Programme from 31 Dec. to 5 Jan. 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#326

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Broderies

Les ob­jets de layette sont tou­jours bien reçus. Je ne suis pas en peine de l’ac­cueil réservé à cette jolie bavette.

Ce bibelot ne manque ja­mais de ravir les je­unes ma­mans, et qui de nous hésit­erait à en­tre­pren­dre la con­fec­tion de ce ravis­sant bavoir, en pen­sant au plaisir qu’éprou­vera la maman lorsque vous lui en ferez cadeau.

La photo mon­tre suff­isam­ment les par­ties à broder au point de Riche­lieu, anglaise à brides ou au plumetis. Le cen­tre des roses se fera au point sablé, ou mieux, ajouré à la grosse aigu­ille.

Les extrémités de la bande, fe­s­tonnée comme le bavoir, at­tachez au point de cou­ture un morceau de ruban de 25 cen­tim, per­me­t­tant de faire un nœud dans le dos du bébé.

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lm..

N’était-ce pas ac­cu­muler les dif­fi­cultés que de pren­dre, pour per­son­ni­fier Cou­peau, ua homme jeune, plein de force et de vie? La tâche de l’artiste n’ëut-elle pas été plus aisée, s’il «.vait déjà eu le front sil­lonné, les traits fa­tigués.​Se ra­je­u­nir un peu pour les pre­miers épisodes, puis ac­centuer les em­preintes du temps, eela sem­blait la marche .logique à suivre.

M. de Mar­son a été •d’un avis con­traire, en « adres­sant à M. Jean Dax, et l’expéri­ence démon­tre qu’il vit juste.

Dax nous ap­paraît tout d’abord gai, heureux de vivre, sain de corps et d’es­prit, la bouche jeune, l’œil serein.

Mais peu à peu, le lourd tra­vail, de­struc­teur de l’al­cool, opère: après son ac­ci­dent, il a pris du­rant sa con­va­les­cence des habi­tudes de pa­resses •et fréquente le débit du père Colombe.

Après le dégoût du tra­vail, c’est l’oubli de tout umour pro­pre, qui en­lise ses sens

Enfla, à l'époque où il ne quitte plus le cabaret, une crise de delir­ium le ter­rasse; guéri, sou vice

le reprend aus­sitôt, et ce nest plus qu’une loque qui se traîne. La fig­ure jadis pleine et ou­verte, est creusée par la mal­adie; les yeux pe­tits, hal­lu­cinés, sem­blent soutenus dans le réseau des rides. La scène magis­trale du delir­ium tremenS est un tableau de honte et d’hor­reur.

Ainsi se forme peu à peu, sous nos yeux, l’al­coolique Cou­peau. M. Jean Dax a pleine-ment réussi ces déli­cates trans­for­ma­tions de son per­son­nage, et une ova­tion méritée:t soulevé, lors de la première - présen­ta­tion à Paris, les scènes les mieux tenues de l’œuvre dont il est le héros. Nous con­vions nos lecteurs à ex­am­iner les pho­tos de cet artiste, aux di­verses épo­ques du drame de l’al­cool; ils seront d’avis, comme nous, que M. Jean Dax a poussé plus loin qu’aucun autre l’art des trans­for­ma­tions. C’est là une ressource qui, à l’écran, peut aider puis­sam­ment â as­surer le succès d’un artiste. Nous espérons que Jean Dax met­tra en­core sou­vent son grand tal­ent au ser­vice du septième art. X.

M. Jean Dax, in­car­nant Cou­peau dans VAs­som­moir.


Quelques

bonnes

re­cettes

La De­moc­ra­tie Nou­velle ayant ou­vert der-nièremen t une enquête sur la re­cette du par­fait scénario, a reçu deux intéressantes réponses, l’une de M. Mar­cel Levesque, le coinique français bien connu, l’autre de M. .Dia­mant Berger, met­teur en scène au­torisé.

Nous les re­pro­duisons volon­tiers pournos lecteurs; elles pour­ront servir è qui s’es­saye au genre littéraire qu’est la com­po­si­tion d’un scénario:

Prenez une bonne sit­u­a­tion bien franche; tra­vaillez-en soigneuse­ment la forme; délayez dans une his­toire vraisem­blable, débar­rassée de tout car­actère d’ex­cep­tion ou ex­clu­sive­ment na­tional; as­saison­nez au goût uni­versel; décou pez en pen­sant à la dis­tri­b­u­tion que vous y in­cor­pore rez; menez grand feu; lais­sez réduire; mouil-lezd’un­elarme;éclairez d’un sourire; masquez le goût «pop­u­laire» coupez les longueurs; saupoudrez d’art abon­dam­ment... et présen­tez (en ajoutant une pointe de tact, un zeste de bon goût) sur un dénoue­ment imprévu, pos­si­ble et agréable!... Ad li­bi­tum: passez au four.

Yous aurez ainsi le plat idéal, « le par­fait scénario de cinéma»., et qui, cepen­dant, ne plaira pas à tout le monde.

