Programma van 26 nov. tot 1 dec. 1921



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#315

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La gracieuse artiste américaine dont nous avons admiré le talent dans sa dernière création La Vierge de Stamboul, et que nous applaudirons demain dans Les Hors-la-Loi, a bien voulu se plier aux exigeances de l’interview; nos lecteurs liront volontiers la courte biographie de la gracieuse vedette qu’est Priscilla Dean, connue outre-Atlantique sous la jolie appellation de Molly aux yeux de velours:

— « L’on peut dire, déclara-t-elle, que c’est en dansant que je me suis

« glissée » dans la carrière du cinéma. A l’âge de quatre ans, je fis mes débuts au théâtre en jouant un rôle d’enfant dans Rip van Winkle,

de Joseph Jefferson. Ma mère — May Preston Dean — était jadis une vedette bien connue. Elle tint le rôle principal dans Madame X..., après Dorothy Donelly, la créatrice du rôle.

» Lorsque j’eus douze ou treize ans, je me trouvai devant un théâtre de Broadway, en parlant avec un ami, lorsque je fus présentée à Phillips Smalley, le mari de Loïs Weber. 11 me demanda si je n’aimerais pas de faire du cinéma. J’y consentis, et je jouai de. rôles d’enfant dans troi

films. Puis, je retournai au théâtre et je dansai pendant six mois au Folies-Bergère — à présent le Fulton Théâtre — é New-Yort


Priscilla Dean dans

» David W. Griffith me vit dans mes exercices chorégraphiques et me demanda de danser dans un de ses films. Ce fut mon véritable début: toutefois, M. David Griffith semblait présumer que je pourrais aussi bien jouer que danser.

»Ensuite, je signai un contrat pour la Californie en qualité d’étoile pour iouer des comédies. Après ix mois, je m’engageai à Universal pour être la irtenaire d’Eddie Lyons Lee Moran.

» Loïs Wehev cherchait elqu’un pour interpré-r un rôle d'enfant mi-rable dans sa pièce à ose: Even as Ÿoa and.1. le décida finalement de e confier le rôle, ei de sorte elle me fit nirer la comédie dans le . ame.

Gomme le public sem-iit m’apprécier dans le u, ['Universal décida me lancer définitive-nt. Il y a, de cela, x ans, et mon premier i fut The eouled Wo-, n. Mon plus grand ccès fut, jusqu’ici, The

un rôle de comédie.

Virgin of Stamboul (La Vierge de Stamboul) — mais je crois que Outside the Law (Les Hors-la-Loi), que je viens de terminer, éclipsera tous les autres.»

Disons que le vœu de la gracieuse artiste qu’est Priscilla Dean fut de bon augure: il nous a été donné d'assister aux visions des Hors-la-Loi et de La Vierge de Stamboul. Ce fut une révélation. Dans la première de ces productions, Priscilla Dean, aux côtés de Léon Chaney et de l’adorable bambin Stanley Goethals, a conquis le spectateur. Pour ce qui est de La Vierge de Stamboul, ce poème d’amour plein de grâce, et tout baigné de la chaude lumière d’Orient, ne doit-il pas à son interprétation idéale une bonne partie des faveurs dont il jouit auprès des amateurs de beau et bon ciné?

En résumé, Priscilla Dean est en train de se classer parmi les plus grandes étoiles du septième art.Nous lui souhaitons bonne continuation et succès grandissant. X.

Priscilla Dean dans La Y'iargo de St oll

Marcel L’Herbier.

Ce maître ès choses cinématographiques ne fit point ses premières armes au service du septième ar.t. Esprit exigent, il attendit que se dégagea de cette invention, ces qualités esthétiques et intellectuelles, qui font dès aujourd'hui les caractères essentiels du ciné en France. Destiné aux carrières libérales par tradition de famille, M. Marcel L’Herbier s’adonna tout d'abord au droit, à la philosophie, aux sciences sociales, sans cependant négliger la pratique des arts. Ses essais esthétiques, publiés en volume au titre de « Au jardin des jeux secrets », puis son « Miracle dramatique», L'Enfant du Mort, lui valurent de voir représentée cette dernière œuvre au Théâtre Edouard VII, à» la Comédie des Champs Elysées et au Théâtre Pitoëff, de Genève.

