Programma van 8 tot 12 juni 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#668

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CINÉMA ÉDUCATIF

Jacqueline Logan.

Un petit livre a par 1 en Belgique, il y a quelques mois, a iquel la presse d’information en général, et la presse cinématographique en particulier n’ont pas prêté assez d’attention. C’est le « Manuel de la Cinématographie scolaire et éducative », que son auteur, M. Alexis Siuys, directeur honoraire de l'Ecole Normale de Bruxelles, a ait édi;é d’abord lui-même, dont la première édition avait été rapidement’ épuisée et que l’Union des Villes et des Communes belges a publié ensuite pour son compte. et pour le plus grand profit de ses associés et de ses amis. Ce qui prou\e qu’un bon livre n’a pas besoin, poor se vendre, de l’appui des journaux et dès revues, e. que la cause du

cinéma scolaire et éducatif, si elle a beaucoup à faire pour vaincre, a rallié déjà chez nous bon nombre de pédagogues et d’administrateurs publics. Et si nous parlons à notre tour de ce petit livre, c’est que nos lecteurs nous » sauront gré de leur avoir fait connaître un ouvrage dont ils tireront le plus grand bénéfice, puisqu’aussi bien l’adaptation du film à l’enseignement ne peut laisser personne indifférent.

M. Alexis Sluys n’est pas un inconnu pour la plupart des Bruxellois, ni'pour tous ceux de nos concitoyens qui suivent l’évolution, les réformes, les conquêtes de d'instruction publique. Comme directeur en exercice, il a donné

Jacqueline Logan.


4 à l’Ecole normale de la capitale une impulsion • extraordinaire. Comme directeur honoraire, ii n’a rien perdu de son activité, et tant à la Ligue de l’Enseignement que dans les multiples œuvres qui gravitent autour d’elle, il dépense journellement des trésors de dévouement et d’expérience. Dans ces dernières années, il s’est occupé surtout du cinéma à l'éco-16 et de l'influence du cinéma sur les enfants et les jeunes gens. Les multiples travaux qu’il

tance du cinéma dans l'enseignement eut lieu à l’Ecole Normale de Bruxelles, le 23 décembre 1908. il y a donc plus de quinze ans. Les leçons furent données par M. Charles Buis, ancien bourgmestre de Bruxelles, qui illustra d'un film le récit de son voyage en Egypte, et par M. A. Arndt, qui appuya d’images mouvantes une manière de cours sur l'aérostation et l’aviation.

Comme ce temps nous [tarait lointain! Et

Jacqueline Logan et Percy Mamart dans The Light that Tailed

consacrés à ces questions lui ont valu d’être désigné, l’un des tout premiers, pour faire partie de la Commission de Contrôle cinématographique, instituée par la loi du 1er septembre 1920. Il est arrivé sans doute que cette Commission mécontentât tout le monde, les loueurs, les exploitants de salles et de public, par des décisions dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles outrepassent singulièrement le sens et la portée de la loi. Mais ce n’est pas de cela qu’il s'agit aujourd’hui. C’est uniquement du « Manuel de la Cinématographie scolaire et éducative ».

M. Sluys commence par rappeler que ila première démonstration die l’utilité, de l’imporavec quelle mélancolie l'on constate que si le septième art a fait, au cours de ces quinze dernières années, des progrès imprévus, son introduction à l’école est restée malheureusement, presque partout, dans le domaine des bonnes intentions.

C’est de l’invention et des progrès du cinéma que M. Sluys a fait, précisément, la matière des premiers chapitres de son manuel. En une revue rapide, mais sans rien omettre d'essentiel, il montre les travaux du Français Arey, en 1765 déjà, sur la persistance des impressions rétiniennes, connaissance biologique sans quoi l’invention du cinéma eût été impossible, puis les ancêtres de l’écran:

(Voir suite page 70.)

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AU FAYS DU FILM |

= Sou.ven 1rs de Los Angeles - ——-

Soooooooooooooooaoooooooooooooooeoooooooi

üoooooeoooooooooooooo!

(Suite)

Seriez-vous assez bon pour me prêter vos fards? dis-je à mon voisin.

Ces gens qui veulent faire du ciné et qui n’ont même pas un crayon noir! Prenez, mais c’est dix cents!