Veuillez agréer, etc...

Mar­cel Lévesque.

Jean Dax, l’al­coolique Cou­peau.

Mon­sieur et cher confrère,

Il n’y a pas de re­cette mag­ique du par­fait scénario. La forme qu’un homme in­tel­li­gent choisira pour ex­primer sa pensée im­porte peu. Ce qui im­porte, c’est d’avoir quelque chose à dire, et il n’est pas un au­teur, pas un écrivain qui ne soit ca­pa­ble de faire un scénario digne de lui s’il appon au ciné une idée qui ne soit­pas un rebut d’idée; ce que je de­mande aux au­teurs, aux plus grands comme aux plus pe­tits, c’est d’avoir au cinélere­spectd’euxmê-mes et de ne pas, sous prétexte que c’est pour le ciné, nous ap­porter ce dont ils ne savent pas quoi faire ailleurs.

Je reçois des scénar­ios par douzaines et de partout. Je n’en ai ja. mais vu un qui m’ait donné l’im­pres­sion d’avoir été pensé, tra­vail-lé, écrit.

La re­cette du par­fait scénario, si vous voulez ac­cepter cette façon cj for­muler ma pensée, c’est le tra­vail, et il n’y en a pas d’autre à ma con­nais­sance.Les ques­tions de rédac­tion et de détail ne sont rien à cété. A part cela, je con­firme ce que j’ai tou­jours dit, écrit et soutenu, c’est que, seul, un écrivain, un au­teur dra­ma­tique, est ca­pa­ble d’écrire un scénario et de l’équili­brer.

Enfin, s’il y avait de bons scénar­ios et si leurs au­teurs ve­naient les met­tre en scène eux-mêmes, nous au­ri­ons de bons films.

H. Dia­mant-Berger.

LA SE­MAINE DE

30 Décem­bre au 5 Jan­vier

BRUX­ELLES

Col­i­seum, rue des Frip­iers. 17 Héli­otrope Pal­la­dium, 85, rue Neuve Les Égarés

Em­pire, 5, Place Madou Le Loup de Den­telle

Kur­saal, An­der­lecht, 30, rue Weyez Sa Dernière Mis­sion Rose Blanche. Scheert., rue des Ailes La Cité du Si­lence For­est-Palace, av. Wielem.-Ce­up­pens Lil­iane Ce­cil-Palace, 46, Chaussée de Mous Un Mari pour un Dol­lar AN­VERS

An­vers-Palace, rue Ap­pel­mens, 35 La Princesse Alice Kat­tonal, Longue rue des Im­ages La Cité du Si­lence As­to­ria, chaussée de Bréda, Merxem Id.

NAMUR

Pathi, rue des Daines Blanches Lil­iane MA­LINES Flora, rue de l'Em­pereur, 4 Lil­iane

COUR­TRAI Ooaden Lanteern, rue du Per­sil En­sor­celée

L’ex­pres­sion­nisme est ce nou­vel essai d’art qui con­siste à don­ner à une œuvre un car­actère net et précis en faisant ab­strac­tion de nom­breux détails jugés, par d’autres, in­dis­pens­ables.

Mais cette forme spéciale qui veut, au théâtre «t au cinéma une sim­pli­fi­ca­tion du décor et de {’image par une défor­ma­tion, d’ailleurs tout à-fait orig­i­nale, ne se pro­duit pas de­vant des spec­ta­teurs sans les charmer ou les scan­daliser.

Le pre­mier essaj de film ex­pres­sion­niste fut tenté, il y a deux ans par un jeune met­teur en «cène berli­nois, régis­seur au théâtre de Rein­hardt. De l’Aube à Mi­nuit, obtint un succès d’es­time. Celte idée ne fut point per­due et la Decla Bio­scop mit en scène Le Cab­i­net du Dr Cali-gart. Cette bande fut pro­jetée en Alle­magne, en Su­isse, aux Etats-Unis. A New-York, la foule en­vahit les Mov­ing pic­tures palace qui af­fichaient Le Cab­i­net du Dr Cali­gari, et témoigna par des ap­plaud­isse­ments répétés, sa sat­is­fac­tion. Dis­ons qu’il y eut aussi quelques coups de sif­flet.

Un spec­ta­cle d’une pareille au­dace doit fa­tale­ment créer des par­ti­sans en­t­hou­si­astes et des ad­ver­saires acharnés.

Tout dernière­ment, ' à Paris, dans une matinée or­ga­nisée par Cinéa au théâtre du Colisée, l’hal­lu­ci­nante his­toire du T)r Son­non est réap­parue à l’écran.

Un médecin ex­tra­or­di­naire promène de faire en foire, un étrange som­nam­bule du nom de Cé-sare, et, toutes les nuits, lui or­donna d’as­sas­siner un être hu­main.

