Programme from 3 to 8 June 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#402

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MONS: Pharm. Her­mans, 19, rue de l’Athénée. OS­TENDE: Pharm. Halewyck, Place d’Armes, 12.

Pour tout ce qui con­cerne TAd­min­is­tra­tion, la Rédac­tion, la Pub­licité de CINÉ-RE­VUE, s'adresser à l’Édi­teur, M. J. MEUWIS­SEN, JO et 12, rue Charles De Coster. — Téléphone L. 1676.

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Edi­teur: J. MEU WIS­SEN, rue Charles De Coster, 10 et 12, Biuxe/les. — Téléphone L 1673

Une des dernières pho­tos du célèbre artiste.

Si depuis plusieurs mois, notre cor­re­spon-da n't d'Amérique nous prie de présen­ter à nos lecteurs cette grande gloire de l’écran, c’est que bientôt paraîtra en Bel­gique Ba création maîtresse: « Le Cheik ».

'Mais avant de dire les mérites de ceitte pro­duc­tion,' qui s’an­nonce mer­veilleuse, ex­am­inons rapi­de­ment la carrière de celui qui e

Ital­ien améri­ca­nisé, Rudolph Valentino fut pro­fesseur de danse avant de débuiter à l'écran; en cette qualité, il fut en re­la­tions suiv­ies avec deux per­son­nalités améri­caines mar­quantes: MM. A. Bonny Glass èt Joan Saweyer. Rex In­gran, le met­teur en scène des

« Trois Chevaux de l’Apoc­a­lypse », ayant re­marqué la mim­ique très ex­pres­sive de l’artiste, lors d’une fête dans un grand restau­rant cal­i­fornien, rêva d’en faire un de »es col­lab­o­ra­teurs. Il parvint à l’en­gager pour le rôle de Julo Desnayer, le héros de « Blanco Isbanès ». At­taché depuis à la Fa­mous Play­ers Lasiky Fara­mount, celui qui s’était pen­dant des années adonné avec succès à l’art de la mod­erne Terp­si­chore (le tango), col­lab­ora assidûment h plusieurs re­mar­quables pro­duc­tions de la grande firme d'édi­tion d’outre-At­lan­tique. C’est

ainsi qu’aux côtés de Glo­ria Swan­son, il in­tar-

Glo­ria Swan­son et Rudolph Valentino dans Tun de leurs derniers films: Beyena the Rocks


Le Di­recteur Sam Wood, Glo­ria Swan­son, RudolpK Valentino, leur di­recteur artis­tique Paul Iribe! et Georges Fitr­mau­rice, * spe­cial di­rec­tor, de la Para­mount.

prêta « Beyens the Rocks », et en col­lab­o­ra­tion avec Dorothy Dal­ton fut at­taché à la réal­i­sa­tion de quelque« œuvres de Thomas H. Inoe.

Mais ce qui parait (bien être sa plus intéressante création, c'est « Le Cheiik », adapté par Georges H. Mclford, d’après l'œuvre de E. M. Hull. Comme 1’ « At­lantide » et « Vis­ages voilés, Ames closes », le « Cheik » se joue en grande par­tie au désert.

Comme l’œuvre de Rous­sel ce cadre sert à situer une in­trigue: c’est l’his­toire mou­ve­mentée d’une Européenne enlevée par un puis­sant prince ori­en­tal; c’est la lutte entre deux

Agnès Afros et RudolpK Vt­lentino dans lour ereatioe: Le Cheik.

volontés, lutte qui se ter­mine par l’ad­mi­ra­tion er l’amour du vaincu pour son vain­queur.

Voici d’ailleurs les données prin­ci­pales de l’ac­tion:

Diana Mayo est une jeune Anglaise, or­phe­line de famille aris­to­cra­tique; sa (beauté et son indépen­dance de car­actère sont prover­biales.

Hau­taine et cher­chant aven­ture, nous la retrou­vons à Biskra, ce Monte-Carlo algérien, où réside aussi tem­po­raire­ment, le Gheifc Ahmet Ben Has­san, l’homme dont la volonté n’a ja­mais en­core été con­tre­carrée. L’Ori­en­tal a or­ga­nisé au Casino de Biskra une roulette dont les prix k dis­tribuer entre de riches marchands sont des je­unes filles arabes de toute beauté: l'entrée du lieu est, sut les or­dres sévères du Gheik, formelle­ment in­ter­dite A tout Européen.

Or, Diana Mayo n’a ja­mais ren­contré de résis­tance quand il lui plai­sait de se ren­dre où bon lui sem­blait. Elle passe donc outre au décret d’in­ter­dic­tion et veut pren­dre part à la lo­terie: décou­verte par le Gheik lui-même, c’est à grande peine qu’elle parvient k s’échap­per.

L’Ori­en­tal, cepen­dant, a été mordu par une vi­o­lente pas­sion pour cette jeune Européenm d’un charme et d’une beauté ex­tra­or­di­naires elle l’a défié, mais il se promet de la posséder Le lende­main donc, quand la car­a­vane d< Diane con­tinue son chemin k tra­vers le désert, un détache­ment de Bédouins, sur des bête* nerveuses, rat­trape la colonne; et le Cheiik lui-même, monté sur un h1*'ne cour­sier, saisit Diana de sa selle et 1’em* orte dans un tour­bil­lon de char­get._

(Voir exile page 14.)

