Programma van 17 tot 21 dec. 1922



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#351

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NOTRE VEDETTE

Dalfon

Parcourant le dernier Bulletin Paramount, pour nous remémorer les films où paraîtra cette saison Dorothy Dalton, ce nous fut une joie de lire . que nos écrans donneraient bientôt Une Idole du Nord, Une Aventurière, Le Paradis d’un Fou,

Pour l’honneur j du Nom, Flétrie,

\ *eBienfaiteur Inconnu.

Au moins six fois donc, car il se peut que d’autres maisons d é-dition apportent sur nos marchés des œuvres ii ter-prétées par Miss Dalton, nous aurons l’heur de revoir celle qui sait incarner avec tant de vie sincère, soit une jolie fille du Ranch, soit une mondaine lancée de la haute société de New-York, ou encore une jeune fille fraîche et candide, en butte à la félonie des hommes.

Car la sémillante vedette, dont nous donnons

aujourd’hui un Peau portrait sur notre page-couverture, a déjà derrière elle un sérieux bagage artistique, et sa silhouette gracile et photogénique, illustre des kilomètres de films, qui sont parmi les meilleures bandes californiennes.

Dorothy Dalton est née à Chicago, dans l’Illinois, le 23 septembre 1893. Elle reçut une instruction soignée au Collège du Sacfé Cœur, et débuta bientôt au théâtre dans des rôles d’ingénue, aux côtés de Hart Conway et de Wright Hunling-ton. Mais l’ayant vue interpréter avec talent quelques vaudevilles, Thomas Ince — le Français américanisé auquel nous devons de si jolies fresques animées — l’attacha pour quelque temps à su fortune.

Elle tourna The Price Mark, Love Letters, His

DOROTHY DALTON Entre deux prises de vues de L’Appel de la Sirène


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Bes oedettes se délassent

Chariot, douglas et Edouard Anoblock s'adonnant à l'aimable sport du billard; puis, h droite, notre ami Doug, dans ses exercices de gymnastique de chambre.

Wife's Friend et Black and White avant d’être r définitivement engagée par la Famous-Players-Lasky Corporation, où elle fit son entrée en décembre 1919. Son début dans cette nouvelle compagnie lui valut un franc succès, avec Half and Hour, tourné sous la direction du réalisateur James M. Barrie’s.

Puis, la « Paramount » s’étant réunie avec la * Lasky Corporation », Cecil de Mille eut l’heur de compter Miss Dorothy Dalton parmi ses interprètes: Fool's Paradise fut donc tourné dans ces conditions; suivi bientôt de Moran of the Lady Letty, The Crimson Challenge, The Woman who walked olone. The Sirene Cal! et On the High Seas.

C’est de cette dernière production que la talentueuse vedette a elle-même gardé le meilleur souvenir. Voici à ce propos son opinion:

« Dans l’incarnation de Colette Brissac, la fille du mineur canadien français, je crois avoir trouvé ie meilleur de mes rôles.

» L'Idole du Nord a nécessité la complète reconstitution de ces villes-champignons qui poussaient en Alaska, aux temps héroïques des premières découvertes aurifères.

» J’ai toujours aimé les films qui ont pour cadre le Grand-Ouest. Quel changement avec ces drames mondains, où l’interprète est obligé de comprimer ses sentiments, de limiter ses extériorisations!

» Dans L Idole du Nord je peux dépenser mon excès de vitalité, sans crainte de donner des expressions exagérées, sans peur de réaliser un personnage trop vrai. Car enfin, dans ce rôle magnifique, je puis vibrer comme une femme, une vraie femme, dans le plus humain, le plus dramatique des films. » Demain, quand reparaîtra sur nos écrans cette belle incarnation de la Femme, qu’est Dorothy Dalton, si jolie et si vibrante dans les caractères qu'elle a su créer, nous saluerons avec émotion, et son jeu sincère et prenant, et sa photogénique beauté.

MARNIX.

PIANOS R0N1SCH

—i-r-r- MICHEL MATTHYS

16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 153.92


-,-CE QUE NOUS VERRONS SUR L'ÉCRAN

"MEA CULPA" avec Suzanne GRANDAIS

Ceci est une réédition d’un film français, production née du talent de G. de Champavert, et interprété par la regrettée Suzanne Grandais; ce sera un succès de plus pour le mouvement cinégraphique de nos amis d'outre-Quiévrain. t Mea Culpa est un drame, où le dévouement filial atteint au summum.

