Bron: FelixArchief nr. 1968#317
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Voici un des meilleurs sujets belges, venu récemment àl’écran et qui s’y est imposé aussitôt en dehors de ses qualités photogéniques remarquables, par un sens très sûr de la mesure et par un sens de l’harmonie du geste, assez rares
hez un pratiquant nouveau de l’art muet.
Nous l’avons vu débuter dans Ame Belge — la belle production connue aujourd’hui et dont l’éloge n’est plus à faire — en compagnie de MM. Verman-dele, Go id sen,
Jimmy O’Kelly et d’autres, sous l’habile direction de M. Duplessis.
Plus tard, M.
Paul Flon, — le talentueux metteur en scène belge dont nous avons déjà eu l’occasion de dire la maîtrise et le savoir faire, — engagea M. Francis Martin dans le film Belgique. Ici, l’artiste a su préciser sa manière, déployer les ressources d’un talent plein de jeunesse, d’originalité et de vie.
Francis Martin dans Belgique.
que dès la parution de la première production à laquelle il collabora, on sentait latentes en lui. Il importe d’ailleurs d’ajouter que les autres éléments choisis par M. Flon pour remplir les rôles de premier plan de Bel-yiÿWÉConstituaient autant de talents très sûrs, dont le jeu et l’allure ne peuvent manquer d’être fort goûtés du spectateur comme du connaisseur en choses de ciné. Dans Belgique, en effet, M. Francis Martin se voit encadré de MM. Mylo et Jimmy O’Kelly, et de deux « stars » de grand talent: Mu* Muguette Wills etM110 May ne Talbot, que nous avons déjà présenté à nos lecteurs, il y a quelques mois, comme la gracieuse interprète de La Fille du Soleil et de La Maison des Hiboux.
Dans Belgique, grand film de propagande, qui verra incessamment l’écran dans
Francis Martin dans Belgique.
n:bre de salles .du pays et de l'étranger — F ncis Martin incarne le rôle de Robert, en-fs du village où se passe l’action. Nous l’y
vc ms sous la protertion de M. Durcet, directs d’une immense usine.
I malentendu éclate dans ce ménage; il se >le bien que cè soit Bareus, ami des ou-vr s, qui est cause de ces discussions. Une ha qui va grandissant, séparera désormais ce. deux hommes: Bareus et Durcet.
iis voilà que la guerre éclate et il semble bit que devant les horreurs amenées par cei brutale agression d’un voisin parjure,
toi inimitié devrait cesser entre Belges. Il
n’f est rien cependant, particulièrement pO’ ce qui concerne Bareus et Durcet, dont la line trouvera un terrain favorable1 à se
ma ifester, jusque sur les champs de bataille.
I bert, en Belge conscient de ses devoirs de triote, a rejoint l’armée belge, ce qui n’a pat eu sans des difficultés sans nombre; Roher. - comme ce fut le cas pour tant de nos
bouillants qui préférèrent aller verser leur sang pour le pays, que de vivre sous la botte prussienne — Robert parvient à la frontière hollandaise, où déjà il a à se mesurer avec un officier allemand... Enfin, le voilà au Iront, faisant son devoir... Entretemps, par un stratagème ingénieux — que nous dévoilèrent les intéressantes péripéties à l’écran — Robert parvient à faire se renouer les liens de réciproque amitié et d’estime, qui séparaient autrefois Bareus et Durcet; et la paix signée, c’est à deux, que les deux ennemis d’hier prendront la direction de l’usine.
Telle est le scénario succint de cette belle œuvre belge, qui tant au point de vue technique qu’à celui de l’interprétation et de la photo, supporte la comparaison avec maintes des meilleures productions étrangères.
Nous souhaitons succès grandissant à M. Flon et à ses vaillants collaborateurs, dans l’honorable tâche qu’il a assumée: l’éveil du film belge.
MARNIX.
Francis Martin dans Belgique.
Pour tout ce qui concerne /'ADMINISTRATION, la Rédaction, la Put icité de CINÉ-REVUE, s'adresser à l'Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, 10 et 12. — Téléphone L. J678.
L AVENIR DU CINË/AA
Voilà le cinéma, en vingt ans à peirte, devenu l’une des plus grandes industries du monde. Une population innombrable, depuis b- metteur en scène grandiose jusqu’à l’humble ouvreuse, et du magnat propriétaire jusqu'au loueur de petite ville, vit de cet art nouveau, qui à conquis en deux lustres une vogue à quoi rien ne peut être comparé. Il serait difficile à présent à la foule de se priver de ce divertissement si populaire, et M. Abel Gance, le grand metteur en scène français (auteur de «J’accuse»), qui vient de rentrer dlune tournée de documentation et de conférences aux Etats-Unis, assure qu’on ne comprend plus là-bas la vie d’une grande ville, comme New-York par exemple, comme les triomphaux « movies ».
