Programme from 29 Jan. to 2 Feb. 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#335

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Broderies

Les ob­jets de layette sont tou­jours bien reçus. Je ne suis pas en peine de l’ac­cueil réservé à cette jolie bavette.

Ce bibelot ne manque ja­mais de ravir les je­unes ma­mans, et qui de nous hésit­erait â en­tre­pren­dre la con­fec­tion de ce re­fv­if­s­sant bavoir, en pen­sant au plaisir qu’éprou­vera la maman lorsque vous lui en ferez cadeau.

La photo mon­tre suff­isam­ment les par­ties à broder au

S oint de Riche­lieu, anglaise brides ou au plumetis. Le cen­tre des roses se fera au point sablé, ou mieux, ajouré à la grosse aigu­ille.

Les extrémités de la bande, fe­s­tonnée comme le bavoir, at­tachez au point de cou­ture un morceau de ruban de 25 cen­tim. per­me­t­tant de faire un nœud dans le dos du bébé.

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1« Année. — AI» 44. — 1922.

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Xutéro­ture

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LE MER­VEILLEUX AU CIN­EMA

LITERPRËTE/ DE LA/ULTA­CIE DE L’AMOUR;

genre du mer­veilleux enfin, le Fruit défendit et Cen­drillon nous ont donné un avant goût de ce que ce genre pou­vait don­ner à l’écran.

Or, il est, parmi les nom­breuses vedettes de l’écran, quelques types qui sem­blent par­ti­c­ulière­ment appelés à plaire au pub­lic, dans des scènes de légen­des, où le mer­veilleux et l’aven­ture jouent le pre­mier rôle. Parmi ceux-ci, il sied de men­tion­ner les char­mantes in­terprètes qu’ani­ment de leur jeu sa­vant, les belles scènes de La Sul­tane de l’Amour: Miles Fr. Dheiia et Dourga.

La première rem­plit dans cette pro­duc­tion le rôle délicat et ten­dre de la sul­tane Daoulah, en butte aux dures oblig­a­tions pa­ter­nelles, mais préférant la mort au triste sort de se voir unie au despote Malik.

Mas Dourga est une danseuse; elle n’a point

Glanant parmi la copie périmée de l’année dernière, quelques pages élo­gieuses écrites au re­tour de la vi­sion de La Sul­tane de l’Amour ont retenu notre at­ten­tion: nous étions alors sous l’im­pres­sion de cette belle œuvre, re­con­sti­tu­tion d’un conte des Mi­lie-et une-Nu­its, et qui, depuis, après avoir passé dans un des plus grands étab­lisse­ments de la cap­i­tale, con­tinue sa tournée tri­om­phale en province.

La mode est en­core à la féérie, au roman his­torique et aux scènes de l’au-delà: parmi ces derniers, il y a La Char­rette fantôme qui délie déjà toutes les langues avant même sa paru­tion à l’écran; dans le roman his­torique. Le Pont des Soupirs, dont nous avons en­tretenu nos lecteurs .lors de sa première vi­sion, éveille les cu­riosités; dans le


un rôle de pre­mier pian, mais sa beauté, ses qualités pho­togéniques, et surtout la pureté de ses lignes quand elle évolue de­vant le pub­lic ravi, font con­verger vers elle tous les re­gards.

Le scénario de La Sul­tane de l'Amour fut tiré par MM. Louis Mal­fas et Franz Tou­s­saint, d’un conte des « Mille-et-une-Nu­its ». C’est une de ces his­toires ori­en­tales, ro­manesques au pos­si­ble, où les amants se sont con­nus l’es­pace de quelques heures et ne parvi­en­nent plus à se ren­con­trer.

lan­guis­sent cha­cun de leur cêté; le film présente l’orig­i­nalité d’être mou­ve­menté d’une façon con­tinue. /Les scènes suc­ces­sives, avec par mo­ment des vi­sions in­stan­tanées, des jeux de lumière, des con­tre-jour, des vi­rages sa­vants, sont tou­jours prises dans des décors somptueux avec une mag­nifique mise en scène et une pho­togra­phie très fine, don­nant par­faite­ment l’im­pres­sion de la fine con­teuse des « Mille-et-une-Nu­its »

A quand le prochain conte féérique? Emka.

Les filma de Miss Mary Miles ont tou­jours rem­porte un très grand succès: « les su­jets de ses comédies hu­moris­tiques, spir­ituelles et légère­ment dra­ma­tiques sont de véri­ta­bles pe­tites leçons de moralité, tou­jours présen-

tées d’une façon des plus agréables ». Cette apprécia­tion, d’ailleurs fort juste, est’de la Revue Su­isse du Cinéma, qui nous four­nit aussi de la déli­cieuse vedette qu’est Mary Miles l’intéressante par­tic­u­larité que voici:

Juli­ette Shelby tel est le véri­ta­ble nom de Miss Mary Miles, est née en Louisiane, à Shreve­port, le 1er avril 1902.

