Programme from 17 to 22 Dec. 1921



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#321

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1921.

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Etre pho­togénique, c’est bien; avoir à la fois un physique agréable et pho­togé" nique, c'est mieux en­core; join­dre à ces aalités un grand aient, n’est-ce pas posséder les principes es­sen­tiels pour réussir à l’écran?

Ces privilèges sont l’apanage de notre jolie vedette, Mad-laine Tra­verse, qui, en quelques années, in­terprétant la plu­part du temps des drames mod­ernes et mondains, s’est classée parmi les «stars» les plus ap­plaud­ies.

Ajou­tons à l’hon­neur de la gra­cieuse artiste — et à l’hon-neur du cinéma français — que M»e Mad­laine Tra­verse, améri­caine pur sang, a tou­jours cherché à plaire au pub­lic de France; elle-même parle ad­mirable­ment la langue de Hugo et de Corneille, et recherche avec in­sis­tance la cri­tique des jour­naux de France, s’éver­tu­ant à tenir compte des ob­ser­va­tions et des ju­di­cieux con­seils qui lui parvi­en­nent de la « Ville Lumière ».

Auprès du pub­lic belge, Mad­laine Tra­verse est une étoile fêtée, la plu­part de ses drames d’amour

et d’aven­tures (La Griffe da Des­tin, Pour un peu d’or, La Faute Splen­dide, L’amour qui ose. Son Fils, La Zone Dan­gereuse, Celle qui venge. Le Bar­bare) 'ayant été pro­jetés dans nos prin­ci­paux cinés de Brux­elles et de province.

Mais il est une pro­duc­tion nou­velle — un drame réal­iste re­mar­quable­ment mis en scène — qui verra sous peu l’écran en Bel­gique, c’est: Après la Débâcle, par­faite­ment in­terprétée par Mad­laine Tra­verse.

Le scénario de cette œuvre nous présente An­drews et sa femœeClau­dia, cou­ple heureux.

Brusque­ment, la ruine s’abat sur eux. Une vaste es­cro­querie com­mise par l’as­socié d’An­drews les entraîne dans la débâcle. Le coupable se sui­cide. Bien qu’il ne soit pas per­son­nelle­ment re­spon­s­able, le mari de Clau­dia aban­donne tout ce qu’il possède aux créan­ciers et part pour l’étranger afin de re­faire de l’ar­gent.

Un man­dat d’arrêt a été lancé con­tre lui par T. S. F. Il est arrêté à bord d’un navire. An­drews


simule un sui­cide, et le bruit de su mort parvient jusqu’à sa femme.

Deux ans ont passé. Clau­dia a fini par être touchée par les as­siduités de Bren­ner dont la for­tune iul a servi à in­dem­niser un peu les créan­ciers de son mari. Sans autre but dans la vie, elle lui fait con­fi­ance et de­vient sa femme.

Bren­ner est loin d’être un homme intègre. Il a pu épouser Clau­di­aqu'il con­voitait, mais cela ne l’empêche pas de con­tin­uer des re­la­tions coupable­savec Lily qui est pour­tant de­v­enue lafemmede Robert, frère aîné de Bren­ner.

Un jour, au cours' d’un ac­ci­dent de chasse, le sec­ond mari de Clau­dia est blessé. 11 restera in­firme, sans guérison pos­si­ble, les souf­frances qu’il en­dur­era jusqu’à sa mort, seront atro­ces.

A la longue, Clau­dia, par pitié, et dans le seul but de met­tre fin au mar­tyre du mal­heureux, accède à sa prière et ap­proche de son lit la table dans le tiroir de laque­lle se rouve le re­volver libéra­teur.

Bren­ner peut se tuer ainsi qu’il le récla­mait, en grâce, polir ne plus souf­frir.

Son frère, dont les soupçons ont été mis a éveil par le rap-! >rt du doc­teur, tenace de fài re co m-par­al­tre de­vant la jus­tico celle qu’il prend pour une crim­inelle.

Mais elle lui fait com­pren­dre le mo­bile qui l’a poussée. Le frère admet cette rai­son hu­maine, mais la men­ace à nou­veau lorsque quelques jours plus tard, il ren­con­tre An­drews revenu pour

payer tous ses créan­ciers et retrou­ver sa femme.

Clau­dia est accusée d’avoir sup­primé volon­taire­ment son sec­ond'mari. Mais la libéra­trice parvient à se dis­culper, et la tour­mente passée, elle pourra con­tin­uer son bon­heur avec An­drews

qui, lui aussi, l’a bien mérité.

