Programme from 1 to 30 Sep. 1923



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#549

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La Mai­son d'Ameuble­ments HA­WOTTE

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in­stallée précédem­ment:

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in­forme sa nom­breuse clientèle quelle a transféré ses ate­liers et ma­g­a­sins:

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Le rêve pour le bain de vos bébés

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N” 26 — 1923

3* ANNÉE

Ciné'Qevue

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Cd­ifeut J MEUWIS­SEN, 10-12. rue Chartes de Coste» rb­fuxeUes Téléphone . 316.78 Compte chèques postaux 46 332 heb­do­madaire il­lus­tre parais­sant le ven­dredi L Abon­nement an­nuel: 25 francs

Du roman très pop­u­laire de Clif­ford Seyler, in­ti­tulé:

Squibs, est née La Pe­tite Marchande de Fleurs de Pic­cadilly; dans le rôle prin­ci­pal, Miss Betty Bal­four, — une révéla­tion.

Nos lecteurs se sou­vien­dront •du thème de cette œuvre déli­cate et émo­tion­nante, où une honnête jeune fille, vi­vant dans les quartiers plutôt mal famés de White Chapel, y fait la con­nais­sance du po­lice­man Charles, avec lequel après de pas­sion­nantes aven­tures, elle s’unit pour la vie. In­car­nant Lily Hop­kins, notre vedette a créé un genre bien à elle qui ira en .s’af­fir­mant et peut at­tein­dre un haut degré de per­fec­tion.

Ce n’était cepen­dant pas la première pro­duc­tion de la jeune étoile, dont les débuts au théâtre et à l’écran da­tent des premières années de guerre.

Miss Bal­four avait douze ans quand elle parut pour la première fois sur les planches; grâce à Lady Fitz-George qui l’avait re­marquée au cours de quelques représen­ta­tions par­ti­c­ulières, l’en­fant fut ad­mise à rem­plir un rôle aux Am­bas­sadeurs de Lon­dres, en T9I4. Il faut croire que les succès rem­portés de­vant un au­di­toire de famille et d’amis n’avait pas * enlevé à la pe­tite Betty ses

qualités de grâce et de na­turel, Miss ßetty Bal­four, telle qu'elle se présente à l'écran dans deux de ses création», puisque son jeu plut aux spec­ta­teurs moins in­dul­gents du théâtre: après son rôle 1917, entr’autres. L'espiègle était de­v­enue une belle de Lou­vain (en français), il lui fut donné de colla- jeune fille. Son ap­pari­tion de­vant les feux de la

borer à des re­vues, celle du Palace-Théâtre, en rampe fut saluée des vivat. Et l’en­t­hou­si­asme des


spec­ta­teurs fut à son comble quand elle chanta: son tri­om­phe fut tel que les jour­naux af­firmèrent qu'à elle seule était dû le succès de la pièce.

Hélas, une bombe vint arrêter mo­men­tanément dans son essor la carrière si promet­teuse de notre étoile. Les avions com­mençaient à sur­v­oler Lon­dres, et un pro­jec­tile lancé de l'un d’eux éclata en blessant Miss Betty Bal-four. « Je fus mise knock-out, non pour dix sec­on­des, mais pour dix longs mois », ex­plique la rieuse artiste quand elle conte ce fait.

Après l’ac­ci­dent de la bombe, et le repos forcé de près d’un an, la carrière de l’ac­trice s’ori­enta vers les stu­dios.

Depuis longtemps déjà, notre étoile se sen­tait attirée vers la lumière aveuglante des sun­lights, — et qui de vous, belles lec­tri­ces, le lui re­procherait: com­bien en est-il parmi vous qui voudraient tâcher de conquérir quelque lau­rier, si mince fût-il, en ser­vant l’art muet. Betty Bal­four en cueil­lit d’emblée une pleine touffe, eh in­car­nant Sally dans No-thing Else Math­ers. Son rôle était celui d’une pe­tite Bécas­sine, si j’ose dire, mais d’une Bécas­sine futée, ef­frontée un peu, sincère et émo­tive surtout. « Ce rôle, a dit Miss Bal-four, est celui que je préfère. Il est hu­main et vrai, sen­ti­men­tal quelque­fois et quelque­fois drôle, triste et gai comme la vie elle-même. Je m’y suis ap­pliquée à ser­rer de près l’hum­ble et quo­ti­di­enne réalité et j’espère y être par­v­enue. »

Certes, le but de la jolie ac­trice fut at­teint, et ce pre­mier. film lui ou­vrit la voie vers de nouyeaux succès.