Qu'on en juge par ce court scénario:

Jeune et jolie, Suzanne d’Urbane vit au château de Morgueil avec ses parents. La comtesse n’aime

Suzanne dit pour toujours adieu à son ami d'enfance, Jean.

pas sa fille. Elle est jalouse de sa beauté et de sa jeunesse. Au moment où commence ce drame le facteur du village apporte le courrier. Parmi les lettres s’en trouve une adressée à la comtesse. Suzanne rencontre le facteur, se fait remettre le courrier pour voir s’il n’y a rien pour elle et demeure troublée à la vue de cette écriture qu'elle reconnaît pour être celle d’une sorte d'aventurier nommé Reggo Suarès qui, l’année précédente, avait tenté de la séduire. Or Suarès — l’amant de la comtesse — annonçait son arrivée prochaine au château.

Suzanne aimait un jeune peintre: Jean Marville.

Celui-ci habitait Paris, mais venait chaque année se reposer en brossant quelques toiles dans ce beau ays de Provence où il trouvait auprès de son oncle, abbé Clergeon et de sa gouvernante dame Gertrude la bonne affection de la famille; auprès de Suzanne... l’inspiration.

Mais le comte d’Urbane avait choisi son futur gendre: le comte Didier de Brunes, le plus riche parti du pays mais, un être médiocre. Suzanne essayait de gagner du temps, en disant qu’elle était encore trop jeune. Suzanne avait également une amie, la petite bohémienne Naoussa.

Cependant le temps passait. Suzanne comprenant le chagrin qu’elle causait à son père par un silence u’elle ne pouvait motiver, décida de se sacrifier et ’agréer la demande du comte de Brunes.

En l’honneur des fiançailles de Suzanne, une magnifique chasse à courre eut lieu à Morgueil.( pauvre Jean Marville avait décidé de reprendre ie chemin du retour. 11 voulait cependant revoir une dernière fois celle qui allait devenir la femme d’un autre, et chargea Naoussa d'apporter à Suzanne un billet lui demandant en grâce de lui accorder un rendez-vous pour le soir même dans le parc. Ce billet ne toucha Suzanne que tard dans la nuit. Elle se rendit à l'ultime désir de Jean et lui laissa prendre un baiser fraternel.

Mais en retournant au château un bruit de voix connues la fit sursauter. C’était Reggo Suarès et sa mère. Les paroles qu’ils échangaient ne laissèrent à Suzanne aucun doute sur la nature de leurs relations. Ils convenaient d’un rendez-vous pour le lendemain au chalet de la forêt. Une rose rouge au pied d'une statue devait confirmer le rendez-vous au dernier moment, une rose blanche devait l’empêcher. Frémissante d’indignatign Suzanne rentra dans sa chambre. Le lendemain, levée de bonne heure, elle vit Suarès cueillir une rose rouge, la déposer au lieu convenu puis s'acheminer vers le chalet. Suzanne substitua à la rose rouge une rose blanche, signe de contre-ordre. Montant à cheval, elle s’élança ensuite dans la direction du chalet.

Quand Suarès arriva, il ne remarqua pas une petite ombre cachée dans un coin, c'était Naous ’

La porte s’ouvre. Suarès se précipite croyant t,, c’est la comtesse, mais il recule devant Suzanne qui lui présente sa rose rouge en lui disant: « Ce n’est pas moi que vous attendiez, n’est-ce pas?

Suzanne supplie d’abord l’aventurier de quitter le château, mais comme celui-ci refuse, elle le cravache et lui ordonne de sortir.’

Le comte d’Urbanne étant à proximité du chalet, fut surpris d'en voir sortir l’indésirable. Mais sa surprise se changea en stupeur quand, étant entré dans le chalet, il y trouva sa fille dans un désordre indescriptible.

Suzanne n’hésitera pas, car l’honneur de son père est en jeu. Elle taira l’inconduite de sa mère et laissera croire à son père qu’elle aime cet individu.

