Programme from 12 to 17 Nov. 1921



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#311

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MODES, Jour­naux de Modes. Jean Félix, 20, rue Al­bert de La­tour, Brux­elles. POIS­SON­NERIE. Thiele­mans, 16-18, quai aux Briques. Tél. Brux­elles 8815. HUITRES. Léon Bernard, 7, rue de Tab­ora (rue au Beurre), Brux­elles, Tél.: 4579. RESTAU­RANT. A la Renommée, 87, rue Saint-Lazare, Brux­elles, Tél.: 8789. MAN­U­FAC­TURE DE CHAUS­SURES. M. Nan­nan, 79, chauss. de Brux­elles, For­est-Brux

Si vous

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CINE-IE­VUE

NOTRE VEDETTE

En première page du présent numéro de Ciné-Re­vue, paraît le por­trait de la prin­ci­pale in­terprète fémi­nine de Fabi­ola. Nos lecteurs trou­veront aux pages, 7, 8, 9 et 10 des détails intéressant la réap­pari­tion sur les écrans belges, de cette belle œuvre tirée du roman du car­di­nal Wise­man.

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La Juogle ôu Cioéma

Le monde qui vit de l’écran et au­tour de l’écran, ce monde tout neuf surgi d’une in­ven­tion mer­veilleuse, ce monde qui offre, en rac­courci, l'image même de la vie, avec ses grandeurs et ses détresses, avec ses tra­vers et ses qualités, était bien fait pour ten­ter la plume des con­teurs et des poètes.

Ceux-ci furent tentés, en effet. Et dès à présent nous comp­tons, sur la vie du cinéma, quelques œuvres re­mar­quables. Je par­lais ici même,

< Jans mon précédent ar­ti­cle, de IV An­toine déchaîné » que M. René Ben­jamin, l’au­teur ap­plaudi de « Gas­pard », a publié, non sans quelque scan­dale, au som­maire des h Œuvres Li­bres ».

Voici, de M. Del­luc, la h Jun­gle du Cinéma ».

M. Louis Del­luc est un des hommes- mar­quants de la cinégra-phie française. Scénar­iste, il tenta d’ori­en­ter le film de son pays vers des voies toutes nou­velles On lui doit la « Fête es­pag­nole », le «Si­lence» et la «Fièvre», qui passera prochaine­ment à Brux­elles. Ecrivain, il pub­lia «Cinéma et Cie», «Pho­togénie», un traité précieux, « Char­iot », la première bi­ogra­phie, en langue française tout au moins, du grand comique améri­cain. Sa « Jun­gle du

Cinéma » est une œuvre de pre­mier ordre, qui ne peut passer in­aperçue.

C’est un re­cueil de con­tes. Mais M. Del­luc va vite, ce qui tient prob­a­ble­ment à son amour du progrès. Alors que tout reste à dire sur-les hommes au cinéma, la plu­part de ces con­tes ont comme... héros un an­i­mal, et par­fois une espèce toute entière d’an­i­maux, d’où ce titre de « Jun­gle » in­spiré-d’un livre fameux du grand Rud­yard Kipling.

Voici l’his­toire des pois­sons qui ont vou-lu se liguer et se sont brisés la tête con­tre le périscope à l’intérieur duquel tra­vaille un opéra­teur chargé d& les filmer. (Entre nous, je me suis de­mandé si ceci n’était point un sym­bole et ne s’adres­sait point aux faux in­tel­lectuels qui par­tent en guerre, chaque matin, con­tre la fa­talité du cinématographe). Voici T« His­toire du chien du théâtre de prise de vues de la rue Tête de bois», le pau­vre petit Peigne qui se brûle les yeux en re­gar­dant de trop près le phare aveuglant d’un stu­dio. Voici l’épopée de Feria, le cheval de cor­rida, qui ou­blie le tau­reau pour « pœer » de­vant l’ob­jec­tif, et se fait blesser cinq fois et même tuer en fin de compte. Il y


pour­tant dans cette « Jun­gle » des his­toires qui met­tent en scène quelques-uns de nos sem­blables, tel ce fig­u­rant qui nous conte ses mémoires: com­ment il rêvait d’éclipser les plus célèbres vedettes, com­ment il fut admis à jouer une orgie et com­ment il la joua... sans même s’en apercevoir.

On devine le parti très heureux que M. Louis Del­luc, fer­vent du ciné, a pu tirer des sit­u­a­tions, co­casses ou sim­ple­ment inédites, qui foi­son­nent dans le monde nou­veau dont je par­lais tout à l’heure. U nous conte ses « ro­mans » en un style alerte et nerveux, débor­dant de bonne humeur et de cette fan­taisie que l’on ap­pelle de l’hu­mour depuis que les Anglais ex­por­tent en France, — ce qui vient de France di­recte­ment.

