Programma van 5 tot 10 nov. 1921



Brochure

Bron: FelixArchief nr. 1968#309

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Les cours... du jour.

C’est la mode: on voit s’ouvrir un peu paris. îj, en ville et dans les faubourgs, des Ecoles du Cinéma. Rendons tout de suite, pour être juste., hommage aux instituts honnêtes, dont le but ne se borne pas à extraire des poches de naïfs et naïves élèves, des économies laborieusement réunies pour « suivre un cours au stu dio ». Ces bouwies institutions, dirigées par des compétences, et qui prépaient au cinéma dans un studio moderne, avec la collaboration d’artistes matte tues en scène, — où l’on donne de bóns conseils, où Ton ne fait perdre de temps, ni d’argent, où les élèves sont filmés et paisses à l'écran avant de suivre les cours, et où on a le courage de leur dire, quand ils ne sont pas photogéniques, ou qu’ils iront aucune aptitude pour la vie aisée en apparence, mais difficile en réalité,, d’acteur de cinéma, « qu’il vaut mieux choisir urne autre carrière » — celles-là sont à encourager, car elles facilitent le recrutement indispensable des acteurs, Ajoutons que ces instituts sont rares!

L’avis d’un directeur, a Ciné'-Revue » a demandé à M. Vigneron, l’actif directeur commercial de la Compagnie ’Cinématographiq'ue belge, son avis sur la question. « Les ooms de cinéma sont nécessaires aux compagnies pour le recrutement, et peut-être organiserons-nous nous-inèmes un cours cet hiver — car Tune Je nos tâches ne consiste-t-elle pas à découvrir des su, jets bien doués? Mais dites bien à. votre public que l’avenir, pour ces élèves, n’est pas bien brillant dans notre pays', où le nombre de compagnies est limité, et, par suite, le» possibilités d’emploi restreintes. Il «: s’est présenté ici des élèves, notamment des .jeunes tilles, ayant suivi des cours complets de soi-disant écoles, et à qui le meilleur service à rendre — et nous l’avons rendu — a été à leur faire comprendre qu’elles n’étaient pas faites pour l’écran. Quant à ces écoles qui exploitent les débutants, et que les Anglais appellent de ces mots presque intraduisibles «bogus Kinenia school» elles méritent l’appellation qu’on leur a donnée dans la presse cinématographique: ce sont des exploitations scandaleuses ».

L’avis de M. Jacquemin.

La technique du cinéma s’apprend-elle, nous dit le distingué directeur du Studio du Karre veld, que nous trouvons dans son bureau (tapissé de photographies d’étoiles) dont les fenêtres s’ouvrent sur la vaste plaine où Ton a tourné déjà tant de scènes réussies de films belges remarqués. « Quand? vous aurez fait nart à un élève des élémentaires observations préliminaires: éviter de regarder l'appareil, faire des gestes harmonieux et enchaînés, ne pas jouer vite, et être naturel, — le .mature 1 étant la première qualité du jeu cinématographique — que lui reste-t-il à apprendre?* Le reste est « l’affaire d’un directeur intelligent.», qui saura i-irer parti à la; fois des dispositions du sujet et dis ressources du rôle. »

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Pour « mourir » proprement.

. 11 m’est pas facile — ainsi vous diront les acteurs de cinéma —de mourir proprement, au studio. C’est un petit exercice qui requiert beaucoup d'attention, des poumons solides et une concentration d’esprit qui n’est pas ordinaire. Lie « mort » doit prendre « ce calme rigide qu’affectionnent particulièrement, comme dit Boireau, les vrais cadavres » — et qu’il n’est pas facile de1 garder pendant longtemps.

Les « morts » vivants.

Dans l’une des dernières chroniques isous ce titre: « L’humour à l’Ecran » (spirituellement illustré par le dessinateur de « Ciné-Revue » du joyeux cortège des comiques du cinéma: Chariot, Ben Turpin, Lévesque, Pollard, Fatty,

H. Lloyd, J. Googan (le Gosse), le singe Joe Martin, etc.), nous citions cet acteur dans « L’Or du Désert », qui ne savait pas mourir et qui ramenait précautionneusement la jambe de peur que les arrivants ne lui marchent dessus. On a: dû re-tourner bien des fois des scènes tragiques à cause d’un mort qui s'agitait sans le savoir, qui respirait visiblement — car, agrandi dans un « premier plan », le plus léger mouvement de respiration devient énorme et est remarqué par toute la salle.

