Programma van 21 tot 25 juni 1925



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#781

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NOTRE VEDETTE

Blanche MONTEL

Allée du Bois, par un matin d’automne: feuilles rousses balayées par le vent, arbres dénudés, sol durci par le gel.

Deux cavaliers.

D’abord une amazone, élégamment sanglée dans sa

. ans l’ovale: Une

scène d'un film tourné en Suisse, par notre vedette, La Vocal ion d’André Corel, production datant d'août 1924.

Dans le médaillon: Un des plus beaux portraits de la grande étoile française, dont le talent a illuminé tant de films en ces dernières année*.

jaquette d’équitàtion; visage vivant et clair, ombragé par la passe du feutre.

Puis, quelques dizaines de mètres plus loin, un quelconque homme à cheval.

T emps de galop de la seconde monture, rattrapant la première. Exclamations de surprise, sinon de joie.

— N est-ce pas que c’est bien Blanche Montel que j ai le bonheur de rencontrer. Mes hommages, Madame...

- Elle -même, trop aimable. Monsieur est rédacteur cinégraphique, je crois.

— Monsieur l’est, en effet.

Et le Monsieur-qui-l’est, sans attendre la permission d’ailleurs tacitement accordée, avance botte à botte avec la d é li-cieuse amazone, tandis que les deux alezans secouent la tête en cadence, semblant eux aussi échanger en leur jargon les derniers potins et nouvelles d’Hip-poville et du monde chevalin.

Pour palpitant que doit être ce dernier colloque, nous ne le pouvons suivre.Mais il nous parvient de compréhensibles bribes de la conversation

entre les deux .

p .. L expression obtenue ici par I actrice est

umatns .... e - due un gavant maquillage. Notre photo est mettez... ques- extraite d'une scène de La Belle Nioernaise, un tions... rapide in- Je» meilleurs films de notre vedette de ce jour, terview... Vignes

du Seigneur... Admiration... Lecteurs Ciné-Revue... Attention, amis, on parle de vous. Nous avons affaire là sans nul doute à un des infatigables collaborateurs de notre petit magazine préféré, avec une grande étoile du ciné français. • Cela vaut la peine de prêter l’oreille.

— Alors vous permettez que je vous interroge, et vous promettez de répondre sans tergiversations, en toute franchise, de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité?

Mais oui, mais oui, cher Monsieur.

Alors, voilà: quels sont vos derniers films?

— N’est-ce que cela, je m’attendais à des questions autrement indiscrètes: Mes films à paraître sont j4près VAmour, avec André Nox, de Gaumont, et ..

— Gaumont? Qu’est-ce à dire, votre infidélité au profit de Pàthé n’aura pas été longue.

— Mais vous savez tout! Quoi qu'il en soit, le second film que j’interprète, et qui verra très prochainement l’écran, s’intitule La ‘Vocation d’André Corel; cette production a été tournée en Suisse, au mois d’août dernier.

— Est-ce là votre interprétation préférée?

, — Franchement non; je lui préfère de beaucoup mon rôle dans Le Courrier de Lyon.

— Nous avons pu apprécier tous la vérité et le charme avec lesquels vous silhouettez votre personnage!


ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

Innocence

Paul Atkins, figurant dans un grand Théâtre de Broadway est amoureux fou de Fay Leslie, la grande vedette du même établissement.

Toujours en silence il aima Fay mais jamais U n’osa s’avouer. Ce désir devenant pour lui un supplice il décide un beau jour de quitter son emploi pour éviter le contact de celle qui lui tenaillait le cœur. Toujours il avait pensé que l’amour qu’il ressentait n’était pas payé de retour. Fay en apprenant le départ de Paul lui demande de rester. Ne sachant que faire, Paul accepte finalement de rester.

Don Hampton, riche jeune homme de la ville se fiance à Fay, il est jaloux de Fay quoique cette dernière lui assure qu’elle n’a que des sentiments d’amitié pour Paul.

Collingwood, avocat et ami intime de Hampton, tache de lui faire comprendre que l’amour d’une actrice est souvent volage et n’est jamais constant. Ces remontrances n’ont aucun accès sur Hampton, qui se marie à Fay.

A leur retour de leur voyage de noces Golling-wood donne une fête en leur honneur. A cette soirée un bijou de grande valeur est dérobé, le voleur se voyant recherché, glisse le bijou dans une des poches de Paul. Malgré ses protestations celui-ci est arrêté. Fay proteste également, car elle ne peut croire en sa culpabilité. Paul Atkins est condamné à 5 ans de prison.

Ayant réussi à s’enfuir de la prison, il se défait de ses persécuteurs après maintes et maintes aventures. Recherchant aide chez des amis il en est brusquement chassé. Il se résout à rechercher auprès de Fay l’argent nécessaire pour pouvoir fuir à tout jamais le pays. Fay le reçoit et est en sa compagnie quand son mari rentre précipitamment. Furieux il voudrait avoir le témoignage de Collingwood de façon à obtenir le divorce immédiat. Devançant sa démarche, Fay se rend chez l’avocat quelques minutes avant son mari. De la fenêtre elle l’aperçoit venir et supplie Collingwood de la protéger en la cachant chez lui craignant une vengeance de son mari, qu’elle soupçonne de pouvoir tuer tout aussi bien l’avocat qu’elle-même. ,

Fay jure à Collingwood son innocence quand l’arrivée inopinée de Paul, inquiet du sort de sa protectrice, jette la lumière sur cette scène.