A l’âge de cinq ans, elle débuta au théâtre auprès de sa mère et de sa sœur aînée; puis dans les com­pag­nies artis­tiques nous la voyons jouer, jusqu’à l’âge de 12 ans, les rôles en­fan­tins qui abon­dent dans < les comédies anglaises et améri­caines. En 1914 la troupe dont elle fai­sait par­tie ve­nait d’ar­river à Chicago pour y don­ner des représen­ta­tions de The Hittest Re-let. A la requête de la Société Pro­tec­trice de l’En­fance, les au­torités de l’Illi­nois défendirent, au di­recteur de laisser jouer au pub­lic une fil­lette ayant moins de 16 ans révolus.

Com­ment faire?... Mme Gertrude Shelby n'hé-

sita pas à présen­ter * l’acte de nais­sance d’une pe­tite nièce morte quelques années au­par­a­vant et qui au­rait eu l’âge ac­quis. Et le soir même, Juli­ette Shelby prit le nom de sa cou­sine et devint Mary Miles, nom qu’elle a gardé et qui est juste­ment de­venu Célèbre.

► Et puisque nous par­lons de la déli­cieuse vedette, si goûtée de tous les publics d’outre At­lan­tique et de chez nouB, par­lons de Ba vie d’après les détails que nous en donne V. G. D. dans Cinémag­a­zine.

Quoique jeune, cette char­mante ingénue a une carrière artis­tique des plus rem­plie.

Dès l’âge de cinq an», elle fut engagée à la Gold­win, pour in­terpréter un rôle de baby. En quelques comédies gaies, elle in­terprêta avec un in­com­pa­ra­ble brio, des rôles de fil­lettes tur­bu­lentes, bons cœurs, mais mau­vaises têtes, et, fut vive­ment une pe­tite étoile des plus aiméesdu pub­lic. En de­hors de son tra­vail, Miss Mary Miles mène une vie très retirée et très austère, avec sa famille, ses chiens et ses fleurs.


8 De plus, sa vie in­tel­lectuelle se partage entre l’étude ap­pro­fondie des rôles qu’elle doit in­terpréter et la lec­ture des plus belles oeu­vres de la littéra­ture anglaise.

Sa dis­trac­tion fa­vorite, c’est la musique clas­sique. On dit même qu’elle tient Bou­vent l’har­mo­nium au tem­ple. De sa bourse qui fut si large­ment ou­verte aux œuvres de'guerre, elle en­tre­tient une nurs­ery modèle pour en­fants or­phe­lins.

Dans le privé comme à l’écran, Miss Mary Miles est la jeune fille idéale à don­ner comme modèle à toutes les je­unes filles qui, sans être des “ pe­tites oies blanches », veu­lent être pour leur bon­heur per­son­nel et celui de leurs familles, des ingénues ac­com­plies. X.

A Traders la Presse

Une in­ven­tion.

O» 'an­nonce id/Ai­He­maigne 'qu’un op­ti­cien, qui ta tra­vaillé depuis bientôt dix ans è un ap­pajbèdil de pro­jec­tion, ex­pose dans tes jour­naux Ile résul­tait de ses irecber­c­fae, ae­com-pa­giné d’unie es­quisse de son in­ven­tion qu’il U (fa-it (breveter dans tous les pays. Le fi­i­ilm n’y est plus éçjMré dl­reetei­ment, maie bien par te cnéfiex­ion icte la .luimièire, et la pel­licule pass« de­vant Iles trayons sans que l’opéra­teur ait be­soin de lui im­prime dette espèce de boucle qui mar­que sou pas­sage de­vant l'ob­jec­tif. Jil en résul­terait une sécurité ab­solue, une grande économie de lumière, une pro­jec­tion sans bruit, et surtout une beau­coup plus grande 'con­ser­va­tion de lia bande.

Chez les extrémistes alle­mands.

MM. fl.​es extrémistes aflie­mands sont net­te­ment dé fa­vor­ables à, tout pro­jet de soci­i­iaili­isa-tion du 'fi­iflm. Iis es­ti­ment, en effet, que cette eo­ci­afliteait­don; ou met­trait en dan­ger toute li'in­dus­trie du film e:1, réduiraiit au .chômage, sinon à la misère, un nom­bre énorme d’em­ployés.

Toute­fois, de congrès du parti sO'cdi­aiUiste, qui doit se tenir prochaine­ment à Görlitz, a insérât sur son ordre du jour un pro­jet de prop­a­ga­tion des idées so­ciallteémoc­ra­tiques -par l’écran.

On reparle de Him­meL

.Nous de­man­dions récem­ment des nou­velles d’ André Him­mell. On, nous en donne: dil est tou­jours à .la prison' de ilia Santé, at­ten­dant sa dernière com­paru­tion de­vant M. le juge Ouzafl, dès que les com­mis­sions roga­toires expédiées par le juge in­struc­teur aux .Etats-

Unis seront rev­enues et que l’ex­pert aurai ter­miné son rap­port.