Ceux qui penseraient que le «septième art» est arrivé à son apogée se trompent lourdement.. Tous les modestes essais d’aujourd’hui: cinéma scolaire, cinéma industriel, cinéma commercial, le cinéma dans les sports, la projection en couleurs, l’écran stéréoscopique, le .cinéma dans la chirugie et la médecine, à la
cerne et à l’hôpital, le cinéma policier et le cinéma sous-marin, ne sont que le prélude d’une organisation.formidable, qui laissei déjà rêveurs les « anticipateurs » contemporains — et dont nous esquissons ici, pour les lecteurs un rapide schéma.
Le cinéma scolaire ne va pas tarder à « se généraliser ». Le tentatives timides de ces dernières années (Bruxelles, Liège et quelques établissements officiels ou privés) ne sont que U présage et la généralisation de l’usage du, iné dans nos établissements d’instruction à tous les degrés — généralisation qui sera réalisée par une circulaire d’un de nos prochains ministères des sciences et des arts.
Les livres classiques seront complétés par des illustrations cinématographiques qui donneront aux élèves l’explication animée des leçons sommairement expliquées en principe pat le maître, et commentées immédiatement après par lui dans la salle de projection — ou d'ans la classe même, dont on aura baissé les volets et les stores.
Chaque usine possédera son appareil et sa salle de cinéma, où les ouvriers, aux entr’actes de repos, verront défiler sous leurs yeux, à côté des films récréatifs, les bandes techniques qui compléteront leur éducation professionnelle.
Un homme d'affaires pressera un bouton à côté de son bureau et montrera en quelques
minutes à son visiteur les nouveaux procédés techniques de son usine située à cent kilomètres de là. .
Le Novagraph ou « ralenti » apportera aux sports le document irréfutable qui terminera toutes les discussions des experts! dans le-grandes compétitions.
L’écran où défilent encore aujourd’hui le-seize images par seconde d’un monde blanc ei noir, sans relief ni perspective, s’animera prochainement des projections en couleurs stéréoscopiques, dont des essais heureux et divers sont annoncés de deux ou trois pays,
La chirurgie, qui possède dès à présent une bibliothèque d’une centaine de grands films, s’enrichira de milliers de documents précieux qui. mettront à la portée des étudiants de toutes les contrées l’enseignement et la technique des maîtres.
Les avertissements et les leçons de l’écran, à propos des maladies redoutables qui ravagent encore l’humanité, donneront aux foules cosmopolites, en un langage que tout le monde comprendra (même les illettrés, s’il y en a encore), les avis et conseils nécessaires pour’ combattre les fléaux invaincus de la tubercu-' lose, de la syphilis, etc.
Rien, dans l’avenir (et dans un avenir plus proche qu’on ne se l’imagine) ne sera étranger au cinéma: le soldat de 1940 passera probablement plue de temps dans la salle de projections que sur le champ d’exercice; le malade cloué sur son lit oubliera son mal en se divertissant au spectacle d'une comédie gaie jouée pour lui sur l'écran du plafond, .tandis qu’un « bertillonnage » cinématographique mettra à la disposition de la police internationale en voie de formation, le signalement animé des malfaiteurs de tous les pays.
Que ne fera-t-on pas? Les opérateurs du cinématographe 'sous-marin descendent aujour d’hui jusqu’à quatre-vingt mètres dans les eaux, ils descendront prochainement à .mille mètres et rapporteront les documents qui nous manquent sur la faune et la flore ds» abîmes et de nouveaux renseignements précieux sur la géologie'.
Aucune invention, depuis celle de l’imprimerie, n’aura tant fait pour le développe ment de la race humaine que l’universel et magique cinématographe, qui sera célébré un jour comme l’un tes plus beaux instruments du progrès et l’une' des plus précieuses conquêtes de l’humanité.
SPECT.
A travers la presse cinématographique
N’exagérons pas.
Mine Sarah Bernhardt a donné à un de nos grands confrères du matin un article sur le cinéma, dans lequel nous cueillons cette phrase:
« Un art est venu se greffer sur le théâtre, .c’est, le cinéma, qui pourrait, lui aussi, devenir un grand art, mais pour le moment il sert d’école pour le vice, le vol et l’assassinat. »
Oh! comme la voix d'or est; méchante et. elle ne sonne pas très juste!
Le Pape et le Cinéma.