C'est vers cette époque que l’écrivâin songea à mettre sa plume et son talent au service de l’art nouveau, qui après les premiers essais commençait à s’orienter verg des réalisations d’une plus haute valeur artistique.

C’est ainsi qu’un jour, voyant à Sils-Maria la vie incessante d’un torrent, belle de force profonde et de rumeurs, il conçut la pensée de faire d’un torrent le personnage principal d’une œuvre; ce drame, seul l’écran fournissait les moyens de le rendre...

M. Marcel L’Herbier étudia tout d’abord, la technique cinématographique,, dans un effort

louable destiné à lui fournir tous les moyens techniques pour la réalisation de son œuvre. Il chercha et découvrit des m yens nouveaux concernant l’économie profonde de l’art muet, et fixa le résultat de ses recherches dans des livres témoignant d’une fertile étude: « Hermès et le silence », « la France et l’art muet », » les Souvenirs de l’Idée de Force », d’autres encore. P.uis l’auteur voulut réaliser par i’éfcran ses propres travaux.

Alors nous fut présenté » Rose France » (ean-tilène en noir et en blanc), une œuvre originale, nouvelle,... qui ne pouvait plaire encore à tous, mais éveilla du moins les discussions, les hostilités et les enthousiasmes. Par cela même, M. L’Herbier avait fait œuvre bonne, l’esprit du public qui n’apprenait, que doucement à s’intéresser davantage aux choses du ciné, reçut un premier coup d’aiguillon; de pareilles discussions naîtrait un jour la lumière.

La -seconde œuvre du maître a nom: « Le Carnaval des Vérités »; y collaborèrent Suzanne Desprès, Jacques Catelain et Marcel Pradal. C’est une production riche, variée, d'une réalisation parfaite, d’un caractère neuf; elle obtint comme la précédente l’approbation d’esprits autorisés, tels que MM. Laurent Tailhade, Nozière et Boisyvon, et connut un immense succès.

Puis, tandis que le j.eune metteur en scène français perfectionnait sans cesse sa merveilleuse technique, et mettait au point des procédés nouveaux destinés à vaincre la matière au service de l’art, de nouvelles réalisations paraissaient à l’écran: ce fut d’abord une « marine », << L’Homme du Large », œuvre magistrale tant au point de vue technique qu’au point de vue de l’idée directrice du scénario qui nous mène d'émotion en émotion d’un bout à l’autre du drame.

Enfin, bientôt, « El Dorado » sera projeté sur nos écrans belges; dans ce film tous les


dons de M. Marcel L’Herbier sont répandus avec une égale profusion et le thème lui-même soulève l’émotion et l’enthousiasme le plus intense.

A la veille de cette parution, nous reviendrons en détail sur cette œuvre magistrale, à la réalisation de laquelle ont

pensant qu’à la minute présente, apparaissent (photographiquement) d’une façon très nette Seule, au centre, Sibilia quit' 'y comme l’explique le sous-titre, « a l’âme ailleurs » (car elle pense à. son ’s malade et elle souffre d’être obligée de rester là), Sibilia seule ( par un procédé photographique; appaiait floue » A la minute où ses camarades

Dans la maieon de danse El Dorado.

Pradot. Ces noms seuls, à côté de celui de M. Marcel L’Herbier promettent le succès.

Des détails sur les tendances de M. Marcel L’Herbier, sur sa conception de l’art cinégra-phique et les moyens techniques pour y atteindre, nous sont fournis par une intéressante interview que Marcel Yonnet publie dans le dernier numéro du Courrier Cinématographique. Nous reproduisons volontiers çi-après l’exposé que M. Marcel L’Herbier fit à notre confrère:

« A mon sens, nous sommes encore en cinématographie, à là période des-tâtonnements.

» Personnellement, mes tendances se résument en ceci: donner au-cinématographe, langage international, une signification qui soit bien française. Pour y parvenir, tâcher par tous les moyens de créer, de développer, de répandre une conception française du cinématographe.

» Ni romantique comme l’Italienne, ni mystique comme la Suédoise, ai progmatiqne comme l’Américaine: classique. »

» Souligner et mettre en relief le caractère psychologique de certains moments du drame, voilà les deux raisons essentielles de toutes les particularités de la prise de vue que vous avez pu remarquer dans' El Dorad-o. Le cinématographe est dépourvu de la parole, de la couleur, du relief.