Désormais la vie de Suzanne est brisée. Elle va expier la faute de sa mère. Si encore elle pouvait revoir Jean et tout lui dire! Le train est parti quand elle arrive à la gare.

Alors, elle tombe sans connaissance tandis que son cheval s'enfuit au galop. Naoussa a vu passer le cheval et trouve Sur la route Suzanne inanimée. Un couvent est à proximité. Les sœurs prévenues se précipitent et la transportent chez elles. Suzanne voit dans ce fait une indication d'En-Haut. Après avoir écrit à sa mère qu’elle lui pardonne et qu’elle va se faire religieuse pour expier ses fautes, elle accomplit sa tâche avec un courage sublime.

(Voir suite page 14.)

" Faust „ a-t-il fait naître chez certains le désir coupable de substituer leur personnalité à celle d'un de leurs semblables, plus favorisé par la Fortune? Ou plutôt le drame de Goethe n aurait-il fait que cristalliser ce penchant, cette ambition jalouse, que l'homme tient en son esprit, prer à se donner libie cours, quand l'occasion en sera lavorable?

Quoi qu’il en soit, ce thème est fertile en développements, et le film qu'il nous plaît, ce jour, de présenter au lecteur, s'en inspire en

grande partie. On s'en rendra compte par les lignes qui vont suivre:

Le scénario, savamment conduit, de cette œuvre nous montre Erik Olthov, un riche désœuvré, qui cherche dans les voyages des sources d’émotions nouvelles. Au cours d’une de ses randonnées en Egypte, il a croisé une Européenne dont la beauté le captive.La femme — Thyra Bruhn — est l’épouse d’un savant égyptologue: sa conquête serait • impossible sans un subterfuge. Le hasard a appris à Olthov

Pianos FEURICH æææ

-z= MICHEL MATTHYS

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que le docteur Bruhn lui ressemblait étonnamment. Et pour connaître la joie d’être aimé de Thyra, Erik se substituera donc au mari, dont les traits sont le fidèle reflet des siens.

L'égyptologue travaille seul, dans une crypte, isolé en plein désert. Erik, s’étant vêtu exactement comme son sosie, profite d’une absence d’Abbas, le serviteur de Bruhn, pour gagner le tombeau où le savant poursuit ses fouilles.

Et soudain se dresse devant l’archéologue une apparition sortant des sombres voûtes du tombeau silencieux: un homme, qui lui ressemble comme son image .et qui parle d’une voix irréelle, ne prononçant que ces trois mots:

D'un geste menaçant, Erik s'avance vers Bruhn qui recule involontairement de quelques pas; soudain, des planches pourries cèdent sous les pieds du savant, qui tombe dans les profondeurs du caveau où il demeure comme mort. Revenu de son effroi, Erik s’empresse auprès de lui. Des poches de sa victime il enlève tous les documents précieux se rapportant à la découverte de la sépulture royale, sans oublier surtout de troquer ses pièces d’identité et notamment le passeport contre les papiers de Bruhn.

Et c’est ainsi qu'extérieurement identique à Olaf Bruhn et possédant également les actes ainsi que les pièces l’identifiant avec son rival, Erik Olthov, impossible à distinguer du véritable époux de Thyra, se met en route pour l’Europe aux fins de se rendre auprès de la jeune femme à laquelle il se présente comme son mari.

Malgré sa joie de le revoir, quelque chose d’inexplicable inquiète l’épouse et l’éloigne dès les premiers instants de cet homme qu’elle doit pourtant 9 considérer comme son mari. Plus étonnant encore l’instinct d’enfant de la petite Karen qui, farouche, évite le père de retour. Et quand la première nuit tombe et qu’Erik Olthov se voit enfin au but, à l’heure où il pense pouvoir réaliser ses plus ardents désirs, Thyra, retenue par une force mystérieuse, lui ferme la porte de sa’ chambre; alors, c’est la petite Karen qui se glissant hors de son petit lit, s’en va, tel un ange gardien, monter innocemment la garde devant le seuil de sa maman. Sans le savoir, elle protège effectivement sa mère, car Erik Olthov qui veut tenter un nouvel effort, recule de stupeur en voyant l’enfant dormant debout devant la porte de Thyra.

