Programma van 1 tot 5 juli 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#446

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Van Daele, dans La Bête Traquée

J'aime bien Van Daele, parce qu’il a un cœur de Christ inquiet. Il a cette bonté profonde qui irait jusqu'à la sévérité, parce qu'il y a vraiment trop de choses misérables à voir et à laisser vivre. Et avoir du talent par-dessus le marché.

Sincérité, sensibilité, deux fardeaux pour, un homme, mais c'est pourquoi il a ce regard comme lavé par la mer.

Louis DELLUC,

“ Intimités „ dans Cinéa.

Puissant, sobre, sincère et spontané, tel nous apparaît ce grand garçon rêveur; son œil clair dit l’ingénuité des hommes au cœur droit, à l’âme bien trempée; sa silhouette svelte et souple dénote

la rare force musculaire de ce gars bien bâti.

Si son front pensif est creusé de rides précoces, c’est d’avoir reçu tant de vies, dans des centaines de rôles, au théâtre et à l’écran. Mais il est resté hardi, encore que désabusé, et s’anime d’illusions renaissantes.

Il est, il doit être flamand, ce poète: père parisien, mère belge, dit une sèche biographie; mais son nom n'indique-t-il pas une origine thioise? Et cette sobriété dans le jeu, ce pouvoir de faire communier nos nerfs et notre cerveau avec les siens, par le seul lien d’un geste, d’une expression exacte, les seuls convenant! ' .

Mais — peut-être fne trompé-je — combien ce caractère si personnel doit être difficile à guider! tant qu’il conçoit le rôle comme le metteur en scène, parfait; mais pour peu qu’ils diffèrent d’opinion? Il faut croire cependant que je m’abuse, puisque Van Daele a joué plus de trois cents pièces de théâtre, et tourné soixante films; et parmi ceux qui louent son talent et sa compréhension, Delluc n’est pas le dernier à se féliciter de lui avoir confié des rôles.

Van Daele a fait une longue station à la scène avant de se donner entièrement à l’art muet.

Il joua au théâtre Populaire tous les rôles du répertoire, depuis Denise jusqu’aux Gaîtés de l’Escadron, en passant par Ruy Bias, La Vie de Bohème, L'Assommoir et Champignol malgré lui.

Van Daele. (Dessin extrait de l’album de Spat Les Vedettes Mondiales du Cinéma.)


Il travailla ensuite avec Gémier au théâtre Antoine. Il était alors l’interprète de: La Danse des Fous, Le Procureur Hallers,

Le Secret des Mortigny, Antoine et Cléopâtre. Après un court passage au théâtre Impérial et au théâtre Albert Ier, nous le retrouvons au Nouveau théâtre Libre, où il joue La Faulx, de Birabeau et Vellone. A Bruxelles même — au Molière entre autres, si nos souvenirs sont fidèles — il remplit souvent les rôles sympathiques de « jeune premier » dans les drames

Voilà sa carrière théâtrale, qui, bien que très remplie, n'a pas marqué l’acteur et lui a laissé le naturel nécessaire aux interprètes d'écran.

Ses films sont nombreux: La Lumière du Cœur, dont il fut le scénariste et le réalisateur; Pendant la Bataille, qu’il interpréta avec Armand Bour; Le Fils de Monsieur Ledoux, avec Henry Krauss; La Chimère, de Lucien Lehmann, avec Geneviève Félix; La Croisade, de René Le Somptier, avec France Dhélia; v4mes

Siciliennes, de J.-J. Renaud, avec

j, . Tn_ Van Daele et France Dhélia,

Madeleine Lyrtsse et Dallen; Na- dans une scène de La Bête Traquée.

rayana, de Léon Poirier, avec Marcelle Souty et Madys; La Montée vers l'Acropole, de René Le Somptier, avec André Nox et France Dhélia; Le Destin Rouge, de Frantz Toussaint, avec Madeleine Lyrisse et Sylvia de Pedrelli; Fièvre, de Louis Delluc, avec Eve Francis et Elena Sagrany;

Pour une Nuit d'Amour, de Jacques Protozanoff, d’après Emile Zola, avec Blanche Ross;

Les Roquevillard, de Julien Duvivier, d'après Henry Bordeaux, avec Jeanne Desclos et Desjardins; La Bête Traquée, de René Le Somptier, avec France Dhélia;

Un cri dans T Abîme, scénario de Sossonin, réalisé par René Cari;

L’Ombre du Péché, scénario de Diana Karenne, réalisé par J. Protozanoff;

Le Chemin de T AM me, scénario d'après le roman d'Adrien Chabot, réalisé par René Le Somptier.

