Programma van 17 tot 23 mei 1935



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#961

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Vrijdag 1* Zaterdag lö Zondag l-' Maandag Donderdag Mei

1. Eclair-Journal

Actualités sonores

2 KAYAK

1. Eclair-Nieuwsberichten

Aktualiteiten op den klankfilm

2 KAYAK

Drame Groenlandais de Knud Rasmussen Groenlandsch drama door Knud Rasmussen

Maître BOLBEC 3 Meester BOLBEC

et son Mari en haar Echtgenoot

d’après la comédie de naar het tooneelspel van

GEORGES BERR et LOUIS VERNEUIL

DRAMATIS PERSONÆ

Madeleine SORIA Colette Bolbec

Lucien BAROUX

DEBUCOURT

Rosine DEREAN

Lilian GREUZE Magda Kramsen

Pierre JUVENET Kramsen

CHRISTIAN-GERARD Valentin

Marthe SARBEL

REYMOND La fiancée

PITOUTO Bibi Latignasse

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KAYAK

A l’extrême Nord, au milieu de l’Arctique, est le « Groenland », patrie des Esquimaux. Le drapeau danois flotte sur cette terre et la Métropole a toujours accompli son devoir avec une conscience admirable.

Un Homme surtout, Knud Rasmussen, a consacré sa vie au Groenland et à ses habitants. De sang esquimau, ayant passé son existence à parcourir la banquise en tous sens, il en connaissait ses habitants et leurs croyances Nul mieux que lui n’était qualifié pour peindre l’histoire de leurs luttes quotidiennes.

Le Film de Knud Rasmussen a été joué par les Esquimaux eux-mêmes, avec une passion et une sincérité saisissantes. Dans le cadre puissant de cette nature aride, ils revivent leurs vieilles coutumes, leurs amours, leurs joies, leurs combats pour l’existence et pour la femme qu'ils ont choisie. Navarana est la plus jolie jeune fille d’Angmagsalick. Elle est la plus habile à dépouiller les phoques; toues les jeunes hommes de ia tribu l’admirent et ses frères songent avec désespoir que bientôt l’un d’entre eux, peut-être même un étranger, l’emmènera sous sa tente.

Samo et Palo, deux chasseurs, égaux en bravoure, aiment la jeune fille.

Palo apporte à Navarana des pendants d’oreilles; Samo a compris. Comme autrefois il devra combattre son rival pour obtenir celle qu'il aime.

La pêche aux saumons donne à Samo l’occasion de montrer son dépit. Il ne réussit qu’à se faire bafouer par les femmes.

Une loi orale des Esquimaux dit textuellement: « Pas de querelles à l’ombre des tentes». Le vainqueur sera désigné par l’issue de la joute satirique que devront se disputer Samo et Palo lors de la prochaine fête du camp. Et

la fête a lieu avant le départ pour le quartier d’hiver.

Un cercle se forme bientôt et les deux rivaux s’affrontent. Palo est sans arme. Samo a caché son couteau dans sa botte. Hommes et femmes, par des moqueries, les excitent. Bientôt Samo faiblit. Le match est perdu pour lui. Exaspéré, il saisit son couteau et frappe son rival qui s’écroule ensanglanté.

Les frères de Navarana, connaissant le prix du combat, n’ont pas attendu la fin pour emmener leur sœur. Elle doit partir, laissant Palo qu’elle désire vainqueur. Elle lui fait remettre son chien favori pour gage de son amour.

Palo repose sous sa tente gravement blessé, sous les soins vigilants des femmes, tandis que le « shaman » chasse le mal de son corps et s’emploie à lui insufler de la vie.

Navarana croit en Palo et l’attend.

Bientôt la blessure guérit; les forces reviennent. Et Palo, écoutant le vent et la tempête qui fouettent la mer glaciale, songe aux vieilles coutumes.

Et bientôt le kayak de Palo danse sur les vagues déferlantes; Palo lutte de toutes ses forces pour éviter les rochers; il chante tandis que les vagues lui fouettent le visage. Enfin, il arrive, débarque, deux vêtements de kayak sur le bras. Navarana sourit. Palo emporte déjà sa fiancée. Ils partent pour la dangereuse traversée au milieu de la tempête déchaînée.