C’est une « pochade française deux mots qui an­non­cent de la gaieté, de l’en­train, de la fan­taisie, en même temps que l’ab­sence to­tale ne toute préten­tion autre que celle de di­ver­tir et d’amuser.

Dans cette « pochade » donc, les in­terprètes

et leur tal­ent que pour faire ressor­tir avec

plus d’in­ten­sité les dom­i­nantes psy­chologiques

des deux prin­ci­paux pro­tag­o­nistes.

La comédie « La Poupée du Mil­liar­daire » est tirée du roman de Jean Bouo­bor, et mis

iqpa

réus­sis­sent en effet à nous dérider, et à nous émou­voir, au point qu'on en ou­blierait presque —• tant on est sous le charme — d’ad­mirer le jeu sa­vant et très délicat des ac­teurs. Ceux-ci méri­tent pour­tant qu’on les loue: il y a d’abord la déli­cieuse Andrée Bra­bant, qui déjà nous plut dans la « Zone de la Mort », la « Calomniée », la « Cig­a­rette », et surtout dans le « Rêve », adapté de l’œuvre de Zola. Gra­cieuse et enjouée, dans la « Poupée du Mil­liar­daire », où elle in­carne Lu­cile, elle op­pose son jeu nerveux au jeu, calme, mis em­porté, à larges touches, de M. Stew­art Rome (J. K. W. Hogan).

Cha­cun d’eux tient le côté opposé de l’axe. Il sem­ble que leur perpétuel con­traste ac­cuse sans cesse le ry­thme trépi­dant de l’ac­tion. Les deux autres per­son­nages, Mme H. De­lanoy (Lady Al­abaster) et M. Ar­turo Stinga '(Girelli) ne tra­versent cette comédie avec leur élégance

en scène de façon très ha­bile par M. Henri Fes­court. Pour ceux qui ne con­nais­sent pas l’œuvre écrite, rap­pelons le thème de cette vive et plaisante ac­tion:

•Lu­cile, la femme co­quette et su­per­fi­cielle­ment friv­ole du mil­liar­daire J. K. W. Hogan, peut paraître à son mari une gra­cieuse poupée éprise du seul luxe. Hogan peut s’imag­iner un in­stant, sur les con­seils intéressés d’une aven­turière Lady Al­abaster, que l’an­nonce et la comédie de sa ruine éloigneront de lui sa jeune femme. L’ad­ver­sité révélera le véri­ta­ble car­actère de Lu­cile. Elle saura, en' fidèle com­pagne de son mari mal­heureux, met­tre ot-I.'j dans le do­mes­tique, ven­dre autos et meubles aux meilleures con­di­tions, Yoire même trou­ver un mod­este ap­parte­ment.

Et quand, à la suite de cir­con­stances fort émou­vantes, la ruine d’Hogan de­vien­dra réelle, c’est en Lu­cile que l’ex-mil­liar­daire aban­donné


• de Lady Al­abaster puis­era la courage néces­saire pour re­faire une nou­velle for­tune.

Le scénario est-il solide, l’in­terprétation très bonne, c’est en grande par­tie au réal­isa­teur,

M. Henri de Fres­courfc, qu’on le doit. Il est de ces artistes de l’écran les plus aptes à s’as­sim­i­ler

court provoque l’idée par une as­so­ci­a­tion d im­ages — soit con­traste, soit par­allèle — pro­pre à frap­per l’es­prit. Il a re­cours au sym­bol­isme:

L’in­tri­g­ante se définira par l’image d’un chat sou­ple 8t félin; la jeune femme friv­ole

la portée d'u’me œuvre; et son in­tel­li­gence con­court toute entière à nous la ren­dre, avec toutes les fi­nesses, tous les traits sail­lants, toutes les valeurs qu’il a su y puiser. Il analyse le thème à traiter, analyse en­core les di­verses scènes, re­groupe celles-ci avec une sûreté d’es­prit qui lui fait voir les éléments con­sti­tu­tifs

d’ap­parence mais d’un amour fidèle et con­stant se reflétera dans le joli chien péki­nois... Le mil­liar­daire, au mo­ment où il se laisse mener docile­ment par l’aven­turière, aperçoit sur la route un trou­peau de mou­tons, ren­con­tre logique et sym­bole de son aveu­gle­ment, etc.

d'une par­faite synthèse. L’idée était-elle forte, il la dégage d’in­utiles éléments, et nous mon­tre une image sincère en­core, mais non en­combrée et fati­gante: et le résul­tat de son tra­vail est une œuvre qui frappe plus que le roman écrit.

toutes les fois qu’il le peut, Henri de Fr<*§-

Cea méthode», em­ployées chaque fois que lac­tion, sans être en­travée, le pen­net, sont à retenir. Nous y re­vien­drons sans doute, quand une page de notre revue en­tre­tien­dra le lecteur de Henri de Fres­court, met­teur en scène français, dont il sied de connaître les intéressantes oeu­vres. M ARN IX.