Un jour, Césare,

enlève une jeune fille pt es­saie de la tuer; mais il fait une chute et s’écrase au fond d’un fossé. Jane

d’aliénés dont il est le di­recteur. La po­lice perqui­si­tionne dans le cab­i­net du doc­teur et y trouve l’aveu qu’il fait sup­primer les gens par un hyp­no­tisé, im­i­tant le fameux doc­teur Cali­gari qui, au XI« siècle, usait du même procédé. Tout ce drame bizarre n’est que le cauchemar d’un fou qui le conte à un autre fou. C’est ce que les au­teurs nous présen­tent en décors cu­bistes, en jeux de lumière vi­o­lents.

Nous voyons une ville qni s’étage en pyra­mide tournoy­ante, les rues qui s’il­lu­mi­nent de tous côtés, des toits qui se brisent nets face au ciel couleur d’encre, la ker­messe avec ses baraques désertées, la cel­lule ef­frayante dont les murs se re­joignent aux en­droits les plus imprévus. Tout cela est voulu et dénote des recherches in­tel­li­gentes.

L’in­terprétation mérite une men­tion spéciale: Werner Krauss (Cali­gati) et Con­rad Vei­d11 Ce­sare) sont su­perbes de vérité et peu­vent être qual­ifiés du titre d’artiste dans toute l’ac­cep­tion du terme.

Le tri­om­phe écla­tant ren­contré de­vant le pub­lic d’élite qui as­sis­tait à cette représen­ta­tion fait présager en­core de longues pro­gram­ma­tions de cette œuvre si car­actéris­tique.

Mais cette ini­tia­tive ne devra pas être suivie — je l’espère — parce que tous nous en subiri­ons l’ennui et les ef­fets. Trop de gens sont déjà malades ou névrosés; n’en aug­men­tons pas le nom­bre.

Mau­rice WIDY.

La salle du Colisée réunis­sait des artistes pein­tres, des scénar­istes, des met­teurs en scène, des opéra­teurs, des per­son­nages im­por­tants de la fi­nance, de la poli­tique, de


La Prison.

L’Enlève­ment

d’édi­tions cinématographiques Skapi M. Jacques Pié-trini, di­recteur de la Me­lior-Film; M. Guil­laume Dan­vers, cinématographiste; M. Georges Wahl, rédac­teur au Petit Jour­nal et à l'In­for­ma­tion; M. Boisyvon, rédac­teur à l’In­tran­sigeant; Mm«Lilane . Meyran, in­terprète de l'Er­rante et de Rap­sodie Hon­groise; M. Lu­cien Perez de Oliv­era, de la Me­lior-Film; M. Pierre Si­monot, cinémato-graphiste; M. Paul Menant, créateur de Phroso; M. l’Am­bas­sadeur d’Es­pagne à Paris et le per­son­nel de l’am­bas­sade; M"« Janne De­sc­los; M. Gui­try, in­terprète des

la diplo­matie, etc. Ont re­con­nus:

M. René Plais­setty, met­teur en scène à la Stoll Film O j M«« Mary Mas­sard, la gra­cieuse in­terprète de Vers l’Ar­gent; Mm« Eve Fran­cis, in­terprète El­do­rado, Fièvre, Le Si­lence; M. Louis Del­luc, au­teur de Fièvre et di­recteur de Cinéa; M Jacques Héber-tot, di­recteur du théâtre des Champs Elysées; M. Louis Blum, au­teur dra­ma­tique; Riecioto Canudo, homme de let­tres, cinématographiste, fon­da­teur du Club des Amis du Septième Art; Guil­lot de Saix, homme de let­tres; Paul de la Borie, rédac­teur en chef de la Cinématogra­phie Française; Car­los Semet, di­recteur de la mai­son belge

La Fuite.

Trois Mous­que­taires; M. Alexan­dre Koghen; M. Mau­rice Widy, rédac­teur à la Se­maine Cinématographique et à l’Indépen­dance Belge; M. AI-cover, créateur de Champi-Tortu; Le Somp­tier, met­teur en scène des La Sul­tane de l’Amour et La Montée vers l’Acro­p­ole, et son in­terprète, M™« France Délhia; Mme Ya-nova, in­terprète du Sens de la Mort; M. Baron­celli, met- ( teur en scène de Le Rêve;

M. J.-L. Croze, de Comédia;

M. Benoit-Lévy; MM. Delacet Van­dal, etc.

Un Deuil dans la Cinématogra­phie Améri­caine

Breazy Eason, le plus jeune « »tan » de rUni­ver­sal, est mont. Tout en jouant dans la rue, le petit ac­teur fut écrasé par un camion qui tra­versa T Uni­ver­sal City. « Litle Breazy », sous ce nom, le petit artiste prodigieux eut une répu­ta­tion en­vi­able en Amérique, était âgé de huit ans et le fils de Reaves Eason, un met­teur en scène de la même com­pag­nie, lorsque le des­tin fatal le foudroya. Breazy Eason fut un des plus pop­u­laires et plus tal­entueux en­fants dans la cinématogra­phie améri­caine. Dans « The Big Ad­ven­ture » (La grande Aven­ture), un film écrit spéciale­ment pour lui, le gosse eut l’oc­ca­sion de faire preuve de son tal­ent d'artiste ex­tra­or­di­naire; sa dernière ap­pari­tion sur l’écran fut l’in­terprétation d’un rôle d’en­fant vagabond dans un Uni­ver­sal-Jewel « The Fox » avec Harry Carey, une pro­duc­tion qui n’a pas en­core été présentée en pub­lic.