Lily Hop­kins et Charles, le po.' «man, dans La Pe­tite Marchande de ri: urs de Pic­cadilly.

M. Pen­son lui ayant pro­posé de tourner le rôle prin­ci­pal de Mary Find the Gold, elle ac­cepta d’emblée: ce rôle en con­traste par­fait avec le précédent est d’une venue rigide, sans une note d’hu­mour. La jeune étoile le soutint, et ce lui fut une ex­cel­lente école de per­fec­tion­nement pour ses pro­duc­tions suiv­antes. Parmi celles-ci,/.« Pe­tite Marchande de fleurs de Pic­cadilly veut qu’on s’y arrête parce que les éloges que nous don­nons à l’ac­trice ne peu­vent être que con­firmés par nos lecteurs. Ce film a, en effet, passé sur les écrans belges, et cha­cun se sou­vient de cette comédie dra­ma­tique, toute far­cie d’aven­tures, et frappée au coin d’une note d’émo­tion et de fraîcheur, sem­blable en cela aux plus pop­u­laires créations de Mary Py­ck­ford.

Non que l’on puisse ac­cuser Miss Betty Bal­four d’avoir ja­mais plagié The world's sweat hart: elle est trop di­verse pour mériter une telle apprécia­tion; d’ailleurs pour peu nom­breuses que soient ses créations, déjà il s’en dégage un type orig­i­nal et per­son­nel, fait de grâce, de gaucherie voulue, par­fois de gri­mac­erie co­casSe. Dans Son Vieux Papa, dernière pro­duc­tion de la jeune ac­trice, ces qualités se véri­fient une fois ’de plus, en même temps que l’on perçoit l’ef­fort que doit faire la pro­tag­o­niste de rôles si di­ver­gents; du moins, cette sou­p­lesse d’at­ti­tudes et cette maîtrise de soi sont-elles garantes d’une longue et glo­rieuse carrière.

MARNIX.

Betty, une pe­tite Bécas­sine ef­frontée!

ifetty Bal­four, cor­don bleu.

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I - VEDETTES ALLE­MAN­DES - j

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de « Kinos », éch­e­lonnés dans la Graf Adolf­s­trasse, la Kölligs Allee et la Sta­dow Strasse, qui sont les artères les plus animées de cette cité cos­mopo­lite. Les af­fiches cri­ardes an­non­cent les dernières créations, où les Gretchen courent ad­mirer leurs vedettes fa­vorites: Hen-ny Porten, Lotte Neu­man, Asta Nielsen et les autres. Très peu de films français. Les ban­des améri­caines com­posent la ma­jorité des pro­duc­tions im­portées. Nous avons pu re­mar­quer, toute­fois, lé succès de cer­tains films sor­tant des stu­dios de nos voisins du Sud, no­tam­ment le « Fils du Fli­bustier ».

Les salles elles-mêmes sont conçues dans le « style mu­ni­chois » le plus pur; leurs orne­ments sont lourds et mas­sifs.

Quant au prix d’entrée, il varie, comme on l’imag­ine, suiv­ant le cours du dol­lar, c’est-à-dire qu’il monte sans cesse. Actuelle­ment, il va de deux cent mille à cinq cent mille marks. Mais ne poussez pas de hauts cris: ça fait, à peine, de cinquante cen­times à deux francs belges. Pour les Alle­mands, toute­fois, c’est

MIA MAY

Dus­sel­dorf, sep­tem­bre 1923.

C’est un phénomène sou­vent con­staté, et dont nous avons pu faire la preuve, en Bel­gique, sous l’oc­cu­pa­tion alle­mande, qu’au plus fort des épo­ques troublées et dif­fi­ciles, nous cher­chons par tous les moyens une di­ver­sion au mal­heur des temps. C’est alors'que la mode s’émancipe, que les mœurs se relâchent et que, pour le com­mun des mor­tels, les spec­ta­cles théâtraux et autres con­nais­sent leurs plus grands succès. Est-ce .à un tel état d'es­prit qu’il faut at­tribuer la vôgue actuelle du ciné en Alle­magne, non seule­ment à Berlin et dans les autres grandes villes du Reich, mais ici, en plein pays occupé? Les cinémas résis­tent aux as­sauts mul­ti­pliés de la vie chère, dont il est in­utile de dire les pro­por­tions gi­gan­tesques. Ils ont même fait la sourde or­eille lorsque, à di­verses reprises, pour mar­quer les phases prin­ci­pales de la résis­tance pas­sive, le gou­verne­ment d'em­pire a or­donné la fer­me­ture pour vingt-qua­tre heures, de tous les lieux de plaisir.

