Programma van 24 tot 28 febr. 1924



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#614

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Scène de The High V/ayman (Le Voleur de Grand Chemin) tournée en Australie par Félix Ford.

Six heures du soir.

iDe la gare du iNord à la place de Brouekère, les magasins illuminés, les globes électriques jettent maille feux sur le boulevard. Les enseignes lumnineues marquent le ciel de lueurs multicolores, tremblantes.

La foule se porte de gauche à droite, en avant, en arrière, ainsi que flux et le reflux de la mer tourmentée.

Autos, camions, charrettes, tramways électriques, virent, passent, s’arrêtent, repartent, avec des bruits assourdissants, clameur formidable de la ville enfiévrée.

Je vais vers la place de ûBroucikère. Soudain, à un coin de rue, un attroupement. Je m’approche, et, toujours curieux, j’interroge un quidam.

— Que se passe-t-il?

— Je ne sais pas... mais je crois qu’un véhicule vient d’écraser un chien.

Impossible pour le moment de gagner le premier rang des badauds. Mais j’entends les bruits d’une discussion, et ji’ai tout lieu de croire qu’au milieu du cercle, plusieurs personnages se querellent. iDe seconde en seconde, le groupe devient de plus en plus compact.


Félix Ford dans l'amusant sketch The High Wayman.

Une brave 'dame, jugeant sans doute en avoir assez vu, veut bien me céder sa place.

Me voici au premier "rang: un monsieur, correctement vêtu, donne une leçon de politesse à une espèce de voyou, qui, au dire de mes voisins, a failli, dans la bâte qu’il avait de 'gagner l’autre trottoir, renverser la dame qui se tient à quelque distance.

L’individu, mécontent sans doute de ce que le monsieur au pardessus beige lui dise sa façon de penser, visage à visage lui lance une grossière injure. Un direct du droit lance l’individu sur le pavé. Il se relève. Au moment où il va porter un coup de "pied à son adversaire, celui-ci le saisit entre deux mains puissantes, le plie comme un roseau et le jette dans l’encoignure d’une porte. Cette fois, le butor est knock-out. A ce moment un agent paraît, se fraye un passage dans la masse humaine, et s’adressant au monsieur au pardessus beige:

— Qu'est-ce que c’est?

— Cet bomme s’est montré impoli vis-à-vis d’une dame qui m’accompagne. Je lui ai donné une correction.

Le gardien de l’ordre public n’insiste pas. va vers le pâle voyou, le relève et l’emmène sous les huées des curieux. Je m’approche du monsieur au pardessus beige, et je reconnais en lui un de mes bons amis.

— A Bruxelles... depuis quand?

— (Huit jours à peine., mais je vous présente... Mme Mary Miller, la: grande vedette américaine.

— Enchanté, Madame.

lEt Félix Ford, le merveilleux interprète cinégraphique m'entraîne vers l’Hôtel Métropole. Le soir, après le speetàble, Félix Ford, veut bien me raconter; en détail cette fois, ( l’histoire déjà mouvementée de son existence.

Il est âigé de trente ans.

• Il s’évade du collège à l’âge de quatorze ans; s’engage à bord d’un voilier en partance pour les Indes. Au cours de son premier voyage, le vaisseau affronta plusieurs tempêtes; Ford s’initia au dur métier de marin. Plus d’une fois, dans sa cabine, des sanglots le saisirent à la gorge à la pensée qu’il avait quitté ses études et la pension où il était bien traité, bien habillé, bien nourri, où il s’amusait' beaucoup 'au milieu de ses camarades, pour somme toute n’être qu’un simple mousse, en but aux plaisanteries de l’équipage.

Au terme de son engagement, Ford quitta le voilier pour — que pensez-vous donc qu’il fit? — passer à bord d’un charbonnier.

les années passèrent.

