Programme from 24 to 29 Dec. 1921



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#323

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NOTRE VEDETTE

Gladys BROK.​WELL

courageuse et sen­ti­men­tale, vingt fois nous avons admiré ses beaux yeux rêveurs, miroir de sa sen­si­bilité, qu’elle nous soit ap­parue sous les traits d’une femme du pe­u­ple, sous ceux d’une gour­gan­dine ou d’une mondaine. Ses succès sont encre présents à la mémoire: Le Prix d’un caprice, L'A’mour réno­va­teur, Le Mépris d’une Femme, Le Cri du Cœur, et bien d’autres. Mlle Gladys Block­well ne compte que vingt-deux print­emps, et pour­tant. il y a près de trois lus­tres qu’elle s’est dévouée à la carrière artis­tique. D’abord, elle con­nut les feux de la rampe; dans ses dernières années, c’est au stu­dio qu’elle a fait carrière. La bril­lante artiste s’est à présent per­fec­tionnée dans des rôles plus com­plexes; nous la rever­rons sous peu dans deux ex­cel­lentes pro­duc­tions: La Bague Mag­ique et L'Enigme du Er­able. L’ap­pari­tion de ces re­mar­quables films sur les écrans belges, ne peut man­quer d’être un nou­veau succès pour notre gra­cieuse vedette. X.

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Le nou­vel Art

L’autre jour, une des célébrités sci­en­tifiques con­tem­po­raines, M. le doc­teur Louis Faure, de rUni­ver­sité/ de Paris, conféren­ci­ait à Brux­elles de­vant une foule en­t­hou­si­aste. L’émi­nent pro­fesseur soute­nait, avec à la fois une ingéniosité frap­pante d’ar­gu­men­ta­tion et la forme or­a­toire la plus séduisante, que, si la médecine est une « sci­ence » aux décou­vertes in­ces­sam­ment mer­veilleuses, la chirurgie, elle, est un « art » aux ad­mirables ressources et aux in­nom­brables man­i­fes­ta­tions géniales.

Et voilà donc un art de plus. On le décou­vre au mo­ment même où chaque jour plus nom­breux sont ceux qui s’aperçoivent qu’il y en a un autre aussi à ajouter à la liste de ceux que

( tra­di­tion et l’expéri­ence avaient précédem­ment „jn­sacrés.

Ils étaient six, paraît-il, les Arts des­tinés à em­bel­lir la vie des Hommes et à ouyrir le champ des plus splen­dides man­i­fes­ta­tions à leur génie; ils étaient six: la pein­ture, la gravure, le sculp­ture, l’ar­chi­tec­ture, la musique et le théâtre.

On s’est étonné sou­vent, et à bon droit, de ne pas voir ad­mises dans cette nomen­cla­ture la prose et la poésie? Cela en de­vrait faire logique­ment huit.

Pourquoi négliger aussi l’élo­quence, qui serait le neuvième? Quant à la danse, ce n’est pas notre époque qui lui ro­fusera l’entrée dans le Cénacle: et de dix!

,Et si l’on in­ter­ro­geait le maréchal Foph et d’autres vain­queurs de tant d’autres guer­res que celle qui nous a valu la vic­toire déce­vante dont nous souf­frons, ne prétendraient-ils pas, à bon droit, eux aussi, être les maîtres pres­tigieux d’un Art émou­vant entre tous; — et cela ferait le onzième?

Néron mourant s’ex­clama: « Qualis ar­tifex pereol » L’hor­reur et le cri me eux-mêmes seraient un Art suprême? Alors Lan­dru serait un artiste?... Hé! dame, il se trouve, quoi qu'on veuille dire, pas mal de génie per­son­nel dans son tour de main. Au sur­plus, Thomas de Quin-cey n’a-t-il pas écrit un livre de sub­til et pro­fond para­doxe sur ce sujet pour le moins orig­i­nal:

« De l’as­sas­si­nat con­sidéré comme un des Beaux-* Arts. » Et cela fait le douzième.

Enfin, depuis ava\t-hier on a cat­a­logué la chirurgie dans la série. Depuis hier c’est le tour du cinéma. Pourqi­foi pas?

Ce fut le tort précisément, et ce l’est en­core actuelle­ment pour beau­coup, de con­sidérer dans la décou­verte des procédés cinématographiques unique­ment un métier à ex­cercer, une in­dus­trie à ex­ploiter.

On re­vient heureuse­ment de cette er­reur. Des artistes ne dédaig­nent plus, — et des plus grands — de s’intéresser aux choses du cinéma; ils prépar­ent des scénar­ios, d’autres les in­terprètent, d’autres —: et c’est ici surtout que l’Art a sa place la plus grande, la plus neuve — se pas­sion­nent pour leur mise en scène, la recherche des décors na­turels à utiliser, les groupe­ments, les mou­ve­ments de per­son­nages, les cos­tumes, les . éclairages.