Le grand ser­vice que cet ou­vrage ren­dra au pub­lic, c’est de le faire vivre, quelques heures, dans ces stu­dios qui sont les coulisses de fécran. Pour le pub­lic des salles, qui se fait de l’en­vers du ciné une idée sou­vent fausse, c’est quelque chose de pénétrer dans la boite de verre où s’éla­bore une « pro­duc­tion », parmi le tapage t,es décors que l’on planter ou déplante, parmi les phares qui ful­gurent, pro­fu­sant une lumière suprana­turelle, et les vedettes af­fairées et les pe­tits fig­u­rants qui ne man­gent pas tous les jours.

Car tous ceux qui vivent de l’écran ne sont pas des Crésus. A côté de quelques étoiles, touchant des liasses de billefs de mille, il y a la mul­ti­tude affamée des gagne-pe­tits. A Paris seule­ment, dix mille fig­u­rants se dis­putent les bonnes grâces des régis­seurs. Il en résulte un déséquili­bre dans l’offre et la de­mande, au désa­van­tage des fig­u­rants. Ceux-ci sont em­bauchés selon les be­soins du mo­ment. Ils reçoivent quar­ante francs par jour de tra­vail, soix­ante francs s’il leur faut fig­urer en cos­tume. Mais les jours de tra­vail sont rares. F> dans l’at­tente de la gloire qui les vis­iter!, plus tard, s’ils sont désignés par le sort comme lorsqu’on gagne un gros lot, les pe­tits fig­u­rants vivent, si l’on peut dire, de be­sognes di­verses, aussi peu payées les unes que les autres.

Je ne dis point que ces vérités mélan­col­iques con­stituent le fond même du livre de M. Del­luc. Son pro­jet, en l’écrivant, fut tout autre, d’ailleurs. Mais c’est à ces réflex­ions que M. Del­luc m’a con­duit en évo­quant des ac­teurs de l’écran. Et au moyen de tout cela, il y au­rait à écrire... une autre «Jun­gle du Cinéma,». FRED.

Les pneus “ HEVEA. „ sont les tri­om­pha­teurs.

N’«n uzaz pas d’autres Agent Général: G. FRANCK, Rue oc la Marne, 8, SCHAER­BEEK-BRUX­ELLE8

Un film sportif doc­u­men­taire dans les neiges du Tyrol et de l’Ober­land Bernois, un défilé in­in­ter­rompu de panora­mas grandioses, au mi­lieu desquels se déroulent les per­for­mances de skieurs, décors et scènes na­turelles d’un intérêt et d’une somp­tu­osité à faire pâlir les plus belles con­cep­tions! des plus ha­biles met­teurs en scène.

Et quels doc­u­ments inédits rap­portés de ces al­ti­tudes, où l’homme règne pour­tant en­core et vainc les périls na­turels semés sous ses pas grâce à une in­ven­tion aussi sim­ple que géniale: le ski, longue planchette re­courbée à son avant, grâce à laque­lle il peut impunément braver les précipices béants et gravir les plus hauts pics.

La pro­duc­tion « Le ski et ses mer­veilles » fut tournée sous les aus­pices des clubs alpins de Su­isse et du Tyrol; des pro­fes­sion­nels de ce sport si en faveur dans les pays Scan­di­naves, ont con­senti à évoluer sous l’œil bombé de l’ap­pareil des frères de Huet. Nous as­sis­tons d’abord à une courte in­tro­duc­tion, nous mon­trant l’em­ploi du ski chez les débu-


tants, puis les per­for­mances at­teintes par les maîtres de l’art: sauts de 10 à 15 mètres, puis grands sauts de 40 mètres et plus; ces ex­ploits sont d’ailleurs dépassés par les prouesses sen­sa­tion­nelles de l’as des as en cette matière, le doc­teur Baader, dont les sauts at­teignent jusqu’à 60 mètres.

Puis, du fond de la vallée, les skieurs se met­tent en route vers les hau­teurs de plus de

4,000 mètres. Bientôt les derniers sap­ins de la forêt, en­sevelie sous la neige, sont dépassés,

et la route se pour­suit à tra­vers le ter­rain rocheux qui lui succède.

Sur une sorte de ter­rasse, battue par les rafales s’élève, soli­taire, la pe­tite ca­bane qui donne asile aux alpin­istes intrépides qui hiver­nent dans ces sauvages al­ti­tudes.

Cette lim­ite franchie, la pe­tite troupe pénètre dans la zone chaofTque des glac­i­ers. D'énormes brisures, d’in­sond­ables et som­bres crevasses en défend­ent l’accès.

Les alpin­istes con­tour­nent les précipices in­fran­chiss­ables ou af­fron­tent, en se jouant du dan­ger, ceux dont un léger pont de neige dis­simule l’ablme.

« A tra­vers tout » est leur de­vise! A traver mille dif­fi­cultés, ils gag­nent les som­mets. Puis ils com­men­cent à dévaler de la mon­tagne, à une vitesse décon­cer­tante de 60 kilomètres à l’heure.

