Programma van 21 tot 25 dec. 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#856

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Le Lion des Mogols

PROGRAMME du 21 au 25 DECEMBRE

Sur les hauts plateaux du Thibet, dans la ville sainte, une foule turbulente attendait. Exceptionnellement, le grand Khan, l’usurpateur hideux et déteste, devait paraître au cours de la fête populaire. Adoré du peuple, le prince Roundgito-Sing est aussi aimé de la princesse esclave Zemgali.

Khan a vu Zemgali et jetant sur elle des regards de convoitises, ordonne à ses eunuques de la lui amener à la tombée du jour. Zemgali supplie Roundgito de la sauver. Impassible, il laisse enlever la jeune femme, fait préparer des chevaux, pénètre à la Tour d’Amour, fait passer Khan par la fenêtre et se sauve avec sa bien-aimée. Rejoints par les émissaires de Khan qui lui reprennent Zemgali, il s’en va, suivi de son fidéle Kavaias, vers l’exil.

Sur un bateau où il s’est embarqué, il rencontre une troupe d’artistes cinématographiques. Parmi eux, Anna, une jeune vedette. Une instinctive sympathie naît entre le prince et Anna, à la grande fureur du banquier Morel, qui pour se venger et par ruse, amène le prince à lui signer un faux chèque de So.ooo fr. Morel fait une scène à Anna qui lui fait serment de ne pas aimer le prince d’amour.

Roundgito a entendu et le cœur meurtri, il échoue dans un cabaret à Montparnasse. Jusqu’au matin, il s’enivre et après une course folle en torpédo, il reviendra chez Anna juste pour jeter Morel à la porte. Décidé à partir en emmenant Anna, fl se rend à l’hôtel Olympic faire ses préparatifs. Morel téléphone à la police et le dénonce comme escroc. On fait cerner l’hôtel, toutes les issues sont gardées. Au moment de sortir, Morel apparaît, l’orâge éclate et tirant un coup de revolver, il blesse le prince. Surgissant par la fenêtre, Kavalas tue Morel. Affublés d’un loup, le prince et Anna se mêlent à la mascarade et quand ou sera sur le point de l’ar-rêter, Kavaias et un groupe d orientaux entoureront le prince d’une garde d’honneur. Anna retrouvera en Roundgito son frère bien-aimé qu’elle avait cru assassiné par ordre de l’usurpateur. Le grand Khan est mort pl, avec la couronne et une sœur chérie, Roundgito-Sing retrouvera Zemgali, qui fidèlement l'aura attendu.

Marche des Princesses ./• Massenet

Veye igie

Charley F Endiablé (

Comique

Le Déluge

(Prélude)

Violon solo

C S Saëns

M. V. Van Hemel

Le Lion des Mogols

Drame

Pendant la Pause

Récital pour Orgue

PROGRAMMA van 21 tot 25 DECEMBER

De Leeuw der Mogoien

Marsch der Prinsessen

J. Massenet

De Duivelsche Charley

Klucht

De Zondvloed

(Voorspel)

Viool Solo:

C. 5. Saëns

Mr. V. Van Hemel

De Leeuw der Mogolen

Drama

Tijdens de Poos

Récit g al voor Orgel

Semaine prochaine le grand film d’art

d’après la tragédie de

W. Shakespeare

Grand succès

Om getracht te hebben zijn beminde, de mooie '•mgali, gevangen prinses van vreemden bloede, te redden uil de handen van den sadischen grijzen Khan, vorst uit het verre Rijk der Mogolen, ziet de jonge prins Roundgito-Sing, na verwoeden strijd zich verplicht in ballingschap te vluchten uit zijn land, er zijn trouwen Kavaias achterlatend.

Ilel toeval brengt liem In aanraking met een filmgezelschnp, waarvan de bankier Morel de geldschieter is; hij maakt een diepen indruk op de « sier « van het gezelschap, Lady Anna, de minares van Morel, en trots de jaloerschheid van haar vriend zal zij de prins er toe overhalen, met haar, een eerste planrol te vertolken. Om zijn plots op-gedaagden mededinger te treffen, laat Vlorel den prins een chek teekenen van fr. 5o.ooo zonder provisie; zoo heeft hij hem in zijn macht.

Wanneer dc prins echter uit een gesprek tus-schen Anna en Morel verneemt dat zij slechts voor hem genegenheid koestert en haar minnaar hem wegjagen mag zoo hij het wil, dan voelt hij zich in hel diepst van zijn wezen getroffen en wanhopig tracht hij in de kroegen van Montparnasse, in een beroezing, te vergeten. Hij gelukt er niet in en den volgenden morgen, ontdaan en willoos doolt hij rond, tot hij plots terugkeert naar Anna’s huis.

