Programma van 7 tot 11 jan. 1923



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#344

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ßes c)oIies cModes

de ‘'Paris

Toute la mode en 21 pages richement illustrées des plus beaux moJèles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre Les Jolies Modes, le bel album mensuel édité par la maison

J. Felix, de Bruxelles.

Disons surtout l’élégante simplicité de ces 100 modèles, se distinguant aussi par le goût et le sens pratique qui présidèrent à leur élaboration. Dans ce choix de manteaux d’été et de tailleurs, de robes de soirée, de promenade ou d’intérieur, de chapeaux de toutes formes et de toutes nuances, de toilettes de jeunes lilies et d’enfants, d’elé-gantes lingeries, enfin dans cet assemblage choisi de tout ce qui est création des meilleurs couturiers, modistes et lingères, nos lectrices sauront trouver ce qui s’harmonise le mieux avec la personnalité de chacune.

‘Les Jolies Modes aident la femme de Belgique à se parer, à se faire aimer, à plaire.

Cet album se vend 1 fr. 50, qu’il suffît d’envoyer par mandat-poste à l’adresse ci-jointe:

J. FELIX.

18, rue Thomas Vinçotte, Bruxelles.

Publicité et Cinéma

On n'attend pas en Amérique qu’un film soit terminé et prêt à sortir pou •• l’annoncer à grand renfort de réclame. A p< ne commence-t-on à le tourner qu’une insidieuse campagne de publicité, qui ne s’adresse pas seulement à ceux qui vivent du cinéma, mais en-cône au grand public, apprend à tous qu’un chef-d’œuvre se prépare. Chaque jour des notas, des interviews, dos anecdotes, des potins, des photos rappellent le «great event» cinématographique. On ne laisse rien ignorer du travail qui s’opère dans le studio. On fait ainsi J’opinion, eit le jour venu tous les directeurs veulent avoir ce film et d’innombrables spectateurs sont impatients de le voir.

On ne s’en tient pas là. Le rôle de la put/ cité n’est pas encore terminé. Après las éo. teurs, qui. n’abandonnent pas toute réclame, vient le tour des directeurs, qui rivalisent d’ingéniosité pour attirer à eux la clientèle.

A Los Angeles, un intelligent propriétaire de cinéma avait imaginé pour la « Vierge de Stamboul » d’aguicher le public par des tableaux vivants composés d’almées, de figurants vêtus de riches costumes orientaux, de nègres et de chameaux. A Détroit, pour la « Cité perdue », un autre directeur avait transformé le vestibule de son établissement en une jungle où s’ébattaient des animaux féroces, Et les spectateurs d’accourir.

(La Cinématographie Française.)

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NOTRE VEDETTE

J. F Martial

A I enumeration des interprètes de « La Loupiote », au cours d'un article traitant de cette production, ceux de nos lecteurs qui s’intéressent au travail de nos artistes belges, se seront réjouis: c’est que, dans la troupe du réalisateur français Hatot, un de nos compatriotes remplit à satisfaction un des rôles de premier plan, nécessitant en même temps qu’un cachet d’originalité marquant, une compréhension profonde dans l’interprétation des personnages.

M. J. E. Martial, artiste cinégraphique belge, n’en st pas à ses premières armes au studio. Jeune encore, avant la guerre, il tourna aux côtés de René Navarre, le grand sérial «Fanto-mas ». Puis, les hostilités l’ayant appelé sous les drapeaux, il tint un rôle effacé mais glorieux dans l’immense tragédie qui ensanglanta pendant plus de quatre ans le monde.

Revenu à Paris, c’est chez Gaumont que notre compatriote retrouva sa « forme »; « Les

Vampires », « Cœur de Mère », « Barrabas », < Les deux Gamines », « Gaëtan ou le Greffier présomptueux »: ce sont tlà les titres des principales productions dans lesquelles il joua un rôle.

Les films Louis Malpas firent appel au talent de Martial, qui tourna « Tristan et Yseult », puis « Le Coffret de Pandora », pour

G. Pansini; peu après. M. Armand du Plessis, exécutant « Le Collier de Ia Mommie », confia un rôle important à notre vedette. Enfin, la production où il nous fut donné d'apprécier à loisir le souple talen! de Martial, a nom « Un Aventurier », et fut réalisé par M, Maurice de Marsan.

Dans ces derniers temps, M. Martial a, au cours des prises de vue de trois grands films, eu l’occasion d’interpréter des rôles de caractère, convenant à son masque caractéristique et à son souple talent. Soit comme >le Chacal, dans « La Loupiote », Champeau, dans « L’Affaire du Courrier de Lyon », ou Prosper, dans « Le Mariage de Minuit », il nous apparaîtra ce jeune artiste aux lèvres minces, à la moue tourmentée, aux traits mobiles, un personnage d’une criante vérité.

( Voir suite page 14.)

