Programma van 22 tot 27 apr. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#414

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SPÉCIALISÉE dans la corné' die, Marion Davies y a conquis par son charme, son exquis sou-' rire, et sa grande souplesse d’expression, une place marquante.

C’est que la jolie miss que nous présentons ce jour à nos lecteurs est toute grâce et joliesse, et que son jeu y ’bile et sûr, et L s personnel, la destine à tenir bientôt des rôles de plus en plus importants.

Ne Lavons-nous pas déjà vue dailleurs dans l'Héritage •du père Bussard, une œuvre qui ne saurait passer inaperçue, tant le scénario en est bien constitué et l’interprétation parfaite. Marion Davies y incarne l’orpheline Mary Becïced, et fait preuve de réelles .qualités scéniques, et d’une bonne compréhension des effets à produire. Elle compose ce personnage, comme tous ceux qu’elle créa, avec une infinie délicatesse, une grâce subtile et légère, un à-propos qui

ptivent le spectateur. Elle nous montre dans ce rôle de jeune fille, jalouse de son indé-

pendance et qui n’hésite pas à se mettre sous la férule de parents ennemis afin de pouvoir désintéresser une pauvre femme, des senti-ments admirablement mis en valeur; et cela, grâce à ses dons d’expression exceptionnels, joints à une simplicité de moyens qui tient du prodige, et ajoute à l’ambiance voulue par le réalisateur.

Marion Davies, artiste dans toute l’acception du terme, a compris, dès le premier jour qu’elle s’était vouée au ciné, qu’il fallait se donner toute à sa nouvelle carrière; qu'il importait parfois de sacrifier sa beauté même, quand cela était nécessaire, pour traduire avec toute la sincérité voulue, la pensée du metteur en scène. Dailleurs prochainement, la présentation d’une œuvre cinégraphique nouvelle, où Miss Davies tient un des principaux rôles, nous fournira l’occasion de reparler de cette intelligente et gracieuse interprète de l’art muet, qui nous réservé, dit-on, d’autres créations. X.


par Maurice Widy

Depuis les débuts du cinématographe le fantastique et l’irréel à l’écran furent toujours goûtés par le public.

Bien plus aisément qu’au théâtre, le fantastique est réalisé superbement par des combinaisons nombreuses d’ordre technique qui permettent aux «visions» le maximum d’intensité dans l’expression. Ici, rien ne dénote 1/s décor, les trappes, les trapiilons, les rochers en carton-pâte qui se brisent en de nombreux morceaux pour livrer passage à une fée Urgèle ou à une fée Carabosse.

Les ouvertures et les fermetures de l’iris, les « oeil-de chat », les diaphragmes permettent des fumées, des volutes, des brumes qui précèdent, obombrent, suivent l’arrivée subite de personnages de rêve ou de légende. Le seul diaphragme prépare la matérialisation des fantômes, l’accentue et la découvre tout entière au milieu d’assistants dont la stupéfaction. . est exigée par le metteur en scène.

M. G. Mélus, un des premiers producteurs français, créa une série de féeries qui firent le tour du monde.Des truquages ingénieux faisaient assister les spectateurs aux randonnées d’une Automobile sur l’anneau de Saturne, au voyage le Cyrano de Bergerac dans la lune, aux aven-ures mystérieuses du docteur Faust, aux incurious du Dante aux Enfers (la Divine Comédie).

Les foules médusées cherchaient à comprendre par quelle sorte de subterfuge on réalisait des vues aussi spéciales.

Le public s’amusait, riait franchement et revenait toujours dans les cinés qui donnaient ce genre de représentations. (

Pendant la guerre, alors que toutes les énergies françaises se concentraient sur les fronts de la Somme, de la Champagne ou autour de Yer dun, les studios américains fabriquaient quantité de films de tous genres. Dans le nombre, la féerie tenait encore une place avantageuse. Citons: une Cendrillon avec Mary Pickford et Owen Moore, Blanche Neige, les Sept Cygnes, le Prince et la Mendiante, avec Marguerite Clark. Les délicieuses comédies de Marie Osborne (plusieurs étaient de charmantes féeries). En 1915, la Fox Film Company édite la Fille des Dieux avec Annette Kellermann; en 1917, une série de contes animés ravissants avec des interprètes enfants de cinq à dix ans. Francis Carpenter, Virginia Lee Corbin, Géorgie Stone, étaient les stars de la troupe.

Plusieurs de ces films ont paru en Europe; citons: Fan-Fan, Aladin, Ali-Baba, le Vainqueur de l'Ogre, les Enfants dans la Forêt (the Babies in the World).