Anna en Morel staan dreigend tegen over elkaar en de prins, verontwaardigd, werpt den bankier aan de deur om echter zelf ook heen te gaan, Anna aan haar gedachten ovcrlatend. De jaloerschheid verblindt Morel die den prins als aftruggelaar aanklaagt. 1 tenzelfden avond besluiten Anna en de prins samen te vluchten en reeds maken zij alles in gereedheid in hel hotel Olympic waar juist dieq avond een groot gemaskerd bal gegeven word. Terwijl de politie het hotel omsingelt komt Merel bij Anna. De storm breekt los tusschen de twee opge-zvveepte mannen. Morel vuurt zijn revolver af op den prins. Maar plots stort hij neer niet een dolk in den rug. Kalavas die overal zijn meester zocht heeft hem gered. Zich mengend, gemaskerd tusschen de maskers, trachten Anna en de prins te ontkomen. Dan veropenbaart zij hem tevens waarom zij hem zoo genegen was... Doch daar daagt de politie op en beide gaan aangehouden worden, als plots Kalavas en eenige Oosterlingen verschijnen en allen rond doen dat Khan, de dwingeland, dood is en Roundgliito dc troonopvolger is. Kalavas vertelt de toedracht van Morel’s dood. Men draagt de prins bewusteloos weg; dan op zijn gekwetste borst bemerkt Anna de Leeuw der Mogolen en herkent alzoo in den prins haar broeder, eens gered uit de handen ’der beulen. De terugkeer naar zijn land wordt een apolheoze. En daar vereenigt Anna zelf den echt van den prins met zijn beminde Zemgali die trouw had gewacht den terugkeer van den prins barer wenschen.


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C’est de l'après-guerre que date la grande popularité de / 'tte grande étoile française, v jnt nous avons retracé en son temps la marche ascendante dans le beau ciel cinématographique de France, les créations et les triomphes.

C’est, qu’en effet, depuis qu elle a seize ans, France Dhélia se donne corps et âme à la scène et à l’écran; c’est qu’au ciné comme au théâtre, ses succès ne se comptent plus, depuis son interprétation de.Benjamin dans Joséphine vendue parses sœurs, jusqu'à la Garçonne, aux Rant-r.au, à Féliana l’Espionne, en passant par la Bête traquée, les Mille et une Nuits et dix autres productions dont elle est l’âme et la beauté.

Point de redites: nous ne retracerons pas ici le curriculum vitae de la grande actrice, nous réservant d’y revenir bientôt, l’émail-lant d'anecdotes et de ces détails plaisants qui accompagnent la vie des astres, sur cette étroite I?rre comme dans l’infini firmament.

Nous dirons seulement aujourd’hui la part prise par France > Dhélia dans l’excellente production de Gaston Roudès, qu'ii nous fut donné d’admirer ces jours-ci. Féliana — c’est le titre de la bande qui groupe les noms

d’artistes en vogue, tels Lucien Dalsace, Paul Olivier, L. Mala-vier, Léonce Cargue, Henri Janvier et deux danseurs célèbres. Lambri et Lavallée.

Dhélia joue le rôle de Féliana, femme jeune tombée dans la basse débauche et la prostitution, mais ayant gardé au fond d’elle-même le regret de sa vie manquée et la soif d'idéals inassouvis.

Elle a. consenti à se faire espionne pour le compte des agents étrangers, Wilfrid et Darrins, qui cherchent à s'emparer des maquettes du moteur « Imperator », œuvre du grand industriel Jean Villebrun.

Et d’abord, fidèlement, elle suit les ordres du maître, subjugue, affole l’inventeur, devient sa maîtresse et sa confidente. Mais bientôt, un amour vrai a pris possession de son cœur et de ses sens, à la suite d’une passade amoureuse avec le jeune ingénieur Carlo Geraès.

Comment encore feindre, se donner à Villebrun, tromper son amant, alors qu’avec lui la cons-

En haut: France Dhélia en toilette de ville.

Au milieu: France Dhélia dans " La Garçonne A u dessous: Une scène de

M Féliana


ciencç de sa déchéance est entrée en elle.

Elle veut résister aux ordres de Darrins; mais lui qui soupçonne le pourquoi de ses hésitations, menace de faire disparaître l'aimé, si elle ne continue pas sa vile besogne d'amante et de confidente auprès du détenteur des plans recherchés.

Carlo, qui fut presque victime de l'attaque d’inconnus, blesse un de ses agresseurs, Darrins, et celui-ci menace la jeune femme.