Vue des nou­velles In­stal­la­tions

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CIN­EMA

L’OR­PHE­LINE

5e épisode: l. \ Dll IMt­WOK

Après une course folie. Xéinorm el re­posen I sur un banc, ba con­ver­sal ion fille qu'éherge le père Boulot

Phrasie se re­vient sur

la jeune fille qu’éherge le père Boulot et ils décident d'aller l'en­lever dans lero­mani de la nuit. Mais il est trop tôt, il faut at­ten­dre au moins > heures «lu malin pour être sûr de trou­ver le café formé. Pen­dant ce temps à Nice Dolorès est de­scen­due dans le pare pour retrou­ver Don Ksle­ban. Ils sont, sur­pris tous deux par Sak­ou­nine qui leur adresse des re­proches. Il prie Ksle­ban de se. ren­dre à Mar­seille pour voir s'il n'v a rien de nou­veau cllpz le père Houlol.

Il y a du nou­veau dans le petit café... Dans la nuit, N’é.morin esl revenu avec Pli­iasie pour re­connaître la fille de son e\-capi­laine. iNémorin re­connaît Jeanne, niais au cri de sur­prise poussé par celle-ci. le speudo-pèi'e ac­cour.l en bran­dis­sant un re­volver, lin une courte, lutte Xéniorin le désarme el, le menaçant à son lour, lui fait avouer le rôle infâme qu'il joue ainsi que les noms de ses com­plices, don Ksle­ban el Sak­ou­nine.

« le vais emmenei Irannn pen­danl que Phrasie prépar­era les bagages puis je vais revenir chercher Phrasie, dit Némorin au père boulot-, ajoute-l-il en se ton­r­nanl vers sa fiancé«

ad l'esse nez.

Si à - heures je ii (étais pas de

Du reste, . voici mon re­tour, ve-

Se­maine Mit I I.

prochaine lie épisode: 1.1, TBAOLK-

DE WEES

5e episode: DK VER­LOSS­ING

Na de vluchl zel­ten zieh Nemorin en Phrasie op eene-hank neder. Spoedig kond bel gesprek terug op 'nel meisje, welke vader. Boulot huisvest, en zij besluiten, haar in den loop van den nacht te onl-vo­eren. Maar het is nog te vroeg, en zij moeten lot a uren ’s mor­gens wachten, om. zeker Ie zijn dat de her­berg ges­loten is. Gedurende dien tijd is Ie Nice, Do­lores in hel park gekomen om don Es­te­ban tc zien. Zij wor­den er door Sak­ou­nine ver­rast welke hen hevige verw ijlen loes­tu­urt. Hij ver­zoekt don Kle­ban naar Mar­seille Ie vertrekken, om te zien of er niets nieuws hij vader Boulot voorgevallen is.

Kr is nieuws in de her­berg... In den nacht is Nemorin met Phrasie gekomen om de dochter van zijn ex-kapitcin Ie herken­nen. Nemorin herkent Jeanne, maar op een kreet dezer laat­ste, komt vader Boulot aan­geloopen mei een re­volver in de hand. In een oogen­blik is hij door Nemorin ont­wapend, en bekent hij de laffe rol welke hij speelI. al­sook de namen zi­jner medeplichti­gen Ksle­ban er, Sak­ou­nine.

«Ik ga Jeanne mede­vo­eren, ter­wijl Phrasie de pakken klaar maakt, zegde Nemorin tot Boulot. »

Vanslaande week: (ie episode: DE \ \LSTR1K.

»21 mi 5 juin.

Gnumo nt-Jour­nal

SACRE MEDOR

Comique en g par­ties

LOBPHE­LINE

,5e épisode: LA DE­LIV­RANCE

L’Homme et la Poupée

Su­perbe comédie dra­ma­tique in­teiprétée par Suzanne DELVE, Irène WELLS et Mr. PAL­LIER. Film d’art Gau­mont.

'.a um ont-Week­blad

SACRE

Klucht in

MEDOR

2 dee­len

DIE

5e episode

WEES

DE VER­LOSS­ING

De Man en de Pop

(Prachtig drama­tisch tooneel­spel ver­tolk door Suzanne DELVE, Irène WELLS en Mr. TAL­LIER. Kun­st­film Gau­mont.