Un pipologue émérite


Les bonnes réalisations cinématographiques ne sont pas nécessairement celles que précède, accompagne ou suit une série de louanges, dues le plus souvent à une publicité plus tapageuse qu’lnabile. Mais sans nier Futilité de qiieique « tam-tam » pour le lancement d’une œuvre de l’écran, on peut déplorer que, parfois, la présentation d’un film louange par avance, soit une désillusion pour le spectateur, voire pour le critique, qui hésite, le pauvre, à dire son avis sincère, tandis que son-ent à ces oreilles les exclamations admira-tives plus ou moins intéressées de certains confrères.

Empressons-nous de dire que tel ne fut point le cas pour ce qui concerne la production faisant l’objet de la présente copie. La « vision » de « Fanny Elssler », à l’encontre des usages chers aux éditeurs de films américains et français, eut lieu sans bruyants prolégomènes, et le film n'en fut pas moins goûté du public des Directeurs venus pour le juger.

Cette production tient du roman c’est d’ailleurs une histoire vécue — autant que du film à costumes. Le thème développé, et qui suit à la lettre les mémoires authentiques d’une célèbre danseuse viennoise, contient des détails surprenants sur la vie du duc dé Keichstadt, sur les à-côtés de la cour d’Autriche vers 1830, sur la manière de procéder de Metternich; ces détails sembleraient «pousses», si l’on n’était certain que le scénario *e-pose sur les données d'un témoin impartial, et qui fut acteur dans l’action: tant il est vrai, que parfois le vrai paraît invraisemblable.

L’histoire de Fanny Elssler débute par sa jeunesse; on nous la montre, vers la quinzième .année, faisant ses études de danse, en Italie, grâce à la protection du directeur de J’Opéra de Vienne, Rialto Sariti. Ceiui-ci

s’éprend vivement de saprotégée. dont les succès vont grandissants, et qui est bientôt la diva la plus fêtée de la capitale autrichienne.

A côté de cette vie brillante et qui s’ouvre à la beauté et à la gloire, comme une Heur colorée, une autre vie nous est njontrée, celle de Napoléon II, portant l’exact uniforme blanc, et qui s’étiole à la Cour impériale de Vienne. Lejeune prince nourrit encore des velléités de révolte; il rêve de reprendre la place que lui aconquise son père, il conspire, mais Metternich veille. C’est par les liens de l’amour qu’il retiendra l’Àigion loin des rets de la politique: Fanny Elssler doit servir les plans de l’astucieux politique.

La jeune danseuse, cependant, prise d’intérêt pour cette grandeur déchue, loin d’obéir aux vœux de Mett mich, aide le duc de lteichstadt à fuir, lui facilitant, avec l’appui de ltialto Santi, l’exécution de ses desseins. Elle se prodigue, le complot est prêt d’aboutir — quand Metternich découvre « in extremis » le complot et fait réintégrer au prince ses appartements de Schœnhrunn.

Mortellement blessé à 'l’âme par la chute de ses espoirs, l’Aiglon devient la proie d’une maladie qui le mine; il expire, sous les lambris dorés de Schœnhrunn,’ tandis que pleure à son chevet cette Fanny Elssler. qui avait mis tout son amour et son dévouement au service de l’adolescent-martyr.

On jugera par ce court exposé de l’intérêt de l’action; on se rendra compte combien la tâche du réalisateur était malaisée, puisqu’il fallait que l'attention du spectateur allât cres-

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cernido, au point 'de lui faire oublier que le dénouement lui était connu d’avance: s’appuyant, nous l’avons dit, sur des données précises, il n’iétait pas permis au- metteur en scène de violer l’histoire, pour la rendre plus captivante par des moyens dus à sa propre imagination.

C’est en soignant le détail, en situant bien •les personnages dans leur cadre, en tirant des interprètes et des lieux, le maximum de vérité, ' que la production devait d'un bout à l’autre captiver l'intérêt.

Servi par une interprétation excellente, avee au premier rang le talent souple et divers de Lya Mara, le film se soutient parfaitement. Le choix de costumes est satisfaisant,, encore

que ci et là un détail blesse un peu le regard, parmi la figuration'. Mais la photo, très nette rachète ces inconvénients passagers, et l’ensemble constitue une production de mérit • tant, au point de vue de la documentation hi.-torique que de l’attrait romanesque. Marnix.

Le Cinéma au Japon

•Le Japon vient de voter un crédit de 120 millions de yens destinés à l’installation d’appareils cinématographiques dans les écoles.

Au Siam, une somme très importante est également consacrée au cinématographe d’en saignement. Le progrès toujours nous est venu dé l'Est. Arrivera-t-il cette fois jusqu’à nous

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Way Down East, — la brillante production qui réconcilia les plus susceptibles d’entre nous, avec le talent du grand maître américain Griffith, — dut-il tout son succès è une géniale interprétation, à un scénario vigoureusement mené, à une photo parfaite: nous ne le pensons pas. Ce qui permit cette vigueur dans les caractères, cette «oreté parfois dans les décors, cet angoissant intérêt dans l’action, A st aussi le cadre de neige dans lequel évoluent les personnages clü drame.