A Dus­sel­dorf, le « Paris rhénan », où se sont dépensées, de tout temps, les for­tunes gagnées dans la Ruhr, il y a un grand nom­bre

ASTA NIELSEN

MICHEL MATTHYS PI­ANOS FEURICH, ro­nisch, GEYER

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléphone: 153.92 et BU LOW


énorme, ce qui n'empêche pas les « Luchts-piele » d’être bondés chaque soir. A l’intérieur, très peu de poilus. Ceux que l’on ren­con­tre dans ces en­droits suiv­ent d’un œil in­différent le spec­ta­cle qu’ils of­frent à... leurs conquêtes rhénanes. Que voulez-vous? Le film alle­mand souf­fre, comme les autres, de l’abus des sous-titres. Et comme les sous-titres ne sont pas traduits, il est malaisé de suivre l’ac­tion. Il fau­dra du temps en­core pour que l’art muet serve de langue in­ter­na­tionale...

Nous fai­sions al­lu­sion, il y a un in­stant, aux vedettes fa­vorites du pub­lic alle­mand. Celles-ci, à part Henny Porten et Asta Nielsen, dont la répu­ta­tion était mon­di­ale avant la guerre, sont en­core assez peu con­nues en Bel­gique. Mais elles le seront de plus en plus, par suite de l’im­por­ta­tion, ac­crue chaque jour, de films tournés dans les stu­dios de Mu­nich et de Berlin.

__ Pour les am­a­teurs d’outre-Rhin (les meilleurs juges en la matière) Henny Porten réalise le type le plus par­fait de la femme alle­mande. Cheveux blonds, yeux som­bres, vis­age régulier, elle est très pho­togénique. Ajou­tons qu’elle se prête à tous les rôles, pas­sant avec ai­sance du drame à la comédie, réal­isant tour à tour l’Alle­mande d’autre­fois et celle d’au­jourd’hui. Les films comiques qu’elle in­terprète au­raient néan­moins peu de chance de ren­con­trer chez nous le succès qui ac­cueil­lit, par ex­em­ple, « Anne de Bo­leyn ». Ce n’est pas la faute d’Henny Porten: c’est la faute de l’hu­mour alle­mand...

HENNY PORTEN

Asta Nielsen est surtout servie par ses. grands yeux noirs,, ex­tra­or­di­naire­ment ex­pres­sifs. Sa miïnkjue tou­jours prenante a assuré, no­tam­ment, le tri­om­phe d’« Ham­let », où elle in­terprétait le rôle du som­bre prince danois. C’est Asta Nielsen qui partage, avec Henny Porten, la plus grande pop­u­larité. De nom­breuses salles por­tent son nom.

Mais voici Lotte Neu­mann. Blonde, type grec, rire com­mu­ni­catif. Si Henny Porten fait pâmer les pe­tites bour­geoises, Lotte Neu­mann est l’idole des midinettes, qui lui pren­nent des leçons d’élégance...

Fern. Andra est une beauté cap­ti­vante, très «grande dame», sports­woman ac­com­plie. Elle est par­ti­c­ulière­ment re­mar­quable dans les. ac­ro­baties. Un film avec Fern. Andra, c’est l’as­sur­ance d’émo­tions fortes, dont raf­fole une grande par­tie du pub­lic, en Alle­magne comme ailleurs.

Citons en­core Mia May, va­poreuse et mondaine, qui réalise le type de la femme in­ter­na­tionale, et Wanda Tchatçhewa, une Polon­aise aux cheveux noirs, aux dents écla­tantes, au petit vis­age, sym­pa­thique, qui porte à mer­veille les dernières modes.