Van Daele et Diana Karenne, dans L'Ombre du Péché.

Dans chacun de ses rôles. Van Daele nous montre la diversité de son talent sûr, complet, et qu’il est pénible de ne pas voir utiliser autant qu'il le mérite.

Mais Van Daele, qui fut très bon dans La Montée vers T Acropole et La Croisade, n'a cependant point trouvé dans ces bandes tout son relief; Narayana lui a été meilleur et plus juste, et son regard y trouve la valeur expressive nécessaire. Ce masque, un masque aussi intéressant que celui d’un Sjöström

Des rôles lui convenant, il les a dans La Bête Traquée et Le Chemin de T Abîme. La première de ces bandes passe, ces jours-ci, dans certains grands établissements belges, la seconde ne saurait tarder à être programmée. Il faut les voir pour comprendre l'enthousiasme de celui qui à l’artiste cette apostrophe admi-« Van Daele, votre sobriété de jeu semble.à chacune de vos incarnations, s'amplifier... mais s'amplifier en puissance. Ce que vous pouvez extérioriser, suggérer, ce que vous pouve(

« faire penser », Van Daele, est le perpétuel et incessant étonnement de nos yeux. Et ce pouvoir de faire communier nos nerfs et notre cerveau avec les vôtres se développe dans une harmonie et une justesse dont la maîtrise s’affirme profondément. « ...Le cinéma? Comment être un parfait artiste de cinéma, rêvent d’innombrables cabotins. S’ils pouvaient être vous. Van Daele, ils ne rêveraient plus. Mais je crois qu'ils rêveront toujours... » Cette citation de H. Lepage achève notre courte étude, parce qu'elle est aussi le reflet de notre pensée.

adresse rative:

—Ce que nous verrons sur l’écran

cho, après une dernière entrevue avec sa fiancée, s’enfuit vers l’Afrique.

Afin d'apaiser la rancune de Domingo, et surtout pour permettre à Pencho de revenir sans crainte près d’elle; Maria del Carmen propose à Domingo de soigner son fils... Le père, désemparé, accepte, espérant que les soins de Maria hâteront sa guérison. Les gens de la Huerta se fiant uux apparences, racontent que l’intérêt seul a guidé la conduite de Maria, la cupidité proverbiale de ses parents les fortifie dans cette idée.Pepuso, ami fidèle de Pencho, conte au proscrit les événements, croyant, lui aussi, à la trahison de la pauvre fille.

Entretemps, l’inévitable: touché par les soins si dévoués de Maria, subjugué par sa beauté, Xavier, qui se croit complètement guéri, en est venu aussi à l’aimer et lui demande d'être sa femme. Elle se récrie et répond qu'elle est fiancée à Pencho. Domingo qui veut, à tout prix, combler les vœux de son fils, pensant achever ainsi sa guérison, n'a aucune peine à convaincre les parents de Maria du profit que tous, selon lui, retireraient de cette union. Seule, Maria reste inflexible. Hélas! après plusieurs assauts, démoralisée, la pauvre fille accepte, la mort

mon cœur.

» Pour la garder, mon fer ».

Traduite en plusieurs langues et ayant notamment remporté un triomphe mérité au théâtre Antoine, l’œuvre de Félin y Codina devait attirer l’attention des cinéastes français. Et MM. Mercanton et Hervil ont donc voulu faire vivre à l'écran cette Espagne pittoresque et vibrante où le soleil darde sur les colorations des décors naturels, sur les vignes, les moissons et les landes, donnant plus de relief encore aux hautes statues, comme aux caractères des héros du récit.

Romantique, mais d’un romantisme qui a sa source dans des passions fières, belle parce que les actions, les types et les mouvements du cœur, s’y marient heureusement avec la splendeur ou la poésie des milieux: telle nous apparaît cette production qui est parmi les plus riches en tant qu’expression de caractère.

