Programma van 1 tot 6 nov. 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#877

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Ceci n’eo't point un conte imaginé, Æaij bien un oocument.

Reginald FORD

PRÉSENTE

Le HARPON

( Tragédie de la Mer)

Adaptation Française de Georges TOUDOUZ f.

Films FORDYS

Ç" Établissements E. GIRflUDJ

14, Rue Auber, PARIS

Concessionnaires


Comment, en l'an 1921, fut reconstituée minutieuse-ment,— au péril de vies humaines,— l’histoire exacte d’une chasse à la baleine, menée sous le Cercle Arctique avec les armes primitives des anciens baleiniers

La poursuite de la baleine est une ancienne pêche du pays de France, car ce sont les Basques, qui, au XIVe siècle, furent les premiers à l’organiser. Elèves des Basques, les Hollandais au XVIe siècle, développèrent cette chasse dans des conditions telles qu’en jj 45 ans, — 1676 à 1722, — 5.886 navires baleiniers néerlandais j capturèrent 33.000 baleines.

Lorsque se développèrent les colon es anglaises qui devaient devenir les Etats-Unis d’Amérique, les villes littorales vouèrent; une partie importante de leur activité à l’industrie baleinière.

Si bien qu’au cours du XIXe siècle, les Blubber Hunters, ou Chasseurs de graisse du Massachussets en particulier, étaient les véritables Rois de la Mer Arctique, et tiraient des grands cétacés, baleines franches et cachalots, une prodigieuse richesse industrielle et commerciale.

Malheureusement, l’activité avec laquelle l’homme a poursuivi j les grands monstres marins dans l’Arctique et l’Antarctique a; diminué, dans des proportions considérables,1 les troupeaux de ces j êtres énormes que la Bible a connus sous le nom de Léviathan, et j

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dans les rangs desquels les engins modernes, tels le harpon à canon, ont fait d’affreux ravages.

Les baleines diminuent, et leur disparition totale est déjà envisagée pour un avenir proche.

Aussi M. John L. E. Pell, descendant direct d’une dynastie de! baleiniers qui fut une des grandes familles de New-Bedford, — ville dans laquelle la secte puritaine des Quakers a monopolisé j depuis plus de cent ans l’industrie baleinière, — a-t-il eu la pensée j de reconstituer, pour le film et par le film, les principaux épisodes d’une Chasse à la Baleine. Ce faisant, M. Pell a désiré fixer, en un document moderne, des détails qui bientôt seront uniquement du domaine des choses passées.

Toute la colonie des Quakers de New-Bedford s’est associée avec | lui, en un acte de piété filiale, afin de consacrer par une bande j minutieusement établie le souvenir des exploits des aïeux.

Les costumes ont été tirés des armoires au fond desquelles on conservait les reliques de famille. Au port, on a remis à neuf et réarmé le dernier brick baleinier, le Charles IV-Morgan, construit en 1841, fort de 300 tonnes, et vétéran du Cercle Arctique. Et le vieux capitaine qui, tant de fois, l’avait conduit à travers les eaux j glacées du Nord, consentit à reprendre une dernière fois son commandement. Tandis que les Quakers autorisaient la prise de vues dans leur temple construit en 1790, le recteur du Foyer des Marins, Docteur Thurber, acceptait de reconstituer l’office rituel des Pêcheurs de Baleines et de le célébrer à la mode ancienne.


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C’est donc la colonie entière de New-Bedford qui a participé à la réalisation d’un film considéré par tous comme un hommage apporté pieusement à la mémoire des aïeux directs.

Jamais film, jusqu’ici, n’a été réalisé dans de telles et si curieuses conditions.

Seuls, deux ou trois acteurs, qui devaient jouer les rôles de protagonistes, furent introduits parmi ces figurants bénévoles; encore durent-ils se transformer en véritables baleiniers et vivre durant des mois l’existence rude et périlleuse des véritables Chasseurs de graisse dont ils partagèrent le labeur quotidien, — à tel point que le héros même du scénario est devenu un excellent chef-harpon-neur...

Durant cette croisière étonnante et originale, onze baleines ont été rencontrées et attaquées,—cinq ont été capturées, dont la plus forte mesurait 25 mètres de long et pesait 90 tonnes.

Les deux appareils, que possédaient les baleiniers, ont tourné cinquante mille mètres de négatif, dont deux mille seulement ont été utilisés dans le film, par sélections.

Et il convient de signaler que, durant les dramatiques péripéties du harponnage, l’un des appareils embraya subitement au moment le plus dangereux, celui de l ’attaque des barques par la bête blessée.