L'ex­pert aura con­clu sous peu; il ne pa.-raiît pas die voir en être de même pour Ile ques­tion­naire adressé à New-York:. Le juge vient de faire faire un appel! par voie diplo­ma­tique.

('« La iCinémi­atogra­phie française ».)

L’em­ploi des films In­in­flam­ma­bles oblig­a­toire.

La déci­sion suiv­ante vient d’être prise pair le maire de Lille:

,« L’arrêté die notre 'prédécesseur ren­dant oblig­a­toire l’em­ploi de films cinématographiques in­in­flam­ma­bles, est remis en vigueur. "Un délai est ac­cordé j usq­ufau 1er juil­let 1922 ( aux ex­ploitants, d'étab­lisse­ments .cinématographiques pour se con­former à cette pre­scrip­tion. »

La 'Cham­bre syn­di­cale de la Cinématogra­phie française a décidé d’adresser aux maires qui ont reçu cette let­tre, un exposé de la sit­u­a­tion réelle et une mise au point 'com­por­tant un néces­saire démenti aux .as­ser­tions de « iPa-thé-Onéma ».

Lu ques­tion en est là!...

Poésie mod­erne.

iQui prétendait donc qu’on ne pou­vait, en re­spec­tant la poétique tra­di­tion­nelle, ren­dre leis ivi­isi­ions les plus mod­ernes? iV­ioicii qu’un poète, M. Ohaéles iDomder, va s’y es­sayer dans son prochain vol­ume « iFeux et Chants dans la Nuit ». ill y chantera même le .cinéma.

Grand cadre blanc,

Fenêtre vide au fond ténébreux de la salle,

iMirodr pâlie, (

L’écran

'Sem­ble longtemps guet­ter le -fugi­tif pas­sage iDI’une loin­taine lim­age.

Or, voici, que (furtive et glis­sante ap­paraît (La première.

Un in­stant elle hésite, en arrêt Au bord du champ cru de lumière Grésil­lante, que 'crible une fine poussière . iD"éclairs pareils Aux micas pétillants des sable au soleil.

i(« Le Jour­nal ».)

Blscot.

(Nous ap­prenons que MM. Jean Pe­tithugue-nin et Lu­dovic Mas­soula­tol vont écrire en col­lab­o­ra­tion iFi­his­toire de ßi.​sK»t, le syi­j­Math­ique comique, cinématographique laiança!i&'

Cette his­toire sera, publiée, avec une préface de M. Louis iFeuâMaide, en un joli ivol­lume, il­lustré de nom­breuses pho­togra­phies de la IMai­son Gau­mont, par les édi­tions J. Fer­enczii,

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ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

LES HORS-LA-LOi

Dans le quartier chi­nois de San-Fran­cisco, — Chang-Low, dis­ci­ple ar­dent de Con­fu­cius, prêche & l’honnêteté, la bonté, la sim­plicité. Dans son en- # lourage, nous voyons, Mad­den, et sa fille, Molly, per­son­nages un peu énig­ma­tiques, que Chang- Low tâche do con­ver­tir. Mais ceci ne ferait pas l’af- faire de Frisot, qui hait le père et la jeune fille. Il tend un piège à Mad­den, qui est in­juste­ment ac- cusé de com­plicité dans un as­sas­si­nat. D'autre part il exécutera un plan in­fer­nal: au cours d'un cam­bri­o­lage sen­sa­tion­nel, il s’arrange pour faire # tomber Molly entre les mains de la po­lice. File se- •’& rait con­damnée, envoyée en prison, et, une fois sa peine purgée, elle serait « hors-la-loi », comme le Frisot lui-même.

Toute­fois, un com­parse du Frisot, un jeune homme du nom de Willy, prévient Molly du corn- Q plot tramé pour la per­dre, et voudrait l’empêcher de pren­dre part au cam­bri­o­lage pro­jeté; elle re- l'use: elle fera le coup.

Le plan du Frisot échoue; Willy et Molly ont # pu s’em­parer des bi­joux précieux au mi­lieu d’une récep­tion dans une su­perbe résidence, et se ca- chent dans un ap­parte­ment, en at­ten­dant que l’en- quête policière soit moins serrée... ▼

Leur voisins ont un en­fant, un petit garçon, qui vient voir Willy; et, bien que les deux hors-la- loi doivent éviter toutes re­la­tions avec le monde extérieur, Willy est à ce point séduit par l’ingé- nuïté can­dide du petit garçon qu’il se décide à se détourner du mal et à pren­dre la route vers l'hon- v* nêteté.

Il parvient à décider Molly, qui, elle aussi, est séduite par le sourire de l'en­fant; et, comme les ‘-f je­unes gens se sur­pren­nent à s’aimer, ils décident de ren­voyer les bi­joux volés.

Mais le Frisot, sup­posant que Willy et Molly <$ déti­en­nent les bi­joux, vient les sur­pren­dre. Une lutte ter­ri­ble, — s’en­gage entre le ban­dit, et les je­unes gens; par un stratagème, le Frisot décou- O vre la ca­chette des bi­joux. Un policier survient, mais Willy et Molly parvi­en­nent à se sauver.