Des paroles échangées, il résulte que l’innocence de Fay éclate, le dénouement s’ensuit et Fay et Hampton peuvent revivre heureux leur lune de miel si malheureusement écourtée...

PROGRAMME du 21 au 25 JUIN

La Princesse Jaune

(ouverture)

2 PATHE - REVUE

C. St Saëns

L’Aventure de Daisy

comédie avec Pauline Polaire

INNOCENCE

drame mondain interprété par

Anna Q. Nilsson

Pendant la Pause

Récital pour Orgue

PROGRAMMA van 21 tot 25 JUNI

De Qele Prinses.... C. St Saëns

(openingstuk)

2. PATHE - REVUE

De Lotgevallen van Daisy

tooneelspel met Pauline Polaire

ONSCHULD

wereldsch drama vertolkt door

Anna Q. Nilsson

Tijdens de Poos

Récitaal voor Orgel

Semaine prochaine

IRÈNE RIO H

dans

Baisers flétris

drame mondain

Un Voyage de Plaisir

comédie

Imprimerie du Centre. 26. Rempart Kipdorp Anver

Onschuld

Don Hampton, een rijke jongeling van New-York huwt de diva van een grooten schouwburg van Broadway Fay Leslie. Doch hij is jaloersch op Paul Atkins een simpele figurant aan Fay’s theater, alhoewel zij hem ten stelligst verklaart etikel een gevoel van vriendschap voor hem te koesteren.

Hampton’s vriend advocaat Collingwood — richt hun ter eere een feest in, na de huwelijksreis — Door een samentreffen van omstandigheden wordt Paul op dit feest aangehouden, beticht van diefstal. En trots zijn eed dat hij onschuldig is en zelfs Fay’s tusschenkomst wordt hij veroordeeld. Maar hij kan ontsnappen en vlucht tot bij «Fay» haar smeekend om het noodige geld te geven opdat hij uit dit treurige land verdwijnen kunne. Hampton ziet zijn vrouw in gezelschap van Paul en, slachtoffer zijner jaloerschheid wil hij Colling-wood’s getuigenis bekomen om de scheiding te erkrijgen. Doch ten slotte wordt alles opgehelderd.

Fay’s onschuld is zonneklaar en zij zal met Hampton een nu voortaan onvermengd geluk te gemoet gaan.


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Sachant votre amour des sports, je crois même inutile de vous demander le ou lesquels partagent avec l’équitation votre préférence?

J’adore la natation, autant que l’équitation, et mon plus grand plaisir est de nager et de faire quotidiennement ma promenade à cheval.

Si je ne me trompe, vous êtes Française?

Vous avez bien deviné et ma plus grande ambition est de voir le film français triompher partout; pensez vous que je puisse y contribuer?

— Sans nul doute; les films français se sont beaucoup améliorés ces derniers temps; pourtant, le public cinéphile reste adorer certains artistes étrangers: les Mary et Douglas, les Chaplin, les Negri, les Jannings sont l’objet d’un vrai culte.

— C’est bien naturel. Et moi aussi j’admire Sjoström et Ch. Chaplin; Mosjoukine et Sévérin-Mars possèdent mon admiration sans réserves...

.... Quand avez-vous tourné {ßarrabas P

Ce film m’ouvrit les portes du studio;

Notre vedette est, on »’en rendra compte, une de» plu» jolies artiste» de l’écran français.

Une »cène de She d’après le roman de Rider Haggard,, représentant la femme éternellement jeune, venant pu i ser une nouvelle beauté dan» le bain de feu qui vivifie et assure une beauté éternelle

c’est en août 1919 que je débutai à l’écran...

Quelles sont vos amies au cinéma?

dys et Huguette Duflos, que vous connaissez, sont mes trois compagnes préférées .. J'aime aussi...

— Quel est votre but?

— J’espère mettre un film en scène, car c’est la partie la plus intéressante

de l’industrie cinématographique, peut-être dans six mois, peut-être dans dix ans!

— Quel est le titre du prochain film que vous comptez tourner?

— Je n ai pas d’intentions bien définies, car j’ai des projets pour

le théâtre et le cinéma, que j’aime également; l’un ne peut se décider sans l’autre, pourtant, je vous dire...

Temps de galop, ‘"’•s montures. Essouffle. .it du poursuivant. Décidément, nous ne saurons pas davantage aujourd’hui Il est vrai que rien n’empêche d’attraper le zélé rédacteur, homme de ressources et homme de cravache, lors de son prochain passage par nos bureaux.

Les projets de Blanche Montel?

Nous les ayons appris depuis: tandis qu'elle répète L'Amant Rêvé et le Danseur Inconnu, elle n’abandonne point le VIIe Art; Gaumont l’attire, mais Victor Bouché lui demande de faire une création à ses côtés. En somme rien de définitivement arrêté, si ce n’est l’espoir, chez elle, et la certitude chez ses amies, qu’elle marchera à la scène comme à l’écran, de succès en succès, de victoire en triomphe.

Pour le plus grand bien du ciné français.

R. R/SSENDYL.

CONTE FILMÉ

oooooooo

Les Comédiens

Y V W VV V V WW WA WW WA Y A VAYYAYAAW WA V»A/\ VY WAY1

fille I s'exclama l’homme. Et il voulut tout de suite pénétrer dans la loge de l’artiste. — Ta fille f non certes, elle n’est pas ta fille, répliqua l’épouse offensée de jadis. Rose est ma fille. C’est moi qui l’ai élevée, nourrie, guidée, formée. Elle n’a rien de toi. .