Il a été dit de ce scénario « qti’il ne cas­sait rien »: cri­tique aisée, et qu’au pre­mier abord méri­tent quasi toutes les pro­duc­tions, tant écrites que cinéma-tographiées, un<( ac­tion dra­ma­tique grav­i­tant tou­jours au­tour de quelques in­ci­dents es­sen­tiels, se répétant au long de la vie des hommes. Mais l’art con­siste précisément dans le fait de faire éprou­ver à celui qui voit l'œuvre, les sen­sa­tions des per­son­nages, ce qui ne se peut obtenir qu’avec un souci minu­tieux de mise en scène, et une in­terprétation telle que le drame fic­tif pro­jeté sur l’écran soit pleine­ment com­pris dans toutes ses péripéties et dans toutes ses!, af­fres.

Dans cet ordre d’idées, la pro­duc­tion dernière de Mad­laine Tra­verse, réalise tout ce qur se peut ex­iger de la présen­ta­tion d ’ une dra­ma­tique aven­ture. Nous croyons que le lecteur qui, de­main, as­sis­tera à la pro­jec­tion d’A près la Débâcle sera comme nous d’avis que l’artiste de grand tal­ent, dont divers por­traits il­lus­trent nos pages, est en train de gag­ner de haute lutte la première place comme vedette dra­ma­tique.

EMKA.

Pour tout ce qui con­cerne f AD­MIN­IS­TRA­TION, la Rédac­tion, la Pub­licité de CINÉ-RE­VUE, s'adresser à l'Édi­teur, M. J. MEUWIS­SEN, rue Charles De Coster, JO et 12. — Téléphone L. J678.

Il était tout in­diqué pour l’adap­ta­tion ciné graphique, ce joli conte de Voltaire qui tient de la satire, de la fine comédie et un peu ‘du vaude­ville dra­ma­tique, si l’on peut dire; et donne lieu — l’ac­tion se pas­sant au grand siècle — à une mise en scène belle et pit­toresque, où les riches intérieurs de de­meures seigneuri­ales succèdent à des vues de camp, de ville et même de prison, tout cela bien dans la note de l’époque.

Il im­por­tait aussi de suivre avec ex­ac­ti­tude la pensée de l’au­teur — souci que1 n’ont point tou­jours à un degré suff­isant les réal­isa­teurs d’œuvres écrites. On ne pour­rait à ce sujet faire nul re­proche à la Bernini-Film, qui a su créer, avec une mer­veilleuse mise en scène un film qui est l’adap­ta­tion ex­acte de l’Ingénu, de Voltaire, dont il ex­prime toute la pensée.

L’écran nous mon­tre l’abbé de Kerk­abon et sa'sœur en prom­e­nade ce soir-là sur la grève,


évo­quant le sou­veneur de leurs frère et belle-sœur par­tis au Canada depuis vingt ans et dont ils sont sans nou­velles.

Ils ren­con­trent un Huron débarqué récem­ment. Il parle très bien le français, mais est si naïf qu’à un dîner auquel il est convié, le surnom de l’Ingénu lui est donné. L’abbé de Kerk­abon et sa sœur re­con­nais­sent bientôt à un médail­lon qu’il porte, que l’Ingénu n’est autre que leur neveu.

L’Ingénu fait la con­nais­sance de Mlle de Saint-Yves. Tous deux s’ai­ment, mais l’Ingénu voulant con­sacrer immédi­ate­ment cet amour... l’abbé de Saint-Yves fait en­trer sa sœur au cou­vent .

A quelque temps de là, l’Ingénu re­pousse une ten­ta­tive d’in­va­sion des troupes anglaises. Il se rend à Ver­sailles pour s’y faire récom­penser et de­man­der la main de Mlle de Saint-Yves. En chemin, il ren­con­tre des huguenots, ce sont des Français; il frater­nise donc avec eux, mais est dénoncé au min­istre de Saint-Pouange qui, à son arrivée à Paris, le fait en­fer­mer à la Bastille, pour avoir eu des re­la­tions avec des hérétiques!

Mlle de Saint-Yves, sor­tie du cou­vent sous prétexte d’aller à un mariage, se rend à son tour à Ver­sailles avec l’es­poir d’obtenir la libéra­tion de l’Ingénu. Grâce à une amie très com­plaisante, elle est présentée à M. de Saint-Pouange qui, séduit, veut en faire sa maîtresse comme prix de la libéra­tion de l’Ingénu. La jeune fille refuse, mais de Saint-Pouange, au lieu de s’ir­riter, est touché de tant d’amour et d'honnêteté. Il ren­voie Mlle de Sain­UYves dans 6a province et rend à l’Ingénu sa lib­erté. Tant de fa­tigues et d’émo­tions ont épuisé Mlle de Saint-Yves, l’Ingénu n’ar­rive hélas que pour voir mourir celle qu’il a tant aimée. Il voit au cou de la morte une pe­tite croix, cadeau de Saint-Pouange. Il en con­clut que Mlle de Saint-Yves a dû se sac­ri­fier pour obtenir sa lib­erté.

