Programma van 28 sep. tot 2 okt. 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#895

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BROAD WAY

New-York. — La grande métropole avec ses immeubles trouant les nues — et Broadway.

Voilà la scène de notre drame qui commence à Green Vale, une petite ville dans la partie supérieure de l’État de New-York. Dans ce hameau paisible vivent Thomas Drake, fils d’un pasteur, et Irène Marley, une jeune fille, belle, dont l’âme est profondément sincère.

Malgré sa jeunesse, Thomas connaissait déjà la signification du mot: Amour... ce mot, est devenu la raison de sa vie.

Un dimanche matin, pendant qu’Irène chan-1 ait. au chœur, le jeune homme comprit qu’il l’aimait. Le lendemain, il lui dit son amour en lui mettant au doigt une bague: « Portez-la toujours, Irène, sans jamais vous en défaire. »

Quelques semaines s’écoulèrent.

Dans l’église Irène chantait et pagnait à l'orgue.

Un auto s’arrêta sur la route.

Randall Sherrill, le fameux dramaturge new-yorkais, en descendit accompagné de son amie (la dernière!) Jenny King, une étoile de la comédie musicale.

Cette femme avait connu le mal trop tôt et le bien trop tard.

L’attention de l’auteur est attirée par un chant mélodieux. Il écoute émerveillé et entre dans l’église.

Poli, élégant, beau phraseur, gentleman parfait, il se présente à Irène et à Thomas.

S’adressant particulièrement à Irène:

— Mademoiselle, il est dommage, qu’avec une voix si belle vous ne soyez pas à Broadway. Demain, j’ai une audition à mon théâtre. Voulez-vous y venir?

Irène accepta. Tom refusait de dire quoi que ce soit afin de ne pas influencer sa fiancée. Il se résignait au silence, alors que celle-ci le priait de l’aider à solutionner cette question, la plus importante qu’elle eût jamais à résoudre.

Broadway scintille de lumières et d’ors. C’est la joie. Le Carnaval sans fin. Irène, depuis trois mois, est devenue une toute autre jeune fille.

Femme, aujourd’hui, elle veut être adulée, flattée. Elle est partie pour conquérir le succès... elle veut se le réserver.

Entretemps, Randall Sherrill, amoureux d’Irène, pour sa beauté et son innocence, choses rares dans son milieu, abandonnait Jenny King.

Maintenant parmi les réclames lumineuses de Broadway se trouvait le nom d’Hélène.

Un de ses rêves était accompli et l’autre... oublié! Sherrill, ce soir-là, proposa à Irène de l’épouser; après avoir réfléchi celle-ci acquiesça à sa proposition.

Deux heures plus tard elle était « Madame Sherrill. »

Jenny King, folle de rage et de jalousie, télégraphie à Thomas: Si vous n’avez pas oublié Irène Marley, venez de suite, elle court les plus graves dangers.

PROGRAMME du 28 SEPT, au 2 OCT.

1. La Reine Muette . . . .

(ouverture)

2. Bin - Bin - îlatus

Dorcine

Mack-Sennett comédie interprétée Par

BEN -CURPIN

RORDD

grand drame moderne

Pendant la Pause

Récital pour Orgue

PROGRAMMA van 28 SEPT, tot 2 OCT. f

De Stomme Königin....Dorcine

(openingstuk)

2. Bin - Bin - Hatus

V..,ack-Sennett tooneelspel vertolk door 0

BEN - CURPIN È

Tdjdens de Poos

Récita al voor Orgel

Sei

2 premières visions en Belgique

.Vérité en te Nue

comédie-vaudeville interprété par

G A PET H HUGHES (Jimmy)

L’Autre Aile

grand drame mondain interprété par

MM Marthe FERRARE et J. MURAT

Et Thomas courut vers la gare.

Le drame se précipite.

Le jeune homme arrive à l’appartement de l’auteur dramatique.

Une querelle éqlata entre les deux hommes. Combat... coup de revolver... et derrière un rideau s’écroule Jenny King, mortellement blessée.

Sherrill est cause de la mort de sa dernière amie, cependant il accuse Thomas d’être le meurtrier. L'Attorney du District fait comparaître Thomas devant les Assises.

Sherrill affirme sous faux serment que le jeune homme est coupable. Le témoignage d’Irène est, seul, en sa faveur.

Mais dans l’Etat de New-York il y a une loi qui défend à une épouse de déposer pour ou contre son mari. Irène est rayée de la liste des témoins à décharge et Thomas est condamné à être électrocuté à Sing Sing.

C’est dans la salle d’exécution de cette vieille prison que le drame atteint son point culminant.

Après une course passionnante entre deux locomotives, — l’une portant Irène en possession d’une confession écrite par Sherrill et qui sauvera la vie de l’homme qu’elle aime, et l’autre portant le parjure — Tom est sauvé à la dernière minute.

Un train arrive en sens inverse sur la voie unique, une collision formidable d'ans laquelle périt Sherrill.