— Mon génie, interrompit le père.

Jeanne haussa les épaules.

Carleton a été pardonné! Le vieux comédien a retrouvé la compagne de »a vie, et sa fille, aujourd'hui actrice fétée; le» années de souffrance pèsent peu, eu égard à la joie présente.

A gauche ci-dessous: N’était-ce pas »a fille, »a vraie fille? Avec quel accent il s'écriait: “ Ne riez pas de moi, car aussi vrai que je »ui» un homme, je crois cfbe cette dame est ma fille Cordelia!

(Suite)

Un jour qu’il passait devant la loge de Rose, il entendit la voix de la jeune comédienne crier: “ Au revoir, maman! „ La porte s’ouvrit. Une femme parut. Carleton ne put s’empêcher de jeter un cri;

— Jeanne!

C était sa femme, la Cordelia de jadis, fanée par l’âge et les

t;s et la misère peut-être.

Vous! Toi I s’écria-t-elle à son tour avec cet accent de théâtre que les comédiens gardent dans leur vie privée, sans le savoir, par une déformation bien naturelle.

— Ah! Rose est donc, ma

Gilbert Gordon et Rose Randolph i ' aimaient;

»e croyant trahi par sa fiancée que le directeur poursuivait de se» assiduité», il était parti. Pourtant, le récit nous apprend que grâce à l'intervention du vieux cabotin Barry Carleton, tout »’arrange, sur la scène et dans la vie: voici en effet les amoureux près de *e réconcilier.

Ton génie?

Elle y avait cru pourtant jadis, au temps où elle l’aimait. Elle avait trop souffert pour être juste à présent. Surtout, elle ne voulait pas que sa fille...

Non, tu ne lui diras pas. Elle croit que son père est moŸt, la pauvre enfant. Je lui ai dit ce mensonge. Il ne fa lit pas te mettre en


La salle du théâtre était bondée.

Déjà l'on s’impatientait du retard à lever le rideau. On avait découvert Gordon à son club, on l’avait amené moitié par persuasion, moitié par force; mais il était dans un tel état d’ébriété que l’on ne pouvait songer à le mettre en scène.

Le directeur allait, venait, furieux:

— Quelle misère! En plein triomphe! Nous étions partis pour le succès durable, la centième assurée. Et voilà que pour des soupçons ridicules, oui, monsieur, ridicules... Que

Ci-dessus: Le jeune Gordon, l’artiste fêté, aime du public, avait dès sa première rencontre avec Rose Randolph, qui devait jouer le rôle de Cordelia, senti son coeur attiré par la grace fraîche de la jeune actrice; ici, jusque dans le bureau directorial, les jetyies gens échangent un coup d'œil d'entente!

Dans le médaillon:

— Comme tu étais beau, mon père! disait Rose.

— Comme ta mère était belle!

— Il faut qu 'elle pardonne, reprenait la jeune fille, veux-tu? Nous inclinerons son cœur vers l'indulgence.

Grande effervescence dans le bureau directorial: on discute, on s'indigne: en plein triomphe partis pour un succès durable, la centième assurée, voilé que l'interprète principal, sur des soupçons ridicules, trouve bon de se retirer sous sa tente, comme un Achille indigné!

travers de son chemin. Il ne faut pas la troubler dans son ascension. Un pauvre habilleur! Son père? Allons donc! Elle te mépriserait.

Il tressaillit.

Sa femme l’avait pris par le seul sentiment qui valût encore pour lui. Il ne voulut pas avoir honte devant sa fille.

— C’est juste, dit-il.

Il n’insista pas.

Il resta le misérable habilleur de Gilbert Gordon.

11 voyait sa fille. H l’admirait dans ce rôle de Cordélia qu’elle jouait avec une passion filiale merveilleuse. 11 eût voulu être lui-même le Roi Lear, lui donner la réplique...

Or un soir, ce fut dans tout le théâtre une rumeur inquiète.

Gordon était parti. Gordon se croyait trahi par Rose Randolph que le directeur poursuivait de ses assiduités. Gordon la croyait coupable. Il s’était enfui, réfugié au club ou il buvait pour oublier.

faire. mon Dieu, que faire!

— Voulez-vous me permettre? dit soudain l’habi leur.

— Vous permettre? Quoi vous permettre? Ce n’est pas vous peut - être qui allez nous tirer d’embarras?

— Et pourquoi pas? M. le directeur. J’ai tenu ce rôle, vous le savez bien. Je l’ai tenu un peu, quoi! Et si vous vouliez, vous ne risquez pas grand’chose tout da même. Je vous assure que vous ne risquez rien.

Le vieux Carleton se redressait. Ma parole, on le voyait rajeunir. Rien qu’à la pensée de reparaître sur les planches et d'y reparaître dans sa plus belle créa-tiop d’autrefois et avec sa fille pour lui donner la réplique, ça vous lui mettait du vif argent dans les jambes.

— Après tout, pourquoi pas? répéta le directeur avec cette belle audace des gens habitués à mener le public qu’ils méprisent un peu.

Ce fut bientôt fait.