L’oeu­vre im­mortelle de Sienkiewics va être rééditée par Aubert

Mais par­ler d’une « reprise » à l’écran, en­tretenir le lecteur du « déjà vu », n’est-ce pas déroger à notre ligne de con­duite qui nous en­joint de ne nous arrêter qu'aux progrès de l’art cinégraphique?

Oui, si la pro­duc­tion qu’on évoque n’est que d’intérêt sec­ondaire, ou si,

-quelle que soit son im­por­tance et sa beauté,

-elle a fait son temps; si l'ac­tu­alité en est périmée. Mais tel n’est point le cas pour des œuvres magis­trales comme Quo Vadis, Fabi­ola, Anne de Bo­leyn, et en général pour toutes les pro­duc­tions doc­u­men­taires ou his­toriques que la beauté

de leur mise en scène, la net­teté de leurs pho­tos, et surtout l’intérêt et la valeur du sujet traité, classent hors de pair.

Quo Vadis est de ces pro­duc­tions qui im­posent le re­spect, par leur beauté, leur valeur, leur richesse. Ce chef-d:œuvre fut publié en vol­ume, en 1895, et traduit bientôt en une ving­taine de langues et di­alectes;- il le fut dans tous les id­iomes, quand < Cines » en­tre­prit de nous le présen­ter sous la forme d’im­ages animées, celles-ci étant sus­cep­ti­bles d’être com­prises et admirées par tous les pe­u­ples du globe.

Quo Vadis connaîtra de­main à l’écran—et par con­tre-coup en li­brairie — une nou­velle popu-

STELLA FIL-M prépa­ra­tion complète au cinéma

UmbaH. Irwih. Jule* RAU­COUBT, g-U*éiH it 1« “fs—»iHaym-ftra»wt


sant et la civil­i­sa­tion païenne à son zénith.

Le thème de l'œuvre est connu de la grande ma­jorité du pub­lic: nous ne re­pro­duirons donc

larité. Il était de notre de­voir de faire précéder sa réap­pari­tion, qui aura lieu l’hiver prochain en Bel­gique, d’une courte causerie de quelques pages, au cours desquelles le lecteur aura loisir de revoir les scènes les mieux venues de cette épopée ro­manesque, miroir de la lutte entre le Chris­tian­isme naistoute sa con­fi­ance, au Dieu qui seul, par un mir­a­cle, peut le sauver dans le ter­ri­ble mo­ment qu’il est en train de vivre.

— Christ, je crois en toi, toi seul peux me sauver, répète-t-il d’une voix rauque, mon­tre-moi ta puis­sance I Et voici sou-dain, dans la foule, qu’un si­lence se fait. De­vant le

mon­stre aux yeux de sang, un homme de stature colos­sale s’est dressé. Sai­sis­sant la bête farouche par les cornes, Ursus — car c’est lui — est là, arc-bouté.

point le scénario dans son en­tier. Mais une scène, la dernière, d’un intérêt pas­sion­nant, nous sem­ble être de­voir red­ite, pour la vie in­tense, l’émo­tion qu elle dégage déjà à la sim­ple lec­ture. C’est celle

où les grilles du cirque s’ou­vrent et livrant pas­sage au tau­reau por­tant at­taché sur sa tête une jeune fille nue: Lygie, la jeune chréti­enne.

— « Lygie I Lygie I » s'écrie Vicinius!

Et ha­gard, les mains crispées, en proie à un spasme ter­ri­ble, il pense au Dieu en qui il a mis

Le si­lence est coupé par un cri de stu­peur auquel succède à nou­veau le si­lence.

Sous la poigne de fer du bar­bare, la tête du tau­reau se tord peu à peu. Le vis­age du Ly­gien,

M5/I5J

sa nuque' ses bras, sous l’ef­fort puis­sant qu’il réalise, se gon­flent et de­vi­en­nent vi­o­lets. On sent qu’il est obligé d’em­ployer toute sa force et, comme en un rêve, on se de­mande s’il ira jusqu’au bout et s’il ne de­vien­dra pas lui-même vic­time de sa folle au­dace.

Mais non! la tête


to

de l'an­i­mal cède en se tor­dant. On voit sa langue baveuse pen­dre hors de sa gueule sanglante, ses yeux agran­dis se vit­ri­fient, il cul­bute sur lui-méme et roule sur le sol.

En un clin d’oeil, Ursus délivre sa maîtresse.

La prenant dans ses bras, il par­court l’arène, res­pi­rant à pleins poumons. Un in­stant étourdi, il lève les yeux et sem­ble in­ter­roger les spec­ta­teurs.

Dans tout le cirque, c’est un délire, une frénésie.

De toutes parts, on crie grâce, on ad­mire ce géant; pen­dant un mo­ment, sa force physique en fait un roi aux yeux de cette foule pas­sionnée pour les ex­er­ci­ces vi­o­lents.

Ursus prof­ite de l’ad­mi­ra­tion dont il est l'objet. S’ap­prochant de l’estrade impériale, il tend â Néron le corps de la vierge et ses yeux sem­blent dire: « Ce que j’ai fait, c'est pour elle que je l’ai fait. Vous vous devez de la sauver. Grâce! »

De son côté, Vini­cius s’est élancé. Cou­vrant de sa toge la poitrine de sa fiancée, il ar­rache sa tu­nique et fait voir au pe­u­ple les blessures reçues en Arménie.