En fait, les Quakers de New-Bedford ont réalisé avec une minutie extraordinaire les moindres épisodes techniques d’une croi-

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sière de pêche, en utilisant les engins, les bateaux et les armes desquelles se servirent leurs aïeux directs, durant des années, — engins, armes et bateaux dont le travail a assuré jadis la fortune du port de New-Bedford et assis la fortune familiale de ceux-là même qui ont eu l’idée de cette reconstitution.

Afin de donner à ce film un caractère populaire, il était nécessaire qu’une « histoire » servit de trame à cette croisière.

Et un scénario fut établi suivant les règles classiques du drame anglo-saxon, — c’est-à-dire une aventure dans laquelle l’amour, le tragique et le comique ont été combinés de manière à séduire et à retenir l’attention des spectateurs. C’est sur une trame très simple que les auteurs du hlm ont réalisé une bande vraiment étonnante de vie, dans des conditions qui se firent souvent très dures et très compliquées.

M. Raymond Mac Kee, personnifiant Allan Dexter, apprit, durant un an et demi le métier de marin baleinier, — il vécut la vie des Chasseurs de graisse, — il frappa de sa mam plusieurs j cétacés, maniant ce lourd harpon que l’on a maintenant remplacé 1 parjun canon lance-harpon. 11 fut, au vrai, Blubber Hunter sous le j Cercle Polaire, et ne se présenta devant l’objectif que lorsque, j;

réellement, aucune différence ne pouvait être constatée entre lui J. et les rudes matelots qui étaient ses compagnons.


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Aussi le film Le Harpon se trouve-t il constituer la plus extraordinaire bande documentaire qui se puisse voir.

En effet, la chasse à la baleine, — conduite comme on l’a menée j durant plusieurs siècles et comme plus jamais on ne la verra menée, de par la disparition progressive des cétacés et de par les! méthodes scientifiques de chasse, — est ici évoquée au vrai.

Tout s’y trouve: l’appareillage du voilier après célébration de j l’office des Quakers, — la rude vie à bord, — les manœuvres, — I { le détail des engins aujourd’hui désuets, — la manœuvre des emj barcations, — la poursuite des baleines dont les évents jettent; j 1 eau au-dessus de la mer, — le drame de l’attaque, — la baleine blessée entraînant les embarcations derrière elle en un remorquage de folie, — le brutal coup de queue qui envoie à la mer canot et équipage comme le raconte Mayne-Reid dans sa Chasse au I Leviathan, — enfin la mort du monstre, et son dépeçage.

C’est peut-être cette partie-là qui est l’une des plus curieuses, avec tous les détails: la bête au long du bord, les tranchets qui taillent cuir, lard et chair, les requins disputant la baleine à ses I vainqueurs, la queue énorme et la tête monstrueuse montées à bord, -— enfin la cuisson des quartiers en des chaudières qui font, dans la nuit, ruisseler l’huile précieuse jadis vendue au poids de l’or et dont les milliers de barils enrichirent d’innombrables Américains.

Tel est ce film qui a remporté en Amérique et en Angleterre un succès prodigieux, car il a évoqué une des heures de l’histoire

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maritime bien faite pour remplir de fierté tous ceux qui aiment la I mer. Tel est ce film qui remportera en France un égal succès par sa nouveauté, par son originalité et par la profonde conviction avec laquelle les habitants d’une ville entière se sont associés pour le réaliser comme un acte d’hommage à la mémoire de leurs aïeux.


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Scénario d'ailleurs très simple:

Allan Dexter aime son amie d’enfance Evangeline, fille du vieil armateur de New-Bedford, Charles W-Morgan. Or, celle-ci, [ Quakeresse fervente à l’imitation de son père, a dû jurer au vieillard de n’épouser jamais qu’un Quaker qui serait aussi un maître du harjxm. Et Allan Dexter n’est ni l’un ni l’autre. Aussi, malgré l’amour avoué d’Evangéline prise entre l’élan de son cœur et la . rigidité de son serment, Allan Dexter est-il évincé, cependant que j le baleinier Jack Fmner et le tortueux Migg complotent de s’em- j parer, le premier du meilleur brick de Morgan, et le second, de sa j fille.

Ayant voulu s’enrôler comme matelot afin de gagner ses galons j| de chef harponneur, Allan Dexter tombe aux mains de Fmner qui l’emmène de force en mer afin de laisser le champ libre à Migg. î Mais Fmner, en cours de croisière, ayant assassiné le capitaine du brick, est saisi par les matelots vengeurs de leur chef qui emprisonnent le bandit et poursuivent la chasse aux baleines pour leur compte et celui de leur armateur.

Dans ces circonstances, Allan Dexter se révèle: il devient harponneur émérite et ramène au port le brick chargé des dépouilles de nombreux cétacés. Or, il arrive juste à temps pour empêcher l’odieux mariage qui, sur l’ordre du vieux Morgan abusé, va livrer î Evangéline au traître Migg. Devenu Quaker, et ayant fait ses preuves de baleinier, Allan épousera son amie d’enfance.