A peine sur la scène, Carleton sentit tout de suite le rôle. Il retrouva au fond de son inconscient les gestes,

les intonations, les cris d’autrefois. A mesure que l’action s’animait, le vieux tragédien jouait avec une frénésie qu’il n’avait jamais connue. Ses émotions d’homme et de père ajoutaient, comme il arrive, à sa verve d’artiste. Le personnage qu’il représentait là, le vieux père qui ne reconnait pas sa fille et que sa fille veut sauver, le vieux roi Lear, n’était-ce pas lui, Carleton, et Cordelia qui se traînait à ses genoux, n’était-ce pas sa fille, sa vraie fille, Rose...

Avec quel accent il criait:

— Ne riez pas de moi. Car aussi vrai que je suis un homme, je crois que cette dame est ma fille Cordélia.

Le rideau tomba.

La salle électrisée éclataient en applaudissements prolongés, on rappelait les deux principaux acteurs. Le vieux Carleton tremblait, tenant par la main sa fille Rose, et le Visage en larmes, la poitrine secouée de sanglots, saluait le public.

Le lendemain, Rose Randolph était dans la mansarde de son'père.

Le vieux rayonnait de bonheur.

Ensemble ils feuilletaient un album déchiré où Barry Carleton conservait les coupures des journaux illustrés célébrant ses triomphes et ceux de sa femme, ici le Roi Lear et Cordélia, là Roméo et Juliette, plus loin Othello et Desdemona, tout Shakespeare, dans la variété innombrable de son art tragique.

— Comme tu étais beau, mon père! disait Rose.

— Comme ta mère était belle! répondait le vieux.

— 11 faut qu’elle pardonne, reprenait la jeune fille.

Nous lui parlerons tous les deux, veux-tu? Nous inclinerons son cœur à l’indulgence.

— C’est que, disait encore Carleton, j’ai eu tous les torts envers elle, vois-tu. Je l’ai indignement abandonnée. Je t’ai abandonnée avec elle. Je comprends qu’elle refuse de me revoir et de me recevoir.

— Mais tu as souffert. Ça rachète tout, la souffrance.

— Et je comprends aussi, vois-tu, Mignonne, je comprends qu’elle refuse de consentir à ton mariage avec Gordon Gordon est un grand artiste, un bon garçon, un cœur généreux. Je le sais moi, pour l’avoir fréquenté dans des conditions ou il me livrait toute son âme. Mais, pour elle, Gordon est un acteur rien d’autne, c’est à dire un autre Carleton qui pourrait tourner comme l’autre qu’elle a connu et qui pourrait faire souffrir sa fille comme je l’ai fait souffrir, elle. Tu comprends cela?

— Si tu veux, oui, je le comprends un peu. C’est faux tout de même. Et tu sais bien qu elle se trompe, n’est-ce pas. mon beau roi Lear?

— Sans doute, sans doute. Nous lui prouverons qu elle se trompe. Elle consentira. Elle inclinera au pardon pour moi, au consentement pour toi. Et notre vieil amour d’autrefois refleurira dans votre jeune et clair'amour d’aujourd’hui.

Quoi de plus?

Carleton a été pardonné.

Gilbert Gordon et Rose Randolph ont été unis dans le petit temple d’un village où ils sont venus cacher leur bonheur. Jean BLAISE.

OUVEI

Un nouveau conflit armé évité

Une polémique s’est engagée entre les journaux français et allemands, au sujet de la nationalité du chien “ Rin-Tin-Tin „ qui vient de conquérir d’emblée le titre de “ Star „ cinématographique par son film merveilleux Tin Tin-Tin Chien-Loup. Lors de la présentation, les journaux cinématographiques français insistaient sur ce point que “ Rin-Tin-Tin „était un chien recueilli par un soldat américain dans une tranchée en France, pendant la Grande Guerre.

Or, le journal Die Bühne de Berlin, revendique “ Rin-Tin-Tin „ pour l’Allemagne, et ce journal prétend que le “ Wunder-Filmhund „ comme il l’appelle, est un berger allemand.

Nous croyons pouvoir mettre tout le monde d’accord n disant que “ Rin-Tin-Tin „ n’est ni Français ni Alle-iand, mais bel et bien Belge. En effet, il a été trouvé en rance (avec sa compagne Nénette) dans une tranchée allemande abandonnée. Dès lors il est assez facile de retrouver son origine. Réquisitionné en Belgique, Rin-Tin-Tin a été abandonné en France et a été retrouvé, lors de l’évacuation par les Allemands, par un soldat américain, qui l’a emmené aux Etats-Unis. On sait déjà què Nénette est morte pendant la traversée.

Cette mise au point évitera, sans nul doute, un nouveau conflit armé, entre la France et l’Allemagne..

Les écoles de cinéma “ Le Courrier Cinématographique „ écrit à ce propos: Nous sommes assaillis quotidiennement, me disent les exploitants, par des jeunes gens et des jeunes filles, qui nous demandent si vraiment, après un séjour à l’école, il y a des chances d’obtenir un engagement avantageux.

Nous sommes heureux de l’occasion qui nous est donnée de mettre un terme aux agissements des aigrefins qui ont fondé ou dirigent ces écoles.

Pas un de ceux qui se sont installés à Paris ne connaît le métier autrement que par une vague figuration, par une collaboration occasionnelle dans un studio. Ils

exigent de leurs élèves une somme mensuelle variant de 80 à 100 francs, suivant la tête du client ou de la cliente...