M. Clémenceau n’aime pas les opérateurs re cinéma. C’est son droit. Le pape Benoît XV est moins intransigeant que notre Tigre national et il s’est laissé cinématographier il y a quelques jours
Benoît XV' a été filmé alors qu’il célébrait la messe à la grotte de Notre-Dame de Lourdes, dans les jardins du Vatican.
(Le Courrier.)
Les baisers interdits.
Sait-on qu’au Japon aussi il y a une censure et qu’elle, a interdit 2,630 scènes où des jeunes gens s’embrassaient. Mais ne croyez pas un seul instant qu’elle ait agi par pudeur. Que non pas; Ta censure japonaise, à l’instar de fils de Yokohama, a simplement le respect du uaiser, geste harmonieux et presque sacré. Elle ne comprend pas qu'on le galvaude ainsi h tous bouts de films... et elle coupe... impi--toyahlement.
(Le Cinéma.)
Le mal de mer.
Le cinématographe devient la véritable panacée universelle. Il guérit tout et sans douleur. Un groupe de médecins n’a-t-il pas eu l’idée de l’employer contre le mal de mer. L’expérience a été faite sur un paquebot transatlantique.
Tandis que la tempête faisait rage, et que, sur la mer démontée, le bateau tanguait sans rythme... ni raison, l’opérateur projetait sur un écran éblouissant de blancheur, devant les spectateurs rassemblés, des scènes de tout vepos, telles que paysages, couchers de soleil, vues de montagnes et nombre de scènes comiques... L’effet, paraît-il, fut merveilleux; pas un les passagers n’éprouva le moindre malaise.
A quand les opérations chirurgicales sans douleur... par l’écran?
Prestidigitateur.
Quand nous étions enfants, ce mot exerçait sur nous un empire absolu. Nous aimions le mystère, l’inconnu de ces artistes de music-halls ou de salons qui nous montraient des tours extraordinaires et merveilleux.
’ Voici que des éditeurs de films ont décidé de dévoiler au public tous les tours employés en prestidigitation. Et les artistes qui exercent ce métier, souvent aussi difficile que bien d’autres, protestent contre cette révélation qui leur causerait, disent-ils un grave préjudice.
Mais, n’y avait-il pas déjà quelques prestidigitateurs qui montraient eux-mêmes, avant ( d’opérer, tous les trucs de leur métier? Et cela ne faisait que leur procurer un plus grand succès.
Il est vrai qu’il y a prestidigitateurs,.et pres-tidi...zut! c’est trop long.
(Le Cinéma.)
Le chiqué... au Cinéma.
Une petite île de l’Océan Pacifique a sauté, récemment; on crut à l’éruption d’un volcan, on se trompait; Pilot avait été miné par un fabricant de films: et il sauta, durant qu’au large, sur un navire, un appareil cinématographique enregistrait l’événement... Comme s’il s’était agi de réjouir un moderne Néron...
Le Paralis terrestre à l’écran.
Les new-papers d’outre-Atlantique nous font part que bientôt un film relatif à l’Histoire Sainte sera projeté sur l’écran. A cet effet, on aurait bâti une véritable cité assy- t ienne, pour augmenter la couleur locale.
Manière de procéder qui peut nous mener loin: déjà, nous nous attendons à la représentation de la création du monde parje film, à l’apparition d’Adam et d’Eve vêtus de la façon que l’on sait.
La Rome antique vue par des yeux
Yankees.
Une compagnie de prise de vues américaine s’est rendue en Italie et s’est mise en rapport avec la « Nuova », dans le but de tourner un film monumental, intitulé Néron. On raconte au sujet de ces prises de vues toute une série d’amusantes anecdotes. L’une de celles-ci nous parle de Néron, jouant de la mandoline; de plus, une niasse d’autres anachronismes émail-lent l'œuvre, plus hilarante les uns que les autres. C’est la Km. Monatshefte qui nous fait part de ces faits, ajoutant qu’il sera bon de s’en assurer lors de la présentation de, cette production.
Ces installations de premier ordre font l’admiration des teinturiers spécialistes.
Par procédé breveté les vêtements sont lavés en pleine benzine, tout en gardant les couleurs.
Maison principale:
93, 95, Chaussée de Malines
Vue des nouvelles Installations
A. VAN WEEREN
ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA
L’ORPHELINE
Grand cine-roman en 12 episodes de
L. FEUILLADE.
Prologue,
En 1903, à Alger le capitaine de Réalmont fait la connaissance de la comtesse Nadia qui habite la villa Tanit en compagnie de Sakounine. Leurs amours sont de courte durée. Le capitaine se croyant trompé, envoie à la Comtesse une lettre dans laquelle il lui dit qu’il part et ne la reverra jamais.
Premier Épisode.