A ce mo­ment ar­rive M. de Saint-Pouange qui ap­porte la nom­i­na­tion de l’Ingénu comme lieu­tenant du Roi. L’Ingénu se jette sur Saint, Pouange, mais celui-ci déclare: Mlle de Saint-Yves est la plus honnête jeune fille que j'aie con­nue et elle seule était digne de porter cette croix qui ve­nait de ma mère.

On voit que le thème est sem­blable à l’œuvre ini­tiale. La photo du film est des meilleures; les in­terprètes, parmi lesquels il faut citer surtout M. Gof­fredu d’An­drea, dans le rôle du Huron, et Mlle Sylvia Ma­lin­serni, in­car­nant Mlle de Saint-Yves, jouent avec con­science et par­faite compréhen­sion. C’est une ex­cel­lente pro­duc­tion d'Italie, de ce pays qui en compte .tant de très bonnes.

EMKA.

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ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

ij Sym­phonie d’outre Tombe

jj Jt avec Monroë SAL­IS­BURY

f Au cours d’un duel, le jeune Anglais Olivier -* -1 Flana­gan blesse légère­ment son ad­ver­saire, le baron Fer­rero. Mais l’un des as­sis­tants, le baron Gior­getti Pisani, lui per­suade qu'il a tué son parte­naire et lui fait crain­dre une ar­resta­tion immé-lialc. Puis il le décide à se dérober aux pour­suites en en­dos­sant l'uni­forme, — la mo­bil­i­sa­tion ital­i­enne vient juste­ment d'être or­donnée, — Olivier Flana­gan prend donc la feuille de route et le nom de Gior­getti Pisani et se rend au front à la place du déser­teur.

Or, celui-ci, or­phe­lin, a grandi auprès de son cousin, le comte Frédérico di Mon­trone et, de, plus, s’est laissé fi­ancer à la gra­cieuse sœur d’Olivier, la char­mante Edith Flana­gan. Il se garde bien de par­ler de sa li­ai­son avec une demi mondaine de Monte-Carlo, ni de ses lour­des dettes de jeu.

Sachant son cousin Fédérico féru d’hon­neur et brûlant d’aller faire son de­voir aux armées, Gior­getti lui laisse croire qu’il re­joint lui-même son régi­ment et va en réalité re­join­dre sa maîtresse.

A quelques jours de là, le père d’Edith, venu en Italie pour rai­son de santé, meurt en con­fi­ant sa fille à la pro­tec­tion du comte Fédérico, son cousin et ami. Celui-ci re­joint son corps après avoir in­stallé chez lui l’ado­les­cente à la garde d’une vieille gou­ver­nante.

Sur le front Frédérico est pris par l’en­nemi en voulant délivrer Olivier. Re­fu­sant de répon­dre à l'in­ter­roga­toire de l’of­ficier prussien, le comte est marqué au fer rouge et sous la mor­sure de la douleur il s’évanouit. C’est dans cet état qu’il est décou­vert par quelques ital­iens à qui les autrichiens sont obligés d’aban­don­ner la tranchée et le corps d'Olivier, laissé pour mort.

Au sor­tir de l’hôpital mil­i­taire, Frédérico va passer chez lui son congé de con­va­les­cence. C’est là qu’il reçoit une let­tre of­fi­cielle lui annonçant la mort glo­rieuse de... Gior­getti Pisani (tels étaient bien en effet les noms portés par le livret mil­i­taire trouvé sur Olivier). A cette nou­velle le comte Frédérico, mu­si­cien con­sommé qui a vu se dévelop­per les progrès d’Edith, de­v­enue son élève, sent grandir en lui pour la jeune fille un sen­ti­ment plus ten­dre. Il se décide à lui avouer son amour, et il ob­tient la main de la gra­cieuse Anglaise et se dis­pose à l’épouser.

Mais alors, un pre­mier coup de théâtre se pro­duit:

Gior­getli re­vient brusque­ment à la villa, ig­no­rant la présence de son cousin.

Au cours d’un orage, le comte, parti à la recherche de Gior­getti, est ren­versé par la foudre. Relevé peu après par son cousin et par l’usurier Tor­nelli, il est cru mort, par ce dernier. Mais, en réalité il n’est que dans le som­meil de la catalep­sie,

Pro­giamme du lî an 22 Ic­tiulire

Gau­mont-,

iur

hranc Jeu

Dr. du Far-West in­terprété par Art. Acord

D’OJRE­HEDI­JSTE

3e épisode: Le Com­plot

Sym­phonie d’ontre Tombe

Grand drame en 5 par­ties avec Monroë SAL­IS­BURY dans le rôle prin­ci­pal.

Pn­pini­iia van 11 loi 22 De­cem­ber

Open­har­tig Spel

Drama uit den Far-West ver­tolkt door Art. ACORD

3e episode

WEES

Het Kom­plot

Sym­phonie uit het Geesten­rijk

Groot drama in 5 dee­len met Monroë SAL­IS­BURY in den hoof­drol.