J’ai lu récem­ment un savoureux récit, d’uD vie et d’un pit­toresque sans pareils, dans leqœ René Ben­jamin, le célèbre au­teur de Gas­part racon­tait les péripéties du vaste tra­vail de mis en scène et d’exécu­tion du film de l’Arlési­enne, en Provence, sous la di­rec­tion d’An­toine. 11 n’est per­sonne, en se délec­tant à la lec­ture de ces pages nar­quoises, colorées, spir­ituelles, qui ne con­sente à at­tester in­con­ti­nent que le cinéma est un art. Mais il faut qu’il soit aux mains d’un

Le Cinéma nuit-il aux yeux?

Vieille ques­tion, posée depuis les débuts du cinéma, et que la « Kine­matographis­che Monat­shefte » a cherché à résoudre de manière défini­tive pour vain­cre les dernières répug­nances des en­ne­mis de'la pro­jec­tion sur écran. A cet effet, la rédac­tion de cette revue s’est adressée aux som­mités les plus en vue du monde médical alle­mand, et voici en résumé le résul­tat de cette enquête:

«Ja­mais, à ma con­nais­sance», ainsi s’ex­prime le pro­fesseur Siler, oculiste renommé de Berlin, «ja­mais per­sonne n’a éprouvé de trou­bles vi­suels quel­con­ques du fait d’avoir as­sisté à un spec­ta­cle cinématographique; il n’est évidem­ment pas à con­seiller à des per­son­nes souf­frant des yeux de fréquenter des salles de spec­ta­cle où se jouent des films dont la photo laisse à désirer; d’ailleurs, même pour quelqu’un jouis­sant d’une vue nor­male, la pro­jec­tion de tels films est préju­di­cia­ble à la vue. »

Le di­recteur de la Clin­ique Uni­ver­si­taire pour les mal­adies d’yeux, à Königs­berg, parle dans le même sens; les trou­bles causés par des al­ter­nances de lumière très vive et d’ob­scu­rité, ou par une po­si­tion fati­gante de la

artiste; or qui l’est plus, ou mieux, que ce di­a­ble d’An­toine, trépi­dant bous­culeur des tra­di­tions et des fausses no­toriétés?

Car tout est là: le cinéma doit être ex­ploité, — le mot est vi­lain: dis­ons plutôt tra­vaillé, par des artistes au sens le plus indépen­dant, le plus hardi, le plus généreux du terme.

A o il' ' illo con­di­tion il de­vien­dra un Art, égalant en pres­tige et en ray­on­nement la Pein­ture, la Littéra­ture, la Musique, la Tac­tique et In Stratégie, voire la Chirurgie et, si l’on veut, l’As­sas­si­nat lui-même...

Paul ANDRÉ.

nuque pen­dant la vi­sion de films défectueux, ne se présen­tent que chez des per­son­nes par­ti­c­ulière­ment nerveuses ou souf­frant des yeux; il im­porte de décon­seiller à de tels pa­tients de vis­iter les salles de ciné.

Une sem­blable opin­ion se retrouve dans i avis émis par les pro­fesseurs v. Hess, de Mu­nich, Gre­eff, de Berlin, et Otto Schnaudi­jel, de Franck­fort.

La « Kine­matographis­che Monathefte » con­clut donc qtue le préjugé suiv­ant lequel les pro­jec­tions sur l’écran seraient nuis­i­bles à la vue, doit être complètement rejeté, comme dénué de tout fonde­ment: que donc le pub­lic s’ab­sti­enne d’as­sis­ter à la représen­ta­tion de pro­duc­tions cinégraphiques dont la photo est défectueuse, et que surtout celui qui souf­fre de la vue se garde de cet écueil, et tout sera dit. M. K.

Pour tout ce qui con­cerne /’AD­MIN­IS­TRA­TION, la Rédac­tion, la Pub­licité de CINÉ-RE­VUE, s’adresser à l’Édi­teur, M. J. MEUWIS­SEN, rue Charles De Coster, 10 et 12. Tél. L. 16.​jb.

Quand Alexan­dre Bis­son fit représen­ter cette œuvre à la Porte Saint-Mar­tin, de longs soirs de succès furent la récom­pense des ef­forts du maître et de ses in­terprètes. Peu après, Lon­dres fit un in­ou­bli­able ac­cueil au mer­veilleux ’ -lent de Pauline Frédérick, à ce vis­age si ex­ces­sif que la douleur, l’espérance, l’abat­te­ment méta­mor­pho­sent tour à tour.

A notre tour, il nous a été donné d’as­sis­ter à la vi­sion de ce drame de grande al­lure, si pro­fondément émou­vant, qui développe des sit­u­a­tions on ne peut plus pathétiques.