Dans la paisible bourgade, Thomas Drake et sa femme connaîtront encore des jours heureux.

BROADWAY

In een klein stadje, dicht bij New-York, hebben Tom en Irena zieh leeren beminnen, terwijl hij in de kerk het orgel bespeelde om haar zilveren zang te begeleiden.

Randall Sherrill, een gekende New-Yorker too-neelschrijver, voorbij de kerk rijdend met zijn vriendin Jenny King, getroffen door de zuiverheid van Irena ’s stem, stelt haar voor naar Broadway, — de wereld van het factice goud — te komen als zangeres. Zij stemt toe, en na drie maanden is zij in dien roes een gansch andere geworden. Tom is vergeten: zij huwt Sherrill. Wat een razende jaloerschheid verwekt bij Jenny, die Tom verwittigt dat Irena aan een groot gevaar blootstaat. Tom snelt naar Broadway en tusschen de beide mannen ontstaat een gevecht waarbij Jenny gedood wordt. Tom wordt beschuldigd van moord: alhoewel hij zelf de dader is klaagt Sherrill hem aan. Tom wordt ter dood veroordeeld.

Na een wilde vaart van twee lokomotieven — de eene vervoerend Irena, draagster eener schriftelijke bekentenis van Sherrill, veropenbaring der waarheid, de andere de meineedige— wordt Tom op het laatste oogenblik gered.

In een vreeselijke treinbotsing vindt ten slotte Sherrill den dood.

Terwijl, terugkeerend naar hun klein stadje, Tom en zijn vrouw Irena voortaan een rustig geluk zullen kennen.

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Norman. Kerry, que l’on se rappelle avoir remarqué ’ans Le Dictateur, avant de le voir dans Chevaux de Bois et Notre-Dame de Paris, est né à Rochester, la patrie d’Eastman-Kodak, aux Etats-Unis, en 1890.

Sa première ambition fut d’atteindre l’âge où l’on n’est plus obligé d’aller à l’école. Quoi qu’il en soit, il prit ses grades au St-John’s College de Rochester, et, à vingt ans, allait entrer à l’Académie Navale d’AnnapoIis quand il décida qu’il aurait trop de mal à se plier à la discipline de l’armée de Mer, et renonça à ce projet.

Le père de Norman Kerry était commerçant en cuirs \ New-York, et son métier l’obligeait à d’incessants

déplacements. Norman s’associa à l’entreprise pater* nelle et, pendant quelques années totalisa annuellement une moyenne de cinquante mille kilomètres et même plus.

Le tout premier film à la réalisation duquel il fut mêlé, fut Une Aventure à New-York,' il parut, comme figurant bénévole, dans quelques scènes de ce film qui était réalisé par Allan Dwan.

Un an plus tard, en 1917, Norman Kerry rencontré en plein désert de l’Utah (où fut filmée La Caravane Vers l'Ouest) le «star» cow-boy. Art Acord, avec qui il retourne à Los Angeles. Là, après avoir durant quelques semaines exercé le métier de représentant en terrains.

jCtion de Notre-Dame de Paris, le film “ Universal „ dans lequel Norman Kerry créa le rôle de Phœbus

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Notre Vedette: Norman KERRY

Décors


4 Norman Kerry a la bonne fortune d’être engagé par le « casting director » de Bessie Barriscale, alors à la recherche d’un partenaire réellement inédit. Avec elle il tourne Rose of Paradise (Cupidité).

Son deuxième film fut La petite Princesse (The Little Princess) avec Mary Pickford; puis, avec la même, Amarilly of Clothesline-Alley (A chacun sa vie).

Ensuite, Norman Kerry s’engage dans le Corps Expéditionnaire Américain, et va partir pour la France quand l’armistice est signé.

Alors Norman Kerry revient au cinéma. Constance Talmadge le voit, à New-York, où elle tourne et l’en-

Nouvelles et Anecdotes

*** Les interprètes des deux rôles principaux du film de la Metro-Goldwyn, intitulé The Créât Divide, seront choisis par le public lui-même. Ceci est un excellent moyen de réclame, car de la sorte l’intérêt du public est éveillé avant même que le film soit tourné.

*** A la Manière de Pompadour, interprété par: Lya Mia, Georges Vaultier (Louis XV dans Kœnigsmarck), Jean Aumond, de Bataclan; Trois Heures du Matin, interprété par Carlo Adini; L'Homme sur la Comète,

LE PASSAGE DE LA MER ROUGE.

Ce très beau tableau a été exécuté d'après une des scènes du film La Reine des Esclaves, un film de la Compagnie allemande Ufa. dont les revues professionnelles d'outre-Rhin parlent avec éloges.

gage pour plusieurs films, tels que A la recherche du Bonheur (Up the road with Sally).

Puis il renoue connaissance avec Allan Dwan et interprète April Folly avec Marion Davies, sous sa direction.

En 1920, toujours avec Dwan, Norman Kerry tourne Soldiers of Fortune (Le Dictateur) et plusieurs autres films.