Mais bientôt un second kayak file sur la mer. Samo se lance à leur poursuite; il se rapproche. Fou de rage, il brandit son harpon, veut le lancer, mais il perd l'équilibre. Son kayak se retourne. Il périt dans les vagues furieuses.

Et c'est la course de Palo et Navarana vers le bonheur.

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Maître BOLBEC et son Mari

Colette Bolbec est une des avocates les plus réputées du Barreau de Paris. Très éprise de sa profession, entièrement accaparée par les multiples procès qui lui sont confiés, elle n’a ni le goût, ni le temps de s’occuper de sa maison, et c’est à peine si son mari, Edmond, réussit à la voir entre deux consultations. Même le tourbillon d’affaires où elle vit ne lui laisse pas le loisir de s’apercevoir que son jeune secrétaire, Valentin, est amoureux d’elle.

Un ami d’Edmond, Kramsen, délaissé lui aussi par sa femme, doctoresse célèbre, avait fondé, pour se consoler, un club original: le « Club des Maris délaissés », où, dans un décor élégant, tous les maris sacrifiés des grandes romancières, des grandes couturières, tous les princes consorts des reines de l’activité féminine, venaient se réfugier et pouvaient même trouver une âme sœur à leur goût. Mais, en dépit des conseils de son ami, Edmond ne pouvait se décider à tromper sa femme: il l’aimait.

De plus en plus occupée par de nouveaux dossiers, Mtre Bolbec en était arrivée à négliger totalement son mari. 11 s’agissait d’abord pour elle de débrouiller l’affaire de Iîébiscoul, qui, de fort bonne foi, avait ajouté un zéro sur un testament en sa faveur:

«Si seulement vous aviez volé 150.000 francs dans le coffre-fort de votre patron, lui dit Mtre Bolbec, je dirais qu’il s’agit d’un vol par amour. Je pourrais plaider. »

Docile, Rébiscoul décide de forcer le coffre-fort avec l’aide d’un sinistre individu que l’éloquence de Maître Bolbec avait récemment tiré des geôles.

il fallait aussi arranger à son profit l’affaire du divorce d’une petite bourgeoise insignifiante, Cécile Pointet, qui avait eu la sottise de se laisser pincer en flagrant délit. Emond, l’ayant rencontré dans l’antichambre de sa femme, décide, lui aussi, de s’intéresser au cas de Cécile Pointet. Douce, sensuelle, sans malice ni orthographe, Cécile est la compagne idéale pour un homme fatigué des femmes supérieures.

Au chagrin qu’elle éprouve en découvrant cette liaison, Colette comprend combien son mari lui est cher; plus cher que son métier; plus cher que la célébrité. Elle renonce au barreau et à la toge, pour n’être plus que la femme d’Edmond. Maître Bolbec devient Madame Bolbec.

Mais les plaisirs mondains ne peuvent remplir la vie de Colette. Elle s’ennuie. L’oisivité est mauvaise conseillère. Elle prête une oreille plus attentive et bientôt complaisante aux paroles d’amour de Valentin. Elle est sur une pente dangereuse qui la mènera bien vite au rendez-vous, de cinq à sept, dans la garçonnière de son ancien secrétaire.

Mais Edmond comprend le danger. Mieux vaut être un peu délaissé que carrément trompé. Et il vient lui-même conseiller à Colette de rependre son activité.

Justement, l'infortuné Rébiscoul, qui a commis les pires méfaits, supplie Colette de ne pas l’abandonner. Sur l'insistance de son mari, et en apprenant qu’elle aura pour adversaire un grand maître du barreau, Colette accepte de plaider encore ce procès-là.

Edmond est rassuré. Car d’autres procès suivront. Et Colette reprendra ses occupations avec cette différence qu’elle aura désormais pour secrétaire son mari lui-même, en rem- { placement du dangereux Valentin.


Meester BOLBEC en haar Echtgenoot i

Colette Bolbec is eene der beroemdste advo-katen der Parijzer balie.

Ten zeerste ingenomen met haar beroep en de talrijke processen, heeft zij noch den lust noch den tijd zich met haar huishouden bezig te houden. Met groote moeite ziet Edmond, haar echtgenoot, haar tusschen twee raadplegingen in. De draaikolk der zaken, waarin zij leeft, laat haar zelf niet toe te bemerken dat Valentijn, haar jonge secretaris, op haar verliefd is.