Ce conte de Noël pour les enfants et les grandes personnes est si gentiment naïf et si sain que nous

La Sorcière Grignote à l’entrée du palais de • Sucre Candi ».

toute sa fortune ferait retour à sa femme... Clause précieuse pour une-aventurière doublée d’une épouse sans cœur I

Comment! s’écrie un ami de M. Hamilton, » devenu très intrigant auprès de sa femme, vous » auriez la naïveté de soigner et d’élever ces » enfants pour être, à leur majorité dépouillée de » l'usufruit de leur fortune? Leur père s’est joli-» ment moqué de vous en agissant ainsi et vous » auriez grandement tort de vous faire du mau-» vais sang car ils ne vous en sauront aucun » gré... »

La marâtre décide donc, avec la complicité de son mauvais conseiller, de se débarrasser des deux enfants puisqu’ils n’ont plus ni père ni mère.

Informé par son fidèle domestique du complot

Scène de le féerie La Belle aux Bols Dormant,

ne pouvons passer sous silence -son scénario.

John Hamilton, de New-York, devenu veuf et obligé par son état à de fréquents voyages, s’est remarié afin de donner à ses deux enfants une seconde mère; mais il n'a réussi qu’à leur donner une marâtre! Aussi, inspiré par un article de journal relatant une aventure similaire, se décide t-il à tenter une grande épreuve pour connaître les vrais sentiments de sa nouvelle épouse.

Ayant confié à son dévoué valet de chambre le iprojet qu’il a conçu, Hamilton simule un départ soi-disant pour l’Australie, fait son testament... •et s’arrête à Los Angelès. Quand il juge le moment favorable, il fait expédier un télégramme annonçant la perte « corps et biens » du paquebot •qu’il est supposé avoir pris... Or, son testament stipulait que, en cas de décès des deux enfants,

L’enlèvement de Bob (Francis Carpentier) et de Ketty (Virginia Lee Corbin).


qui vient d’être tramé, Hamilton attend dans sa retraite de Californie l’instant propice pour regagner son domicile à New-York et jouer son rôle de « revenant ».

Et fe soir même que les deux misérables avaient choisi pour la fuite — et peut être aussi pour le crime — le père revint de l’au-delà!... en expliquant son naufrage et comment il a pu se sauver sur un radeau.

— « Alors, papa, tu vas nous raconter une belle histoire» s’écrièrent en choeur les deux enfants joyeux...

Il y avait une fois... il y a bien longtemps... un nomme très riche était arrivé au terme de sa vie.

Or, tandis qu’il mourait, sous les yeux indifférents de sa femme et de son meilleur ami, seuls, ses deux enfants chéris. Bob et Ketty, versaient toutes les larmes de tristesse et de regret de leur petit cœur bon et sincère. Et alors, sentant sa fin prochaine, le moribond dit à sa femme et à son ami: « Puisque je vais mourir, je lègue ma fortune à mes enfants. Jurez-moi de veiller sur eux et de les aimer comme je les ai aimés moi-même »...

Mais la femme et l’ami qui avait une à me perverse et un cœur dur comme la pierre, décidèrent de s’emparer

Or, quand ils furent dans la forêt maudite* une bonne fée apparut aux deux chérubins et les prit sous sa protection. Aussitôt, les deux méchants hommes se battirent entre eux et celui qui était le moins méchant triompha de son adversaire et dit aux petites victimes qui* effrayées, avaient assisté au combat: « Endormez-vous ici, mes petits! Demain matin, je vou/ reconduirai à votre maman ». '

Alors, pourj[charmer le sommeil de Bob et de Ketty, la Fée appela à elle tous les oiseaux, les elfes et les lutins de la forêt qui, à son appel* accoururent de tous côtés et se mirent à fêter les deux innocents par des danses et par des rondes comme on n’en voit qu’au Paradis.

Cependant, il y avait dans la forêt un prince cruel qui, averti de la présence de Bob et de Ketty, partit à la recherche des deux effrontés.. Mais la bonne fée endormit d’un mauvais sommeil le prince cruel ainsi que les brigands qui lui faisaient escorte. A son réveil, le prince jura de se venger et fit prévenir la sorcière «Grignote». Cette ogresse, vilaine et redoutable, habitait dans la forêt un palais de « Sucre-Candi », appelé lé «Château-Gâteau» parce qu’il était ornementé des plus attrayantes friandises: sucreries, bonbons, pain d’épices, etc..., pour attirer les petits gourmands et s’en emparer comme font, l’hiver, les mauvais garçons qui veulent s’emparer des petits oiseaux en leur tendant des pièges...

(Voir suite p. J4J.