Les blanches étendues, les glaces mouvantes, les arbres raidis de givre, constituent un fond sur lequel se détachent plus âprement que sur tout autre décor naturel, des silhouettes, des hommes. Ce cadre des régions glaciales sert encore à situer l’action d’un drame poignant et vigoureux. Les personnages, ce sont ces rudes gars du Pays des Trappeurs, avec leurs passions vives, leurs impulsions soudaines, leur caractère entier...

Dans un petit village de l’Amérique septentrionale, un petit village, loin de tout contact avec la civilisation; un bar — Astor House — tenu par Wade Curry. Celui-ci est un être sans scrupules qui a feint autrefois, par un faux mariage, d’épouser une jeune fille pure:

Alice Logan.Se croyant aimée,Alice a abandonné son père, pour suivre celui qu’elle croit être son mari. Mais, arrêtés dans les provinces du Nord, Curry a voulu obliger sa femme à danser dans les bars: devant son refus, il l’abandonne dans une maison isolée. Or, un jour, une lettre annonce à Curry que son associé William Coburn vient lui rendre visite accompagné de sa fille. Un projet

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infernal s'échafaude immédiatement dans l'esprit de Curry: la mort de son associé le rendra tuteur de l'enfant et maître de sa fortune. Moyennant mille dollars. deux bandits se chargent du meurtre.

Coburn tombe dans le guet-apens, il est mortellement blessé, ses assassins se jettent sur la petite Winnie, mais un homme intervient; c’est Jim Logan, le père d’Alice. Le mourant lui confie sq fille et le conjure de ne pas l'abandonner.

Après la fuite d’Alice de la maison paternelle, Logan s’était mis à sa recherche.il a découvert enfin la retraite des fugitifs, il va retrouver son enfant bien-aimée.

Le jour tombe, une épouvantable tourmente de neige s’est abattue sur la terre. Logan et son précieux fardeau arrivent à Astor-House. Il s’enquiert à l’adresse

de sa fille et y court. Elle est là en face de lui, étendue sur son lit, malade. En deux mots, la malheureuse lui raconte son douloureux calvaire. Un soupçon naît dans l’esprit de Jim, la vue du certificat de mariage le confirme, le misérable n’est pas le mari de son enfant, il a commis le sacrilège du faux mariage. La porte s’ouvre et livre passage à Curry. Fou de rage, Logan saisit le lâche au collet, une lutte effroyable a lieu, les hommes roulent à terre, entraînant tout dans leur chute.Dans la bataille, Curry s’est emparé du revolver de son adversaire, mais Alice a vu son geste meurtrier, elle fait un rempart de son corps et tombe mortelletnent atteinte en voulant sauver son père.Curry a repris son arme intacte et, pour éviter tout soupçon, il s’élance vers Astor-House et dénonce Jim comme le

meurtrier de la « femme solitaire », c’est le nom sous lequel était désignée Alice dans ce pays où personne ne la connaissait. En examinant son arme. Jim comprend la manœuvre de son adversaire et sait que rien ne peut le sauver dans ce pays perdu. Il s'empare de Winnie et s’enfuit dans la nuit.

Dix ans se sont écoulés. Grâce à sa grande énergie, Jim Logan est devenu l’homme le plus riche de la contrée. Winnie, devenue une grande et belle jeune fille, ignore le drame qui l'a privé d'un père et se croit la fille unique de Jim Logan.

Cependant, Wade Curry n’a pas renoncé à son plan de retrouver Winnie et de s’emparer de la fortune de son associé Coburn. Depuis la mort de ce dernier, leurs biens communs ont été mis sous séquestre, la

mort de la jeune fille n’ayant pu être prouvée officiellement. A'ussi, un jour. Curry débarqua dans la ville où vivaient heureux Jim Logan et Winnie. Dans cette même ville habitait Craft, un avocat véreux; c’est à lui que Curry s’adresse pour mener à bien ses plans.

Une plainte est envoyée à New-York contre Logan, et quelques jours après, le shériff, un grand ami de Jim, reçoit, à sa grande stupéfaction, un mandat d’arrêt décerné à charge de Logan.

Jim demande à son camarade quelques heures de répit et le prie de rassembler le soir même à la « Case Grande », le bar du pays, tous ceux qui le connaissait intimement, ainsi que le juge Evans, et surtout Curry et sorfccomplice Craft.

Au milieu des chants et des danses. Jim arrive.


10

c7'Ine Visite dans la

C'est 97. Guy Crosmell ômith, directeur général des ‘ winded Artists ", qui oint entre deux prises de oues, congtaduler 9?'ary, sur les lieux mêmes de ses exploits: le village de pêcheurs où se situe l action de * Tess au ’'Pays des tempêtes '

entouré des siens.Ayant demandé le silence, il fait à tous le récit du meurtre de son enfant et l’assassinat de Coburn, père de Winnie. Le meurtrier affolé, oubliant ceux qui l'entouraient se jette aux pieds du Justicier, implorant son pardon.

Personne ne doute plus. Et le misérable échappe à la vindicte publique grâce au sang-lroid du shériff.