Edmond’s vriend, Kramsen, ook verwaarloosd door zijne vrouw, eene gekende doctores, heeft, om zich te troosten, een origineelen club gesticht: «De Club der Verlaten Mannen» waar, in een prachtig decor, al de verwaarloosde echtgenooten der groote romanschrijfsters, groote kleermaaksters, al de prinsen-gemaal der vrouwelijke bedrijvigheid zich kwamen verschuilen en er zelfs de hun passende troostengel konden vinden. Maar in weerwil van de raadgevingen van zijn vriend, kan Edmond er niet toe besluiten zijne vrouw te bedriegen: hij bemint' haar.

Meer en meer in beslag genomen door nieuwe dossiers was Meester Bolbec er toe gekomen haar man geheel en al te vergeten. Het kwam er eerst en vooral op aan de zaak in orde te brengen van Rébiscoul die, gansch ter goeder trouw, ten zijnen voordeele eene nul toegevoegd had aan een testament'.

« Hadt gij nu nog 150.000 frank gestolen uit de brandkast van uw patroon », zegde hem Meester Bolbec », dan kon ik zeggen dat het een diefstal was uit liefde. Dan kon ik pleiten. » Gedwee luisterend, besluit Rébiscoul de brandkast open te breken geholpen door een boosdoener die, kort geleden, aan het gevang

ontsnapte dank zij Meester Bolbec’s welspre- j kendheid. 5

Er moest ook nog, ten haren voordeele, eene j echtscheiding' geregeld worden van Cecile! Pointet, een onbeduidend vrouwtje welke de { dwaasheid beging zich op heeterdaad te laten / betrappen. Edmond, welke Tiaar in de spreek- j kamer zijner vrouw ontmoette, besluit zich S ook met het geval Cecile Pointet bezig te hou- J den. Gewillig, sensueel, zonder sluwheid of j schrijfwijze is Cecile de gedroomde gezellin j voor een man welke de talentvolle vrouwen j moede is.

Haar verdriet, bij het ontdekken dezer ver- J binding, doet Colette beseffen hoe duurbaar J haar man haar is, duurbaarder dan haar be- j drijf, duurbaarder dan de beroemdheid. Zij ver- * laat de balie en haar toga om alleen Edmond’s echtgenoote te zijn. Meester Bolbec wordt j Mevrouw Bolbec. Maar de wereldsche vermaken j kunnen Colette’s leven niet vullen. Zij luis- 5 tert aandachtiger, stilaan met welgevallen na>ar? Valentijn’s liefdewoorden. Zij is op de gevaar- ( lijke helling welke haar weldra zal leiden tot! de samenkomst, tusschen 5 en 7 uur, in het ( jonggezellenvertrek van haar oud-secretaris. I

Edmond begrijpt het gevaar. Beter een weinig verwaarloosd zijn dan bedrogen worden.

Juist komt Re ongelukkige Rébiscoul, welke een erg misdrijf begaan heeft, Colette smee-ken hem niet te verlaten. Op aandringen van haar man en vernemende dat zij een grootmeester der balie als tegenstander zal hebben, aanvaardt Colette deze zaak nog te pleiten.

Edmond is gerust, want andere zaken zullen volgen. Colette zal hare bezigheid hernemen met dit verschil echter dat haar man voortaan f haar secretaris zal zijn in vervanging van den j al te gevaarlijken Valentijn. j

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ITTO a existé.

Ce film est son histoire extraordinaire et véridique et celle de son père, HAMOU, l'adversaire, le plus dangereux et le plus loyal de Lyauty au Maroc.

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ITTO


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L'ATLAS MAR 0 (C A I N

ITTO

de JEAN BENOIT-LE VY et MARIE EPSTEIN

I La pins poignante aventure d amour et de combat dans les sites les plus grandioses. Le premier grand film de la vie berbère

I ENFANTS A DMÎsTI | II”- PRIX DU FILM FRAKÇA1H | | ENFANTS ADMIS |


iS'

T T O et la Presse

GRINQQIRE:

Je vous ai dit l’autre jour tout le bien que je pensais des « Trois Lanciers du Bengale ». Je serai encore plus enthousiaste en ce qui concerne « Itto ». D’abord c’est un film français. Ensuite, les réalisateurs ont été assez intelligents pour ne pas doubler le dialogue. Car le film est parlant arabe vint-cinq pour cent. Ne faites pas la grimace. C’est plus qu’amusant, c’est captivant. Et les sous-titres sont très suffisants pour suivre ce film dont l’intrigue est simple.