Se­maine prochaine: Edith Roberts dans le film sen­sa­tion­nel

AU PIE DCDU I/O LOAN

Prochaine­ment: Le pim célèbre

Tje Cab­i­net du f)oc­teur Gali­gari

Conte fan­tas­tique et hal­lu­ci­nant. Pre­mier film cu­biste.

d'ame en DEAN,

LES HORS-LSKOI

ó pan­ics, in­teiprêté par la grande vedette Priscilla l’héroine du film „La Vierge de Stam­boul”

SOUS DD CIEL ROUGE

Une his­toire glo­rieuse d’Amour et d’Aven­tures en haute mer avec l’in­com­pa­ra­ble Elmo LIN­COLN dans le rôle prin­ci­pal.

Poupée ;

Paris ron­ronne s'éta­lant sous le soleil. Joules les joies, toutes les trist­esses, toutes les luttes se cachent dans la grande ville. Dans celle fête con­stante, mal­heur à la femme friv­ole qui se laisse hap­per par le Houe dorée du plaisir. Si elle ne peut s’éloigner à temps, elle ou­bliera lout dans le tour­bil­lon qui anéan­tira ses forces et sa volonté.

Maud Forclày ira pu échap­per à l'at­trait de la vie joyeuse et. le plaisir a effacé en son cœur la pensée du mari el de l’en­fanl. Con­nue tou­jours, «die a trouvé, sur son chemin celui qui at­tend la défail­lance de la poupée friv­ole et jolie... Même emmenée loin de la ten­ta­tion, dans le château du vieux père aveu­gle, «jui vit parmi les fleurs qu'il voll « avec son nez » comme lui dit adorable­ment son pe­tit-fils, la jeune femme se sou­vient du plaisir et l'in­stalle dans la tran­quille de­meure. Mais alors le des­tin in­ter­vient, im­placa­ble et exact... et la pe­tite poupée re­vien­dra dans la grande ville pau­vre pe­tite chose in­con­sciente, pour se réveiller tout à coup au pied du lit d'en­fant ofi dort un lord jjelit qu'elle avait oublié, et qui tue à ja­mais l’être friv­ole, la Poupée, pour laisser vivre ta Mère et l'Epouse.

De (àap) erj de Pop

Par­ijs ver­spreidt zijn ronk­end leven onder den zon­negloed. Al de vreug­den, al de smarten, al de worstelin­gen ver­duiken zich in de groote stad. In dit voort­durend feest, wee de lichtzin­nige vrouw welke zich door het gouden rad van int ver­maak laat medeslepen.

Maud For­clay heeft zich aan de beko­r­ing van liet vroolijk leven niet kun­nen ont­trekken, en het ver­maak heeft de gedachte aan haar echtgenoot en aan haar kind, uit het hart ver­ban­nen.

Zooals al­tijd, heeft zij op haren weg den­gene gevon­den, welke de on­macht «1er lichtzin­nige en schoone pop afwacht... Zelfs ver van alle beko­r­ing, in hel kas­teel van den ouden blinden vader, welke luss­chen de bloe­men leefl; denkt de jonge vrouw aan het Ver­maak, en ves­tigd het, in de stille won­ing. Maar dan komt het nood­lot on­ver­zoen­baar pil juist tuss­clien­beide... en de kleine pop, klein en on­be­wust ding, komt terug naar de groote stad om een­sklaps voor den voel van het kinder­lied te ont­waken, waarin een klein schep­sel slaapt dat zij ver­geten was, en het­welk'voor al­tijd in het lichtzin­nige wezen, de Pop doodt, en de Moeder en de Fchtgenoole doet her­leven.

Im­primerie du Cen­tre, 26, Rem­part Kip­dorp, An­vers.


U>£ 'ftQ-LW ÀZ'i-ÏQ flJP 1 -is Wlati

S’il est vrai, comme le dit un confrère un peu rosse, «qu’on peut mar­quer d’une croix le’film améri­cain dont le scénario est intéressant», il im­porterait de faire de la sorte tous les 15 jours-à la paru­tion d’une nou­velle œuvre « Para­mount»; car, en effet, à côté d’uae foul­ti­tude de pro­duc­tions au scénario dénué de fond — je ne parle pas de l’in­terprétation et de la tech­nique.

qui sont presque tou­jours ex­cel­lentes, outre At­lan­tique — chaque­iquin­zaine nous ap­porte au min­i­mum une pro­duc­tion améri­caine qui vaille qu’on s’y arrête,

Au­jourd’hui, c’est Héli­otrope qui voit l’écran chez nous en première se­maine; c’est une œuvre d’une par­faite tenue, tant au point de vue de l’art que de la tech­nique. Le scénario est des mieux


conçus, et la manière de traiter ainsi un sujet assez an­cien, comme on le verra, tout à l’hon­neur de l’au­teur qui sut lui don­ner un as­pect d’orig­i­nalité et d’imprévu bien faits pour plaire.