S’il en est une œuvre vivante et colorée, dont l’adaptat on à l’écran s’impose, c’est bien ce « Robinson Chusoé », dont le nom est synonyme d’aventures; qui sut ouvrir nos jeunes intelligences, et nous donna les premières leçon» d’énergie et de volonté, â l’âge où l’on est le plus accessible aux impressions pures et fortes.

Mais tourner ces aventures, c’était à vrai dire les revivre en partie; c’était, après avoir découvert les sites appropriés, se risquer dans des zones pittoresques, sans doute, mais dont tout confort

rente et de Capri, c’est dans les flancs tourmentés et les parois de feu du Vésuve, parmi les fumerolles, les torrents de lave, les lacs de boue en ébullition que furentsituéeslesdi-verses phases de la vie aventureuse du héros de de Foë. C’est encore dans la vaste et légendaire campagne romaine, puis dans la féérie ineffable de la Côte d’Azur, dans les site» merveilleux de Menton, aux lies d’Hyères* avec ses paysages célèbres de PEsterel et des Maures; c’est aussi dans l’émouvante grandeur et les désert» glacés du massif du

était banni; c’était emporter avec soi un imposant attirail, propre à parer à toutes les nécessités de la route, à toutes les exigences de la technique.

Or, c’est dans le relief volcanique qu’encadre le golfe de Naples, c’est sur la mer Tyrrhénienne, dans le décor imposant des côtes escarpées de Sor-

Mont-Blanc; et sur ces ri vages farouches de Madagascar et du Sénégal, et enfin à nord de divers voiliers, en de périlleuse» croisières, que la caravane artistique, organisée par la Monat Film, a tourné au prix d’imm.nses difficultés.

L’histoire de Robinson, d’après le scénario de MM. Monat et Garginlo* comporte deux grandes époques: le départ de Robinson vers la Guinée et le naufrage; l’arrivée du héros dans Pile


déserte et son retour à l’âge de 72 ans, après plus d’un demi-siècle d’étonnantes aventure-, que nous retracerons brièvement ci-après: étonnantes

PREMIÈRE ÉPOQUE

Robinson Grusoé était destiné par son père à l’étude des lois. Mais il avait la bantise des voyages, et le désir d’aller sur mer le dominait uniquement. Ce fut en vain que sa famille le conjura de renoncer à ses desseins hasardeux.

A dix-neuf ans, il s’embarqua sur un vaisseau anglais en partance pour la Guinée.

Aux approches des îles Canaries, le vaisseau fut attaqué par un corsaire marocain. Après un combat acharné, où Robinson se montra vaillant, il fallut se rendre. Notre heros fut emmené au port de Salé et ardé comme esclave.

Avec un jeune Maure, Xuri, dont il fit son complice, il s’évada sur une petite

barque et fixa quelque temps sa destinée dans une île déserte du Cap Vert. Puis, toujours en compagnie du petit Xuri, il reprit la mer;’un vaisseau portugais, faisant la route vers le Brésil, les recueillit.

Robinson passa quelques années au Brésil, où, devenu planteur, il vit ses richesses rapidement s’accroître. Désireux de revoir les siens, il s’embarqua de nouveau sur un grand voilier faisant route vers l’Europe.

Dans tes parages des Antilles, un violent ouragan s’abattit sur le navire, qui s’échoua sur une côte déserte. L’équipage entier fut englouti par les flots. Seul, par un hasard miraculeux, Robinson se trouva porté par les lames sur les roches du rivage.

DEUXIÈME ÉPOQUE.

Il se trouvait sur une fie. Sans vêtements, mourant de faim et de soif, sans armes


et sans force, Robinson était dans une situation désespérée. Il passa la nuit dans un arbre par crainte des fauves dont Pîle est infestée. «

Mais le lendemain, il put aller, à la nage, jusqu’au vaisseau naufragé, il composa un radeau et transporta à terre tout ce qu’il put extraire de de l’épave avant que la mer ne la brisût complètement: vivres, armes, munitions, pièces de bois, barils, outils... Il eut aussi la joie de retrouver, vivant, son chien à bord.

Mais la première demeure qu’il eut créée dans une anfractuosité de roche fut détruite par un effroyable tremblement de terre, car dans i’ile se trouvait un volcan en activité. Robinson s’enfuit dans un endroit plus propice, près de la mer où il bâtit, sa cabane et organisa de son mieux sa vie solitaire.

Un jour, il vit des pirogues chargées de sau' vages atterrir dans l’île. C’étaient des antropo" phages d’une lie voisine qui venaient pour manger un des leurs.