Ce qu’il faut admirer par dessus tout, c'est avoir obtenu de tribus marocaines l’autorisation de tourner un film pareil; et e’esc plus encore d’avoir obtenu leur collaboration. Il y a dans ce film un côté documentaire vraiment étonnant.

Les acteurs principaux sont de premier ordre. L’indigène qui tient le rôle de Miîoud, jeune premier imprévu, barbu barbare, fruste et sentimental, est involontairement un grand artiste. Il joue avec un naturel magnifique et on ne peut rien imaginer de plus animal dans le beau;sens du mot que son sourire qui découvre des dents éclatantes. L’autre Arabe qui ) joue le rôle du père de Miloud, n'est pas 1 joins bon. Quelle simplicité dans le jeu, dans les gestes! Enfin, il y a Mlle Simone Berriau. Les gens qui, comme moi, connaissent une Simone Berriau gracieuse, élégante, femme du monde seront un peu étonnés de la retrouver métamorphosée en Marocaine et surtout de l’entendre parler arabe avec cette perfection.

Pourquoi ne l’a-t-on fait chanter que si peu alors qu’elle possède une voix ravissante? C est là un de ces oublis dont les meilleurs metteurs en scène sont capables.

L’action se passe dans les tribus dissidentes au Maroc. Miloud et Itto, le fils et la fille de deux Caids, vont se marier.

Mais leur union est retardée parce qu’une épidémie décime tous les troupeaux; or, les tribus ont en otage deux aviateurs français dont l’avion a été forcé d’atterrir, percé de balles. L’un des otages propose d’aller chercher le toubib français qui guérira les moutons. On ne lui accorde de partir qu’accompagné par Mi-ioua.

Le toubib arrive. Il est tout fraîchement marié avec une Française qu’il aime moins, beaucoup moins que son métier; il se sent à la fois soldat et missionnaire. Il guérit les moutons, il guérit aussi un Marocain important. En reconnaissance de ces bienfaits, le père de Miloud lui promet de ne plus combattre les Français. Quand le père l’Itto décrète une expédition contre le blancs, le père de Miloud se refuse à le suivre.

Dès lors, c’est la rupture des fiançailles. Or, Itto et Miloud s’aiment. Ils se rejoignent dans un champ — et les photos à ce passage du film rappellent en perfection les films russes — et se marient avec les blés et le ciel pour témoins.

Miloud blessé par un des frères ditto, est laissé pour mort sur le terrain. Les Français le recueillent et c’est le toubib qui le sauve.

Itto revenue chez son père s’aperçoit qu’elle va avoir un enfant. Aucun espoir ne peut lui être permis sur le sort qui l’attend. C’est la mort. Son père Ta prévenue. Heureusement ou malheureusement, la tribu du père part en escarmouche contre les Français avec lesquels se trouve désormais Miloud reconnaissant.

Itto enlevée par Miloud alors qu’elle est en

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L eaîz qui Corrige les écarts de régime

'l train de laver du linge au bord d’une rivière qui sert de frontière aux troupes françaises et marocaines, ne reste que peu de temps parmi les Français. Son père propose de l’échanger contre le corps d’un soldat tué récemment.

Itto a un petit garçon que’lle entrevoit à peine. Quand elle ouvre les yeux, de nouveau le bébé a disparu. Itto devine tout de suite quel sort la vieille négresse, qui lui sert de dame de compagnie, a réservé au malheureux petit. Elle se traîne, malgré sa faiblesse, jusqu’à la rivière, où la négresse allait précisément jeter le marmot. Itto défend son enfant avec toute l’énergie de son amour maternel. Ce petit, elle le gardera, dût-elle payer cette audace de sa vie. Son père, battu par les Français, rentre dans son fief. Il commande à ses fils d’aller faire leur Soumission aux Français. Lui restera, seul; il mourra comme il a vécu: en combattant.

Au moment où les Français vont donner l’assaut, Itto rejoint son père. Elle a abandonné son enfant chez la femme du toubib; il y a eu un moment de solidarité maternelle entre elles et Itto sent confusément que son petit sera recueilli, choyé. Elle revient mourir auprès de son père. Odette Pannetier.

Du « Journal »: « ITTO» .