Voici d’ailleurs les donnés prin­ci­pales:

Dans un cou­vent de la Vir­ginie vit Alice Haie, une jeune et char­mante or­phe­line, que sa com­pagne Mar­guerite An­drews, fille d’un riche in­dus­triel de Chicago, in­vite à passer les va­cances chez ses par­ents. Après deux mois de séjour dans un do­maine en­chanteur, le frère de Mar­guerite s’éprend d’Alice et les fiançailles sont an­noncées.

Dans une prison de New-Jer­sey, un cer­tain Harry est en­fermé. Ex-Gen­tle­man-cam­bri­oleur, il était surnommé «L’Homme à l’Héli­otrope», ayant l’habi­tude de se par­fumer avec cette essence. Polo, un ami in­time d’Harry, que les hasards de l’ex­is­tence ont placé dans le même hôtel que l’an­ci­enne femme d’Harry, ap­prend à ce dernier les pro­jets que forme sur ce riche et prochain mariage celle qui fût cause de sa déchéance. Harry Ki­iTin­lia alors le Di­recteur de la Dri­son de lui ren­dre sa li­hert.A

pour sauver le bon­heur de sa fille. Sa cause est plaidée auprès du Gou­verneur qui, ému, signe enfin son élar­gisse­ment. Libre, Harry, s’em­ploie à la réal­i­sa­tion de son plan. Re­de­venu élégant, il com­mence à faire sen­tir à son an­ci­enne femme sa présence. Celle-ci apeurée à l’idée qu’il est en lib­erté,subit une sorVe d’hal­lu­ci­na­tion étrange! Obsédée par ce par­fum qu’elle ne connaît que trop, le hasard la met un jour en présence d’Harry. Elle tue et est arrêtée. Elle a perdu la rai­son, Harry meurt heureux. Sa fille ne saura ja­mais quel drame ter­ri­ble s’est déroulé- pour la sauve­g­arde de son bon­heur.

Mais cette brève analyse ne peut ren­dre l’émo­tion qui se dégage du drame; ce dont on con­vien­dra cepen­dant, à la seule lec­ture de ce résumé, c’est qu’il était par­ti­c­ulière­ment délicat, de faire ad­met­tre l’am­nistie d’un voleur, sous prétexte de lui laisser faire In­jus­tice. Il était dif­fi­cile de faire agréer un tel per­son­nage par le pub­lic, sans faire preuve de grand doigté.


Lfs met­teur en scène n’a pas failli à cette tâche, et le spec­ta­teur admet sans sour­ciller le jus­ticier-voleur, car pour sauver l’àme de sa fille, ce dévoyé se sen­tait l’àme pure...

Parmi les scènes les mieux venues, citons la pathétique, le trio du gou­verneur, du di­recteur de la prison et d’Harry, qui im­plore sa grâce. Pleine de détails psy­chologiques, mer­veilleuse d’ob­ser­va­tion et de sen­ti­ment, elle con­stitue un chef-d’œuvre du genre. La timidité du voleur, les re­gards curieux du gou­verneur, et par-dessus tont les yeux sup­pli­ants du pau­vre père qui veut sauver le bon­heur de son en­fant, tout cela tient du sub­lime.

Il sied de dire aussi com­bien magis­trale­ment l’in­terprétation est tenue: Frédrich Bur­ton, Julien Swayne-Ger­don et Diana Allen sont des

modèles d’obser va­tion, de réal­i­sa­tion, ne se con­tentant pas d’es­quisser le car­actère de leur per­son­nage, mais l’in­car­nant: on sent que ces rôles furent fouillés, disséqués, si l'on peut dire.

Telle est cette pro­duc­tion au point de vue artis­tique. La tech­nique est en harr ' monie, au point qu’une telle unité, une telle cohésion étonne. On devine l’idée di­rec­trice à l’affût du détail d’ap­parence min­ime, mais qui ajoute à la vérité de l’en­sem­ble.

Les éclairages sont comme dans tout Para­mount, étudiés ju­di­cieuse­ment; il y a des clairs-ob­scurs sai­sis­sants, des demi-teintes ad­mirables et des ef­fets vrai­ment ex­tra­or­di­naires.

Un ad­mi­ra­teur de Héli­otrope n’a-t-il pas dit que c’était «l’as des films?» Allez le voir et dites si l’on peut con­tredire pareille opin­ion. Marnix.

CEN­SURE ET CINÉMA

Le lundi 12 no­vem­bre a eu lieu une im­por­tante réunion à la Com­mis­sion de Contrôle des films, à laque­lle as­sis­tait une dépu­ta­tion com­posée de pro­duc­teurs, de loueurs et de di­recteurs de cinémas.

Après avoir en­tend a les ar­gu­ments pour et con­tre, il a été décidé qu’aucun ob­sta­cle ne serait ap­porté doréna­vant à l’ad­mis­sion dans tous cinémas des en­fants ac­com­pagnés de leurs par­ents.