!Le jeune homme ayant fait plusieurs fois le tour du monde, s’en vint frapper un beau matin à la .porte de la maison paternelle. Inutile de dire qu’il fut accueilli à bras ouverts par ses parents. (Voir suite p. ro)

Francis Martin, Xavier et Suzanne Christy dans “ Un Soldat Inconnu „.

Il y a plus de deux ans que nous suivons M. Francis Martin dans son louable effort de relèvement du film belge.

Depuis peu M. Martin s’est imposé comme réalisateur, comme il s’était fait remarquer comme interprète cinégraphique. Et nous sommes heureux de saluer aujourd’hui une des premières œuvres dont il ait assumé la mise en scène.

C’est un drame patriotique, — genre qui, quoiqu’on dise, n’est pas prêt de tomber en désuétude: car les événement, hélas, contribuent à maintenir en nous le souvenir des années terribles.

L’interprétation du «Soldat Inconnu» — c’est le titre de l’œuvre, — a été confiée- à Mme Xavier, M. Martin lui-même et Mlle Suzanne Chrisiy, pour ce qui est des rôles de tout premier plan. Une figuration nombreuse encadre l’action, tandis que les décors naturels donnent au film une vie et un relief sâà. sissants.

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L’action e$t des plus captivante. Qu’on en juge:

La veille du 1)1 novembre ' 1088, dans un petit coin des Flandres, maman Toinette, dont les 'Huns avaient tué le fils, était invitée à assister à l’enterrement du Soldat Inconnu.

Suzanne désire accompagner la mère de son cher disparu, mais celle-ci est souffrante et se repose dans un fauteuil. Elle la soigne avec tendresse, reste toute la nuit à son chevet; l’aube arriva, sans apporter d’amélioration à l’état de la malade. Un peu plus tard, .maman Toinette gémit et prie Suzanne de lui passer les lettres de son gars. Elle les relit, et ses yeux s’éclairent d’un éclat factice, et l’on sent que la fin est, proche; et maman Toinette, avant de rejoindre son fils là-haut, revoit les douces joies envolées et aussi ses malheurs. Comme dans un songe, une petite maison... son fils Robert... Suzanne, la plus belle fille du pays... les ifiançailes, le calme et le bonheur... Puis il914, ici le calvaire commence, maman Toinette se souvient avec plus de lucidité, après un dernier adieu... Robert rejoint son régiment... puis le pauvre petit village est occupé par les hordes teutonnes.

2 morceaux de films, extraits du film "Un Soldat Inconnu„ mis en scène par Francis Martin.

Les barbares, non contents de nous tenir sous leurs bottes, assassinent, font couler le sang des innocents, des êtres sans défense; ils tuent le père de Suzanne, massacrent un prêtre, un, enfant. Suzanne, elle-même est arrêtée, un soudard, nommé Karl, la convoite et la fait relâcher. Robert écrit quelques mots à sa mère: « Je me porte toujours bien... Ayez confiance... nous seront vainqueurs ». Puis il est fait prisonnier par les Boches, qui l’évacuent vers un camp dé prisonniers. Un civil apporte à Suzanne le billet de Robert, et Karl ayant aperçu cela essaie de s’emparer du ballet, mais, au moment où il croit tenir la victoire,,1a maman l’abat d’un coup de fusil. Su- ( zanne et .maman Toinette s’enfuient et parviennent à rejoindre dn ambulance, où elles pourront soigner les blessés. Elles apprennent que Robert est prisonnier.

Au camp, Robert s’est lié avec un poilu, Raymond; ils échafaudent des projets de fuite, la nuit noire favorise leur projet. Et après avoir traversé la frontière, 'l’uniforme à nouveau les rapproche. Avant de partir en mission, Robert confie à Raymond une lettre pour sa mère. Robert est tué.

L’armistice est signé et bientôt les soldats réintègrent leurs foyers. Cependant Suzanne et maman Toinette attendent vainement celui qui ne reviendra plus, jamais; un jour, Raymond apporte la lettre de Robert et est accueilli comme un second fils.