Mad­den est sorti de prison après huit mois, avec, au cœur, la haine de la société et de la jus- lice. Les bi­joux ont dis­paru, et ce sera la perte des je­unes gens qui ne pour­ront donc pas les restituer.

Frisot, pour­suivi, s’est échappé...

Nous retrou­vons dans la scène fi­nale tous nos per­son­nages dans le grand ma­g­a­sin de Chang-Low, où nous as­sis­tons à une lutte for­mi­da­ble éb entre le Frisot et ses com­plices d’une part, Mad- den, Willy et Molly d’autre part. La po­lice survient pour y met­tre bon ordre; Chang-Low, lui-même, rap­porte les bi­joux volés.

Le dis­ci­ple de Con­fu­cius a su obtenir l’impu- ni té de Willy et de Molly à con­di­tion de ren­dre les bi­joux, — et c’est par suite de ses salu­taires ▼ leçons que Mad­den, sa fille Molly et son fiancé Willy iront désor­mais sur la route de l'honnêteté, y

Pi­in­ji­i­i­i­i­i­i­iif iln 29 ji­imiii an 2 (limer

Caumônt-Jour­nal KINETO 2

Revue sci­en­tifique

L’OR­PHE­LINE

9e épisode: SOIRS DE PARIS

Les Hor$-Ia-Loi

Grand drame en 8 par­ties in­terprété par la célèbre vedette Priscilla DEAN et Lon Chaney

Pro­gramma van 29 Jan. lol 2 ltai

DE BUITEN DE WET

KIXKTO 2

Weten­schap­pelijk

IDE WEES

9» episode: PAR­I­JZER AVON­DEN

De Buiten de Wet |

Groot, drama in 8 dee­len ver­tolkt door de beroemde film­ster Priscilla DEAN en Lon Chaney

Se­maine prochaine le

fjim sen­sa­tion­nel

.seus LE CIEL, R0UGE.

Une his­toire glo­rieuse d’amour et d’aven­tures en haute mer avec l’in­com­pa­ra­ble

>Ii*u» LIN­COLN le fameux in­terprète de Tarzan dans le rôle prin­ci­pal

Prochaine­ment la. char­mante ac­trice

Car­tel yers

dans

Ue C HfTjsde la B£te oïre

Grand drame en 5 par­ties

Im­primerie du Cen­tre, 26,

In de chincesche wijk te San-Fran­cisco, predikt Chang-Low, aan­hanger van Con­fu­cius, de eerlijkheid, de goed­heid en den een­voud. In zijne omgev­ing vin­den wij, Mad­den en zijne dochter Molly, raad­selachtige per­so­nen, welke Chang-Low tra­cht te be­keeren. Maar dit maakt de reken­ing van Frisot niet, welke de vader en meisje haat. Hij lokt Mad­den in eenen strik, et deze wordt, als medeplichtigie aan moord, on­schuldig vero­ordeelt. Van den an­deren kant zal hij een duiv­els plan uitvo­eren: ti­j­dens eenen dief­stal tra­cht hij van Molly in de han­den der poli­tie te doen vallen. Zij zou vero­ordeeld wur­den, in het gevang gezet, en zou na hare straf gedaan te hebben, « Buiten de wet » zijn, zooals Frisot. Doch eenen jon­gen, met name Willy, medeplichtige van Frisot, ver­wit­tigt Molly van het kom­plot om haar in het verderf tu storten, en wil haar ver­hin­deren aan den dief­stal deel te nemen; doch zij weigert.

Het plan van Frisot slaat tegen; Willy en Molly hébben zich van de juwee­len meester gemaakt, en ver­schuilen zich in eene kamer. Hurme gebu­ren hebben een zoon­tje, welke Willy dik­wi­jls komt zien, en niet tegen­staande de twee buiten de wet, alle gen­veen­schap met de buiten­wereld moeten ver­mi­j­den, is Willy zóó door de open­har­tigheid van het kind aangedaan, dat hij beslist den goe­den weg in te slaan. Het gelukt hem Molly in dezen weg mede te nemen, en daar zij voe­len dat ze elka­n­der be­minnen, beslis­sen zij de juwee­len terug te zen­den. Maar Frisot ver­rast hen. Eene worstel­ing heeft plaats tuss­chen den bandiet en de jon­gelieden; door een list maakt Frisot zich van de juwee­len meester. De poli­tie komt, doch Molly en Willy ontvluchten.

Mad­den is uit het gevang gekomen, met den haat tegen de samen­lev­ing en het gerecht in het hart. De juwee­len zijn verd­we­nen, en het zal dén val der jon­gelieden zijn, die ze niet kun­nen teruggeven. Frisot, achter­volgt heeft kun­nen vluchten...