Robinson survint; il les terrorisa par ses coups de fusil et les mit en fuite; c’est ainsi qu’il sauva un jeune nègre qu'il garda comme compagnon de sa solitude et le baptisa « Vendredi », en mémoire du jour où il l’avait délivré.

Plus tard, Robinson libéra le capitaine d’un voilier espagnol, que l’équipage révolté voulait abandonner dans l’île présumée inhabitée, et appliqua à l’équipage la peine du talion.

En retour, le capitaine le ramena en Angleterre, ainsi que Vendredi. Mais, durant un voyage à cheval, il fut attaqué par les brigands, dévalisé et laissé pour mort.

Recueilli par des fermiers, il fut soigné par Magda, la fille de ceux-ci; après une délicieuse idylle, leurs coeurs se répondirent et ils s épousèrent. Mais, Magda mourut bientôt. Et Robinson, en proie à un chagrin violent, reprit la mer.

Peu après la mort du fidèle Vendredi, tué par des cannibales, Robinson débarqua au fond du golfe du Bengale. Il traversa les Indes et le Turkestan, aux prises avec les tribus pillardes de Tartares; puis il passa en Sibérie, où, exténué,

à bout de souffle et mourant de froid, il fut sauvé-par un noble déporté.

' Rétabli, Robinson regagna enfin sa patrie.

Et après une existence de 72 ans, ballottée par un si grand nombre d’événements, il rentra dans, une vie plus calme et finit ses jours dans la douceur et dans la paix.

N’est-ce pas Robinson Crusoé tout entier qu& l’on trouve dans ces deux épisodes pleins de variété, de mouvement, de nouveauté et d’iriat-teudu?

Les scènes du naufrage sont parmi les belles et les plus impressionnantes qui aient encore été réalisées à l’écran. La confection du radeau et le» premières luttes pour la vie dans l’île infestée de fauves donnent heu à des scènes alternant entre la pitié pour l’homme livré aux éléments et l’admiration pour son énergie farouche. On oubliera difficilement le combat de Robinson avec le lion, combat d’autant plus tragique qu’il faillit coûter la vie à M.Dani et qu’il valut a l’opérateur uneé blessure qui ie retint trois mois au lit... '

Et quoi de plus touchant, que la rencontre de Robinson avec Vendredi, après ie combat avec les cannibales; et deplus beau que l’a initié fraternelle de ces deux jeunes hommes, de races différentes, isolés tous deux, et se dévouant l’un à l’autre?

Robinson à l’écran, c’èst l’œuvre magique qui vous délassera - jeunes et adultes — des drame» passionnants dont on nous gratifie à jet continu.

Et puisqu’il parait que l’on s’occupe de créer et de rassembler des films éducateurs, en voici un qui aura sa place toute marquée dans la cinémathèque instructive et attrayante des écoles II sied de féliciter Monat Film d’avoir osé cette réalisation, et de l’avoir menée à bien avec un souci si grand d’exacte documentation et de vraise inblance.

Robinson, film de forte attraction pour les jeunes, est, en môme temps, une leçon d’énergie et de moralité pour tous: c’est une production d’une baute valeur documentaire, éducative et morale. Emka.

Victor Sjortrom, réalisateur et acteur de La Charrette Fantôme.

il est indéniable que se manifeste dans le public une sorte d’instinctive défiance vis-à-vis du film suédois et ce sentiment irraisonné trouve son fondement dans le cachet trop personnel imprimé à ces films, cachet national surtout, qui se présente sous de multiples formes; atours surannés, usages qui sentent leur bon vieux temps, j’allais dire leurs années de bouteille, rudesse des sentiments qui contraste étrangement avec la maladive sensibilité actuelle. Sous ces divers aspects perce la mentalité de ce peuple du Nord, naïf dans ses joies et froid dans ses passions mômes. Or, c’estcequi heurte les sensations intimes du spectateur. Et, s’il est vrai que toute race se reflète dans les œuvres qu’elle engendre dans les différents domaines artist ques, il n’esl pas moins exact que telle la littérature, le film doit avoir pour qualité primordiale Tuniversa-lité, universalité dans la thèse (tous les films en oDt), universalité dans les caractères. Pourquoi Mo.lière est-il aussi vivant de nos jours qu’il y a trois siècles? Parce que Alceste, Harpagon, Célimène, sont l’hornme vertueux, l’avare, la coquette d’hier, d’aujourd’hui, de demain.

La production suédoise est universelle, son cadre seul est défini; et comme fellé, elle est méritante, si l’on considère que, née depuis peu, elle s’est mise au rang des grandes puissances cinématographiques.

