Bron: FelixArchief nr. 1968#824
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Un moment de repos entre deux prises de vues: notre vedette remonte le gramophone et Roger Lyon sourit.
Vous n’avez pas l’accent... •
— J’ai quitté mon pays très jeune, à la suite de revers de famille. Je suis arrivée à Paris, où l’on m’a mise au couvent. Mes études terminées, j’ai voulu travailler. Je suis partie pour l’Angleterre...
Et avec un peu de mélancolie, elle poursuit:
— J'ai essayé de bien des choses, pour finir par les musicrhalls, où j’ai connu de grands succès. J’ai toujours adoré le sport, le chant, la danse. Je parle l’anglais, ma voie était tracée. Durant sept années, j'ai été engagée sur les principales' scènes de Londres et des grandes villes du Royaume-Uni.
Je questionne encore:
— Comment êtes-vous arrivée au cinéma?...
— Très simplement. Venue sur la Riviera à Nice, pour affaires personnelles, j’ai eu'la bonne fortune de rencontrer Roger Lion. Je m’ennuyais... Il me proposa de tourner un
Gina Palermo •ur le point détourner La Clé de Voûte.
Et voici notre étoile en atours printanier».
Des cheveux si blonds, qu'ils semblent d’argent encadrant l’ovale le plus délicieux; un sourire qui fait _ songer à celui de certaines figures de Boticelli, une
3 silhouette mince sans maigreur, telle apparaît d’abord
I la grande vedette Gina Pa'lerme, dont les amateurs du cinéma ont pu souvent admirer la grâce.
Non seulement elle ne déçoit pas ses fidèles, quand ils la rencontrent dans la vie, mais elle semble plus alerte, plus vivante encore, grâce à la promptitude de ses gestes, un charme inattendu qui se dégage de sa parole, de sa voix au timbre clair si agréable à entendre.
Gina Palerme, très simplement, veut bien pour Ciné-Revue, me dire quelques mots de son histoire. Je demande:
— Vous n'êtes pas Italienne, mademoiselle?
Elle rit;
— Non, certes! mais bien Française; Française
du Périgord. v
la charmante artiste parler de ces choses; à voir son profil-pur, ses for-mes juvéniles, sa beauté qui semble faite uniquement de grâce et de charme, on ne peut s’imaginer que ce petit être frêle puisse se livrer aux ' rudes assauts du rugby et de la boxe, r Nos photographies sont là pour convaincre les plus incrédules.
* Je brûle de poser encore une
question. Je m’y hasarde.
— Est-il vrai, mademoiselle, que r vous ne pouvez tourner qu’en musique?...
Elle sourit amusée.
— Très vrai! Et tout aussitôt Gina
Gina Palerme adore le sport et les exercices de plein air. les trois clichés de cette page le démontrent à l’envi!
film sous sa direction. J’ai accepté. Tout de suite, j’ai compris que mon destin était là. L ambiance se prêtait à mon enthousiasme. Comment ne pas se laisser ravir par ce site véritablement enchanteur?... Le succès a dépassé mon attente. Je vous ai dit que j’aimais le plein, air, les sports où le corps retrouve le jeu de ses muscles et le repos du cerveau. C’est cela surtout qui m’a aidée. Le cinéma n'est pas toujours un exercice tranquille; aguerrie par un entraînement continu, j ai pu entreprendre les scènes les plus difficiles sans trop de fatigue. C’est ainsi que j’ai tourné successivement dans Margot, Froufrou, l’Eternel féminin, et enfin maintenant, cette Clef de voûte, qui sera, je l’espère, un triomphe pour Roger Lion et pour ses interprètes.
J’essaie de demander quelques détails.
— Pas encore! Je ne puis rien dire pour le moment. Sachez seulement, que c’est très beau. Nous tournons avec ma camarade Mad, Gil-Clary, Maxudian et Georges Collin. Ce film est émouvant à l’excès.
— N’avez-vous pas dans ce film d’actes trop redoutables a accomplir?
—- Les difficultés ne quent pas; c’est ainsi qu'il quelques semaines, à'. -Marseille, par -un froid tout à fait rare en Provence, j’ai dû rester, à peine vêtue d'une grosse chemise et d’un mauvais cotillon, à faire les cent pas sous une bise glaciale devant le canal où je cherchais à < me jeter... J’ai bien cru que j’y gagnerais une bronchite ou une pneumonie... Je n’ai même pas pris un rhume. Une autre fois, où il me fallait simuler le sui- < eide sur une voie ferrée, j’ai roulé sur des pierres tranchantes assez violemment pour me déchirer, les genoux et- les mains."
— Vous n’étiez pas effrayée?
— C'est le métier. Les risques < qu’il comporte ne font que mieux apprécier le succès. D’ailleurs, je le répète, le sport aide à tout et, sous ce rapport, je ne redoute rien ni personne.