En voilà quelques-unes. C’est en songeant à toutes celles-là que M. Man­fred Noa a écrit, sans doute, l’apho­risme ci-dessous, que nous avons trouvée dans « Film und Brettl »:

« Beau­coup de vedettes de l’écran pren­nent le film pour leur miroir de toi­lette. »

Cette vérité n’est pas vraie, seule­ment, de Vautre côté du Rhin. FRED.

LOTTE NEU­MANN

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Ce que nous ver­rons \ sur 1’é.cran

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Les Flam­beaux en Péril

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... Il était une fois une pau­vre maman chien qui, pas sur sa fin misérable qui est le sort com-dans un ter­rain vague, parmi mille choses hétéro- mun des chiens de rues, mais à cause de ses trois

dites, avait choisi la car­rosserie éventrée d’une mal­heureux pe­tits or­phe­lins qui, déjà, de­vaient

vieille voiture pour y rassem­bler quelques chif­fons, un peu de paille,., et y bâtir son foyer.

Elle mit au monde trois amours de toutous noirs', tachés de blanc. Lorsqu’ils furent gras et bien luisants et à la veille de pou­voir sor­tir de leur nid, il leur survint un grand mal­heur.

Leur maman, ef­flanquée de les avoir nour­ris, les avait quittés pour aller chercher sa pi­tance in­dis­pens­able. Elle n’avait pas de col­lier. Un représen­tant de l'Au­torité se saisit d’elle et l’en­voya, bon gré mal gré, à la fourrière.

Avant d’y mourir, la maman chien pleura. Non

crier famine et, nor­male­ment, péri­raient bientôt.

Mais la Na­ture est une autre mère quelque­fois com­pati­sante. La chi­enne de luxe d’un aris­to­crate venu dans son auto non loin du ter­rain Vague, en­ten­dit les ap­pels plain­tifs des trois pe­tits affamés. L’in­stinct mater­nel fit gue la chi­enne riche allât chercher les aban­donnés pour les met­tre dans la « lim­ou­sine de son maître afin qu’on les lui re­portât dans sa niche princière où elle fini­rait de les élever... et, dans le Par­adis des chiens, quelque brise légère venant de la Terre dût ap­pren­dre à la mal­heureuse maman que sa progéni­ture était sauvée...!! «


ßes flambe

Quelle est donc cette fable? di­rez-vous. Un titre om­peux nous parle de « Flam­beaux » et c’est une is­toire de bêtes que l’on nous conte.

C’est que cette his­toire est vécue, et vraie... et qu’elle est une mer­veilleuse leçon — cette his­toire de bêtes — pour les hu­mains.

Un mil­lion­naire, homme d'hon­neur, con­sidérable, l'an­cien colonel Lewis, a élevé sévère­ment ses deux filles, or­phe­lines de mère.

Emma, l'aînée, a épousé Harold Bur­ton, riche, lui aussi. Emma se con­fine en ses plaisirs de mondaine qui, à ses yeux, ren­ferme tous ses de­voirs. Il lui

suf­fit d’être belle et d’être adulée.

Rosie, la cadette, jofie-et mu­tine, adore en { chette un jeune ingénieur qui n’a pour tout défaut que la pau­vreté.

Le Colonel a les plus hautes am­bi­tions pour Rosie. Il s’op­pose à ce mariage. Mais l’amour est le plus fort. Les deux amoureux ont décidé de se marier secrètement... et la fa­talité veut que quelques jours plus tard, le jeune homme soit vic­time d’une ef­froy­able cat­a­stro­phe.

Celle-ci en déclenche une autre. Tout le cour­roux du Colonel n’y fait rien. II doit, bientôt, prétex­ter un long voy­age et emmener Rosie... et la mal­heureuse qui n’as­pi­rait plus qu'à con­stituer un honnête petit foyer souf­fre une nou­velle fois lorsque son père et sa vieille nour­rice lui ap­pren­nent... que son, bébé est mort en nais­sant.

Les plus grandes douleurs ne sont rien de­vant le Temps, vain­queur de chaque chose. Rosie, guérie, re­vient chez elle. Sa je­unesse s'im­pose. Un rameau brisé n’empêche pas une fleur de croître ni de s'épanouir. Harry Tyler, le fils d’une riche voi­sine, celui que le Colonel avait tou­jours souhaité pour gen­dre, avoue san amour à Rosie... et Rosie veut une famille, et elle ac­ceptera dej'épouser si le Colonel, son père, lui per­met

néril

de révéler « le passe » à celui dont elle de­vien­dra la femme.

passé est mort! » af­firme le Colonel et il est si pres­sant, si per­suasif, que sa fille en­tend désor­mais lui obéir aveuglément et elle de­vient Madame Harry Tyler.