Je tendis mes dix sols. Je guettais les gestes autour de moi, m’essayant à les reproduire. Du coldcream en premier lieu, puis un fond de teint jaune. Les yeux noircis. Par malheur, je me rappelai les pommettes rouges des artistes sur la scène et je crus bien faire en me donnant des couleurs. Le loueur du maquillage m’arrêta:

Mais vous êtes fern d’user mon rouge sur vos joues! Le rouge, c’est pour les lèvres! Vous ne savez donc pas qu’en photo le rouge fait des creux d’ombre! Vous désirez peut-être jouer un rôle de poitrinaire!

On appelait: « En scène! » Le plateau représentait une salle de musée. Au centré, un grand portrait, celui de Theda Bara en danseuse espagnole.

Un orchestre attaqua quelque chose de léger, afin de préparer l’esprit des interprètes. Le directeur expliquait: « Nous sommes dans une exposition artistique, à Paris. Voici le gardien, ajouta-t-il, en me désignant. « Gardien, promenez-vous! » Je me mis en mouvement, tout en prêtant l’oreille à la voix qui disait encore: « Vous autres visiteurs, quand vous arrivez devant le portrait de la danseuse vous manifestez une intense émotion! Que c’est beau! Theda Bara entre par la porte de droite! .Elle va vers la toile et provoque un scandale! Le gardien intervient et l’expulse. Vous avez tous compris.? Lumière! Action! Camera! » Dans ma promenade de long en large, trois appareils me guettent avec un tac-tac énervant. J’ose à peine lever les yeux, de peur de fixer l’objectif. Mais Theda Bara est déjà là, gesticulant devant sa toile. J’entends: « Gardien, intervenez! » Je me dirige vers le panneau et empoignant le bras de l’étoile, je l’entraîne hors de scène avec des expressions de sergent de ville conduisant un délinquant au poste. « Très bien! ce n’est pas la peine de recommencer! » crie la voix directoriale. Je pense: « Comme c’est facile! »

Maintenant, c’est la lente mimique de la \<ÿlette qui « tourne » à quelques centimètres de l’objectif. Spectacle rare! Theda Bara minaude: -

— N"est-ce pas, directeur, que cette pose est gracieuse?

Elle s’approuve, se sourit, gâtée par dix ans de succès continu, par 2.000 dollars de salaire hebdomadaire, gâtée aussi par la faiblesse de metteurs en scène sans autorité sur la grande vedette. Mais soudain, le front de l’étoile s’est

Theda Bara

plissé; un froncement de sourcils, un doigt qui montre, un doigt d’enfant mal élevée:

— Directeur! je ne veux pas cette fille au- ‘ près de moi! ordonne Theda, dans sa crainte perpétuelle de voir surgir sur l’écran de ses films la face de quelqu’une plus jeune et plus jolie.

Le directeur a compris et, tandis que s’éloigne la gracieuse figurante, deux têtes impossibles s’avancent pour encadrer la vedette avec un double repoussoir.

— Comme ce sera charmant ainsi! dit l’étoile tranquillisée. »

Ce film que je voyais tourner, « La Femme Démon », devait être une des dernières productions de la vedette. Depuis, Fox a refusé

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H est curieux de se demander comment la première gloire du ciné américain perdit, en quelques mois, une popularité qui datait de dix ans. Ce système de sacrifier à la présomption de l’étoile l’intérêt du scénario, de l’interprétation, de tout, a .certainement lassé un beau jour le public. Mais la retraite de Theda fut surtout la sanction de ces lois de logique qui constituent la justice des foules. Une conception immorale ne peut vivre que dans l’enfance d’un art ou dans sa vieillesse. Quand Mme Bara débuta, à peine Griffith venait-il d’inventer le « premier plan », le projecteur, avec un bruit de crécelle, jetait encore sur l’écran des photos tremblantes, trouées de

William Hart.

points noirs et sur lesquelles de pauvres hères aux gestes saccadés singeaient la vie, sans scénario, sans direction, au gré de la fantaisie.

Cette technique brutale du début devait produire une psychologie toute en gestes. Le film ne s'adressait qu'aux nerfs de la foule. L’exaltation du donjuanisme, ce point de départ de toutes les brutalités, était un thème inévitable à l’époque. Mais l’Amérique féministe ne pouvait tolérer l’apothéose du don Juan mâle. On remplaça le héros indésirable par le don Juan femelle. On put voir alors sur les écrans du Nouveau-Monde la Vampire, au cours d’épisodes mélodramatiques, lacérer, torturer, tuer l’homme, comme dans le ciné d’Europe le sinistre bellâtre lacérait, torturait, tuait la femme.

Mais parce que la Vampire «était le mal triomphant, elle ne pouvait durer. Avec la

saine jeunesse du film, le public se révolta contre la conception vicieuse.