Qu'on ne dise pas que c’est là le classique drame genre Far-West, avec quelques variantes: la vision

à 1 écran démontre ce qu'un metteur en scène avisé a su tirer d’un semblable thème. Le réalisateur — John P. Mac Carthy — a pu donner ici toute la mesure de son talent, aidé qu’il était par un premier interprète de marque: Russel Simpson, et d’autres acteurs dont le jeu se marie aisément à celui du rôle principel.

Shadows of Conscience est une excellente production américaine qui récoltera le succès, sur les écrans de Belgique et d’ailleurs.1

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ne peut-il demander la parole et participer au débat?

Un .chroniqueur vient d'écrire: «Penser qu’une musiqule spéciale se façonnera sur le cinéma et que ce dernier sera l’oriigine et la cause d’une évolution, d’une transformation de la musique, et me paraît pas posi-sible, si sollicités que nous soyons pour le progrès %ui toute chose. »

Impossible et pourquoi?

Mais, avant de répondre, constatons combien ces deux arts, le ciné, reflet plastique de nos sentiments et la musique, qui en est comme l’écho intérieur, se complètent. Tandis que nos yeux sont à la fête, se complaisent dans la beauté et la splendeur de rêves enfin réalisés, rêves d’aventures, de paysages, 'de richesses, de tout ce que l’imagination croit deviner et que le film a reproduit, nos oreilles se réjouissent d’un a>c compagne-ttit musical. C’est comme une broderie ajoumip ite. elle remplit sa mission complémentaire.

'Beaucoup de cinémas aimeraient à lui donner plus d’éclat, à disposer d’un orchestre, à satisfaire l’auditeur autant que le spectateur. Mais l’Etat, sans pitié, ne s’acharne-t-il pas sur eux, multipliant les taxes et les impôts? Notre situation financière n’est pas brillante, nul ne l’ignore; ce n’est pas une raison suffisante pour mettre en péril une industrie qui rend tant de services et tarir, en la tuant, la source même de tant de plaisirs populaires, plaisirs instructifs et éducatifs.

L’Etat n’est, pas seul en cause et l’on doit reconnaître qu’il est difficile de recruter des musiciens et que leurs prétentions sont parfois excessives. Cette part faite aux difficultés présentes, dont le public ne se rend pas toujours compte, revenons à l’association de la musique et de l’écran, de la voix qui s'élève, pendant que l’image précise les scènes de la vie.

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12 Dans cette union, la part -de la musique est insignifiante à côté du film 'déroulant ses scènes comiques ou tragiques. Voilà qui est acquis, mais en sera-t-il toujours ainsi?

Une objection se' présente: le cinéma disposant d’un puissant orchestre exécutera-t-il deux programmes différents, l'un musical, l’autre sur la toile? Sous la poussée d’idées différentes, 'l’association dont nous parlons plus haut ne mènera-t-elle pas rapidement au -divorce? l'eut-on jouer du Saint-Saëns, du Berlioz, même du Massenet ou quelque œuvre nationale, née d’hier et qui a son originalité, si H page interprétée 'est incompatible avec le sujet traité, le drame vécu sur l’écran...?

Un critique va plus 'loin: il n’admet iras au cinéma la musique d’un Mozart, d’un Chopin, d’un .Debussy. « Il n’est pas *de trop, dit-il, de l’écouter avec attention, des deux oreilles, et non d’un esprit distrait par tout ce qu’il faut voir et suivie rapidement. Ce n’est lias encore dans les .cinémas que les véritables musiciens iront écouter les symphonies, les quintettes et les quatuors de nos grands maîtres.»

L’objection est à retenir.

La réforme que nous préconisons en tient compte. Nous sommes encore aux premiers pas du cinéma en dépit des progrès réalisés; de la carrière qu’il a devant lui (il n’a franchi 1 que quelques étapes.

Demain on n’osera plus parier de l’infériorité de l’écran. Il faut prévoir le moment où le film ne sera plus que le canevas d’un opéra; du corps l’âme se dégagera enfin, et le cinéma aura trouvé toute la force, toute la puissance artistique qu’il recèle en germe. Bien n’est moins utopique.

Pénétrons dans,*e monde où l’on tourne. Pourquoi les grands producteurs ne demanderaient-ils pas des collaborateurs musicaux, des compositeurs qui fraterniseraient avec leur œuvre, la seconderaient, s’associeraient avec elle, la souligneraient de phrases alertes, vives, colorées, ou mélancoliques, affligées, pensives, suivant l’action? Ce parallélisme est-il donc impossible? 1

En quoi les actou-s qui s’agitent sur la -scène sont-il (différents des personnages qui défilent -sur l’écran? Un musicien de talent ne peut-il être plus vivement inspiré par les lar-* ge-s visions qui surgissent dans une réalité si sincère, souvent saisissante, parfois d’un coloris ardent, qu’en lisant les feuilles noircies d’un canevas dactylographié?