Ces protes­ta­tions en­flam­ment le pe­u­ple.

La frénésie qui avait ac­cueilli le tri­om­phe de l’es­clave ne connaît plus de bornes. Les cris qui de­man­dent grâce de­vi­en­nent impérieux. Des mil­liers de spec­ta­teurs ten­dent au César im­pas­si­ble des po­ings menaçants; des éclairs de fureur bril­lent dans tous les re­gards.

Alors Néron qui, jusque-là, ter­giver­sait, prend peur. Son amour-pro­pre qui lui com­mande de ne pas céder au pe­u­ple est moins fort que sa lâcheté na­turelle.

De­vant les sour­cils froncés et les vis­ages émus qui, de tous côtés, ac­cueil­lent son vis­age in­quiet, il lève le pouce et donne le sig­nal de la grâce.

Lygie est sauvée. Une salve d’ap­plaud­isse­ments éclate dans l’en­ceinte. Doréna­vant per­sonne, pas même l'Em­pereur, ne peut at­ten­ter à la vie des deux fiancés.

Mais, ce film revu, va-t-il dis­paraître à nou­veau pen­dant des années? Anom­alie: ne sied-il pas que des œuvres d’une telle en­ver­gure puis­sent être re­con­sultées de temps è autre, et que dans ce but des ciné-thèques soient or­ga­nisées où des pro­duc­tions con­sti­tu­ant des doc­u­men­taires mr veilleur comme Fabi­ola ou Quo Vac soient con­servés dans le but d’en réserver une présen­ta­tion nou­velle quand le pub­lic aura sem­bler s’y intéresser à nou­veau.

M. Paul-Louis Her­sier, pro­pose dans ce but une or­gan­i­sa­tion facile à faire: soit en Amérique ou en An­gleterre, en ou en Bel­gique, en Su­isse ou en Italie, les bib­liothécaires, au courant de ces man­i­fes­ta­tions, remet­traient aux em­prun­teurs des livres célèbres une fiche in­di­quant è quelle date le film tiré de l’ou­vrage qu’ils vont lire sera pro­jeté sur l’écran de la bib­liothèque-cinéma. Il y au­rait là une col­lab­o­ra­tion utile de la lec­ture et de la vue.

Cette idée nous a paru mériter plus qu’un rapide ex­a­men, et nous nous pro­posons d’y revenir prochaine­ment, dans nos colonnes.

MARNIX.

que ce France

L'His­toire des États-Unis sur l'Écran

L’Uni­ver­sité de Yale a en­tre­pris une tâche for­mi­da­ble, c’est de met­tre à l’écran toute IThi­a­toire des Etats-Unis. Cette œuvre, qui com­pren­dra cent chapitres, a déjà néces­sité plus de deux ans d’étiudes prépara­toire», car il a fallu con­stituer une doc­u­men­ta­tion précise des plus éten­due.

Ceux qui ont conçu cette espèce d’épopée en es­comptent de fort beaux résul­tats, tant au point de vue éducatif qu’à celui de l’ex­al­ta­tion de la con­science civique chez leurs conci­toyens I Les Améri­cains seront tou­jours naïfs et ad­mirable»! s’écrie M. Letlille, d’ « Hebdo-Film », qui nous an­nonce cette nou­velle.

Di­recteur - pro­priétaire de la mar­que « Natura-Film », en même temps que met­teur en scène réputé, M. Mau­rice Chal­liot est de ces cinégraphistes français qui ont le plus con­tribué au relève-( tnt de l’in­dus­trie cinématographique chez nos voisins mérid­ionaux.

C’est en I9Î8 que Mau­rice Chal­liot com­mença sa série de voy­ages doc­u­men­taires in­ti­tulés A tra­vers la France-, ce n’est autre que l'adap­ta­tion à l’écran de la très belle œuvre d'Ar­douin Du-mazet, ou­vrage cou-* ronné par l’Académie Française. Cette série, com­por­tant plus de 10,000 mè- . très de pel­licule, nous trans­porte tour à tour dans les contrées les plus pit­toresques, ' iont tant de paysages se prêtent si bien aux prises de vues. La Route des Alpes vient d’être ter­minée; le pre­mier tronçon passe actuelle­ment dans les étab­lisse­ments de Paris et de province.

Comme film, la pro­duc­tion du réal­isa­teur est copieuse. Tour à tour, sont nées de son art et de son tal­ent: Paraître (de Mau­rice Don­nay), Le Sor­cier (d’Henry Ger­main), La Mort Rédemptrice, Le Baron Mystère, Les Saisons de r Amour, Rose de Nice (de Gas­ton Demestre) et Maman Pierre.

De ces réal­i­sa­tions, c’est sans con­tredit Rose de Nice qui rem­porta le plus franc succès, et nos lecteurs nous per­me­t­tront sans doute de revenir sur cette vi­sion poétique et récon­for­t­ante, dont l’ac­tion se joue en ma­jeure par­tie dans les sites en­chanteurs de la Côte d’Azur, au mi­lieu d’une débauche de fleurs et de lumière.