. Depuis lors, Norman Kerry, définitvement « lancé », a été le « leading man » de plusieurs stars en renom, mais il n’a retrouvé de rôle comparable à celui qu’il avait eu dans Le Dictateur que dans Merry-go-Round (Chevaux de Bois), que Stroheim compose et commence à réaliser, pour passer le porte-voix, après sa rupture avec Universal, à Rupert Julian.

Depuis lors, toujours à l’Universal, Norman Kerry a interprété Phœbus de Notre-Dame de Paris, puis Le Mensonge, avec Claire Windsor. 11 vient de terminer son rôle dans Tarnish sous la direction de George Fitz-maurice.

interprété par Luciano Albertini et deux vedettes femmes françaises; Malva, interprété par Lya de Putti; La Vénus Montmartroise, interprété par Lya Mara, seront distribués en France par les soins de Phœbus Film.

*** A Vienne, les architectes de Salammbô ont laissé la place au metteur en scène. Pierre Marodon a commencé en effet à tourner dans d’admirables décors.

*** Le village d’Anzio, près de Rome, qui n’est autre que l’antique Antium des Latins, patrie de Néron et de Caligula, sert depuis plus d’un an de quartier général à une nombreuse troupe américaine, qui tourne, là-bas un super-film intitulé Ben-Hur.

*** Charles Burguet qui met en scène La Joueuse d'Orgue pour la Vitagraph, a réuni dans sa distribution Camille Bardou, Eugénie Buffet, Yvonnec, Régine Du-mien, Van Daele, René Blancard, Olivier et Régine Bouet.

*** M. Buster Keaton vient de terminer Sherlocl( Jr, troisième film pour la Métro.

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La Huitième Femme de Barbe-Bleue I

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Qui ne connaît l’histoire de Barbe-Bleue, récit qui impressionne les jeunes cerveaux et avec lequel, tout en satisfaisant notre curiosité, on nous a maintes fois fait trembler de peur et d’angoisse?

Et cependant, à peine ces moments d’angoisse passés, nous réclamions avec instance la répétition da ces scènes dramatiques, tant elles avaient frappé notre jeune imagination.

L histoire de Raoul et de ses malheureuses femmes est d’origine française et a été reproduite à plusieurs reprises et de diverses façons; elle a servi de sujet à notre célèbre compositeur liégeois Grétry, pour son opéra Raoul.

L’imagination de l’enfant et même celle des grandes personnes se porte comme d’instinct vers ces récits de meurtre et de cruautés de tout genre; c’est ce qui explique l’intérêt qu’on porte à ces narrations, quelque invraisemblables qu’elles soient.

L’histoire, ou plutôt la légende, nous apprend que le chevalier Raoul, qui a caché dans une chambre les

restes des victimes qu’il a égorgées, confie à son épouse la clef de cette chambre, mais avec défense formelle de s'en servir. La femme, poussée par son sentiment de cqriosité bien légitime, ouvre la porte de ce réduit mystérieux. Un spectacle affreux se dévoile à son regard épouvanté, la clef s’échappe de ses mains et tombe dans une mare de sang. Mais, o malheur! elle a beau frotter et laver, la tache accusatrice ne disparaît pas; elle est forcée de livrer à son mari la preuve de sa désobéissance et encourt le châtiment de sa faute. Cinq autres épouses subissent le même sort; la septième, qui avait également enfreint l’ordre, est sur le point d’être mise à mort, quand ses trois frères accoururent, attaquent le cruel assassin, le tuent et préservent ainsi leur sœur de la destinée terrible qui l’attendait.

Aussi bien pour les producteurs de films que pour les auteurs dramatiques, la succession de ces scènes terribles et impressionnantes devait être une source précieuse pour créer une pièce sensationnelle. C’est ainsi qu'on, nous présente la Huitième Femme de Barbe-Bleue, œuvre qui a quelque analogie avec le légendaire épouvantail, dont l’origine remonte à dix siècles, et dont on a, par le cours des âges, amusé ou terrifié les naïves imaginations.

On nous dépeint dans le Marquis de Montferrat, un. de ces gentilhommes ruinés, qui lutte de toutes ses forces contre l’infortune pour soutenir son rang, et continuer à mener le train de vie de ses semblables; nous le trouvons installé dans une de ces plages à la mode, fréquentée par le high-life des deux mondes; il y occupe une des principales villas, en compagnie de ses deux filles dont l’aînée est mariée.

La cadette, Monna, est d’une beauté remarquable, et appelée à faire sensation dans le monde sélect, dont la principale préoccupation aux bords de la mer est d’observer et d’être observée.

Comme on le devine aisément, le marquis compte sur


l’exhibition de cette merveille pour redorer-son blason passablement terni.

Monna était incontestablement une belle femme, mais en même temps très originale, avec des idées très arrêtées sur la vie et sur l’amour; elle était loin de partager en ces modères, les sentiments de ses compagnes, et faisant fi des impressions naturelles, elle ne recherchait que l'extraordinaire. Ceci se présentait à l’étrange créature dans la personne d’un, milliardaire américain, John Brown.