Ne trouvez-vous pas qu’une aventure héroïque intelligemment tournée, n’est pas supérieure à un texte quelconque dû à un parolier cependant connu? La musique a une plastique, des lignes harmonieuses, des rythme, s,tout. cequ’li faut pour s’adapter aux expressions de l’écran. Lorsqu’elles seront devenues en quelque sorte auditives, ne se trouveront-elles /-pas dans tes conditions requises pour tenter le voyage des siècles? Tel opéra

dû son succès passager à l’interprétation qui lui était donnée. Sitôt la cantatrice, chargée du principal rôle, disparue, il était biffé du répertoire. Nous disons cantatrice; la réflexion est vraie encore quand il s’agit de quelque chanteur à succès. Nous pourrions citer des exemples.

Ce qui retardera pendant quelque temps ce destin nouveau et grandiose du cinéma, ce sera le mauvais vouloir des vedettes.

Peut-être n’air ront-elles pas la rivalité de la musique, certains partages, mais le progrès devant toujours l’emporter, en dépit de toutes les difficultés et de tous les obstacles, il finira par s’imposer et en s’imposant lés servira.

Et ie chant, en admettant cette conquête faite, pourquoi, à son tour, ne jouerait-il pas! un rôle auxiliaire dans la production artistique du cinéma? II ne sera possible qu’en donnant de nouvelles lois à la multiplicité des images. La rapidité de l’action toujours en mouvement ne permet guère l’interven-tion du chanteur ou de la cantatrice. A peine l’interprète aurait-il dans les coulisses attaqué son grand air, que sur l’écran, dans la rapidité des mouvements, la scène ne se rapporterait plus aux paroles du morceau. Cependant ne serait-il d’explication plus séduisante au drame ou à la comédie que le -texte conté par l’écran entre deux tableaux?

Et qudl effet produiraient des chœurs dans les coulisses...? Un musicien, grand ami -du cinéma, à qui nous parlions de cette (haute fraternisation de la musique et du cinéma, croit à cet heureux accouplement dans un avenir assez récent. « De quel secours, disait-il, l’écran peut être pour les compositeurs? Aujourd’hui il est plus difficile de trouver \in grand théâtre lyrique -disposé à exécuter quelque drame musical, que de parvenir à gagner un gros lot. Notre art est misérable. Si nous ne parvenons pas à entrer dans une grande école de musique ou à enseigner dans un conservatoire c’est la lutte quotidienne pour la vie dans toute son âpreté. Et nos rêves. couchés en portées sur de longues feuilles, après un travail accablant, dormiront longtemps dans nos cartons. Le cinéma, en nous.demandant de vivre de sa- vje, sauvegardera la nôtre, et permettra à notre pensée de s’associer à la sienne.

Toutes les deux y gagnent. Si le désir exprimé ne s’envole pas comme un songe fugitif, les compositeurs de demain créeront plus aisément que les musiciens de ce jour et se rapprocheront davantage et plus facilement de leur idéal. »

Cette adhésion appelée à se généraliser rendra moins tourmentée la route du progrès.

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COMITÉ DE DÉFENSE DES INTERETS DU SPECTACLE

ß 'Industrie du ôpedacle et les rl axes

La loi du 28 février 1920, par ses articles 1 et 2. établit à charge des organisateurs de spectacles (théâtres et cinémas) des taxes spéciales allant de 15 à 25 p. c. des recettes brutes. Elle abroge une loi antérieure, frappant les cinémas seuls d’une taxe de 10 -p. c.

Le saut était de conséquence; aussi le législateur, conscient de ce qu’il venait de frapper fort, accordait, par l’article 8, un dixième du produit de la taxe à la province et trois dixièmes à la commune, mais interdisait aux provinces et communes d'établir des centimes additionnels à la taxe.

Le législateur entendait ainsi protéger une industrie qu’il venait d’imposer 'lourdement, contre de nouvelles charges de la part des autres pouvoirs publics.

Hélas, cette pt-otection fut illusoire. Ne se contentant pas de la part qui leur était attribuée dans la taxe d’Etat, les communes et les provinces, tout en encaissant cette part, s’en donnèrent à cœur joie en frappant à nouveau le spectacle de multiples taxes complémen-• taires.

Les unes, ayant bien lu la loi, tournèrent celle-ci; ne pouvant plus frapper la recette de l’exploitation, elles taxèrent le spectateur à l’entrée, ce qui revient d’ailleurs pratiquement au même.

D'autres y allèrent plus cavalièrement; au mépris de la loi, elles frappèrent la recette, c’est-à-dire qu’elles établirent nettement des centimes additionnels. D’autres allèrent plus loin encore: elles frappèrent les recettes brutes, c’est-à-dire qu’elles établirent même une taxe sur le produit de la taxe d’Etat!

Le résultat en est qu’actuellement les exploitations de spectacle sont frappées partout de taxes spéciales exorbitantes, allant en certains endroits jusqu'au total de 40 p. c. de leur recette brute.

C’est là une situation intenable, sous laquelle n’importe que! commerce ou n’im-porte quelle industrie doit fatalement succomber.

La taxation- sur les recettes brutes des spectacles constitue un régime fiscal d’exception. Or, en principe, ce régime ne «e justifie d’aucune manière, quelle que soit la façon dont il s’applique.