Le thème: L’amour pro­fond et pur de la jeune et char­mante Ar­lette tri­om­phe fi­nale­ment des séduc­tions ha­biles d’une co­quette parisi­enne très à la mode, Gladys d e Lérins, et le bon­heur enfin con­quis fera de la pe­tite rose de Nice une reine parmi les roses ses sœurs I Ex­cel­lente in­terprétation générale dont il im­porte cepen­dant de met­tre en re­lief le per­son­nage de l’oncle Con­stan­tin, tenu parle grand artiste suédois Ivan Hedquist, avec son habituelle maîtrise.

Très artis­tiques, la mise en scène et la pho­togra­phie, ajoutent en­core au charme de Rose de Nice, dont l’ex­quise poésiefut fort goûtée de tous les publics Depuis la paru­tion à l’écran de Maman Pierre

M. Mau­rice Chal­liot a mis sur chantier deux ban­des nou­velles: L'En­sor­celeuse, film dont l’ac­tion se déroule en Savoie, et Gachucha, fille basque, se jouant dans les pit­toresques décors du pays basque.

M. Mau­rice Chal­liot a bien voulu nous promet­tre de tenir Ciné-Re­vue au courant de ce qui a trait à ses œuvres, et nous au­rons sans doute l’oc­ca­sion de présen­ter à nos lecteurs ses intéressantes pro­duc­tions, bien avant qu’elles ne soient pro­jetées sur les écrans belges et même français.

MARNIX.

MAU­RICE CHAL­LIOT

REPOS DO­MINI­CAL

Les cinémas améri­cains voudraient bien ou­vrir di­manche... mais rien à faire, le pas­teur vei He!

C’est ainsi que le Con­seil Mu­nic­i­pal de Wa­ter­vliet, dans l’Etat de Now-York, ayant voté

une or­don­nance per­me­t­tant l’ou­ver­ture do­mini­cale des cinémas, 200 mem­bres des or­gan­i­sa­tions re­ligieuses de la lo­calité vin­rent lui faire un chahut vi­o­lent et les édiles durent rap­porter leur déci­sion.


Jde cinéma pit­toresque à tra­vers le monde

Le voy­age dans un fau­teuil.

<'Amer plaisir, celui qu’on tire du voy­age!...» Le grand poète Baude­laire au­rait-il dit cela du « voy­age dans un fau­teuil », celui qu’on fait au cinéma, tan­dis que défi­lent sur la toile d’ar­gent les paysages de neige de l’Alaska et les en­chante­ments en­soleillés des Tropiques, les soli­tudes im­menses de la mer et les féeries des mon­tagnes es­caladées par les cheva­liers de la maniv­elle. Tous les pays et tous les cli­mats passent à l’écran: voilà les expédi­tions aux pôles et les ran­données à tra­vers les forêts vierges, les déserts du ciel et les abîmes sous-marins — et voici le voy­age du prince de

opérer heureuse­ment l’opéra­tion dan­gereuse-de la décom­pres­sion, et le pa­tient fut sauvé. )

Le cinéma au Vat­i­can.

Faire défiler la vie mul­ti­ple et tu­multueuse-dans les palais les plus fermés et les re­traites-, les plus sacrées, don­ner à des ma­jestés soli­taires et à des reclus au­gustes le spec­ta­cle du monde en­tier resurgi, c’est la prérog­a­tive unique et mer­veilleuse du grand art. Le cinéf qu’on vient d’in­staller au Vat­i­can va per­me­t­tre au Saint-Père le spec­ta­cle — que les pris­on­niers volon­taires du trône pon­tif­i­cal n’avaiént plus vu depuis cinquante ans — de»-.

Une vue antarc­tique, tirée de l'expédi­tion de Shack­le­ton au Pôle.

Galles aux Indes et une chasse au tigre, tn somptueux arroi, tra­ver­sant la rivière, à dos d’éléphants, comme un cortège ressus­cité des splen­deurs impéri­ales de l’an­tiq­uité.

Sauvé par le cinéma.

Si le cinéma a ses vic­times — pi­o­nniers héroïques ayant risqué et perdu leur vie dans les aven­tures mer­veilleuses et trag­iques du champ de l’ob­jec­tif, et tombés glo­rieuse­ment au champ d'hon­neur du stu­dio ou des extérieurs, il a aussi ses « rescapés ». Le réper­toire chirur­gi­cal du ciné s’éten­dant chaque jour, peu d’uni­ver­sités ne possèdent pas au­jourd’hui leur bib­liothèque de clin­ique, et peu de grands doc­teurs n’en ont pas pris con­nais­sance pen­dant leurs études publiques ou par­ti­c­ulières. Dernière­ment, un doc­teur améri­cain en va­cances dans les forêts du Wis­con­sin fut appelé au lit d’un mourant at­teint d’une frac­ture com­pliquée du crâne. Le cas était nou­veau pour le doc­teur, mais celui-ci, se rap­pelant un film de clin­ique qu’il avait vu à l’hôpital, parvint à

pe­u­ples loin­tains et des foules d’au­jourd’hui. Pour les chefs de na­tions, isolés par leur rang du reste du monde, quel fau­teuil mag­ique eue celui, non plus de bois doré ni de pour­pre, mais de cuir ou de velours qu’on place de­vant l’écran pour les faire as­sistes- à l’évo­ca­tion fasci­nante de la vie.