Dès la première rencontre, le richissime Yankee reçoit le coup de foudre lancé par les yeux éblouissants de v Monna; il ne perd pas son temps: sans se soucier de l’étiquette qui, d ailleurs, dans le Nouveau-Monde est beaucoup moins rigoureuse que dans l’Ancien, il s avance vers la jeune belle et demande sa main; l’offre, qui a séduit notre noble jouvencelle par ce qu’ell.e présentait d’original, est acceptée sur le champ.

Mais le prétendant a déjà eu, de même que Barbe-Bleue, sept épouses, à cette différence près qu’il ne les a pas tuées comme le monstre de la légende, mais les a richement dotées.

Seulement, Monna ignorait ce détail et ce n’est qu’après le mariage qu'elle est renseignée sur la situation étrange de son époux. Une rivale, qui avait également posé sa candidature à la huitième succession, mais qui avait été évincée par Monna, avait eu soin de mettre celle-ci au courant, mais trop tard!

(Voir suite pape 73.)

On va nous présenter sous peu un grand film anglais tiré du grand drame, célèbre dans les pays anglo-saxons, de B. L. Farjeon; cette œuvre est la seule qui ait eu, par deux fois, l’honneur de paraître en feuilleton dans le Daily Mai!; elle a été mise en scène par nos voisins d'outre-Manche, et promet d’être le plus grand succès enregistrés à ce jour par les studios britanniques.

Les feuilles publiques anglaises, même celles qui se montrent d'habitude les plus circonspectes en matière d’éloges à adresser aux réalisateurs de films, se départirent de leur morgue dédaigneuse pour prédire à cette production une carrière à succès. Daily Mail, Evening-Standard et Sunday Pictorial en tête, ils font remarquer combien magnifique en est la mise en scène, et brillante la photo; ils soulignent de plus la haute valeur de l’interprétation qui

groupe, en effet, les meilleurs noms de l’écran anglais: Nina Boucicault, Gordon Craig, Moyna Mac Gill, d’autres encore.

Nous croyons que ces confrères auront été bons juges et prophètes éclairés; nos lecteurs — en attendant que la production Miriam Rozella, soit projetée en Belgique — pourront se former une idée de la beauté de l'œuvre.

C’est dans un paisible demeure de Londres que nous transporte l’écran: la famille Rozella y est rassemblée, attendant le père qui, d’un instant à l’autre, doit rentrer de voyage.Un taxi s’arrête devant la porte, un policier en descend, et annonce avec peu de ménagements à la pauvre mère que son mari a été trouvé frappé de congestion dans le train...; une lettre trouvée sur lui, annonçant sa ruine, aura été la cause de sa mort soudaine.


La misère est entrée à présent dans le modeste appartement des Rozella; la maman, incapable de supporter cet affreux coup du sort, tombe gravement malade; Miriam, sa fillette, et Cecil, son jeune fils, sont encore trop petits pour pourvoir aux besoins du ménage...

Une dame de l'aristocratie, Lady Laverock, qui connut les Rozella au temps où l’aisance régnait au foyer, prend Miriam comme demoiselle de compagnie. La beauté de l’enfant à peine femme, n’échappe pas à Lord Laverock, ni à Randolph, l’un de ses amis, mais la vigilante affection de la grande dame épargne à sa protégée des assiduités blessantes.

La mort enlève pourtant bientôt Lady Laverock à l'affection des siens; la mourante, pourtant, prévoyant que la douloureuse maladie dont elle souffrait depuis longtemps aurait raison de ses forces, avait, de son vivant, donné à Miriam une partie de ses bijoux.

Lorsque la jeune fille vient annoncer au lord le décès de son épouse, le gentilhomme, libidineux et pris de boisson à son habitude, poursuit Miriam et, malgré sa résistance, veutd’étreindré... Écœurée, elle parvient à fuir, et dans sa précipitation, elle néglige.d’emporter les joyaux

elle, la chasse sans autre forme de procès. Le dénuement des Rozella augmente chaque jour: la mère, n’ayant pas les moyens de se soigner, dépérit à vue d'œil. 11 lui faudrait l'air salin et une nourriture fortifiante, a dit le médecin. Et Miriam, pourtant, ne peut consentir à entrer au service du fourbe Randolph, sachant trop bien ce qui l’attend sur le toit de ce névrosé coureur de femmes.

Mais c’en est trop: Miriam a vu sa pauvre maman se priver du peu de lai; qui reste, pour le donner à Cecil: « Quand tu auras vieilli, explique la malade, tu te rendras compte que pour ceux qu’on aime, aucun sacrifice n'est trop g-rand ». Miriam a compris son devoir, elle vaincra sa répugnance, et acceptera d’entrer au service de Randolph, qui sur le champ lui consent une avance sur ses gages. Allons, en échange de ce sacrifice, la santé pourra être rendue à sa mère et au frêle Cecil, qui respireront à pleins poumons l’air vivifiant du large.