Mais, ô bons Belges, ne vous faites pas il­lu­sion, car cette nou­velle ne vous con­cerne pas di­recte­ment, au moins pour l’in­stant, at­tendu qu’elle fait l'objet d’un ar­ti­cle du Cinéma, de Lon­dres, du 15 décem­bre, rel­a­tive­ment à une déci­sion prise par le Lon­don County Coun-i .cil.

En An­gleterre et ailleurs, les par­ents ont en­core quelque lib­erté dans l'éduca­tion de leurs en­fants..

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3) Ger­vaisc - 1" époque

3) Lantli­ier (M, fi. Lames


MOI

Une autre adap­ta­tion por­tant le vieux titre glo­rieux imposé par Zola, vit naguère l’écran. La mise en scène était l’œuvre d’Al­bert Capel-lani et le rôle de Cou­peau y était tenu avec un réal­isme puis­sant, pâr Ar­quillère. C’était une

pro­pre à lasser le spec­ta­teur; dégagée de la littéra­ture dont l’a parée l’au­teur, l’his­toire de Ger­vaise et de Cou­peau, n’est qu’une série dè scènes ou des gens boivent, ou des hommes lèvent le coude au­tour du « zinc », ou des butrès re­mar­quable ver­sion du ver­sion du roman nat­u­ral­iste.

Au­jourd’hui, cepen­dant, peut-être parce que l’édi­tion première a vieilli, MM. de Marsan et Louis Aubert ont jugé qu’il im­porté de réaliser une adap­ta­tion nou­velle de l'œuvre.

C’était une tâche ardue; le roman de L'As-So­moir — for­mi­da­ble succès de li­brairie, traduit dans toutes les langues, dis­cuté, honni, exalté et défini­tive­ment con­sacré — est une des œuvres qui sem­blent les plus re­belles à l’adap­ta­tion cinématographique. Car si elle est prodigieuse­ment touf­fue, les scènes sem­blables et sem­blable­ment douloureuses y abon­dent, ce qui au­rait pu créer à l’éeran une mo­not­o­nie

veurs tibu­tent... Fille d’ivrogne, épouse d’ivrogne, et som­brant elle-même dans le vice d’ivrognerie, telle est cette Ger­vaise, et les autres per­son­nages présen­tent des traits de car­actères évolu­ant selon une même courbe. Il im­por­tait au met­teur en scène, de char­p­en­ter son scénario de telle sorte, qu’en re­spec­tant les traits es­sen­tiels du livre, l’his­toire à l’écran fut claire, logique et suff­isam­ment nuancée pour qu’en dépit des longueurs, on en pût suivre avec intérêt le développe­ment.

Il im­por­tait aussi d’éviter tout anachro­nisme — le roman écrit se situ­ant entre les années 1850 et 1870. « J’ai mod­er­nisé, écrit lui-

meme l'ha­bille manœuvrier qu’est M. de Marsan, j'ai mod­er­nisé le chef-d’œuvre de Zola... Dans le livre — car il s’agit du roman et non de la pièce — l’ac­tion évolue pen­dant une période de vingt ans ou presque. J’ai fidèle­ment suivi cette évo­lu­tion, mais je l’ai in­scrite dans une péri­ode1 al­lant de 1900 à nos jours.

On a dit, à pro­pos de cette mod­erni­sa­tion, que M. de Marsan était par­venu à aérer l’at­mo­sphère écœurante du livre, qu’il avait ap­porté quelque lumière dans cette misère sor­dide et dans ces tableaux vils; que de la sorte, a été obtenue, à l’écran, une œuvre plus vis­i­ble.

J’ai peur, pour­tant, que les ad­mi­ra­teurs pas­sionnés du maître, n’ad­met­tent point cette altéra­tion, cet en­jo­live­ment du cadre dans le-• quel évolu­ent les pau­vres êtres de souf­france, per­son­nages de ce drame de l’al­cool.

Il est vrai que malgré et peut-être à cause de cela même, l’œuvre de­vient sin­gulière­ment sig­ni­fica­tive à l’écran; l’idée maîtresse sub­siste, à tra­vers dés scènes pit­toresques, joyeuses tru­cu­lentes, hardies, et na­turelle­ment très « pe­u­ple »: la pro­gres­sion de la déchéance de Cou­peau et de Ger­vaise, au long des qua­tre épo­ques du drame.

Comme le dit M. G. Draeau, dans les colonnes de Ciné-Jour­nal où il traite de L'As­som­moir: l’al­coolique Cou­peau « se forme » pour ainsi dire sous nos yeux et nous avons comme un thème pathologique vi­vant de l’al­coolisme à l’écran, depuis des scènes de cabaret jusqu’au delir­ium tremens qui tue le malade dans un ca­banon de Sainte-Anne. »

Le rôle de bon ou­vrier, se lais­sant aller à sa pas­sion dè l’al­cool, M. Jean Dax l’a tenu avec une sincérité, un souci d’ex­ac­ti­tude, une volonté d’as­sim­i­la­tion qui sont d’un grand artiste. Comme comédien, plus en­core que comme grime, il a marqué avec un art con­sommé les phases lam­en­ta­bles d’une déchéance; sa «mort de Cou­peau » est une scène d’une hor­reur et d’un pathétique in­ou­bli­ables.