Et c’est une surprise d'entendre
Le trapèze, le lancement du poids, de la balle, le maniement des haltères, n’ont pas de secrets pour elle,
Palerme me tend cette photographie qui la représente à genoux, en train de remonter le gramophone qu’elle em, porte partout avec elle durant l’exercice de ses fonctionsv, — Voyez-vous, me dit-elle, le rythme est le plus puissant des secours pour les artistes. Il me semble que je ne saurais rien accomplir de parfait si la musique ne vient pas à mon secours. Allègre pour ies actions gaies, mélancolique pour les scènes de tristesse, le gramophone me donne l’illusion de vivre réellement les émotions de mon rôle. C’est une petite manie peut-être. En tous cas, elle t me réussit, constamment.
Je ne puis m’empêcher’, avant de quitter Gina Palerme, de m'enquérir de3 moyens employés I par elle pour ne point se ressentir des fatigues de son métier.
— C’est bien simple, déclare-t-elle. Je suis couchée tous les soirs à neuf heures et je fais du sport, beaucoup de sport depuis mon enfance. La culture physique est le meilleur et le plus fa-* eile des remèdes non seulement pour fortifier les organisations trop faibles, mais encore et surtout pour maintenir en vigueur les natures les plus solides. Je ne pourrais pas m’en passer...
Jehan d’IVRAY.
Et la voici dans une pose fière et non dépourvue d'élégance, lançant le javelot.
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La femme pardonne souvent, mais pas indéfiniment, comme le démontre l'histoire de Lucrèce Lastmann. Tout le monde envie celle-ci pour son mariage avec le fils du plus riche industriel de la ville; alors que son mari est seul à bénéficier de cette union, car Tom est un débauché. Lucrèce passe son temps à cacher ses orgies .à son père qui le déshériterait s’il connaissait sa scandaleuse conduite. Or, Tom a fini par aller trop loin. Une nuit, au sortir d’une orgie dans un bouge, il a amené au foyer des femmes do bar et obligé sou épouse à les recevoir. Un ami de la maison, Frank Underwood, que Lucrèce a appelé à son secours, intervient, chasse lés intrus et oblige Tom à s’humilier devant sa femme. Gellei-ci, écœurée, va trouver son beau-père pour lui annoncer sa détermination d’abandonner son mari. M. Eastmann plaide si bien la cause de son fils que Lucrèce consent à pardonner une dernière fois, à condition que Tore se montre capable de mener à bonne fin une seule entreprise difficile; en un mot, qu’il montre qu’il a du sang dans les veines. « Il y a trois ans, lui dit-il, le vapeur «Stamford» a été pris dans les glaces du Détroit de Behring et abandonné par son équipage. Il est toujours là, avec dix millions de dolar d’or du Klondyke. Je vous donne un navire pour aller à sa recherche dans les mers Arctiques. Q’est une épreuve, tachez de la réussir car votre rival Underwood va la tenter aussi. Mais .je vous donne un excellent navire avec un équipage de premier ordre. Il n’aura lui qu’un vieux bateau et des marins de fortune. Songez (pie c’est l’or du Klondyke et en même temps le cœur de Lucrèce qui sont en jeu. » Le bateau bien équipé d’Eastmann a tôt fait de dépasser celui d’Underwood mais à l’orée des mers Arctiques le courage de Tom faiblit, il trouve sans cessa des excuses pour retarder la phase dangereuse de l’entreprise. Underwood finit par le rejoindre et déclare qu’il veut mener l’expédition jusqu’au bout. Lucrèce somme son mari de continuer aussi, mais Tom a peur et veut rebrousser chemin. Alors Lucrèce abandonne son mari et rejoint Underwood en qui elle trouve un homme. Le bateau d’Underwood est malheureusement pris dans les glaces. Après un long et terrible hivernage, Lucrèce et Frank reviennent pour s’unir et être enfin heureux.
1 Le Cortège
2 PATHE - REVUE
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3. Danse Macabre . . C. S. Saëns
Violon Solo: Mr. V Van Hemel
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Pendant la Pause
Récital pour Orgue
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De Optocht
PATHÉ - REVUE
6evanger\ it\ l\et ijs
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Tijdens de Poos
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Iedereen benijdt Lucrezia Eastmann om baar huwelijk met den zoon van den rijksten, nijveraar der stad... En toch is haar leven een ware kalvarie want haar man Tom is een liederlijken kerel die het op zekeren nacht zoover drijft van onttuebt- é vrouwen naar huis te tronen en Lucrezia verplicht hen te ontvangen. Steeds heeft zij getracht te vergeven en Tom’s vader onkundig tc laten van liet schandelijk gedrag van zijn zoon dien hij alvast zou onterft hebben. Doch nu ging hij te ver — Zij roept de hulp in van een vriend van den huize Frank Underwood die de indringsters verjaagt en Tom verplicht zich voor zijn vrouw te vernederen. Lucrezia gaat Tom’s vader opzoeken en verklaart hem Laar inzicht zijn zoon te verlaten. — Op aandringen van Mr Eastmann wil zij een laatste maal vergifenis schenken op voorwaardc dat Tom één enkele moeiljke onderneming tot een goed einde weet te brengen toonend dat hij aldus bloed in ue aderen heeft.