Les voyez-vous, là-bas, ap­paraître à la ligne d’hori­zon, ces pe­tits points noirs se détachant sur l’im­men­sité blanche... Tout-à-coup, leur ef­frayante al­lure se ralen­tit et sur une dis­tance de quelques mètres à peine, les skieurs s'arrêtent net. Puis la de­scente est reprise; le train se précip­ite à une al­lure rapide. Elle de­vient bientôt ver­tig­ineuse, ef­farante, an­gois­sante au pos­si­ble, nonante kilomètres à l’heure! Celui qui n’en a pas été témoin peut dif­fi­cile­ment se ren­dre compte de la pos­si­bilité d’une vitesse sem­blable, l’al­lure d’un ex­press lancé à toute vapeur!

Ces per­for­mances sportives se déroulant dans un cadre im­mor­tel, ces beautés de la na­ture que si peu con­nais­sent et dont on ne peut imag­iner la grandeur sans en avoir été ( témoin, ce sont: Le ski et ses mer­veilles. X.

Vue des nou­velles In­stal­la­tions

A. VAN WEEREN

Ces in­stal­la­tions de pre­mier ordre font l’ad­mi­ra­tion des tein­turi­ers spécial­istes.

Par procédé breveté les vêtements sont lavés en pleine ben­zine, tout en gar­dant les couleurs.

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ROYAL - ZO­OLO­GIE

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CIN­EMA

(Fa­talité)

Hadji, men­di­ant arabe a in­volon­taire­ment sauvé son plus mor­tel en­nemi, un sheik pro­scrit, qui, pour le récom­penser du ser­vice qu’il lui a rendu, lui jette une bourse pleine d’or. 11 lui révèle son iden­tité. Hadji im­plore Allah pour qu’il l’aide dans sa vengeance, puis il vole des vêtements neufs.

11 se rend chez sa fille, qui est aimée du Cal­ife. Celui-ci vient la voir fréquem­ment déguisé en jar­dinier. Cepen­dant la po­lice arrête Hadji et le traduit de­vant le visir Men­sur pour le vol qu’il a com­mis. Men­sur lui ac­corde son par­don sous la con­di­tion d’as­sas­siner le Cal­ife, et lui promet d’épouser sa fille, aus­sitôt le meurtre ac­com­pli.

Hadji con­duit sa fille auprès de vizir et se met à la pour­suite du Cal­ife, mais il échoue dans sa ten­ta­tive et est em­pris­onné. Dans la prison il ren­con­tre son en­nemi le pro­scrit, qu’il étran­gle. Il parvient à pren­dre la fuite et se rend è la de­meure de Men­sur, où il ap­prend que le vizir n’est autre que le fils du pro­scrit; dans sa colère il le tue à son tour.

Le Cal­ife survient alors pour repren­dre sa fiancée, il con­damne Hadji au ban­nisse­ment et épouse sa fille.

Pi­op­ni­i­i­ii1 iln 12 mi 17 novcml» iPropi­imia van 12 lui 17 ïoiem­lief

CiîMift 0 n t-Jour nal

kiMet

Mer­veille cinématographique en 9 par­ties avec

Otis Skin­ner

dans le rôle prin­ci­pal.

Adap­ta­tion mu­si­cale de Mr H Ceule­mans

Kine­matographisch meester­w­erk in 9 dee­len met

Otis Skin­ner

in de hoof­drol.

Muziekalen aan­pass­ing van Mr. H. Ceule­mans

Prochaine­ment

Verwacht

POUR L’HON­NEUR D’UNE FEMME, in­terprété par

Mary Mac-Laren

VOOR DE EER EENER VROUW, ver­toll

Wat uwe oogen zullen zien

ver­ront

que vos yeux

avec un réel plaisir et une cu­riosité sans cesse en éveil, ce sont les belles pages de grand ciné-ro-man

L’OH 1*11 ELEVE

où son au­teur Louis FËUIL­LADE, avec sa inaîtri se habituelle, rap­pelle de jolies évo­ca­tions d’Ori­ent. A des scènes émo­tion­nantes rem­plies d’imprévu, succède un joyeux hu­mour qui vous réjouira agréable­ment, et vous rever­rez, vos artistes fa­voris BIS­COT, San­dra MILOWANOFF, MICHEL, HER­MANN, MATHE, ROL­LETTE, Blanche MON­TEE, etc., dont le tal­ent est tou­jours aussi séduisant.

As­sis­tez donc à ce spec­ta­cle at­trayant, car ce sont les meilleures de vos soirées que vous passerez à chaque épisode de

I/O It I* 11 KLI.\ E

à par­tir du di­manche U décem­bre au

Cf nos na Zo­olo­gie

met een waar ge­noe­gen, en eene al­toos opgewekte nieuws­gierigheid, zijn de sch one bladz­i­j­den van den grooten cine-ro­man

waarin de schri­jver Louis FEUIL­LA­JDE, met zijn gewoon meester­schap, het Oosten in al zijne schoonheden doet her­leven.

Op de hartroerende toonee­len met on­verwachte gebeurtenis­sen ge­vuld, volgt een vroolijk humor welke u op aan­ge­name wijze zal ver­heugen; en gij zult uwe geliefkoosde al­tisten BIS­COT, San­dra MILOWANOFF, MICHEL, MATHE, ROL­LETTE, Blanche MON­TEE, enz., waar­van het tal­ent al­tijd even bekoor­lijk is, wed­erzien.