L’événement attendu cette semaine était l’apparition de cette « Itto », un grand film réalisé sur place, dans l’Atlas marocain, par M. Jean-Benoit Levy et Mme Marie Epstein, sur un scénario de Georges Duvernoy, d’après les œuvres de Maurice Le Glay, adapté et dialogué par Etienne Rey. C’est, avant tout, et surtout, un documentaire d’une importance et I d’une beauté qui n’avaient guère été atteintes / jusqu’ici. L’aventure de l’héroïne s’inscrit dans j une série de paysages et de visions de l’extrê-

me-Sud, ce qui, pour le spectateur constitue j le plus beau voyage qu’il soit possible de faire. Désormais, ce mystérieux Maroc nous sera aussi familier que les paysages de France. Il y a là une œuvre de propagande d’une importance considérable et qui, à ce point de vue, devrait être largement diffusée.

Cet enthousiasme sincère que je témoigne et qui fut partagé par tous les spectateurs de la présentation sera peut-être plus discret, quant à la valeur dramatique du scénario. L’histoire de cette fille d’un grand chef qui fait parfois songer à la « Colomba », de Mérimée, est, certes, d’une belle allure cornélienne et, dans cette atmosphère, certains épisodes ne vont pas sans pathétique; mais toute la partie européenne, tous les personnages visiblement empruntés au bric-à-brac de nos studios, ces figures convenues d’officiers héroïques, de grand chef, for- } ment avec les silhouettes si splendidement pittoresques des interprètes choisis dans le pays un contraste qui ralentit l’émotion. L’aventure elle-même fourmille d’épisodes attendus; elle se délaye dans la turbulence de scènes de guerre ou de tableaux de la foule marocaine qui restent les véritables beautés du film. Parmi les artistes français mis à contribution, Hubert Prélier, Camille Bert, d’autres se montrent à la hauteur de leur tâche, mais, en général, 1 interprétation féminine reste faible. Par contre, et c’est stupéfiant, les Marocains purs, Moulay Ibrahim, Ben Brick, Mohand, Youssef, Aïsha, qui, paraît-il, furent recrutés sur place et ignoraient même ce que c’était que le cinéma, par la simplicité, la puissance de leurs masques, laissent une impression favorable qui éteint tout à fait leurs camarades français. Les foules sont vraiment très belles, car les réalisateurs eurent à leur disposition des tribus entières, des bandes de Chleuhs parfaitement authentiques.


BAROUX (Lucien)

, Le meilleur camarade du monde, aussi gai, aussi simple, aussi généreux à la ville qu’à l’écran. Est toujours de bonne humeur, indulgent et véridique, mais ne supporte ni le mensonge, ni la mauvaise foi chez les autres: son indulgence s’arrête là! Pratique ce sport assis: l’auto; ces sports actifs: le tennis et le canot; ce sport d’adresse, de patience, d’attention: la pêche à la truite. C’est dire que, s’il est gourmand, il est aussi matinal, et que, s’il aime la voiture, il aime aussi la marche. Il aime bien les enfants et n’en a pas; les bêtes: il a des chiens; le calme: il ne crie jamais; la nature: dès qu’il a cinq jours de liberté, il va les passer dans l’Yonne. S’il dispose d’une quanzaine, il file sur Hossegor ou sur les Pyrénées. Mme Baroux est toujours d’accord! Il adore la musique, et s’il n'avait été comédien, il aurait voulu être chef d’orchestre. 11 est amoureux de l’ordre, des choses organisées: les dossiers de cet; homme plein de fantaisie sont tenus avec une rigueur dans la méthode qui stupéfie. Il collectionne les autographes et possède quelques bons tableaux.

Sa vie. — A fait ses études au lycée de Toulouse. Son père, qui avait une importante maison de broderie, le destinait au commerce, mais lorsqu’il eut connaissance de la vocation thé1'-trale du jeune Lucien, il ne la contraria point et fut, au contraire, très gentil et d’un grand appui moral et matériel.