De vader legt zijn zoon dan volgende beproeving op: In de Behringstraat bevindt zich een schip geladen met 10.000.000 dollar gond uit Klondyke dat door de bemanning word verlaten. Tom en Underwood zullen beiden vertrekken om dat schip in de poolstreken op te zoeken. Tom met een uitstekend schip met een bij uitstek afgerichte bemanning, Underwood met een oude boot en minderwaardige manschappen. — Het goud van Klondyke, maat, ook Lucrezia’s hart zijn de inzeten van den wed- -strijd. — Het vertrek heeft plaats. Natuurlijk sneltn.e £ Tom’s goed uitgerust schip dat van Underwood “ * voor doch eens aan de poolzeeën gekomen, verzwakt Tom’s moed geweldig en hij vindt telkens nieuw-e uitvluchten om het gevaarlijke stadium der onderneming te verschuiven. Intusschcn heeft Underwood hom reeds ingehaald en verklaart het plan door te drijven. Lucrezia eischt dat haar mar, ook verder trekke. Doch Tom heeft er zulken heiligen schrik van gekregen dat hij maar liever de terugreis aanvangt. Dan verlaat Lucrezia haar man en .vervoegt Underwood die wel degelijk een man is. Ongelukkig loopt Underwood’s schip in het ijs vast. Na een lange en barre overwintering keeren eindelijk Lucrezia en Frank terug om zich voor het leven te vereenigen en eindelijk gelukkig te zijn.
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Au-dessus: Aux abords du petit vil-lage de S‘ Luc, accroché au flanc de la montagne: Jean Amsler (Jean Forest et son parrain (Henri Duval).
A droitet: Paysage de Suisse, ouaté de neige.
Le mot de chef-d’œuvre paraît toujours démesuré et fait sourire les sceptiques lorsqu’on l’applique à une œuvre cinématographique: il est cependant le seul terme exact dont on puisse définir le film de M. Jacques Feyder, tout de finesse, de nuances subtiles, et d’une incomparable tenue artistique.
Les Américains nous ont donné J*J
parfois de charmantes comédies
jouées par des enfants, comédies auxquelles le public réserva toujours le meilleur accueil, car, à l’écran, les enfants et les animaux sont des artistes charmants, jouant sans artifice, avec l'exquise simplicité de leur nature exempte de complications.
Mais Visages d’Enfants n’est pas une comédie, loin de là. C’est le drame poignant et tout intime se passant dans le cœur d’un enfant qui adorait sa mère etdont le père vient de se remarier.
Avec quelle sollicitude M. Jacques Feyder a-t-il dû se pencher sur les petits pour connaître si bien, et si bien exprimer leur grande détresse en pareille circonstance.
Jean Forest qui n’a jusqu’à présent tourné que trois ou quatre films s’est montré en progrès dans chacun de ses rôles; dans Visages d’Enfants il s’est révélé grand artiste et peut dès maintenant être considéré comme le rival heureux de Jackie Coogan.
L’action se déroule en Suisse, dans le petit village de Saint-Luc, accroché au flanç de la montagne, le plus haut village d’Europe qui s’est formé au ras des neiges éternelles.
Le “ Président „ Amsler, l’homme le plus considérable de la commune, vient de perdre sa jeune femme et tous les habitants dans leur pittoresque costume montagnard accompagnent la défunte à sa dernière demeure. Ici se place une admirable série de scènes montrant le triste cortège, clergé en tête, les porteurs avec leurs gros souliers ferrés qui s'agrippent au sol rocailleux et, derrière, conduisant le deuil, le petit Jean Amsler et son père, figures pétrifiées de la
* Pour Jean, le choc a
rude qu’il a dû s’aliter. Puis peu à peu la vie reprend son cours mais chaque jour qui passe accu-se davantage le vide qu’a laissé la mère en s’en allant. La maison mal tenue, les enfants délaissés, 1 le foyer sans tendresse, assombrissent le père et, un jour, il décide de se remarier. 11 s’est accordé „ avec une femme veuve, belle et robuste montagnarde, mère d’une fillette de l’âge du petit Jean. Mais comment Jean accueillera-t-il l’arrivée de cette étrangère? Pierre Amsler se souvient de la scène du cimetière et, craigant d’infliger à Jean une nouvelle émotion trop forte il le confie pendant quelques semaines à son parrain, digne curé du village de Vissoy, situé de l’autre côté du col. Le brave ecclésiastique amènera lentement l’enfant à comprendre son véritable devoir et quand Jean reviendra; il se retrouvera
Jeanne Dutoii (Rachel Devjrys) et le “ Présideur „ Amsler (Victor Vina
6 devant un fait accompli: la nouvelle existence déjà organisée pourra se continuer sans choc.