La Vampire paraîtra longtemps encore sur la pellicule américaine, mais elle n'est plus la traîtresse de la pièce et comme telle, à la fin du drame, elle sera punie par le triomphe de l’Ingénue ou de la grande Amoureuse, - aux sentiments tendres, généreux, pitoyables.

Avec Theda Bara, la Vampire en tant qu héroïne est morte. Qu’elle aille rejoindra son émule don Juan dans 'la légende... et en enfer.

William Hart ou la Beauté intérieure

William Hart est devant l’objectif: cinquante ans bien sonnés, une longue face de Don Quichotte, quelque chose de la tète cheval. Mais son regard s’est animé. Un ravot de lumière éclaire l’obscurité du scénario. L'expression a duré cinq secondes. Cela suffit, [.appareil a enregistré la beauté...

La beauté? Pour la négresse de l’Afrique centrale, c’est une lèvre prodigieusement lippue qui rit sur des dents taillées en pointe Pour le juif de Tunis, la beauté c’est une fiancée engraissée jusqu’à deux cents i.vjce par l'absorption de pâtes turques. Pour le sportsman, ce sont les muscles. Pour Platon c’est un éphèbe louche. Pour une petite femme la beauté c’est elle-même. Pour la foule qu: vient applaudir William Hart, la beauté c’es’ la douleur. Begardez-le, s’il est beau dam l’amgoiisse .die son pessimisme quasi-religieux Il est beau de cette beauté intérieure que des sculpteurs mystiques ont donnée aux saints et aux saintes de pierre, après que l’esthétique chrétienne eut effacé du visage humain la marque de la bête et fait tomber sur la tentation de la plastique païenne le pli rigide des robes monastiques. William Hart est la misé ricorde, la chevalerie, le pardon, la protectiol de la veuve et de Tonpheliai. Il est l’ami du' pauvre. Ses défaillances morales ne sont là que pour mieux préparer la splendeur de ses résurrections. Il est une sorte d'apôtre. Son oeuvre est un cycle.

La joie ne produit que de la joie. Seule la souffrance forge l’évolution des êtres. Tu pleures, donc tu progresses. Tu atteins la plate-forme de la justice. C’est peu. Voici mieux: l’échelon de la pitié. Encore un effort douloureux et tu t’élèveras jusqu’au sacrifice. Un regard de William Hart exprime tout cela. H est la beauté, parce qu’il est la souffrance en action. Certes, sur la pellicule, il faut faire passer toutes les beautés, le sourire confiant de l’ingénue, le regard triomphateur du jeune premier, la provocation de la coquette, et même l’exotisme de la Vénus hottentote....\lais rappefez-vous ceci, petites filles qui devant votre glace grimacez, anxieuses de savoir si vous êtes photogéniques: le plug b'eau .rôle sur le film comme dans la vie est souvent réservé à une laideur qui a beaucoup pleuré!

FERRI-PISANI.

QOOOOOOOOOOQOOOOOOOOOOOOOGOOOOOOO00009900000000000009000000000000000000OOOOQOOOOOOOOOOOOOOCOOO000oooooocoO

1 Ce que nous verrons

sur l'écran g * ▼ * aw 411 M- jj

Qooaotooo OOOOOOOOOOOOCOOOCO ooooooo o ooooooooooQ

“ MOTHER O’ MINE

Encore une production exaltant l’amour maternel, — mais ne l’exaltant pas au dessus des limites du possible et du probable. Les personnages de ce drame sont des êtres humains possédant des défauts et des qualités banales, qui se rencontrent chez la plupart des hommes et des femmes d’aujourd’hui.

On remarquera pourtant combien les rôles créés constituent des types savamment étudiés: Lloyd Hughes, Joseph Kilgorer, Betty Blythe, Betty Ross Clark et Claire Me Dowell, ce sont autant de noms familiers aux oreilles des cinéphiles et qui sont le gage d’une compréhension parfaite des types interprétés.

Le scénario de Mother o’ Mine nous conte comment Robert Heldon, garçon aventureux et entreprenant, préféra quitter la petite ville de province pour chercher sa voie dans la grande cité. Sa mère-l’avait chargé d’une lettre d’introduction pour un banquier; ce monsieur était un ami de la famille.

avait-elle assuré à son fils; en réalité, ce financier était le père de Robert. Celui-ci avait en effet quitté Je toit conjugal, quelques années auparavant, prétextant une infidélité de sa femme, soutenant que leur fils était né d’amours coupables.