Dans la Huerta de Murcie, fréquentes sont les querelles au sujet des eaux d’irrigation, souvent détournées par « Ceux d’en Haut » dont le chef est Xavier, fils de Domingo, riche fermier. « Ceux d'en Bas » sont entraînés par Pencho le batailleur, fiancé à Maria del Carmen, la plus belle fille du pays.

• Une nuit, « ceux d’en-bas » surprennent « ceux i’en-haut » en train, encore une fois, de changer les

vannes du canal. Les deux partis en viennent aux mains. Au cours d’un duel sévère, Xavier tombe gravement blessé par Pencho. Les amis du blessé et

son père arrivent sur les lieux, Domingo trouve à terre le couteau de Pencho, arme redoutable connue de toute la Huerta à cause de la légende gravée sur la lame: « Pour la chérir.

Maria del Carmen et Pencho.

Sur les instances de ses amis, Pen-

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dans l'âme, ce honteux marché. 'II faut bien sauver son Pencho des menaces de Domingo.

Mais le bouillant Pencho, averti par Pepuso, accourt défendre la femme qui est sienne. Un soir, Maria, sous ses fenêtres, entend sa tendre sérénade, elle consent à le voir et le supplie de s'enfuir, jusqu'après son mariage uvec Xavier auquel elle a donné sa parole. Pencho ne l'entend pas ainsi. Il tombe le lendemain, au milieu de la fête des « accordailles ». Il avoue publiquement son duel et qu'il a blessé Xavier. Il délie ainsi Maria del Carmen de sa parole. Mais Xavier l'insulte et veut sa revanche.

Pencho est consigné par le maire d.ans la maison

Pencho a grièvement blessé Xavier.

de Domingo, et, dernier, la nuit venu vient lui rendre la liberté suivant le pacte conclu avec Maria.

Mais le prisonnier refuse: il doit se battre avec Xavier. Celui-ci arrive bientôt. Ils sortent tous deux et surprennent une conversation entre le père et le médecin: Xavier est irrémédiablement perdu, ses jours sont comptés... Domingo n'a qu'à se résigner.

En entendant cette sentence, Xavier chancelle, soutenu par Pencho. Revenu à lui, Xavier dit à son adversaire: « Viens me tuer »; mais Pencho, loyal avant tout, refuse naturellement et lui dit: « Je ne suis plus ton ennemi ». (Voir suite, p. 74.)

10,000 francs de prix en espèces Nombreux prix en nature

Concours de la Pemme Oelge la plus Pelle et la plus Photogénique

Malgré la bonne volonté évidente, de milliers de jeunes filles s’offrant chaque jour pour l’interprétation de films, il est souvent difficile aux metteurs en scène de trouver un élément réunissant toutes les qualités désirables pour faire une bonne artiste cinématographique.

Pour permettre aux femmes belges, qui se croient des dispositions pour la carrière des studios, de se faire connaître et s’assurer peut-être un avenir brillant, CINÉ-REVUE a décidé d’organiser le Concours de la femme la plus photogénique.

Cette compétition intéressera toutes les classes de la société, puisqu’elle donnera à toute candidate les mêmes chances de réussite, et que seront admises à concourir toutes celles qui suivront les données facilement exécutables de son règlement.

Ciné-Revue fera paraître les portraits de toutes les candidates; de plus, les photos originales des compétitrices seront réunies dans un album, mis à la disposition des metteurs en scène belges et étrangers, leur permettant de iuger des trésors de beauté et de grâce dont dispose la Belgique.

Après un premier triage, un certain nombre de candidates seront représentées à l'écran, et parmi celles-ci le public sera chargé de désigner la femme la plus photov génique.

Il sera alloué pouf ce Concours 10.000 francs de prix en espèces et de nombreux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus photogénique qui aura réuni le plus de suffrages, sera proclamée: La femme belge la plus photogénique, et (si elle montre des dispositions pour le travail cinématographique) un engagement lui sera assuré pour tourner un grand film.

Règlement pour les Candidates

I" Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de nationalité belge, ayant atteint l’âge de 16 ans au 1er mars 1923, .et qui se conformeront aux directives contenues dans le présent règlement.