Un mois plus tard, le mariage du “ Président „ avec Jeanne Dutois a été joyeusement célébré par le village. Jean rentre à la maison paternelle. Malgré ses bonnes résolutions et les promesses faites à son parrain,
Jean considère de suite sa belle-mère comme une intruse et il entame immédiatement les hostilités contre sa fille Arlette.
Dès les premières semaines, une série d’incidents survenus à propos des bijoux de la mère défunte, ou des vêtements de la disparue, arrivent à créer dans l’esprit de Jean, la conviction que sa belle-mère est une marâtre et qu'il est victime d’une intolérable injustice.
La mésentente sournoise qui s’est établie au début entre Jean et Arlette s’accroît chaque jour; les deux enfants saisissent toutes les occasions de se jouer de méchants tours.
Jeanne Dutois est cependant une excellente femme qui s’efforce de traiter son enfant et celui de son mari avec la plus exacte impartialité.
Un soir d’hiver, le drame éclate à propos de la poupée d’Arlette qui a été perdue au pied d’un glacier: Jean pousse la fillette à aller rechercher son jouet et l’aide à sortir furtivement de la maison
Arlette a été surprise par l’avalanche et c’est miraculeusement que le “ Président „ Amsler et les hommes du village partis la nuit à sa recherche ont pu la sauver.
Le lendemain matin Jean descend en tremblant à l’idée d’effronter la colère de son père, mais celui-ci ne lui adresse aucun reproche, se bornant à poser sur l’enfant un long et triste regard. Au bout de deux jours ce lourd silence réprobateur produit sur lui une impression de désespoir total. Rongé de remords et de désespoir se croyant définitivement haï de sa famille il décide de disparaître et court se jeter dans le torrent.
Avertie par les fillettes, Jeanne s’est précipitée à la recherche de son beau-fils. Au péril de sa propre vie, elle se jette dans le torrent où il vient de disparaître, et, après une lutte acharnée contre le remous elle parvient à le sauver
Quand Jean revient à lui, il se retrouve dans sa petite chambre, en face du portrait de sa mère qui lui sourit, et tendrement bercé sur les genoux de son autre mère qui lui sourit également. Alors, se sentant aimé et pardonné, il la serre dans ses bras, et pour la première fois, en l’embrassant, lui dit “ Maman,,.
Désormais, dans son cœur, les deux mamans seront confondues en une seule.
On voit d’ici l’intérêt d’tfne pareille affabulation; Feyder — dont
nous regrettons vivement que l’œuvre n’ait pu voir plus tôt l’écran — a créé là une œuvre absolument parfaite et de très haute tenue morale, certainement appelée à un succès retentissant.
C’est que tout concourt dans ce film, à le rendre attachant et animé. Le scénario est puisé à même la vie, dans la tragédie familiale; sa simplicité, sa grandeur, sa pureté en font tout le charme. Le film lui-même est une bande psychologique d’une âpre beauté, contenant de remarquables effets de sentiment: comme son titre l’indique, il étudie l’âme enfantine et glorifi{ l’enfance.
Parmi les tableaux les plus impressionnants, il sied de citer l’enterrement, d’une technique expressive, d’une composition harmonieuse; le pâturage dans la montagne, la descente de Jean vers la vallée, longue piste de neige. La fenaison dans les champs qui étalent autour du clocher leur tapis d’or et de soleil. Puis aussi, Iss nombreuses scènes, pleines d’observations fouillées, mettant au premier plan l’âme de l’enfant: dispute de Jean et d’Arlette, les pommes sous la cendre, l’enfant jetée à l’eau, sa correction, autant de tableautins, chefs-d’œvres de vie saisissante.
Mais le clou, ce sont les scènes de l’avalanche, que les amants de la montagne admirent à l’envi par l’entremise d’une photo impeccable; le sauvetage de Jean par sa nouvelle mère constitue l’épisode le plus poignant du drame: Rachel Devirys s'y montre non seulement artiste habile et expressive, mais aussi femme de sang-froid et de courage.
Avec cela, une technique habile, où ne se sent aucune recherche aucun apprêté. Tout se fond dag l’homogénité des scènes, l’harmonie de l’œuvre. sent que l’auteur a mis tout son cœur, et beaucoup de sa pensée là dedans, s’attachant d’autre part à produire une photographie claire, nuancée: c’est là tout l’art cinématographique bien conçu et également bien exécuté. .