Petit à petit, cet homme avait glissé dans la finance véreuse; si légalement ses agissements ne pouvaient être punis, c’est qu’il était parvenu à se jouer des textes de loi. Il admit Robert Heldon dans ses bureaux, et le jeune homme se montra actif et clairvoyant.

Des complications allaient pourtant changer le cours des choses. Le patron de Robert, en maniant un revolver, se blessa mortellement. Seule fut témoin- du drame, la maîtresse du banquier. Mais pour se débarrasser du fils de son amant, elle accusa celui-ci d’avoir tué son patron, son père.

Le jeune homme est arrêté, jugé et condamné à mort. Déjà on le lie au fauteuil sur lequel il sera électrocuté, quand la voix de sa mère se fait

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entendre « in extrémis » et le sauve! Les .scènes pathétiques qui terminent ce film sont aussi captivantes que cel|| qu’interpréta, uline Frédéric dans La Femme X et Mary Cù». dans Maman. Est-ce du mélo? Peut-être, mais du meilleur, de celui qui permet aux vrais artistes de déployer toutes les ressources de leur talent, de celui qui fait naître de bonnes et saines émotions chez le spectateur le plus blasé.

11 importe de rappeler combien sont nettes et limpides les photos de ce film; le camera-man Henry Harp a bien œuvré; ses effets d'ombre, et d’autre part l’abondante clarté dont il illumine les premiers plans, sont d’un maître.

Il sied aussi de rendre hommage à l’imagination heureuse de C. Gardner Sullivan, l’habile scénariste qui a extrait le synopsis de The Octopus, une nouvelle de Charles Belmont Davis. Thomas Ince» le génial réalisateur de Mother o’ Mine nous a habitué à sa maîtrise, et le moins qu’on puisse dire est qire la présente production est digne du grand Français dont la verve et le talent allient en de bonnes proportions le savoir-faire yankee et l’imagination latine. M. C.

(g)ooQOOoo


Un Petit Livre...

(Voir début page 4)

I.e « Zootrope » du Belge Plateau, professeur a ['Université de Gand (1833), le prarinoscope lu Français Raynaud, le revolver astronomique du Français Janssens (1874), le fusil photographique de Marey, le « Kinétoscope » de Muybridge (1893), des perfectionnements d’Edi-,-on et, finalement, l’intervention dçs frères Lumière qui mirent le premier appareil au point.

Ensuite, l’auteur esquisse les principaux perfectionnements que le cinéma a reçus au (Ans de ces dernières années.

Mais la partie la plus neuve, la plus originale de ce' « Manuel de la Cinématographie scolaire et éducative, c’est celle où M. Sluys étudié l'influence intellectuelle, morale et physique du cinéma. Ce mode d’expression, en raison même de son efficacité, de la suggestion directe et rapide qu’il exerce sur les jeunes intelligences, peut-être aussi nuisible qu'utile si son emploi est laissé à des mains inexpérimentées. D’autre part, en-dehors de la fatigue cérébrale que peuvent provoquer les -.jours trop longs devant des films mal mis au point, une maladie nouvelle est née, une maladie des yeux: la cinématophtalmie, contre laquelle les parents et les instituteurs ne pourraient être assez mis en garde.

Partant de toutes ces données, M. Sluys est amené à conclure que pour de jeunes enfants 'es leçons filmées ne doivent pas excéder une

durée de trente minutes et ne pas se repro-, duire plus de deux fois, non successives, par" semaine.

Enfin, le Directeur honoraire de l’Ecole Normale de Bruxelles énumère les diverses mesures (lois, arrêtés, simples dispositions de police) que l’on a prises dans tous les pays pour protéger l’enfance contre la nocivité que certains films peuvent présenter. Sans doute, si l’on examinait, non le principe, mais l’application de ces mesures, y aurait-il beaucoup à redire à ce sujet.

Suivons plutôt M. Siluys lorsqu’il met en parallèle, avec notre propre effort, ce que font certains organismes étrangers, et notamment 1’« Institut italien de projections lumineuses », qui a prêté, aux écoles de la péninsule, 600 films en janvier 1920, 9,257 en janvier 1921, 8,306 en janvier 1922 (la diminution provient de l'augmentation du tarif postal) et 12,049 en janvier 1923.

Douze mille films éducatifs projetés, en un mois, devant les enfants italiens.

Il n'est pas assuré que dans la même période les éducateurs belges en aient projeté urier centaine.

Ce n’est pas leur faute, assurément. C’est celle des pouvoirs qui ne se préoccupent pas suffisamment de l’instrument éducatif que les frères Lumière leur ont apporté.