Il est un nom qu’on ne peut décemment séparer du mouvement cinématographique suédois; Victor Sjostroîn. L’indifférent haussera les épaules, le cinéphile répétera d’un oui convaincu: «Celui là connaît la vraie formule du cinéma».

Un metteur en scène est un potentat dont le pouvoir fut trop longtemps méconnu et il n’est que stricte justice de le hisser, à son tour, sur le pavois. Car c’est à lui, à son activité incessante, qu’obéit tout: mise en scène, vedettes et figuration, et l’on peut aisément se figurer son influence quand toutes ces forces se trouvent rassemblées dans la main d’un homme qui écrit en lettres d'or sur sa bannière, en guise de profession de foi: «L’art est mon seul maître.» Or donc, rendons toujours hommage à ces travailleurs obscur dont nous applaudissons le fruit d’efforts répétés dans la voie du Beau

Ce qui précède s’applique intégralement à Victor Sjostroîn. Son autorité, associée à la vita lité du film su« dois, s’impose pour la première fois, ii y a quatre ans, et depuis elle s’affirme chaque jour davantage. Ame d’artiste éprise d’idéal, intelligence ouverte aspirant toujours découvrir des horizons inexplorés, volonté tenace qui lutte sans trêve contre les difficultés sans nombre, font en sorte que les œuvres conçues par cet homme, auimé d’un esprit fougueux d’ar deur pour son travail de Titan, marquent une progression d’une ampleur toujours plus majestueuse, s’il esi -possible.

Rappelez-vous ces productions de la Svenska: le Trésor WA me, Terge Vigen, les Proscrits, le Monast re de Sendomir, la Montre brisée, la Voix des Ancêtres...

Rappelez - vous cette rûsticité des conflits d’àme entre paysans, ces viergesau front bombé comme les madones des primitifs, ces décors frais qui nous font songer aux estampes de l’école hollandaise...

Rappelez vous «last not least» Körkarlen (la Charrette fantôme), chef d’œuvre de conception (Gel ma Lagerlof), de réalisation (V. Sjostrom), d'interprétation (V. Sjostroîn...', de technique (L. Gulius).

Œuvre forte s’il- en fut, comme toutes celles qui naissent dans la-patrie d’ibsen, intrigue violente dans sa simplicité brutale: Un homme se conduit mal, un rêve le remet dans le droit chemin. Caractères profonds: Holm, Edith... Sjostrom a compris l’œuvre et il a respecté l’Idée, que dis-je? il l’a fait ressortir en l’entourant d’une mise en scène froide, car ii ne veut, à aucun prix, que ie spectateur s’attarde complaisamment aux à-côtés futiies et néglige de la sorte l’Idée. Il aurait pu faire une o-uvre luxueuse, mais sacrifiant tout à l’Idée, il en a fait une œuvre- psychologique. Avec sa mise en scène rudimentaire (intérieurs modestes, demi-teinte ombreuse évoquant là mélancolie du roman de Gelma Lagerlof). ce film, qui vient de passer sur nos écrans trop inaperçu, est une œuvre d’envergure qui consacre dignement le génie de Sjos-trom, iuterprèteet metteur en scène, aussi grand comédien que réalisateur. V. Sjostrom n’ignore pas que l’Art est la peinture du Vrai, il sait qu’une œuvre est belle quand elle est sincère, et il y trouve sa ligne de conduite. 11 était permis de rendre ce juste tribut de louange à celui qui lient si haut te bon renom du monde cinématographique suédois et universel.

Ron. u’Eiipeyre.

Pour tout ce qui concerne /’ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s'adresser à l’Éditeur, M. J MEUWISSEN. rue Charles Be Coster 10, el 12. Tél. L. 16.


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(Copyright by Jules RAUCOURT. 1921.,

Une scène de Prunella, de Maurice Tourneur.

THE ART DIRECTOR

Avez-vous entendu parler de Urban? Non? C’est un grand artiste. C’est lui qui, avec Edmond Jones et Hugo Ballin a révolutionné la décoration du théâtre, du music-hall et du moving picture américain. Quelle leçon! Certains soi-disant « metteurs en scène » européens, se donnent rendez-vous au Ziegfeld Follies et au Ziegfeld roof (42e rue) pour y chiper ce qu’ils intituleront sans rougir à leur retour « leurs trouvailles ». Chez Ziegfeld on s’agenouille devant des jeux de lumière prestigieux sur d’éblouissants décors. C’est à Urban, art director, que l’on doit cela. J’avoue n’avoir rencontré qu’une seule fois en. Europe pareille maîtrise (au Zirkus de Max Reinhardt à Berlin). Aussi bien, Urban est également art director des principaux studios américains çt sa verve décorative (bleu et or) a la riche sensualité des pagodes d’Orient.