LE SCÉNARIO

! ( CINÉMA N

ABRASSABT 185, B* Anspach

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COMMENT FUT TOURNÉ CE FILM SENSATIONNEL

Lorsque fut prise la décision de tourner ce film audacieux, on chargea M. Elmer Clifton, metteur en scène habile, de cette production.

Les préparatifs terminés, la compagnie toute entière, composée de quatre opérateurs et de trois artistes, monta à bord du Charles W~Morgan, mais en qualité de marins.

A partir de ce moment, opérateurs comme metteur en scène se trouvèrent tous sans distinction sous les ordres du capitaine.

L’entraînement commença dès ce moment. Ce fut le plus dur labeur entrepris par une troupe cinématographique. Dès l’aube, chaque matin, les deux appareils de prise de vues étaient solidement attachés sur une plateforme spéciale, en dehors des bor-dages, afin qu’ils puisent osciller le plus possible en suivant la poursuite des baleines, sans prendre de vue les agrès. Puis, les acteurs qui devaient interpréter des rôles de marins durent apprendre le métier aussi assidûment que les membres de l’équipage: mettant à Peau les canots, les remontant, les relâchant, et ensuite, les attachant solidement au bateau.

Mac Kee, qui devait jouer le rôle du harponneur dut s’exercer chaque jour, à lancer le harpon sur des marsouins. Les premières images le représentant debout à l’avant du bateau, tenant à la main un léger harpon, ressemblant à une lance de Zoulous, donne une très mince idée de la réalité. Le harpon est formé d’un jeune plant plus gros que le poignet d’un homme, mesurant environ 7 pieds de long, et au bout duquel se trouve un manche de fer terminé par une dent mobile. C’est un instrument grossier, et; lourd et qui demande une grande adresse ainsi que beaucoup de force dans le lancement afin qu’il puisse rentrer profondément j dans la baleine.

Dès l’arrivée au pays des baleines, les deux hommes placés en haut du mât de vigie aperçurent des baleines de petite taille. Plusieurs purent être capturées.


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CE QUE DIT RAYMOND Mc KEE COMÉDIEN ET... HARPONNEUR

Ces cétacés, déclare M. Mac Kce, mesuraient de 40 à 50 ou 60 pieds de long. Le premier de ces monstres s’approcha du bateau, et je lui lançai aussitôt le harpon; j’avais 1 impression d’une lutte avec une locomotive lancée à toute allure. Mais lorsque nous nous trouvâmes en présence d’une gigantesque baleine je compris réellement ce que c’était qu’une lutte avec ces monstres.

« Les vieux baleiniers à bord du Charles W- Morgan ne m’encourageaient guère en racontant ce dont était capable une baleine si elle se mettait en furie.

Ils nous disaient comment un canot pouvait être mis en morceaux d’un coup de queue ou encore coupé en deux d un coup de gueule.

« Je demandai à un des baleiniers ce qu’il fallait faire lorsqu’une baleine se retournait sur votre canot.

« Jetez vous immédiatement à l’eau, et criez très fort. Mais faites bien attention aux requins attirés par le sang de la baleine », me répondit un des hommes.

« Et, faites aussi une prière », me dit un autre...

« Cela n’avait rien de bien attrayant pour un amateur! Mais rien de particulier n’arnva, avec les petites baleines capturées par nous en premier heu. Je commençais plutôt à m’amuser, et je comparais presque une baleine de 50 pieds à un véron. »

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LE RECIT DU METTEUR EN SCÈNE

M. Elmer Clifton, à son tour, continue le récit de la chasse audacieuse entreprise par la compagnie.

11 entrait dans mon rôle de metteur en scène de me tenir dans un canot automobile spécial dans lequel étaient solidement attachés deux appareils de prise de vue afin de pouvoir suivre tous les mouvements du canot-harponneurjnonté par Raymond Mec Kee.

Notre embarcation comportait, en outre un matériel signalé plus haut, deux appareils photographiques et l’équipage entier d’un canot-baleinier. Un opérateur était posté à chaque appareil et chacun avait pour instructions de ne jamais cesser de tourner afin de prendre des photographies de chaque scène tandis que celles-ci seraient filmées.

Nous étions partis à la rencontre d’un banc de baleines, nous le trouvâmes, en' peu de temps. Nous le trouvâmes bientôt et, en tête flottait un monstre de plus de 80 pieds de longueur.