18 ans ont passé. Némorin, l’ex-ordonnance du capitaine tient un café à Biskra. Sa femme Dolorès, jeune espagnole, se laisse courtiser par tous ses clients. Don Esteban, entre autres, qui a cependant la confiance de Némorin veut l’enlever; mais au moment où Dolorès va franchir le seuil de la porte, emportant les économies. Némorin la saisit par la gorge et serre. Sa femme tombe évanouie, il s'enfuit croyant l’avoir tuée et va se réfugier à Alger où il rencoi tre la comtesse Nadia, ruinée par Sakounine. Elle habite maintenant une petite chambre d’hôtel. Némorin, raconte, comment il a tué sa femme et termine son discours par ces paroles: l’amour, l’Amour... Nous sommes ici deux victimes de l’amour.
Semaine prochaine 2( de Nadia.
épisode: Le Testament
G a um o 'nmal
Pauvre Millionnaire
Comédie
L’Honneur du Nom
Drame interprété par Frank Mayo
L’ORPHELINE
Ciné-roman en 12 épisodes de Louis Feuiilade
Film d’art Gaumont
Programma van 3 loi 8 DeMlirr
Arme Millionnaire
Tooneelspel
De Eer van den Naam
Drama vertolkt door Frank Mayo
DE WEES
Cine-roman in 12 episode door Louis Feuiilade
Kunstfilm Gaumont
Prochainement
BONHETjR éntrevu
Drame interprété par Harry Carey
Séraphin ou les jambes nues
Vaudeville avec Biscot dans le rôle principal
Symphonie d’o
Drame interprété par Monroë Salisbury
La Légende de Sainte Simplice
Grand drame biblique
VW VWVVW VW VW VWVV.VW VVWVW"-VW
DE WEES
Groote cine-roman in 12 episoden door
L FEUILLADE
ä Voorspel.
In 1903, maakt kapitein de Réalmont te Algiers kennis met de Gravin Nadia, welke de villa Tanit in gezelschap van Sakounine bewoont. Hunne liefde is slechts van korten duur. Denkende dat hij bedrogen wordt zendt de kapitein de gravin eenen brief, waarin hij haar zegd dat hij vertrekt en haar nooit meer terug zal zien.
Eerste episode.
18 jaren zijn voorbij. Nemorin de vroegere knecht van den kapitein houdt eene herberg te Biskra. Zijne vrouw Dolórès laat zich door alle klanten het hof maken. .Don Esteban, onder andeien, welke het vertrouwen van Nemorin geniet wil haar ontvoeren, maar op het oogenbhk dat zij over den dorpel der deur wil gaan, al de spaarpenningen medenemende, grijpt Nemorin haar bij de keel? Zijne vrouw valt in bezwijming, en denkende ze gedoodt te hebben, vlucht hij naar Algiers waar hij 'de gravin Nadia door Sakounine geruïneerd, ontmoet. Zij bewoont nu eene kleine kamer in het hotel. Nemorin vertelde haar hoe hij zijne vrouw gedoodt heeft en eindigde met deze wooiden: De liefde. De liefde... Wij zijn hier twee slachtoffers der liefde
Aanstaande week an Nadia.
2e episode: Het Testament
Imprimerie du Centre, 26, 'Rempart Kipdorp, Anvers.
VERMINDERDE PRIJZEN
bij schorsing van bedrijf
DEGELIJKE MOBILEREN TAPIJTEN
MELKMARKT 10-12
€ HORT HOttPIRS
GRAND CINÉ-ROMAN EN HUIT ÉPOQUES d’après /'Œuvre (uéZèbre de NIKZHKL ZKVA(u()
S'il n’était admis que le romancier a le privilège d’altérer quelque peu la vérité historique pour augmenter l’intérêt de Faction, on pourrait faire le reproche à Michel Zevaco tfT d’avoir prêté trop longue vie à quelques-uns de ses héros.
(.’est ainsi — si j’en crois les noms dont il a orné ses personnages — qu’il a singulièrement prolongé l’existence du doge Pierre IV Can-diano, mort, ainsi que son fils en 976, dans le but de mettre ce dernier en rapport avec la fille de l’un des Dandolo décédé en 1205... et dresser contre lui l’ambitieux Foscari, né en 1423!
Mais de cela, du moins, ceux qui adaptèrent « Le Pont des Soupirs» à l’écran, ne peuvent être rendus responsables. N’ont-ils pas créé une belle œuvre, en nous montrant les splendeurs de la république vénitienne, avec ses monuments placés comme des joyaux aux adorables ciselures sur les flots glauques de l'Adriatique?
N’ont-ils pas dans ce cadre créé pour le roman et l’intrigue, tissé une tragique histoire d’amour, de haine et de vengeance, se terminant après d’innombrables péripéties, par le mariage du loge avec la mer?