In het laat­ste toonecl vin­den wij allen terug in den winkel van Chang-Low; waar wij een vreese-lijk gevecht bi­j­wo­nen, van den eenen kant tuss­chen Frisot en zijne medeplichti­gen, en van den an­deren kant tuss­chen Mad­den, Molly en Willy. De poli­tie her­steld de orde, en Chang-Low brengt zelfs de juwee­len terug.

De aan­hanger van Con­fu­cius beeft kun­nen bekomen, dat op voor­waarde van terug­gaaf der juwee­len, Molly en Willy niet ges­traft zouden wor­den, en het is dank aan zijne goede lessen dat Molly en haren ver­loofde Willy, zich voor­taan op den weg der eerlijkheid zullen begeven.

Rem­part Kip­dorp, An­vers.


Frans Van Eerck­hoven

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dans Les Hars-la-Loi, un Uni­ver­sal Jewel qui fait salle comble dans­maint­grandéta- . blisse­ment de ciné.

Priscilla Dean y déploie toutes les ressources de son mer­veilleux tal­ent. Elle in­carne, dans ce film, une jeune fille aco­quinée avec des hors-la-loi, mais qui, sur la pente du cri-

Dans un de nos précédents numéros, nous avons présenté l'ad­mirable artiste Priscilla Dean dans une de ses plus belles pro­duc­tions: La Vierge de Stam­boul. Il faut con­stater que cette étoile de l’écran tient a se sur­passer dans cha­cune de ses pro­duc­tions, car voici qu’elle nous ap­paraît.


me, est sauvée par la radieuse vi­sion ae i in­no­cence. Si la gra­cieuse étoile dépense, dans le rôle de « Molly aux yeux de velours » toute sa sci­ence scénique mise au ser­vice de son in­com­pa­ra­ble beauté, elle est digne­ment sec­ondée par des artistes de pre­mier ordre, comme Lon Chaney, ef­frayant de réal­isme, de cynisme et de bru­talité, comme le petit Stan­ley Goethals, un bam­bin qui, par son sourire can­dide, re­tient ceux mal­fai­teurs sur le bord dii précipice.

Il nous est un plaisir de racon­ter en quelques mots l’in­trigue deis « Hors-la-loi »: Molly, la fille d’un croupier, est en butte aux sol­lic­i­ta­tions d’une bande de mal­fai­teurs qui voudraient bien l’as­socier à leurs ex­ploits. Pour ce, il fajut lui in­spirer la haine de la jus­tice; et l’un des ban­dits, le Frisot, tend un piège au père de: Molly, lequel est in­juste­ment accusé de com­plicité dans un as­sas­si­nat et con­damné à huit mois de prison. D’autre part, il exécutera un plan in­fernar: au cours d’un > am­bri­o­laga sen­sa­tion­nel, il s’arrange pour faire tomber Molly entre les mains de la po­lice. Elle serait con­damnée, envoyée en prison, et, une fois sa peine purgée, elle serait « hors la-loi », comme le Frisot lui-même.

Toute­fois, un com­parse du Frisot, un jeune homme du nom de Willy,, n’est pas entière­ment ac­quis à la sin­istre armée du crime. Il prévient Molly du com­plot tramé pour la per­dre, et voudrait l’empêcher de pren­dre part au cam­bri­o­lage pro­jeté; elle refuse: elle ferale­coup.

Le plan du Frisot échoue; Willy et Molly ont pu s’em­parer des bi­joux précieux au mi­lieu d’une récep­tion dans une su­perbe résidence et se cachent dans un ap­parte­ment, en at­ten­dant que l’enquête' policière soit moins serrée...

Leur voisin de palier ont un en­fant, un petit garçon, qui vient voir Willy; et, bien que les deux hors-la-loi doivent éviter toutes; re­la­tions avec le monde extérieur, Willy est à ce point sédtuit par l’ingénuité can­dide du petit garçon qu’il se décide à se détourner du mal et à pren­dre courageuse­ment la route vers l’honnêteté.

Il parvient à. décider égale­ment Molly, qui, elle aussi, est séduite par le sourire de l’en­fant; et, comme les je­unes gens se sur­pren­nent à s’aimer, il3 décident de ren­voyer les bi­joux volés, qu’ils ti­en­nent cachés dans leur ap­parte­ment.

Mais le Frisot, sup­posant que Willy et Molly déti­en­nent les bi­joux, vient les sur­pren­dre. Une lutte ter­ri­ble, d’abord de ruse et d’as­tuce, en­suite de bru­talité, s’en­gage entre le ban­dit et les je­unes gens; par un stratagème, le Frisot décou­vre la ca­chette des bi­joux. Un policier survient, mais Willy et Molly parvi­en­nent à se sauver.

Lorsque le père de Molly sort de prison, avec au cœur, la haine de la jus­tice, les bi­joux ont dis­paru, ce qui sera la perte des je­unes gens, qui ne peu­vent les restituer. Le Frisot, pour­suivi, s’est échappé...

(Voir suite page 10.)