Se­maine Prochaine: Le grand film d'art w Adap­tion mu­si­cale spéciale pour Soli, Chœur Mixte, Grandes Orgues et Or­chestre.

La Légende de Ste Sim­plice“

pen­dant la veillée funèbre, Gior­getti on a la preuve évi­dente et il a bien soin de la garder pour lui, ne se doutant pas que le fi­nancier l’a épié et qu'il a sur­pris le red­outable se­cret. Puis l’odieux per­son­nage, presse l’en­sevelisse­ment do son par­ent et bi­en­fai­teur.

Mais «n Italie les morts sont mis au lombeau à vis­age décou­vert. Le comte se réveille et sort du sépul­cre... Pour­tant voy­ant l’af­fec­tion de la pau­vre Edith pour Gior­getti, il décide de rester à leurs yeux en­seveli à ja­mais. 11 s’éloigne et va s’in­staller à Rome sous le nom de Franchell i, pro­fesseur de musique.

Un jour néan­moins il cède à la ten­ta­tion de revoir ceux qu’il a tant aimés. Il vient à la ville et bientôt l’il­lus­tre mu­si­cien Fran­cli­etti de­vient l’ami de la comtesse, et elle ne peut lui cacher qu’elle croit en­ten­dre en­core le défunt comte Frédérico dans sa par­ti­tion «Sym­phonie d’Outre-Tombe ».

Or, Tor­nelli a su ex­ploiter le ter­ri­ble se­cret, et s’est imposé à Gior­getti comme régis­seur du château. Un jour il veut obliger Edith à se don­ner à lui. A ce mo­ment Frédérico le cor­rige verte­ment. Tor­nelli n’a pas de peine à re­connaître la main du maître.

Il se hâte donc d’in­former Gior­getti Pisani de sa décou­verte: le comte Fédérico n’est pas resté au tombeau... il est revenu...

Gior­getti veut en avoir le cœur net et il in­ter­roge Fran­cli­etti. Et alors celui-ci, se dres­sant, clame ses noms et qualités: comte Fédérico di Mon­trone... ton cousin, que tu as en­seveli vi­vant!

A ce mo­ment un homme se précip­ite!... C’est Olivier qui re­vient du front: 11 a ren­contré Fer­rero qui lui a dévoilé l’in­ique machi­na­tion par quoi Gior­getti l’a envoyé se faire tuer à sa place. Et il re­vient altéré de vengeance.

Une lutte s’en­gage entre les deux hommes. Gior­getti tire son re­volver mais il le laisse tomber dans le feu de la cheminée. La chaleur fait par­tir le coup. C’est le lache per­son­nage qui le reçoit. Tl s’ef­fon­dre et meurt dans les bras de son cousin.

L’OR­PHE­LINE

3e épisode: LU COM­PLOT

Némorin hésite un mo­ment avant d’ou­vrir, puis il se décide. Grand est sa sur­prise de se trou­ver en présence de Don Es­te­ban qui lui dit de se sauver, la po­lice étant sur ses traces. Peut-il par­tir et laisser Jeanne toute seule? Il de­mande à Es­te­ban de rem­plir la mis­sion qui lui était confiée. Es­te­ban ac­cepte. Némorin présente Es­te­ban à leanne: «le vous con­fie à don Es­te­ban, un de mes bons amis en qui vous pou­vez avoir la con­fi­ance que vous aviez en moi. « Et Némorin quitte Jeanne et s’em­bar­que pour Tunis. Pen­dant ce temps Dolorès .s’em­bar­que pour Mar­seille en com­pag­nie de Sa-kou­nine. Quelques temps après Jeanne s’em­bar­que à son tour pour Mar­seille pour re­join­dre son père ruiné, paraît-il, et ten­ant un caboulot. Le « père Boulot » a ac­cepté de jouer le rôle de père de Jeanne moyen­nant une honnête com­mis­sion. Jeanne à sa vue, ne peut s’empêcher d’avoir un geste de dégoût. Jeanne, con­duite à sa cham­bre par Phrasie, la bonne, ap­prend que son père ne dégrise pas do toute la journée. Cette révéla­tion, ce beau rêve déçu, sont au-dessus (le ses forces. Elle, s’ef­fon­dre sur son lit en mur­mu­rant: « Maman, maman, pourquoi ne m’as-tu pas emmenée avec toi. »

Se­maine prochaine 4e épisode: L’IN­TRUSE.