Trois ans se passent et Suzanne se sent attirée vers Raymond, et c’est avec joie que Suzanne acceptera de devenir sa femme.

Dans son fauteuil, la .maman songe, elle songe. A Bruxelles, c’est la minute de silence, on inhume le Soldat Inconnu... ice soldat inconnu, c’est peut-être son fils... elle songe... éternellement.

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Ce que nous verrons

sur l’écran

The West Bound Express

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Un film bien américain, ce «(West Bound Express», qui à notre connaissance n’a point encore reçu d’appellation française, et dont l’action retrace la vie, les moeurs, les passions en honneur dans les milieux si complexes de machinistes, chauffeurs et employés de chemin de fer.

Déjà Abel Gance, dans son admirable «La Roue», nous avait fait toucher la poésie profonde et originale que dégage le rail. Ici, c’est l’action habituelle des films du gena-e: des scènes de travail, des perspectives de gares, de longs rubans ferrés, des tableautins sentimentaux, et, comme il sied, la lutte du bon contre le traître finissant par la perte de ce dernier.

Bill Buckley est. l’un des plus anciens et des plus expérimentés machinistes de la compagnie. Son fils Johnny suit, dignement les traces paternelles, et remplit les fonctions d’aiguilleur. Maman Buckley, bonne vieille, est une ménagère experte et économe.

Un jour, Johnny réussit à sauver d’une mort- certaine la jeune Esther, fille du directeur des chemins de fer de la région. La jolie demoigelle Miller ayant fait une randonnée à cheval, ce matin-là, avait été trouvée avec sa monture en travers de la voie, et la locomo-' tive du- père Buckley lui aurait passé sur le corps, si Bill ne s’était aperçu à temps de la

terrible position de la pauvre jeune dame. Au péril de sa vie, il sauva Esther, et M. Miller décida, en récompense de l’inappréciable service rendu, de faire don à la famille du machiniste, d’une maisonnette de campagne. Esther avait entendu son père confier à son secrétaire, Lawrence Wilton, comment il avait décidé de récompenser «Bill.

En présence de Wilton, la jeune fille s’était exprimée en termes enthousiastes au sujet de son sauveur, et le secrétaire avait senti son cœur mordu d’une lancinante jalousie. A quelque temps de là, Wilton recevait la visite d’un mystérieux inconnu le menaçant de

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Wilton apporte à Mrs Bruckley l’annonça du beau cadeau de Miller, et décide de surprendre son mari en s’installant tout de suite dans le nouveau logis, pendant que Buckley est à son ouvrage. Revenant à la maison, Wilton voit Esther et Johnny en conversation, et dans sa jalousie il décide de les séparer à jamais. 11 chasse le jeune homme et tient Esther prisonnière à la maison.

Le lendemain, Bill Buckley engage un nouveau chauffeur. Il remarque cependant que cet ouvrier n’est pas des plus sofores.Le chauffeur ayant vu son contre-maître en conversation avec l’un des directeurs, en conclut qua Buckley se plaint de son service et ne douta pas qu’il ne soit cause de sa démission.

Revenant à la maison, Buckley trouve sa maison désertée, et sa surprise est grande de trouver les siens commodément installés dans, un nouveau logis.

Esther ayant fait signe à Johnny que Wilton est sorti, le jeune homme se précipite auprès de l’aimée, mais se heurte à Wilton survenu à l’improviste. Une lutte sans merci

s’engage, au cours de laquelle Wilton dégaine son revolver; il aurait atteint Johnny d’une balle, si Buckley ne s’était interposé.