Komt dus naar dil aantrekke­lijk spek­takel, want gij zult de schoonste uwer avon­den hij elke episode van

IIE WEES

in Ki­i­ic­ina

af Zondag

van

door­bren­gen.

Zo­olo­gie

U Déccm­ber

(Nood­lot)

Hadji, een ara­bisch be­de­laar, heelt zon­der het te willen, zi­j­nen doo­dsvi­jand, een ver­ban­nen sheik, gered, en deze voor den be­wezen di­enst te be­danken, werpt hem eene beurs met goud­stukken ge­vuld toe, en maakt zich ken­baar. Hadji aan­roept Allah dat hij hem in zijne wraak zou helpen, en steelt later nieuwe kleed­eren.

Hij begeeft zich naar zijne dochter, welke van den Cal­ife be­mint wordt. Deze komt haar, als hov­e­nier verkleed, dik­wi­jls be­zoeken. In­tuss­chen-tijd wordt Hadji aange­houden en moet voor den Vizir Men­sur, voor den gepleeg­den dief­stal, ver­schi­j­nen. Men­sur schenkt hem genade onder voor­waarde dat hij den Cal­ife doodt; en be­loofl hem zijne dochter te huwen zoo spoedig de moord vol­bracht is.

Hadji brengt zijne dochter bij den vizir en achter­volgt den Cal­ife. Maar zijne poging mis­lukt en wordt gevan­gen genomen. In het gevang ont­moet hij zijn vi­jand, den ban­nel­ing, en ver­wurgd hem. Hij gelukt er in te ontsnap­pen en trekt naar de won­ing van Men­sur waar hij verneemt dat deze nie­mand an­ders is dan de zoon van den slieik, en in zijne woede ver­mo­ord hij hem.

O]) dit oogen­blik ver­schi­jnt de Cal­ife om zijne ver­loofde te herne­men; hij vero­ordeelt Hadji lol ballingschap en huwt zijne dochter.

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Im­primerie


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FABIOIA

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Par­ler d’une « reprise » à l'écran, en­tretenir Ie lecteur du a. déjà vu », n’est ce pas déroger à notre ligne de con­duite qui nous en­joint de ne nous arrêter qu’aux progrès de l’art cinégraphique?

Oui, si la pro­duc­tion qu’on évoque n’est que d’intérêt sec­ondaire, ou si quelle que soit son im­por­tance et sa beauté, elle a fait son temps; si l’ac­tu­alité en est périmée.

Mais tel n’est point le cas pour des œuvres magis­trales comme Quo Vadis, L'Ag­o­nie des Aigles, Anne de Bo­leyn, eten général pour toutes les pro­duc­tions doc­u­men­taires ou his­toriques que la beauté de leur mise

en scène, la net­teté de leurs pho­tos, et surtout l’intérêt et la valeur du sujet traité classent hors pairs.

Dans cet ordre d’idées, le film: Fabi­ola, dont le scénario s’in­spire du célèbre roman de Wise­man, nous a semblé mériter l’hon­neur d’ur. rap­pel. C’est qu’aussi cette pro­duc­tion, qu’il nous fut donné de revoir, ces jours derniers, à Verviers, est montée avec un'luxe et une mise en scène grandioses qui for­cent l’ad­mi­ra­tion; l’in­terprétation en a été confiée à des Ital­iens, dont ie sang chaud, la fougue, l'âme ro­maine, s’adaptent bien à la fer­veur mys­tique et à la


et douce chréti­enne; Ful­vius, aven­turier asi­a­tique, qui con­voite la for­tune et la beauté d’Agnès; Gorv­i­nus, fils du Préfet du Prétoire, qui voudrait posséder la riche Fabi­ola; et Sébastien, cen­tu­rion, ami de l’Em­pereur.

Au de­hors, ce sont les Sat­ur­nales, scènes d’or­gies et d’ivresse au mi­lieu desquelles vient à passer Gae­cilia, pau­vre et aveu­gle, guidée par l’étu­di­ant Pan­crace, fer­vent chrétien, dont le père est mort pour la Foi dans une persécu­tion précédente. Pan­crace la con­duit chez Sébastien, où il ap­prend queCorv­i­nus a de­mandé à Afra, es­clave de Fabi­ola et ex­perte en sci­ences oc­c­cultes, un tal­is­man d’amour pour conquérir le cœur de sa maitresse. C’est ce tal­is­man que Ful­vius re­poussé par Agnès, enlèvera à Corvi. nus, es­ti­mant qu’il peut s’en servir pour com­pro­met­tre les chrétiens. Après y avoir gravé le nom de l’Impéra­trice, il le portera à l’Em­pereuif i, trompé patf s ap­parences, lancera un nou­vel édit de per­se­cu­tion.

bru­talité cru­elle de leurs ancêtres.