Un directeur intelligent, aidé par la musique — dans les grands studios américains un violoniste est engagé pour jouer pendant les scènes funèbres — parvient ordiairement à émouvoir pendant quelques instants ses acteurs, et à leur faire verser des larmes authentiques, dont l’homme à la manivelle s'empresse de profiter pour tourner tranquillement la scène.

Le mannequin de l’aviateur.

Dans une scène de la « Libre Belgique » (celle du lieutenant-aibbé Marcel), l’aviateur Vian Göttern jetait par-dessus bord, d’une hauteur de huit cents mètres, un officier allemand

qui l’avait forcé de l’emmener faire un tour au-dessus du front. L’homme — figuré par un mannequin vêtu de gris et rempli de son — tomba, en tournoyant comiquement jusqu’au sol de la plaine d’Evene, « comme un mannequin de soin »! Or, un’homme véritable, botté ou guêtré, tombe les pieds en Ibas! Il fallait ne-,( commencer l’opération en lestant de plomb les pieds du mannequin. Finalement, cette scène fut supprimée du film: la scène dramatique avait fait rire les spectateurs massés près du hangar militaire!

Farces au studio.

Il y a de bonnes scènes au studio: cela repose du rude travail de certains jours, et les farces entre camarades sont de tradition comme au théâtre. Vous connaissez Earle Williams, le populaire héros de Vitagraph. Dans l'un de ses derniers films, il devait transporter une malle, de la voiture à la maison (une huitaine de mètres). La malle devait être vide, mais les copains en avaient soigneusement garni le fond de briques. Ils s’apprêtaient à bien rire... mais le jeune athlète enleva la lourde malle comme une plume et, s’étant aperçu tout de suite de la blague, emporta la malle sans broncher sur ses robustes épaules. Et les rieurs ne furent pas du côté des tares urs-

M OC uppay

de liljqne

Son enfance, cercle d’enfants aux sons lamentables des, or-

Mae M urray danse depuis sa plus teindre enfance. A Portsmouth (Virginie U. S.) où elle est née, elle faisait le désespoir de sa grand-mère qui, après l’avoir longtemps cherchée, la trouvait en train de danser au milieu d’un

gués de barbarie.

Mae Murray qui aimait ses aises, retirait pour danser ses grosses chaussures à clous'qui blessaient ses petits pieds mignons, et, en quelques heures ses bas étaient troués.

Non seulement estte charmante artiste f


une petite danseuse précoce, mais elle se fit encore remarquer comme ayant des rares dons pour la comédie; et nul ne fut étonné de la voir débuter au théâtre, dont, de l'avis de tous, elle avait la vocation.

C’est en levant les bras au ciel que sa bonne vieille grandmère la regarda partir pour New-York, à l’âgé de 14 ans, où Mae Murray débuta dans un théâtre de Broadway. Ce n’est que vers 1916 qu’elle se fit remarquer par le public;

Ses débuts au studio et à l’écran.

Son premier grand succès fut « Nell Brink-ley Girl », aux Folies Ziegfeld, et c’est vers cette époque qu’elle imagina un sketch original. La première partie était un film tourné par Mae Murray, dont l’image s’arrêtait dams un coin en gros premier plan. On escamotait rapidement l'écran, et, au milieu d’une projection éblouissante, Mae Murray apparaissait en personne aux spectateurs émerveillés de voir la vision cinématographique devenir une réalité.

Nombreuses furent les offres faites à Mae Murray. Elle les déclina toutes, car, très artiste, cette jeune et jolie danseuse avait accepté les offres de M. Zukor, qui lui promit formellement de ne lui faire tourner que les films dont les rôles lui conviendraient.

Et c’est ainsi que Mae Murray débuta à l’écran par « Sweet Kitty Bellairs », dont elle avait toujours beaucoup aimé â lire rhistoire, car Mae Murray est une liseuse enragée, et parmi ses livres préférés, citons les célèbres histoires d’Elsie Dimsmore qui sont, en Amérique, l'équivalent des récits de notre bibliotliè-jue rose, lee fable d’Esope et... les « Trois • Mousquetaires ».

Mae Murray interprète le rôle de Liliane.

Depuis longtemps, là réputation de Mae Murray est établie, mais il faut bien le dire, c’est à son mari, le metteur en scène Rober t Z. Léonard, que nous devons le film qui la présente sous son meilleur jour. Dan « Liliane », en. effet, la gracieuse vedette semble nous avoir révélé de nouvelles qualités sen- v timen taies et imprévues, et avoir créé un type qu’aucune étoile m'avait encore pu évoquer.