Le mag­is­trat Flo­riot a sur­pris sa femme, Jacque­line, dans les bras d’un autre. Malgré les protes­ta­tions de la jeune femme qui prétend, à juste titre, avoir été enlacée par sur­prise et. malgré sa volonté, le mari chasse impi­toy­able­ment l’épouse qu’il croit coupable. Jacque­line perd à la fois son foyer, son

amour, son fils, sa stu­a­tion mondaine. Elle s’en ira très loin, vic­time de la Fa­talité . Nous la retrou-vons à Buenos-Ayres de­scen­dant chaque jour un nou­veau degré de l’échelle so­ciale, de­man­dant à l’al­cool l’oubli des cha­grins passés.

Un soir, dans le restau­rant de nuit fréquenté par elle, Jacque­line fait la con­nais­sance d’un aven­turier, af­filié à une as­so­ci­a­tion de maître-chanteurs, qui lui pro­pose de la ramener en France L’évo­ca­tion de son pays, le sou­venir de ce qu’elle y a laissé font qu’elle ac­cepte l’offre.

A l’hôtel de Bor­deaux où ils sont de­scen­dus, Jacque­line, dans une sorte de délire provoqué par l’al­cool, a raconté son his­toire. Maître de son se­cret, l’avent­tirier lui déclare qu’il recherchera son mari et se fera acheter son si­lence. Af­follée, voulant clore cette bouche menaçante, Jacque­line tire sur son misérable com­pagnon et le tue.


Arrêtée, elle refuse de dire son nom. Comme elle ne possède au­cune preuve d’iden­tité, elle sera la Femme X...

Pen­dant ces longues années de douleur et de tristesse vécues par celle qu’il a si dure­ment chassée autre­fois. Flo-riot a vu la vie lui sourire.

Il a réussi dans sa carrière. Son fils, jeune av­o­cat, vient de se fi­ancer à celle qu’il aime et va plaider sa première cause, de­vant son père venu pour l’en­ten­dre. Mais le sort est là, qui veut sa proie.

La femme jugée en cette au­di­ence des As­sises, c’est la femme X qui, dans l’av­o­cat d’oflice qui lui a été donné, retrou­vera son fils et le re­connaîtra au cours de son émou­vante plaidoirie. Dans la per­sonne du mag­is­trat, que le Président a invité à suivre les débats, elle apercevra son mari 1 Tri­an­gle fatal, sit­u­a­tion prodigieuse­ment pathétique dans son étrange sim­plicité!

Quand cette ren­con­tre si poignante se sera.

dénouée par l’ac­quit­te­ment de Jacque­line, quand celle ci, réha­bilitée, retrou­vera le re­spect et l'amour des siens, la mort vien­dra l’en­lever à une ex­is­tence qui n’aura été pour elle qu’un long san­glot!

On sent tout ce qu’il y a à tirer d’un tel sujet; mais on ne peut se faire une idée, quand on a pas vu le film, de la puis­sance dran| tique de l’in­terprétation de la belle Pauline Fred­er­ick, qui dans le rôle si dif­fi­cile de la Femme X..., s’af­firme tragédi­enne de tout pre­mier plan. Les plus blasés sur toutes les pro­duc­tions de l’écran, se voient con­traints, à la vi­sion de ce film, d’aban­don­ner leur manque d’im­pas­si­bilité, et sen­tent mon­ter à leurs yeux la buée des larmes.

Tous les rôles sont d’ailleurs tenus avec tal­ent, réglée avec un grand souci des détails, est de toute beauté, la photo est irréprochable.

La femme X est un très beau drame. Emka.

CEN­SURE!

Ba­yard, Veiller, au­teur de La Treizième chaise, et à présent di­recteur de sa pro­duc­tion aux stu­dios Metro, à Hol­ly­wood, vient d’adresser à la cen­sure une let­tre ou­verte dont voici la sub­stance:

Au Comité Na­tional de Revue et aux bu­reaux de la cen­sure, où qu’ils soient.

Mes­dames, Messieurs,

Je me trouve dan» une ter­ri­ble dif­fi­culté que je viens vous soumet­tre. Je me rends par­faite­ment compté de la grande im­moralié de la ma­ter­nité et des pensées obscènes en­gendrées par la vue d’une jeune femme cou­sant un vêtement de bébé. J’élude avec at­ten­tion ces gen­res de scènes dans me« pro­duc­tions. Mais

dans vos in­struc­tions aux pro­duc­teurs de films, vous in­sis­tez sur ce point que toutes scènes dans lesquelles des femmes ex­posent des par­ties de leur per­sonne, qui dans la vie or­di­naire, seraient cou­vertes, doivent être éliminées.

Ceci me p’ace dans une sit­u­a­tion très dif­fi­cile, car j’ai dans ma troupe à l’heure actuelle, une jeune femme qui in­siste pour mon­trer ses or­eilles! Une pareille scène sera-t-elle coupée par la cen­sure?

Dois-je per­me­t­tre des pre­miers plans mon­trant cette jeune per­sonne ou dois-je la reléguer dans les loin­tains?

