai droit au fait. Vous connaissez fort bien l’histoire, du crime d’Alfortville, comment Jeanne Fortier fut condamnée pour n’avoir pu retrouver une fameuse lettre où Jacques Garaud s’accusait formellement, comment on crut que Jacques Garaud était mort dans l’incendie en voulant sauver son maître, comment..?
— Mais, où voulez-vous en venir? s’inquiéta l’industriel.
— Où je veux eft venir? Je vous ai dit que jurais droit au fait. Vous êtes Jacques Garaud et vous avez à rendre compte de vos crimes.
— Je m’appelle Paul Harment, monsieur, s’écria je misérable, et vous m’insultez.
— Paul Harment est mort à Genève. Nous avons son acte de décès. En outre, nous possédons la lettre que Jacques Garaud écrivait à Jeanne Fortier. La voici. Reconnaissez-vous votre écriture?
— Je suis perdu.,, râla le misérable, et j’entraîne ma fille avec moi dans l'abîme.
. — Cela dépend de vous, répliqua l’artiste. Payez d’abord cinq cent mille francs en indemnité à Lucien Labroue, pour l’invention que vous avez volée à son père. Ensuite, écrivez ce que je vais vous dicter.
L’ex-contremaître d’Alfortville obéit.
L’artiste dicta:
-— Moi, Jacques Garaud, je m’accuse...
— C’est Une confession que vous exigez de moi? Vous pourriez perdre ma fille. Je n'écrirai pas.
Mary apparut tout, à coup, pâle comme une morte, lente et grave.
— Vous écrirez, mon père, si vous ne voulez It pas que je prenne la plume et que j’écrive à votre place.
L'artiste reprit sa dictée.
— Je m’accuse d’avoir écrit à Jeanne Fortier la lettre ci-jointe, d’avoir volé 190,000 francs à M. Jules Labroue, de lui avoir pris ses plans, d'avoir incendié sa maison, de l’avoir assassiné. Je m’accuse d'avoir voulu faire assassiner Lucie Fortier et Jeanne Fortier, par mon complice O.vide Soliveau...
L'artiste en était .là quand Jeanne Fortier apparut, livide, le cou marbré de taches rouges. .
— Que cet homme s’accuse aussi d’avoir voulu tout à l'heure m’étrangler de ses mains,
Jacques Garaud paraissait changé en statue,
De grosses gouttes de sueur mouillaient ses ‘ cheveux et son visage. Mary lui dit:
— Ecrivez, mon père.
Jacques Garaud traça deux lignes encore.
— Maintenant, signez.
Il signa.
Mar) prit la feuille et la tendant à Jeanne Fortier.
— Madame, voilà votre réhabilitation.
Puis se tournant vers son père:
— Que Dieu vous pardonne, dit-elle. Heureusement, moi, je vais mourir.
Et elle s'éloigna d’un pas lent comme elle était venue.
On entendit un piétinement.
C’était les agents de la Sûreté qui venaient arrêter l’industriel.
Trois mois après, Jacques Garaud et Ovide Soliveau étaient condamnés aux travaux forcés à perpétuité,
Mary était morte.
Dès que fut rendu l'arrêt de réhabilitation de la porteuse de pain, Lucien Labroue épousa Lucie et reprit possession de ses usines d’Alfortville.
Et ce fut pour tous le bonheur bien mérité.
11 y a au ciel une justice
Et ce fut le bonheur.
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Ce que
nous verrons
sur l'écran
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Et la Terre trembla
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Voici, on ne le saurait contester, un film qui vient à son heure. Par quelle divination les auteurs ont-ils pu le produire précisément sur l’époque où une catastrophe semblable à celle illustrée par l’écran, sévissait aux confins de l’Asie. On ne sait. Mais, outre cette particularité d’être d’une actualité imprévue, cette production a d’autres- qualités qui la signalent à notre attention.