I.e sujet de « Liliane » a été spécialement écrit pour Mae Murray par Clara B>eranger.

L’intrigue est banale en elle-même et l’essai psychologique est trop peu accusé pour constituer le fond esentiel du scénario; c’est aux décors magnifiques, et plus encore à la beauté de Mae Murray, simple et enfantine, épanouie comme un lys; à cet amalgame de candeur, de volupté et d’expressive douleur, que l’œuvre emprunte tout son charme. Une petite danseuse restée pure, trouve un jour l’amour dans un cœur de jeune homme; ils s’aiment., mais lui découvre que sa passion diminue, quand Liliane n’est plus danseuse. Ils se quittent et elle reprend donc ce métier qu'elle abhorre, revêt sa parure des grands soirs, et continuerait donc sa vie factice, — petit pantin joli, condamné à amuser la foule — si un cœur droit qui l'aime depuis longtemps ne l’arrachait à cette existence et ne faisait guérir dans le calme çon petit cœur endolori...

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FORFAITURE

Richard Hardy, un agent de change de New-York, propriétaire d’une superbe villa à Long-ls-land, vient de subir de grosses pertes en Bourse. Pressé par la débâcle prochaine, il a risqué loul ce qui lui reste sur les actions du « West Rand ».

Sa femme, Edith, ignorante des difficultés financières de son mari, continue à dépenser sans compter. Hardy la prie timidement, mais inutilement, hélas! de réduire ses dépenses.

Les Hardy ont pour voisin de campagne un liehe et jeune étranger, M. Tori, réputé pour- la somptuosité de ses appartements et la richesse de ses collections. Tori a coutume de marquer it son chiffre toutes les pièces rares de son musée.

Tori aime Kdith à la folie, et, lorsque cette dernière vient lui demander de mettre sa villa à la disposition d’un Comité de bienfaisance dont elle est trésorière, il accepte avec empressement.

Edith apprend entre temps que la Société « United copper » essaie un coup de Bourse et que les actions vont monter. Elle remet à un ami de son mari tout l’argent du Comité de Bienfaisance, pour acheter des actions «United Copper».

Le soir du bal arrive; l’attitude de Tori est telle, qu'elle enlève toute suspicion à Hardy. Au cours de la soirée, Edith append que l’IIniled Copper a raté son coup et que les actions ont baissé des 4/5 de leur valeur. Désespérée, elle s’adresse à Tori, qui lui remet un chèque à la condition qu’elle viendra le voir le lendemain.

Le jour suivant, Edith remet les fonds dont elle avait la garde au comité grâce à l’argent de Tori.

Entre temps, Hardy a, par contre réussi un coup de Bourse et rentre précipitamment, à la maison pour annoncer la bonne nouvelle à sa femme. Edith obtient de son mari un chèque, et part à’Ia tombée de la nuit pour rembourser Tori. Hardy, pris de soupçons, la suit.

Tori est chez lui, il marque, au fer les nouvelles pièces de ses collections lorsqu’Edith arrive. Elle offre de rembourser Tori, rnais ce dernier la prend dans ses bras ('I l’embrasse. Edith, impuissante, menace de se, luer. Exaspéré par une telle résistance, Tori se précipite sur elle, et dans un mouvement de colère, la marque à l’épaule de son sceau brûlant. Folle de douleur, Edith a ramassé le revolver et tire sur Tori au moment même où Hardy entre dans la villa.

Hardy trouve 1 chèque qu’il a remis à sa femme et un morceau de robe appartenant à Edith dans les mains de Tori.

Pupil» iln!i an If! novel»?

Gaumont-Journal

TOUJOURS ELLE

Comédie en 2 parties

Mariage Mouvementé

Comédie en 2 parties interprétée par Hoot Gibson

FORFAITURE

Scène dramatique en 5 parties interprété par Fanny Ward et Sessue Hayakawa

Semaine prochaine: la merveille einépiatographique

Aanstaande week: het kinematograph sch meesterwerk

La police arrive, et Hardy- déclare-que c’est lui qui a tiré.

Tori se remet de ses blessures et Edith vient lui offrir de payer n importe quelle somme s’il veut retirer sa plainte. Tori, rageusement, refuse.

Hardy, qui a appris la vérité, interdit,à sa femme de parler, et le jour du procès, il se laisse charger par Tori, qui veut se venger d Edith. Mais lorsque çon mari esl condamné, Edith ne peut plus se contenir. Elle se précipite à la barre et montre aux juges la blessure produite par le sceau brûlant de Tori.