2° La candidate fera parvenir à l’adresse de Ciné-Revue:

a) Deux de ses portraits, l’un de face, l'autre de profil, format carte-postale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux centimètres de hauteur;

b) Le bon à détacher de Ciné-Revue, dûment rempli (voir page 15). L’enveloppe, contenant portraits et bon, devra porter à l’adresse suivante: CINE-REVUE, 10-12, rue Charles Decoster, Bruxelles, et l’indication: Concours de la femme belge la plus photogénique.

3° Les envois dont il est fait mention à l'article 2 seront reçus à partir du 1er mars jusque et y compris le 15 juillet 1923.— Passée cette date, nulle candidature ne sera prise en considération. Au fur et à mesure de leur réception, les portraits des candidates paraîtront dans Ciné-Revue.

4° Un jury composé de: Trois cinématographistes; trois artistes belges; trois écrivains ou journalistes belges, sera chargé de faire un premier triage des milliers de candidatures, et de désigner 20 candidates parmi lesquelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus photogénique.

Ces 20 candidates seront convoquées aux frais de Ciné-Revue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la, fois à l’écran et dans les numéros de Ciné-Revue, de manière à faciliter le choix des votants.

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Francesca Bertini

Krna Morena


Quelques Candidates

POUR LE

CONCOURS

de la Femme Belge la plus belle •et la plus photogénique

Puni* ALBEUDA

Marguerite RAEMAECKER8

Marcelle liELVAL

Louise NIELS

Le» SIMON

Marthe RICHELIEU

»reelle G1LBOT

Marie BONDABI

Jeanne DUVAL

Alix DENV8

Jeanne VAN DE VENNE

Fernande GOETHALS

Marie BODEUI

Elvire DEMAUW

Marthe VAN ROMPÈE

Clemco MAUX

Charlotte VERMEULEN

Maryse JOSÉE

LILLIAN

Anna C0STKRMAN8

Liane PIROTTE

Suzanne LELOUP

Esther MECHERZIG

Irma DESCHAMPS

Angèle WILLEMSHv

Elena DEKNYFF

Josée STRUELENS

Marie-Louise DUTRIEUX


10

Germaine MOER!

Yr bEBEUCKELAER

Kachel VEYDAG

Julia HOEBEKE

föeörgette MARTENS

Jeanne LAMBERT

Mariette de PAU

Veu TCHERKOWA

Ody DEVLÊE

Paulette THIR10N

Margny DE MATE

QUELQUES

CANDIDATES

POUR LE

Sidon LAGAEttT

Lonise LEVIGNE

Madeleine CARIAUX

CONCOURS

Nini SCHMITZ

Comme nos /ectrices l'auront lu clans le règlement du concours, la date de clôture de celui-ci est remise au 15 juillet 1923. De la sorte, il sera loisible aux retardataires de rattraper le temps perdu. Dans un de nos prochains numéros, no( entrerons dans Je détail des dispositions prises pour le vote et la distribution des prix. LA RÉDACTION.

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Le duc d’Anjou reçut Monsoreau avec ce visage sévère qui faisait trembler ses gentil-hommes les plus fidèles. On savait la cruauté du prince et son habileté dans la vengeance.

— Votre Altesse m’a mandé? dit Monsoreau fort calme.

— J'en apprends de Del les, monsieur, s’écria tout de suite François d’Anjou, laissant exploser sa colère. Tandis que l’on feint d’être le plus dévoué à ma personne et à mes des-

— Je voudrais voir cela.

Votre Altesse le verra sans doute, continua Monsoreau de plus en plus assuré, parce que je demanderai cette grâce au roi de France, non pas au roi Henri, mais au roi François, qui a été sacré l’autre nuit au cloître Saint-Cieneviève.

François d’Anjou pâlit.

Tais-toi, malheureux. Nous sommes au Louvre. Les murs ont des oreilles, peut-être.

seins, on me trahit dans l’ombre. Et l'on me prend la femme que j’aimais.

— Je l’ai épousée devant Diieu.