Féliana doit parler, dire son secret à Carlo; il le lui ordonne, elle ne le peut. Tout est fini entre eux!

Mais voilà qu’à une réception mondaine Carlo et Féliana se retrouvent. Et l'on révèle au jeune

France Dhelia dans u Féliana ..

ingénieur que son amante n’était que la maîtresse de Villebrun. Féliana avait promis à Ville-brun de le garder à souper en tête-à-tête, après le départ des invités. Elle n’a pu échapper à sa promesse; on vient de les servir dans un petit salon seulement éclairé par un flambeau. Ville-brun attire doucement Féliana contre lui, mais la main de celle-ci se crispe sur la nappe de dentelle, comme pour s’y retenir et résister à l’étreinte; ce mouvement entraîne le flambeau c1"’ tombe et se brise. 1 Villebrun va éclairer un lustre, mais Féliana le retient:

(Voir suite pape 74.)

Trois scènes de Féliana (à droite en bas: France Dhelia).

Milliers, Millions de Figurants!

On tourne avec des milliers, que dis-je des millions de figurants,... à l’Institut Pasteur!

Qu’est-ce à dire? Un Griffith ou quelque De Mille aurait-il fait escale dans nos murs, avec la troupe innombrable des interprètes qui prê-ent leur concours à L'a Caravane vers l’Ouest ou Les dix Commandements?

Rassurez-vous: l’Amérique ne nous envahit pas encore: y a-t-il lieu de s’en réjouir? Du moins, en attendant que de grandes « machines »

cinématographiques s’élaborent dans le cadre riant de notre Brabant vallonné, ou de notre sauvage Ardenne, on s’est chez nous attaché à s’assurer la collaboration des infiniment-petits, et de quelques grands, pour la mise à l’écran de films documentaires.

11 Une production scientifique, en deux éditions est en train de se réaliser; la première de celles-ci sera exclusivement technique, et destinée aux Universités; l’autre, agrémentée d’un prologue et de scènes artistiques, est plus spécialement destinée au public du cinéma. Cette dernière, à laquelle collaborent Suzanne Christy et Piérard, aura pour objet d’instruire le public sur les procédés anciens et modernes, dans la lutte de l’homme contre le fléau de la maladie.

Plus spécialement, ce film montrera les procédés en usage avant la découverte du serum antirabique, par Pasteur (1885),procédés qui consistaient à cautériser la plaie au fer rouge. Puis, le public sera admis à suivre les travaux des savants, à pénétrer quelques secrets de labo-

Le jeune metteur beige André Villers.

ratoires, à suivre les effets des cultures microbiennes et des sérums sur les animaux, chiens, lapins, cochons d’Inde, etc., etc.

Il serait prématuré d’entrer dans le détail du scénario — car ce film scientifique en comporte un très intéressant — avant l’achèvement des travaux de prise de vue.

Disons que les professeurs les plus éminents de l’Institut Pasteur, ont bien voulu aider le metteur en scène — M. André Villers — dans le rassemblement de toutes données utiles, et que de ce fait le film a toutes chances de devenir une des productions d’enseignement et de vulga-arisation d’un grand intérêt.

Sans doute reviendrons-nous en temps et lieu à ces travaux, au fur et à mesure que l'œuvre bien augurer du résultat

Premiers soins après une morsure.

prendra forme et fera escompté.

Mais d’ores et déjà, nous nous réjouissons avec tous les cinéphiles éclairés, de cette initiative hardie. Assez longtemps le reproche de ne s’adresser qu'aux amateurs romanesques, a frappé tous ceux qui se dévouent à la création d’images animées: il était temps que, chez nous surtout, où les productions cinématographiques nationales n'ont jamais été que de second ordre, on s’attachât à un genre de film utilitaire, fait pour rallier les suffrages de ceux-là mêmes qui se refusent à encourager l’industrie belge du film. Dans cet ordre d’idées, il y a donc lieu de féliciter ceux qui s’attachent à donner par l’image animée une utile leçon de choses. M. K


Aileen Pringle

Aileen Pringle, fille d’un des hommes les plus riches de San Francisco, femme de Sir Charles M. Pringle, dont le père était gouverneur de la Jamaïque et un des plus importants propriétaires de terrains du monde, a préféré la carrière mouvementée d’une vedette de cinéma à la vie aisée de la haute société américaine,

Aileen Pringle est née à San Francisco ou son père George W. Bisbec était président de la Pioneer-fruit Company. Aileen Pringle a vécu aux Indes-Occidentales anglaises ou en Europe jusqu’à l’âge de 1 2 ans.