Le lendemain même, au moment de déjeuner, Thyra s’approchant d’Erik avec une nouvelle confiance, celui-ci la regarde soudain d’un œil étrange: sous son couvert il a trouvé caché un billet portant ces mots: * Je — suis — toi... »: les mêmes mots qu’il lançait naguère à son rival dans la solitude du tombeau égyptien. Et voilà que maintenant que ces mots le poursuivaient partout I II croit les lire sans cesse. Quant il saisit le livre volé à Bruhn pour y étudier les recherches du savant, la signature se transforme sous ses yeux plein d’effroi en ces trois mots inexorables:

Quelque chose d'effrayant pèse sur Olthov. Altride, l’amante qu’Erik abandonna pour Thyra, a soif de vengeance. Elle surprend son oncle faisant commerce clandestin de poison; pour prix de son silence, elle réclame une fiole de poison.

Tandis qu’Erik, vivant à côté de Thyra et cependant pas avec elle, lutte infatigablement pour la possession de la femme à qui il a tout sacrifié, un nouveau danger surgit. Les professeurs de l’Université invitent Olaf


Bruim, le célèbre explorateur, à donner une conférence sur sa découverte de la sépulture d’Amasis. Erik Olthov devra donc, s'il ne veut pas se trahir, donner cette conférence. Le jour où il a été poursuivi par le billet mystérieux, Erik, pour plus de sûreté, a transporté les documents scientifiques enlevés à Bruhn dans sa propre maison, où il a pénétré pour la première fois depuis son retour, enjoignant strictement à son vieux domestique de faire bonne garde autour de ce précieux trésor. Et comme, au soir de la conférence, Erik vient chercher les documents en question, dans la salle où il pénètre, un homme est assis à son secrétaire. Erik recule d'effroi: l’homme a tourné la tête et le regarde: c’est Olaf Bruhn, le revenant qui le fixe d'un regard pénétrant et glacial. Alors s’approchant malgré sa terreur, comme attiré par une force magique, Erik voit Bruhn mettre une main calme sur les documents recouvrés. Comme chassé par les furies, il revient auprès de Thyra. Désespéré, ayant perdu la tête, il déclare qu’il ne peut pas donner la conférence, et tombe inanimé. Auprès de lui, en robe de soirée, Thyra cherche à le ranimer: « Fais-le par amour pour moi! » lui murmure-t-elle, tandis que dehors, agité et perplexe, un professeur d’Université attend et que le public, dans la salle des conférences, donne des signes d’impatience grandissante...

C’est ainsi que balloté de Charybde en Scylla,

titubant, ne sachant plus ce qui se passe, Erik Olthov se trouve devant le public sur la chaire des conférenciers. S”aidant d’études secrètes faites la nuit chez un égyptologue déchu, Erik tente de commencer, lorsque soudain dans le fond de la salle, la porte s'ouvre et Bruhn, l’autre Bruhn, apparaît dans l’ombre, son journal sous le bras. Comme en un accès de folie subite, Erik tendant le bras, montre du doigt le revenant. Le public, apeuré, sursaute et s’éloigne. Mais l’apparition s est évanouie.

Alors, en un cri d'épouvante, Erik Olthov s'écroule sur l’estrade... Thyra est à bout de forces. Ce même sentiment qui pèse sur elle comme un énigmatique destin qui l a séparée dès le premter jour de celui qui ressemble pourtant è son mari et doit l’être, ce même sentiment la chasse de sa maison.

Elle s’en va dans le calme du chalet de la montagne où elle a vécu naguère des heures inoubliables avec Olaf. Et deux ombres la suivent dans la splendeur A neigeuse des monts: Olaf et Erik. \5JU

Mais la bonté et la prévoyance d’Olaf ont prévenu toute commotion qui eût pu ébranler la pauvre âme de Thyra lorsqu’elle aurait appris qu’un autre que son époux légitime avait vécu auprès d’elle.