Dès que nous le vîmes, Mac Kee dans son canot, et moi dans le mien, nous savions que c’était celui-là qu’il nous fallait pour notre film. Notre canot fut mis parallèlement à celui de Mtc Kee, dans


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l’espoir que notre cétacé ne plongerait pas avant que nous ayons pu lui lancer le harpon. 11 semblait flotter tout doucement, comme une grande île de caoutchouc, tout noir. Nos canots furent amenés le plus près possible de la bête, et les deux appareils photographiques, ainsi qu’un des appareils de prise de vues se mirent en œuvre. Nous pouvions voir Mac Kee comman dant à ses hommes d’approcher le canot le plus près possible, car il voulait que Je harpon pénètre profondément afin de ne pas manquer sa prise. Lorsqu’il fut assez près du monstre, il lança son arme et la pointe édentée pénétra profondément dans la peau noire et luisante de la bête.

Le monstre plongea aussitôt avant de commencer une course qui devait devenir pour ainsi dire folle à tel point que notre canot automobile eut beaucoup de mal à suivre.

Les deux appareils cinématographiques tournaient en se relayant, alternativement — nous avions pris 150.000 pieds de film à bord du canot — afin de ne pas perdre le moindre incident. De plus, nous ne manquions pas, après chaque poursuite, de faire notre plein d’essence afin de ne jamais en manquer. Nous avions également pris à bord, des provisions et de l’eau pour le cas où une poursuite nous tiendrait éloignés du Charles 'IV-Morgan plus d une nuit. La baleine ne semblait pas se fatiguer. Elle continuait toujours sa course, s arrêtant parfois pour plonger, puis remontant à la surface, pour reprendre sa course, et changeait rare-

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ment sa direction, allant toujours droit, avec une force qui nous parut toujours aussi vive. Allant à une vitesse de dix, douze ou quinze mille à l’heure, puis un petit arrêt, un nouveau plongeon furieux, et reprenant sa course, pouvant rivaliser avec un train express.

Puis arriva un de ces terribles incidents qui nous procura la plus belle photo prise par un appareil cinématographique. Fou de rage, le monstre revint à la surface après un de ses plongeons, changea sa course, et se retournant, arriva tranquillement derrière le petit canot; ne faisant aucune attention à celui où nous étions; il semblait, soit par instinct ou par raison, savoir que sa ligne était maintenue au canot de Mac Kee. Je devinais que quelque chose allait se passer. Je me souviens d’avoir crié: « les deux appareils, en marche ». Je ne voulais rien perdre — un appareil était dirigé vers la baleine, et l’autre vers le canot. Je me souviens que l’un des opérateurs s’occupait frénétiquement à renouveler les bobines. Les deux appareils photographiques étaient dirigés sur le canot, et les aides changeaient de clichés avec une vitesse qu’aucun photographe n’a encore atteint à ce jour pour un appareil de travail. Puis, juste au moment d’atteindre le canot, la grosse boule noire et luisante de la baleine disparut à notre vue et un moment après son énorme queue était en l’air, chavirant le canot de Mac Kee et tout son équipage en mer, tel un jouet d’enfant, dispersant les


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I cordages, les rames et les espars, ainsi que les hommes qui dis-jl parurent un instant au milieu d’une mare de sang et d’écume.

Deux photos furent prises du canot en Pair; un des appareils j

cinématographiques fut abîmé et hors d’usage, mais l’autre put j il prendre la scène telle qu elle a été dépeinte, mais ne put continuer I n’ayant plus de pellicule. Nous avions tout de même pris la scène avec ce seul appareil —- chance inespérée.

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UN TOUR DE FORCE

M. Mac Kee qui fut l’audacieux harponneur du monstre marin déclare que pour rien au monde il ne recommencerait un pareil exploit.

Lorsque j’ai vu la baleine se retourner, dit M. Mac Kee, j’étais loin de penser ce que cela signifiait.

Mais lorsque je jugeais la situation, je fus l’homme le plus terrifié des hommes. Je ne m’occupais pas de ce qu’une baleine de cette catégorie pouvait mordre ou non. Je savais ce que les requins pouvaient faire! Je savais aussi, d’après nos autres chasses à la baleine, que les requins se trouvaient toujours dans les parages sanglants d’une baleine harponnée. Je sentis le bateau se soulever, et eus l’impression d’être projeté hors d’un volcan. Je me souviens ensuite de m’être jeté à l’eau.

Au moment où je plongeais, la haleine devait remonter à la surface, car je me rappelle avoir été cogné par quelque chose ressemblant à du caoutchouc doux et glissant. Puis je revins à la surface, et je me souvins brusquement des instructions qui m’avaient été données à bord du Charles IV-Morgan. Je me mis à me remuer frénétiquement dans l’eau et à jeter des cris. Mes instructeurs devaient être fiers de leur élève. A l’avenir, je compte mener une vie calme et ne jamais recommencer de pareilles émotions...


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