Tout d’abord, un des acteurs les plus justement populaires, le Japonnais Hayakawa, y remplit plusieurs rôles, celui du vice-roi Tse-Chan et celui-de son fils_entr’autres, 11 est inutile d’insister sur les mérites de cet artiste que se disputent les maisons d’édition d’Europe et d’Amérique.Les autres artistes forment une adaptation homogène et très intelligente; les décors naturels et les intérieurs sont choisis avec soin; la photo enfin est sans défaut.
Quand au scénario, le voici:
Le jeune vice-roi Tse-Chan surprend sa femme, qui est d’une grande beauté, en compagnie d’un familier de la Cour. Il l’accuse d’infidélité sans entendre sa défense et sans rechercher si ses soupçons sont fondés, il livre sa jeune femme aux mains du bourreau Ling-Chee, suivant en cela la coutume qui veut que les femmes infidèles soient envoyées au supplice.
La malheureuse femme est exécutée sur la place publique en présence des dignitaires de la Cour et du peuple.
Peu après, Tse-Chan apprend que sa femme était innocente et se sent dévoré de remords. Pour racheter son crime, il abdique le pouvoir, abam
donnant en même temps que son trône, tous ses domaines et se réfugie dans les montagnes pour y vivre en ermite. Son fils, Li-chan, est envoyé en Amérique pour y faire son instruction.
Plusieurs années s’étant écoulées, le jeune homme rentre au pays natal. Il est devenu un brillant ingénieur. Le gouvernement lui confie la direction d’importants travaux. Au cours de la construction d’une digue, il fait la rencontre d’Hyacinthe, une jolie et charmante enfant des montagnes dont il devient amoureux. Hyacinthe, cependant, a été fiancée, malgré elle, au vice-roi régnant, homme déjà vieux et sans scrupules qu’elle redoute et qu’elle hait. Li-Chan parvient, grâce à son instruction, à se faire agréer comme précepteur de la jeune fille.
Les jeunes gens se voyant fréquemment, l’amour qui les unit Tun à l’autre les décide à s’enfuir de la Cour, ils se cachent dans une caverne au bord de l’océan. Recherchés par les gardes du vice-roi, ils sont bientôt retrouvés et capturés. Le vice-roi condamne Hyacinthe à être livré au bourreau et Li-Chan est jeté en prison.
Le jour de l’exécution est arrivé. Au moment où les gardes traînent Hyacinthe au supplice, soudain, de sourds grondements se font entendre, et le volcan qui domine la ville et dont le cratère projette vers le ciel, à travers la fumée et les flammes, d’énormes blocs de pierre et de rochers, entre en éruption; signe précurseur d’un cataclysme prochain. Hyacinthe est déjà attachée au poteau de torfure, quand tout-à-coup, la terre tremble... des torrents de lave brûlante, dévalent des flancs du volcan, se précipitant vers la ville et incendiant tout sur leur passage... Fuite éperdue... une secousse formidable fait osciller, dans un remous effroyable, la ville entière.
D'immenses édifices secoués par les convulsions du sol sé lézar- \ dent, se désagrègent et s’effondrent dans up nuage de fumée et de flammes. Les S-ssue Hayakawa comme Li-Chan.
murs de la prison ébranlés jusque dans leurs assises les plus profondes s'écroulent avec fracas, ensevelissant sous leurs décombres gardiens et détenus. t
Li-Chan à la faveur d’une brèche échappe au désastre et se rue à travers les rues embrasées et encombrées de cadavres, au secours d’Hyacinthe qui impuissante à se dégager de ses liens, est sur le point d’être brûlée vive, un flot de lave menaçant d’envahir la place d’exécution. Après une course horrifiante, guetté mille fois par la plus épouvantable des morts, il réussit enfin à rejoindre sa bien-aimée et à la soustraire à une mort atroce. Enfin réunis, Li-Chan et Hyacinthe connaîtront le bonheur qui ne pourra cependant jamais effacer les visions d’horreur de l’épouvantable cataclysme qui faillit les engloutir.