Je sais qu'un film où une jeune femme mon­tre ses or­eilles fera beau­coup jaser et, je ne voudrais pas m’ex­poser à vos justes représailles.

Sincère­ment vôtre,

Ba­yard VEILLER.

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ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

L’OR­PHE­LINE

épisode: I,’l.\Tltl SE

Sur lu côte ii Mger, dans la su­perbe villa du comte de lléal­mout, Sak­oun­inc s’est in­tro­duit sans peine, aidé par sa belle prestance, et son grand air. (iràee aux doc­u­ments qu'il possède, il a vite t'ait de per­suader au comte que Do­lores esl sa fille, il la présente à sou père qui l'ac­cueille avec une joie déli­rante et, par re­con­nais­sance, offre égale­ment l’hos­pi­tal­itié au misérable qui vient de se jouer de lui.

Quant à Némorin, il a, de son côté débarqué à Mar­seille. Vêtu en Siili, marc­hand de camelote tunisi­enne, il ren­con­tre Phrasie, la bonne du père Boulot. 1 ne vi\r sym­pa­thie naît bien vite entre eux, si bien qu’il ar­rive do file en aigu­ille à par­ler mariage.

Le soir. Némorin n'y tient plus, il va voir sa belle au cabaret où elle est ser­vante. Là. il ap­prend la présence d'une jeune fille qui passe pour la fille du bistrot, et qui vient en­core d'être bru­talisée par les con­som­ma­teurs ivres, à la suite d’une querelle d’ivrognes qui a dégénéré en bagarré. \ le de­scrip­tion de Phrasie, Némorin a vile fait de re­connaître sa pe­tite fugi­tive. Il songe immédi­ate­ment à la délivrer. Mais le père Boulot entre dans l'of­fice, trouve ce Bicol inat­tendu. Des clients sur­venus veu­lent faire un mau­vais parti à Némorin. Une lutte s'en­gage, Némorin et: Prasie parvi­en­nent à se dégager non sans peine, et, courant, se ten­ant’’par la main, affolés, ils fuient dans ta nuit.

Se­maine prochaine 5e épisode: DE­LIV­RANCE.

DE WEES

ie episode: DE IN­DRING­STER

Aan de luist le Al­giers, is Sak­ouniue zon­der moeite in de schoone villa van Graaf de Real­monl gedron­gen. Dank aan de pa­pieren welke hij bezit, beeft hij spoedig den graaf er van over­tu­igd, dat Dolorès zijne dochter is. Nemorin is van zi­j­nen kant te Mar­seille ontscheept. Hij ont­moet er Phra-sie, de meid van vader Bou­Jot. Spoedig zijn zij vrien­den, zoo zelfs, dat ze wel­haast over trouwen spreken, s Avonds'trekt hij naar de her­berg waar zij meid is, en verneemt er do tegen­wo­ordigheid van een meisje welke voor de dochter van den her­bergier door­gaat. Op de .beschri­jv­ing welke Phrasie er van geeft, herkent Nemorin spoedig zijne kleine bescher­melinge. Hij denkt er dan ook aan, haar aanstonds Ie red­den, maar vader Boulot komt juist de kamer bin­nen. De klienlen stellen zieh legen Nemorin, er ontstaal erne worstel­ing, en Phrasie en Nemorin kun­nen zieh slechts met grooto moeite van ben los­maken, en, zich bij de band houdende vluchten zij in den nacht.

Aanslaande week 5e episode: \ LR­LOSS1NG.

oo Ie l)oo al­lumeur

Vaude­ville in­terprété par BIS­COT

L'OR­PHE­LI­IME

4e épisode: L’IN­TRUSE

Grand film d’art en 6 par­ties Adap­ta­tion mu­si­cale spec, par Mr. IT. Ceule­mans pour Soli, Chœur mixte, Grandes Orgues et Or­chestre.

Propi­iniii van 24 lot 20 M«liir

Séraphin of de goede gasaaosteker

Bli­jspel ver­tolkt door BTSCOT

IDE

4e episode:

DE IN­DRING­STER

Groote kun­st­film in 6 dee­len Bi­j­zon­dere muziekale aan­pass­ing door Mr. Ceule­mans voor Soli, Gemengd koor, Groot Orgel err Ork­est.

Les soli seront chantés par: Madame Clauwens MAT­TEESSEN I Mon­sieur

H. BLOCK Jos. Van Den

TOUTENEL

MEL­LAERTS

BROECK

Se­maine pro­haine à l’oc­ca­sion du Nou­vel-An Pro­gramme ex­tra­or­di­naire

L’HOMME ET JL A. JPOUEÉE

Comédie dra­ma­tique de Mau­rice Mari­aud. in­terprétée par: Suzanne DELVE,

Irène WELLS et Mr. Tailler. — Film d’art Gau­mont.