Wilton, alors, s’abouche avec le chauffeur renvoyé et tous deux décident de passer leur haine sur la personne de Buckley. Us changent les signaux, au point que l’aiguilleur donnera le rouge en croyant donner le vert, et vice-versa. Johnny, qui a reçu ordre de faire stopper le train conduit par son père, est fort étonné de voir que la locomotive continue sa route à même allure. Il s’aperçoit enfin de la confusion des signaux, monte à cheval et s’élance à bride abattue derrière le train: car si la rame des wagons continue sa marche, une affreuse collision se produira avec une autre locomotive. Johnny allume un grand feu dans la brousse, de sorte que le feu gagne bientôt l’espace séparant les deux trains.

Wilton, enfin, reçoit son juste châtiment; il avait une fois encore essayé de se venger, mais Henry, un orphelin dont la mère mourut de chagrin et de honte, après avoir été le jouet du (traître séducteur -a lui tire à bout portant une balle en plein cœur.


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FÉLIX FORD

(Voir début p. 3)

Dégoûté des voyages, Ford débuta dams l’opérette à grand spectacle. Puis il parut sur la scène de plusieurs grands music-hall de Londres, dans les drames et les comédies musicales.

'II dansait, il chantait, et de plus, il était mime extraordinaire.

Longtemps, il travailla encore sous les ordres de sir A: (Butt, puis, il joua une revue de sir 0. Stoll, jusqu’au jour où il vint à Paris à la demande de sir A. Butt, pour l’ouverture du théâtre iMogador, dont ce dernier était devenu le propriétaire. Quelques mois plus tard, dans une revue, il fut le partner de iMlle Miatinguett.

Parlons maintenant de ses débuts sur l’écran. .Ford, au cours de ses pérégrinations, s’arrêta deux ans en Australie où il tourna plusieurs film. Il travailla ensuite pour diverses compagnies anglaises et américaines, françaises, dans les principaux studios de .Belgique, de4 France, d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne et d’Autriche. Il y a deux ams, il tint un rôle très important dans un film è épisodes qui avait pour cadre les Balkans!

En Belgique, .il tourna « Les Tours de Mystère », film de propagande. A Sydney, il est ia principale vedette masculine dans une série de films comiques, dont le principal a pour titre « Jimmy the High (Wayman ».

(En France nous rappelerons ses créations V dans « Hantise » avec Geneviève Félix; « La Tâche» avec Jean, Dax; « LiHang-le-Cruel », «L’épingle rouge», «L’Accusateur», et enfin « La Bataile » où il tint avec maîtrise le rôle de Fergan, aux côtés de Sesue Hayakawa et de Tsuru Aoki.

Pendant la guerre, Ford fut officier à bord d’un vaisseau de guerre de S. M. Britannique.

Félix Ford est un sportsman accompli. Il pratique la 'boxe, l’escrime, l’aviron, il monte à cheval, conduit une automobile et joue aux échecs, mais surtout au golf, où maintes fois, lors de la prise de vues de « La Bataille », il battit Sesue Hayakawa, ce qui causait à ce dernier un vif chagrin. D'autres jours, au studio, les deux grands acteurs boxaient ensemble.

Très prochainemeeent, Félix Ford paraîtra en Belgique, sur la scène de différents music-hall et théâtres, dans un sketch inédit.

Nul doute qu’il n’y remporte un süccès aussi appréciable que celui qu’il connut à Paris lors de la représentation de «La Bataille ». Dans ce film, il a prouvé qu’il était un acteur parfait, sincère et surtout sobre, ce que- est la ( primordiale des qualités cinégraphiques.

Il a su tenir, avec beaucoup de talent, une place excellente aux côtés de son camarade Sesue Hayakawa, qui interprétait le rôle du •marquis Orysaka.

Félix est une beau et joyeux garçon, c’est un plaisir de vivre quelques heures avec lui.

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La fête .battait son plein chez les Rouvre.

Luc Lestrange, dans un coin du salon, était parvenu à accaparer la jeune Jacqueline de Rouvre, qu’il enveloppait de ses phrases séductrices où tant d’autres demi-vierges avaient laissé enchaîner ce qui leur restait de vertu.