» A ce point de vue il s'atteste inférieur au théâtre pour exprimer la vie. J’ai donc cherché à étendre, à enrichir son vocabulaire d’expression, ainsi queje vous le disais tout à l’heure Pour cela, j’utilise les flous partiels, les flous totaux et les visions déformées.

» Dans la première partie d'El Dorado, Sibillia est assise au milieu de quatre autres danseuses rythmant avec leurs castagnettes la musique de la maison de danses.

>» Ces danseuses, occupées à leur plaisir, ne

la rappelleront à la réalité en l’avertissant que c’est son tour de danser, le flou qui estompait Sibilia se dissipera, et elle appparaîtra aussi nette que les autres femmes. 1

» Pour rendre un instant psychologique de la pensée de Sibilia, quittant son fils agonisant pour venir exécuter une danse gitane « peu à peu triste et lointaine comme son âme (ainsi l’explique le sous-titre) j’utilise le flou total. Aux yeux de la danseuse préoccupée, douloureuse, la salle paraît se brouiller, se brouiller de plus en plus, devenir même complètement floue comme si elle était regardée à travers des larmes.

» Un jeune peintre contemple une cour de l’Alhambra. Il imagine le tableau qu’il pourrait en faire et il examine la réalité en la déformant selon sa propre conception personnelle. D’où une image dont la précision réelle se déforme peu à peu selon la vision du peintre.

» J’essaie même de suggérer au spectateur par certaines déformations ma propre conception subjective de tel ou tel caractère de personnage:

» Ainsi je représente une vieille gitane et un buveur s’enivrant dans le cabaret au milieu de l’étourdissement des musiques, de la fumée et de la chaleur,

» Leur visage est épanoui, dilaté par leur saou-lerie. Il chavire dans l’ivresse. Et la déformation, ’en leur faisant perdre leur apparence habituelle et humaine, en les rendant bestiaux, suggère mieux le triste résultat de leurs instincts.. »

« Je voudrais », résume Marcel L’Herbier, « retirer aux images leur caractère monotone-ment objectif, les personnaliser, les rendre subjectives.

» Je ne prétends pas, bien entendu, avoirs-ion attteint de définitif, de parfaitement satisfaisant... L’art, vous le savez, exige une continuelle recherche. »

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Pour

1’honneur d’une Femme

lin vue d'y l'aire du théâtre et dans l’espoir de trouver un mari millionnaire, Lucy Butler a quitté la Virginie pour venir s’installer à New-York avec sa tante. Irma. Engagée au corps de ballet d’un music-hall, elle ne tarde pas en effet à être remarquée par un jeune et riche financier de Wallstreet. Elle le lui signifie d’ailleurs très nettement: elle ne veut être pour lui rien autre que sa femme légitime.

Comme il y a aussi un jeune auteur dramatique à l’horizon, directeur d’une petite feuille hebdomadaire de la Virginie dont les instances se font pressantes auprès de Lucy, l’agent de change s’exécute, je veux dire se décide à des fiançailles officielles avec la ballerine. Celle-ci s’empresse d'informer ses collègues et le maître de ballet de son prochain départ pour cause de mariage avec Robert Wilson.

Or, elle s’est fait une ennemie en la personne d’une camarade Dodo Murray, d’abord en acceptant les témoignages de cordiale amitié du p'étit Fred Bartley qui lui a facilité les débuts sur les planches, et ensuite, chose plus grave en flirtant, bien innocemment avec le mari quinquagénaire do celte vindicative personne. Celle-ci n’admet pas qu’on songe il lui prendre ses amis plus ou moins légitimes. Elle menace donc de faire échouer les projets de mariage de Lucy en révélant tout à Wilson.

A la veille de quitter la scène, Lucy Butler se fait accompagner un soir jusque chez sa tante par son ami Fred. Il accepté de monter dans l’appartement, chose permise puisque la bonne dame s'y trouve elle-même. Et les deux jeunes s’attardent à se dire adieu tandis que de la pièce voisine, la parente de Lucy qu’ils croient endormie ne perd rien de leur conversation.

Mais à son retour, vers cinq heures du mutin, Fred trouve la sûreté chez lui. Dodo Murray vient d’être assassinée dans son boudoir. Et comme le jeune homme refuse de dire où il a passé la nuit pour sauvegarder la réputation de Lucy Butler, il se voit aussitôt arrêté. Tout en effet semble l’accabler notamment une chaude dispute qu’il a eu la veille au soir avec la victime, et surtout un télégramme de celle-ci le convoquant chez elle de toute urgence.