L’interprétation est à l’unisson de ce drame aux
multiples qualités.
Rachel Devirys a créé dans Visages d’finfants son meilleur rôle. Avec ün rare talent, e le campe une silhouette étonnante de vie et de, simplicité, rendant avec une rare intelligence un rôle un peu paradoxal et énigmatique jusqu’au début du dévouement.
Victor Vina est un père au geste sobre et naturel; il donne à la figure d’Amsler un relief remarquable. Et les trois enfants, pivots du drame, sont au moins aussi expressifs que les petits prodiges tant vantés d’Outre Atlantique.
L ALEXANDRE.
Rachel Dçviry». humble paysanne, danB Visages d'Enfants, ici grande dame: Yolande dans Vidocq.
Jeanne Amsler (Rachel Devirys), sa petite Arlette (Arlette Peyran) et Pierrette Amsler (Pierrette Honger).
“ Marine... extraite du film Surcouƒ.
SÜRCOUF
Pour nous reposer des habits noirs et des petites femmes en maillots, M. M. Nalpas et Luitz Morat ont fait revivre à l’écran un héros de la Jeune République et du Premier Empire.
Notre collaboratrice, Ph. de Flaugergue, nous promet pour la semaine prochaine une intéressante étbde concernant cette excellente production Au moment où le film français subit tant d’assauts, voilà une nouvelle création où les animateurs se sont surpassés. Aidés d’une documentation remarquable, ils ont traduit vigoureusement l'admirable époque de transition où les flottes de la Monarchie avaient conservé les cadres de l’Ancien Régime, et ont su, malgré tout, porter hautes et pures les couleurs de la République et les Aiglés Impériales, comme elles l’avaient toujours fait des Lys du Roi.
L’article que nous consacrerons à cette œuvre sera rehaussé d’un grand nombre de photos, extraites de la belle production Surcou/; tableaux vivants, paysages de rêve, marine, combats navals et portraits.
A droite: Betty Bronson, qui remplit le rôle de Péter Pan, dan» l’œuvre de Herbert Brench, qui fera l’objet d’urt de nos articles.
A gauche': Pola Negri, rôle de la Tsarine dan« Forbidden Paradise, le dernier film de Ernest Lubbitsch. fait pour compte de la “ Paramount „, et dont nou* reparlerons.
éditrice, du moins, nous a permis de reproduire quelques unes des plus photogéniques scènes de l’œuvre.
Mis en scène avec ltixe, le film vous montre des palais orientaux, dignes des Mille et Une Nuits, à côté des décors modernes, scènes marines, sites choisis avec goût, tableaux de naufrage, etc. MM.' Lochavoff et Lucca, décorateurs, et M. Kruges, l’opérateur, ont fournis de belle et bonne besogne. Il y ta lieu de les féliciter autant que les artistes. Parmi ceux-ci, Jaque Cate-lain incarne à la perfection le personnage du Prince Charmant, jeune, beau, charmeur spirituel, élégant, poli: tout ce qu’il faut pour plaire
aux spectatrices. Jaque Catelain parait être l’amant idéal.
Et Nathalie Kovanko, belle entre toutes les belles, évolue avec un charme captivant, dans les décors luxueux, digne cadre à sa beauté; elle est une odalisque adorable et capiteuse à souhait. Claude France est parfaite dans le rôle de Christiane, tandis que Nicolas Koline reste égal à lui-même, c’est à dire merveilleux de naturel dans le r le du capitaine Brick. Il nous faudrait citer encore l’habile interprétation des autres personnages, mais l’espace nous manque.
En bloc, félicitons tous ceux qui ont collaboré à cette excellente production, une des plus vivantes, une des plus “ cinéma,, de celles qui nous furent offertes cette saison.
MM. Philipoff, Tourjansky. Catelain et tous et toutes, engagés sur cette belle voie du succès, imitez l’exemple du nègre tant cité: continuez!
rindt
L. ALEXANDRE.
De gauche à droite et de haut en bas: Le capitaine Brick (Nicolas Koline), sou s l’influence du whisky, se présente en tremblant devant le prince Patrice (Jaque Catelain).
Le capitaine Brick (Koline), revêtu de l’uniforme du Roi (Catelain).
Anar (Nathalie Kovanko) et Brick (Koline) organisent une course de taureaux pour rompre la monotonie du bord.
le prince
Christiane (Claude France) a trouvé un allié dans l'officier en second du yacht prisonnier.
Anar (Nath. Kovanko) prisonnière dans le harem du pacha, est enlevée par le prince Patrice (J. Catelain).
Le gentilhomme tressaillit, ses lèvres eurent un frémissement, il gémit, puis, très bas, murmura, désignant Nathan des yeux:
— C'est... ce paysan... qui a tiré sur moi...