— Dans cette œuvre magis­trale, où se mêlent, dans une his­toire nouée comme une tragédie, la grâce païenne et le charme chrétien, c’eet un ad­mirable tableau de la société chréti­enne qui nous est présenté.Le grand drame des Cat­a­combes fait se dérouler des scènes de guerre et d’amour, d’hon­neur et de grandeur, con­sti­tu­ant l’aven­ture de Ful­vius et d’Agnès, dans un décor idéal pour les prises de vues cinématographiques.

Rap­pelons suc­cincte­ment le scénario de cette œuvre mer­veilleuse:

Il y a fête chez Fabi­ola, patrici­enne païenne. Parmi de nom­breux invités, sont venus: Agnès, sa cou­sine, jeune

Quadra tus et Pan­crace par­tent à cheval à leur suite et les re­joignent auprès de Fabi­ola et d’Agnès où une lutte s’en­gage. Hélas, en dépit de la force de Quad­ra­tus, leurs ef­forts sont vains et, malgré les sup­pli­ca­tions de Fabi­ola, Agnès et Pan­crace sont emmenés à Rome. Quad­ra­tus, cepen­dant, s’est caché et délivre Pan­crace; puis, tous deux vont don­ner l’alarme aux Cat­a­combes.

L’en­di­ablé Corv­i­nus veut les suivre guidé par le renégat Torqua­tus, mais un éboule­ment que Quad­ra­tus vient de provo­quer derrière lui l’arrête.

Voilà la co­horte fu­rieuse. 11 lui faut donc revenir sur ses pas: la pau­vre

L’édit impérial est main­tenant af­fiché sur le tem­ple de Cas­tor et tan­dis que le pe­u­ple se rassem­ble pour le lire et le com­menter, Ful­vius déter­mine Torqua­tus à renon­cer à la Foi et à lui dénon­cer les chrétiens qu’il connaît.

Pan­crace et Quad­ra­tus ont ap­pris la nou­velle: la persécu­tion n’est pas pour les ef­frayer. La nuit venue, ils s’achem­i­nent avec précau­tion vers le Forum et, malgré la sen­tinelle, ils ar­rachent l’édit qu’ils s’en vont brûler dans la mai­son de Pan­crace.

Le lende­main, Fabi­ola, inquiète sur le sort de sa cou­sine Agnès, se décide à l’emmener hors de Rome, tan­dis que Ful­vius ha­rangue et ex­cite le pe­u­ple qui s’en va piller et in­cendier les maisons de ceux qu’il sup­pose chrétiens.

Agnès n’est pas hors de dan­ger; Ful­vius a rassemblé des sol­dats et s’est lancé à sa pour­suite.


Cæcilia, qui ar­rive conûaate et sans défense, est tuée à coups de pier­res et jetée à la rivière.

De­vant cet acte infâme, Torqua­tus re­grette sa trahi­son. Au bord de l’eau, il voit avec hor­reur le corps de Cæcilia qui s’en va à la dérive.

Dans les Cat­a­combes, un évêque con­sacre les Saintes-Espèces que le jeune Tar­si­cius s’offre à aller porter aux chrétiens en prison. Malgré ses précau­tions, ses ca­ma­rades soupçon­nent sa mis­sion: «Mon­tre-nous les Mystères des Chrétiens». Et, comme l’en­fant serre da­van­tage son précieux dépôt, lâche­ment le pe­u­ple le met à mort. Qua­dratic. qui passe en ce mo­ment, re­pousse vigoureuse­ment la foule et re­connaît Tar­si­cius. Il s’age­nouille pour re­cevoir son dernier soupir et son se­cret et l’em­porte avec re­spect aux Cat­a­combes.

Main­tenant, fce sont les heures trag­iques. Pan­crace est emmené aux arènes. De­bout de­vant la loge impériale, il proclame sa Foi, sa joie de penser que dans un in­stant il va con­tem­pler son Dieu face à face et, les yeux déjà rem­plis des lumières célestes, il meurt sous' la griffe du fauve, le vis­age radieux.

De tour d’Agnès est arrivé, Ful­vius est venu, une dernière fois, la som­mer de répon­dre à ses'

avances, mais elle a refusé: elle ne peut être à lui, puisqu’elle s’est con­sacrée au Christ.

Con­duite de­vant l’Em­pereur, elle se .dit chréti­enne et va être con­damnée malgré l’in­ter­ven­tion de Sébastien qui, voulant la défendre, est accusé par Ful­vius d’être chrétien. La sur­prise de l’Em­pereur est grande, mais quel ne sera pas son éton­nement quand il verra le sol­dat, com­mandé pour arrêter Sébastien, venir se ranger à ses côtés, se déclarant égale­ment chrétien.

Tous vont mourir, Agnès a la tête tranchée. Sébastien suc­combe, percé de flèches, mais, avant de ren­dre le dernier soupir, à Ful­vius, venu pour jouir de son sup­plice, il prédit: «Oh! Ful­vius, tes yeux s’ou­vriront à la lumière et le jour ap­proche où tu seras mon frère en Jésus-Christ. » En effet, bientôt,touché par le re­mords, Ful­vius se fait­con­duire aux Cat­a­combes de­vant la sépul­ture de cette douce-Agnès qu’il a aimée, et là, il sent qu’un tra­vail mystérieux s’opère en lui et que la prophétie de Sébastien va se réaliser.