Au cinéma. — Au muet, « Monsieur le Directeur ». Au parlant, le premier film de Grock, titre évanoui... Puis, « La Tendresse », « Lévy et Cie », « Soir de rafle », « Le Petit Ecart », « Ronny », « La Fille et le Garçon », « Faut-il les marier? » qui est un de ses films préférés, avec les trois tournées aux côtés de Jean Kiepura: « Chanson d’une nuit », « Tout pour l’amour » et « Mon cœur t’appelle »; « Château de rêve », « La Belle Aventure », « Une idée folle », « Monsieur boude », « Maître chez soi », « Charlemagne », «.< Ces Messieurs de la Santé », « Garnison amoureuse », « C’était un musicien », « Nuit de mai », « La Jeune Fille d’une nuit », « Maître Bolbec et son mari », « Le Billet de mille », « Le Contrôleur des wagons-lits », « Quelle drôle de gosse! » Tournera au cours des prochains mois: « La Courte Echelle », « Les Mystères de Paris », « La Mascotte », « Arènes joyeuses ».

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Rechtspraak

In de zeer bijzondere film van den onlangs gestorven Deenschen Pool-onderzoeker Knud Rasmussen komt bij een andere veelvuldigheid aan merkwaardige gebruiken, een trommeldans voor. Het gaat om een vrouw, de schoone Na-varana. De beide tegenstanders, Palo en Samo, maken de kwestie uit door een duel. Zij staan tegenover elkaar in een kring van vele toeschouwers, bezingen hun eigen verdiensten en vooral de schanddaden van den ander in snel gemaakte verzen, die zij elkander zonder blikken of blozen in het gezicht slingeren. « Ellendeling, gij Palo, al zijt ge bij de vrouwen ook een held, een man wordt ge nooit. »

« O, groote Samo, in het begin vreesde ik u als tegenstander in dezen wedstrijd, maar thans zie ik, dat er maar een bluffer en opschepper voor mij staat, die te vergeefs probeert mij angst aan te jagen. »

Zij zijn beiden naakt, op hun gordel na. Degene die zingt — zij laten elkander rustig hun vers ten einde zingen — gaat met korte schreden op zijn vijand af, en begeleidt zichzelf met slagen op den platten trommel. Hij verscherpt de uitdaging nog, door zijn gezicht vlak bij dat van den ander te brengen en snuift verachtelijk. Zooals men weet bestaan bij de Eskimo’s ook de liefkoozingen niet uit kussen, doch men drukt de neuzen tegen elkaar en snuift.

Samo wordt over de spottende liederen van zijn tegenstander zoo woedend, dat hij het mes trekt en Palo levensgevaarlijk verwondt.

Een dergelijk tragisch einde van een trommeldans is echter zeldzaam. De Eskimo is van nature vredelievend en goedhartig. Ook het feit, dat hij in plaats van het Europeesche bloedige duel dergelijke spot-wedstrijden heeft, is reeds een teeken van zijn aangeboren zachtaardigheid. Daar komt nog bij, dat een volk, dat onder zulke ongelooflijke harde voorwaarden om

in Groenland

zijn bestaan moet vechten, zich eenvoudig niet kan veroorloven, een menschenleven te missen, alleen omdat de meeningen verschillen. Natuurlijk zegeviert een van de beide tegenstanders in den trommeldans, doch hij triomfeert door geestelijke meerderwaardigheid, door zijn vermogen om zijn vijand bij de toehoorders belachelijk te maken. De toeschouwers kennen natuurlijk de aanleiding tot dit tweegevecht en zij kiezen vanzelsprekend op zeer besliste wijze partij. Door hun uitroepen moeten zij ook de verzen beïnvloeden. Het zou niet mogelijk zijn goede of slechte daden te bezingen, die nooit zijn voorgekomen.

Zoo zal zich bij het uitgesproken gevoel van rechtvaardigheid van den Eskimo tenslotte het moreele recht doen gelden en zal hij de overwinnaar worden, die het werkelijk heeft verdiend.

Dengene, die het onderspit delft, treft de vloek van de belachelijkheid, waarvoor de Eskimo zoo gevoelig is, dat sommigen zelfs na een dergelijke nederlaag zijn wegge/.rokken.

Zelfs zware misdaden, zooals moord, worden naar de methode van den trommeldans gevon-nisd.

Ook de film laat duidelijk zien, hoe zelfs een poging tot doodslag door de bewoners slechts als een zuiver persoonlijke aangelegenheid wordt opgevat. Als Samo Palo neersteekt, gaan de menschen eenvoudig uiteen.