— Jacqueline! murmurait Lestrange en roulant des yeux ronds.

— Il n’y a pas de « Jacqueline » qui tienne,

mon cheriftionsieur. Allez donc voir vos cocottes et, tenez, là-bas, la petite Reversier qui vous dévore de loin. Voyez-là.

— Non, c’est vous, Jacqueline, vous que je veux, rien que voua.

— Sérieux?

— Tout ce qu’il y a...

— Alors, mon cher, épousez-moi. Oui, moi je veux cela, qu’on m’épouse. N’en vaux-je pas la peine? Deux cent mille de dot! Pas le Pérou, non, mais encore. Et puis il y a la

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12 jeune personne. Dites, ça en vaut-il la peine aussi?

Elle fit une charmante pirouette qui déploya en roue sa robe blanche.

— Ah! vous m’affolez, Jacqueline.

Mme Ucelli montait sur l’estrade et disait avec toute sa passion de méridionale trop mûre des couplets presque lascifs qui groupaient autour d’elle les hommes amusés, ironiques, quelques-uns jusqu’à la rossèrie.

Mais le clou de la soirée devait être les romances anciennes qu’allait chanter, en robe à crinoline, pour corser la couleur locale, la petite Etiennette Duroy, camarade de classe de Maud de Rouvre et amie du sénateur Paul

peu inquiet de la jeune fille; puis il se mit à converser avec elle, lui débitant des grivoiseries qu’elle ne saisissait pas, mais qui la faisaient rougir parce qu’elle devinait aux yeux de Luc l'inconvenance de ses propos.

— Sale bonhomme! se dit Hector Le Tessier qui entrait.

Puis, offrant son bras à Jeanne de Chantel:

— Mademoiselle, voulez-vous me permettre de vous conduire à votre mère.

— Oh! oui, monsieur, s’écria-t-elle avec reconnaissance.

Ün moment après Hector sentait une main s’appuyer à son bras.

C’était Maxime de Chantel.

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Le Tessier, qui songeait à l’épouser.

Ce fut un triomphe.

Toute la salle acclama la diseuse à la voix claire. Les femmes lui jetaient des fleurs. On se la disputa pour l’embrasser.

Puis ce furent les chansons fin de siècle.

On avait prié les jeunes filles de se réfugier dans le salon voisin. Jeanne de Chantel, tout étonnée, demandait la raison de cet exil soudain, quand Jacqueline sauta sur le tabouret du piano et se mit à chanter des couplets à double entente qui faisaient se pâmer d’aise les demi-vierges.

Jeanne ne comprenait pas.

Luc Lestrange, qui avait accompagné!a bande des demoiselles, scrutait le visage un

— Ah! mon ami, dit-il, comme je suis heureux! Hier, avec Maud, j'ai préparé la fête. Elle m’a fait travailler comme un tapissier. C’était magnifique. Ma vie lui appartient. Nous devons avoir- tout à l’heure un entretien décisif. Oui, décisif.

— Ces amoureux! murmura Hector.

Maud s’approchait.

— Monsieur de Chantel, voulez-vous me donner votre bras et me mener au petit salon?

Il offrit son bras.

Maud traversa le petit salon et le mena jusqu’à sa chambre, où ils seraient plus tranquilles pour ce fameux entretien d’où dépendait ce que Maxime appelait le bonheur de sa vie.

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Et ce furent de nouveau les mots de doute et de crainte mêlés aux mots d’amour et de promesses.

— Je suis à vous, disait-il, à vous sans restriction. Faites de moi ce que vous voudrez.

— Je veux, répondit-elle, que vous ayez de moi, une foi absolue. Je n’aime pas non plus le monde où je vis. II est mêlé de bon et de mauvais.’ Mais j'ai vécu dans ce monde, je tiens peut-êtré encore à ce qu’il représente d’élégant et de spirituel. Le reste! J’en fais peu de cas. Si vous me prenez, il faudra me prendre telle que je suis, mais en pleine confiance. Le pouvez-vous?