Fabi­ola, à son tour, touchée par la grâce di­vine, aban­don­nera, un jour, l’er­reur et, après une vie sain­te­ment ter­minée, en­tr­era, radieuse, dans les splen­deurs éter­nelles.

VI­SIO­PHONE

Dans «Eve», la jolie revue fémi­nine qui compte tant de lec­tri­ces à Liège et à Brux­elles, Paul Granet nous a en­tretenu d’un nou­vel ap­pareil — le vi­sio­phone — per­me­t­tant de ry­th­mer le mou­ve­ment, pen­dant la pro­jec­tion du film.

L’in­ven­tion nou­velle a eu sa première ap­pli­ca­tion lors de la présen­ta­tion de « Asmodée à Paris ». Nos lecteurs liront avec intérêt les avan­tages du vi­sio­phone, et souhaiterons sans doute que bientôt son em­ploi soit essayé en Bel­gique, pour que se réalise l’union du ry­thme vi­suel et du ry­thme mu­si­cal.

C’est en­core une date im­por­tante dans l’art du cinéma que mar­que la présen­ta­tion â l’écran du. film, curieux à plus d’un point de vue, de Rip: Asmodée à Paris.

Le scénar­iste, l’opéra­teur et toute la mécanique du ciné nous décou­vrent d’un seul coup quels progrès est ca­pa­ble de réaliser l’art muet dans le dou­ble do­maine de l’art et de la tech­nique.

Le ciné compte deux catégories de détracteurs: les littéra­teurs intéressés à déni­grer le con­cur­rents dan­gereux et les pein­tres pour qui la pho­togra­phie, même animée, n’est qu’un métier inférieur.

Les pre­miers lui re­prochent son mutisme même qui ex­clut les belles phrases qu’ils ai­ment tant aligner sur du pa­pier blanc, comme si, dans un avenir prochain, un beau film ne pou­vait pas être aussi riche d’idées et d’élo­quence qu’un quel­conque roman ou qu’un copieux dis­cours. La cri­tique des sec­onds porte sur le car­actère de ma­chine aveu­gle et sans per­son­nalité qu’est le cinéma. C’est tou­jours la vieille querelle: la pho­togra­phie est-elle un art?

Si elle ne l’est pas tou­jours et tout à fait, elle tend à le de­venir et n’aura peut-être bientôt plus rien à en­vier aux autres arts plas­tiques dans le do­maine de la couleur et du re­lief. Peut-être même le cinéma aura-t-il cet avan­tage, parmi tant d’autres, d’en­reg­istrer non plus une at­ti­tude, mais une suite de mou­ve­ments et de gestes, où il de­vient presque im­pos­si­ble, aussi bien à l’artiste qu’au modèle, d’abuser du truquage et de tous les pon­cifs en •cours.

Il est pour­tant vrai que la pho­togra­phie prou­vante qu’est le cinéma déforme fréquem­ment le ry­thme. Ainsi le pas de l'homme, un défilé de sol­dats, les évo­lu­tions mesurées des danseurs se traduisent presque tou­jours à l’écran par des mou­ve­ments sac­cadés et in­ex­acts. C’est que la pro­jec­tion n’était ja­mais faite et ne pou­vait ja­mais l’être au même ry­thme

que l’en­reg­istrement de la scène à re­pro­duire. L’opéra­teur qui fait la prise de vues tourne une maniv­elle, qui dépend tou­jours plus ou moins de sa volonté in­tel­li­gente, tan­dis que la pro­jec­tion se déroule sous l’in­flu­ence d’un mo­teur au­toma­tique et d’une vitesse con­stante.

Un nou­vel ap­pareil, le vi­sio­phone, remédie, à cet in­convénient. C’est un frein élec­tro­magnétique qui per­met au pro­jec­tion­niste dé mod­i­fier in­stan­tanément Fail­ure de déroule­ment de la bande et par conséquent de ry­th­mer le mou­ve­ment, en l’accélérant ou le réduisant à .volonté.

Ainsi peut se réaliser l’union du ry­thme vi­suel et du ry­thme mu­si­cal. Le syn­chro­nisme musiçal est obtenu de la façon la plus artis­tique. C’est la pos­si­bilité de faire en­trer au ciné l’opéra, la chan­son, la revue.

C’est ce qui nous prouve l’exécu­tion de la féerie-re­vue de Rip: Asmodée à Paris. Le chef d’or­chestre n’a plus qu’à suivre, pour son ac­com­pa­g­ne­ment, le jeu des artistes qui joueront en mesure, au ry­thme capricieux de la vie comme des au­teurs en chair et en os. Quant au scénar­iste, il parvient, grâce à tous ces per­fec­tion­nements, à don­ner une véri­ta­ble pièce avec les scènes les plus variées.

