ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

Le Cab­i­net du Dr Cali­gari

Conic fai­itasl iqtic cl hal­lu­ci­nant en cinq actes.

AV ANT-PItO­POS

Les murs de l'étab­lisse­ment (t’aliénas oui leurs se­crets. Los es­prits qui les hantent sont bizarres cl leur vi­talité est in­compréhen­si­ble. (Vest le monde du fan­tas­tique el des hal­lu­ci­na­tions. Os es­prits dis­erd ce qu'ils vivent. et vivent ce qn ils pensent... car ils pensent ces parias, es­claves de leur imag­i­na­tion... Ils pensent, Fran­cis, son ami Allan. Jane, le Doc­teur Olfen et les autres... Ces êtres voient leur monde, par­lent leur langue, .et ressen­tent leurs im­pres­sions. Ils nous trans­portent avec eux dans ce monde où l'homme engem dre son rêve pour échap­per aux réalités de qui l'ac­ca­blent sans ja­mais le sat­is­faire el as­sis­tons ainsi, hale­tants el an­goissés, aux expc lie­nees d’un fou, sans nous douter de sa folie.

PAR­ADIS PERDU

Fan­tasie comédie

L'OR­PHE­LINE

8e épisode:

LA CHASSE- A L’HER­ITAGE

M vie nous

I Le Cab­i­net du Üoc­teur Cali­gari

Fran­cis;: assis sur un banc du jardin en com­pag­nie d’un pau­vre .hal­lu­ciné comme lui, raconte à ce dernier une his­toire qu'il croit réelle, niais qui n'est cpie l'ex­pres­sion de son imag­i­na­tion de démon I.

(’/est dans la pe­tite ville de ITol­sten­wall. Le doc-leur Cali­gari se présente à la mairie afin d'obtenir l’au­tori­sa­tion d'ex­hiber un som­nam­bule à la foire...

« Mon ami Allan el moi, au cours d’une prom­e­nade à la foire, nous nous arrêtons, in­trigués, de­vant la baraque du som­nam­bule (le cab­i­net du doc­teur Cali­gari). Le dop­teur est de­vant sa baraque, en­tourée de curieux!...

» En­trez, venez voir César, la mer­veille!... César, le som­nam­bule qui sait fout!... qui voit tout... II répond à toutes les ques­tions... connaît le présent, le passé... lit dans l’avenir... In­ter­ro­gez-le... Jugez par vous-mêmes!...

» Nous en­trons... Le doc­teur Cali­gari ouvre une longue caisse et le som­nam­bule ap­paraît, terri fiant, lugubre sons son as­pect cadavérique.

Conte fan­tas­tique et hal­lu­ci­nant Film fu­tur­iste

G a y m o nt-We e k b I a d HET VER­LOREN PARADIJS

Fan­tasie tooneclspel

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8° episode:

DE JACHT OP DE ER­FE­NIS

Fan­tastisch en zins­begôoche­lend filmw­erk Fu­tur­is­tis­che film

Se­maine prochaine la célèbre étoile Priscilla Dean dans le lilm sen­sa­tion­nel 'LES HORS-LA-LOI

» Cali­gari com­mande à César de se réveiller et César obéit... Un léger tres­saille­ment, sem­ble sec­ouer la rigidité li­vide de sa face hideuse,.. Il ouvre pro­gres­sive­ment les veux qui le fix­ent sur Ulan et celui-ci, en trem­blant, lui de­mande: «Com­bien d'années vivrai-je?» La voix cav­erneuse de César lui répond: « De­main, tu seras un ca­davre.,; »,

» Le lende­main matin, Allan était trouvé as­sas­siné dans son lit.

» Celait dans la pe­tite ville d'Hol­sten­wall le d uxièine meur­tri' ac­com­pli de la même façon mystérieuse...

» \ Mo n et moi, aimions tous deux Jane, la fille du doc­teur Offen. File de­vait choisir et nous nous étions promis, quoi qu'il put ad­venir, de rester tou­jours amis... Pau­vre Allan!

» le me fis un de­voir d’éclair­cir le mystère et me rendis à la po­lice.

» Le Som­nam­bule?!...

» Le com­mis­saire m'ac­com­pa­gna à la foire. Derrière la baraque du doc­teur Cali­gari se trou­vait lune roulotte. Par la fenêtre nous aperçûmes la lon-;gue caisse de César et Cali­gari qui som­meil­lait.

» C’est pen­dant ce temps que s'ac­com­plit à llol-steuwall le troisième meurtre exécuté en tous points d'une façon iden­tique aux deux précédents.

I(Le même coup porté, au cœur). On arrête le meur­trier. 11 nie toute par­tic­i­pa­tion aux meurtres précédents. II avoue avoir tué une vieille femme avec une arme sem­blable, à celle retrouvée sur le théàlre des autres crimes, dans le but de re­jeter ies soupçons, sur le meur­trier mystérieux.

» La nuit suiv­ante;nou­velle énigme!., lane, la fille du doc­teur Olfen dis­paraît mystérieuse­ment...

» On en­tend soudain un cri de ter­reur... On sc lance sur la trace de la dis­parue et on retrouve la pau­vre en­fant inanimée dans la rue. Son ravis­seur qui s’en­fuit est re­connu... C'est César, le Som­nam­bule.

» In­compréhen­si­ble et hal­lu­ci­nant alibi..; Pen­dant des heures nous sommes, le cui’umis­saire de po­lice el moi, restés en ob­ser­va­tion derrière la fenêtre de la roulotte. Le doc­teur Cali­gari veille sur César dont nous apercevons la tête cadavérique. Voulant éclair­cir cette énigme, nous en­trons et con­sta­tons que César est rem­placé par un man­nequin d'une ressem­blance frap­pante.

» Le doc­teur Cali­gari dis­para il, mais j'ap­prends bientôt qu'il a trouvé refuge dans l'asile d'aliénés de la ville.

» Je me présente au di­recteur de rétab­lisse­ment et quelle n'est pas ma stu­peur de re­connaître immédi­ate­ment en lui le doc­teur Cali­gari!...

» Je me précip­ite sur lui... ses as­sis­tants me sai­sis­sent et me ren­dent im­puis­sant...

Het Cab­i­net van Dok­ter Cali­gari:

Pau­vre fou!... Son cerveau malade avait seul en­fanté cette ter­ri­fi­ante his­toire cl la camisole de force et la douche étaient seules ca­pa­bles de le ren­dre lu­cide pour quelques heures.

L'his­toire du doc­teur Cali­gari esl mise à l’écran avec la vir­tu­osité d’un Poe, elle cap­tive et im­pres­sionne. Les décors bizarres au mi­lieu desquels se déroulent les péripéties ex­tra­or­di­naires d’Allan, réfléchissent à la fois le car­actère de l’his­toire et l'état men­tal des per­son­nages. Le dessin du plancher de l'asile d’aliénés fait songer à la con­fu­sion men­tale; le slyie goth­ique fan­tai­siste el les draperies flou de la cham­bre à coucher de Jane, la fille du doc­teur Olfen, in­vi­tent au som­meil, mais lorsque César le som­nam­bule y pénètre, il sem­ble que l'es­prit de la de­struc­tion en per­sonne, s’y avance et quand il em­porte-son fardeau hu­main on a l’im­pres­sion qu’il ar­rache la cham­bre entière avec lui.

Im­primerie du Cen­tre. 26, Rem­part Kip­dorp. An­vers

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VER­MIN­DERDE PRI­JZEN

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