Voilà ce qu’on est obligé de sê dire en fermant Je petit livre de M. Alexis Sluys.

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! FÉLIX FORD PARMI LES NÈGRES?

O ÔOOOOüCOî0ac;csî0

Lorsque je fus présenté à Félix Ford et que je I interviewai, je ne pensais pas avoir le plaisir de le revoir et encore moins celui d'écrire, pour lui, un sketch pour le music-hall.

Depuis un mois, Félix Ford présente, sur les scènes de nos théâtres un’ « numéro » intitulé: L A. B. C. du Cinéma. Je n’en dirai rien, puisque j'en suis l'auteur.

Mes confrères bruxellois ont été jusqu’à dire que « i’idée » était originale, le scénario drôle, qu'il déchaînait parmi le public la plus folle des gaités. Je n’en crois rien. Puisque Félix Ford a bien voulu de moi, pour collaborateur et ami, il est logique qu’en retour je dise tout le bien que je pense de lui. L'apparition de Félix Ford sur l'écran suscita la curiosité dans les salles de cinémas, son arrivée sur la scène, provoqua les bravos enthousiastes.

Les Blancs... et les Noirs l’acclamèrent.

Les Noirs?

Bruxelles serait-elle devenue une ville congolaise?

(Pas le moins du monde. Mais la capitale hospitalise une cinquantaine de Belges à la peau d’ébène.

La preuve:

Une après-midi nous reçûmes une invitation ainsi conçue:

Association du Blanc et du Noir

Monsieur,

Voulez-vous nous faire l'honneur d'assister au goûter uegrephile que nous donnons le mardi...

Le Comité

— Que pensez-vous de cela? me demanda Ford. Nous devons assister à ce five o’clock tea

All right!

Quelques jours plus tard nous allions vers le siège de l’Association du Blanc et du Noir.

C’était une délicieuse et vétuste petite maison,

Féli* Ford.

aux environs de la Bibliothèque Royale et de l'Hôtel Ravenstein.... Nous pénétrons craintivement dans l’immeuble.

Une cave, vaste, — pas humide —, aménagée avec soins. Dans l'escalier quelques palmiers dé-séchés, pauvres plantes des Tropiques!

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12 Aux murs des flèches, des sagaies, des arcs, des vases en terre cuite, des poignards. Suspendu au plafond, un crâne d’un blanc argent, agrémenté de tibias, forme un lustre original. Dans un coin des fétiches de diverses grandeurs polychromés, ont belle allure. Le ventre et la tête de chacun d’eux sont ornés de clous de toutes dimensions.

Sur la terre battue, des nattes. Une table primitive, des sièges semblables. Inquiets de nous trouver seuls dans pareil endroit, nous allions gagner la sortie, lorsqu'un coup de gong retentit. La case du chef des Basokos s’emplit de murmures (pardon! la cave) et nous vîmes paraître une vingtaine de nègres, habillés avec élégance à faire pâlir nos Brummel’s bruxellois..

Présentation:

— M. Nwangui Bataku.

Les noms se suivaient les uns les autres...

Quel parfum d’exotisme!

Poignées de mains blanches et noires. Nous rêvons aux chasseurs perdus dans la brousse, aux palabres, aux danses mystérieuses sous les rayons bleus de la lune équatoriale.

Thé, café, chocolat.

A table, nos co’mpagnons se montrent corrects, silencieux. Quelques-uns même affectent des attitudes hiératiques, élégantes et précieuses.

Nous nous serions imaginés à une réception au Parc Monceau. M. Nwangui Bataku prononça un discours et félicita Félix Ford pour ses belles créations cinématographiques. 11 lui souhaita une fois encore la bienvenue, lui donna le baiser des ancêtres au nom de l’Association du Blanc et du Noir lui remit un bracelet en poils de girafe. Ouf!

A ce moment, notre camarade du Soir Albert Valentin, parut.

Des cris de bienvenue. Le goûter touchait à sa fin.

L’assistance parut décidée à quitter son flegme européen pour redevenir ce qu’elle était: nègre.

M. Togo s’empara d’un marimba voisin, M. Togo, d'une mailloche et les autres de divers instruments qui nous étaient inconnus.

Une musique étrange fit vibrer la voûte.

Un concert nègre, un « noir! » avec tam-tam, marimbas, battements de talons, et des mains calleuses. Plusieurs assistants enlevèrent leur veston, leur cravate...

Le chant plaintif allait crescendo. Têtes et corps ondulaient en mesure. Un hourrah formidable, dont les nègres seul, ont le monopole éclata.