10

Celui qui, il y a quelques armées déjà, con­quis le pub­lic par son in­ou­bli­able création de Tarzan, nous l’avons revu ces jours-ci sur l’écran. Il fait mon­tre d’une au­dace, d’une intrépidité, d’une sou­p­lesse qui font l’ad­mira > tion; avec cela bel homme, très pho­togénique, avec des gestes so­bres et pour­tant une mo­bilité d’ex­pres­sion re­mar­quable”, il n’est aucun rôle .rem­pli par lui, où il n’ex­celle. Nous ne fer­ons pas l’énuméra­tion des films où il nous fut donné d’as­sis­ter à ses prouesses. Une des dernières, cepen­dant, a par­ti­c­ulière­ment plu: c’est « Sous le Ciel Rouge », une his­toire d’amour et d’aven­tures en haute mer, et peut-être à ce jour la meilleure pro­duc­tion du genre qui fut réalisée.-A la de­mande de nos lecteurs, nous n’avons pas hésité à re­pro­duire deux as­pects de Elma Lin­coln, tirés de ce film; le spec­ta­teur qui vit maintes fois cet au­da­cieux héros évoluer sur l’écran., reverra avec intérêt les traits ex­pres­sifs de ce fa­vori du pub­lic.

Nous nous pro­posons d’ailleurs de don­ner sous peu la photo d’Elma Lin­coln en première page de « Ciné Revue », et de l’ac­com­pa­g­ner .d’un aperçu con­cer­nant la carrière, mou­ve­mentée et bril­lante de cette' vedette de< l’écran. X.

LES HORS-LA-LOI (suite).

Nous retrou­vons dans la scène fi­nale tous nos per­son­nages dans le grand ma­g­a­sin de Chang-Low, un vieux Chi­nois, qui a tou­jours prêché l’honnêteté; nous y as­sis­tons à une lutte for­mi­da­ble entre le ' Frisot et ses com­plices d’une'part, le père' de Molly, Molly elle-même et Willy d’autre part. La po­lice y met bon ordre; Chang-Low rap­porte les bi­joux volés, et Willy et Molly iront désor­mais sur la route de l’honnêteté.

Ce film, une ex­clu­sivité du Comp­toir du Film, est une pro­duc­tion in­tensément dra­mati-.que; la mise-en scène en est soignée, l’in­trigue, pleine de mou­ve­ment. « Les Hors-la-loi » pren­nent su­perbe­ment leur place dans la très longue série des pro­duc­tions de toute beauté sor­ties des maisons de pro­duc­tion d’Amérique, et qui ont fait l’dmi­raa­tion des salles frémis­santes.

OPIN­ION D'AU­TEUR,

à pro­pos de l'il­lus­tra­tion par le film, du roman de CLAUDE FARRÈRE:

ß 'Qlomme qui as­sas­sina

Au­jourd’hui donc., l’un de mes plus vieux ro­mans, « l’Homme qui as­sas­sina », va connaître une je­unesse nou­velle, de par son adap­ta­tion pour l’écran...

Et j’avoue tout droit que ce n’est pas sans cu­riosité que j’at­tends la présen­ta­tion de ce film, dont je suis le grandpère, ou peu s’en faut. D’ores et déjà, l’ait cinégraphique est. sorti des tâton­nements; et j’ai vu des films qui étaient un beau spec­ta­cle d’axt. S’en suit-il qu’un bon roman doive don­ner, à l’écran, oblig­a­toire­ment, une belle pel­licule? Cela n’est pas prouvé du tout. J’ai même peur du con­traire... Mais, sans con­teste, s’il est des livres qui puis­sent être agréable­ment il­lustrés, ce somt prin­ci­pale­ment ceux qui em­prun­tent à un décor ex­o­tique, et au pit­toresque de leurs per­son­nages, et au dra­ma­tique de leurs péripéties, la prin­ci­pale part du succès qu’ils ont rem­porté. Toutes choses qui me sem­blent assez bien réunies dans mon vieux roman... et j’es­time même qu’il n’eût prob­a­ble­ment pas connu ses gros tirages, si le Bosphore n’avait, pas mêlé ses écharpes blondes au meurtre d’un Anglais par un Français, meurtre com­mis

ms une robe ti.​uque... Me trompé-je? c’est pos­si­ble... Alors, au pub­lic des cinémas de me détromper?...

Quant à la col­lab­o­ra­tion prochaine des ro­manciers et des faiseurs de films, quiconque en douterait désor­mais re­tarderait sur son siècle. Et, les seuls réac­tion­naires, — ce mot pris dans son plus mau­vais sens —, lut­tent con­tre le progrès au lieu de s’y adapter. En ce qui me con­cerne, j’écris mon prochain livre-, com­me1 j'écrivis tous ses- de­vanciers; mais un ami, di­recteur et pro­priétaire- d’une mar­que cinématogrui . ique con­nue, en suit, ligne à ligne l'écri­t­ure par-dessus mon épaule, et découpe, au fur et à mesure, tout ce que je fais, pour que le film puisse, en même temps que le vol­ume, voir le jour. Bien mieux: c’est au Maroc que se déroule, ma prochaine his­toire; et, déjà deux fois, par sotici d’.ex­acte doc­u­men­ta­tion, j’ai faü le voy­age de Casablanca; eh bien! mon «met­teur en scène», une fois sur deux, s’en vint étudier sur place notre ter­rain; et, tan­dis que j’avais choisi Mar­rakech pour théâtre d'un épisode, il n’hésita-pas, lui.