DE WEES

3e épisode: HET KOM­PLOT

Némorin twi­jfelt een oogen­blik alvorens open te doen. Groot is zijne ver­won­der­ing, zich in tegen­wo­ordigheid van don Es­te­ban te bevin­den, welke hem to­ev­ertrouwd was, te vol­bren­gen. Es­te­ban komst is. Kan hij vertrekken en Jeanne alleen laten? Hij vraagt don Es­te­ban, de op­dracht welke hem to­ev­ertrouwd was, te vol­bren­gen. Es­te­ban, de neemt aan. Némorin stelt Jeanne aan Es­te­ban voor. « Ik vertrouw' u aan een mi­j­nen beste vrien­den, Don Es­te­ban toe, in wien gij zooveel vertrouwen kunt stellen als in mij ». En Némorin ver­laat Jeanne, en scheept zich in voor Tunis.

Terzelfder tijd vertrekken Dolorès en Sak­ou­nine voor Mar­seille.

Eeni­gen tijd na­dien vertrekt Jeanne op hare beurt voor Mar­seille om haar vader te ver­voe­gen, welke naar het schi­jnt eene her­berg houdt. « Vader Boulot » heeft, mits eene goede ver­goed­ing aangenomen, de rol van de vader van Jeanne op hem te nemen. Op zijn zicht, kan zij oen gebaar van wal­ging niet weer­houden. Door Phrasie, de meid, naar hare kamer ge­bracht, verneemt zij dat hij gauche dagen dronken is. Deze open­bar­ing, deze ont­goocheling zijn boven hare macht. Zij werpt zich op haar bed met de vol­gende wo­or­den op hare lip­pen: « Moeder, moeder, waarom hebt ge mij toch niet met u genomen. »

Aanslaande week 4e episode: DE IN­DRING­STER.

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Frans Van Ker­ck­hoven

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... C'est l'his­toire de Sainte Sim­plice et du phe­va­lier Rochus, seigneur du Drachen­burg, qui haïssait les hommes et détes­tait tout ce qui était beau et bon...

'Dans la re­con­struc­tion his­torique, c’est le souci du détail exact qui doit dominer.; dans la masse des spec­ta­teurs, il en est tou­jours qui re­mar­queront telle faute cri­ante pour des yeux aver­tis, soit dans les styles, Soit dans le vêtement, ou les us des per­son­nages, soit dans l'ordre chronologique des faits. On nous en sig­nalait dernière­ment plusieurs d’im­por­tance dans la création — par ailleurs irréprochable

— «Le Pont des Soupirs», et sou­vent notre'cri-tique a eu l’oc­ca­sion de se don­ner libre cours à la vue d’anom­alies ob­servées dans les films d’Italie ou d’outre-At­lan­tique.

Nous croyons cepen­dant que la pro­duc­tion qui a pour thème « La Légende de Sainte-Sim-plice» subira vic­to­rieuse­ment les as­sauts d’une éru­di­tion ob­ser­va­trice, et con­sta­tons que ce n’est pas là un des moin­dres mérites de cette œuvre.

« La Légende de Sainte-Sim­plice » fait par­tie des pro­duc­tions « May »: c’est plus qu’une légende et qu’un beau drame, c’est la re­con­sti­tu­tion ex­acte d’une époque.


quand révolté enfin par sa pro­pre cru­auté, Rochus re­vient sur sa déci­sion, il est trop tard: Sim­plice s’est percée d’un poignard! Trop tard? Non, puisque cet ul­time sac­ri­fice rend la bonté et la rai­son à cet homme cruel. Sa mort, pâmée d’amour, avec dans ses bras le corps de l’aimée, et leur en­sevelisse­ment dans une même tombe, sont les derniers épisodes du drame...

Je ne sais si de ï’his­toire de sainte Sim­plice ex­iste une œuvre écrite, ayant servi à char­p­en­ter le scénario du film, et ne veux point 1 savoir.

Le thème en est la vie de la sainte femme, con­sacrée à-Dieu et se croy­ant obligée par Satan, à obéir aux or­dres du cheva­lier Rochus, un homme qui nie Ta, charité et s’est donné pour tâche de faire le mal. Sim­plice suivra les volontés dù soudard, qui lui fait com­met­tre les plus af­freux péchés, mais tou­jours la faute se change en bénédic­tion, et les ac­tions en ap­parence les plus viles, ont des conséquences inespérées; car Dieu voit la fin, comme a dit l’ad­mirable femme, en se résig­nant, Elle ac­com­plit des mir­a­cles, elle ne saurait faire le mal, tout ce qui émane d’elle est pur et bi­en­faisant. Mais elle reste femme, car ce cheva­lier du mal, ce Rochus qui hait les hommes et nie la bonté, elle Tairne de tout son cœur, de toute son âme, de tout son corps. Pour­tant, il est sans pitié et exige qu’elle passe la nuit avec un étranger, dans une cham­bre d’auberge. «Que ta volonté soit faite», elle va... Mais

né trant de son émo­tion et de m flamme créatrice, em­prun­tera son thème à la foule des thèmes éter­nels de la vie. Et on décou­vrira fout à coup que dans telle ex­pres­sion vi­suelle, le sujet est sans im­por­tance, et que, comme dams une na­ture morte de Chardin et de Cézanne, comme dans un nu de Michel-Ange ou die Rodin, toute la beauté sur­git de la façon dont l’œiTvre est traitée, in­terprétée, réalisée, de la puis­sance de trans­fig­u­ra­tion et de sug­ges­tion dont l’artiste lui a fait don. »

Cette di­gres­sion n’est pas oiseuse. La pro­duc­tion présentée dans nos pages est en effet de celles chères à M. Léon Moussinac, qui em­prunte plus sa beauté à son in­terprétation qu'au thème même de l'œuvre, en­porie qu’ioi le scénario soit par lui-même fort at­tachant.