La mai­son Félix four­nit des pa­trons de tous le* modèles fig­u­rant dans i’Eléganta.

I” DD MOIS

Jour­nal de modes men­suel) mag­nifique­ment il­lustré, jus­ti­fie pleine­ment son nom par sa présen­ta­tion artis­tique et Télégance des nom­breux modèles qu*il con­tient.

Le prix du numéro est entière­ment rem­boursé par un pa­tron gra­tuit.

( Un aa: 22 fraeei PRIX: < Six mois: 12 franc* f Un numéro: 2 franc»


Les farces du cel­luloïd

11 n'y a pas que les comiques pro­fes­sion­nels qui sont drôles au ciné: le cel­luloïd lui-même fait par­fois des si­ennes.

Nous l’al­lons mon­trer tout à l’heure, comme

dit le fab­u­liste. Voici des fig­u­rants — dans un cortège à grand spec­ta­cle — montés sur de biens sin­guliers chevaux. Ce sont — ces bêtes à l'air apoc­a­lyp­tique — des chevaux or­di­naires pour­tant, mais le film en fon­dant, leur a fait ces pattes énormes qui les font ressem­bler à ces faux chevaux de cirque ou à ces éléphants comiques dont le rôle des pattes est -joué par des clowns!

Le doable re­gard

Est-ce le ten­dre re­gard dont il en­veloppe et ca­resse sa char­mante parte­naire Ruby Miller, — ou bien le re­gard songeur et inquiétant dont il vous dévis­age, ami lecteur, — que vous décou­vrez à première vue dans ce bizarre por­trait de Mar­tin Lewis?

Nous pen­sons que les lecteurs de Ciné-Re­vue, en re­gar­dant pen­dant quelque temps la fig­ure du héros, y trou­veront ce dou­ble re­gard, celui

Celai d’en haut — ou celui d’en bas?

d’en haut et celui d’en bas, qui rend si intéressante et si rare cette photo, due sans nul doute au hasard des jeux de la lumière.

L'sil fatal

On sait la puis­sance du re­gard, et com­ment des sa­vants en ont cal­culé dernière­ment la force motrice! Leur force hyp­no­ti­sante n’est pas moin­dre, témoin la sin­gulière aven­ture arrivée récem­ment à une ac­trice anglaise de cinéma, Miss Phyl­lis Tit­mus, qui jouant une scène avec Ge­of­frey Mallins, fut complètement hyp­no­tisée par lui pen­dant une répétition, et

Un re­gard magnétiseur.

tomba dans une transe dont on eut toutes les dif­fi­cultés à la faire sor­tir. Voilà un dan­ger du cinéma dont il n’est pas sou­vent parlé. Etre charmée par des yeux amoureux; quel rêve! Mais être hyp­no­tisée par deux yeux d’acier: brrr!!!

Ils y vi­en­nent tous

Voilà cer­taine­ment une nou­velle qui ne man­quera pas de pro­duire une grande im­pres­sion dans les différents mi­lieux cinématographiques in­ter­na­tionaux. L’ex-em­pereur d’Alle­magne, Guil­laume, deuxième du nom, vient à son tour au cinéma. Après avoir in­ter­dit à ses no­bles re­je­tons de fig­urer dans la re­con­sti­tu­tion d’un grand film his­torique, on as­sure que le bûcheron d'Aimeron­gen vient de signer un for­mi­da­ble con­trat avec une des plus grosses sociétés d’édi­tions du monde.

Il ac­cepte avec le plus grand plaisir de rem­plir un rôle qui lui rap­pellera un peu de sa splen­deur passée. Détail curieux, Guil­laume de Ho­hen­zollern a, paraît-il, exigé dans son con­trat qu’il se re­fu­sait ab­sol­u­ment à in­terpréter toute scène pou­vant rap­peler, de près ou de loin, la sanglante tragédie ou tout ce qui pour­rait être de na­ture à froisser ou à amoin­drir le pres­tige des Alliés.

At­ten­dons main­tenant la pro­duc­tion de celui qui, lors des som­bres jours de 1914, avait mo­bilisé une armée d’opéra­teurs pour filmer son entrée à Paris, et qui fut empêchée par une im­por­tante fig­u­ra­tion à laque­lle il ne s’at­tendait cer­taine­ment pas.

A TRA­VERS LES STU­DIOS

Le soleil de mi­nait

Les nou­velles lam­pes em­ployées pour les prises de vues don­nent ap­prox­i­ma­tive­ment la lumière du soleil — et de mag­nifiques clari­irs de lune à l'oc­ca­sion. Leur éclat 'est presque in­sup­port­able, et con­tribue à la fa­tigue physique des ac­teurs. Leur lumière im­placa­ble sem­ble percer les vêtements et les chairs et don­nent l'inquiétante im­pres­sion de se sen­tir pom­per sa vie elle-‘même. Mais on s’y habitue, après quelques1 heures et quelques séances.

Seule­ment, quand, après avoir tourné des extérieurs en pleine na­ture, l'élec­tricité s'éteint et que le cortège des ac­teurs re­vient vers les autos, ils titubent comme des gens ivres — heureux d’être em­portés, ivers les pe­tites heures, à l’aube, à la ville voi­sine où l’hôtel con­fort­able les at­tend.