M. Nwangui Batuku vêtu d’un pagne et de quelques colliers bondit au milieu de la cave, nous salua et dansa.

Danse sauvage, danse étrange, — mélopée langoureuse ou triste.

De temps en temps des glapissements, les battements des talons et des mains marquent le temps. Nous sommes au cœur de l’Afrique mystérieuse. Nous songeons aux pauvres sujets de Boula Matari. De temps en temps un chanteur ou un musicien se levait et revenait bientôt débarrassé de son complet neuf. Le port du pagne, voilà le moyen de combattre la vie chère!!

Félix Ford de plus en plus étonné à la vue d’une vingtaine de démons hurlant et se trémoussant, manifesta le désir de se retirer. A regret M. Nwangui Bataku nous salua.

Ses amis continuaient leurs ébats.

Au moment où l'air empesté par les gaz des . autos toucha ses narines, Ford me confia à voix basse:

— Je reviens de loin. . ,

Et au confrère Valentin: '

— Vous ne sentez rien?

— Vous sentez-vous indisposé? demandai-je.

— Quoi donc?

— Une puce vient de me mordre!

Félix Ford est un pince-sans-rire.

Maurice WIDY.

Nouvelles cinématographiques

„ *, Une dame âgée, mais à l’ouïe « très fine », entendit derrière la cloison de son appartement, à l’hôtel de West Virginia, la conversation suivante et porta plainte immédiatement à la police:

— ... Le Docteur lui administre l’anesthésique et il doit mourir...

— Non, il ne faut pas qu’il meurt si vite; vous comprenez: sa femme...

— Mais si, nous pouvons très bien le faire mouril à ce moment. Pour sa femme, tout est prévu...

Lorsque la police arriva on découvrit les « assassins » dans leur sinistre projet: Ceorges Melford, metteur en scène et Waldemar Young, auteur, qui réglaient les derniers détails d'un scénario 1!!

„ *, L’année dernière dix mille personnes, dont beaucoup d’adolescents, sont venues chercher fortune à Hollywood. Sur ce nombre fantastique, dix ont réussi à entrer au studio; les autres ont cherché du travail dans différents magasins, dans des pharmacies, ou ont échoué dans des institutions charitables. Que de tragédies pénibles se sont déroulées!

De l'avis d'une grande vedette, pour espérer réussir à Hollywood il faut arriver avec une garde-robe impeccable à tous les points de vue et connaître une profession autre que celle d’aspirant ou aspirante à « tourner » et enfin être doué d'une patience extraordinaire car on peut attendre au moins cinq ans avant d’obtenir un résultat. Avis aux amateurs!

Les Dix Commandements

C’est le titre du film que Cecil B. de Mille a sur chantier. L’œuvre sera accompagnée d’un prologue inspiré de scènes bibliques, tandis que le scénario proprement dit est extrait d’une nouvelle de Jeanie Macpherson. Si l’on en juge par le travail préparatoire, par le choix des acteurs, par

LES DIX COMMANDEMENTS On lunche entre deux scènes du prologue, dont te scénario s'inspire de récits bibliques.

les sommes mises à la disposition du * director », cette œuvre est destinée à devenir une des plus importantes de la production américaine.

Chez Universal Parmi les œuvres en voie d’achèvement ou projetées depuis peu, aux Studios d’Universal City, il faut citer: La Dangereuse Blonde, avec aura La Plante; A Society Sensation, avec Va-lentino; Sporting Yorett, avec Reginald Denny; divers’ films interprétés par Jack Dempsey; Iron Man, avec Albertini; High Speed, avec Herbert Rawlinson; Furt Steppen, avec Billy Sullivan; Fools High Way, avec Mary Philbin; Broadway or Burt, avec Hoot Gibson, et diverses amusantes comédies avec Baby Peggy, et les quadrupèdes-vedettes Brownie et Queenie.

En Allemagne

La Urani Film A. G. est en train d’éditer son deuxième gros film de la production de 1924; son titre est Parsifal; le scénario est tiré de l’épopée de Wolfram von Eschenach. Les meilleurs artistes cinématographiques’ allemands ont été engagés pour cette production.

La Deutsche Handelsgesellschaft (Société Commerciale Allemande) vient de fonder à Nèw-York une agence générale qui aurait pour but spécialement l’introduction des films allemands en Amérique. La presse américaine en parle déjà et s’intéresse à l’affaire. 11 est toutefois surprenant de constater, dit à ce propos un journal de New-York, que M. Vervey, qui a’ été placé à la tête de la dite

agence, est complètement inconnu des millieux cinématographiques d’outre-atlantique. Qu’est-ce à dire?