Ou­vreuses.

Trem­blez, ou­vreuses périmées, dames re­specta­bles et at­ten­tives — et par­fois si cour­toises et char­mantes — qui nous guidez dans la nuit de la salle vers le fau­teuil rem­bourré de noy­aux de pêche ou le fau­teuil-club au­then­tique du cinéma. La mode se répand des ou­vreuses élégantes: ce sont des je­unes filles de 18 à 25 ans. ex­ces­sive­ment jolies, déli­cieuse­ment poudré?» (vous le ver­rez à l’entr’acte), déli­cate­ment poudrées (vous vous en apercevrez tout de suite) et qui pour­raient par­fois faire con­cur­rence, pour la beauté du vis­age, à leurs soeurs célèbres de l’écran. Elles ont un uni­forme aux couleurs de la mai­son qui les em­ploie, elles sont

«coiffée» d’un amour de petit bon­net-polo avec -un amour de pom­pon, elles ont les jambes nue», pe­tites chaus­settes noires, un petit cor­sage

Une fig­ure pop­u­laire des salles de ciné: l’ou­vreuse.

très adroite­ment décol­leté. Prenez garde, m*s dames, les ou­vreuses co­quettes ar­rivent d’Amérique, défendes-vous, ne vieil­lis­sez plus: vieil­lir, c’est par­tir un peu!

Fantômes.

Il y a de curieux ef­fets de spec­tres dans la beau film suédois La Char­rette Fantôme, auquel Ciné-Re­vue a con­sacré dernière­ment ne étude il­lustrée (voir notre n. 51). La scène de la char­rette de­scen­dant au fond de la mer, no­tam­ment, et du macabre con­duc­teur « chargeant » un noyé, fait beau­coup d’im­pres­sion. On sait com­ment on réalise ces «cènes sous-marines: on les prend à .tra­vers un aquar­ium.

Très belle surim­pres­sion dans La Char­rette fantôme de Sjostrom.

Quant au fantôme, on l’ob­tient par une su­per­po­si­tion pho­tographique. Les Suédois sont passés maîtres dans la tech­nique cinégrapbi-que, qu’ils ont étudiée chez les Améri­cains. Ils sont servis du reste par des réal­isa­teurs de pre­mier ordre et des scénar­istes re­mar­quables. Les Pro­scrit», le Trésor d’Arne, A tra­vers les Rapi­des sont des films qu’il faut avoir vus «t qui nous changent des ba­nalités qui abon­dent dans les pro­grammes d’Outre-At­lan­tique et de partout. SUN­LIOT.

Nou­velles Cinématographiques de Partout

FRANCE

Dm «Hat «laquant» pho­to­graph!—

— u MBtttm» da —sonda.

Dans une note com­mu­niquée lundi à l'Académie des sci­ence» par le pro­fesseur C. Richet, U. Bull, de l’In­sti­tut Marey, ex­plique que, par un procédé tout à fait nou­veau, il est par­venu à obtenir, en un centième de sec­onde, deux «ent cinquante im­ages cinématographiques de for­mat usuel.

Pour réaliser cette vitesse réelle­ment stupéfi­ante, l’au­teur a em­ployé un prisme tour­nant à rai­son de cent tours par sec­ond* et qui, éclairé par une suc­ces­sion d'étin­celles élec­triques, pro­jette les im­ages sur un film im­mo­bile.

Il est intéressant de noter, fait re­mar­quer M. Ch. Richet, que ce dernier et ingénieux dis­posi­tif cinématographique, a été réalisé à l'in­sti­tut fondé pour con­tin­uer l’œuvre du sa­vant Marey dont les travaux ont été le point de départ de la pho­togra­phie animée.

ALLE­MAGNE

Le PAU Nard, «b tlléaU.

Ha­gen­beek pro­jette de tourner- a le désert blanc », une lugubre his­toire de PExtrènae-Nord. Il eût été com­pliqué d’en­voyer là-toa# toute une expédi­tion. Ha­gen­beek a trouvé plu» sim­ple de trans­porter le pôle Nord.,, ou presque, en Silésie, sous la forme d'ours blanc» et d'es­quimaux. Ces derniers risquent fort cepen­dant de »e trou­ver un peu dépa«”-4«


i* L’eaMl­graicil agri­cole par la ttba.

Les agrar­i­ans de Bavière comptent sur le film pour amener les paysans de chez eux à re­nou­veler leurs méth­odes de cul­ture. Aussi les con­cours of­fi­ciels n’ont-ils pas été ménagés à une or­gan­i­sa­tion, qui s’est spécialisée dans la pro­duc­tion de ban­des ren­dent sen­si­ble, pour un pub­lic sim­ple, la tech­nique agronomique mod­erne; se­mailes, as­sole­ments, en­grais, lutte con­tre les in­sectes, etc.

En­core la Théorie d’Ein­stein.

A la Foire de Franc­fort a eu lieu du­rant la se­maine de gala, la première présen­ta­tion d’un film des­tiné à faire com­preni­die, par l’image, les principes de la théorie d’Ein­stein.