— L’eusses-tu épousée »devant tous les diables, tu la rendras. Ce mariage, tu le rompras. Oui. tu le rompras, te dis-je. Demain, Diane sera rendue â son père et tu partiras en exil.

— Votre Altesse se trompe, répliqua froidement le grand veneur. Je ne rendrai pas Diane de Méridor et je ne partirai pas en exil. Votre Altesse elle-même me suppliera de n’en rien faire.

.— Et ce roi. poursuivit encore Monsoreau, n’oubliera pas qu'il me doit sa couronne.

— Tais-toi, te dis-je. Je te pardonne. Oui, je te pardonne.

-v- Et je garderai Diane, Monseigneur?

-~ Tu la garderas.

• — Et vous me permettez de rendre public

mon mariage clandestin et de présenter â la' Cour Madame de Monsoreau?

-— Peut-on refuser quelque chose à un bon serviteur?

— J’ai la parole de Votre Altesse?

Vous avez ma parole. Allez.


12

l.e lendemain, M. de Monsoreau présentait sa femme à la reine.

Bussy n’y comprenait plus rien.

Il avait voulu voir le duc pour obtenir la clef du mystère. Mais le duc n’était visible pour personne, pas même pour son brave Bussy qui dut ronger son frein.

11 le rongea pendant plusieurs jours.

Paris était en ébullition.

Les Guise et les conspirateurs du cloître Sainte-Geneviève excitaient par leurs émissaires le peuple de Paris si prompt aux mouvements de révolte, dès qu’il croit à quelque injustice. M. de Guise avait imaginé de faire croire aux bourgeois de Paris que 1« religion était menacée par les Huguenots, que le roi Henri HT était trop occupé à ses plaisirs avec ses mignons pour oser défendre la sainte Eglise, qu’il fallait donc faire la Ligue des bons contre les méchants. Et à tous lés carrefours de la Capitale, des registres avaient été déposés sur des tables, devant lesquelles des prédicateurs pareils au frère Gorenfiot exhortaient les bourgeois parisiens à venir apposer leurs signatures.

Ce fut 1« journée de la Ligue.

Elle n’alla pas sans mouvements populaires, fixes et duels.

De telles journées’n’étaient pas faites pour la tranquillité des .maris.

Monsoreau envoya donc Diane, avec son père, à Meridor.

Mais tandis que sa charge le retenait à Paris, il ne savait pas que Bussy, furieux contre le duc. et avec raison, quittait Paris lui aussi et prenait une route où le petit dieu Amour lui ménageait une aimable rencontre.

On pense 'bien que iBussy ne fut pas long à découvrir ta retraite enchantée. 1,1 venait tous ies jours à iMéridor, pénétrait dans te parc, par une brèche du mur, -et passait des heures délicieuses et idylliques.

Survenu à l’improviste, Monsoreau surprit Diane avec un homme qu’il croyait le duc d’Anjou et qui en réalité était Bussy.En vérité, il n’avait aperçu que des ombres. Mais il croyait bien être sûr de son fait et it résolut de s'adresser à Saint-Luc pour, en avoir le cœur net.

Diane de Meridor savait se défendre énergiquement des attaques de Monsoreau

Diane de Meridor, la " Dame de Monsoreau „

La conversation tourna à l'aigre et la querelle finit par un duel.

- Y es-ttu? interrogea Je comte.

— Pardieu,,répliqua Saint-Luc, en.engageant, le fer, j’y suis- on ne peut mieux.

Monsoreau, en effet, transpercé de part en part, s’effondrait sur une touffe de coquelicots.

Le grand veneur en réchappa. Par quel miracle? Il arrive ainsi souvent que la destinée se refuse à arranger des choses quii ne demanderaient qu’à être arrangées. Le grand veneur guérit. Et afin de fuir un pays où François d’Anjou était tout puissant, di s’en revint à Paris, porté sur une litière, tandis que Bussy suivait à cheval et regagnait parfois le cortège afin d’échanger quelques mots d’amour avec Diane.

Il est probable que ies choses se fussent finalement arrangées pour la joie des deux amoureux, si un démon méchant n’avait veillé.