Nathan sursauta. Il ne comprenait pas encore ce qui
s’était passé, n’ayant pas eu le temps de faire son enquête. Il s’écria:
— Jamais... Je vous le juré-
Nancy qui était à genoux se releva. Debout; elle fixa ses yeux sur ceux de Nathan. Le jeune homme y lut la douleur et la colère. Elle dit entre ses dents:
Il essaya de se défendre.
Elle le poussait presque et elle l’accompagna jusque dans le couloir, et là, ayant tiré la porte derrière elle, elle lui jeta en pleine face:
— Vous avez tué mon père, je vous hais!
Alors, il parla. Il conta la scène, il expliqua qu’il n avait point tiré. Certes, le coup était parti de son fusil, mais ce ne pouvait être qu’un autre qui avait appuyé sur la gâchette. Et il promettait de rechercher le
écoutait le bruit de ses pas sur les marches. Elle pensa: « Le voilà en bas... il traverse la salle... il sort... il est sorti maintenant. »
Et elle se demandait si vraiment elle ne le reverrait plus jamais.
Or, tandis qu’elle se tenait là, le chirurgien sondait la blessure de son père. Voilà qu’elle entendit un bruit dans l’escalier.
Quelqu’un montait en prenant de grandes précautions pour ne point attirer l’attention et passer inaperçu. Mais les marches usées gémissaient chaque fois que le poids du corps s’appuyait sur l’une d’elles.
Elle retint son souffle, attentive.
Et voilà que de l’ombre sortitt soudain la silhouette
A droite
— fVlotre père mourrait de chagrin s’il apprenait que tu t’es battu dan» les rangs américains.
POUR L’IfiDEPEHDAÏÏCE
Lameuz- oie vecur ffiMrénée.
/vv -vewfllMFn
âPlEMt»
j4u-des»u»: Le capitaine Hare, passé chez les Indiens pour assouvir sa soif de cruauté et de rapines.
,/7 droite: Le marquis de Lafayette prit le commandement de l'armée du Nord.
coupable, de le punir, car c’était un assassinat. Il répétait dix' fois les mêmes phrases, avide de se justifier, et il demandait:
— Me croyez-vous, maintenant, me croyez-vous?
Nancy écoutait, haletante. Ah! comme elle eût voulu croire que cela fût vrai. Elle n’en doutait pas, peut-être. Elle sentait bien que Nathan eût été incapable de commettre une telle lâcheté, mais, hélas! il y avait un fait. C’était du fusil de Nathan qu’était partie la balle meurtrière; c’était à cause de la rébellion dont Nathan était un des chefs que ce malheur était arrivé.
Et puis n’avait-il pu, lui aussi, tirer dans un moment d’impatience? Elle avait entendu les éclats de voix de son père. La coère n’avait-elle point emporté le jeune homme?
Des ondes d’espoir et de désespoir passaient tour à tour sur son visage. Comme elle l’aimait, ce rebelle, que l’honneur de la famille lui commandait aujourd’hui de détester!
Elle eût voulu se jeter dans ses bras et pleurer, sur son épaule, elle se raidit, sa volonté fut plus forte que son cœur et, montrant l'escalier au jeune homme, elle lui dij,:
— Partez, je ne veux plus vous revoir.
Il s’en alla, tandis qu’elle se tenait droite, près de la porte. Elle le regardait partir, elle
baisser les yeux, sans avoir peur l'un de l'autre. Ce fut Nancy qui parla la première.
— Notre père mourrait d« chagrin, dit-elle, s’il apprenait que tu t’es battu dans les rangs américains.
Il secoua la tête.
— Il ne le saura pas... mais c’était mon devoir.
Elle le laissa rentrer pour qu’il s’habillât et retourna
près de son père. Le chirurgien avait extrait la balle et il fut rassurant.
— Il s'en remettra, dit-il, mais il ne pourra point bouger d’ici avant deux ou trois mois.
Nancy pria ce soir-là avec ferveur, pour son père, pour son frère... et pour un autre, pour un autre à qui elle avait déjà pardonné.
VIII
Dans la taverne Buckman, il y avait le lendemain matin un homme fort ennuyé. C’était le savetier Jacob Hiers.
Il était descendu de sa chambre avec son parapluie et son portemanteau cl, en ce moment, il témoignait d’une violente indignation.
— Il faut donc que tout le monde soit fou! disait-il; où qu’on aille, il est impossible de ne pas entendre des coups de fusil. Quel bon sens ça a-t-il de se battre comme ça? A• quoi ça avance-t-il? Ma parole, le Sud ne me semble pas sûr, je pars pour le Nord.
Jacob Hiers ne prenait point la route du repos. Il eut comme compagnons de route une partie des volon-
A Valley forge, le premier hiver.
de son frère... mais.,, mais elle eut grand mal à le reconnaître.