Son éducation, effectuée dans les meilleurs écoles de San-Francisco, de Paris et de Londres, en fait une des femmes les plus instruites du monde du cinéma américain.

Avant de débuter à l’écran, Aileen Pringle interprêta pendant deux ans La Déesse Verte en compagnie de Georges Arlin sur les principales scènes de Londres et de New-York.

Il y a trois ans seulement qu’elle tourna son premier film The Sport of Kings, avec Fred Thomson. Elle interpréta ensuite The Cost, Red Head, Barthbound, My Amecan Wife, Souls for Sale (Ames à vendre) que nous avons vu l’été dernier, Tigers Clanx et plus récemment Three Weeks (Trois Semaines) tiré du célèbre roman d’Elinor Glyn.

Aileen Pringle, attaché maintenant à la Metro Gold-wyn, doit interpréter un nouveau film, tiré d’une autre œuvre de Elinor Glyn His Hour (Son Heure) ou son

charme un peu exotique fera merveille dans un rôle de séductrice.

Robert O. Vignolia

Ce metteur en scène de la Metro Goldwyn qui dirige à l’heure actuelle la réalisation d’un film intitulé Mistress Paramor est jié à Trivignio (Italie) il a fait ses .études à Albany aux Etats Unis, puis à joué au théâtre pendant sept ans les drames de Shakespeare. Il a fait ses débuts de metteur en scène avec les films Kalem,

puis après avoir travaillé pour les “Famous Players „ et la “ Cosmopolitan „ il a été engagé par la Metro Goldwyn,

Ses meilleurs filmf sont W orld and his Wife, The Passionate Pilgrim, The Goung Diona, et When Knighthood was un Flower (Au Temps de la Chevalerie) qui est passé cet été sur nos écrans.

Conrad Nagel et Norma Shearer vont interpréter pour la Metro Goldwyn Excuse me (Excuse moi) la plus fameuse pièce de théâtre de l’auteur américain Rupert Hughes.

Excuse me a été écrit par Hughes au moment où, jeune écrivain,' il commençait à connaître le succès et la pièce contient un fond d’enthousiasme et de gaité qui en font une des comédies les plus appréciées du public américain. Excuse me sera mis en scène par Rubert Hughes lui-même et sera le premier film d’une nouvelle série de comédies que la Metro Goldwyn compte réaliser cette année.

Un lapin sur la table d'opération.

Les savants inoculant un virus à un lapin.

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§ Ce que nous verrons § sur l'écran

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Quinze Francs à l’Heure

Nous sommes heureux de pouvoir dire ici la bonne et saine joie éprouvée par nous, lors de la vision de Quinze Francs à l'Heure: le moins que nous puissions souhaiter aux lecteurs, et notre vœu se réalisera sans aucun doute, est que ceux-ci goûtent un plaisir égal au nôtre, lorsque ce film amusant et très bien conditionné sous tous les rapports, sera pro-grammé dans le ciné de leur quartier ou de leur bourg.

Cette produc -tion a été bâtie par Joseph Henabery, sur un scénario de Grant Carpentier, d’après une nouvelle de Frank Condon: mais ces noms, très connus en Amérique, ne parlent pas à notre souvenir. Par exemple, il nous suffira de citer le protagoniste de la bande, pour que 1 ’ attention du

cinéphile qui nous lit . se trouve décuplée.

Car, sachez que c'est Walter Hiers — cet autre Fatty, mais un Fatty, dont la gloire suit encore une courbe ascendante — qui émaillé l'action de son talent personnel, de ses saillies désopilantes, de sa mimique sobre et nuancée. Walter Hiers donc, flanqué de la délicieuse Jacqueline Logan, belle et gracieuse étoile des studios californiens.

Le récit de cette comédie mise à l’écran avec un goût et une sûreté de main parfaits, tient en quelques lignes. Le voici:

A Zavina, petite ville Américaine, toute neuve et par conséquent ultra moderne, à 12 milles de Los-Angeles, un brave et naïf garçon, Jimmy Kirk (Walter Hiers), essaie depuis quelques mois de profiter de la prospérité générale, sans avoir encore pu gagner plus de 100 francs par semaine et avec des railleries par dessus le marché [.Cependant, ce bon gros jeune homme ne se lasse point de calculer ses difficiles économies, en s’autosug-gestionnant constamment pour se bien persuader d’être bientôt riche. Malheureusement, il n'est que simple garçon de café chez un vieux pingre, ce qui l’empêche de réaliser vite ses idées ambitieuses. Or, un dimanche matin, Jimmy cherche la solution de ce problème complexe: avec 150 francs d’économies, se lancer dans les affaires et faire la cour à une jeune fille de famille! Pour arriver en ligne droite à ce .but attrayant, notre héros commence par supprimer des zéros à son chiffre de dépenses et par s’encourager à faire l’aveu de son amour à

la charmante voisine Jacqueline Smith (Jacqueline Logan), fille du banquier d’à côté.