Le concours d’un médecin expérimenté permit de lui persuader que tous ces mystères étaient dûs à la maladie d'Olaf. Cependant une dernière

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et dure épreuve était encore réservée à Bruhn: le règlement des comptes avec Erik Olthov. En lutteur désespéré, Erik vient le relancer iusqu’au chalet enfoui sous la neige. Mais la grande âme de Bruhn n'en a pas fini après les terribles péripéties par lesquelles elle vient de passer: le prenant pour Erik,

Astride le poursuit de sa haine d’amante délaissée. Elle veut l'empoisonner.L’ivres-se du maheur finit cependant par emporter sa raison: elle meurt folle.

A Erik qui naguère, dans le sépulcre antique, lançait son sinistre Je — suis — toi à la face d’Olaf Bruhn dont il allait occuper le foyer conjugal,

Olaf, se dressant devant son sosie en justicier inexorable, oppose les trois mêmes mots fatidiques. Alors chassé par l’irrésistible geste de Bruhn qui le met à la porte, n’étant plus ni Erik Olthov ni Olaf Bruhn, sans nom et sans foyer, poussé par des visions de folie, Erik s'enfuit toujours plus loin, toujours plus haut dans le sublime silence des solitudes glacées... Enfin, ayant atteint l’effrayante Roche d'Enfer, il

disparaît dans les profondeurs de l’abîme..

Pour camper le caractère d’Erik Olthov, il fallait

un artiste dont le jeu expressif et de fougue tradui- il sît l’enthousiasme et l’esprit de décision: Hans Mierendorff fut chargé de ce rôle, en même temps qu’il incarnait Olaf Bruhn. L’acteur réalisait donc

un double rôle, combinaison qui devient de plus en plus fréquente, dans les productions d’Amérique, et dans certains films d’Europe (Dr Jeckyll et Mr Hide, ï Horreur..., etc.)

Le jeu des autres interprètes du drame angoissant encadre heureusement celui de l’interprète principal, quoique leurs rôles soient plutôt épisodiques.

La mise en scène du film est digne des meilleures productions, et a été réalisée avec les moyens techniques les plus perfectionnés. Les jeux de lumière sont des mieux combinés et créent des tableaux d’une beauté et d’une hardiesse imprévues.

Nos lecteurs s’en rendront compte par les photos extraites du film, et qui sont des images très nettes, reproduisant, avec un maximum de détails, le cadre pittoresque de l’action, et les traits expressifs des interprètes.

Je suis toi est une œuvre cinégraphique, qui mérite en tous points d’être classée parmi les mieux montées, et d’autre part, les plus originalement captivantes qui soient. MARNIX.

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12

ÜLE HLM AUX RIMES

ALUT, Décembre, vieux dernier. Qui viens, sans te faire prier,

Mettre la boucle au calendrier!

Ah 1 je sais, réponds-moi. Vieillard: Neige, glace, bise, brouillard,

Du nanan pour les corbillards;

Dis, qu’est-ce que tu nous amènes, Dans ton sac à quatre semaines A nous, pauvres troupes humaines?

Des fêtes? Des Saint-Nicolas?

Des soirs enchantés de galas?

Des bals et leurs fous tralalas?

Des misères de toutes sortes.

C'est là ce que tu nous apportes Dans ton sac couleur feuilles-mortes.

Ecoute, ne sois pas cruel Pour le pauvre intellectuel Qui vit dans le monde actuel

Et tout au bout, sur de la paille,

Le petit Jésus qui tressaille Au fond de l’église en grisaille.

Tandis que fument les graillons Des kermesses et réveillons.

Cloches, clochettes, carillons?

Mais à nous, les humbles, les tristes, A nous, les vieux récidivistes D'une malchance qui persiste?

Crois-nous, mon vieux, la vie est chère. Le charbon a des surenchères,

Rare est l'or et maigre la chère.

Et quand on est dans les papiers Sache-le, c’est de vrais guêpiers Où, qu’on se dit, on met les pieds.

Donc sois bon, remise tes neiges.

Tes gels, tes bises, tes manèges Renvoie tout ça dans les Norvèges.

Ainsi, nous te tendrons les bras

Et dans sa crèche, tu verras,

Le bon Jésus te sourira.