Van dit oogenblik af moeten de beide tegenstanders hun zaak maar met elkaar uitvechten! Zeer ten onrechte heeft men gepoogd dezen vorm van strafrecht af te schaffen en te vervangen door methoden, zooals in Europa gebruikelijk zijn. Nansen vertelt daarvan een alleraardigst staaltje:


! land beging een man een moord. De autoriteiten bemoeiden er zich mee en verbanden den man naar een eenzaam eiland. Opdat hij daar in zijn onderhoud zou kunnen voorzien, gaf men hem een nieuwe kajak en levensmiddelen voor de eerste weken. De man consumeerde de levensmiddelen en keerde terug naar de kolonie met de verklaring, dat de jacht daar zoo weinig opleverde, dat hij er niet van kon leven. Men Het hem dus weer tot de kolonie toe en hij woonde zelfs in zijn oude huis.

De Eskimo steelt niet. Dat doet nooit iemand van een volk dat onder harde bestaandvoor-waarden leeft. Hij weet veel te goed, hoe bitter noodzakelijk de kleinste kleinigheid aan materiaal of eetwaren kan zijn voor hem, die zich in nood bevindt. Als iemand aangespoeld drijfhout vindt, en hij wil het zich ten nutte maken voor het bouwen van een huis of voor gereedschap, dan hoeft hij het maar op het strand te trekken, onder de vloedlijn heen, en er ergens met zijn mes een teeken in te snijden. Nu kan hij er zeker van zijn, dat iedere voorbijkomende Eskimo het hout onaangeroerd zal laten, al zouden er jaren verloopen eer hij het had gehaald.

Het lijkt mij aardig om hier een brief te ci-teeren, welke door Nansen werd gepubliceerd en die afkomstig is van een Groenlander uit het jaar 1756, die Christen was geworden:

« Toen ik voor het eerst van uw mooie landen hoorde, heb ik dikwijls de bewoners daarvan gelukkig geprezen, omdat zij zulk een overvloed van heerlijke vruchten, dieren, vogels en visschen van allerlei soort bezitten, groote, j fraai ingerichte huizen, mooie kleeren, een lan-) gen zomer, geen sneeuw, geen koude, geen 'l muggen, doch alleen maar aangename en be-j geerenswaardige dingen. En deze gelukzalig-j heid, dacht ik bij mijzelf, was ulieden alleen I maar daarom deel geworden, omdat gij geloo-

vig zijt, als echte kinderen Gods, om zoo te zeggen, terwijl wij als straf in dit harde land waren neergezet. Doch helaas! Wij, gelukkige Groenlanders! Hoe goed is het, dat ons vaderland met ijs en sneeuw is bedekt. Hoe goed is het, dat onze rotsen — stel dàt zij goud en zilver bevatten, waarnaar de Christenen zoo ijverig zoeken —- met zooveel sneeuw zijn bedekt, zoodat zij ontoegankelijk zijn! De onvruchtbaarheid van ons land maakt ons gelukkig en bevrijdt ons van geweld. Wij zijn immers werkelijk tevreden met ons bestaan! Vleesch en visch, dat is ons eenige voedsel. Het ijskoude water is Onze drank. Het verkwikt ons en benevelt ons verstand niet en berooft ons niet van onze natuurlijke krachten zooals dat wonderlijke brouwsel, dat de men-schen dol maakt (brandewijn), en dat men in uw landen zoo heerlijk schijnt te vinden. Onze kleeding bestaat uit dikke, onaanzienlijke huiden, die echter als gemaakt zijn voor dit land en die zoowel de dieren, zoolang zij ze dragen, als ons, wanneer wij ze van hen krijgen, goede diensten bewijzen. Bij ons is er dus — den hemel zij dank — niet zoo veel, dat iemand lust zou krijgen er ons voor dood te slaan. Daarom leven wij zonder vrees. Mijn landslieden weten van God noch van duivel, zij verwachten geen loon, maar ook geen straf na dit leven, en toch gedragen zij zich fatsoenlijk, gaan eendrachtig en vredelievend met elkaar om, deelen alles met elkaar en voorzien met elkaar in hun levensbehoeften. »

Heeft de Groenlander onze rechtspraak dan noodig? Men leze eens het Eskimoverhaal en bestudeere nauwkeurig de Knud Kasmussenfilm « Kayak ». Dan zal men tot de slotsom j komen dat dit natuurvolk zichzelf wetten heef. j verschaft, die ruim voldoende voor hem zijn j en die ingrijpen van onze zijde absoluut overbodig maken. j

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