Il est vrai qu’il s’est glissé dans les costumes et les décors quelques anachronismes.
Pour donner au tout une uniformité de lignes et de tons, on a vêtu ces illustres Vénitiens — aussi connus en leur pays que Hugues Capet, Philippe le Bel et Charles VII, leurs contemporains, dans le nôtre, de magnifiques costumes du plus pur XVIe siècle, où triompha François Ier.
Nous n’avons point l'intention de chicaner pour ces maigres raisons l’interprétation en tière de l’œuvre. Pourtant, puisqu’aussi bien nous avons si souvent avec raison louangé les productions Gaumont, et ne manquerons pas de le faire encore à bon escient, par la suite, qu’il nous soit permis de faire remarquer ces erreurs, peu dignes de l’habile éclectisme des metteurs en scène français.
Ceci dit, empressons-nous de proclamer que par ailleurs,;< Le Pont des Soupirs » est une œuvre magnifique, intéressante- et mouvementée. Rappelons-en brièvement les grandes lignes.
Par une superbe nuit de mai, alors que- tout Venise acclame Eléonore et Roland, le fils du Doge, à la veille de leur mariage-, trois louches individus échafaudent de noirs projets de vengeance: Altieri, fou de passion pour la
belle Eléonore, hait à mort Roland. Le grand Inquisiteur Foscari convoitant le siège du doge poursuit le même but, et enfin Impéria, la reine des courtisanes ne peut supporter le regard indifférent de Roland qu’elle .aime à la folie. « Ce n’est pas d’un coup de poigriafd qu’il faut abattre ce rival. Il y a mieux... là-bas, regardez.! ».
Et l’âme damnée d’Altiéri montre à ce dernier le Pont des Soupirs, sombre monument semblable à un sarcophage énorme suspendu au-dessus des flots noirs, que l’on ne peut franchir sans dire un adieu définitif à l’amour... à l’espérance... à la vie. La calomnie viendra compléter l’oeuvre des trois acolytes. Alors que Jean Davila tombera poignardé par Impéria, Roland accusé de sa mort sera emprisonné,et le doge Candiano sera condam-
né à être aveuglé, inculpé de trahison envers la République.
Les ennemis de Roland ont enfin assouvi leur vengeance-Dans les yeux d’Im-péria, un sourire sardonique. Sa vengeance est satisfaite. Foscari s’est iustallé sur le siège des doges et Adtiéri attend impatiemment le jour o ù il accompagnera Eléonore à l’autel.
Or, depuis le jour où, ayant été à la merci de Roland, ce dernier lui a laissé la vie sauve,
Scalabrino le bandit a \oué au jeune homme
un inaltérable dévouement. Aussi cherche-t-il il se réhabiliter à ses yeux, il parvient à le taire évader et met à sa disposition tous ses affiliés. Roland engage contre ses ennemis une lutte sans merci. Aucun obstacle ne lui parait insurmontable grâce au double but qui le fait agir. Il veut reprendre Venise opprimée par une louche tyrannie et sauver, s’il en est
temps encore, cette jeune fille qu’il aime par dessus tout, sa douce fiancée d’un jour, Eléonore Dandolo.Le peuple vénitien se lève à son appel. Il voit dans le fils de l’ex-doge Candiano 1 le sauveur qui lui rendra la paix et la prospérité.
Roland est vainqueur; il entre dans la ville à la tête de ses soldats.
Impéria succombe frappée par Scalabrino. Altiéri se fait justice lui-mème, ne pouvant survivre à ses amours déçues et Foscari som-breavec le navire sur lequel il tenait de s’enfuir, tandis que la Reine de l’Adriatique, cette charmante souveraine de la mer, Tenise, étincelante de lumières, enguirlandée de fleurs, acclame de nouveau son valeureux Roland et sa belle Eléonore.
Ce qu’un très court exposé ne peut dire, c’est la.suite de visions chatoyantes ou tragi -
ques qui se succèdent sans interruption et ne laissent un moment de répit à l’attention que pour charmer ou éblouir les yeux par la somptuosité de leur réalisation.
Ce film ne peut manquer de remporter du grand public, friand de mystère et d’intrigues ténébreuses, tout le succès qu’il mérite.
Félicitons Gaumont de nous donner que si grande joie visuelle, par la production d’une œuvre qui représente certes un gros effort d’art et de capitaux. EMKA.
Petites nouvelles de partout
Belgique.
N s éditeurs commencent à produire. La ' « Jeune Belgique » et la « Dentellière de Bruges » sont mieux que des promesses. Quand nos directeurs de salles seront plus sympathiques encore à la production belge, nous pourrons espérer de belles réalisations d’art dans notre riche fond historique et national.