Le millionnaire veut hâter le mariage. N’est-ce

# QVJVWm’Wm’W.V

Pi’opainnie ilii 2« niiv. mi l il«. Proiraiiia van 26 Ui lol I Dm.

G alii ont-J o u r n a I Pour l’honneur G a U mont-Week blad f — Voor de eer

d’une Femme eener Vrouw

Comédie dramatique en 5 parties interprétée par Mary Mac Làren Dramatisch toonetlspel in o deelen vertolkt door Mary Mac Laren

Passion Tzigane Drame en 5 parties avec Diana Karenne dans le rôle principal Zigeuner Liefde Drama in 5 deelen met Diana Karenne in de hoofdrol

La semaine prochaine: l1' épisode de

L’ORPHÉLINE

Ciné-roman de

Aanstaande week

Ie episode van

DE WEES Cine-roman van

Louis Feui lade

pas le seul moyen de soustraire Lucy au risque de voir son nom mêlé à cette affaire. Ce Fred est trop compromettant... Mais, alors courageusement, sa fiancée lui révèle pourquoi Fred Bartley ne peut-être coupable puisqu’il se trouvait avec elle à l’heure du crime. Du coup la voilà brouillée avec Wilson car il ne veut rien croire de ses affirmations sur la parfaite correction de la visite nocturne de son camarade. Il en vient même jusqu’à la brutaliser et la quitte furieux.

Mais, incidemment, le jeune auteur dramatique apprend de tante Irma comment elle a assisté de son lit à l’entrevue des deux jeunes gens. L’écrivain s’empresse de conduire Lucy au commissariat pour y faire une déposition de nature à mettre Fred hors de cause.

Au reste la police suit déjà une autre piste, fournie par la découverte sur les lieux du crime d’une cigarette révélatrice. On no tarde pas à mettre la main sur le véritable criminel: Antonio Salvatore, ancien amant de la victime. Confondu, il est obligé d’avouer qu’il a suivi Dodo jusque chez elle voulant lui reprocher de l’avoir •quitté pour épouser un sac d éçus. C’est au cours de! altercation qu’il l’a frappée, sans prémédition aucune...

Et, le surlédemain matin, Robert Wilson, le millionnaire, apprend par les journaux et la déposition de Lucy en faveur de Fred et les explications de tante Irma. Honteux de sa conduite, il accourt chez sa fiancée où elle vient presque de céder aux instances de l’écrivain et de lui promettre sa main. Fort embarrassée, car seul le millionnaire pourrait la tirer de ses embarras d’argent, Lucy ne sait plus comment sortir de cet impasse.

C’est encore Fred qui va l’aider à triompher de J la difficulté. Remis en liberté il survient à l’impro-j viste, désireux de prendre congé de s’excuser du j tort qu’il croit avoir fait à l’artiste.

Elle le retient. Tous ses doutes sont éclaircis eu effet. 11 n’a pour lui que son cœur et sa jeunesse,

; il n’est rien. Mais c’est justement pour cela qu’elle j sera sa fern nie. La lumière est faite dans son esprit: le simple et brave garçon lui donnera le bonheur qu’elle ne veut plus attendre ni du financier butor, ni de l’écrivain, gauche et maladroit. Que i ceux-ci se consolent en se contant leurs peines.

Voor de eer

eener Vrouw iji;

Met het inzicht op het tooneel te komen, en er oenen rijken echtgenoot te vinden heeft Lucy Butler Virginie verlaten, en zich te New-York met hare tante Irma gevestigd. Deel makende van het balletkorps van eenen music-hall wordt zij weldra door eenen rijken bankier opgemerkt. Zij laat hem verstaan, dat zij niets anders wil wezen dan zijne wettige vrouw. Daar er ook eenen jongen schrijver haar het hof maakt, zoo wordt de officieele verloving met den bankier bekend gemaakt. Lucy verwittigd hare vriendinnen van haar aanstaande vertrek, en haar huwelijk met Robert Wilson.

Doch in de persoon van Dodo Muray, heeft zij eene vijandin gevonden, en deze is van plan dit huwelijk te beletten. Den dag dat zij het tooneel verlaat doet zij zich door Fred Bartley vergezellen Deze neemt aan haar in hare kamer te volgen waar zij elkander vaarwel zeggen, terwijl de tante hun gesprek in de andere kamer afluisterd.