En apprenant, la vérité, les spectateurs, emportés par la colère, veulent lyncher Tori que la police protège.

Le jugement esl rapporté.

Hardy et sa femme quittent le tribunal libres et réunis.

Programma van 5 loi ill lovelier

G a union!» W e ek blad

ZIJ ALTIJD

Tooneelspel in 2 deelen

Bewogen Huwelijk

Tooneelspel in 2 deelen vertolkt door Hoot Gibson

EUVELDAAD

Dramatische schets in 5 deelen vertolkt door Fanny Ward et Sessue Hayakawa

KISMET

KISMET

EUVELDAAD

Richard Hardy, wisselagent te New-York en eigenaar eener prachtige villa te Long-Ysland, heeft groote sommen op de beurs verspeeld. Om de toekomstige ineenstorting te voorkomen, zet hij alles wat hij nog bezit in aandeelen van « West-Rand ». Zijne vrouw Edith, de geldelijke verlegenheid van haar man niet kennende, gaat voort met geld te verkwisten; en deze smeekt haar hare uitgaven zooveel mogelijk te verminderen.

De Hardys hebben voor gebuur een rijk en jongen vreemdeling, M. Tory, welke gekend is voor zijne schoone verzamelingen. Tory heeft de gewoonte elk voorwerp met zijne initialen te ken-1 merken. Hij is op Edith verliefd, en wanneer deze

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hem komt vragen, zijne villa ter beschikking van een weldadigsheidskomiteit te stellen, waarvan zij schatbcwaarster is, neemt hij aanstonds aan.

Intusschen verneemt Edith dat de maatschappij « United copper » eene beurs-spéculptie in ’t zicht heeft en dat de aandeelen zullen stijgen. Aan eenen vriend van haren man geeft zij het geld van het Komiteit om er aandeelen met te koopen.

De avond van het hal breekt aan; en het gedrag* van Tory is zoo, dat het alle verdenkingen van Hardy wegneemt. Tijdens het bal verneemt Edith dat de speculatie mui I nited copper tegengeslagen is, en zich verloren ziende richt zij zich tot Tory, welke haar een chèque overhandigt, op voorwaarde dat' zij hem komt bezoeken.

Den volgende dag brengt zij, dank aan Tory, het geld dal zij iu bewaring had terug.

De beursspeculatie van Hardy is gelukt, en hij keert spoedig huiswaarts om zijne vrouw het goede nieuws mede te deelen. Zij bekomt van haar man een chèque en hij het vallen van den avond gaat zij naar Tory om hem het geleende geld terug te brengen. Dit komt verdacht voor, en Hardy volgl haar.

Tory is t huis; hij kenmerkt met hel ijzer de nieuwe stukken zijner verzameling. Zij wil hem het geld geven doch deze neemt haar in zijné armen en zoent haar. Edith onmachtig dreigt, met haar te dooden. Woedend over dezen tegenstand werpt Tory zich op haar, en in een oogenblik van gramschap, teekent hij haar met zijn gloeiend ijzer op hare schouders. Waanzinnig van smart neemt zij een revolver en lost een schot op Tory juist op het oogenblik dat Hardy in de villa komt. Deze vindt den chèque en een stuk van het kleed zijner vrouw in de handen van Tory.

De politie komt en Hardy verklaart dat hij het is, die geschoten heeft, Tory geneest van zijne wonden en Edith biedt hem, gelijk welke som te betalen, indien hij zijne klaelil intrekt. Doch hij weigert.

Hardy de waarheid vernomen hebbende verbiedt zijne vrouw ie spreken; en den dag van het proces laat hij zich door Tory, welke zich op Edith wil wreken, beschuldigen. Doch als haar echtgenoot veroordeeld wordt, kan zij haar niet meer bedwingen, komt vooruit en toont "de wonde, door den zegel van Tory veroorzaakt, aan de rechters. Als de toeschouwers de waarheid vernemen willen zij Tory uit de handen der politie rukken. Het vonnis wordt verdaagt en Hardy en zijne vrouw verlaten het gerechtshof vrij en vereenigd.


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MI LEE

PRODUCTION BELGE

Voici encore une comédie fraîche et .jolie, d’un intérêt soutenu et toute émaillée d’humour.

L’interprétation est confiée à des talents belges qui, sous l’habile direction de » M. Georges Ketterer, le directeur de la S- K. A. P., promettent de devenir de bons artistes de l’écran.