Edouard NED.

vrnief

La bigote bruxelloise au cinéma

Vous ne l'y verrez jamais, au cinéma; pourtant, elle manque rarement un film qui a quelque vogue. Vous ne l’y verrez jamais, parce qu’elle a soin de n'y pénétrer que quand la pièce est commencée et de s’en aller au moment où le dénouement se pré-

Î>are. S’il y a quelque entr’acte où l’on refasse de la umière, elle disparaîtra derrière son programme et bien malin serait celui qui apercevrait son visage derrière ce papier hermétique!

Ce n’est pas que l’Eglise lui défende l’accès du cinéma: vous trouverez des portraits de vedettes du film dans son livre de prières et des programmes dans son éternel cabas; mais tout ce que fait la dévote s'entoure de pénombre et de mystère; on dirait que le demi-jour qui règne dans les angles des temples du Seigheur l’enveloppe n’importe où elle se déplace.

Quel que soit le lieu où elle porte ses pas, glissant le long des murailles, vous la reconnaîtrez: elle est un fantôme du passé et il n’est pas bon qu’un fantôme du passé se confronte avec la vie courante. Ses traits tôt flétris, ses mains jointes, sa lèvre où se hérisse le court pinceau d’une moustache grisonnante, les deux verrues de sa face, sa façon de se frapper la poitrine de coups furtifs et légers, la dénoncent à l'observateur le moins averti.

C’est tout juste si elle ne fait pas le signe de la croix quand elle s'assied dans le fauteuil d'où elle verra se dérouler le film. Si quelques baisers s’échangent, sur la toile, entre le jeune amoureux et son ardente amoureuse, elle ne perdra pas un détail de l'image, mais les grains de son chapelet passeront avec plus de rapidité entre ses doigts, tandis que ses lèvres remueront rapidement, à la façon de celles du lapin qui s'apprête à mordre dons une appétissante feuille de chou. Et la prière ainsi marmonnée sauvera, à ses yeux, la virginité de son âme...

Ses vêtements dégagent on ne sait quelle odeur de renfermé; ignorant tout de notre manière d'être et de penser, elle nous regarde vivre avec une

curiosité craintive, repliée sur elle-même. Elle n’est pas loin de croire que le cinéma est une invention du Diable, mais le Démon a tant d'attraits; il s’entend si bien à tenter le bon chrétien... Demandez plutôt à saint Antoine I

Le cinéma lui offre le plaisir du fruit défendu; elle y éprouve une joie confuse, secrète et qu’elle aimerait croire coupable.

En sortant de là, elle endoctrinera quelque voi-

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sine de fauteuil; tout en trottinant à ses côtés — « justement, on habite dans le même quartier » — elle lui expliquera que saint Exupère est excellent pour les flux de ventre, saint Ignace pour les bêtes de four, saint Alphonse pour les pinsons envolés, saint Expédit pour la rentrée des mauvaises créances, saint Thomas pour la guérison des panaris, etc.

Et son rêve serait de voir représenter sur l'écran l’exorcisme tel qu'on le pratiquait autrefois aux Marolles, s’il faut en croire la légende locale: quand un Marollien était possédé du démon, le remède infaillible — un remède de derrière les cagots — était de faire boire au dit Marollien un bouillon d’eau bénite et, en même temps, de lui introduire un second bouillon, d’eau bénite également, du côté où on ne sait pas dedans autrement qu'avec une seringue? Le diable, entre deux eaux bénites, était pris comme entre deux feux: il fallait, à tout prix, qu’il plongeât, qu'il traversât le flot et qu’il Jouât schampavie, salué par les clameurs de délivrance du possédé, tandis que la famille, émue jusqu'aux larmes, tombait à genoux sous le souffle du miracle et entonnait dans un transport de reconnaissance e pieux cantique: “ Salut en de koste etc.

George GARNIR.

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" MEA CULPA „

(Voir début page 6.)

Des mois s’écoulent. La santé de Suzanne s'altère. Les docteurs mandés d’urgence ordonnent la transfusion du sang. La comtesse prise de remords s’offre pour lui rendre la vie. L’opération a 1 ieu. Suzanne vivra. Mais la comtesse se sent très mal et fait prévenir son mari; il la trouve dans une • mare dé sang; la blessure nécessitée par l'opération s’est rouverte. Dans la main de la mourante, un papier attire l'attention du comte. A ce moment la comtesse apercevant son mari lui demande pardon et s'accuse d’être la seule coupable. Ce papier, c’est la dernière lettre de sa fille. Après cet aveu 1 a comtesse rend le dernier soupir. Suzanne, sur la prière de son père, quitte le couvent et elle épousera Jean Marville.