Chez Randolph, Miriam doit assister à une fête romaine où elle paraîtra vêtue en esclave. Après le départ des invités, la jeune fille, qui prévoit le dénouement forcé de cette mise en scène, sanglote désespérément, mais une mignonne fillette. Olive, la petite sœur de Randolph, s'en vient la consoler; -l'enfant qui s'est enfuie de lu maison de campagne de ses parents, s'endort bientôt de fatig'ue dans les bras de Miriam, et quand le maître vient, il lui faut respecter le sommeil de sa sœuretje et de celle que déjà il croyait sienne...

Sur la demande d’Olive, Miriam devient gouvernante de l'enfant;


10

Ramon Navarro

Randolph, malgré son violent désir, s’incline devant la dignité fiere de Miriam. Ainsi, respectée, lp courageuse jeune fille espère connaître enfin le repos. Mais non, car à l'impro-viste Mad. Rozella survient; une ancienne amie de Randolph, voulant se venger de son indifférence, a écrit à la pauvre mère le motif des générosités de Randolph. Une scène pénible se déroule entre la mère et la fille, mais Randolph intervient à temps pour justifier la conduite de Miriam

11 dit sa grandeur d’âme, sa force de volonté, la fierté de son caractère; il dit qu elle était prête à sacrifier son honneur pour assurer le bonheur des siens, mais que jamais elle n'a failli... et plein de repentir et d’amour, il supplie Miriam de lui pardonner et lui demande de devenir sa femme.

Sur ce dénouement espéré s'interrompt la succession d’admirables photos composant ce film.

MARN1X.

Ce nom est sur les lèvres de toutes les américaines qui vont au cinéma.

Rarnon Novarro, a succédé à Rudolph Valentino dans le cœur de toutes les spectatrices des États-Unis. Il est l’actuel détenteur du titre officiel de « Grand amoureux » de l’écran.

Son courrier regorge de lettres d’admiratrices, son sécrétaire en a compté jusqu’à 743 en une seule matinée.

Que durera cette popularité flatteuse? Rien n’est plus instable que cette sorte de royauté cinématographique; mais il semble que Novarro a de grandes chances de la conserver plus longtemps que ses rivaux.

Agé de 24 ans, doué d’un visage d’une régularité parfaite parfaite, dont la peau brune s'éclaire de deux yeux noirs au reflet velouté. Ni trop grand ni trop petit, mince de taille et large d’épaules, Novarro est le plus séduisant des jeunes premiers,-et, détail auquel ses admiratrices ne sont pas( insensibles, il est célibataire.

Mexicain d’origine, Ramon Novarro de son vrai nom Ramon Samaniegos, fut longtemps danseur professionel.

Fils d’une famille nombreuse, il envoyait la presque totalité de ses gains à Durango (Mexique)

où résident ses parents et ses huits frères et deux sœurs. Engagé par Rex Ingram, pour remplacer Valentino dans Le Prisonnier de Zenda, son succès fut foudroyant et le metteur en scène lui confia par la suite les premiers rôles dans Trifling-Women et Where the Pavement End.

OLJNZ.

Pour le Film Belge

Francis Martin, le réalisateur et l’interprète du film Un Soldai Inconnu, vient d’entamer son nouveau film Un Camin de Bruxelles.

L’interprétation comprend outre Francis Martin, Mlle Suzanne Christy, M. William Elie et le petit Léo-Adel, jeune prodige de 10 ans qui réalise d’une façon merveilleuse un « ketje » de Bruxelles.

Sa création dans le rôle de « Flup » sera retentissante et, dès ce jour, Léo-Adel nous a révélé un nouvel «as» de l’écran.

Les Films Américains en Allemagne

Nous avons eu l’occasion de signaler plusieurs fois et dans quelles vastes proportions les bandes américaines ont été envoyées ces temps derniers sur le marché allemand. En fait, presque toutes les grandes maisons américaines ont leur propre représentation en Allemagne. Nous citerons, par exemple, les Famous Players (représentés en Allemagne par la National-Film), la First National (représentée par la 'Transocean-Film), Fox (représentée par la Deutsche Vereins-Film) et l’Uni-versal (représentée par M. Einstein, beau-frère de Cari Laemmle). Une autre société américaine très importante, la société Metro, a une excellente représentation: la Bafag (British American Film A.-G.) qui, cependant, ne s’est nullement engagée à prendre uniquement des bandes de la Metro ou même à les prendre toutes. La Bafag s’est réservé le droit d’option pour toutes les bandes de la Métro qu elle jugera appropriées au marché filmique de l’Europe Centrale, et il est inutile d’ajouter que la société, usant largement de son droit, a fait connaître en Europe quelques-unes des meilleures productions mondiales.