Que peuvent-ils leur enseigner? Personne ne pourrait le dire en dehors des élèves: or, ceux-ci sont incapables de nous répéter ce qui se passe dans ces soi-disant studios-écoles. On allume des lampes électriques, on vous fait poser devant un appareil en vous disant: riez ou pleurez à volonté!

Déconseillez donc à vos clients, à vos clientes les studio-écoles, ce ne sont que des attrape-nigauds.

Pour les United Artists

Rudolph Valentino, qui vient d’ajouter son nom à la liste des célèbres Artistes Associés, sera de retour de Palm-Spring où il a pris'un congé de quelque temps. 11 va entreprendre immédiatement sa première production pour United Artists. On compte sortir ce film au début de l’automne.

La prochaine production de Rudolph Valentino aura pour titre: Le Collier de Bronze, tiré du roman de John Frederick C’est une histoire romantique de la pittoresque Californie à l’époque où gouvernaient les autorités espagnoles. Le titre de cette, production signifie que Valentino, dans son rôle principal, porte un insigne d’esclavage, et pour cette raison, il est probable que cette production s’appellera par la suite: L’Esclavage, Cette histoire a été adaptée pour l’écran par Benjamin F. Glazer et Adelaide Heilbron. Cette production va être tournée aux United Studios et les extérieurs seront pris aux environs de Monterey. Rien ne sera négligé pour donner à ce film l’atmosphère luxueuse qui lui convient.

Le rôle de Rudolph Valentino est celui d’un jeune audacieux çjui sait monter à cheval et aime avec l’aisance que 1 on connaît à ce grand artiste Au début du scénario, le héros est un hardi marin qui, fait prisonnier par les Turcs, est vendu à un Espagnol lequel l’emmène en Californie où il devient l’ami des opprimés de cette contrée, dont les exploits sont aussi risqués que mystérieux.


V AIGLE \« )ËS MERS“

Godolphin, pupille de sir Killigrow aime Olivier Tres-silian et l’aveu de cet amour transporte de fureur le tuteur de la jeune fille, s’oppose formellement au mariage de Rosemonde avec l’ennemi héréditaire de sa famille. Pierre Godolphin, frère de Rosemonde, jure aussi ses grands dieux que le sang des Godolphin ne s’alliera jamais à celui des Tressilian; il part à la recherche d’Olivier, se livre à des voies de fait sur sa personne et le

faits, il n’a pu se concilier l’affection. Lionel s’est pris de querelle avec Pierre Godolphin et il vient avouer à Olivier qu’il a tué «on adversaire, implorant la protection de son frère aine, sans se douter qu’il a laissé derrière lui des traces sanglantes provenant d'une blessure reçue au cours du duel.

„ Ces traces, dont il est facile de suivre la piste jusqu’au château des Tressilian, provoquent l’arrestation d’Olivier; il est aisé à celui-ci d’établir son innocence en montrant

qu’il ne porte aucune. blessure, mais il se refuse à désigner le coupable.

couvre des plus graves injures.

„ Ce dernier se lance à la poursuite de l’insolent, mais se souvenant qu’il a promis à Rosemonde de ne jamais faire de mal à son frère, il abandonne toute idée de vengeance.

„ Olivier a un demi-frère, Lionel, qu’il a toujours entouré de tendresse et dont, malgré ses bien-

„ En reconnaissance de ce nouveau bienfait,

isw

galérien. Au

L’interprelation de celle, bande réunit les noms de Milton Sills (Sir Olivier Tressilian) Enid Bennet (Roscmondc), Wallace Beery (Jasper Leigh), Lloyd Hugues (Lionel I ressilian) dont le talent est au-dessus de tout éloge: nos lecteurs reconnaîtront aisément les artistes sur les photos ci-dessus; ils situcroYit eux-memes les scènes, d'après le court résumé que nous donnons de l’action

Voilà enfin un film émou-van* par les passions violentes et les sentiments héroïques des personnages qu’il fait revivre sous nos yeux, ressuscitant pour une heure les hardis navigateurs qui se disputaient, au XVIe siècle, l’empire des mers et n’hésitaient pas à s’affronter et à se combattre jusqu’à la mort, pour la délivrance d’une belle captive, ou la possession d’un abondant butin...

“ Une vieille querelle dont l’origine se perd dans la nuit d temps, divise la maison de sir John Killigrow et de sir Olivier Tressilian, grand seigneur anglais aussi loyal que brave. Cependant, Rosemonde

Lionel médite une trahison: pour éviter que la vérité ne vienne à se découvrir, Lionel, de complicité avec un boucanier Jaspe* Leigh, fait enlever sir Olivier, et le fait transporter sur un navire pour être vendu dans un marché d’esclaves.

„ En cours de route, sir Olivier apprend la vérité de la bouche même de Jasper Leigh, à qui il offre une forte somme pour le ramener en Angleterre. Mais sur le chemin du retour, le navire est attaqué par des Espagnols, et sir Olivier devient un galérien martyrisé sans trêve et enchaîné.

Plus tard, le vaisseau espagnol est attaqué à son tour par une frégate ennemie commandée par un Pacha, et sir Olivier, brisant ses fers, aide les assaillants à vaincre les Espagnols. En reconnaissance, le Pacha attache à sa personne sir Olivier et en fait son lieutenant.

„ Le malheureux, que la captivité et la souffrance ont rendu cruel, devient corsaire et ne tarde pas à acquérir une réputation de terreur, ce qui lui vaut le surnom de L’Aigle des Mers.