Dans la « Légende de sainte Sim­plice », l'har­monie dans l’ac­tion, la force et la

La légende à l’écran, n’est-ce pas le poème cinégraphique par ex­cel­lence, avec sa beauté, sa sen­si­bilité, sa fraîcheur? Les pensées qu’ex­prime Léon Moussinac, dans le « Mer­cure de France », m re­vi­en­nent à ce pro­pos à la mémoire: « L’ex­pres­sion suprême de la musique est la sym­phonie. L’ex­pres­sion suprême de l’art muet sera le poème cinégraphique, où l’image connaîtra son ex­al­ta­tion la plus pure et la plus haute, sans qu’elle ait au­cune­ment re­cours à la' musique et à la littéra­ture. Et ce poème cinégraphique, qui pourra em­brasser toutes les formes ex­pres­sives de la na­ture que l’artiste trans­posera en les pé-


beauté des car­actères, les décors im­pres­sion­nants, où des murs de vieux burgs, des cours à colon­nades des arcs ro­mans succèdent aux vues de cloîtres et de cas­tels: tout aide à faire de l’œuvre un en­sem­ble har­monieux, homogène qui plaît aux yeux comme à l’es­prit et au cœur.

L’in­terprétation est au-dessus de toute cri­tique; la photo est d’une grande lu­mi­nosité et met surtout en valeur les per­son­nages de pre­mier plan. En tous points, une œuvre réussie et dont l’Ex­clusif Film, qui en a le mono­pole en Bel­gique, atout lieu d’être fier. /r

Marnix.

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Trop sou­vent, jus-. qu’en ces derniers temps, les met­teurs en scène de tous pays sem­blent n’a-I ûr pas prêté une -oten­tion suff­isante à la ques­tion de la toi­lette des artistes féminines dans les drames ou comédies mod­ernes. Les étoiles de l’écran, quel que soit leur goût et leur élégance — et l’on ne peut nier, en

effet, que presque toutes s’ha­bil­lent à ravir—ont le vif désir de «lancer» les modèles nou­veaux des grands ma­g­a­sins, sans tenir un compte suff­isant du per­son­nage qu’elles doivent in­car­ner.

Les vedettes sont femmes et comme telles ont une ten­dance à céder aux sug­ges­tions de la mode du mo­ment. Ce n’est pas à la première vi­sion du film que cet état de choses frappe l'at­ten­tion; habitué qu’est alors le spec­ta­teur à la mode du mo­ment, et tout à l’ad­mi­ra­tion de la création nou­velle, il ne re­mar­que pas les dis­cor­dances résul­tant d’une toi­lette qui ne s’har­monise pas avec les décors ou avec le car­actère de l’œuvre. Mais aux « reprises» de films, le défaut éclate à première vue; parce que, forcément, la toi­lette est démodée d’abord; puis surtout, parce que,

Elsie Fer­gu­son, parée pour le bal.

n’ayant plus d’yeux pour l’œuvre du cou­turier en elle-même, le spec­ta­teur est frappé du désac­cord bru­tal ex­is­tant entre les toi­lettes et l’at­mo­sphère même du film. Il est heureux de con­stater .cepen­dant que les met­teurs en scène, qui s’ef­for­cent d’élever le cinéma à la hau­teur d’un art, ont com­pris l’im­por­tance de ce détail, d’ap­parence fu­tile.

Comme toute er­pres­sion d’art et de civil­i­sa­tion, la mode évolue sans doute; mais le cos­tume féminin n’est il pas une des formes de la beauté ou de la fan­taisie, par laque­lle se provoque une jouis­sance com­pa­ra­ble à celle que pro­cure le spec­ta­cle d’une œuvre d’art? Or, le vêtement ne peut pren­dre que deux as­pects es­sen­tiels: l’ajusté et le drapé. Le drapé est le tri­om­phe de la ligne, l’ajusté, celui de la couleur. Il im­porte donc pour le cou­turier, qui doit col­la­borer avec le met­teur en scène, d’analyser la mode du mo­ment, d’en dégager les grandes lignes, et d’ar­river de la sorte à une stil­i­sa­tion synthétique de la mode du jour; ce résul­tat pourra être sobre, peut-être grave; il pourra cepen­dant aussi être d’une note


orig­i­nale et gaie, cer­tains ajuste* monts em­prun­tant leurs traits es­sen­tiels à la fan­taisie.