Cepen­dant, le ménage d’Emma se désagrège.

Harold Bur­ton avait rêvé d’un vrai foyer, égayé de ba­bils d’en­fants. A la longue l’in­sou­ciance et l'égoïsme de sa femme l'exaspèrent et il quitte la mai­son.

Rosie qui se reprend à être heureuse, con­seille sa sœur aînée. Pourquoi n’a-t-elle pas d’en­fants? Pourquoi, en dernier ressort, ne va-t-elle pas à l’Or­phe­li­nat voisin, où elle-même va si sou­vent porter des douceurs. Il y a d’adorables bébés à adopter, toutes ces in­no­centes vic­times tombées de nids que la tour­mente a saccagés, ne de­man­dent qu’à être choyées et, aussi, à don­ner du bon­heur.

Un jour. Rosie qui fréquente assidûment l’Or­phe­li­nat, voit venir à elle un gros poupon. Le petit fait ses pre­miers pas et c’est vers Rosie qu’il va, poussé par un se­cret in­stinct. La jeune madame Tyler le prend dans ses bras et, tout-ù-coup, de­vant elle, elle aperçoit sa vieille nounou en pleurs. Ä

— Par­don, s’écrie-t-elle. C’est sur Lèpre du Colonel

que je vous ai menti et que je l’ai confié cet en­fant, le vôtre, à l’Or­phe­li­nat. ,

Que va faire la jeune maman qui a retrouvé son en­fant, le fruit de sa chair? Que fera son mari?... Sera-t-il moins pitoy­able que « l’étrangère » du début de cette'his­toire, la chi­enne qui adopta trois mal­heureux in­con­nus? Que fera Emma, qui a com­pris enfin que le plus grand bon­heur d'une femme est d’être appelée « maman »? Le Colonel Lewis re­connaîtra-t-il la force de la Loi du Monde, et que les Flam­beaux que les an­ciens al­lu­muient et se trans­met­taient, protégeant jalouse­ment les flammes vac­il­lantes afin de les perpétuer, représen­tent le plus bel idéal et la rai­son des généra­tions hu­maines?


10 Nou­velles cinématographiques

Le film de “ La Garçonne „

et la cen­sure française

Le film mis en scène par notre com­pa­tri­ote M. Ar­mand du Plessy, et dont nous avons donné un aperçu dans un de nos précédents numéros, risque fort de ne pas voir les feux des écrans français.

La cen­sure vient en effet de lui re­fuser le visa. Bien que les scènes les plus répug­nantes con­tenues dans le roman aient été sup­primées ou atténuées, la Garçonne n’én con­stitue pas moins, déclar­ent les censeurs, un « en­sem­ble mal­sain » of­frant « une défor­ma­tion déplorable du car­actère de la jeune fille française ».

Les édi­teurs mul­ti­plient les démarches pour obtenir l’an­nu­la­tion du veto de la com­mis­sion de contrôle. On ne prévoit pas que ces démarches aient chance d'aboutir.

lin de nos confrères français, à qui nous em­prun­tons cette in­for­ma­tion, ajoute:

« Au mo­ment où la pro­pa­gande an­tifrançaise fait rage à tra­vers le monde, il im­porte que l’on sache bien partout que La Garçonne ne représente en rien la littéra­ture ou l’art cinématographique français, pas plus qu’elle ne fait un tableau véridique des mœurs françaises. »

Notre con­stant souci d'im­par­tialité nous im­po­sait le de­voir de faire connaître à nos lecteurs le point de vue français.

Voilà qui est fait.

En Amérique

— Le prochain film que tourn­era D.-W. Grif­fith, s’ap­pellera Les Yeux Fermés, et sera in­terprété par Li­onel Bar­ry­more et Seene Aven.

— Les récents succès de Harold Lloyd l'ont placé au tout pre­mier rang des grandes vedettes améri­caines, si bien que les « Al­lied Artists » sont en train de négocier avec lui pour acquérir

l'ex­clu­sivité de ses films. Il serait aussi ques­tion d’en­glober dans cette nou­velle com­bi­nai­son Cecil De Mille et Ernest Lu­bitsch.