France.
M. F. Aubert, de Paris, vient d’inventer un nouveau dispositif à courant alternatif, qui permet, d’économiser 90 p. c. du courant électrique sur la consommation du courant continu.
La Société Générale pour le Développement industriel et commercial de la Cinématographie, propose de s’intéresser à nombre d’entreprises cinématographiques en Alleqiagne, même dans le pays non occupé; des pourparlers ont eu lieu dans ce sens, notamment dans le district de Barmen.
F.n territoire occupé, l’autorité (alliée) a inverdit la représentation des films allepnands . « Madame Récamier » et « La Danseuse Bar-berina », ainsi que de « La Comtesse Walews-ka ».
Angleterre.
D’après les statistiques récemment publiées, l’importation des films en Grande-Bretagne pendant l’année 1920 a atteint le chiffre de
21,782,000 mètres d’une valeur dr m million de livres sterling. Les chiffres pour 1919 étaient: 22,164,000 ihètres, pour environ la même valeur.
Tchéco-Slovaquie.
Le gouvernement tchéeo-slovaque commence à retirer les concessions accordées aux entreprises cinématographiques particulières et à en faire bénéficier des associations et établissements de bienfaisance.
Hollande.
Un trust du cinéma a été conclu en Hollande, sur l’initiative de M.' Loet C. Bamstyn, avec l’appui de. divers groupes financiers.
Amérique.
Un congrès de musique Cinématographique a eu lieu pour la première fois à New-York.
Les représentants de l’industrie du film américain pour l’exportation ont prié le gouvernement de nommer un professionnel de l’industrie cinématographique au sein de ta Commission du Commerce extérieur.
Un inventeur américain, George K. Spoor, aurait découvert un procédé pour obtenir l’effet stéréoscopique au cinéma.
L’exportation am Raine, d’après un rapport de la National City bank, aurait atteint 52 millions 500,000 mètres; l'importation de films étrangers 31,800,000 mètres.
En vertu des dispositions de la loi Sherman (anti-trust), le groupe Eastman-Kodak Co doit renoncer au contrôle des fabriques de Rochester et de Jamestown.
République Argentine.
Le Président de la République et les membres du Ministère' ont assisté à la première représentation du film de propagande officiel, destiné à faire connaître en Europe et dans l’Amérique du Sud les ressources et les progrès de l’agriculture et de l’industrie nationales.
Au t rieh«.
La" Compagnie cinématographique Sascha a porté son capital à 30 millions de couronnes.
Cuba.
Sur les représentations du représentant de l’Allemagne à Cuba, le ministre des Affaires étrangères de Cuba a décidé de faire interrompre les représentations du film « Miss Gave U ».
Allemagne.
L’« étoile » Henri y Porten quitte la compagnie Ufa et a conclu un contrat avec la firme Coloria (Lippmanm).
Le metteur en scène et régisseur Harry Piel vient d’entrer dans la Compagnie Emelka.
Le boycottage des films allemands par la C. E. A. (Cinéma Exhibitors Association) a été reveté à Funamimité par l’Association, sous la présidence de G. F. Mc Donald.
Pour lout ce qui concerne l’ADMINISTRATION, la -Rédaction, la Publicité
s'adresser à l’Éditeur,
M. J. MEUWISSEN,
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12
Thomas neIOHA/n
A mesure que le cinéma — cette nouvelle force avec laquelle demain il faudra compter tomme on compte avec la presse et l’opinion publique — à mesure que le cinéma étend son empire bienfaisant sur les cerveaux des hommes, de nouveaux éléments viennent, dans tous les pays, grossir les rangs de ceux qui se dévouent pour les œuvres du septième art. Parmi ces’néophites, lfaméricain Thomas Meighan, attaché à 1a. « Paramount » est Tun des plus remarquables.
Né à Pittsburg, ses parents voulaient en faire un médecin, mais une irrésistible vocation le poussait vers le théâtre. Henriette Crossman l’engagea pour jouer un rôle secondaire dans sa compagnie. Une saison avec Miss Grâce George, et deux ans de travail dans une compagnie de Pittsburg, firent de Thomas Meighan un des meilleurs jeunes premiers d’Amérique.
Il joua ensuite avec Elsie de Wolf, John Mason et Willie Collier. Pendant une tournée en Angleterre, il tint les principaux rôles.
A son retour, Thomas Meighan joua pendant trois ans avec Davis Warfield.
Voilà pour sa carrière théâtrale.