Et cette action angoissante, servie par une interprétation excellente et une mise en scène fort belle et savamment combinée, nous est rendue par d’impeccables photographies animées. Nous avons détaché un seul cliché du film, dont la netteté dénote le talent de l’opérateur, dont il sied, comme aux autres artistes, de dire la louange.

EMKA.

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Notre confrère J. L. Oroze, pose cette question dans « Gomœdia ». Quelle est à l’écran votre préférée, de la femme aux cheveux de couleur de soleil ou la femme aux cheveux couleur de nuit?

Heureusement — observe notre confrère «Lumière» — que seul le sexe faible est en jeu, car autrement « il est de ce.s calvities.,, artistiques » qui ne sont, ni brunes ni blondes.

J. L. Croze recevra, n’en doutez pas, un volumineux courrier.

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-•* I* La chasse au cerf terminée, le désoeuvré mon-> dain Dave Stewart, a pris pension dans la factorerie •J Sj de Saint Michael. Peu de temps après, il y fait la C * rencontre du trapeur-hûcheron Burr Wington. £ £ Bientôt ils deviennent inséparables. Et quand Burr £ repart pour aller hiverner dans sa retraite Sylves-£ C Ire de Deep Vallee, Dave, qu'il a subjugué par la ÿ ( description de son existence pittoresque, est de-*, C venu son associé et ami.

Jjj % Un jour le trapeur français, Jacques Fachard. J J mortellement blessé, et leannette, sa fille, vieil-\ h nent demander assistance aux deux hommes. Tac-J J qites n’a plus que quelques instants à vivre, mais J % avant de mourir il veut avoir la certitude que sa J I fille chérie ne sera pas abandonnée; et il supplie il i son vieil ami Burr de prendre soin d’elle.

S |i Pendant la nuit la neige fait son apparition; elle Vi tombe si dense, qu'une tourmente est à redouter. jt Cependant Burr décide de partir. Mais lorsqu’ils

Ïj1 arrivent au passage qui, seul, nerniet de sortir de Deep Vallee, la tourmente se déchaîne. Voilà Jean-J? nelle, Burr et Dave emprisonnés jusqu’au prin-E E P’mPs dans la vallée.

J J Avec le temps, le sourire est revenu sur les lè-vres de leannette. Mais la délicieuse enfant est JJ J loin de se douter que ce sourire a fait des deux ÿ / amis, deux ennemis.

I* Wington voyait en Jeannette l’immémoriale,

? f l’Eternelle, celle ou’on attend et oui ne vient ja-J f mais, mais qui était venue, enfin, et Dave, le blasé, g* I* le sensuel, ne voyait en elle qu’une jolie proie. jff Chez l’un c’était l’amour, chez l’autre le désir... Le conflit de ces deux passions fut terrible. Jeannette apprit qu’elle en était la cause. Sa douleur fut si forte, les deux rivaux eurent si peur de la perdre, qu’ils convinrent tacitement de jouer la comédie de bonne camaraderie.

Cependant le conflit avait dessillé les yeux de Jeannette. Elle avait interrogé son cœur et celui-ci lui avait répondu qu’il était rempli d’amour pour Burr.

La haine entre les deux hommes touche <à son paroxysme. Le feu prend dans la forêt et les vivres manquent. Il faut que l’un des rivaux parte pour Saint-Michael. Le sort en décide et favorise Burr. Mais Dave refuse de partir, excipant de son ignorance des chemins de traverse et du désespoir de Jeannette, car, dit-il, elle m’aime. Et comme Burr s'insurge contre cette affirmation, Dave lui propose de lui en donner la preuve. Alors, par un subterfuge indigne, Dave vole à Jeannette un baiser fraternel que Burr, de loin, prend pour un baiser d’amants. Son rêve s’écroule. Il part!... Mais le feu a gagné la vallée, barré le passage, force donc est à Burr de rebrousser chemin. L’incendie embrasse toute la vallée, et l’aimée va périr s’il ne la sauve...