„ En Angleterre, la disparition de sir Olivier est considérée comme une preuve de sa culpabilité. Les mensonges de Lionel ont fini par faire croire à Rosemonde, qu’en effet, sir Olivier était un * bandit, et finalement, elle cède aux instances de Lionel et lui promet de devenir sa femme.

„ L’Aigle des *’Mers, ayant appris cette nouvelle, revient à temps pour empêcher la célébration du mariage, enlève Lionel et Rosemonde et les retient tous deux prisonniers.

„ Lionel devient à son tour cours d’un nouveau combat contre un bateau ennemi, il est grièvement blessé et, avant de mourir, confesse son crime, réhabilitant ainsi son frère qui pourra désormais rentrer en Angleterre et vivre heureux auprès de Rosemonde qui n’a pas cessé de l’aimer „.

Est il besoin de dire que parmi les très beaux tableaux que comporte ce film, les

Parmi le# passage« les plus émouvants de ce film, nous nous sommes plu à choisir les photos sur lesquelles, meme ré duites, il est possible. après lecture (lu seénario, de reconnaître les person -nages principaux, citons surtout les scènes de duel entre Olivier Tressilian et Sir John Killigrow; la belle marine représentant le corsaire Maure vogua At à quelques en des falaises; l’enlèvement Lionel et de Rosemonde Y Aigle ties -JCer,, d’au! encore où s'affirme la maîti du metteur en scène.


io

combats navals, les abordages constituent un “ clou „ qui émerveillera le public par le souci d’exactitude apporte à la constitution de ces majestueux navires, qui furent construits d’après des documents authentiques, par des experts réputés? Les manœuvres, les abordages, qui tous eurent lieu en haute mer, furent dirigés par sept capitaines de vaisseau.

Enfin deux cents rameurs choisis parmi les meilleurs que possède la Californie furent engagés pour les roles très pénibles de galériens.

Les costumes sont de pures merveilles et ne le cèdent en rien pour l’exactitude aux autres éléments du film.

L'interprétation qui réunit les noms de Milton Sills (Sir Olivier Tressilian), Eniot Bennet (Rosemonde), Wallace Beery (Jasper Leigh), Lloyd Hugue (Lionel Tressilian) est au-dessus de tout éloge et conduira L’jJigle des Mers vers un succès certain. C’est mieux qu’un film d’aventures, c’est une merveilleuse reconstitution historique d’une incomparable valeur documentaire.

L. ALEXANDRE.

jEelie grande Artiste rudrfhfera d’iîne causerie-interview, dans' le prochain numéro de” “ Cilié Revue”! La voici daWs un

seené0 Parisetle, un des meilleurs cmé-’romans de feu Louis Feuillade.

Raphaël Sabatini remporte le Prix Zukor de 10,000 dollars pour “ Scaramouche „

Aux Etats-Üms, Je prix Adolph Zukor de 10,000 dollars, destiné à récompenser la meilleure production cinématographique de l'année 1924, vient d’être attribué à Rafaël Sabatini, pour la production réalisée par Rex Ingram « Scaramouche » de la Métro-Goldwyn.

Le jury, composa non seulement des plus hautes per-/ sonnai ités du monde américain du cinéma, avait à distinguer parmi les nombreuses productions qui lui avaient été soumises, celle dont les qualités approchaient le plus de la perfection dans l'art cinématographique.

Les principaux films qui avaient retenu l'attention du jury, sont, en dehors de Scaramouche, The Thief of Bagdad, (Le Voleur de Bagdad), avec Douglas Fairbanks, A Woman of Paris (L’opinion publique), mis en scène par Chaillie Chaplin, The Dramatic Life of Abraham Lincoln (La Vie dramatique de Abraham Lincoln), The Sea Hawk. The Ten Commandements (Les Dix Commandements), America, Bean Brummet, Girl Shy, Monsieur Bcaucaire, avec Rudolph Valentino, The Humming Bird, Merton of the Movies, et The Enchanted Cottage.

Le donateur lui-même, en apprenant la décision concernant Scaramouche, a tenu à féliciter personnellement les jurés de la façon judicieuse dont ils s’étaient acquittés de leur tâche, en respectent d-Vne manière absolue l’idée qui l'avait animé en, établissant cette récompense.

Il importe de mettre en évidence que le choix sur-lequel s est porté le jury, en raison du nombre même et de la grande valeur de certaines des productions sur lesquelles il avait à se prononcer, place le réalisateur du film primé bien en' tête de l'industrie cinématographique américaine.

Rex Ingram, d’ailleurs, réalisateur des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, est bien connu du public français.

Grand ami de la France, metteur en scène de talent, manieur de foule, Rex Ingram a réalisé un de ses vœux les plus chers: venir tourner en France.

Il est en ce moment dans le Midi, aux environs de

Nice, où il se prépare à réaliser Mare Nostrum, de Blasco Ibanez.

Scaramouche, qui passe encore en ce moment sur les écrans français, fut, on s’en souvient, un des grands succès du début de la saison cinématographique en France. Alice Terry, Ramon Novarro, Lewis Stone se sont, dans ce film, révélés comme de grands artistes au public français et il ne faut pas oublier que Scaramouche fut malheureusement mutilé par la censure française.

La première version, que seuls quelques privilégiés ont pu voir, était bien si périlleuse au bon film qui "fut montré au public parisien.