Les deux première par­ties du film an i compréhen­si­bles, mais la troisième et der­nici. par­tie n'intéressa pas le pub­lic qui ne compr it pas...

AN­GLETERRE

Les clas­siques grecs at la Cinéma.

L’Uni­ver­sité de Gom­bridge a décidé d’util ser le cinéma dans les classes pour répand; parmi le écol­iers le goût des tragédies grt < ques. Elle vient de tourner un film représt i tant les prin­ci­paux épisodes de 1’ « Orestie d’Eu­ripide, mis à la scène par les pro­fesseurs de l'Uni­ver­sité... La première représen­ta­tion de ce film aura lieu au théâtre Ghiswiok, de vant les étu­di­ants. Le Ra­masse-Mieltes

RUDOLPH VALENTINO

(suite de Ja pagre 4)

Il con­duit sa cap­tive à son camp, à la lisière d’une oasis. Dans sa tente riche­ment parée, il décide qu’il as­servira la volonté de la jeune femme à la si­enne; mais elle ne veut pas subir son em­prise, et tente de se sui­cider; le Gheik alors la réduit par la force et fait d’elle son es­clave, préposée à la garde des femmes de son harem.

Désor­mais, elle ne sera plus fille d'Al­bion, mais bien un femme arabe, réduite à la servi­tude et l'obéis­sance pas­sive en­vers ses maîtres, comme le sont les femmes d’Ori­ent,

L'orgueil de Diana est brisé; elle hait ce conquérant, cet homme d’une autre race qui a su 1 as­servir; mais elle a aussi pour lui — et ce sont ces sen­ti­ments qui bientôt domi­nent son cœur — une ad­mi­ra­tion qui bientôt fera place à l'amour...

Entre temps, vient au douar du Gheik un ami de ce dernier, Raoul de Saint-Hor­bert,écrivain français; imbu d’idées oc­ci­den­tales, il s’in­digne de savoir Diana tenue pris­onnière; il use de toute son in­flu­ence auprès d’Ahmet, pour qu’il lui rende la lib­erté. L’Araibe, cepen­dant, ne peut tout d'abord se résoudre à suivre les con­seils de son ami: c’est qu’il aime la belle Européenne, et ce n’est que le cœur brisé qu'il con­sent à la faire repren­dre le chemin de Biskra.

Mais avant d’avoir at­teint le terme de son voy­age, Diana, qu’ac­com­pa­g­nait une do­mes­tique d’Ahmêd, est enlevée par le pil­lard Omair, l’en­nemi mor­tel d’Ahmed. A cette nou­velle, le Cheik rassem­ble ses -co­hortes le plus guerrières; toute la nuit, il chevauche à leur tête dans la di­rec­tion du douar de Omair.

Pen­dant ce temps, la cap­tive est traitée par son nou­veau maître avec un mépris et une bru­talité sans lim­ites.' Mais soudain, les troupes d'Ahmed font ir­rup­tion' dans les mur»; les glaives sont tirés, le com­bat s’en­gage sans merci; une lutte homérique met aux prises Omair et Ahmed; celui-ci, blessé sept fois, par-vt-nt cepen­dant à tuer son ad­ver­saire, et reste inanimé sur le ter­rain: mais du moins, Diana est sauvée!

Us re­gag­nent donc le camp d’Ahmed, le Cheik lui-même étant étendu presque sans vie sur une couche, Diana n’es­saie plus de nier l’amour qui la re­tient auprès de cet homme; elle fait voir à Saint-Hor­bert les traits défaits du Cheik, dont la face pâle a main­tenant l’as­pect d’un vis­age d’Européen, Saint-Hor­bert, alors, dévoile à la jeune femme le se­cret de la nais­sance du cheik Ahmed Ben- Has­san: iV n’est autre que le fils d’un homme de sci­ence ban­dits du désert; sa femme et luii-même furent tués, leur en­fant tomba entre les main» d un ei­heik char­i­ta­ble qui prit sur lui l’éduca­tion du jeune garçon et en fit plus tard son suc­cesseur. Et c’est ce jeune Améri­cain ara­bisé qui se nomme au­jourd’hui le cheik Ahmed Ben Has­san, puis­sant chef d’une in­nom­brable tribu.

Le héros diu récit renaît cepen­dant à la vie; il ac­cepte en­core le sac­ri­fice de ren­dre Diana à sa pa­trie; mais c’est elle-même à présent qui lui fait part de son amour, et lui dit son désir de rester à ja­mais sa com­pagne.

Tel esit le thème, forcément suc­cinct, de ce scénario, dont la réal­i­sa­tion évoque de­vant nos yeux les splen­deurs des mi­lieux arabes, la beauté des sites du désert et de l’oasis, le pit­toresque et la richesse des cos­tumes ori­en­taux. Valentino s’y révèle un in­terprète d’écran de première force, une gloire nou­velle de la cinématogra­phie améri­caine.

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/> Le Péché de Marthe Queed

C’est in­ou­bli­able la scène ou le père force sa fille à marier un vau­rien et em­ploie l’al­liance de sa femme pour cette cérémonie infâme.