Op zijne terugkomst, te 5 uren ’s morgens, vindt Fred de politie bij hem. Dodo Muray is in haar boudoir vermoord geworden, en daar hij weigert te zeggen waar hij den nacht heeft doorgebracht, wordt hij aangehouden.

Om te voorkomen dat Lucy in deze zaak zou gemengd worden, wil den bankier het huwelijk verhaasten. Zijne verloofde zegd hem dat Bartley niet schuldig kan zijn, daar hij zich op het oogenblik der moord bij haar bevondt. Van dit oogenblik breekt Wilson met haar af.

Maar onverwachts verneemt den jongen schrijver van tante Irma hoe zij de samenspraak der twee jongelieden had afgeluisterd.

De schrijver en Lucy spoeden zich naar het kommissariaat om Fred uit de zaak te helpen, doch de politie volgt reeds een ander spoor en gelukt erin de dader Antonio Salvatore aan te houden.

Den anderen dag verneemt Wilson het nieuws in de dagbladen, en is beschaamd over zijh gedrag. Hij begeeft zich naar Lucy, om zich te verontschuldigen, welke juist op het punt staat hare hand aan den schrijver te geven. Alleen Wilson zou haar uit de geldelijke verlegenheid kunnen redden. Zii weet niet wat doen. Tuist op dit oogenblik komt Fred binnen, en deze zal haar uit de moeilijkheden helpen. Hij heeft voor haar, anders niets dan zijn hart en zijne jeugd, maar juist daarom zal zij zijrte vrouw worden. Het licht is in haar ontwaakt. De eenvoudige jongen zal haar het geluk goveu.

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Pays de population restreinte —mais pays heureux « où le goût court les rues » — ia Suède a su se conquérir une place marquante en tête des nations dominant le mouvement général de Part cinématographique; et ce résultat fut moins acquis par l’abondance que par des qualités d’originalité, de vie, d’émotion, en même tempsjjue par la vue technique

égale et parfois supérieure à celle des meilleures productions d’Amérique.

Il est vrai que les œuvres des grands écrivains Scandinaves — Ibsen, Bjornstjerne Bjornson, Knut Hamsun, Séria Lagerlof, e. a. se prêtent souvent de façon parfaite à l’adap- 1 tation cinégraphique; par la vertu d’un art sincère, vivant et ému, et surtout délivré d’une


recherche mesquine d’effet et de mouvement, des films comme » Dans les remous », « La montre brisée », « La petite fée de Solbaken », nous entraînent vers le beau, simple, pur et émouvant.

Il nous a été donné de voir projeter sur les écrans belges quelques-unes des meilleures productions des pays Scandinaves; demain peut-être, aurons-nous l’heur d’assister à la projection de Hedda Gabier, d’après le célèbre roman d’Hendrik Hibsen.D’autre part, un film suédois plein d’audace et de sentiment, interprété par Jenny Hasselquist, Mathias Taube et Uhro Somertalmi, verra bientôt l’écran: c’est « A travers les Rapides », de la Svenska Film, dont nous aimerions aujourd’hui entretenir bis spécialement nos lecteurs.

Le scénario nous montre tout d’abord une équipe d’ouvriers se rendant ä Selanger pour procéder aux travaux s’assèchement d’un marais. Parmi ces hommes, Pierre Sallerdam fait aussitôt la cour à une jeune fille, Maryt, servante chez un fermier, Jean Styndel. Elle l’aimerait volontiers, mais elle croit que son galant la trompe avec une autre fille et, quand l’ouvrier quitte le pays, c’est une gifle sonore que la rancuneuse Maryt lui octroie pour tout au revoir.

Du temps passe, Maryt finit par épouser son patron. Mais elle n’a pas oublié son ancien ami et quand ce dernier reparaît devant, elle, tout le passé ressuscite et la jeune femme doit s’avouer qu’elle n’a jamais cessé de l’aimer.

Aveuglée par sa passion, elle abandonne


tout pour le suivre et Pierre l’enlève dans une barque à travers les rapides écornants du Karnlunge où le frêle esquif ballotté, roulé par le torrent, est cent fois sur le point d’être englouti par les eaux furieuses. Le couple finit par aborder un îlot où Pierre possède un gîte sommaire. Là, Marÿt comprend bien vite que l’amour de cet homme est loin d’être ce qu’elle croyait et un vieux paysan l’avertit que Pierre est inconstant et volage et que nombreuses sont les jeunes femmes qui sont déjà venues avec lui.