pour ce même épisode, à préférer Fez. — Cette H anec­dote mon­tre assez bien tout cei que les ro­manciers doivent at­ten­dre de l’écran: une dif­fu­sion plus grande: un sur­croît de pub­lic et de renommée; — mais sous con­di­tion que films et ro­mans gar­dent re­spec­tive­ment la pins large ai­sance, de leurs coudes. L’écran est un art nou­veau. Qu’il prof­ite de ses de­vanciers; que ses de­vanciers prof­i­tent de lui; mais qu’ils sachent ne pas se gêner les uns, les autres!

La présente adap­ta­tion de l'Homme qui as­sas­sina -s’est faite en de­hors de toute col­lab­o­ra­tion qui fût mi­enne. C’est dire que je;ne l'ai point en­travée du tout, non plus qu’aidéei. Et tout l’hon­neur en re­vien­dra, par conséquent,à ceux qui l’ont faite.

J’en tir­erai, moi, un peu de bonne pub­licité; un peu -de sym­pa­thie nou­velle. Je­unes écrivains, sou­venez-vous-en! et n’ac­cusez pas le cinéma de vous ôter des lecteurs: le cinéma peut, au con­traire, vous en don­ner!

Claude FAR­RERE.


12

jße Tri­cen­te­naire de Tdolière

Por­trait de J.-B. Poc­quelin, dit Molière.

La vie et l'œuvre de Molière à l'écran

Pen­dant que dans les mi­lieux littéraires de France et du monde, on s’apprêtait à célébrer le tri­cen­te­naire de Molière, Les cinématogra-phistes ont voulu as­socier l’art muet au tri­om­phe de l’au­teur de l'Avare.

Grâce à l’appui du min­istre de l’in­struc­tion publique et des beaux-arts, la mai­son Aubert

pourra présen­ter cette année: la vie et l’œuvre de Molière, sur l’écran.

Notre confrère français « Ciné Jour­nal» nous conte à ce pro­pos que cette pro­duc­tion ciné-graphique a été tournée avec les salles, sa­lons, es­caliers de la Comédie Française, avec les sociétaires et artistes de la grande com­pag­nie, sous la, di­rec­tion de M. Jacques de Féraudy. Elle a donc pour tous les amis de Molière le dou­ble avan­tage d’évo­quer les chefs-d’œuvre de notre plus grand comique dans la mai­son

même qui porte son nom. L’in­ven­tion n’est point ba­nale. Ajoutez à cet intérêt d’ordre déjà rare, que les scènes du Mis­an­thrope, du Bour­geois Gen­til­homme, de L'Avare, de Don Juan, de Tartuffe, sont précisément in­terprétées par les artistes qui ti­en­nent les rôles dans ces œuvres et que les amis du cinéma ver­ront avec cu­riosité leurs ap­ti­tudes pho­togéniques.

La vie de Molière est som­maire­ment re­tracée dans ce film qui, des­tiné à une heureuse pro­pa­gande française, rap­pellera ou fera connaître les sou­venirs qui nous restent du grand homme. La mai­son où il naquit, le cadre de ses études, de ses débuts, les prin­ci­pales éta- --'es de sa carrière glo­rieuse, depuis les tour-' ees de province jusqu’au théâtre de Mon­sieur, Frère du Roi, de Pézenas à la dernière du Médecin J&algrê Lui, pen­dant laque­lle il ex­pira — toute sa vie est évoquée à l’écran.

LE MOU­VE­MENT PERPÉTUEL

RÉSOLU PAR UN HU­MORISTE

THE­O­REME. — Tout mou­ve­ment qui trouve sa force en IuLmôme est un mou­ve­ment perpétuel.

Soient A, pro­jec­tion d’un film policier sans fin. B, un spec­ta­teur to­tale­ment ter­rifié, etc, un ap­pareil de pro­jec­tion cinématographique.

Etant donné A, B est suff­isam­ment in­flu­encé pour dégager une cer­taine quan­tité d’élec­tricité évaluée à x ampères Cette force élec­trique est re­cueil­lie par les pôles posi­tif et négatif de l’élec­tro-aimant ac­tion­nant C.

Donc, C pro­jette A, qui agit sur B, lequel, à son tour, ac­tionne C. Le mou­ve­ment est con­tinu, sans in­ter­rup­tion et par conséquent perpétuel. C. Q. F. I).

Dessin de O’ Galop. Le Rire.

EN FRANCE

L'flnasîasie cinématographique

Nous lisons dans Ex­cel­sior:

La seule sur­vivance des Anas­tasies guerrières est la cen­sure cinématographique. Cette vieille dame a plus de préten­dants que Pénélope elle-même. Tous les min­istères de­man­dent sa main.