Le Charles élégant, le Charles aux rubans délicats, le courrier des dernières modes de Londres, apparaissait avec le désordre d’un homme qui Vient de se rouler dans la poussière et dans le sang;
Débraillé, la chemise ouverte, les cheveux flottants, la culotte déchirée, la figure noire, un fusil dans les mains, il essayait de regagner sa chambre et ne voyait pas sa sœur.
Elle l’appela. Il se retourna et tressaillit comme s’il était pris en faute.
— Tu sais, lui dit-elle, que notre père vient de recevoir un coup de fusil, tiré par les rebelles.
Il fit un bref mouvement de tête et murmura:
— Je sais. Je vais m’habiller pour le voir.
Elle le regarda de la tête aux pieds.
— Tu t’es battu?
Il eut un léger haussement d’épaules et un sourire qui semblaient signifier:
— Cela va de soi.
Après un court silence où ils parurent
aussi gênés l’un que l’autre, Nancy demanda *:
— Dans quels rangs?
Il la regarda bien en face, puis ses
yeux tombèrent sur son fusil qu’il examina comme s’il le voyait pour la première fois.
-— Je crois bien, dit-il, que c’est un fusil américain.
Nancy n’était point étonnée. Elle se doutait bien maintenant dans quels rangs son frère avait combattu et elle était stupéfiée de ne pas lui en vouloir. C'est que dans ces deux jeunes cœurs les sentiments étaient les mêmes: nobles et généreux et prompts à s’émouvoir.
Elle aussi avait vu les soixante-dix-sept soldats de la Liberté massacrés par les habits rouges, et elle avait ressenti la même horreur que son frère.
Tous deux étaient nés en Virginie et ils comprenaient bien que les préjugés disparaissaient devant les devoirs d’une race. Le loyalisme avait beau faire, il ne pouvait empêcher qu ils fussent l'un et l’autre américains, et, dans cet engagement de Lexington, il leur avait paru que c’étaient leurs frères qui se sacrifiaient., .
Charles t et Nancy se regardaient maintenant sans
Nancy.
taires de Lexington, qui chantèrent à ses oreilles de belles chansons de bataille.
Et jusqu’à Boston, il trembla.
Il y avait surtout parmi les volontaires un jeune homme qui lui causait des terreurs insurmontables, parce qu’aux moments les plus tranquilles, quand le savetier sommeillait par exemple, ce garçon parfaitement irrespectueux s’écriait:
— Voilà l’ennemi!
Et, réveillé en sursaut, Jacob Hiers se lamentait.
— Qu’est-ce que ça veut dire, monsieur Charles Montague, je ne comprends pas ça d’un homme de votre rang. Si Sir Ashley Montague, votre onde chez qui je me rends, apprenait...
Cesl une histoire française, ou du moins se passant en France, arrangée à la manière américaine: c’est dire que l'esprit, l’humour et la fantaisie s’y dqnnent libre cours.
Mettez au service de ces trois éléments principaux, le luxe inséparable des productions cinématographiques d'outre - Atlantique, et vous concevrez aisément que, doué de toutes ces qualités, Zaza ne, peut-être qu’un excellent film.
L’interprétation est parfaite dans son ensemble, et Gloria Swanson qui personnifie Zaza, est l’interprète rêvée de ces sortes de rôles où son exubérante originalité,se manifeste à tout instant.
Zaza est une ancienne gamine des rues, espiègle et délurée, qui a lutté durement pour arriver à conquérir une place enviée au théâtre. Elle est ‘actuellement l'étoile d un music-hall de province, qui connaît la prospérité grâce à cette nouvelle recrue.
De son enfance vagabonde, Zaza a conservé des instincts combattifs' et ses fréquentes crises ‘de colère ou de mauvaise humeur se calmant habituellement sur le dos de sa camériste Nathalie. Sa tante Rose, une inénarrable commère qui lui servit autrefois de mère, profite maintenant de la prospérité de Zaza, et, entourée de luxe, continue à entretenir son goût très vif pour la dive bouteille. Zaza possède aussi un autre familier, c’est son impresario, le rusé compère Rigault, qui s’est élevé peu à peu à la dignité de confident de l’Etoile.
Deux hommes convoitent les faveurs de la divette: le duc de Brissac, d’âge vénérable et de fortune appréciable, qui possède aux environs un château historique, et le jeune diplomate Bernard Dufresne, originaire de cette antique cité où il possède encore quelques biens de famille, et qui, enchaîné au char de Zaza, remet de jour en jour son retour à Paris.
Une autre chanteuse, Floriane, auparavant vedette du music-hall en question,.commence à être jalouse de Zaza pour beaucoup de raisons: elle provoque un accident de scène qui jette décidément Zaza dans les bras de Dufresne, lequel hésitait jusque là à déclarer son grand et sincère amour.