Dans le pre­mier cas, — le drapé — le cos­tume aide à l’ex­pres­sion psy­chologique et en­rich it le drame; après avoir représenté, dans sa réal­i­sa­tion générale, le goût de l’époque et aidé à situer l’ac­tion-, il de­meure une vi­vante pein­ture du car­actère pro­pre de l’in­terprète qui doit s’en vêtir. Il est une il­lus­tra­tion qui con­tribue à l’unité de l’œuvre.

Lorsque la seule fan­taisie est recherchée, c’est la couleur qui l'em­porte sur la ligne, car la couleur trouve d'abord et unique­ment son succès dans la vue, con­traire­ment à la ligne qui ne se sert de l’œil que pour s’im­poser à l’es­prit.

Parmi celles des vedettes les plus con­nues qui, dans leurs rôles de comédie, ont le plus prouvé leur souci de com­po­si­tion par .la recherche de cos­tumes d'une fan­taisie har­monieuse, il im­porte de citer Pearl Withe, Mary Miles et Glo­ria Swan­son. D’autres, comme Elsie Fer­gu­son, les sœurs Tal­madge et Pauline Frédémk, nous ont montré des toi­lettes somptueuses, car­actérisant et la

mode d’une sai­son, et le sujet qu’elles avaient à traiter. Citons en­core Eve Fran­cis, qui garde ses faveurs $u cos­tume type, avec lequel la gra­cieuse artiste se plaît à tourner ses plus célèbres pro­duc­tions; et Agnès Ayres, qui, dans Cend. ril­lon, porte une robe blanche, à dessins flo­raux qui frémit en une déli­cieuse har­monie avec les feuil­lages.

Ces gra­cieuses vir­tu­oses de l’écran ont fouillé tous les se­crets de la scène muette. Klles ’ont pénétré le sens d’un mou­ve­ment comme l’élo­quence d’un pli et la psy­cholo­gie d'une coupe. Elles ont mesuré le pou­voir de sug­ges­tion de toute couleur comme de tout mou­ve­ment sur l’œil qui at­tend de cette féerie de teintes et de formes, plus de compréhen­sion du sujet et une plus grande pénétra­tion de l’état d’àme de celles qui le font vivre.

L’art du cinéma est avide de progrès; affiner cette par­tie du décor que con­stitue le cos­tume féminin, est un per­fec­tion­nement nou­veau qui ajoutera à la beauté de ses chefs-d’œuvre.

EMKA.

Glo­ria Swan­son, uns Clau­dine dont les atours sont sim­ples ' comme son Urne en­fan­tine.

Mary Mlles Minter, dans une sim­ple toi­lette de charmeuse bleu turquoise, s’har­mon­isant au mieux avec son rôle d’ingénue.

Norma Tal­madge, rôle de Jeune et Jolie mondaine.

LE CINÉ A TRA­VERS LE /AONDE

A CIN­EMA POLIS

L’AF­FAIRE FATTY

Fatty dans « Les Mil­lions de Fatty ».

Ce bébé rose et blanc a-t-il vrai­ment la con­science lourde d'un crime?

Se taire? ou par­ler?

Fatty-il — oh! par­don — faut-il an par­ler? faut-il se taire? Il y a deux avis dans la presse cinématographique: 1 es unis pen­sant qu’il vaut mieux se taire; les autres, qu’il vaut mieux dire la vérité. Il a3t cer­tain que l’af­faire Fatty a révélé dans la vie des « Cents Vi­vants » de Los An­ge­les — la cap­i­tale du Film — des excès qu’il est dif­fi­cile, dans l’intérêt de la cause cinématographique elle-même de passer sous si­lence, et dont 1’« in­ci­dent » Fatty n’a été qu’un « ac­ci­dent » déplorable. La presse améri­caine, in­dignée, pub­lie d’ailleurs sur l’af­faire des détails qui ont l’air d’être

em­pruntés à un film genre « Vam­pire », et dont voici quelques-uns qui m'ont pas été re­pro­duits par nos quo­ti­di­ens.

Cinéma polis.

Dans cete cité cinématographique, où tout, la rue, les mon­u­ments publics, les tramways, les pas­sants, les maisons par­ti­c­ulières, les fonc­tion­naires ton vient d’in­ter­dire aux policiers de par­ticiper aux scènes de la rue, qui per­me­t­taient aux agents de se faire de gros traite­ments, comme fig­u­rants, dans les prises de vues), toute la pop­u­la­tion est appelée à col­la­borer au « théâtre muet », comme on l’a appelé. Une foule com­pos­ite d’ac­teurs pro­fes-


sion­mels et d’ « ex­tras » de toutes les con­di­tions et de tous les sexes gravite au­tour des stu­dios, et la pau­vreté des uns, l’im­mense richesse des « étoiles » le déséquili­bre d’unie vie nerveuse et agitée ex­pliquent suff­isam­ment des exagéra­tions inhérentes à oe genre d ex­is­tence ul­tra-mod­erne et au-dessus — et en de­hors — de la vie nor­male de la foule.