Aussi, quand Jean Stynger, désolé du dé-

part de sa femme, parvient enfin à la retrc ver, Maryt revient avec lui repentante et h<: teuse.

Disons aussi que ce drame'donne lieu à r présentation des plus belles marines, des pt sages pittoresques de la côte de Suède; la pho to est très claire, lumineuse à souhait, et les personnages jouent avec aisance et naturel. ( En résumé, « A travers les Rapides » est on des meilleurs filme des productions Scandinaves, qui en compte tant de très bons.

EMKA.

Les sosies à. l’écran

Sous le titre « Effets d’optique et trucs », Filma publie une série d’intéressantes études de trucs de cinéma. Ces lignes, signées H* Diamant-Berger, ont particulièrement attiré notre attention cette semaine, en ce qui concerne le procédé des sosies. Nous les reproduisons volontiers pour nos lecteurs:

On a usé et même abusé, au cinéma, des sosies joués par le même acteur, ce qui est obtenu en prenant deux vues successives. Dans la première, qui ne comporte que la moitié du décor, le sosie A est. seul pris; dans la seconde moitié, prise à son tour sur la pellicule en cachant la moitié déjà impressionnée, le sosie B est seul pris. On remarquera dans ces vues que jamais il ne se passe rien dans une espèce de zone neutre située au milieu du décor et que les sosies ne se touchent jamais et ne se croisent pas. S’ils le font, c’est qu’à ce moment, un acteur de même silhouette s’est subtilisé dans l’un des rôles à l’acteur double et on ne verra jamais sa physionomie à ce moment. On a obtenu ainsi des truquages absolument parfaits et dont réellement on ne s’aperçoit pas un instant.

H. DIAMANT-BERGER.

LA COMÉDIE C1NÉGRAPH1QUE

Harold I.oyld

Clyde Cook, dit « Dudule».

A mesure que le cinéma s’est dégagé de la tutelle théâtrale — indispensable dans les débuts — les petits vaudevilles muets imaginés par les Prince et les Rigadin — rois éphémères durent faire place à des sketchs dont le scénario avait été bâti avec un souci plus

grand de faire appel aux possibilités de réalisation à l’écran.

Il importe de dire d’ailleurs que la bonne formule américaine qui fit de Chariot le vrai roi de l’humour, ne fut point trouvée immédiatement; en France, particulièrement, s’il faut rendre justice à un Levesque, qui sut faire dans ce genre de remarquables trouvailles, ce n’est que petit à petit que l’on voulut admettre que les comédiens de ciné d’outre-Atlantique étaient sur la bonne voie. L’Amérique, cependant, nous montrait des maîtres du moment, Rio Jim et Tom Mix, dont le jeu souvent est plutôt d’une mécanique à aspect humain et s’exagère encore par la transcription photographique: ce ne sontqueculbutes, glissades sur parquets cirés, invraisemblables déraillements et accidents d’auto sans effusion de sang d’ailleurs, formant un tout hilarant, mais las-santà lalongue.Plus amusantes noussem-blent les baigneuses en maillotsavecHar-ry Polar etZigoto, et les scènes à la fois

riantes et jolies des Sunshine Comedies? entinK les films interprétés par des animaux — Joë Martin, entr’autres, dont nous »avons entretenu nos lecteurs, il y peu de semaines — marquent aussi un grand pas dans la réalisation de l’Immour à l’écran.

Trois comédiens se sont sans contredit classés hors pair dans ce genre: Chariot, Fatty et Harold Loyld

Du premier, nous avons dit les merveilleuses qualités d'artiste de ciné, et nous renvoyons d’ailleurs nos lecteurs au très intéressant livre de Delluc, traitant de Charlie Chaplin et de son art

Fatty—quelque peu oublié devant sa récente

mésaventure qui tournera peut-être au tragique — s’exprime directement par l’image, sans qu’aucune légende visant au comique vienne s’interposer. La corpulence naturelle de cet homme l’a incliné à jouer les pastiches truculents de films cow boy, et l’on ne peut oublier la scène où ce magnifique mas-

Falty Baby.


todonte décharge flegmatiquement douze coups de revolver dans la direction de son rival, sans pourtant que ses lèvres quittent un seul instant les lèvres de sa Garmencita adorée.