Prochaine­ment le film sen­sa­tion­nel

t» LES HORS-LA-LOI

Grand drame en 6 par­ties in­terpiété pâr la célèbie ac­trice PRISCILLA DEAN

Adi­ipta'ion mu­si­cale du film

nun

Par Air. Henri Ckuj.​emaks

Or­chestre et Orgue

Chœur mixte

P ANIS AN­GELTCL S ....

Solo

Chorale

Solo et Chœur

THAÏS (luédi­lalion) ....

A iolon solo: AL K. LVmgc­mans TOT A PI LCHB A LS ....

Solo

ADA­GIO de dou­ble, con­certo Vi­o­lon solo: Al. L. Dingc­mans AL LI. Com­mis­saris

Chorale

AN­DANTE RELTGÎOSO....

Orgue et Or­chestre

RL­GTNA GOELI ....

Solo et Chœur mixte

Cello solo: AI. H, Ceule­mans

Chœur mixte

DRAMA CHRISTI ....

Solo et Chœur mixte

SALVE It LG I N A ....

Chœur mixte

Al A RTL MADELEINE ....

Or­chestre

MARCHE R ELI GILL SE ....

Oigne et Or­chestre

Chœur mi.​xle

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.1. Massenel

P. Benoit

Bach

P. Benoit

F. Theme

P. Benoit

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H. Berlioz

P. Ilenoil

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TE HUREN

TE HUREN

amoureux de la na­ture, présentée avec sa splen­deur, ses jeux de lumière et d’ombre, l’au­teur vous révèle cette fois son réel tal­ent dra­ma­tique.

L’abon­dance des idées de M. Guy de Fres-nay est re­mar­quable et donne lieu à une richesse d'im­ages très prenantes, qui ajoutent à l’intérêt de l’ac­tion.

Le drame se déroule au mi­lieu de cette soli-

TE HUREN

Hier, nous ad­miri­ons dans « L’Ami des Mon-agnes» les qualités de mesure et de goût, le sens de la lumière et de l’har­monie de celui jui la créa et présida à l’In­terprétation de ette jolie pro­duc­tion. De­main M. Guy de Tre­suay nous présen­tera une autre œuvre: Les Ailes s’ou­vrent » où se précise la manière le cet ha­bile met­teur en scène et scénar­iste. Un même temps que ses dons innés de poète


tude champêtre dans laque­lle les per­son­nages pren­nent plus de puis­sance, plus de re­lief. Les grands ar­bres sont des témoins muets, les rivières et les étangs des miroirs tran­quilles qui reflètent les scènes les plus inat­ten­dues et qu’un faible zéphyr ef­fac­era rapi­de­ment. C’est dans cette re­traite hos­pi­talière que le mar­quis

son côté, aime Anne-Marie et fait com­pren­dre au mar­quis qu’il serait heureux... mais celui-ci ne con­sen­tira ja­mais à une mésal­liance. Un ma­len­tendu se crée alors entre les deux sœurs. Bérengère aime Fron­sac et se croit aimée de lui, alors qu’il s’agit d’Anne-Marie qui, au con­traire, s’éprend du Russe. Un soir, Anne-Marie

de Queyras, vit retiré. Egoïste, il cette vie avec ses deux filles Bérengère et Anne-Marie, na­tures pas­sionnées que tra­vail­lent les désirs de leur âge1. Un seul homme a accès au manoir, c’est le doc­teur Fron­sac qui mul­ti­plie ses vis­ites beau­coup moins par intérêt pro­fes­sion­nel que par désir de ren­con­trer Anne

dont il est sincère­ment épris. Dans les en­vi­rons, vient de s’in­staller un Russe, Tche-ronki, bellâtre séduisant et sans scrupules. Désireux de se créer des re­la­tions il espère, par l'in­termédi­aire de Fron­sac, dont il a fait con­nais­sance, pénétrer chez le mar­quis de Queyras, pour cour­tiser Anne-Marie. Fron­sac de


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se rend chez Tcheronki pour lui don­ner cer­taines ex­pli­ca­tions quand celui-ci, prof­i­tant de la sit­u­a­tion, dépasse les lim­ites per­mises. Anne-Marie voy­ant soudain à quel triste per­son­nage elle a af­faire veut s’échap­per. Une lutte s’en­gage au cours de laque­lle le Russe est tué. Rev­enue au château, elle met sa sœur au courant. Fron­sac qui l’a ren­contrée est égale­ment là. Dans son délire, Anne-Marie évoque son aven­ture trag­ique. Fron­sac et Bérengère ap­pren­nent ainsi le drame. L’émo­tion du doc­teur est extrême. Il décou­vre à Bérengère le se­cret de son cœur. C’est au tour de celle-ci d’être anéantie. Elle avoue égale­ment son amour à Fron­sac comme si son pro­pre mal­heur pou­vait le con­soler. Après enquête chez le Russe, la po­lice a trouvé une mante. Le juge d’in­struc­tion se rend au château pour arrêter la meur­trière. Bérengère qui n’at­tend plus de bon­heur eu ce monde, se livre à la place de sa sœur. Jugée, elle est ac­quittée. Pen­dant l’au­di­ence, Anne-Marie est venue se déclarer coupable. On ne tien­dra pas compte de sa décla­ra­tion. Bérengère épousera Fron­sac et Anne-Marie en­tr­era au cou­vent. .