Si les taxes spéciales- frappent l’exploitant, elles sont injustes parce que les directeurs de spectacles sont des commerçants comme les autres, payant tous les impôts et toutes les taxes générales qui frappent le commerce et que, si le spectacle est un luxe ou un plaisir pour le public, H est simplement une profession pour l’exploitant.

Si les taxes frappent le spectateur, elles sont injustes également dans leur état actuel. Le théâtre et le cinéma -sont, en général, un plaisir démocratique et un luxe très modeste. Or, par l'accumulation des taxes gouvernementales, provinciales et communales, les spectateurs voient majorer le prix de la place de 20 p. c. dans les cas les plus favorables et, en certains en-droits, de plus de 40 p. c., alors que l’acheteur d’une automobile, -d’un bijou, d'un objet som-ptuaire quelconque paie simplement la taxe de luxe, c’est-à-dire plus de quatre fois moins.

L’équité exige donc que le spectacle, s’il est considéré comme luxe, rentre dans le droit commun, c’est-à-dire qu’il paie la taxe de luxe, sans plus.

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Si l’on passe de (’argument de principe aux arguments de fait, la réforme n'apparaît non, moins indispensable.

La situation des exploitations, de théâtres et cinémas, très brillante pour des causes particulières en 1919 et 1920, a commencé à décliner en 1921 et ce déclin s’est encore fortement accentué en 1922.

Le total des recettes brutes, pour route la Belgique, a augmenté . sans cesse, mais cela n’indique nullement une prospérité grandissante, cette augmentation provenant surtout des trois causes suivantes:

1° Destaxes nouvelles se sont crées, qui sont comprises dans les recettes brutes, sans que le exploitants touchent rien de plus;

2° A la suite des « années grasses /> don: ci-dessus, des établissements nouveaux se sont ouverts, ce qui a également grossi le chiffie total des recettes, sans profit pour chaque exploitant en particulier, mais au grand détriment de tous:

3U Les exploitants ont augmenté le prix de leurs-places dans toute la mesure du possible, mais leur bénéfice ne s’en est pas accru, car cette augmentation n'a pu marcher de pair avec l’augmentation des frais.

Au sujet du 3°, il est à remarquer que nulle part le prix net des places (taxes déduites) n'a dépassé le double d’avant-guerre, alors que les frais, comme dans toutes les exploitations commerciales, ont triplé ou quadruplé. C’est Ce qui explique le phénomène que, si les recettes brutes ont augmenté, le bénéfice a diminué au point de disparaître complètement dans un grand nombre d’expiqitations.

Toute nouvelle augmentation du prix des places est impossible, l’examen attentif de la marche des exploitations démontrant qu'on a atteint l’extrême limite de ce que peut et veut payer le public.

Rappelons à ce sujet une phrase significative dite par M. le Bourgmestre Max, en réponse à un conseiller communal bruxellois proposant d’augmqnter le prix des places au Théâtre de la Monnaie:

« Nous l’avons déjà fait, dit M. Max, et cela n’a pas produit d’augmentation de recettes appréciable. Augmenter encore le prix des plates pourrait amener une diminution de recettes. »

Déjà divers grands établissements à Bruxelles et à Anvers, notamment, ont dû diminuer le prix de leurs places et en sont à couvrir péniblement leurs frais ou à travailler à perte. Ils continuent leurs exploitations parce que leurs capitaux y sont, engagés et qu’ils espèrent à bref délai une réforme des taxes. Mais si cette réforme tarde trop, de nombreuses déconfitures sont inévitables.

Il est délicat de citer de, s exemples précis en la matière, mais quiconque est au courant de la situation réelle, sait bien qu’à Bruxelles, par exemple, la plupart des théâtres et cinémas n’arrivent plus à boucler leur budget. Et

en province la situation est encore plus grave: les fermetures y sont déjà nombreuses et, dans des cas plus nombreux encore, les directeurs ont dû réduire le nombre des jours d’exploitation, ce qui est en général le symptôme d’une fin prochaine.

C’est ce qui explique que les directeurs de théâtres et cinémas en sont arrivés, dans leur Congrès, à prendre cette résolution extrême de la fermeture générale de leurs établissements au 1er mai 1923 si, d’ici là. la justice et la sagesse du législateur, mieux informé, ne leur viennent en aide.

C’est au législateur, juste et sage, que les membres du Comité de Défense des Intérêts, du Spectacle font un pressant appel. (

Ils lui demandent d’étudier la question et de trouver la formule qui, tout en sauvegardant, les intérêts du Trésor et ceux des provinces et communes, sauvegarde aussi ceux du spectacle et de tous ceux qui en vivent: directeurs, personnel et fournisseurs.

Ils lui demandent aussi une formule d’équité qui remette dans le droit commun les exploitations de spectacle, une formule qui ne frappe plus exceptionnellement leur industrie, soit que. si le système des taxes de luxe est maintenu, on trouve le coefficient de taxe qui frappera également tous les genres de luxe, de façon à pouvoir faire aux communes et. aux provinces la ristourne nécessaire, soit que, si au contraire on en finit avec le système compliqué des taxes spéciales, on frappe les bénéfices de- tous les' Belges du -coefficient nécessaire au rétablissement des finances et, à la lionne marche des services publics.