Roscoa (Fatty) Ar­buckle.

Es­pi­onnes dans l’orgie.

Les clubs de femmes, en col­lab­o­ra­tion avec les in­sti­tu­tions re­ligieuse de Los An­ge­les, ont réussi à in­tro­duire, comme fig­u­rantes et comme témoins, un cer­tain nom­bre de leurs af­filiées dans les fêtes ex­trav­a­gantes données par les « Live One Hun­dred » — les) Cent Vi­vants — et leurs dépo­si­tions n’ont pas laissé de peser sur l’opin­ion en général et même sur celle de la jus­tice en par­ti­c­ulier. La for­tune soudaine­ment ac­quise, le manque d’éduca­tion et d’in­struc­tion de quelques « étoiles » ont entraîné ces nou­veaux riches à des exagéra­tions énormes, et leur ont fait adopter une morale qui pour­rait se résumer en ces quelques mots: « Tout oe que je fais est bon, parce que je le fais ». Tout sim­ple­ment. Et ces nou­veaux em­pereurs ro­mains du cel­luloïd ont joué — loin de l’ob­jec­tif — leur petit Néron.

Une phillp­plque.

C’est à ces « étoiles noires » qu’un de nos confrères dé la pressé pro­fes­sion­nelle, le

« Pic­ture News », adresse ces re­proche vengeurs: « Peu, très peu parmi vous sont des artistes, si on en­tend par artiste celui qui est par­venu à force de tra­vail, d’étude, d’ob­ser­va­tion et de pa­tience à se faire une per­son­nalité, et à dévelop­per jusqu’au grand art un tal­ent na­turel. Vos succès de « star » sont large­ment dus à d’autres: les met­teurs en scène in­tel­li­gents et les réclames fastueuses qui vou ont lancés dams la pop­u­larité. La cir­cu­la­tion mag­ique et mon­di­ale du film vous a rendu vains comme des paons, et votre éléva­tion soudaine à la for­tune vous a rendu l’âme tyran­nique et cru­elle comme celle d’un pau­vre matelot nommé par hasard sul­tan d’une île du Paci­fique. Vous croyez que vote célébrité de cel­luloïd vous met au-dessus des lois hu­maines et des con­ven­tions so­ciales, et des principes sacrés du foyer. Mais si vous ne vous protégez con­tre vous-mêmes — par la répu­ta­tion que donne un tra­vail honnête, artiste et con­scien­cieux — leg mêmes forces qui vous ont faits vous détru­iront en un jour, aussi mag­ique­ment qu’elles vous ont créés.

Le cer­cueil dans la fête.

Parmi les scènes décrites par les «"témoins », on cite la fête chez un mil­lion­naire de Hol­ly­wood (près de Los An­ge­les, faubourg habité par la plu­part des étoiles mil­lion­naires du film), où, les lumières subite­ment éteintes, des pro­jecteurs éclairèrent au mi­lieu de la salle de bal, au­tour de laque­lle les spec­ta­teurs rangés le long des murs jouaient funèbre­ment, du tam-tam, un cortège lugubre com­posé de six hommes vêtus de noir por­tant sur leurs épaules un cer­cueil voilé de crêpe, tan­dis( qu’un fig­u­rant vêtu d’habits re­ligieux par­o­di­ait l’of­fice des morts. Le cou­ver­cle enlevé, >un ado­les­cent, les mains croisées ten­ant un lyis blanc, se leva du cer­cueil et fut solen­nelle­ment placé sur une estrade de­vant laque­lle une foule ivre vint hiéra­tique­ment s’in­cliner.

A une autre fête, leg spec­ta­teurs parurent s’amuser énormément des con­tor­sions désespérées d’un pois­son rouge qu’on avait déposé — pour rire un peu — dans un bassin rem­pli de gin.

Il vaut mieux passer sous si­lence le défi (qui suivit) de la plus belle femme du film au plus bel homme de l’as­semblée, et les con­cours de «beauté» avec men­su­ra­tions qui précédèrent le vote. Les jour­naux améri­cains, à la suite de ces faits, ont réclamé une jus­tice sévère et rapide, et les di­recteurs de stu­dios vi­en­nent de décider l’an­nu­la­tion pure et sim­ple de tous les con­trats signés avec les coupables. Si l’ac­ci­dent qui a tué Miss Rappe net­toie ces écuries d’Au­gias, le scan­dale n’aura pas été in­utile.

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