C’est cette première version à laquelle le jury américain a décerné le prix Zukor, et on peut se rendre compte de sa valeur en la comparant au Voleur de Bagdad et à L’Opinion publique, deux chefs-d'œuvre dans leur genre.

Il faut regretter que la censure se soit montrée pour Scaramouche si sévère et nous ait privé d’admirer dans toute son ampleur l’œuvre de Rex Ingram.

Quoi qu’il en soit, la Métro-Goldwyn n’a pas attendu cette consécration afficieile pour affirmer sa suprématie; l’accueil enthousiaste qui est fait par le public à ses récentes et nombreuses productions, témoigne que les efforts constants fait par cette importante ifirrne ne sont pas restés vains.

La critique parisienne a réservé un accueil particulièrement aimable à ses derniers films, présentés par les établissements Gaumont. Les Lois de l’Hospitalité, où a triomphé l’excellent comique Buster Keaton, The White Sister (Dans les Laves du Vésuve), avec Lillian Gish, et les deux derniers films tournés par Jackie Coo-gan, L’Enfant des Flandres et Le Petit Prince.

Enfin, il faut espérer que l’attribution du .prix de 10,000 dollars (180.000 francs) pour lia première année à Rafaël Sabatini, l’auteur de Scaramouche, incitera les auteurs, dramaturges ou comiques, à écrire spécialement pour l'écran.

Caricatures \ et Dessins envoyés par nos lecteurs k'

Ennemis de toute vaine flatterie, nous vc';

ne dirons pas que toutes ces productions ,

dénotent un talent, I

même naissant; il ne fl

faut point être grand clerc en la matière pour se rendre compte que la bonne volonté,

et surtout la légende accompagnant les croquis, sont indispensables pour reconnaître maint modèle. Melchior, Douglas, Rudy,

Lilian Gish, Catelain,

Mary . Pickford, Hu-guette Duflos, Ginette Maddie, tous les très beaux, toutes les très belles, vous avez été i

mis à toutes les sauces.

Mais n'importe, ces dames et ces messieurs ne sauraient en vouloir à nos lecteurs, carica- (

turistes novices souvent, mais toujours •grands admirateurs de -tout ce que les étoiles 'de l'écran firent jaillir jde captivant, de joli,

(fde pittoresque, de la magique lanterne à images. C R.


12

BOITE AUX LETTRES

Alfrede Mussette. — Rudolph Valentino a débuté comme figurant, il y a sept ou huit ans. Rex Ingram l’ayant remarqué lui confia, dans les « Quatre Cavaliers de l'Apocalypse », un rôle qui fut une véritable révélation, et c’est de ce film que date le succès de Rudolph Valentino.

Je sais que beaucoup de jeunes filles le trouvent irrésistible.

1 Mais en Amérique sa popularité tend à. diminuer depuis que Ramon Novarro a fait son apparition au •firmament cinématographique. Soyez persuadée que Ramon Novarro sera, lui aussi, détrôné un jour, par quelque nouveau venu. Ainsi va. la vie... 2 Jacques Chris-tiany, 94, boulevard Barbés. 3 Max de Rieux... je vous donnerai son adresse - plus tard.

Louis Âssada. — Vous seriez bien aimable de m’écrire autrement qu’au crayon: Après les divers frottements qu’elles ont subis, vos cartes me parviennent à peu près illisibles. Après un laborieux travail de déchiffrage, je pense avoir traduit vos questions exactes: Voici les adresses demandées: Henri Rollon, 237, rue des Pyrénées; Pré fils. Films Dia' mant, 8, boulevard de Clichy; Gareth Hugues, Laurel Canyon, Los Angelès.

Tanpis. — Jean Angelo, 11, boulevard du Montparnasse (ne répand généralement pas aux lettres qui lui sont adressées); André .Roanne, 18, rue Armen-gaud, Saint-Cloud; Jaque Catelain, 45 avenue de la Motte Piquet; 2 Non Rudolph Valentino n'est pas >à Hollywood en-ce moment, mais dans le bled mex:-cain.

Robert. — Betty Compson, Famous Players Studios Hollywood; Nita Naldi, Lasky Studios, Hollywood; Mae Murray, Goldwyn Studios Culver City, Californie; Betty Balfour, 41, Graven Park, Willesden (Angleterre); Dorothy Dalton, Lasky Studios, Hollywood; Ch. de Rochefort, 17, rue Victor Massé; John Gilbert, Athletic Club, Los Angelès; France Dhelia, rue Jean-Jaurès, 97, Levallois-Perret; Rachel Devirys, 6, avenue Lamark, Paris; Henri Baudin, 11, rue d’Orsel; Victor Vina, 3, rue des Réservoirs, Joinville-le-Pont; Gina Palerme, 11, rue du Colisée; Gloria Swanson. Lasky Studios, Hollywood; Pola Negri, Lasky Studios, Hollywood.