Pour tenir le rôle de Ger­vaise, MM. de Marsan et Man­dru se sont adressés à une débu­tante: Mlle Sforza. Cette artiste s’est révélée in­terprète de tout pre­mier ordre, dans ce rôle écras­ant. Pour en ar­river à fig­urer tour à tour la jeune femme jolie, puis la ménagère mal­heureuse, rudoyée et ou­blieuse de ses de­voirs, enfin la vieille soularde sor­dide1 et hébétée, Mlle Sforza a fait moins appel aux ar­ti­fices du grim­age, qu’aux moyens que lui per­me­t­tent sa mim­ique et les compréhen­sions de son per­son­nage.

Mais je veux aussi louer juste­ment M. Henri Baudin (Mac­quart) et M. Georges Cannes (Lau­tier), ce sont deux comédiens éprouvés et dont on sait qu’ils seront tou­jours par­faits en tous leurs rôles. M. Man­suelle, M. Bro­quin et M. Saint-Oger com­posent un trio de gaie fan­taisie, Mlles Blanche Allem et Céline James sont ex­cel­lentes comme le sont tous ces artistes de con­science et de valeur que je dois me borner à nom­mer: MM. Pe­tit-Man­gin, Wal­ter, Léons, Charlet, Retol, Mmes Bella Franck, Bérangère, Pâquerette Jo­sylla, etc.

Pour ce (Jui est de la photo, elle est des mieux tenues: MM. Gan­dois* et Bat­i­fol ont réussi des ef­fets de clair-ob­scurs sai­sis­sants.

L’As­so­moir est une belle œuvre et une œuvre moral­isatrice, La Cinématogra­phie Française, dont les pro­duc­tions de ces derniers temps témoignent d’un souci con­stant de mieux faire, vient de s’en­richir d’un joyau nou­veau, qui aidera au ray­on­nement mon­dial du film français.

MARNIX.


A Trac­ers la Presse

Le Cinéma à la ComédieFrançaise.

On tourne actuelle­ment, un film de pro­pa­gande sur le grand Molière. Après avoir re­con­stitué suc­cincte­ment ea vie dans les en­droits où il là passa, on prépare une scène d’e cha­cune de ses pièces. Ce sera, soit un type clas­sique du théâtre de Molière, soit la re­pro­duc­tion d’une es­tampe du temps.

M- Jacques de Féraudy est chargé de la mise en scène, Ce film est tourné dans la Comédie-Franç.aise même, sur le plateau ou bien dans le différents coins du bâti­ment. Tous les ac­teurs de notre théâtre na­tional, prêtent leur con­cours à cette1 man­i­fes­ta­tion. J.-B. Po­quelin avait bien trop d'es­prit pour ne pas finir par venir au cinéma!

(La Cinématogra­phie Française.)

Les robes de Mary Pick­ford.

On mande de New-York que Mary Pick­ford a rap­porté de Paris vingt malles con­tenant des robes et des cha­peaux.

Et cela lui a coûté 100,000 francs de droits de douane.

Mais elle a estimé que ce n’était pas payer trop cher le plaisir d’avoir la sil­hou­ette d’une vraie Parisi­enne.

N'al­lons pas trop loin.

Les quo­ti­di­ens ont rendu compte, ces jours-ci, d’une représen­ta­tion au Grand-Guig­nol ju le pub­lic a protesté con­tre le spec­ta­cle d’une exécu­tion cap­i­tale. La guil­lo­tine se dres­sait sur la scène dans un pe­tit-jour im­pres­sion­nant, et soudain on voy­ait ap­paraître le con­damne que les aides pous­saient sur la bas­cule.

Et pour­tant les paroisiens du Grand-Guign'd, ac­cou­tumés aux atrocités, et qui savent ce qui les at­tend, se sont cabrés de­vant cette ex­hi­bi­tion.

Il ÿ a une lim­ite à tout et comme le cinéma est un spec­ta­cle de famille, où le pub­lic ne _ sait pas ce qui l’at­tend, nous avons le droit( eit le de­voir de sig­naler cet. in­ci­dent aux adeptes de nou­velles théories cinématographiques, fu­tur­istes, cu­biste;;, audelàtistes et louftin-guistes.

Non, mille fois non, ce n’est ni de l’art dra­ma­tique, ni de l’art cinématographique, çà... c’est de l’aber­ra­tion men­tale, une défor­ma­tion d’es­prit doublée d’une défor­ma­tion de l’œil, à moins que ce ne soient des es­sais de mys­ti­fi­ca­tion.

Ne dégoûtons donc pas le pub­lic par une suc­ces­sion de vi­sions d’hor­reur, de folies, de sit­u­a­tions psy­chologiques dignes d’une mai­son d’aliénés.

(La Cinématogra­phie Française.)

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