Voilà donc un drame1, at­tachant à souhait. Mais ce qu’il faut dire aussi, et ce dont on ne peut se faire une idée qu’à l’écran, c’est la maîtrise avec laque­lle les rôles prin­ci­paux en sont tenus. Il y a cinq in­terprètes de pre­mier plan, égaux en tal­ent: Mlle Mady (Bérengère) joint à l’au­torité que' lui avait donné de nom­breuses créations précédentes, une force dra­ma­tique in­soupçonnée; Mlle Marie-Louise

Fribe (Marie-Anne) joue avec un égal tal­ent; le rôle de Tcheronki est tenu à la per­fec­tion par M. Georges Mis­sirfo, tan­dis qu’on ne pour­rait imag­iner un doc­teur Fron­sac plus na­turel et plus sincère que celui in­carné par M. André Roanne; citons enfin — last not least — M. Mauloy qui campe un vieux mar­quis de Queyras clas­sique et pour­tant très étudié.

Ce qui frappe aussi dans cette œuvre at­tachante, c’est d’abord la qualité par­faite de la photo et surtout les déli­cieux ef­fets de pénom­bre obtenus par une tech­nique raf­finée.​Citons, parmi les scènes les mieux tenues, celle qui nous mon­tre le doc­teur suiv­ant une sil­hou­ette de femme, à la brune; elle1 passe au bord de la rivière et y tombe. Fron­sac la sauve. Tout cela se passe dans un crépus­cule va­poreux et flou, suiv­ant des nu­ances, à tra­vers des touches de grand paysag­iste. Dis­ons aussi l’al­lure altière du cas­tel provençal, vieille gen­til­hommière dressée au bout de l’allée d’ar­bres cen­te­naires; puis enfin la clairière oû a lieu la con­ver­sa­tion. entre Fron­sac et Bérengère, où l’on voit à l’hori­zon les collines boisées en­cad­rant la vue, et dres­sant leur chevelure de forêts entre la terre blonde et.​le ciel in­tensément bleu.

Nous ne finiri­ons pas de dire les beautés de ce film, qui à côté de ses at­traits techni-ques, con­stitue vrai­ment une œuvre pleine d’at­trait, un film qui ne peut man­quer d’être très goûté du pub­lic. Aussi, souhaitons-nous bon succès à la Société des Films Artis­tiques, qui s’est ac­quis la "pro­priété de: « Les Ailes s’ou­vrent ». X.

Heureuse­ment qu’on rit de temps en temps au stu dio! Les ac­teurs «dans la grandecage de verre ou par­tis au loin pour tourner les « extérieurs » n’ont - ils pas be­soin de se dis­traire par­fois — aussi bien que les spec­ta­teurs,, de­vant la toile en­nuis des répétitions, les lenteurs des mises en scène, els re­tards qui font com­mencer par­fois à six heures du soir une prise de vues pour laque­lle tout le monde était arrivé à trosi heures de l’après-midi... ou à neuf heures du matin.

Mais on rit par­fois seule­ment après... quand l'in­ci­dent est clos. De­man­dez plutôt à M. Bal-

Libeau (à droite) en con­ver­sa­tion avec M. Jacquemin.

d’ar­gent — .pour ou­blier les

Le fauve se précip­ite sur l’ac­teur et le flaire des pieds à la tête s notre comique n’en menait pas lar» ge. Heureuse­ment que la panthère était ap­privoisée. Bal­tus en fut quitte pour la peur. Mais ce fut une belle peur!

On en rit

beau­coup., après, et Bal­tus tout le pre­mier: mais il avoua lui-même qu’il avait passé un mau­vais quart d’heure!

Un di­recteur Joyeux.

— Gom­ment par­ve­niez-vous, dans une scène d’émo­tion, à faire pleurer votre héroïne? de­mandait un vis­i­teur du stu­dio.

Notre pop­u­laire comique de revue jouait un jour au Kar­rev­eld, dans un film belge, avec la fameuse panthère qui tirait le canon. Les gardes civiques s’en­fuient au coup de canon, mais Tun d’eux, (c’était Bal­tus) tombe et voy­ant ar­river la panthère à sas trousses, a la présence d’es­prit de faire le mort.

— Ohl c’est très sim­ple, répon­dit-le cher: hier, je lui ai an­noncé le taux du nou­vel impôt sur le revenu: je lui ai cal­culé son chiffre pour cette année, et son émo­tion n’a pas été feinte, je vous as­sure! Comme on tour­nait une scène à émo­tions fartes; c’est le film qui a profité des iarmes sincères de l’étoile!