A l’écran, Thomas Meighan tourna, pour la première fois pour la Compagnie I.asky pour
« The Fighting Hope », avec Laura Hope Wrews. Ensuite, il tourna plusieurs films avec Pauline Fréderick, entre autres «Sapho» et obtint tant de succès qu’il entra chez Paramount où il débuta avec Billie Burke, dans
Le travail incomparable de Thomas Mei-ghan dans la production de George Loane Tue-ger fut une véritable révélation qui le sacra étoile. C’est alors que Cécil B. de Mille lui confia le rôle principal de ses productions.
« L'admirable Crighton » augmenta encore son triomphe de grand artiste dramatique. Plus tard il remplit, encore le rôle principal d’une autre production de Cecil B. de Mille, «Le Prince Charmant», que vous applaudirez ( prochainement.
Nous nous proposons de présenter bientôt à nos lecteurs, une merveilleuse production, où Thomas Meighan révèle ses qualités photogéniques et son grand talent d’artiste de ciné.
Une Procession complice du Cinéma
C’est encore la « Revue Belge du Cinéma » qui nous conte cette amusante aventure. Les faits se passaient en France, où le « Paramount » tourne en ce moment. Pour l’une de ses bandes, il fallait filmer une procession. Cette société, soucieuse de prendre un beau film, se disposait à cinématographier une procession renommée par son cachet local.
Au moment voulu, la manivelle d’un appareil se cale. C’est raté... Pas du tout. Un des collègues de l’opérateur se précipite au-devant du cortège et donne un billet de 5 francs à l’enfant de chœur de tête, pour qu’il fasse encore une fois le tour de la place.
Stupéfaction du brave curé, qui reste tout un temps hésitant devant son église, l’ostensoir en mains, ne sachant que faire. La procession repasse, et cette fois tout marcha pour un mieux.
Après ce petit incident, l’opérateur se dirigea vers l’église et expliqua le fait au curé, auquel il versa quelques deniers pour les pauvres de la commune.
Le prélat, en termes amicaux, fit comprendre à l’opérateur qu’une simple demande de sa part aurait suffi et que bien volontiers il serait repassé devant l’appareil avec toute sa procession.
Quelle belle victoire pour la cinématographie!
Stacia de Napierkowska
Ce n’est point pour présenter à nos lecteurs la gracieuse artiste de grand talent qu'est Stacia de Napierkowska — danseuse et artiste de ciné — que nous avons voulu accompagner ce portrait d’une courte causerie. Dès le numéro 14 de Ciné-Reviie, en effet, nous nous sommes faits un devoir d'entretenir ceux qui nous lisent de la gracieuse interprète de l'Atlantide, dont Lucien Doublon a dit:
» Elle est belle, elle est grave, elle est enjôleuse; elle est cruelle., elle est torturée de passion.
» Elle a des yeux im menses.
» C’est une idole jolie et fabuleuse dont l’image ne se séparera plus désormais de ce nom « Antinéa ».
Il nous a paru, aujourd’hui, intéressant de con-n fre l’opinion même de Mme Stacia de Napier-k ka au su jet du cinéma; et à ce propos, la pro.
f, n de foi, signée S. de Napierkowska, et que
notre consœur Filma, intéressera certaine-m nos lecteurs. Voici comment s’exprime cette art iste, parlant de ses débuts à l’écran, menés parallèlement avec les débuts mêmes du septième art: « Le cinéma, j’y suis, oui; mais, comment j’y suis, je ne le sais pas assez bien pour vous le dire. Tout ce que je peux affirmer, c’est que je ne pensais pas au cinéma. Danseuse, j’étais danseuse, née danseuse et possédée par ma danse avec tous ses secrets. Mais un jour, le cinéma vint à moi. On me proposa de tourner et j’acceptai sans y attacher aucune espèce d’importance ni me demander si je pourrais faire quelque chose dans ce sport — on r lisait pas « un art » en ce temps-là — je ne songe.>i même pas à demander le titre du film pour lequel on m’engageait: c’était l’époque où l’on venait de découvrir l’écran comme un excellent moyen de gagner hr «coup d’argent en faisant peu de choses. Les comédiens n’y voyaient absolument qu’un prétexte à cachets plus ou moins gros. Les s, ist-*, metteurs en scène, éditeurs, loueur..,’ peu ont, eux aussi, qu’à leur petit commerce.Lt je vous assure qu’il n’était
pas facile — qui en est responsable? je ne l’ai jamais su —• de connaître quoi que ce soit de l’œuvre à tourner, de la psychologie du personnage, du nom des héros ou du sujet lui-même; tout au plus.étai! mfixésur l’époque, à cause des costumes; et encore on a vu dans une même scène des justaucorps moyen-âge et des tuniques romaines fraternisant dans une intimité bizarre de bal masqué: et cela représentait peut-être un drame sous la Révolution!