(Communiqué.)

J. F. MARTIAL

(Suite, voir page 3)

Si ce qu’on dit dans les studio« parisiens vse confirme, bientôt une nouvelle œuvre d’Emile Zola serait mise sur chantier; les noms des interprètes de prerrtier plan ne sont pas tous connus, mais parmi eux notre compatriote Martial tiendrait un rôle digne de sa maîtrise dans la création de caractères aigus, demandant une physionomie photogénique, en même temps- qu’une sobriété caractéristique de gestes et d’expressions. On dit aussi — mais on dit tant de choses, et les studios ne sont-ils pas de mines à potins? — qu’une nouvelle, artiste, est prête à se révéler aux admirateurs du film français: ce ne serait autre que la femme de notre ami Martial, une jeune personne qui a de l’allure et une bonne compréhension des choses de l’écran. Attendons la lente montée de cette nouvelle étoile au ciel ci-néigraphique. Et gardons à Martial, compatriote dont le talent nous rend justement fiers, notre estime et notre amicale admiration.

MARNIX.

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Le plus beau film de Tannée

Adaptation musicale spéciale pour Chœur Mixte et Grand Orchestre

Superproduction FOX-FILM.


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Prochainement les film sensationnels:

La Caravane Mystérieuse

Grand drame interprété par Louise Glaum et House Peters':

Le plus beau filin

MAMAN

Un pur chef d'oeuvre de séntiment et de vérité. C'est le drame dément humain, de tous les pays, de tous les peuples. Madame Mary Carr et ses vrais enfants interprètent idéalement ce poème de la vie, qui iaissera une émotion inoubliable.

Ce film sera donné avec une adaption musicale spéciale pour Chœur Mixte et Grand Orchestre.

profon-

LA DAME AUX CAMELIAS

d'après l’œuvre d’Alex. Dumas Fils et interprété par la célèbre actrice Nazimova et le non moins chélèbre acteur Rudolf Valentino.

WAY DOWN EAST

(A Travers l’Orage)

du génial D. W. Griffith, avec comme principale interprète Lilian Gish. C’est avec „MAMAN" la production la plus importante de l’année.

LES HOMMES NOUVEAUX

Adaptation cinématographique du célèbre roman de CI. Farrère interprété par: Melle Ferrure de l’Opéra Comique; Donatien et G. Melchior (Lieutenant de Saint Avit de l’Atlantide.)

Ce film peut rivaliser, par son interprétation et la mise en scène avec l'Atlantide.

NERON

Une fresque gigantesque de l’antiquité, illustrée d'une mise en scène fabuleuse, dépassant tout ce qui à été vu dans ce genre. L’interprétation a été confiée aux artistes français Jacques Gretillat et Paulette Duval.


ROYAL

Roger-la-Honte |

Obligé de rembourser à M. Larouette une somme de 100,000 francs, Roger Laroque se voit ac- *•* culé ù la faillite, ne pouvant faire face ù sa pro- *î* chaîne échéance pour laquelle cette somme lui était absolument nécessaire.

Larouette habitait, à Ville-d’Avray, une villa juste en face de celle de Laroque.

Ce soir-là, Laroque, tarda longtemps à rentrer auprès de sa chère femme Henriette et. de sa fille Suzanne

I.’heure du dîner était passée depuis longtemps; la mère et la fille attendaient à la vérandah lorsqu’elles virent les fenêtres de Larouette s’éclairer en même temps qu’une ombre s’approchait mystérieusement de la villa et y pénétrait avec précaution.

Une scène terrible se déroulait presque aussitôt dans la villa de leur voisin. Celui-ci, occupé à compter une liasse de billets de banque, ne voyait pas l’ombre mystérieuse s’approcher sournoisement. Une lutte rapide avait lieu. Larouette succombait sous l’étreinte de fer de l’inconnu qui disparaissait rapidement sans que les deux spectatrices du drame, terrorisées, pussent appeler. Mais si Henriette et sa fille n’ont pas appelé, c’est que, étranglées par la peur et l’émotion, elles avaient toutes deux reconnu dans la silhouette de l’agresseur de Larouette, celle de Roger.

Quelle situation plus tragique que celle de cette mère qui lit dans les yeux de son enfant la terrible accusation contre son père! Henriette demande à sa petite Suzanne de ne rien dire... elle a mal vu... elle n’a rien vu!

Lorsque Roger rentra, il ne vit, pas quel drame terrible se jouait dans le cœur de ses deux êtres chéris.

Le lendemain, une enquête rapide amena l’arrestation de Laroque. Les billets de banque qu’il avait remis à Larouette étaient, en effet retrouvés dans le coffre-fort de Laroque et la déposition du caissier était formelle; grâce à des taches d’encre, il reconnaissait les billets de banque remis à Larouette la veille.

Laroque trouve en Lucien de Noirville, un avocat célèbre, le concours le plus affectueusement dévoué.