Harold Loyld — «Lui» — s’est plu d’abord comme tant d’autres, à plagier littéralement Chariot; puis enfin, il a fait sa trouée, et s’est distingué dans des sketchs plaisants, où sa maigreuretsusilhouette anguleuse lui ont permis de dilater à loisir la rate des spectateurs. Son «jeu» cependant, n’a pas le caractère personnel des deux autres comiques prénommés, il n’a point su comme eux fixer a un genre ».

Mais à côté de ces rois artistes remarquables dans l’art de faire naître le rire chez les plus rébarbatifs, il en est vingt autres — vedettes féminines et masculines — dont les noms connus suffi sent parfois à faire rire le spectateur.

A ces artistes aimés du public, s’est joint ces derniers temps, une vedette nouvelle, qui si l’on a jugé par ses premières productions, connaîtra le grand succès et la grande popularité. Cet homme, c’est Clyde Cook — déjà connu sous le surnom de « Du-dulle », celui qui « boit la larme et qui suçe le rire »...

Danseurdesketchs dans un music-hall, il y fut remarqué par un directeur de la Fox-Film, qui l’engagea d’emblée pour faire montre de son talent dans les studios. Clyde Cook s’y révéla, possesseur non d’un talent acquis, mais d’un don naturel de l’humour, et bientôt plusieurs films interprétés par le néo-phite furent lancés sur le marché: ce fut un succès, une révélation; Dudule avait créé un • « genre », susceptible d’amélioration, certes, mais destiné à faire peut-être de lui, dans un avenir rapproché, le rival d’Abruceleet de Charlie.

S’il faut en croire la courte notice qui nous parle de ce nouveau prince du rire, Clyde Cook

dit Dudule est décidé à secouer la terre d’un tremblement de rire; il aurait les pieds gelés, les jambes nickelées, la colonne vertébrale circulaire, les nerfs électriques, les genoux tirebou-chonnants, les jointures élastiques, les muscles flasques, le corps en Sen-Sen-Gum.

On conçoit qu’avec de pareils moyens, un

sketch dont le scénario est par lui-même déjà amusant, doit avoir pour résultat un accès de fou-rire continu chez le spectateur.

Voici d’ailleurs le résumé d’une de ces scéniètes interprétées par Clyde Cool(

« C’est le dada de Dudule, garçon d'écurie, de devenir jockey.

La chose le favorise. Celui qui doit devenir son beau-père vient vendre son cheval de course « Vénus » à son patron.

Dudule le montera. Mais le vieux coursier, une antiquité classée, se croise les membres supérieurs pour n’avoir aucune ressemblance avec laVénusde Milo qui, chacun le sait, n’a jamais eu de bras.

Ruiné, Dudule su cepte de gagner lt lOOdollars qui manquent au mari veuf de sa future belle mère, pour payer une dette hurlante.

11 s’essaye sur le ring en face de « Mur d’Acier » dont il ne triomphequ’àgrand’ peine et après beaucoup d’astuce,

Par bonheur un savant se trouve dans les environs qui redonne la jeunesse à tous les êtres en leur greffant des glandes de chimpanzés nouveau-nés, ou autres.

On dote « Vénus » de la glande thyroïde d’une chèvre et elle ne fait qu’un bond vers le poteau. Dudule a pris le soin de lui mettre aussi un faux nez et elle gagne juste d’un demi museau.

C’est le bonheur assuré de notre héros et c’est le votre aussi, car le rire désarme, et ce sera le désarmement général de tous les peuples qui- verront ce film, du moins le pouons-nous espérer.

MynNix.

Clyde Cook et les petites femmes des Sunshine-comedies, dans Dudule, l’dne et l'hercule.