» Je commençai donc à me conformer à ces ironiques traditions, et lors de mes premiers films, jemegardaisbiende demander le moindre détail au metteur en scène, il n’en savait pas plus que moi. Et s’il avait voulu lui-même se renseigner auprès de tel ou tel, je suis certaine qu’il n’aurait trouvé personne pour lui répondre.
»On peuten rire maintenant que la mauvaise passe est franchie. Pourtant, il est regretable que ces mœurs d’ignorance et d’aveuglement se soient prolongées si longtemps. Il a fallu la vigoureuse intervention — prononcez: la concurrence — des grands films étrangers pour nous sauver de ces désordres; et c’est tout récent. Victime involontaire de ces erreurs, je n’ai au moins pas de chagrin à constater combien insignifiantes étaient ces tentatives dont j’avais docilement ma part, et je n’hésiterai pas à me trouver remarquablement mauvaise.
» Le réveil est venu, l’as même le réveil, l’éveil plutôt. Tout est changé. .Non pas qu’il ne m’arrive plus de me trouver man» aise; cela m’arrive bien souvent au contraire, «t c’est beaucoup plus grave. Parce que j’ai compris ou du moins j’ai commencé à comprendre la force et la beauté du cinéma. Aussi j’éprouve une grande peine quand un rêve, un effort, un espoir que j’ai eus aboutissent au résultat navrant que l’on nomme un film médiocre. Mais peiner et se tourmenter, c’est vivre: je préfère mes déceptions mon indifférence de jadis. »
A TRAVERS LES STUDIOS
Plus belle an Cinéma.
L’écran embellit-il? Voilà une question qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. On peut y répondre, cependant, sans hésiter: l’écran n’embellit pas. Tous ceux qui ont vu de près dans la vie ordinaire, des étoiles de cinéma sont d’accord sur ce point; seuls, les non-initiés discutent et ergotent. Mais les beautés brunes, en général, donnent mieux à l’écran, que les blondes. Si celles-ci n’avaient pas les éclairages à contre-jour, qui illuminent leurs toisons ensoleillées (un truc que les metteurs en scène américains savent merveilleusement exploiter), elles y perdraient encore plus qu'à présent. Celles qui jouissent d’un de ces teints délicats de pastel aux nuances si fines perdent une bonne partie de leur charme sur la toile magique et Mary Pickford elle-même a des yeux encore plus merveilleux que le spectateur n’en a l’idée en la voyant au cinéma. Deux yeux bleus, par exemple, l’écran n’en donne jamais le charme délicat; et des cheveux auburn (acajou et or), il n’en traduit jamais exactement les tons somptueux.
Cadeau pour l’étoile.
Ce sont des cadeaux de noces de princesses que les étoiles de l’écran reçoivent de leur famille, de leurs amis — et parfois de leurs admirateurs — lors de leur mariage1. Nathalie Talmadge vient de se voir adresser une automobile complètement équipée et prête à prendre la route de sa sœur Norma; la compagnie cinématographique avec qui Buster Keaton, le mari, a signé dernièrement un contrat, a
envoyé un service en argent (chèque de 3,000 dollars); la mère de la mariée a fait cadeau d’un chèque de 5,000 dollars. La sœur Constance a fait présent d’un trousseau qui, dit-on, est le plus riche qu’on ait vu aux Etats-Unis.
Quel bonheur d’être une étoile!
Un homme à la mer.
Il est singulièrement rafraîchissant, par ces chaleurs (dans un cinéma bien aéré, à play fond mobile, ou muni de ventilateurs électri-' ques), de regarder d’un œil amusé les scènes maritimes et voir évoluer sur la plage, dans des comédies fantaisistes, de jolies baigneuses. Mais le spectateur ordinaire serait bien étonné d’apprendre que ces scènes sensationnelles — prises parfois en plein océan — n’ont pas du tout été agréables à jouer par les acteurs, qui y ont peut-être risqué leur vie. Dans « Le Pays de nos pères », le jeune John Stuart, jeté à la mer au-dessus du bastingage d’un schooner, par un matin froid de printemps, resta un quart d’heure dans l’eau glacée, le canot à moteur qui devait venir le retirer de sa périlleuse position ayant eu un accident de machine qui l’avait rendu inutilisable pendant ce laps de temps. Lilian Crish et éon partenaire Richard Barthelmess faillirent aussi périr, dans le dernier drame de Griffith, en traversant les cascades d’un fleuve débordé. Les acteurs du film apprécient souvent moins que les spectateurs paisibles ( les drames de la rner et des eaux où les « héros » risquent leur existence.
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