Un nou­veau film

Une troupe, soils la di­rec­tion du met­teur en scène, Léon Ardouïn, tourne en ce mo­ment, à Palma de Mal­lorque, un film sur le séjour de Chopin à Mal-lorque, appelé pro­vi­soire­ment Une Idylle de Chopin à Mal­lorque. Les pre­miers rôles sont tenus par Maria Dal­baicin, la belle danseuse gi­tane, qui a eu tant de succès l’hiver dernier à l'Opéra et dans différents théâtres de Paris, et l’hiver précédent au Princes-Théâtre, Col­i­seum et l’Al­ham­bra de Lon­dres; ainsi que par l’ac­teur Raphaël Àriscan, connu/ dans le monde mu­si­cal sous le nom de R. Romero' Spin­ola, pre­mier prix du Con­ser­va­toire de Madrid, élève de Mme Philipp du Con­ser­va­toire de Paris et un fer­vent de Chopin, dont il a le masque. C’est lui qui com­posera la musique spéciale pour cette pro­duc­tion. Le film sera prêt en oc­to­bre 1923. La dis­tri­b­u­tion mon­di­ale est assurée par la « Hi­malaya Film C° », 17, rue de Choiseul, à Paris. Les intérieurs seront tournés aux stu­dios Levin­ski de Joinville-le-Pont. (Com­mu­niqué).

L’An­nu­aire Dra­ma­tique et Mu­si­cal Belge

L'An­nu­aire Dra­ma­tique et Mu­si­cal Beige paraîtra prochaine­ment.

Il ren­seign­era les con­ser­va­toires, les écoles de musique, les maîtrises, les adresses des au­teurs dra­ma­tiques, des com­pos­i­teurs et édi­teurs de musique, des chefs d'or­chestres et or­gan­istes, les théâtres, cinémas, bals, danc­ings, con­certs, les sociétés dra­ma­tiques, les sociétés mu­si­cales (sym­phonies, har­monies, fan­fares, chorales), la Loi sur la Pro­priété artis­tique et littéraire, la Con­ven­tion de Berne, l’Ad­min­is­tra­tion de la Société dei Au­teurs, la liste de tous ses Agents, les chefs de musiques mil­i­taires, les jour­naux et les dates des ker­messes de chaque lo­calité.

On souscrit, dès à présent: 79, rue de Flan­dre, à Vil­vorde (15 fr. l’ex­em­plaire), (Com­mu­niqué).

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La Por­teuse de pain

D'après Xavier de MONTÊPIN

Les fours de la boulan­gerie Le­bret

Tan­dis que Jeanne Fortier, sous le nom de Lise Per­rin et ’de Maman Lison, dis­tribuait chaque jour le pain aux clients de là mai­son Le­bret, et nouait con­nais­sance avec Lucie, la pe­tite cou­turière or­phe­line et son fiancé Lu­cien Labroue, la roue de la for­tune tour­nait pour ce dernier, grâce à son an­cien condis­ci­ple Georges Darier,grâce aussi à la bonne mine de Lu­cien qui sut plaire tout de suite à la jeune Mary Har­ment, fille du riehe usinier. Reçu par Paul Ilar­ment, la con­ver­sa­tion s'en­gagea aus­sitôt, al­lant droit au but, selon % méth­odes d’outre-mer.

— L’em­ploi que vous désirez obtenir est celui de di­recteur dans mes ate­liers?

— Oui, mon­sieur, et. croyez bien que je ne me dis­simule pas l’im­por­tance de cet em­ploi et les qualités tech­niques qui y sont néces­saires. Mais voudriez vous pren­dre con­nais­sance de la let­tre que j’ai eu l’hon­neur de vous re met­tre.

Maman Lison et Lucie

L’usinier lut les premières phrases de la let­tre de son av­o­cat Georges Darier, puis sans con­tin­uer sa lec­ture:

— Voilà certes des références ex­cel­lentes. D’une part, M. Darier af­firme vos con­nais­sances et vos mérites sci­en­tifiques et moraux. D’autre part, vous avez con­quis ma fille Mary qui me de­mande votre nom­i­na­tion avec une in­sis­tance d’en­fant gâtée, tou­jours obéie. Com­ment ferais-je pour résis­ter, à tels av­o­cats?