Marietta, r— Je n’ài pas l'adresse de cet artiste, qui n’est pas de premier plan; 2 Je vous ai déjà répondu dans un précédent courrier: c’est Luzy Pierson;

3 Oui, Gloria Swanson, lorsqu’elle est en France, se fait habiller à Paris.

Kenavo. — Oui, nous comptons donner bientôt un article sur George Vaultier. J’ai trouvé Jaque Catelain très bien dans' « Koenigsmark ». Je le préfère cependant dans « l’inhumaine ». Je ne vois pas pourquoi ce bel artiste serait gêné par sa création de « Koenigsmark » et s’il paraît un peu trop jeune pour sa partenaire, comme vous le Remarquez fort justement, ce n’est pas à lui qu’il faut en adresser des reproches, mais au metteur en scène qui aurait dû mieux choisir ses interprètes. Tout aeci n’empêche d’ailleurs pas que « Koenisgmark » est un excellent film qui fait le plus grand honneur à la production française. Les trois films qui doivent passer cette semaine, dans les cinémas de votre ville, sont intéressants et fort bien réalisés. Je vous conseille de les voir tous’si vous le pouvez.

Ne craignez pas d’insister auprès des directeurs pour qu’ils passent des films qui vous intéressent, c’est le seul moyen d’obtenir satisfaction, et de bannir des écrans trop d’œuvres stupides et de mauvais goût, comme celle que vous me citez. « L’Enfant-Roi est un très beau film, ne manquez pas de le voir. Mon bon souvenir.

Rita Paola. — Nous parlerons certainemennt un jour de Max de Rieux, son adresse est; 14, rue Monge.

Blanche Raymond. — Léon Mathot, 47, avenue Félix Faure, Paris; Max de Rieux, voyez réponse à Rita Paola. même chose pour Mosjoukine et Mae Muray; Buster Keaton Studios, Hollywood.

Myrtho. — Ivan Mosjoukine, Studios Abatros, 52, rue du Sergent Bobillot, Montreuil-sous-Bois; il ne donne pas son adresse particulière.

Rhénan Phis. — Impossible de vous indiquer la date de naissance de Nathalie Lissenko, c’est un détail que les artistes ne donnent pas en général; même chose pour Constance Talmadge. Adresse de Mme Lissenko: 52, rue du Sergent Bobillot, Montreu’l-sous-Bois; Constance Talmadge, United Studios, 5341, Melrose avenue, Los Angelès; Andrée Brabant, 195, Faubourg-Saint-Martin Mary Pickford, Pikcford Studios, Hollywood.

???. — Un lecteur qui a oublié de nous adresser un pseudonyme me demande si Charles de Roche-fort et Ramqn Novarro sont mariés? Je ne crois pas, cependant je n’afifirme rien.

Louis Assada. '—; Ricardo Cortez, Christie Hôtel. Hollywood. Il m’a été impossible de me procure, l’adresse de William Haine.

Celly-Darce*. - Je n'ai pas l'adresse de Buidel mais vous pouvez lui écrire à la Société des Cinérô-mans, 10, Boulevard Poissonnière, qui lui remettra votre lettre; 2 Je ne connais pas ses autres créations;

3 Oui, il est Français; 4 Tout à fait dé vofre avis quant au personnage de Marcof, il est remarquable de vie et de sincérité.

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Ces nouveaux Sérums Capillaires, qui agissent par endosmose, c'est-à-dire par absorption épidermique et non pas par injection, ont été expérimentés sur des personnes des deux sexes, même d’un âge très avancé, et ont donné des résultats tellement surprenants qu'ils ont provoqué l'admiration unanime tant parmi les médecins que parmi le public.

Bien que cette découverte soit encore récente, le nombre de personnes qui, grâce à elle, ont retrouvé une

belle chevelure, se chiffre PAR MILLIERS.

De très nombreux cas:

FEMMES atteintes de chute de cheveux, pellicules (pityriasis), blanchissement de«» cheveux, psoriasis, eczéma du cuir chevelu, ou ayant des cheveux cassés ou abîmés par les teintures et le fer chaud; HOMMES atteints de chute de cheveux, pellicules, séborrhée, calvitie, psoriasis, pelade, blanchissement;

ont déjà été traités avec PLEIN SUCCES par ces nouveaux Sérums Capillaires, et plusieurs membres éminents du Corps médical les ontexpérimentés sur leurs clients.

Toute personne, quels que soient son âge et sa situation, qvd serait désireuse d’être débarrassée d'une des affections indiquées ci-dessus et qui,’d'autre part, s'engagerait à, suivre très scrupuleusement le traitement tout à fait simple et qui ne nécessite ni dérangement, ni perte de temps et ne présente d'inconvénients d'aucune sorte, doit envoyer aujourd'hui même:

1» Détails sur son cas; 2° Une petite mèche de ses cheveux; 3° Sexe et âge; 4« Nom et adresse, au:

LABORATOIRE DES SÉRUMS CAPILLAIRES. Dépôt B 1 3 C.

15, rue de Téhéran, PARIS (VIIIe)

et par retour du courrier, elle recevra absolument gratuitement et discrètement, sans engagement aucun de sa part, l'indication du traitement approprié à son cas.

Prière de ne pas envoyer d'argent, car les cas soumis par chaque lecteur ou lectrice de CINÉ-REVUE seront examinés gratuitement au Laboratoire des Sérums Capillaires.

OBSERVATIONS

D1 THIELLEMENT. Paris, constate l’arrêt de la chute et une repousse active des cheveux chez un de ses malades, après quelques applications seulement □ Lucien B..., Châtres, (L. et C.) recommande les Sérums Capillaires dans les cas de calvitie et de pelade.

Dr R. OUCAS, 4-, rue Monge, Paris, signale la guérison par les Sérums dans un cas de séborrhée grasse.

D Michel BARBIER, rue de Flandre, Paris, si-nale la guérison par les Sérums chez un client atteint ’alopécie.

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