C’est l’In­struc­tion publique, em­pressée à déclarer que l’écran fait par­tie des œuvres d’éduca­tion. C’est le Com­merce, qui prétend que cette in­dus­trie na­tionale est de son ressort. Ce sont les Beaux-Arts, qui af­fir­ment que le cinéma est son « septième » ad­min­istré.C’est l’Intérieur, qui fait re­mar­quer que la ques­tion intéresse l’ordre pub­lic. Ce sont les Fi­nances, qui veu­lent contrôler cette mine abon­dante de ressources, budgétaires, etc. Vous ver­rez que la Jus­tice va in­vo­quer le point de vue crim­i­nologique et que l’Hygiène fera val­oir ses droits d’ex­a­men pour la santé morale du pays!

La pau­vre Pénélope ne sait plus où don­ner de la tête. Elle sup­plie ses bour­reaux de se met­tre d’ac­cord une fois pour toutes. Elle obéira docile­ment à celui qui sera désigné, mais qu’on le choi­sisse! Et qu’on la délivre surtout des sous-préten­dants de province. Songez qu’après avoir reçu le visa de la cen­sure min­istérielle la mal­heureuse n’est pas protégée con­tre la fan­taisie des maires de toutes les com­munes de France qui ont pleins pou­voirs pour >la con­damner à mort sur leuç ter­ri­toire.

Les scénar­ios de film» sont médiocres, sans doute; mais songez à l’état d’es­prit du spécial­iste qui, en dévelop­pant son sujet, s’en­tend dire par son édi­teur

— At­ten­tion! Pas de mort vi­o­lente, le maire de X... n’aime pas ça; pas de- crime pas­sionne], le maire d’Y... les a en hor­reur; pas de sui­cide, le maire de Z... ne peut pas les souf­frir; pas de scènes de jeux, pas de scènes d’amour, pas de vols, pas de danses, pas de drames fi­nanciers, pas de sujet» médi­caux, pas de per­son­nages poli­tiques, pas d’ac­ci­dents de chemins de fer, pas de traîtres choi­sis dans les mi­lieux paysans, ou­vri­ers, bour­geois, etc., car les maires- dont voici la liste ont des pho­bies par­ti­c­ulières qui s’ap­pliquent à tous ces cas!

Dans ces con­di­tions, avouez qu’il est bien dif­fi­cile d’écrire des chefs-d’œuvre!...

EMILE.


14 Haro! haro! Bravo! bravo!

C’est de­venu de règle dans 'cer­tains stu­dios, Men « tfemmiés », om se de­mande, â ü’af­bar-daige: « Où est Fiaf/ty? » Les oM­nions sont, en effet, itrès (partagées sur cefit ques­tion.

iDi­atns dé dédale des lim­for­mar­tioins ran­it­nadäc-toàres, a vouiez qi­u­tan peut très Men per­dre fe fil d’Ar­i­ane et mie plue savoir si iFati­tiy est ien Mib­erté ou en pris­ons! Tantôt on. mous liam-mo­moe relâché sous .cau­tion de 62,500 fi­ramcs — île prix de idd>x Ibœufs gras —: aed­lamé par um grand con­cours de pe­u­ple fa­natisé, ihur-il­amit: « (Hur­rah pour Fatty! 'Vive Fatty! Vive lui! »

Tantôt on mioiuis ifi­aiid as­savoir qui’on il’a ire-plomgé, tout iboui­ill­fli­airut de graisse, sur lia pailile hu­mide des çaio­hots de te iRépuifalique sœur et Sèche, aux vociféra­tions d'urne tourbe ex­igeant la mort sains plhraises de il’as­sas­sin, du crim­inell-ès-voiluptéis. .

Oui cf­poi­i­ire, ibom iD­dieu? A ce régime dé chaud et froid, vous aillez voir que le bon gros Fatty va hi­ipeir urne iboninie ifluxi­iom de poitrine et que nous ne pour­rons de sauver... qu’en île trai­tant è ITail­cooL.. sam lampe.

(i« La Cinémi­ato­gi­rai­ihdie française ».)

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JÜa page

de la femme

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En cette fin de sai­son, l’hiver se fait plus rude: il im­porte de se prémunir con­tre ses dernières rigueurs, sans cepen­dant en­goncer sa sil­hou­ette de trop épaisses four­rures.

Voici une élégante, qui nous en­seigne l’art de porter avec goût une con­fort­able parure d’opos­sum.

Et voici une autre beauté qui, dans un sourire, nous dit sa joie d’avoir trouvé le to­quet qui con­vient le mieux à sa gaie fri­mousette: c’est un gen­til modèle de velours panne noir, so­bre­ment garni d’une «autruche» défrisée.

Nos deux spec­i­mens de ce jour sont ex­traits à votre in­ten­tion. Lec­trice, de la riche col­lec­tion ser­vant à l’élab­o­ra­tion devos jour­naux de mode fa­voris:

L'Élégante et

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