OOOOOOOOO
ÉCHOS
* * » Réclame. — A Londres, on rencontre parfois une file de forçats suivie d’une file dè clergymen. Grâce à une pancarte, on apprend que c’est là de la publicité originale pour le film de Chariot « Le Pèlerin que nous verrons un jour...
0 * * Une grande dame _gênée. — La Duchesse de Leinster fait publier qu’elle voudrait bien tourner afin d'augmenter ses revenus car elle ne dispose plus, déclare-t-elle, que de 9 livres 12 shillings par jour, somme manifestement insuffisante pour la faire vivre. Le journal qui Tapporte le fait estime que la duchesse trouvera facilement un metteur en scène épris de grand monde et de tam-tam pour l’employer, mais il constate en même temps que 99 •/« des actrices d’écran expérimentées seraient bien heureuses de pouvoir compter sur 9 livres 12 shillings par jour (à peu près 800 fr.)... mais elles ne sont pas duchesse... 1 Faut-il ajouter qu’avant son mariage, la duchesse de Leinster triomphait dans l’opérette?
0*0 Deux impérialismes qui se choquent. — Les Anglais trouvent décidément que les Américains témoignent, du moins au cinéma, d’un esprit d’impérialisme... qui leur porte ombrage. C’est ainsi
qu’à l’occasion de la présentation à Londres du 13 WeuA Petit New- York la plupart des critiques relèvent, à la charge du film yankee, une tendance fâcheuse vers T « über alles », « une sorte de patriotisme du dollar qui crée une atmosphère générale de prétentieuse supériorité ». D’autre part, les « Marins d’Angleterre » acceptent mal que, dans la bande en question, on célébré Fulton comme l’inventeur du bateau à vapeur. Ils rappellent sèchement que ce dernier se borna à tirer parti du dispositif mis pratiquement au point par Watt afin de réaliser une spéculation financière et que dès 1801, des bateaux à vapeur sillonnaient la Clyde.
La critique britannique conclu en 'déclarant que si un film anglais réalisé d’après les mêmes tendances était présenté dans les cinémas américains, il y provoquerait rien moins que des émeutes et elle insiste pour finir sur les sentiments violemment antianglais des organisations contrôlées par Hear st'.
0 * • Projets. — On dit que M. André Nox a l’intention de fonder une firme cinématographique et de faire lui-même sa mise en scène.
Il tournerait un film d’après Le Visage de la Brousse, de M. Jean d’Esme.
* * * "Encouragement.
— Le président Harding, mort récemment,était un ardent ami du cinéma.
Il pria souvent D.-W. Griffith de lui rendre visite {[""""Washington, car il aimait s’entretenir avec les metteurs en scène. Il invita également Lilian et Dorothy Gish, qui dînèrent à la Maison Blanche.
— Le cinéma est la lumière du monde! tléclarait-il.
Et le « moving picture » recevait ainsi en Amérique un encouragement précieux.
0*0 Responsabilités 1 — Au delà des monts, les directeurs de cinémas sont curieusement responsables des petites fantaisies de leurs spectateurs. C’est ainsi que les propriétaires d’un grand cinéma de Barcelone ont été frappés d’une amende de 500 pesetas pour avoir permis chez eux des actes immoraux: on s’embrassait trop dans l’ombre. Il y eut, là-bas, à cet égard, une époque héroïque où avant de donner la lumière on prévenait d’un coup de timbre retentissant I
M. William Elie et Suzanne Christy dans Brug-es-la-Morte. Nous aurons très prochainement l'occasion d'entretenir longuement nos lecteurs de la carrière de M. W. Elie, sacré artiste de premier plan depuis ses dernières productions.
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LA VÉRITÉ SUR LES MALADIES DU CUIR CHEVELU
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Mme Veuve- B., Chapelle-lez-Herlatmont (Hainaut). Chute arrêtée, plus de pellicules. Les cheveux reprennent leur vigueur après deux semaines et repoussent fins et flous.
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