Cette charmante comédie a pour cadre, tantôt le château de Wesêm-beek, tantôt le champ de courses de Stockel, tantôt quelque autre coin de notre harmonieux Brabant.

Le rôle principal est tenu par Mlle Maryse Larose, la gracieuse artiste de ciné qui, déjà dans Marouf îit montre dp qualités photogéniques et d'un réel talent. D'autres rôles de premier plan sont interprétés par Mlles Leroy. Duhard, Lou et Lisa Dero, jeunes vedettes qui dès leur première apparition sur l'écran s’affirment étoiles d’avenir. Les personnages masculins sont incarnés par MM. Dan Mevers, Franck Li-meli, Richard Ver-non et Silvi Delville. Le scénario — clair, sans prétention comme sans longueur — est l’aventure d’un jeune fêtard qui, en l’absence de ses parents, convie ses amis et leurs amies à venir passer au château paternel quelques heureux moments de fête. L’on danse, l’on soupe, l’on s’amuse, il y a même une délicieuse ballerine, que notre fils de famille a paré d’un collier de grand prix — 500,000 francs — emprunté au coffret contenant les joyaux de la famille. La danseuse a bien restitué la parure, et pourtant voilà qu’au lieu de la retrouver à l’endroit où il est sûr de l’avoir déposé, notre prêteur ne le retrouve plus. N’osant faire part à ses parents de cette


.insolite disparition, certain, d’autre part, qu’il connaît tous ceux et celles qui sont venus chez lui, notre jeune homme décide de mettre tout en œuvre pour découvrir le précieux joyau.

Une enquête serrée est menée par ses soins, amenant la découverte die plusieurs pistes, qu’il suit avec une constantie patiepce, mais sans le moindre résultat. Et les jours pasent, chaque heure nous rapprochant du m-oment où le père, doit rentrer et où il faudra supporter .ses regards sévères 'et ses virulents reproches. Deux semaines durant, ce ne sont à propo de (f ôle quelque ( 1 Sherlock Hol-mésique, que remplit l’inviteur d’hier, que scènes pleines d’imprévu et de vie, que l’on suit, avec .une attention' sans cesse m éveil,

dans l'atteinte d’un dénouement qui viendra élucider le mystère. Et ce dénouement enfin se fait jour, imprévu et insoupçonné, en la personne d’une jolie voisine, qui par espièglerie et aussi pour donnai« une petite leçon » à l’insouciant fêta*dip%ait dérobé le collier qu’elle rapporte à'ipBsent, in extremis, au moment où toute lltfmire va être découverte par le bonhomme de* ère, revenu de voyage.

Tout cela est joué avec entrain, sans vaines atteintes, sam recherches excessives d’effet, avec simplement le souci de réfléchir sur l’écran des scènes d’une comédie qui pourrait être vécue, tant les détails en sont simples et naturels. On pourrait objecte” rinvraisemiblan-ce, qui eonsidï garder sel À aux investigations policières, une disparition, aussi Importante, mais n’oublions pas que nous avons à faire à un jeune homme quelque peu désemparé dont le cerveau est dominé par la crainte des reproches paternels, et que d’ailleurs les grandes productions que nous verrons demain sur l’écran — Nick Winter et Sherlock Holmes — sont en maint endroit basés sur un semblable thème d’enquête secrète, dont la justice n’est nullement avisée. D’ailleurs, comme nous disaient eux-mêmes MM. Ketterer, ne recherchez nulle thèse dans cette production. Elle aspire seulement à être vue comme une œuvre vivante, attachante, naturelle et jolie. Dans ce sens, disons que ce film est des mieux compris, et qu’il constitue une comédie réussie en tous points, dont la jeune compagnie, la S. K. A. P. a lieu d’être justement fière.

EM IX.


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UNE NOUVELLE « ÉTOILE »

“gosse,, le

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plus célèbre du monde

COOGAN (The Kid)

A six ans.

Il y a six ans, a été découvert et lancé par Charlie Chaplin et est en passe de de devenir le plus célèbre « gosse » du monde. Il est difficile de s'imaginer sa popularité aux Etats-Unis, où ses « poupées » sont à toutes les vitrines et où ses « mas cottes » ont détrôné les anciens « Billikin » et autres porte-bonheur.

Une firme américaine a édité des cartes postales de Jackie en 500 poses différentes, qui se vendent par milliers — et qui rapportent au modèle plusieurs billets de mille francs par semaine.