— J’ai foi en vous, Maud, foi absolue.

— Que Madame de Chantel vienne donc demain demander ma main à ma mère. Moi je vous la donne.

Maxime balbutia des mots de tendresse. Quand, ils rentrèrent au salon, le cotillon finissait.

Julien de Suberceaux l’avait conduit avec Jacqueline.

Quand il passa près de Maud, celle-ci, d’une voix presque inarticulée que Julien connais-. sait bien, lui dit:

— Rue de la Raume, demain matin. Il faut que je te voie.

On installait les tables pour le souper.

La fête dura toute la nuit.

Le lendemain, Julien de Suberceaux attendait, chez lui, celle dont la présence seule était une lumière frémissante et douce. Elle était venue là quelquefois, apportant l'aumône de ses caresses passionnées, inachevées toujours, incomplètes et pourtant si grisantes.

Elle vint.

Il voulut la prendre dans ses bras.

— Non Julien, je suis venue pour parier de -choses graves. J’ai autorisé M. de Chantel à venir demander ma main à ma mère. Vous pensez bien que le plus tôt sera le mieux. En attendant les Le Tessier nous ont offert leur château de Chamblais pour quelques semaines de villégiature. Voilà. Donc, sois fort. Tu sais que je n’aime que toi.

— Ce n’est pas possible, s’exclama Julien.

— Que dis-tu?

—- Je dis que ce n'est pas possible. Maud, Maud chérie* je changerai de vie, je travaillerai. Je volerai. Je tuerai. Mais je te garderai. Tu entends. Je ne veux pas, je ne veux pas.

A ces mots il se jeta sut elle comme pour lui faire violence.

Maud se gardait.

Elle se précipita à la fenêtre.

— Encore un pas, je me jette dans la rue.

Il n’osa pas.

Il vint s’effondrer dans le canapé.

— Allons! dit-elle en se rapprochant, soyons sages, soyons raisonnables. Nous aurons notre tour. Adieu. Je t’écrirai.

Elle sortit.

Julien de Suberceaux restait dans la même attitude de prostration sur le canapé.

(A suivre.) Jean BLAISE.

Le metteur en scène. — N'ayez pas peur, dites-vous que c’est un gros chat...

L’artiste. — Vous ne pourriez pas lui dire que Je ne suis pas une souris? Dessin de SOUPAULT.

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La maladie, la fatigue ét aussi les conséquences de la maternité furent la cause de l'affaiblissement de ma poitrine, de mes épaules osseuses et des salières profondes qui faisaient mon désespoir. Les toilettes les plus élégantes restaient sur moi sans valeur et ce n'était pas sans un profond chagrin et une secrète envie que je remarquais partout, dans la rue, au théâtre, au dancing, dans les salons, comme bien d'autres femmes, moins bien habillées' étaient, cependant davantage admirées, à cause uniquement de leur ligne gracieuse. Je ne veux pas dire ici combien j'ai souffert dans mon amour propre; aussi pour remédier à cette situation, j'essayai tous les movens qui existaient et suivis les conseils de plusieurs specialistes, sans aucun succès. Les résultats furent beaucoup d'argent perdu. Mais j'avais mon idée et un but; rien ne.me rebuta pour l'atteindre. Après des mois de recherches, je finis par découvrir une méthode que j'appliquai d'abord sur moi et qui me donna des résultats merveilleux. Encouragée depuis par le succès de mon " Exuber Bust Developer,,, je désire que toute personne peu favorisée de la nature en fasse un essai lovai. Depuis sa découverte, ma méthode a donné à des milliers de femmes des résultats remarquables, dans un délai de deux à trois semaines.

J'en ai les preuves écrites, mais la place me manque pour les reproduire toutes.