Mais hélas, celle-ci quoique en pleine syrA -pathie avec Jimmy, est fiancée à Edouard Gomery, courtier en im -meubles, un des principaux railleurs du pauvre barman; ce qui va corser le roman de ’celui - ci avec la jeune fille.

Un mois plus tard, Jimmy qui, pour grossir ses


du double forfait d’avoir volé au banquier Smith son argent et sa fille, voire même d’avoir escamoté une auto au plus populaire garage de Los Angele .

Mais la Providence protège souvent les amoureux: après leur panne, Jimmy et Jacqueline, fouillant dans le caisson de la voiture, y trouvèrent un véritable trésor! Les malfaiteurs, à la poursuite de leur voiture-cachette, ne tardèrent pas à se faire prendre par nos deux jeunes romanesques. Et comme on découvrit que Gomery était leur complice, ce fut Jimmy qui toucha la prime d'arrestation, puis épousa sa chère Jacqueline. A quelque temps de là, le sympathique Jimmy, nouveau gendre du banquier, était devenu un des plus gros personnages de la ville et l’on ne se moquait plus de sa folle amV’ 'on. j / X'

Lui au regard immense. Elle au faciès si beau, l’Autre indéfinissable, Epstein très personnel.

Mille voix les acclament, et les femmes, les hommes aussi, ne voient que l’interprète du brasier ardent, dont la renommée ira encore en grandissant après la vision du Lion des Mogols.

La presse et l’élite cinégraphique belge toujours en discorde s'accordent, parce que pour Eux; admiration commune.

Populaire autant qu'un roi, fier comme un empereur, l'homme

émoluments accepta le poste de veilleur de nuit à la banque Smith, décide d’offrir à celle qu’il aime une promenade de deux heures en automobile, ayant loué un véhicule 15- francs l'heure. La promenade fut certes délicieuse, au début du moins, car une panne la prolongea de vingt-quatre heures! En outre, dans l’intervalle, on s'aperçut que la Banque avait été cambriolée. Les circonstances s'y prêtant, on a vi{e fait d’accuser l’innocent Jimmy

I. Mosjoukine à Bruxelles

Curieux, parmi les curieux, j’attends l'homme aux yeux gris, au regard de bonté toujours, de passion parfois.

Dans la gare, tout comme de faux départs, malencontreux canards lancés par un farceur anonyme, se produisent les fausses arrivées; deux fois le train est signalé, le bruit est immédiatement démenti: Souple, il arrive enfin, la foule se dresse, sur la pointe des pieds, pour voir l’arrivée de celui qui rappelle le mendiant mystique, le seigneur, le tragédien, le dominateur, l’amant merveilleux, l’apôtre: « Va, femme, retourne au

Il est là. N. Lissenko, C. Bardou et le créateur J. Epstein l’accompagnent.


Où allez-vous après le spectacle???

EVO

12, Rue de la Bourse

53, Boulevard Anspach

déguster ses vins fins

au profil de dieu antique descend sur le quai, suivi de ses compagnons, tandis que la foule clame son espérance assouvie. Kean, l’immortel est là, confus de causer tant de joie, heureux aussi; il salue.

Mosjoukine dans “ Kean

Quelques présentations nouent les relations entre Eux et la délégation.

La sortie de la gare ne s’effectue pas sans difficultés, et lorsque j’y arrive, échappant à la foule qui veut garder son idole, je l’aperçois montant dans une Minerva sous l’œil bienveillant d’un cameramen, tournant avec rapidité la manivelle de sa pieuvre inoffensive.

Homme! C'est Ivan Mosjoukine.

Après la présentation officielle de la presse au Métropole, tout le monde se retira, tout en promet, tant de se retrouver le soir. A la vision du Lion des Mog-ols, J. Monteil nous causa de Mosjoukine, Lissenko, Bardou et Epstein, puis le film fut projeté. Je n’ai point à écrire le panégyrique du Lion des

MogoÈ; toutefois, qu'il me soit permis de dire qu’il fut très discuté.

La représentation terminée. Monsieur Gilbert tint absolument à réunir ses invités ainsi que la presse quotidienne et corporative, dans le restaurant du Métropole.

Tard dans la nuit, l’on se sépara. -Maintenant, Mosjoukine est un peu plus nôtre, il connaît mieux nos aspirations, nos enthousiasmes, nos espoirs et nos déceptions aussi.