Actuellement, la société s’occupe presque exclusivement d’exploiter les films et, paraît obtenir d’excellents résultats, car elle a réussi à placer quelques-unes des meilleures bandes de la Metro dans une dizaine de pays. Parmi ces films il faut citer: ] azzamania, Peacock Alley, Fascination, The Boy of Flanders, Broad-rvay Rose, Trifling Women. Long Live the King, etc...

M. Nivelli, directeur de la Bafag, va d’ailleurs se rendre ces jours-ci en Amérique, afin de visionner la nouvelle production et de l’acquérir pour le marché européen.

La Bafag, en outre de l’exploitation, a l’intention de se consacrer prochainement à la location, et quand aux affaires de théâtre, il semble que la société ait de grands projets à réaliser. Comme début, la société a ouvert, il y a quelques semaines, un joli petit théâtre: le « Théâtre Bafag », situé dans l’un des quartiers les plus élégants de l’Ouest Berlinois. Le film d’ouverture était Le Prisonnier de Zenda, de Rex Ingram. Le deuxième film présenté était Manon, avec Alla Nazimova et Valentino comme protagonistes. Le nouveau théâtre a été très favorablement accueilli par les habitués de cinéma de l’Ouest berlinois et peut s’attendre à avoir beaucoup de succès.

Rolla Norman chef Cart agi neois

Pierre Mawdon achève Salamho à Vienne. Rolla Norman remplit dans cette production le rôle important de Matho; on ne reconnaît plus sous cette armure l’interprète, applaudi de 'La Dame de Monsoreau ou du

Chant de l'Amour Triomphant. Mais à l’écran on reconnaîtra certes le talent sûr de cet artiste, qui sait joindre la vigueur et le don d’expression, et remplir avec un maximum de vérité les rôles les plus divergents.

Un truc ingénieux

De M. Auguste Nardy, dans “ Bonsoir

Rien ne rend plus ingénieux que l’amour, si ce n’est le, cinématographe. En voici une preuve.

Pour la réalisation du film Après V,/lmour que Maurice Champre-ux adapte à l’écran d’après la pièée de MM. Pierre Wolfï et Henri Duvernois, le metteur en scène avait besoin de tourner, dans son vrai décor parisien, le bout de la scène où l’épouse coupable entre chez le couturier pour y retrouver son amant. Son dévolu s’était porté sur une grande maison de couture,

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eu. a nue v. u*. ecuis et. cleroiilnnf avec negligence la ganse g:-.-.: :< u dit en substance

— Messin >it repaver cette rue. J ai besoin

de prendre tres. Vous seriez bien aimables

arrêter ja; ùion pendant une dizaine de minutes.

Les agents ne firent aucune objection. Us établirent un barrage aux deux endroits de la rue indiqués. Dans le champ libre, l’opérateur et l’artiste attendaient. Un des agents les aperçut et, les signalant au metteur en scène qu’il prenait à coup sûr pour un agent municipal:

— Et ces particuliers, interrogea-t-il, qui ont l’air de tirer des plans?

De son air le plus magnanime, le metteur en scène répondit:

— Laissez-les... Ils ne me gênent pas.

Et pendant qu’il simulait le géomètre qui note con-sciencieusement la largeur de la chaussée, la scène fut tournée sans encombre.

Il sait se contrôler

Robert Frazer et Mae Busch jouent respectivement les rôles de mari et femrpe dans le film Bread, mis en scène par Victor Schertzinger. Une des scènes de ce film représente une dispute entre les deux époux. Lorsque le film fut tourné, Miss Busch dit en pleurant a son mari:

— Avant de nous marier vous m’appelliez toujours “ mon' ange

— C’est vrai, répondit Robert Frazer, impassible.

— Et maintenant, continua Mae Busch, vous ne m’appelez plus rien du tout.

La réponse de Frazer l’obligea à cacher sa figure avec son mouchoir, comme pour pleurer amèrement, mais en réalité pour pouvoir s’esclafer à son aise.

Frazer avait répondu en effet:

— Ça prouve que je sais me dominer.

de façade bien photogénique, et dans une rue d’ordinaire peu passante du quartier Marbeuf.

Le jour de la prise de vue. cette voie, habituellement d’une tranquillité aristocratique, avait l’animation d’un champ de manœuvre: voitures, cyclistes, piétons. s’enchevêtraient sous l’œil bénévole de deux -

L opérateur ue avait posté son app-ux-é impruden -U- la lumière

désespé r;:

Uoe Belle et courageuse prouesse d’Albertini et de trois artistes de sa troupe

Le cliché que nous reproduisons est extrait du film Mister Radio „ . un des plus sensationnels qui se

La semaine dernière, une cinquantaine de visiteurs se trouvaient aux studios de la Metro-Goldwyn à Culver-City, lors de la filmation de He Who Gets Slapped (Celui qui reçoit des Giffles), tiré du roman d’Andreyev et mis en scène par Victor Seastrom. Ce dernier s’apercevant subitement qu’il manquait à l’appel quelques figurants embaucha sur le champ tous les visiteurs pour paraître immédiatement comme spectateurs d’un cirque. Les visiteurs se prêtèrent de bonne grace à jouer ce rôle mais ils n’acceptèrent pas d’être payés.