Un grand nombre de médecins des plus connus se

Îdaisent à recommander et à prescrire ma méthode à eurs clientes, en ayant reconnu eux-mêmes les bons effets

Je serais heureuse de donner des conseils gratuits et discrets, soit verbalement, chez moi, soit par correspondance, à toute femme ou jeune fille qui désirerait soit développer, soit raffermir sa poitrine. Un traitement absolument externe et inoffensif de deux à trois semaines ne demandant que quelques minutes par jour, peut donner à votre buste affaissé ou absent le ferme développement que vous désirez. Plus de pilules, comprimés ou cachets.

Si je soutiens que ma méthode, que j'ai découverte par un heureux hasard, est efficace et infaillible, ce n'est pas pour en recueillir la gloire, mais dans le seul but de faire connaître un traitement rationnel et hygiénique aux personnes qui ont employé tous les remèdes en vain et qui, avec mon “ Exuber Bust Developer „ ou "Exuber Bust Raffermer„, seront émerveillées des résultats.

C'est aujourd'hui que vous devez profiter de ce bon gratuit, qui vous apportera ou vous rendra le bonheur. Cela ne vous engage à rien.

Lisez ces quelques attestations prises parmi des milliers et vous serez convaincue;

Résultats obtenu« pour le

RAFFERMISSEMENT

ATTESTATIONS

Ré.ult&t, obtenu, pour le DEVELOPPEMENT

Mme B. R., Place Royale, Bruxelles, a développé sa poitrine de . ....16 cfm en 21 j"

Mme E. D., rue Jules Lebrun....18 — 23 »

Mme G. P, place 8alnte-Croix....17 — 22 »

Mme 0. C., me Albert-de-Latour .... 21 — 26

Mme L. B., avenue Louise....21 — un »

Mme G. N., chaussée d’Alsemberg ... 19 — 27 »

Mme Y. P., rue des Atrébates, a raffermi sa poitrine en 18

Mme T. M., rue Dethy....22 »

Mme A. L. chaussée d’Ixelles....17 »

Mme G. B., boulevard Anspach....26 »

Mme 0. R., rue de la Loi....25»

Mme M. G., rne de Brabant....24»

Mme P. S., rue des Eperonnlers....28 »

GRATIS

Les lectrices de Ciné-Revue recevront par la poste, sous enveloppe cachetée, sans signe exterieur, les détails de la methode de Mme Hélène DUROY. Prière de rayer d'un trait la méthode qui ne vous intéresse pas.

DÉVELOPPEMENT - RAFFERMISSEMENT

A dresse

à envoyer dès aujourd'hui à Mme Hélène DUROY, il, rue de Mlroraesnll (onze). Division 411A, PARIS (8*)

Opinion du Corps Médical

Le Docteur G. P. TRIFONOFF, Paris;

Le Docteur CECCALDI, Paris;

Le Docteur DUCHÉ. Paris

Le Docteur VERGNES, Paris;

• Le Docteur Th. GAUTHIER, Paris;

Le Docteur ÄLICH, Paris, après avoir constaté les résultats de mon Exuber, en déclarent la pleine efficacité et le recommandent à leurs clientes.


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L’Audace et l’Habit

John Pani Bart, simple ouvrier repasseur chez 'le tailleur A. Huber, cherche le moyen de sortir de sa misérable condition. Il se croit capable de ressoudre le problème de l’union entre le capital et le travail. De plus il a des idées spéciales sur l’effet produit par un vêtement bien coupé. Tout le monde se moque de lui surtout Gustavus, fiancé à la fille du tiÿlleur, la gentille Tanya, Un soir John Paul ayant endossé un habit se rend à une réception chez Stanlaw, un banquier de New-York. Il y est remarqué par Abraham Nathan, Président de l’Oceanie Steamship Corp., qui l’invite pour le lendemain. L’Oceanie a eu des différends avec ses ouvriers et John Paul réussit, grâce à sa présence d’esprit, à éviter la grève.