Comme l’a très bien dit J. Monteil, dans sc speech; au Lutétia, Mosjoukine aimait déjà là Belgique avant de la connaître. Pendant la guerre il interpréta en Russie une pièce intitulée Le Roi,

Blanche Montel sur la place de Brouckère.

la loi, la liberté, paroles sacrées que tout Belge connaît, dans laquelle il tenait le rôle de notre grand Roi; comme notre Roi est le roi des héros, Mosjoukine est le roi des tragédiens de l’écran.

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Le cinéma appliqué à l’instruction du soldat

Analyse de l’emploi du cinéma à l’armée belge

Le commandant Poureau, dù service cinématographique de l’armée belge, a bien voulu nous exposer pour Ciné-Revue la situation actuelle du S.C.A.B.

Il existe deux sortes de films utilisés qui sont:

1° Le film pour l’instruction du

oldat, dit film •technique;

2°- Le film pour l’éducation du soldat, dit film documentaire.

Le film technique n’a rien de commun avec le film d’art, ce dernier étant une page de vie, où le sous-titre ne met de la lumière que là où il est trop obscur.

Le principal ageitt du film technique est le dessin animé, que permet de montrer à J’écràn ce qu’il n’est pas possible d’indiquer dans la vie, par exemple la trajectoire d’un projectile, d’abord à la sortie du canon (fig. 1), ensuite l’origine de la trajectoire et celle-ci arrivée à son point culminant (fig. 2) ainsi que la fin de la trajectoire et la chute du projectile (fig. 3).

Le dessin animé trouve encore son application là où il est impossible de montrer l'intérieur et le fonctionnement d’une arme, par exemple en montrant l’intérieur de la boîte de culasse de la mitrailleuse Maxim (fig. 4).

Le film technique est sans sous-titres pour la raison suivante: Tun soldat comprenant plus vite que l’autre, soit à cause de la différence d’édu-, cation sociale ou scolaire, soit parce qu’il est plus intelligent, on a supprimé le sous-titre que Ton a remplacé par les commentaires de l’instructeur.

Dans les films techniques,- les sous-titres sont remplacés par des numéros qui permettent à l'instructeur de se retrouver plus facilement dans ses notes à commenter.

11 ne suffit pas de laisser se dérouler le film, qui est un moyen sup-plémentaire mis à la disposition de l’instructeur, car sans commentaires, le rendement du film technique est nul.

D’autre part, le film technique doit être étudié très longuement.

La classe d’instruction, en l’occurrence la salle de projection, doit devenir une école.

Une caractéristique de l’emploi du cinéma à l’armée est que Ton fait souvent usage de la diapositive, parce que la diapositive se manipule plus fréquemment.

D’ici quèlque temps, tous les régiments seïont dotés d’un appareil de projection et alors 83 appareils seront en service.

La condition « sine qua non » dés appareils utilisés par l’armée est de pouvoir arrêter la projection à n’importe quel moment, c’est-à-dire qu’au moment où un soldat demande une explication concernant la vue ou le dessin visible à l'écran. Ton doit pouvoir arrêter la projection jusqu'au moment où le soldat aura compris l'explication qu’on lui donne.

Nécessairement, les appareils utilisés doivent fonctionner à la lumière froide, étant donné qu’avec un appareil de projection ordinaire, dès l'arrêt du déroulement de la pellicule, cette dernère prend feu.

La Cinémathèque actuelle du S. C. A. B. est assez réduite; çependant, les films suivants qui la constituent, font preuve du beau travail accompli par ce service:

La mitrailleuse Hotchkiss (longueur env. 600 m.);

La mitrailleuse Maxim (long. env. 525 m.);

Le fusil-mitrailleuse;

La grenade; 4

Marques et services de garnison;

Application du sachet de pansement;

L’enseignement du tir, qui est la concrétion des données abstraites des réglements du tir;

Dessin montrant l'intérieur de la boîte de culasse de la mitrailleuse Maxim.

Discipline de marche des colonnes attelées; Quelques renseignements sur l’artillerie;

Influence de l'inclinaison des tourillons;

La photographie aérienne;

Camouflage des positions d’artillerie;

Nœuds et bate-lages;

Le pont par bateaux;

Le pont (système Algrain).

Les films pris

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Le fonctionnement du masque anti-gaz.

Explosion de l'obus

Détail de la mitrailleuse

pendant |a guerre, faisant partie des films documentaires, je ne crois pas utile de citer ici leurs nombreux titres.