Ce démon c’,était d’Anjou. Prince fourbe, hypocrite, cruel et sans honneur, ce frère du roj de France qui n’hésitait pas à trahir le roi, ne se faisait pas faute de trahir ses amis quand son intérêt l’exigeait ou simplement son désir de vengeance. Il en voulait à Diane de préférer le brave Bussy à un fils de France, il en voulait surtout à Bussy de lui ravir l’amour de Diane.

Il surprit le secret des rendez-vous de Bussy el en avertit le comte de Monsoreau. Aussitôt ce dernier prépara de sombres embûches.

Une nuit que Bussy rendait visite à Diane dans sa petite maison de la rue Saint-Antoine, quinze assassins à la solde de Monsoreau et sous ses ordres engagèrent le combat contre le brave gentilhomme. Ce fut une mêlée épique. Douze hommes y succombèrent, parmi lesquels Monsoreau lui-même et Bussy.

Et Diane, veuve de Monsoreau et en deuil du brave Bussy qu’elle aimait,se réfugia de nouveau dans les bois de Meridor.

Jean BLAISE.

ÉMEUTE?

bst-ce une scène de lu sanglante révolution russe? Et le personnage de droite ne semble-t-il pas un autre Kerensky essayant de canaliser la fureur populaire? — Non, lecteur, ce n’est autre que notre ami Cecil B. de Mille, l’habile metteur en scène de Adam ’.s Ri!., un film en préparation qui verra 1 écran en Europe pendant l’hiver prochain.

Nouvelles cinématographiques

Ce que nous conte I’ « Hebdo-Fllm »:

*** Une firme s’étant créée pour tourner des films historiques, on fit appel à un metteur en scène de talent. Celui-ci dut subir ies conseils de deux ou trois personnalités pas du tout cinématographiques. Il refusa donc avec justes raisons de se plier aux exigences de cette « commission », de laquelle est, paraîtil. Henry Bordeaux.

***Henry Bordeaux était un jour an studio d’Epinay, de passage. 11 avait écrit déjà du cinéma, jetant sur le papier des jugements lancés d’une main sûre. Donc, apercevant un bout de pellicule, il eut cette question ingénue: « Et tout est impressionné sur d« petites images comme o?Ile-ci?...

La peur du Tigre.

Alors qu’il tournait les dernières scènes du « Voile du Bonheur », M. Ed. Violet reçut un

jour la visite de M. Clemenceau, auteur de la pièce d’où fut tiré 1,» scénario du film. Le Tigre s’intéressa fort au travail de l'habile metteur en scène, mais, au grand dam des opérateurs, se montra assez peu disposé à se laisser photographier. L’un d’eux, pourtant, s’était promis de garder pour le film un souvenir de cette visite du Tigre. Aussi s'embusqua-t-il. chasseur rusé, dans une chaise à porteur de grand style, que l’on avait ce jour-là reléguée dans un coin du jardin chinois, merveilleusement reconstitué à l’entour de la demeure du principal personnage du drame, et c'est de là. qu’à l’affût, il visait le Tigre, de son objectif. Tout eût été très bien, si la beauté de la chaise à porteur n’avait attiré tout à coup la curiosité du Tigre qui, ne résis tant pas à l’admiration qu elle lui inspirait, en ouvrit soudain la porte... découvrant le photographe embusqué.

Vous vous doutez bien qu’il ni.» put s’en fâcher...

« Qu’Asselin ne tienne », a-t-il dû dire — 'ou à peu près...


14

Petites Nouvelles et Échos AUX JARDINS DE MURCIE

**, Nous apprenons que M. M. A. Widy s'est rendu à Paris pour visionner et retenir plusieurs grands films de la production américaine 1923-24, et qui seront distribués par la Delta-Films, 62, rue du Pont-Neuf, Bruxelles. Nul doute que notre confrère et ami ne présente aux exploitants belges une sélection de choix qui leur permettra de réaliser de belles recettes. Nous tiendrons nos lecteurs nu courant.

»% Nous apprenons que M>»e Aimée Navarra, dans les vastes studios des Cigognes à Paris, tourne les intérieurs de son film Janick.