Le rôle principal de ce film est tenu par Lon Chaney, dont les amateurs de beaux films ont pu apprécier le talent dans Notre-ame de Paris.

puisse imaginer tant par la beauté des décors naturels qui lui servent de cadre, que par le courage déployé par maints interprètes.

Un bienfaiteur

M. Marcus Loew, que l’on connait plus spécialement en Amérique sous le nom de “ Roi du Cinéma et qui est à la tête de la combinaison Loew-Metro-Goldwyn, vient de fonder un hôpital à New-York pour les maladies des os. Le coût en sera de un million de dollars. M. Loew a avancé personellement la somme de 500.000 dollars. Le reste sera souscrit par les metteurs en scène et vedettes américaines.

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Nouvelles courtes

*** Une grande compagnie américaine vient de s assurer les droits cinématographiques de Proud Flesh, roman de l’écrivain Laurence Rising, qui fut une des révélations de ia dernière saison littéraire aux Etats-Unis.

L’écrivain a demandé pour ses droits une somme considérable; mais l’action du roman doit permettre à la compagnie américaine de réaliser un des plus étranges films que l’on ait vus jusqu’ici.

. Alice Terry, la femme de Rex Ingram, le metteur scène des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse et de Scaramouche, tournera en compagnie de CouWay Tearle The Créai Divide, film tiré d’un roman de William Vaughan Moody, dont la Metro-Goldwyn s’est assurée les droits cinématographiques.

Le metteur en scène chargé de la réalisation de ce film sera M. Barker, qui vient de terminer Broken Barriers, d’après un roman de Meredyth Nicholson.

*** Si les écrivains modernes veulent gagner de l’argent, déclare Blasco Ibanez, l’auteur des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, il faut qu’ils travaillent en pensant un film qu’on puisse tirer de leur œuvre. Le jour viendra où les écrivains en vogue ne travailleront plus que pour le cinéma et où l’on tirera des romans des scénarios qu’ils auront conçus. Ce sera le renversement des vieux principes.

Blasco Ibanez, pour illustrer son opinion, vient d’écrire spécialement pour Mae Murray un scénario de film Circé, que la charmante étoile a achevé de tourner il y a quelques temps pour le compte de la Metro-Gold-wyn.

*** A la suite de l’augmentation de capital de la So--iété Cinématographique René Fernand, trois nouveaux (( dministrateurs otlt été élus: MM. de Bastard, Paul Poiret et Julien Sée.

*** Maud Fulton, artiste et auteur dramatique, auteur de plus de,15 pièces, toutes jouées sur les plus grandes scènes américaines, entre autres The Brat et The Humming Bird, vient de s’engager par contrat à écrire des

scénarios de films pour la grande compagnie américaine Metro-Goldwyn.

Son premier film sera probablement tourné au cours de la prochaine saison et fera sensation dans les milieux cinématographiques américains.

*** Buster-Keaton, le comique humoriste a Malec a, dont la popularité grandit chaque jour en Europe, vient de faire baptiser en grande pompe ses deux fils, Joë. âgé de 2 ans, et Bob, né le 2 février 1924.

Tous les artistes de la Metro-Goldwyn, pour le compte de laquelle Buster-Keaton travaille maintenant exclusivement, étaient invités à la cérémonie, qui a été suivie d’une réception où figurait tout le monde dü cinéma américain.

La marraine était Constance Talmadge etr le parrain William Collier.

*** L’artiste anglais Clive Brook vient d’arriver à Hollywood afin de tourner le film Christine of the Hungry Heart. Ce film est tiré d’un roman du même nom, de l’auteur bien connu Kathleen Norris.

*** Von Stroheim, le célèbre metteur en scène autrichien, auteur de Folies de Femmes, qui travaille maintenant pour le compte de la Metro-Goldwyn, et qui vient de terminer Creed (Convoitise), va mettre à l’écran La Veuve Joyeuse, d’après l’opérette de Franz Lehar.

Le principal rôle féminin sera interprété par Mae Murray. Ce sera la première fois, depuis, plusieurs années, que la célèbre artiste tournera sous la direction d’un autre metteur en scène que son mari: Robert Z.. Léonard.

Z. Lionel Barrymore, qui se trouve actuellement en Allemagne, vient de se mettre au travail pour la réalisation du film Les Nuits du Décameron. tiré du célèbre livre de Bocace. • ,

*** M. Jean Epstein qui vient d’achever la réalisation du Lion des Mogols dont M. Ivan Mosjoukine est la vedette, va commencer à tourner L Affiche, scénario de Mlle Marie-Antonine Epstein, pour les Films Albatros.

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* * * Si vous voulez " faire rire votre püblic, déclarait fautre jour Buster Keaton “ Malec „ à une réunion des comiques de l’écran américain, commencez par leur donner envie de pleurer.