Les familles de Noirville et Laroque sont très liées et l’adorable garçon de Noirville, Raymond, est le camarade habituel de la petite Su-' zanne Laroque.

Lucien de Noirville est persuadé de l'innocence de son ami, mais il est un secret que Roger ne veut pas éclaircir.

Quelle est la personne qui lui prêta l’argent nécessaire au remboursement de Larouette?

Lucien se heurte au refus de Roger qui ne veut rien dire mais ne cesse de protester de son innocence.

Cependant tout est contre lui: témoignages de son caissier, de sa bonne, et, chose plus cruelle,

Priigraiie iln 7 an II Janvier

C. S. Saëns

HOOT GIBSON

L. V. Beethoven

Marche Militaire .

LA DANSEUSE

Documentaire

KINETO

Revue scientifique

INDOMTABLE

Drame interprété par

(Ouverture)

Roger - la - Honte

Grand film d art français d’apiès le célèbre roman de JULES MARY et interprété par

Signoret, Rita Jolivet et Régine Dumien

Les Huguenots ... G. Meyerbeer

(Fantaisie)

Trombone solo: M. GOFFART

ROGER-LA - HONTE

Le coin des Enfants . .

ROGER-LA-HONTE

Cl. Debussy

CINEMA ïi

Programma van 7 toi 11 Januari * Roger-de-Geschandvlekte J;

C. S. Saëns

Krijgsmarsch ....

DE DANSERES

Oorkonde

NETO

Wetenschappelijk

ONTEMBAAR

Drama met HOOT GIBSON

Egmont .... L. V. Beethoven

(Openingstak)

Roger - de - Geschandvlekte

Groote kunstfilm naar de beroemde roman van JULES MARY en vertolkt door

Signoret, Rita Jolivet en Régine Dumien

De Hugenoten. . . . G. Meyerbeer

(Fantasie)

Trombone solo: H. GOFFART

ROGER DE GESCHANDVLEKTE

Le coin des Enfants . . Cl Debussy

ROGER DE GESCHANDVLEKTE

SEMAINE PROCHAINE

OGER - I /A - HO N

Troisième et Quairième époque (Fin)

l’attitude de sa femme et de sa fillette. Le juge est convaincu que Mme Laroque et Suzanne en savent long sur l’affaire, car le témoignage de la femme de chambre Victoire est formel à ce sujet: elle a vu la mère et la fille affolées à leur fenêtre au moment du crime.

L’instruction se poursuit; Mme Laroque meurt de chagrin.

Laroque est traduit devant la Cour d’assises. Le procès produit la plus grande sensation; divers incidents dramatiques ont lieu au cours des débats de l’un des plus émouvants est la déposition de la petite Suzanne dont les yeux purs

regardent sans peur le formidable apparat de la justice.

Lucien de Noirville est au banc de la défense et le célèbre avocat, surmontant sa faiblesse, trouve des accents éloquents pour tenter de sauver son ami. Mais vers la fin de la plaidoirie, on apporte à l’avocat une lettre urgente. Lucien de Noirville l’ouvre, blêmit, chiffonne le papier qu’il enfouit dans sa robe, et comme il veut poursuivre sa plaidoirie, les forces lui manquent et il tombe comme foudroyé. Lucien de Noirville n’est plus.

Les débats se poursuivent, les jurés rendent un verdict condamnant Laroque au bagne.

Roger Laroque heeft van M. Larouette 100,000 frank in leen ontvangen en wordt nu verplicht deze som terug te geven, wat voor hen den ondergang beteekent.

In den nacht wordt Larouette vermoord. Alle vermoedens vallen op Laroque en de beschuldiging van Larouette’s kassier is zoo formeel dat Roger wordt aangehouden.

Deze vindt in Lucien de Noirville, een beroemd advokaat, een onschatbaren steun, de Noirville is overtuigd dat zijn vriend onschuldig is, doch wanneer hij uitlegging vraagt hoe hij in het bezit kwam van het noodige geld, stuit hij op de halsstarige weigering van Roger die niets zeggen wil maar toch steeds zijn onschuld staande houdt.

Maar alles is tegen hem: de getuigenis van den kassier, van de meid, en wat nog wreeder is, de zonderlinge en voor hem onverklaarbare houding van vrouw en dochter.

En terwijl het onderzoek zijn gang gaat sterft Mevrouw Laroque van verdriet. Eindelijk, na maanden, komt de beschuldigde voor liet Assisenhof.

Vete dramatische incidenten doen zich voor tijdens de woelige debatten en een der roerend-ste oogenblikken is de getuigenis van de kleine Suzanna.

Lucien de Noirville is op de bank der verdediging en de advokaat vindt in de overvloeiing van zijn hart treffende woorden om te trachten den vriend en den mensch te redden.

Maar rond het einde van het pleidooi brengt men den advokaat een dringend schrijven. Hij leest het vluchtig, verbleekt, bergt het in zijn mantel we gen wil zijn rede hervatten, maar de krachten begeven hem en hij stort neer... dood.

De debatten worden voortgezet: de gezwoor-nen brengen het vonnis uit: Laroque wordt tot de galeien veroordeeld.

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