Voici les noms des principaux artistes:

M. Hervé,de la Comédie-Française; M. Melchior, le héros de L'Atlantide; M. Fraser, chef du corps de ballet de la Comédie-Française; M. Palbret, des Music-Hall de Paris; M. Jean Saint Marc; Mme Fa-ber, de la Comédie-Française; Ml|e Corona; Nadia Rutowska; le Corps de Ballet du théâtre du Châtelet sous la direction de M. Fraser; une première danseuse de l’Opéra dont le nom ne nous est pas encore connu.

Plusieurs mises en scènes comptent plus de trois cents figurants.

*** Henry Roussell vient de partir en Espagne, où il tournera Violettes Impériales. Aux côtés de l’étoile Raquel Meller qui fit de si brillants débuts dans Les Opprimés, nous verrons Mmes Bianchetti, Jane Even, Claude France, etc., et MM. O'Kelly, Morlas, San Juana, etc. Voici, sans aucun doute, un nouveau succès du film français qui se prépare.

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(Suite i/o la page Ô.)

Maria del Carmen, dont la fuite avec son fiancé a été préparée, survient à ce moment, pendant que Xavier dit à Pencho de fuir, mais quand il se rend compte que celle qu’il aime va partir avec lui, avec l’instinct cruel de l’amour, il s'écrie: « Pas avec elle ». Finalement, domptant son égoïsme puisqu’il se sait perdu, il acqu .see à leur départ. Lui aussi accepte sa destinée et au moment de se séparer, dans un élan superbe, les deux hommes s'étreignent cordialement.

Les deux amants s'éloignent. Xavier, désespéré, ramasse la fleur tombée du corsage de Maria del Carmen et la serre amoureusement sur son cœur.

Mise en scène fort bien comprise, comme on en pourra juger déjà par les illustrations de nos pages; photo confiée à MM. Vladimir et Agnel, des mieux venue. L’interprétation, enfin, est plus que satisfaisante: M,le Arlette Marchai, MM. Pierre Blanchar et Pierre Daltour — respectivement Maria del Carmen, Xavier et Pencho — réalisent des. types étudiés dont on suit avec un sympathique intérêt les mouvements de la pensée et du cœur. Et parmi les autres artistes, tous très sûrs de leurs rôles, M Ne Ginette Maddie, une Fuensantica très émotive, mérite surtout d’être citée.

Aux Jardins de Murcie sera pour la maison Aubert, éditrice de ce film, un fleuron de plus à la couronne des succès. M. K.

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RETOUR D’AGE - CONSTIPATION - ENTÉRITE — DIARRHÉE CHRONIQUE!-:

Même si vous avez perdu confiance dans les remèdes, n'hésitez pas à nous envoyer une description de votre maladie, à l'Institut, 76, rue du Trône, section 16, Bruxelles. Le Docteur spécialiste des traitements par les plantes étudiera votre cas et vous enverra une brochure gratis, très intéressante, avec les preuves des résultats remarquables obtenus sur votre maladie. Il reçoit de 9 à 12 h. et de 2 à 6 h. Les dimanches et jeudis, seulement de 9 à 12 heures.

Bon de participation au Concours de la Femme Belge la plus Photogénique

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au Concours de la femme beige la plus photogénique.

(Signature)

Remplir le présent bon r1? façon très intelligible et faire parvenir à Ciné-Revue, 10-12, rue Charles de Coster, Bruxelles.

Mademoiselle )

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Représentation générale:

JOS. VAN DEN DRIESSCHE

BRUXELLES, 71, rue du Lombard.

Téléph.: 187.99

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ROYAL

L’As des As

- ZOOLOGIE CINEMA

Hoot Collins et sa mère, propriétaire de Blue Bird, un des Ranch des plus importants de l'Etat de Colorado, se rendent au mariage de Johnson, un de leurs amis.

Les cow-boys du ranch, invités également au bal, donné à la suite de la noce, s’y rendent en automobile, à leur grand désespoir car aucun d’eux ne. sait conduire.

Hoot et sa mère, se trouvent rejoints sur la route par leurs boys, dont la voiture se renverse dans le fossé juste sous leurs yeux. Tous se relèvent sans qu’aucun ne paraisse souffrir de la chute. Immédiatement, ils relèvent la voiture et se remettent en route... Cependant, à ce moment précis, se trouve spectatrice de l'accident, une jeune demoiselle qui faisait une promenade à cheval... Hoot fait sa connaissance, elle se présente è lui comme une demoiselle Hamilton, télégraphiste au Barr’s Crossing...