—- Ah! mon­sieur, vous m’ac­ceptez donc?

—• Nous al­lons pou­voir nous en­ten­dre, je le crois. Com­ment vous ap­pelez-vous?

— Lu­cien Labroue.

— Lu­cien Labroue... répéta le mil­lion­naire en sen­tant un fris­son passer dans ses cheveux.

— Oui, mon­sieur, répli­qua le fiancé de Lucie, étonné de l’évi­dente stu­peur de l’in­dus­triel.

.Une fête à Hôtel Har­ment

Ht il se mit à racon­ter son en­fance à Al­fortville, l’usine de son père, l’in­cendie et le meurtre, toute cette vieille his­toire qui rem­plis­sait d’an­goisse le misérable Jacques Ga­raud, re­placé soudain de­vant son crime. Puis, pour­suiv­ant, sa pensée lanci­nante, le jeune homme dit: la con­damna­tion dé Jeanne Fortier et ses doutes à lui, et ses soupçons, et qu’il espérai* tou­jours ren­con­trer ce Jacques Ga­raud, qu’il ne croy­ait pas mort et à qui il ferait payer cher quelque jour la mort de son père as­sas­siné.

Le mil­lion­naire s’était levé, en proie à une ag­i­ta­tion ter­ri­ble.

Il se tourna vers le jeune homme.

— C’est en­tendu. Je vous donne l’em­ploi que vous sol­licitez. Vous aurez douze mille francs d’ap­pointe­ments pour com­mencer et comme nous de­vrons col­la­borer con­stam­ment,

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vous de­vrez venir vous loger tout près de moi. Ça va-t-il?

— Oh! mon­sieur, com­ment vous re­mercier...

— C’est bien, allez plutôt re­mercier ma fille qui doit vous at­ten­dre dans son salon.

Lu­cien sorti, l’usinier se laissa tomber sur un siège, anéanti:

— Lu­cien Labroue, înur­mura-t-il d'une voix étranglée. Le fils de l’homme as­sas­siné par moi. Et c’est ma fille qui le protège... Et la voici dans ma mai­son. Lu­cien Labroue qui croit à l'in­no­cence de Jeanne Portier et qui veut venger son père sur le vrai coupable, Jacques Ga­raud. Le scan­dale qui me déshon­or­erait tuerait ma fille Mary. Non. cela ne doit pas être. Cela ne sera pas. Ce jeune hom me ne me quit­tera plus. Et s’il ve­nait à soupçonner que le riche in­dus­triel Paul Gar­ment n’est autre que Jacques Ga­raud...

— Oui, mon­sieur Labroue, Mary vous aime-de toutes ses forces, elle vous aime à en mourir.

— Mon­sieur Har­ment, fit Lu­cien d’une voix émue, votre fran­chise ap­pelle la mi­enne. Je serais un in­grat, si je n’éprou­vais pas pour vous une re­con­nais­sance sans bornes. Mais je dois re­fuser le don précieux que vous voulez me faire. Mon cœur ne m’ap­par­tient plus.

—* Vous aimez quelqu’un?.

— Oui, une jeune fille que j’ai juré d’épouser, et rien au monde ne me ferait man­quer à mon ser­ment.

Une en­fant sans for­tune, je le pari­erais.

—• Et vous ne vous tromperiez point. Elle ne possède rien.

— Mon cher ami, réfléchissez; l’amour ira qu’un temps, tan­dis que l’ar­gent...

— Mon amour ne périra pas. Le pro­fond sen-

Rëfléchissez, M. Labroue, réfléchissez en­core

L'homme n’acheva pas sa pensée.

Un éclair mau­vais brilla au fond de ses yeux.

Mais son an­goisse de­vait s’accroître en­core quelques se­maines plus tard, lorsque sa fille Mary vint lui déclarer qu’elle aimait Lu­cien, qu’elle voulait être sa femme, qu’elle ob­tiendrait la main du jeune homme, ou qu’elle mour­rait. Le mal dont elle souf­frait parais­sait s’ag­graver par les hési­ta­tions de Paul Har­ment. Or, Paul Har­ment aimait sa fille. Pour la sauver il était prêt à tout.