Les Etats- Unis, Y Allemagne, — qui tient actuellement la tête en cette matière — la Suède et la Belgique sont les seuls pays qui, pratiquement, utilisent le cinéma à l’armée. En France et en Angleterre, ainsi que dans d'autres pays, cette question est à l’étude.

Pour les lecteurs qui s’intéressent à la longueur de mes explications, je résumerai en ces deux phrases, les résultats de cette analyse:

Le film «technique doit être étudié pour le but. auquel on le destine.

Le film technique n'est pas le film documentaire Je ne mettrai pas le point final à cet article sans remercier le commandant Poureau brillant pionnier du cinéma instructif de ses aimables renseignements ainsi que de ses clichés très intéressants.

R. RASSENDYL.

Transport d'une mitrailleuse.

PETITES NOUVELLES

L’amour des planches. Le célèbre acteur américain James Kirk-wood vient de refuser à une compagnie cinématographique américaine une offre d’après laquelle cette compagnie s’engagait à lui payer une somme de 2.500 dollars par semaine (soit 50.000 francs) s'il voulait faire partie de sa troupe permanente. C’est ce qui s’appelle la passion des planches.

La ville de Tampa, dans l'Etat de Florida va bientôt concurrencer Hollywood. En effet, une grande compagnie vient d’établir ses studios dans cette ville. Elle a dépensé pour cela plus de 7 millions de dollars. On a construit des châteaux, des temples, des jardins, etc, qui doivent former les scènes des films à venir. Et il y a des gens pour prétendre que les compagnies américaines traversent une crise...

Buster Keaton, « Malec », le célèbre comique américain, qui vient de terminer The Navigator pour la Metro Goldwyn et que ses compatriotes appellent maintenant « Le roi de l’humour » ne se contente pas de manifester cet humour sur l’écran. Il en fait parfois preuve dans la vie privée.

Dernièrement sa femme lui demandait, s'il avait pensé à faire remarquer à leur laitier que depuis quelque temps, il n’y avait jamais de crème dans leur lait.

— Parfaitement répondit Malec et le crémier m'a donné uné explication qui est tout en son honneur.

— Et que vous a-t-il dit, s’enquit Mrs Keaton.

— Qu’il remplissait si parfaitement nos bouteilles qu’il ne reste pas de place pour la crème.

«*» Le célèbre metteur en scène suédois Victor Sjöström, qui travaille aux États-Unis pour la Metro-Goldwyn, avait besoin de deux lions pour la réalisation du film L'homme qui reçoit des Giff/es, dont le principal interprête est l’hallucinant Lon Chaney.

Au moment d’utiliser les deux fauves on s’aperçut que Tun d’eux avait été piteusement maltraité par son compagnon de cage et l'on dut se'contenter pour le film d'un seul animal. Ça avait été la lionne qui à coups de griffes avait châtié le mâle. Scène de ménage...

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Le 0néma est-il un art?

Le Ciné est non seulement une belle invention, mais un art.

J’ai discuté souvent à ce propos avec des artistes: littérateurs, peintres, sculpteurs dont beaucoup médisent de * l’art » cinématographique parce que le principal outil du cinéma étant mécanique, il ne peut appartenir au domaine de l’art. L’appareil de prises de vue n’est en effet qu’une mécanique, mais quel agent précieux pour les cinéastes, quel réceptacle d’émotion humaine. Ce « moulin à pellicule » joue certes un rôle important quoique souvent il reste ignoré dans le mystère de la « chambre noire ». Non, je ne veux pas polémiquer à propos d’un simple appareil, espion tentaculaire de vos moindres gestes, de vos plus profondes pensées, de vos défauts et de vos qualités, ô stars! Mais je veux pourtant louer ses mérites puisque c’est de lui que nous arrive le reflet de votre interprétation, il mérite de partager vos succès.

Donc l’appareil de prises de vue, bien conditionné, établit directement un rapport entre l’art et la mécanique; progrès qu’aucune autre invention n’était parvenue à atteindre avant lui. C’est ainsi que cette machine devient le médiateur de nos pensées à leur réalisation.

L’interprète, lui qui de son métier « joue » le rôle principal, n’est que l'outil du metteur en scène. Celui-ci est l'ouvrier qui taillera, dans le bloc du scénario, une œuvre. Si l’outil, l’ouvrier et la matière possèdent des qualités égales, le résultat sera un chef-d’œuvre, mais jusqu'ici un des trois éléments a presque toujours dominé l’autre: tantôt ce fut l’interprète jouant à sa fantaisie le rôle qui lui était désigné, tantôt aussi le metteur en scène inoculant ses « principes » aux interprètes, et enfin parfois le sujet, le scénario qui écrase interprète et metteur en scène. Chacun de ces cas se renouvelle et ce n’est pas là un défaut, mais simplement une inégalité des éléments.