L’aimable jeune fille accepte l’invitation de Hoot et de sa mère, de les accompagner sous la promesse qu’elle sera reconduite chez elle après le bal.

A leur arrivée, la fête bat son plein. Hoot et Miss Hamilton les imitent, quand tout à coup, en coup de vent, surgit un garde des propriétés de Hoot qui vient l’aviser que des bêtes avaient été volées dans le courant de la nuit.

Hoot et ses boys quittent le bal précipitamment el retourne au ranch.

Hoot, malgré tout, n’oublit pas le lendemain sa charmante compagne de la veillé et se rend au bureau du télégraphe de Barr’s Crossing, lui faire excuses de sa fuite précipitée. Cette visite n’est pas inaperçue de Harry Brownell, inspecteur général des troupeaux de Colorado, qui fait part è Hoot de ce que pour lui, Miss Hamilton ne serait autre qu’une Layton, affiliée à la fameuse bande des Layton qui désolent le pays.

Hoot, malgré tout, n’oublie pas le lendemain sa Quelques jours après. Hoot se rend compte de son erreur en apercevant en conversation, Miss Hamilton el son ami, signalé comme un voleur de bétail et recherché par la police du Texas.

Partant à cheval dans ses terres, il s’aperçoit que la rivière, délimitant ses prairies est h sec. Il en conclut que la disparition de ses Iroupeaux venait de ce fait, qu’un éclusier devait être complice des voleurs, qu’il fermait l’écluse et de ce fait, asséchait la rivière.

Aidé de ses boys, il part en expédition et ils capturent la bande.

Hoot pardonne seul à Miss Hamilton qui lui avoue être le jouet de son ami, l’assurant que, si les vols ont été découverts, ce n’est que grâce à elle, qui s’en est faite la dénonciatrice...

ProgrwM iln I au 5 juillet

1. Marche Militaire

2. En Traineau

Fr. Schubert W. A. Mozart

Amour quand tu

nous tiens

Comédie en

5 parties interprétée par Bessie Love

Les Hirondelles au village ]. Strauss

Valse

L’As des As

Comédie d'aventures interprétée par Hoot Gibson et Barbara Betford

van I 101 5 .lull

Krijgsmarsch En Traineau

Fr. Schubert

W. A. Mozart

Liefde als gij ons bindt

Tooneelspel in 5 deelen met Bessie Love in den hoofdrol

De Zwaluwen in het dorp J. Strauss

Wals

De knapste van allen

Tooneelspel vertolkt door Hoot Gibson en Barbara Betford

A PARTIR DU1 VENDR JI 6 JUILLET

CLOTURE ANNUELLE

Réouverture en septembre

De knapste van allen

Op zekeren dag ontmoet Hoot Collins de eigenaar van een zeer aanzienlijke ranch uit den Colorado-Slaat, een jong meisje die zich Hamilton noemt en zich als bediende uitgeeft bij de Telegraaf van Barr’s Crossing.

Dienzelfden dag, terwijl beiden naar een huwelijksfeest zijn in de nabijgelegen stad, komt men Hoot mededeelen dal in den nacht dieren uit zijn weiden waren gestolen. Zonder dralen verlaat hij met zijn boys het feesl; doch op zijn gronden vindt hij geen enkel spoor der dieven...

Men verwittigt Hoot dat Miss Hamilton slechts een handlangster is der beruchte bende die de schrik is der streek. Zoo groot is zijn liefde dat hij liet niet gelooven wil. Doch eenige dagen later ziet hij zijn ongelijk in: hij verrast inderdaad

Miss Hamilton en haar vriend, bekend als een der knapste veeoplichters van Texas.

Hoot houdt het oog open en op een nacht wordt heel de bende geklist.

Hij vergeeft alleen Miss Hamilton die bekent dal zij slechts de speelhal was van haar vriend en dat het ook door haar toedoen was dat de diefstallen ontdekt werden.

Dat kan de liefde doen!

VU V-VmVmV-Vm

Imprimerie d,u Centre, 26. Rempart Kipdorp, Anjer».