Les ban­dits au ciné.

Le plus célèbre dévaliseur de trains d’Amé ique, Al Jen­nings, après avoir renoncé à sa ternie vie d’aven­turier et s’êtrs mis en règle avec

la­jus­ticedes­on­pays, avait ac­cepté de re­con­stituer pour une com­pag­nie de cinéma, ses plus sen­sa­tion­nels ex­ploits. A la tête de sa bande, il arrêtait un train à un lieu fixé d’avance. Mais quand le con­voi ap­prochait de l’en­droit, et avant le sig­nal con­venu, le chauf­feur ou le mécani­cien — ou les deux à la fois — pen­chaient curieuse­ment la tête en de­hors pour ne rien per­dre du spec­ta­cle pit­toresque qui al­lait se dér ouler ...​et il fal­lait recom­mencer la scène! Puis, quand les fer­miers voisins eu­rent vent de la chose, ils ac­cou­rurent — oh! les curieux — pen­dant les prises de vues! et il fal­lut toute la bande des «out­laws» pour tenir écartés ces in­trus qui ne fai­saient pas par­tie du pro­gramme! Quand le

AL JEN­NINGS,

1# célèbre dévaliseur de trains améri­cains qui «tourne » main­tenant pour le cinéma.

mo­ment de l’ac­tion fut venu, le chauf­feur, au lieu de lever les mains — hands up! — com­r­tie il lui avait in­diqué aux répétitions, en­voie à terre d’un coup de poing le ban­dit qui le menaçait de son Colt 45! Après bien des es­sais et des reprises, la scène fut tournée tout de même, et Al Jen­nings arrêta le train — après quoi il déval­isa con­scien­cieuse­ment, re­volver au poing, comme il l’avait fait tant de fois dans sa vie, les in­for­tunés voyageurs.

Mais cette fois c’était pour le cinéma!

Le cha­peau de Libeau.

On tour­nait à Boits­fort, dans un parc dont la grille était restée ou­verte;. Pen­dant une prise de vues, une dame du voisi­nage ap­parut à la grille, un cha­peau d’homme à la main... celui de Libeau, qu’un chien, qui s’était in­tro­duit sub­rep­tice­ment et '.nonob­stant dans le parc, comme di­rait le gen­darme, avait dérobé, pour faire une farce sans doute, pen­dant la répétition.

Et notre au­teur-ac­teur na­tional fut en­chanté de ren­trer en pos­ses­sion de son précieux cou­vre-chef, sub­tilisé par un chien qui n’était même pas pres­tidig­i­ta­teur, mais qui au­rait aussi fait son petit bon­homme; de chemin au théâtre!

Et les prises de vues!

Ah! les prises de vues! Quelles diplo­maties pour obtenir les au­tori­sa­tions néces­saires

Les Jolies Modes

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Edi­teur:

J. FELIX, 20, iue Al­bert de La­tour, Brux­elles

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Chaque numéro con­tient UN PA­TRON GRA­TUIT. Partout ailleurs, dans les ma­g­a­sins et chez nos con­cur­rents, le prix min­i­mum d’un pa­tron est de UN FRANC. Les Jolies Modes est bien le jour­nal le moins cher et le plus pra­tique

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Dit blad ver­schi­jnt in de Vlaam­sche taal onder den titel van De Nieuw­ste Modes van Par­ijs.

pour les extérieurs! A quels démêlés par­fois, avec la po­lice, n’est-on pas exposé. Dern-ère-rnent, en France, la gen­darmerie arrêtait un chem­ineau qui ve­nait de s’in­staller au volant d’une lux­ueuse au­to­mo­bile arrêtée de­vant la grille d’un château. Il fal­lut un tas d’ex­pli­ca­tions pour faire délivrer notre com­pa­tri­ote Mathot — car c’était lui, le chem­ineau! —> venu avec son di­recteur, à la recherche d’un décor pour un « extérieur » de l'em­pereur des Pau­vres!

SMILE.

— Que veux-tu faire plus tard, mon petit ami V

Du Cinéma... l'écran c’estMe l’ar­gent!

. . et puis, vous êtes déli­cieuse­ment pho­togénique!...

(Le Cour­rier Cinématographique.)


Le Cinéma, Maître du Monde

Sous ce titre,. notre sym­pa­thique confrère « Le Cinéma Belge.» a publié il y a quelques se­maines quelques chiffres intéressants, ayant trait à l'ex­ten­sion prise par le cinéma dans les différentes par­ties du monde.

Félic­i­tant l’intéressante revue qui nous per­met d’intéresser nos lecteurs aux progrès de l’art de l’écran dans le monde-, nous faisons suivre ici les ren­seigne­ments procurés par « Le Cinéma Belge ».