Jeannet'e est sauvée, mais Dave, blessé, est resté, dans les flammes. Burr, n’écoutant que son cou-, rage, se précipite dans la fournaise et ramène son rival.

Recueilis, sur le canot de l’Indien Pierre, Dave,, le bras en écharpe, songe; Jeannette, anxieuse.

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attend que Burr enlève le bandeau qui recouvre ses yeux tuméfiés par la fumée: elle veut être la première à recevoir la caresse du regard de ceiui qu’elle adore... Hélas! le regard de l’aimé se pose sur elle avec indifférence el la bouche tant chérie, ne s’ouvre pas pour prononcer des paroles d’amour.

C’en serait fait de leur bonheur si Dave ne vo nait. dévoiler son mensonge...

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Dave Slew ai R vol geesldiill over bel landleven, heeft zijn intrek genomen in de faktorij Saint Michael. Eenigen tijd later ontmoet hij de trapper- *;* houthakker Burr Wington. Welhaast zijn zij on- £ afscheidbaar. En wanneer Burr naar zijn kampplaats trekt, gaat Dave als zijn vriend en vennoot mede.

Zekeren dag komen een Fransche trapper, doo-dclijk gekwetst, en zijne dochter leannette, de twee mannen om onderstand vragen.

Hij smeekt zijn oude vriend Burr van over haar zorg te dragen.

In dien naclit doet de sneeuw zijne verschijning, en eene reusachtige sneeuwlawine ploft over den doorgang neder, dewelke zij verspert.

Maar met Jeannette is er een storm in de harten der twee vrienden opgestoken.. AVington zag in Jeannette het Onvergelijkbare, het Eeuwige, diegene welke men verwacht en die nimmer komt, maar diegene welke toch eindelijk kwam, en Dave, de wereldsche, de wellustige, zag in haar niets meer dan eene mooie prooi. Hel konflikt dier twee zielstoestanden was vreeselijk. Jeannette vernam dat zij er de oorzaak van was.

Hare droefheid was zóó groot, dat de twee mededingers, zulke vrees hebbende haar te verliezen, stilzwijgend besloten van de veinzerij eener goede kameraadschap Ie spelen.

Nochtans had liet. konflikt de oogen van Jeannette geopend. Zij had haar hart ondervraagd en dit had geantwoord dat hel vol van liefde voor Burr vervuld was.

De haat tusschen de twee mannen genaakt het toppunt. Een brand breekt in het woud uit en de levensmiddelen geraken uitgeput. Het is noodig dat eene der mededingers naar Saint Michael ver-trekke. Het lol beslis! en bevoordeelt Burr. Maar Dave weigert te vertrekken, voorwendende dat hij de wegen in het woud niet kent, en ook orr; Jeannette geen verdriet te lierokkenen daar zij, beweert hij, hem bemint. En daar Burr tegen deze verklaring opkomt, stelt Dave hem voor van er hem liet bewijs van Ie leveren. Door een onwaardig veinzen ontsteelt D:-ve aan Teannette een broederlijke kus, welke Burr, van verre gezien, voor een liefdekus neemt. Zijn droom stort in. Hij vertrekt!

'Maar het vuur heeft de vallei Bereikt eu dwingt Burr van'terug te keeren. De vuurpoel omvat de pansche vallei, en de beminde gaat omkomen, indien hij Iiaar niet redt.

Jeannette wordt gered, maar Dave is in de vlammen gebleven. Burr, zijn moed slechts gelioor gevende, werpt zich terug in den vuurpoel en brengt ziin mededinger in veiligheid.

Op de kanoë van den Indiaan Peler worden zij opgenomen. Dave draagt zijn arm in een verband, en droomt; leannette wacht angstig het oogen-1)1 ik af dat Burr de zwachtel, welke zijne door den rook ontstoken oogén bedekt afnenie: zij wil de eerste zijn om.de slreeling van den blik van hem, dien zij verafgoodt, op te vangen...

Helaas! de blik van den beminde glijdt vol onverschilligheid over haar en de zoozeer aanbeden mond opent zich niet om liefdewoorden uit te laten.

Hot ware gedaan geweest met hun geluk indien Davo zijne leugen niét kwam bekennen.

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