Le film parfait sera celui où metteur en scène e( interprète seront absolument d’accord sur la « conception » du scénario.

...et doucement, malgré sa jeune existence, le

ciné s'achemine vers le film « canon », car lorsque l’on assiste à des scènes vécues et non plus jouées par une Lilian Gish, pauvre fille, mère affolée de la mort de son enfant, des transes vous gagnent et nul alors n’oserait nier que le cinéma soit un art.

Devant le masque mûr de Sessue Hayakawa, quels regards ne sont pas heurtés? Qui a résisté à l'insulte de ce rire terni qu’il vous braque en gros plan (j’ai tué).

Et qui ne s’est souvenu d’une ribotte humide de breuvage et de pluie en écoutant (par les yeux) « apparais à ta fenêtre » de Chariot (Pay Day) Qui?... uniquement ceux qui n’ont pas vu.

Voici dans les citations ci-dessus des éléments de perfection: quel animateur ce maître Griffith semant un scénario et instantanément, d’un balayeur du studio, faisant pousser une âme: (Charles Mack dans la Rue des Rêves) et quel mime cet Hayakawa, oriental si sobre de gestes, extériorisant sa pensée par uné mimique si pénétrante et pourtant si impénétrable! Et enfin, quelle expression humaine, universelle de Chariot, philosophe comique à vous faire pleurer de rire! et peut-être rire pour s'empêcher de pleurer.

Eh bien! devant ces trois exemples, me demanderez-vous encore des preuves, artistes et spectateurs? des preuves plus flagrantes que Griffith, fouilleur d’âmes; que Hayakawa, magicien de la pensée, dont le regard inquisiteur restera toujours une ponctuation significative dans l’histoire de l’écran; que Chaplin, philosophe humain dont la défroque sera dorénavant le travesti de la misère, et le sourire, la résignation du pauvre à son triste sort. C’est cette triple flagrance qui vous hurle: Le Cinéma est un art. Alice LIBRY.

L’exportation des films aux Etats-Unis

Le département du Commerce de Washington vient de publier un rapport sur les exportations américaines de films pour le mois de juillet. Voici les chiffres en question: 3.106,049 pieds de matériel brut, évalués 69,197 dollars: 720,399 pieds de négatif, évalués 81,727 dollars, et 12,358,517 pieds de positif, éva-lués434,l 75. L'Angleterre a absorbé à elle seule plus de 2,000,000de pieds de positif.

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(Suite de Ia pagè 4.)

— Non!... j'ai honte... laissez-moi quelques instants ainsi, dans l’ombre.

Les pensées s’entrechoquent dans son cerveau:

— Je ne peux pas... je ne veux plus me vendre... mon corps est à lui, à lui seul... son amour éclaire ma conscience... je suis purifiée... je ne commettrai pas cette odieuse action!

Alors Féliana, transfigurée, s’écrie:

— Et maintenant, faisons la lumière!

— Villebrun tourne Un commutateur.

— Villebrun, il faut me faire arrêter!

Il ne comprend pas.

— Je ne sui? qu’une courtisane à la solde d'espions; je suis payée pour me faire aimer de vous, capter votre confiance et voler vos secrets!

Villebrun s’effondre sur un siège, la tête perdue:

— Vous!... vous, mon cher amour!

— Téléphonez... tout de suite... demandez la préfecture de police... c’est votre devoir!

Féliana nomme tour à tour Darrins, Wilfrid et leurs complices; puis:

— Et la fille publique Féliana!

Et Villebrun raccroche le récepteur; ces deux êtres ne peuvent plus rien se dire; elle se détourne tandis qu’il sort lentement.

Demeurée seule, Féliana, épuisée,.se laisse aller sur un siège; elle murmure:

— Oui,... je n'ai pas autre chose à faire... reprendre ma vie... ma vie ignoble... quelle horreur!

Mais à cet instant, un homme fait irruption auprès d’elle; c’est Carlo, Carlo qu’une force invincible a retenu aux abords de l’hôtel et qui a payé les domestiques pour revenir auprès d’elle, Carlo qui, plus que jamais, veut savoir.

Alors Féliana, après s’être recueillie un instant:

— Ecoute et juge.

El la malheureuse commence sa douloureuse confession: (

— J’étais orpheline à seize ans... sans moyen d’existence... mais avec quelque instruction...

A l’aurore, Féliana a achevé sa confession.

Je sens que je suis purifiée maintenant et que je peux t’aimer sans honte.

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