Afin d’as­surer la répar­ti­tion ju­di­cieuse et fructueuse des films et de sat­is­faire aux de­man­des sans cesse crois­santes, des sociétés spéciales ont dû être créées en Mand­chourie et en Corée, à l’in­star de celles ex­is­tant déjà à Shanghaï et à Bangkok et qui as­surent la répar­ti­tion du film dans toute la Chine et au Siam.

Dans la ville hin­doue de Dairen, on vient d’in­au­gurer trois nou­veaux cinémas avec cha­cun 1,200 places as­sises; un qua­trième cinéma, tout aussi grand, est sur le point d’ou­vrir. Les prix des places vari­ent entre 1 shilling et 6 pence. On y pro­jette, de­vant des salles tou­jours combles des dTames et des pe­tites comédies hu­moris­tiques:

Dans le seul dis­trict de Tokio,, on compte 500 cinémas! Tous les gen­res y ob­ti­en­nent un égal succès. Mais il est in­ter­dit d’y pro­jeter des films bolcheviks ou révo­lu­tion­naires...

Hongkok, une pe­tite ville, possède six grands cinémas de 500 places cha­cun; le prix d’entrée varie entre 10 cents (fr. 0.50) et un dol­lar. Tous font de bonnes af­faires; les films améri­cains sont préférés.

Si nous pas­sons à la Cochin­chine française, nous trou­vons tout de suite le cinéma hand­i­capé; Saigon n’a que deux cinémas de 700 et

900 places, et dans toute la province de Saigon, les cinémas sont au nom­bre de douze, en tout et pour tout, avec un max­i­mum de 200 à 400 places.

Change­ment à vue, au Siam. La cap­i­tale compte qua­tre grands cinémas de 600 à 1,000 places, aux prix vari­ant entre 6 pence et 4 shillings; ils sont tou­jours pleins. Les films améri­cains y prédomi­nent.

Il y a treize cinémas à Shanghaï, avec 600 et 700 places as­sises, à Tien-Tsin huit cinémas, avec 500 et 1,400 places; on compte qua­torze cinémas à Pékin, pgu­vant ac­cueil­lir de 300 à 800 per­son­nes.

Si nous nous re­por­tons aux sta­tis­tiques rel­a­tives aux autres pays ex­o­tiques, — Afrique, Aus­tralie, Nou­velle-Zélande, etc. — nous con­sta­tons le même développe­ment mer­veilleux du Cinéma.

Or, quoiqu’en puis­sent dire les détracteurs de la cinématogra­phie, le film con­stitue un fac­teur tout puis­sant de civil­i­sa­tion. Il fa­mil­iarise les pe­u­plades arriérées avec les mœurs et les cou­tumes des pays civilisés, — et quoique l’on ne puisse pas dire que tout est tou­jours pour le mieux chez nous, — il n’en reste pas moins ac­quis que le cinéma fait œuvre d’éduca­teur et qu’il con­stitue un in­com­pa­ra­ble agent de pro­pa­gande pour ren­seigne­ment des masses dans tous les pays du monde.

Stan­ley et Liv­ing­stone à l’écran

L’Uni­ve­real-Film C°, de New-York, a l’in­ten­tion de re­pro­duire par le film les expédi­tions de Stan­ley et Liv­ing­stone en Afrique Cen­trale. Voilà une nou­velle qui intéressera le pub­lic belge, friand de re­lire l’his­toire de ces hommes qui aidèrent à poser les bases de notre puis­sance colo­niale.

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Quelle que soit la sai­son ou le goût du jour, le tailleur reste le grand fa­vori. Il est vrai que rien n’est joli et désin­volte d’al­lure comme un cos­tume de belle coupe et de teinte recherchée. En­core faut-il savoir choisir dans le fa­tras des formes, des étoffes et des couleurs. Qu’il nous soit per­mis d’aider nos co­quettes à fixer leur goût par la présen­ta­tion de ces quelques modèles, glanés parmi les pages du bel album « L’Elégante *.

Le pre­mier est une robe tailleur faite de kashadrap rouille et dont la cein­ture, les côtés, le tour de jupe et les manches se rc lussent de claires broderies. Le sec­ond, un cos­tume ei rogne gris som­bre, à ja­que­tte ample et jupe à plis, pré-

sente en guise de gar­ni­ture, des piqûres en séries et des rangées de bou­tons. Le troisième modèle, enfin, em­prunte son charme à i’em­plol heureux de deux tis­sus, velours uni et velours écos­sais, si l’on veut: du pre­mier sera fait le corps de ia ja­que­tte; le sec­ond for­mera la robe droite, et servira à gar­nir le col, le bas des manches et de la ja­que­tte Ces trois fig­urines, re­pro­duc­tions ex­actes des modèles des grands cou­turi­ers parisiens, sont ex­traites de l’Album de Modes « L’Elégante », vendu partout en Bel­gique au prix de 3 francs.