Elle joue le premier rôle mais ce n’est pas sur l’écran

Une revue cinématographique allemande raconte ce qui suit:

* Il y a quelques jours un journal donna la nouvelle que la femme de Erne Lubitsch voulait se consacrer au cinéma et qu'elle était en train de se préparer pour un film dont le premier rôle lui avait été confié. Nous voulûmes en avoir le cœur net et télégraphiâmes à Lubitsch pour lui demander si c’était vrai. Voici sa réponse: « Ma femme joue le premier rôle en effet, mais seulement à la maison et non pas à l’écran. Salutations. Lubitsch.

Une. nouvelle < Star

Charlie Chaplin a choisi pour jouer le premier rôle féminin de sa nouvelle production, une artiste qui jusqu’ici n’avait paru que dans un tout petit rôle dans Le Gosse. Il s’agit de Lita Grey, et elle est née en Californie.

Miss Grey s’est déjà mise au travail et le film, dont l’action se passe dans les régions de l’Alaska paraîtra dans quelques mois.

Voici le décor en construction du palais de Ramsès II; on y travaille d'arrache-pied, car bientôt ce " set „ sera employé par Cecil B. de Mille pour y tourner des scène« des Dix Commandements.


“LA PENSEE LATINE”

La Pensée I. a tine, revue mensuelle de littérature, de musique et de théâtre, 30, Bd St-Michel, Parisv dont le but est de favoriser l’évolution de la jeunesse des arts et des lettres, est l'organe du Théâtre d’Art Libre destiné à révéler sur la scène les jeunes auteurs et artistes, comme elle le fait des jeunes écrivains dans ses pages.

La Pensée Latine s’adresse à tous les jeunes littérateurs, musiciens, dessinateurs et artistes désireux de se produire, comme au public cultivé qui voudra s’intéresser h un jeune et enthousiaste mouvement de renouveau artistique.

Outre des articles littéraires, études, nouvelles, poèmes, chroniques, etc... La Pensée Latine publie plusieurs fois par an 4 pages de musique sur papier de grand luxe.

Abonnement annuel: France, 10 francs; Etranger, 12 francs.

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La Sirene et son Dompteur f

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L’ingénieur américain .lack Craigen ’rentre â New-York après avoir passé «trois ans dans la brousse africaine, où il a dirigé d’importants travaux.

Comme il ue cherche pas la femme, c’est celle-ci qui le découvre. Son oncle, le millionnaire Can-nel s'est intéressé linancièrement au sort d’un théâtre de la grande cité. On y répète en ce inondent une pièce de VI. Tracey: «la Sirène».

Les répétitions inalheureusemeùl vont fort mal, au point que, mécontent de ses interprètes, l’auteur reprend provisoirement sa pièce. C’est à ce moment que nous voyons paraître Hélène Steele, jeune fille du monde, atteinte de la maladie du théâtre: elle veut jouer la Sirène. Jvlle esl d'ailleurs fiancée à l’auteur de la pièce. Celui-ci lui dit franchement qu’il la veut bien comme épouse, mais comme interprète.

M.. Canne) rentre en auto à sa maison de campagne, accompagné d’Hélène, et dans un embarras de voitures ils rencontrent .lack Craigen qu’ils emmènent chez eux.

Levant les instances d’Hélène, M. Canne) lui promet le rôle de la Sirène, à condition qu elle parvienne en six jours, à séduire Tack au point de l’amener à une déclaration. Bile réussit, après avoir usé de tous les artifices de la femme.

Le retour du (lancé d’Hélène, M. Tracey ouvre les yeux au malheureux Jack. 11 quitte là maison. Mais Hélène l’attend et veut s’expliquer.

Au cours de la discussion qui s’envenime, Hélène reproche à lack de ne pas connaître les femmes. « Vous devriez faire comme les sauvages que vous ayez vus en ' Afrique, dit-elle, user de force, enchaîner la femme et l’étudier ensuite.

Dans son dépit, Jack suit cette suggestion à la lettre, Il enlève Hélène et la conduit de force dans son pavillon de chasse où il finit par la meltre à la chaîne.

Do multiples incidents viennent troubler les opérations du dompteur. ( n pauvre cTément, échappé d'un asile vqisin, et qui.se croit Napoléon Bonaparte, ses neveux (pii viennent lui annoncer une grosse nouvelle interrompent tour à tour les travaux d’observation de Jack Craigen qui annote soigneusement toutes les phases de colère, de dépit, de fatigue, de désespoir et de prières par lesquelles passe son sujet.