THE TECHNICAL DIRECTOR

Le directeur technique est l’encyclopédie du studio. Architecte, peintre, historien, costumier, décorateur et bien d’autres choses encore! II vous dira la taille de l’espadon manié à Jérusalem par les gens de Godefroid de

Bouillon, corrigera le faîtage d’un toit à pignon ou la fraise de Jeanne d’Albret. C’est lui qui passe en revue les détails d’une reconstitution. Généralement globe trotter et polyglotte. (

STUDIO

L’atelier de prise de vues. Cette appellation prolixe et guindée est remplacée aux Etats-Unis par un seul mot: Studio.

Il y a quatre sortes de studios en Amérique: le studio noir, 1e. studio à toit de verre, le studio ouvert et le studio ouvert et fermé. On y combine cependant le soleil et l’électricité sauf pour le studio noir où seulement l’électricité et le mercure en tubes sont employés. pour les side-lights, klieg-lights, plafonniers, projecteurs, arcs, etc. J’ai tourné dans le studio noir de la 56° rue de New-York, dans celui à toit de verre, Le Paragon de Fort Lee et celui ouvert et fermé, le Triangle-Studio de Culver City entre Los Angeles et îe Pacifique, en Californie.

Le studio de la 56p rue occupe généralement trois productions. Sans être vaste, il est rare que l’on s’y bouscule malgré l’activité qui y règne surtout l’hiver où presque toutes les scènes d’un film y sont tournées. Dès 8 heures

du matin, 25 électriciens, peintres, tapissiers, menuisiers, décorateurs, se mélangent aux artistes, directors, assistants-directors. Il est interdit d'y pénétrer sans y être appelé par le service. Ce studio possède trois étages, de fort récentes loges fire proof, un sous-sol, un large hangar, un magasin de meubles et d’accette piste oblongue, deux étages symétriques, à droite, les dressing-room, à gauche, la force électrogène, les bureaux, la salle de vision, les chambres de développement, le restaurant, etc. Là-bas, en plein air, un pont levis, une ruelle du Vieux Paris avec au fond l’échafaud; des Girondins et des soldats de la Révolution.

cessoires, plusieurs bureaux pour les casting-directors, le studio-manager, les directors, etc.

Le Paragon-studio de Fort Lee est trois fo:s plus grand. Situé au-dessus de l’Hudson, à New-Jersey, il est possible, même certains jours d’hiver, d’y travailler avec peu d’électricité, le toit vitré amorçant la lumière qui est excellente à cet endroit. Ce studio possède les derniers perfectionnements et une équipe d’ouvriers supérieurement organisée. Les loges sont spacieuses, propres, on peut s’y laver à Peau chaude et froide. L’hiver, l’acteur y a chaud aux pieds et les courants d’air y sont interdits. Le Paragon voisine les studios Fox, Pathé, Goldwyn et World.

Mais ce qu’-il faut avoir vu, c’est le Triangle-studio de Culver City. Situé entre les montagnes et l’océan — exactement à dix minutas d'auto de Venice-plage — ce studio unique semble dès l’entrée aux immenses portes grillagées, aux murs blancs de plus d’un kilomètre de longueur, l’habitation de quelque milliardaire californien.

Au centre, des pelouses coupées par des routes lisses de briques rouges et les trois silhouettes immenses des théâtres aux velums crèmes pareils aux niches des dirigeables. Autour de

Plus loin, c’est Rome, péplums rouges et blancs, le cirque, les lions (en cage). A deux pas, c’est Wall street, New-York. On tourne partout, dans tous les coins, sur des praticables gigantesques et le soleil haut dans le ciel, imperturbable, regarde. Midi. Le personnel sans distinction se dirige vers le restaurant du studio. Ce n’est pas un restaurant pour rire. Les boys qui sont à cheval depuis huit heures du matin dans les montagnes de. Santa Monica et rentrent au galop, entendent avoir sous la dent autre chose qu’une brioche et un café noir. Après un potage solide, c’est de la viande rôtie à point et des légumes bouillis qu’il sied de leur servir. Les stars comme les directors se mélangent, dans cette salle démocratique, aux nombreuses tables qui bientôt sont toutes occupées par des légions bigarrées. Une heure et quart. Les écrans et les velums sont mis au point comme les cameras qui tournent sans arrêt jusqu’à cinq heures.

Parfois, la nuit, sous le ciel libre, on tourne encore.

( A suivre)


Se fantastique au Cinéma

(suite, voir p. 4).