Atlas* un pau­vre es­tropié, mais au cœur d’or, aimait secrètement Marthe Queed. Celle-ci était con­voitée égale­ment par David Boyd, un vau­rien, par­ent éloigné (le sa famille. Mlle fut aimée aussi par Arnold Barry, qui pas­sait ses va­cances dans les mon­tagnes.

Four voir l'intérieur de la mai­son de chasse de Ra Ma'llie prétex­tait qu'elle s'était cassé la cheville. De­vant le feu ou­vert ils se par­laient de leur amour et le temps passe vite.

David les es­pi­onnait. Dans sou âme cor­rompue il don­nait une méchante in­terprétation à cette en­tre­vue et prévint le père de Marthe, qui était pro­cureur du dis­trict. Mar­vin Queed n'avait pas la moin­dre con­fi­ance dans aucun être hu­main. Froid, au­tori­taire tou­jours de mau­vaise humeur el méfiant, il était haï par tout le vil­lage et même de sa pro­pre famille.

De re­tour à la mai­son Marthe fut accusée par son père sur la sim­ple dépo­si­tion de David Boyd. Il prétendait que sa fille avait déshon­noré le fier nom des Queed et, lui don­nant un re­volver, il lui dit: « Si vous ave/ line seule goulte du sang des Queed dans les veines, prou­vez-le ».

« Lais­sez-moi l’épouser » dit le vau­rien David Boyd « et ainsi le se­cret restera dans la famille ».

Avant que Madame (diced, ter­rifiée par le, sac­ri­fice que l’orgueil de son mari voulait im­poser à sa fille, put faire sor­tir Marthe de la mai­son, le juge de paix, un mer­ce­naire de Queed, ar­rivait.

Sans au­tori­sa­tion, em­ploy­ant la bague de fiançailles de sa femme, le père répon­dant lui-même à la place de la fil le à la ques­tion sacra­men­tale. Marthe fut mariée de force à David Boyd qu'elle délestait. A tra­vers l’orage celui-ci la con­duit (à la sale, baraque qu'il ap­pelait son « home ».

Le lende­main matin, le petit frère de Marthe raconta à Barry que son père força Marthe à épouser David. Barry dit publique­ment à Queed que si David avait touché un seul cheveu de Marthe, il le BvnO.​lt K ‘pIABQ .l|l UOSI­BIU B[ B OAUjy |)B.l,int

CIN­EMA

Pro­gramme i 3 an H juin

KINETO

Revue sci­en­tifique

L'Or­phe­lin Récal­ci­trant

Comique en 2 par­ties

Ac­teur Com­bat­tant

Drame en 2 par­ties in­terprété par Art-Acord

Pro­gramma van 3 M $ Juni

Le Péché de Marthe Queed

Drame en 5 par­ties

Weten­schap­pelijk

Weder span­nige

Klucht in 2 dee­len

Wees

Tooneel­speler en Stri­jder

Drama in 2 dee­len ver­tolkt door ArPA­cord

De Zonde van Martha Queed

Drama in 5 dee­len

SE­MAINE PROCHAINE

tit

Légende tirée du céièbre roman d’Ouida

‘TWO LIT­TLE WOODEN SHOES”

no­lifirne Bur­ton dans le rôle de Vic­tor Fla­men, Jean Mor­gan et in­terprétée par Lang

ns le rôle de Bébé. — A Paris et a Brux­elles de nos jours.

étendu mort par terre; Marthe n’était plus là Barry fut accusé de meurtre et em­pris­onné.

Entre temps, Atlas trouva Marthe éten­due sans con­nais­sance sur la colline, li la porta dans sa cab­ine oïi sa grand-mère lui ad­min­is­tra des remèdes prim­i­tifs. I ne se­maine du­rant Marthe avait forte­ment la fièvre. La grand-mère, craig­nant que Marthe ne suc­combe, de­manda à Atlas d’aller chercher un médecin on de prévenir sa mère.

Marthe étant malade, le pau­vre es­tropié pou­vait l’ad­mirer et croire que les paroles d’amour, qu’elle prononça dans son délire, étaient adressées à lui. — li la tiendrait tou­jours cachée et per­sonne ne saurait ja­mais qui tua David Boyd. —

Un jour. Atlas an­prit que Barry serait cer­taine­ment pendu. L’état de Marthe s’em­pi­rait au lieu de s’améli­orer. 11 pria Dieu de lui don­ner la force néces­saire de dire la vérité et de sauver la « Fleur de son coeur » pour la ren­dre ainsi à l’homme qu’elle aimait.

Après un dernier adieu à la chère malade, il se ren­dit au tribumd et y ar­riva au mo­ment précis ou le jury revint avec un ver­dict af­fir­matif.

Il avoua avoir tué David pour sauver Marthe et, avant même que l’on pu l’en empêcher, il se plongea un poignard dans le cœur et tomba raide mort.

Barry porta Marthe dans un hôpital où elle guéris­sait lente­ment et où avec le con­sen­te­ment heureux de sa mère, elle épousa Barry.

Craig­nant que Queed ne brisa la vie de son jeune fils comme il avait brisé la vie de Marthe et la si­enne. Madame Queed quitta son mari pour ne plus ja­mais le revoir.


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