Abraham lui prouve sa reconnaissance en lui donnant une situation intéressante.

Corinne, Claire Nathan el Bessie Dupuy s’éprennent de lohn Paul, mais celui-ci aime Tanya la tille de son ancien patron. Gustavus, furieux de se voir éconduit décide de se venger,

Gustave sait que la grèv'e éclatera si un accord promis par John ne sera pas remis à une heure indiquée. Il cherche â empêcher par tous les moyens possible la remise de cet accord, mais John arrive à temps et réussit de nouveau â éviter la grève. Mais Gustavus se tient pas pour battu et il dévoile le passé de John Paul Bart, et celui-ci désabusé retourne.à la boutique où Tanya l’attend toujours. Abraham Nathan loin de lui reprocher son passé, le fait revenir dans ce riche milieu où il est arrivé grâce à un habit, il y convie la gentille Tanya el se l’attache pour toujours en lui mettant au doigt un petit anneau d'or.

PROGRAMME DU 24 AU 28 FÉVRIER 4 PROGRAMMA van 24 tot 28 FEBRUARI

1. Tannhäuser....R. Wagner

(Marche des Nobles;

2. Sigovie en Castille

(Voyage)

3. Les Cavaliers Rouges

drame avec Riginald Denny

R. Planquette

(Ouverture)

s. L’Audace et l'Habit

grand comédie gaie interprétée par Ch. Ray

6. Le» deux Veuves....Smetana

L'Audace et l'Habit

Semaine Prochaine

Deux film à grand succès

Wallace Reid

dans

Le chemin de la Gloire

(De Weg tot den roem)

Comédie gaie Blijspel'

1. Tannhäuser ....R. Wagner

(Marsch der Edelen)

2. govie in Castillië

3 De Roode Ruiters

drama met Riginald Denny

R. Planquette

(Openingstiik)

, De Kleederen maken den

groot blijspel vertolk door Ch. Ray

6. De twee weduwen

(Dansspel)

De Kleederen maken den

Aanstaande Week

Smetana

Twee groote succes-filmen

Nazimova

dans in

L’Orgueilleuse

(De hoogmoedige)

Drame drama

De Kleederen maken denman

Al is lohn Paul Bart oen eenvoudige kleermakersgast, zoo droomt hij toch van grootsche plannen, als de verzoening van kapitaal en arbeid. Verder heeft hij de vaste overtuiging dat de manier van zich voor te doen een beslissende invloed heeft op den gang van het leven: volgens hem laat een elegant gekleede man een onvermijdelijk-goedcn indruk die dan maar verder moet uitgebaat.

Kn op zekeren dag, een habiet aantrekkend van een der klienten, trekt hij naar de schitterende ontvangst van Stanlaw, de rijke New-Yorker bankier en weet zich zoo \an plan te trekken dat hij zelfs opgemèrkt wordt door Abraham Nathan, voorzitter van de Oceanic Steamship Corporation.

Door een samentreffen van omstandigheden weet hij, ’s anderendaags, dank aan zijn tegenwoordigheid van geest, zoozeer een geschil tusschen dc Oceanic en haar werklieden uit den weg te rui men, dat Nathan hem een interessante betrekking aan zijn maatschappij aanbiedt, waar hij zijn princiepen van arbeiderssamenvverking in de praktijk kan omzetten.

Dit alles belet niet dat hij de dochter van zijn oud-patroon Tanya beminnen blijft en ook zij voelt zich tot hem aangetrokken. Dat wekt de ijverzucht op van Gustavus, Tanya’s opgedrongen verloofde, die alles in het werk stelt om John Bart in het verderf te storten.

Maar na tal van de meest onverwachte en meest gewaagde voorvallen gelukt het den koenen dyrver bepaald dc zege te behalen over alle laagheid en tegenwerking.

En Tanya zal deelen in die blijde overwinning.

Imprimerie du Centre, 26, Rempart Kipdorp, Anvers.