Il fit donc venir Lu­cien, dont il avait eu le temps d'apprécier les tal­ents et le car­actère, et lui of­frit, puisqu’aussi bien les af­faires de son usine ex­igeait un agran­disse­ment, de relever l’usine d’Al­fortville et de la don­ner à Lu­cien Labroue, si celui-ci épou­sait Mary. L’usine d’Al­fortville serait la dot mag­nifique du jeune homme qui de­viendrait l’as­socié de Paul Har­ment.

li­ment de mon cœur et la foi donnée pèsent plus auprès de moi que tout l’ar­gent du monde.

— Générosité noble sans doute, mais l’avenir que je vous offre vaut bien qu’on y réfléchisse. Réfléchissez. Mary vous aime. Elle est riche. Elle vous ap­portera le bon­heur com­plet. Réfléchissez en­core.

Le jeune homme sor­tit.

Le grand in­dus­triel se mit à ar­pen­ter fiévreuse­ment son bu­reau.

— Ab! le sort m’est con­traire, mur­mura-t-il. Lu­cien Labroue.aime ailleurs. Il refuse le cadeau princier que je lui of­frais. Mais que dira Mary? Que fera la pau­vre en­fant dans son désespoir? Ne va-t-elle pas de­venir plus ma\ lade et mourir peut-être? Non, non, pas cela. Il ne faut pas que ma fille souf­fre. Il ne faut pas que ma fille meure. Ma fille avant tout. Ce mariage la sauverait. Il faut qu’il se fasse.

(A suivre.) Jean BLAISE.

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Ce que

nous ver­rons

sur l’écran

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ä Les mer­veilles de la mer

Zl­Slo­Qooooooooooooooooeooooooooooooooooo/jgooooôooeooooocoooooôooeooaoooooooooooooooe­Qooooooooooooeaeoo

\*o6oooooooooooooovj5yy­ooooQOOooooooooocoooV!

Parmi les grands succès au cinéma du­rant la sai­son, il faudrait citer maint film doc­u­men­taire tourné sous la forme de grand re­portage intéressant le pub­lic soit par son Ç é pit­toresque ou la cu­riosité atta-c..ée aux choses et aux gens portés à l’écran.

La faveur du pub­lic sem­ble de plus en plus se porter sur ce genre, plutôt délaissé jusqu'à présent. Aussi les édi­teurs et maisons de lo­ca­tion sont-ils à la recherche de ce genre, recherche dif­fi­cile, car ces films n’abon­dent pas ou re­tombent dans le déjà vu nuis­i­ble à l’intérêt de ces œuvres.

On ne saurait faire ce re­proche au film qui va être prochaine­ment •— _

présenté. Il offre, plus que tout autre, de l’orig­i­nalité, ce qui en fait la vedette du film doc­u­men­taire.

Il s’agit des Mer­veilles de la Mer, film tourné par les Frères Williamson. On connaît le procédé dont les Frères Williamson sont les in­ven­teurs. Il con­siste en une espèce de c'che à plongeur aménagée en stu­dio, per­me­t­tant \ pren­dre au fond de la mer des vues d’une net­teté et d’une pho­togra­phie aussi par­faites que celles

qui sont prises au grand soleil. Les dif­fi­cultés soulevées par ce genre de prise de vues sont énormes, mais on peut dire que les Frères Williamson sont par­venus à la per­fec­tion dans le film qui nous intéresse. On voit là tout ce que recèlent comme vie an­i­male ou végétale les pro­fondeurs sous-marines. Ici ce sont des épaves, là des an­i­maux curieux, des pois­sons zébrés, de véri­ta­bles forêts, puis tout ce que recèle le fond de la mer. On y voit les scaphan­dri­ers lut­tant con­tre le courant, à la décou­verte des richesses en­fouies au fond des eaux, livrer com­bat aux an­i­maux sous-marins. On peut dire qu'il n'ex­iste pas de drame plus émo­tion­nant et plus poignant que celui de voir deux scaphan­dri­ers livrer com­bat à une pieu­vre gi­gan­tesque aux ten­tac­ules démesurés. Le spec­ta­teur vit là quelques min­utes in­de­scriptibles et c’est avec un réel soupir de soulage­ment qu’il voit les scaphan­dri­ers échap­per à l’hor­ri­ble mort.

II sera pas­sion­nant pour le spec­ta­teur de suivre les pi­o­nniers sous-marins, évolu­ant à des pro­fondeurs in­soupçonnées, parmi la flore et la faune des océans. X. X.


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