C’est la tactique à la scène des meilleurs comédiens, pourquoi ne pas l’appliquer à l’écran.

Il faut procéder par réaction. C’est ce que je me suis efforcé de faire dans mon dernier film, Sherlock Junior, que Jean Havez, Joe Mitchell et Clyde Bruckman ont écrit spécialement pour moi et que je viens de terminer pour la Metro-Coldwyn.

* * * Pour la première fois dans le film de la Metro-Goldwyn The Arab que Rex Ingram a été tourner en Afrique et qui passera cet hiver sur les écrans parisiens, l’on verra Alice Terry avec sa chevelure véritable.

Ce sera une déception pour un grand nombre de ses admirateurs qui depuis, qu’elle s’est révélée à l’écran dans les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, rêvent de sa magnifique toison blonde.

Dans Le prisonnier de Zenda, dans Scaramouche, Alice Terry est blonde, de ce blond si photogénique qui fait songer toutes les coquettes.

Hélas, Alice Terry, n’est pas blonde, elle n’est pas brune non plus, comme elle semble l’être dans L'Arabe, elle est ce que les Anglais appellent „Aubrun“, c’est-à-dire, chatain avec des reflets roux et elle a les cheveux coupés.

Sa perruque blonde avait été choisie par son metteur en scène de mari pour faire valoir le teint délicat et les yeux de violette de l'artiste, mais ce fût lui qui décida de faire tourner sa femme dans L’jJrabe avec ses cheveux naturels.

Ce fut l’objet d’une grande discussion entre l’artiste et le metteur en scène-, qui dura depuis le départ des Etats-Unis jusqu’à l’arrivée à Tunis.

En mettant le pied sur la terre d’Afrique, la discussion

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durait toujours. Alice Terry tenait à sa réputation de blonde mais la première américaine qu’ils rencontrèrent était brune et avait les cheveux coupés. |

C’était une attachée à la mission américaine et comme Alice Terry dans L’Arabe joue' un rôle, également, d’une attachée de mission, elle finit par se laisser convaincre.

* * * Mae Murray qui vient de terminer son dernier film (Jfâademoiselle dTCinuit pour la Metro-Goldwyn, assistait dernièrement à une distribution de prix dans un lycée de jeunes filles.

Une de ses petites amies, dont les études n’avaient pas été particulièrement bril -lantes au cours de l’année et que ses parents venaient de gronder, vint se réfugier les larmes aux yeux près de l’artiste.

— Qu’avez-vous donc, mon petit? interrogea la vedette.

— Mes notes sont très mauvaises et mes parents sont furieux.

— Bah! dit ert riant Mae Murray pour consoler l’élève malheureuse, cela n’a pas grande importance au cours du change actuel. Ce n’est pas ça qui fera baisser le dollar.

* * * Henry Roussel termine Terre Promise, dont les dernières scènes seront photographiées en Angleterre.

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La Huitième Femme de Barbe-Bleue

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LES ETUDES CHEZ SOÏ

La jeune épouse prend une héroïque résolution: ne désirant en aucune façon être jouée par le milliardaire et indignée de ce que celui-ci avait cru la duper, en ne lui dévoilant pas son état-civil, elle se promet de ne se livrer que lorsqu’elle aura des preuves solides de son amour, que lorsqu’elle saura que c’est uniquement sa beauté qui lui a valu la main du fameux businessman.

A la suite de toute une série d’aventures, les unes plus > cocasses que les autres, de péripéties habilement amenées et savamment graduées, elle arrive à cette certitude.

Noüs aurons l’occasion d’admirer, une fois de plus, dans ce film, tiré d’une pièce française, le déploiement merveilleux de toutes ces précieuses ressôurces que le grand art de l’écran réserve aux spectacles de l’espèce. Mais nous ne pouvons passer sous silence le jeu magnifique de la vedette, Gloria Swanson, admirablement secondée d’ailleurs par ses partenaires; il nous suffira, certes, de signaler que le rôle principal était tenu par cette incomparable artiste, qui n’est pas une inconnue pour nos lecteurs, pour affirmer sans danger d’être démenti par une . constatation de visu, que la pièce est appelée à un grand succès, et qu’on peut la ranger parmi les chefs-d’œuvre du genre. V. W.

* * * Buster Keaton « Malec », l'homme qui ne rit jamais, accompagé d'un état-major de dresseurs d’animaux, de figurants et d'opérateurs, vient de rentrer à Los-Angeles après une croisière de six semaines dans les eaux mexicaines, à bord d'un petit vapeur, de 450 pieds, le « Buford » où a été tournée la plus grande partie de son nouveau film T/ie Navigator qu'il vient d’achever pour le Metro-Goldwyn;

On y verra Malec aux prises avec des requins et des pieuvres et les combattre à coups de poignard.

Le scénario du Navigateur a été écrit par Jean Havey, Joe Mitchell et Clyde Bruckman, auteurs de Sherlock Junior, le dernier film réalisé par Malec.

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