A TRAVERS LES STUDIOS

Glana Kimbal Wrung (que noue venons de voir sur l'écran de l um des meilleurs cinémas de. la ville dans la «Femme sauvage» -—en même temps que La .nieuse Gomstainoe Tal-madge — dans la comédie « Les Bas de S-oie »} se rendait .un j-oiur en auto au champ deviation près d’Ed-endalie, quand un jeune homme, sur la route, .pria le chauffeur de stopper, et au nom de la loi « non écrite » de la route, demanda la boîte à outils pour une réparation à sa moto. En apprenant qu’il s-e rendait au champ d’aviation, on le pria de prendre iplac-e dans l’auto. C’était un garçon intelligent et extrêmement bien élevé, -et aussitôt arrivé à destination, il -exprima le -désir de présenter l’étoile à ses parents. Quelques instants -après, il -revenait dire à la 'grande -artiste; « iMon père vous attend, 'Madame. » Intriguée de cette invitation péremptoire, et plutôt pour faire plaisir à son passager, -elle raccompagna sur-le-champ... d'aviation et deux minutes après on la présentait, dans les formes, au roi des Belges et à la relin-e Elisabeth.

On tourne

Au cours de l'après-midi, lia Reine rappela graffi-Misêment les Étais — quelle aiva-it vus — ou Clara Kimball avalit paru en étoile, et s’intéressa beaucoup aux détails qui lui furent, d-Minés -sur la vie au stu-dio. On les photographia ensemble, et le Roi -exprima 1-e désir qu’une épreuve de ce film intime lui fû-t envoyée. Ge qui fut fait quelque temps -après, -et on y.joignit, suivant le souhait royal, -une copie des « Jeux de la. Jeunesse». Résultat: -ce dernier film fut donné en Belgique en accompagnement des « -actualités » 'comprenant quelques dizaines de mètres intitulées: « Le Roi en Vacances ».

En Allemagne

L’ex-«o-ceu-pain-t » travaille. Il -est très «occupé » lui-même, en -ce -moment, dans ies studios. Berlin ve-ut deivemiir le -centre de 1-a production 'européenne -— rien que cela; et on compte là-ibas sur l’énoinme marché russe, comme -débouché, aussitôt qu'il s’-ouvrira au commerce libre. -Les Américains -omit installé outre-Rhin des agences. On- ne re-gard-e pas à l’argent deux films de Joe May avec M. •May vont sortir prochainement: ils ont -coûté chacun dix millions d-e mark.

Le « Neptune », il y a quelques jours, sous Je titre: « Tournons -un film », se demande si on ne va -pas créer -chez nous un mouvement en faive-ur du cinéma considéré -comme moyen d’enseignement -et dispensateur . de sai-ne m-oral-e et d-e .beauté. L’heure est favorable: Je mouvement -même -a commencé. Nous reviendrons su-r ce sujet important — et d’actualité.

Le comble

Ecrire sa -propre -histoire — autobiographie — en diriger la production à l’écran et y jouer le principal rôle: voilà, probablement le point, culminant d’une carrière cinéma tognaphdqi . Arc Light.


ün interprète de 1’ “ Orpheline ” meurt à Lisbonne

M. Gaston Michel.

M. Gaston Michel, un des principaux artistes de L'Orpheline, vient de mourir, à soixante-cinq ans, après une courte maladie, >à. Lisbonne, où parmi 1 excellente troupe de M. Louis Feuillade, il tournait on nouveau film.

La saisissante figure de Gaston Michel est

bien connue destons ceux qui suivent le ciné-roman que publie le Journal. Il fut jadis Bar-rabas; il est maintenant, l’énigmatique Sakou-nine, de L'Orpheline, hautain, sardonique, nuancé, de jeu sobre et parfait: c’est un des meilleurs artistes du cinéma français qui disparaît...

Et par l'étrange prolongement de l’écran, on pourra voir, pendant longtemps encore, celui qui n’est plus, agir, penser, traduire la douleur et la joie...

tnSfT

LE CINÉMA DANS LE DÉSERT

On « tourne » dans le monde entier, et dans les oins les pins reculés du monde, des tropiques. aux pôles, et du Far-West aiu Thibet. Dans la banlieue de Tunis, un peu au delà du bar Terminus quid manque la limite du tramway (et bientôt on ira jusqu’au lac Tchad — pourquoi pas?), les hommes à la manivelle fonctionnent: extérieurs, scènes de drame, tragédies du bled. Depuis que les cinémas y travaillant, une entreprise de location s’y est fondée. On y trou ve tout pour les besoins du filim, comme à Los Angeles, à New-York, à Lourdes ou à Paris. On y trouve même des personnages et accessoires qui saraie.nl di.ffi-oilament fournis à première demande par les agences de location ordinaires. Voici un menu — avec le tarif:

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