Bob et Ketty, qui étaient gourmands comme tous les enfants de leur âge.se laissèrent prendre au piège; mais, comme ils avaient beaucoup de ruses dans leur sac et qu’une Fée les protégeait, ils purent sedébarrasser delasorcière «Grignote» et délivrer du même coup tousles enfants qu’elle avait pris et enfermés dans une prison.

Ces enfants devinrent leurs camarades et Bob, aidé par eux, livra une grande bataille au prince cruel qui voulait faire de Ketty son esclave...

Mais la Justice immanente, qui protègent ceux qui souffrent'et qui sont menacés, ne tarda pas à se manifester d’une façon éclatante: la mort du prince cruel délivra les chers petits qui remercièrent la bonne Fée et aljèrent retrouver leur maman...

Au récit de ces aventures extraordinaires, les habitants du village décidèrent de châtier la mauvaise mère et son ami qui avaient ordonné de faire périr les charmants enfants dont le père n’était plus là pour les défendre...

Les coupables furent donc punis comme ils le méritaient; et depuis cette époque, il n’y a plus d’enfants malheureux dans ce village...

Et ce conte servit de leçon à l’épouse de John Hamilton qui, torturée par le remords, regretta sincèrement ses mauvaises pensées et, pour la première fois, serra avec amour « ses enfants » sur son cœur repentant, après avoir montré la porte à son perlïde conseiller. .

A la Fox Film, toujours, Annette Kellermann, interpréta la Reine de la Mer et la Fille de Neptune En 1918, M. Maurice Tourneur réalise, avec Marguerite Clark, Prunella, film où Pierrot, Arlequin et Colombine rivalisent de folies, d’amour et de grâces communes.

Succède à la Paramount, l’Oiseau Bleu, la féerie philosophique de notre précieux compatriote M. Maurice Maeterlinck. L’Universal Campany,

toujours 1 même année, tourne les Sirènes de la Mer, avec Louise Lovely, Jack Miihall et Carmel Myers. Dans le fruit Défendu, l’œuvre superbe de Cécil B de Mille, nous retrouvons quelques passages de ce merveilleux conte que grand mère nous disait, le soir, lorsque nous avions été bien sages: Cendrillon.

En France, la maison Eclipse présenta: à l’Ombre de la Cathédrale, rêve en deux parties; M. Pierre Caron visualisa dans l’Homme qui vendit son âme au Diable, quelques rares scènes de l’Enfer.

Le Lys de la Vie, d’après l’œuvre de la reine Marie de Roumanie, jouée et mimée par les élèves de Miss Loïe. Fuller, est une suite de danses, d’ombres curieuses toutes originales et bien faites pour charmer les yeux autant que l’esprit. On remarqua dans cette bande l’utilisation partielle d’une partie du négatif teinté. Charlie Chaplin chercha, souvent, dans le merveilleux, la base de ses scénarii; rappelons les rêves — savamment combinés - de Chariot à la Banque, Une'Idylle aux Champs, Une Vie de Chien, Chariot Soldat, et tout récemment de The Kid (Le Gosse).

Dans la Charrette Fantôme des « superposi. tions » magnifiques et une mise au point impeccable ont donné des tableaux saisissants et d’une vérité impressionnante. La philosophie du film est celle qui touche directement le cœur et l’âme.

La \Pa amount nous annonce les prochaines éditions de Enchantement (La Belle au Bois Dormant) production Cosmopolitan et du Paradis des Fous mise en scène de Cécil B. de Mille.

.La Vie, la Mort ont toujours intéressé le public, ainsi le grand succès qu’il fit à la présentation de la Charrette Fantôme, œuvre suédoise due au maître Sjoström.

Les féeries nous ont toujours beaucoup intéressés et elles nous charmeront toujours puisqu’elles nous rappellent le plaisir le plus grand de notre jeune âge: les contes fantastiques de Charles Perrault, de Grimm et de la Mère l’Oie.

Il était une fois...

Maurice Widy.

LE PRÊCHE CONTRADICTOIRE

Le Révérend John Roach Straton venait de stigmatiser le théâtre et son influence démoralisatrice en Amérique, à l’église aristocratique de la 'I Calvary Baptist Church », dans la 57e rue, quand l’imprésario théâtral et cinématographique, William A. Brady, se leva et donna la réplique au prédicateur.