Tout n’est pas rose dans le métier d’extra — ni même dans celui d’étoile!

La coalenr

Chaque mois — et presque chaque se­maine — fvolit éclore une in­ven­tion dans ce do­maine

mer­veilleux du 'Cinématographe, l’un des arts féeriques de notre époque et l’une des plus colos­sales in­dus­tries du monde mod­erne.

lEn at­ten­dant la pro­jec­tion en re­lief, qui don­nera la vi­sion stéréos­copique sur l’écran (les es­sais jusqu’à présent n’ont pas dépassé le lab­o­ra­toire), voici qu’on aborde franche­ment le problème de la couleur, et que le temps est proche où les ac­teurs ne de­vront plus tant se grimer pour paraître en scène au stu­dio. Dans la « Glo­rieuse Aven­ture », que nous ver­rons cet hiver à Brux­elles, le film est pris par un procédé nou­veau de pho­togra­phie en couleur, qui rend sur l’écran les teintes les plus déli­cates — jusqu'aux muances des yeux et au rose des joues — ex­acte­ment comme dans un miroir. La fa­tigue du «blanc et noir» dis­paraîtra très prochaine­ment, car la ’magie déli­cate des teintes et des demi-teintes — et jusqu’à la rougeur fugi­tive de la pudique ingénue — sera en­reg­istrée mécanique­ment par la plaque sen­si­ble et trans­portée sur la toile d'ar­gent. At­ten­dons! espérons: nous, ne sommes qu’au com­mence­ment des mer­veilles!


CINÉ-RE­VUE est lue dans toutes les familles. On la trouve dans tous les grands cafés de Brux­elles.::::::::::

Adressez-vous Rue Charles Dt­coster, 10. — Téléphone Linthout 16.73

La Querelle des Fro­mages et des Con­fi­tures

La 5P Armée des Fro­mages est aux prises avec la Di­vi­sion Mirabelle solide­ment re­tranchée

dans la citadelle de la Reine Claude.

Dessin de G. Delaw. (Le Rire).

Douze mille pa­pil­lons de nuit!

Chose curieuse, les ac­teurs qui jouent pen­dant quelques nuits — ou au stu­dio pen­dant quelques jours — sous le feu des Sun­light, at­trap­pent le hàle des villégi­a­tures d’été à la mer: ils sont littérale­ment ihrûlés par le soleil... ar­ti­fi­ciel des phares élec­triques. Cela a même donné lieu à la création d’un nou­veau mot dans le réper­toire des grimes: le teint « clair de lune ».

Mais les mal­heureux pa­pil­lons de nuit sont bien plus à plain­dre que les fig­u­rants: par cen­taines, pair mil­liers, ils sont attirés par ces pro­jecteurs étince­lants, et vi­en­nent sy briser les ailes — en in­ter­rompant les opéra­tions de la prise de vues et en abîmant en même temps des mètres coûteux de cel­luloïd. Des. cinéma-tographistes en ont compté dernière­ment douze mille, arrivés là de tous les points de l'hori­zon en moins de dix min­utes!

Un plèg

Il a fallu se défendre con­tre les mites, leurs rav­ages de­venant onéreux.: dernière­ment le tra­vail de toute une nuit d’une com­pag­nie cinématographique anglaise fut perdu à cause d'un seul pa­pil­lon de nuit qui s’était fixé, sans être aperçu, à la lentille, et avait ainsi abîmé tout un film. Deux mem­bres de la Com­pag­nie La&ky (Hol­ly­wood) ont in­venté une ma­chine con­sis­tant en une grande holte à large ou­ver­ture, une lampe à arc, des lam­pes de deux mille bou­gies, une cheminée, un ven­ti­la­teur élec­trique à suc­cion et un large filet. Les lam­pes sont allumées pen­dant les répétitions: »

les imites, attirées pair la lumière, sont brûlées par la lampe à arc, aspirées par le vemti­lateiir, et en un fian de temps l’at­mo­sphère est débar­rassée de toute vie an­i­male. Il n’est pas rare dè reeue­flldir ainsi en une séance cinq kilos de pa­pil­lons de nuit!

Pour suivre

dernière élégance

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Jul ft-aae Je Ja remme

Voici pour la joie (les bam­bins et de leurs ma­mans, une série des plus gra­cieux man­teaux d’en­fants de la sai­son. Voyez ce chaud vêtement de fil­lette en bu­ra­cotta gris fer, garni d’ag­nella blanc; puis ce gen­til modèle de serge lis­sine vert olive, agrémentée d’un pan­neau, re­haussée de piqûres en spi­rales. Très jolie aussi, la série de man­teaux de velours, jade, nat­tier et bleu royal, de conpe sim­ple, d’un goût par­fait. Et pour clore cette déli­cieuse page, un co­quet modèle de fil­lette, en du­ve­tine, agrémenté de mayobé grise et de lacets de soie.