Au cours d’une lutte, Hélène assomme Jack au moyen de l’appareil téléphonique croyant l’avoir gravement atteint, elle s’enfuit pour chercher du secours.,,,

Mais Craigen n’ésl que légèrement blessé et. s’esl pansé lui-même, lorsque paraît Tracey, le fiancé d’Hélène qui, revolver au poing, vient... demander compte.

La querelle devient âpre et lorsqu’Hélène revient, Craigen lui demande h brûle-pourpoint si

PROGRAMME du 8 au 12 JUIN

1. Marche....Hahn

2. bonneterie française

documentaire

3. La grotte de Fingal . . .

(ouverture)

Mendelssohn

4 La Sirène et son Dompteur

comédie avec Bert Lytell

5. Chansons Italiennes. J. Darimont

Héritage de Haine

drame avec J. Gilbert Barbara Bedford

PROGRAMMA van 8 tot 12 JUNI

frarjsche jVîuts en tousen weverijen

( îerrijk

Fingal’s grotten

(openingstuk)

Mendelssohn

Haat Erfenis

UIIMtHIMMIIIIIIINI I

Mae

dans

4. De Getemde Verleidster |

tooneelspel met Bert Lytell

5. Itaiiaansche liederen.. /. Darimont

drama met J. Gilbert en Barbara Bedford

Murrey

FASCINATION

Prochainement le film sensationnel - Le dernier voyage de l’explorateur

SHACKLETON

au Pôle à boni du “Quest” - HORT DE SH1CKLET0N

elle veut devenir la femme de Tracey. Celle-ci. vaincue par son dompteur répond « non ».

Et comme à ce moment les gardiens de l’asile viennent reprendre leur pensionnaire, Hélène n’a pas de peine à leur faire emmener cet autre fou, Tracey, qui veut avoir la femme qui ne le veut pas.

Hélène deviendra Mme Craigen et ils habiteront une màisôn où il n’y aura pas de téléphone.

De verleidster en haar temmer

Zoekt gij niet de vrouw, dan zal dezqju vinden. Ingenieur Jack Craïgcn keert naar New-York terug na drie jaar in de Afrikaansche woestenij te hebben geleefd en vindt er zijn oom, de miljoenair Cannell terug die de financiëele grondvesting is van een groolen schouwburg. Daar wordt een stuk van VI. Tracey « De Verleidster» gerepeteerd döcb zoo erbarmelijk dat de auteur zijn werk terugneemt.

Tracey heeft een verloofde, Helena Steele die dolgraag voor het voetlicht zou verschijnen, maar dat wil de auteur ook niet. Zij richt zich dan tot M. Cannell die haar de hoofdrol beloofd wanneer zij Jack, die een zoutpilaar schijnt geworden, in 6 dagen kan verleiden en hem een liefdesbekentenis afdwingen, v\at voor een lieve jonge mouw voorwaar geen Ulas-werk is.

Maar de terugkeer van Tracey open! de oogen van den ongelukkigen Jack. Hevige woordenwisseling waarbij Helena hem veropenbaart dat het besle middel is om een vrouw te kepnen gebruik maken is van zijn macht en de vrouw vast te ketenen.

En Jack, in zijne woede, volgt dien raad op de letter. Hij schaakt Helena en voert ze naar zijn jachtpaviljoen. Vele incidenten komen de werkzaamheden van Jack-den-Temmer storen: een gek die uit een zinneloozengeslicht uit den omtrek is ontsnapt en zich Napoleon denkt; zijn neven die hem eèn groot nieuws komen melden. Doch Helena is nu ook geen kal om zonder handschoenen aan te pakken en zij zwiert Jack een telefoontoestel naar het hoofd om, denkend dat hij zwaar gekwetst is daarna om hulp te roepen.

Slechts licht gekneusd is hij en pas heeft hij zijn wonde vermaakt of daar komt Tracey, met een revolver in de hand, den temmer rekenschap vragen.

Waarover? Want wanneer Jack Helena zonder meer vraagt of zij Tracey’s vrouw wil worden antwoordt zij doodgewoon « neen ».

Op dit oogenhlik komen de « gekkcn-bew’aar-ders » hun ontsnapte halen en Helena heeft niet veel moeite om dien anderen dwaas te laten meevoeren: Tracey die de vrouw wil hebben welke van hem niet weten wil.

Helena zal Mevr. Craigen worden en zij zullen een huis betrekken w'aar geen telefoon is.

Imprimerie da Centre. 26. Rempart Kipdorp. Anvers