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Alors, Dufresne ayant fait venir de Paris un médecin spécialiste pour éviter à Zaza de rester boiteuse, relarde fatalement son départ, et dans une paisible maison de campagne des environs, l’amour fut encore le meilleur médecin. Malgré plusieurs télégrammes du ministre et l’offre de partir comme chargé d’affaires à Washington, Dufresne demeure toujours fort hésitant à se séparer de Zaza et il faut l’arrivée de Mme Bernard Dufresne, qui s’efforce de reprendre le mari, qu’elle veut garder par ambition, pour le décider à partir.
Le rusé Rigault, qui veut livrer à prix d’or Zaza au duc de Brissac, s’empresse d’apprendre à la chanteuse que Dufresne vient de partir pour Paris en compagnie d’une fort jolie femme. Furieuse, elle prend le train; décidée à régaler Dufresne d’une scène à sa façon en arrivant chez lui. Mais là, elle sé trouve en présence de la petite Lucile, fille de l’homme qu’elle adore, et pour ne pas détruire ce foyer, elle part, laissant Bernard à sa famille, et retourne tristement à la petite maison que son grand ami de coeur lui a donnée.
Sept ans plus tard, le destin rapproche Floriane, i’ex-adversaire de Zaza, et Lucile, la fille de Dufresne. Les deux femmes s’entendent pour ménager une touchante entrevue à la grande cantatrice Zaza, de l’Opéra Co-ue, avec le diplomate Dufresne, dont la femme est ..../rte en Amérique.
.Et cette conclusion charmante, sans tomber dans la sensiblerie, jette une note doucement mélancolique sur cette oeuvre où quelques situations franchement comiques s’allient de la plus heureuse façon aux scènes sentimen-
<«les. L. ALEXANDRE.
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PETITES NOUVELLES
* * * La Metro-Goldwyn tourne en ce moment en Italie, un super-film intitulé Ben-Hur et c’est Fred Niblo qui, avec une pléade d'artistes connus, a assumé la lourde charge de réaliser cette formidable reconstitution.
Au moment où Carmel Myers, qui joue dans ce film le rôle d'une beauté au charme historiquement dangereux, s'apprêtait à tourner une des scènes, Fred Niblo, perplexe, arrêta les opérateurs et considérant l’artiste copieusement fardée, il se gratta le crâne et exprima ses hésitations: — « Croyez-vous que dans l’antiquité, les femmes fatales étaient maquillées comme vous? » — Les assistants avouèrent leur ignorance. Fred Niblo s en fut consulter un journaliste italien, Diego Àngeli, écrivain connu pour ses ouvrages historiques. Celui-ci compulsa gravement ses grimoires et remit au metteur en scène un rapport détaillé, expliquant qu’il y a peu de différence entre le maquillage des courtisanes grecques ou romaines et celui des « vamps » américaines.
Dans l’antiquité, dit-il, les femmes usaient comme celles de nos jours de maints artifices pour rehausser leur beauté. Chaussures à hauts talons, faux cheveux, cheveux teints, rouge aux lèvres, poudre de perle, noirs pour les cils et les sourcils, kohl autour des yeux, rouge pour les ongles des mains et des pieds et quantité de parfums incohnus a nos jours.
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Rassuré, Niblo se décida à tourner la scène de séduction et il demanda à Carmel Myers de ne pas hésiter à forcer son maquillage.
Il n'y a pas de petits détails pour un metteur en scène consciencieux.
„ * „ Chacun des principaux acteurs qui interprètent en ce moment aux environs de Rome, sous la direction du metteur en scène Fred Niblo de la Metro-Goldwyn, le super-film Bert-Hur, doivent au cours du film changer au moins cinquante fois de costumes. Et ces costumes ont été étudiés et réalisés d’après des documents historiques relatifs aux modes masculines et féminines du premier siècle après J.-C. Ces acteurs ou actrices sont Ramon Novarro, May Mc Avoy, Carmel Mayers, Francis Bushman, Kathleen Key, Nigel du Brulier, Claire Mc Dowell, Frank Currier et Anders Randolf.
Un Gamin de Bruxelles.
Les derniers intérieurs du film ont été tournés au studio de Bel Val, à Machelen.
Francis Martin s’occupe en ce moment activement du montage de son film, dont la présentation se fera vers la fin du mois.
Très prochainement, Francis Martin commencera au même studio la réalisation de Kermesse Sanglante, grande action dramatique, ainsi que Les Artisans du Cinéma en Belgique, Revue Ciné-graphique avec le concours des principaux Éditeurs, Loueurs, Directeurs et Journalistes s’occupant de la partie.
Cette revue formera un livre d’or de la cinématographie belge.
(Communiqué.)
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