Le révérend venait de flétrir l’indécence de la scène, où les jeunes filles n’arrivent à la vedette qu’au prix du déshonneur, il avait critiqué aussi les divorces si fréquents dans la corporation des artistes, -mettant en vue Chariot, Douglas - Fairbanks, Fatty et Hollywood, la ville fameuse. Brady s’écria: «Je puis prouver que dans les vingt dernières années, plusieurs crimes terribles ont été commis par des prêtres. Plus de clergymen ont été convaincus de meurtre que les artistes, et il y a davantage de membres du clergé en prison actuellement que d’acteurs. Il y a de mauvaises pièces, mais il y en a pour une mauvaise dix de bonnes. Et s’il y a, sur la scène, un telle indécence, c’est à la loi à fermer les théâtres. »

« Coopérez avec les gens de théâtre, conclut Brady. Priez Dieu pour eux, mais ne les tuez pas. »

Et ce fut dans l’aristocratique église de la 57" rue, un spectacle sans précédent que, celui des « fidèles », criant, applaudissant et sifflant!... (Paris-Miài.)

Les Films sans Titres

Des metteurs en scène américains ont, paraît-il, l’intention de supprimer les sous-titres dans les filins et de les remplacer par des images évocatrices, faisant comprendre par leurs aspects ce qui va se produire par la suite. En France cette nouvelle idée a trouvé corps en la personne d’un metteur en scène connu qui va sortir un film conçu suivant ce principe-Va-t-on voir une révolution dans le cinéma, ou bien fait-on simplement fausse route? Je croirais plutôt cela, car je ne vois pas des films comme l’Empereur des Pauvres ou P anisette, sans aucune explication. Si les tableaux évocateurs remplacent les sous-titres, ce ne sera plus un plaisir pour le spectateur, ce sera une suite de problèmes à résoudre, qui compris par un petit nombre, seront incompris par la majorité. Il arrive que des films ayant un scénario simple, agrémenté de sous-titres clairs, ne soit pas compris par.beaucoup de monde, à plus forte raison s’il n’en a aucun. On n’a qu’à se rappeler l’accueil fait à des films d’un genre nouveau, tel El Dorado qui cependant était un chef-d’œuvre bien compréhensible et que des spectateurs ont osé siffler. Il faut dire aussi que ceux-ci sont parfois bizarres, j’ai vu souvent applaudir un infâme cabotin déclamant des insanités et ne trouver absolument rien à dire, pas même un petit applaudissement, devant un chef-d’œuvre cinématographique.

Loin de voir supprimer les sous-titres, je voudrais, au contraire, que les metteurs en scène y apportent plus d’ingéniosité, les mettent bien en place, sans toutefois en exagérer ni la lon'gueur ni la quantité. Les spectateurs n’en seront alors que plus attirés vers l’écran. Il ne faut toutefois pas jeter le manche avant la cognée, attendons de voir un film sans sous-titre pour le critiquer réellement ou l’applaudir. Comme c’est au pied du mur que l’on voit le maçon, il n’y a qu’à attendre de voir celui-ci monter une nouveauté. D’avance je ne crois pas qu’il obtienne beaucoup de succès' auprès du public en général, qui, difficile à contenter, ne sait pas souvent encourager ceux qui cherchent à lui plaire.

Marcel LESTAT.

(La Semaine Cinématographique.)

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Que disiez-vous donc. Mesdames, que les oiseaux s'en retournaient vers le midi, leurrés dans leur espoir de soleil. C'est à chaque pas qu’un frémissant et joli plumage vient jeter sa teinte claire, comme une chanson, dans le sombre va-et-vient des toilettes qui n'ont pas encore pu oublier l'hiver.

Et sous ces gracieux panaches où le rouge domine comme un éclat de rire, déjà des silhouettes très claires se glissent parmi les austérités du noir.

Voilà, certes, une pittoresque toilette, sorte de robe - manteau, dont la petite vareuse vient bonnement se nouer devant, sous la taille, par deux pans ramenés des hanches. En cordelaine havane, ce joli modèle se complétera d’une jupe à Rayures havane*et rouge fuschia. Les parements et le col sont en même tissu.

Et cette jolie robe de gabardine bleu turquoise garnie de fine ganse dentelée î Cette autre encore en tissu de fantaisie finement quadrillé de rouge sur fond bleu, son corsage se croise sur un plastron-chemisette et la jupe est légèrement étoffée de plis aux hanches.

Plus compliquée est cette autre en kasha nattine sable. Corsage à long gilet barré de plis fins. Jupe foncée ornée devant de gros boutons; elle est à la fois coquette et jeune, ce qui n'est pas pour la déparer.

Le gracieux tailleur de sergelîn chaudron qui l'accompagne, pourrait en dire autant. La sévérité classique se détend d'un joli mouvement croisé de la jaquette et de plis plats aux côtés de la jupe.

Nos modèles sont extraits des publications de modes de la Maison J. Felix, 20, rue Albert-de-Latour, Bruxelles. L’Elégante, 2 francs; Les Jolies Modes, fr. '1.50,


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