Ses costumes sont dans toutes les grandes villes, et les « Four IJuridred » (Quatre Cents) ont donné des bals d’enfants et des fêtes où tou les petits invités portaient de, s reproductions exactes de l'original « complet » de Jackie. A un des derniers thés du Knickerbocker Hotel, 350 gosses étaient rassemblés autour des tables et les friandises favorites de Coogan figuraient au menu.

La vogue.

C'est une folie. Un des grands journaux consacre chaque jour une colonne aux faits et gestes du petit comédien, et le Bulletin de Coogan est lu chaque matin par des milliers de curieux.

On redit ses mots: « II. y a deux bons comédiens au monde pour le moment, déclare Jackie, ... et l'autre est Charlie Chaplin! »

Comme'un reporter fantaisiste, mais l’air sérieux, lui demandait son avis sur les femmes.: « Oh! il vaut mieux les traiter un peu rudement! »

Jackie assure qu’il est devenu un homme pendant le temps qu’on a mis à filmer « The Kid » (Le Gosse): il n’avait que quatre ans quand on a tourné les premières scènes, mais aujourd'hui il en a six!

Les automobiles à la mode ont un Coogan— en mascotte sur leurs radiateurs, et la casquette de Jackie est la grande vogue pour la coiffure tirs enfants américains.

The Kid.

« The Kid » (Le Gosse) est un grand film et son succès à Paris fut grand et mérité. On y retrouvera Chariot, mais dans le meilleur de ses rôles • on y retrouvera les bouffonneries américaines (qui font rire aussi bien les foules européennes), le policeman traditionnel, l’humour anglais, et cesaltermancesdu rires et des larmes à quoi s’est essayé Chaplin dans ses dernières créations (notamment dans Chariot Chemineau ») — et on y trouvera Jackie Co.ogan.

L’intrigue est simple: une femme veut sedébarasserd’un fils naturel en bas âge et le dépose dans urne automobile luxueuse stationnant devant une belle maison. Elle se trompe en croyant qu’il va être recueilli dans une riche famille qui fera au petit abandonné la vie heureuse, car l’auto est volée et, Tentant est élevé par des gens de la pègre.- Comment il finit par devenir l’adjoint de Chariot — vitrier —- qui le fait, travailler dans les rues de Londres à casser les carreaux à coups de pierre, afin .de proposer ensuite aux propriétaires de replacer de nouvelles* vitres, c’est un des charmes de ce grand film, qui en a d’autres: une pointe de drame dans des intrigues vaudevillesqwes, et ce mélange heureux d’humour et de sentimentalité qui semble être la « manière » actuelle du créateur d’ « Une vie de chien ».

Les enfants au cinéma.

0;n l’a dit déjà: le enfant sont les meilleurs acteùrs au cinéma, Leur grâce, leur naturel, leür instinct, parfois, du comique en font des aeteurs-nés. Qui n’a admiré la gentillesse prenante de Marie Osborne et de son compagnon L’Afrique? La petite Edwige (9 ans), qui s’est excellemment tirée de son rôle délicat dans le film « La Libre Belgique », avait eu pour toute école du ciné les indications de Pierrt; Boine et de Mme Bianca Conta Boine; Mademoiselle Aile, que notre sympathique confrère L. Croze nous a révélée dans « Tue-la-Mort » (rôle de Canzone de), a été une révélation: et elle a onze ans! L’EXTRA.

Extrait de la Cinématographie Française.

copiés à New-York et fameux

li/a/aeuble anticaeitaliste

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l’as d otajrçs. canVärado! Qu’est-çe que tu fais do régajiié! Tous au même niveau!

1 porté, camarade: La de la propriété.

— Cas de ça, camarade! On nous reprocherait de satisfaire nos besoins et do -vivre dans l’aisance... comme les bourgeois!

— I as de ton. camarade! « Ce qui est a mit est a moi. -> Or, la maison antieapita-hstv ne do« Ore à personne:

Le Pi»V


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Le Mariage de la Scène et de l’Ecran

C’est entendu: le théâtre est un art et le cinéma en est un autre. Est-ce à dire qu’ils doivent être ennemis? Ou antagonistes? Ou incompatibles? Ou exclusifs, jalousement, l’un de l'autre?

Non pas. Il faudrait bien plutôt les allier, les faire s’entr’aider. Là comme ailleurs l’union est très bien capable de faire la force.

Au théâtre, on cherche la rénovation des procédés, on est à l’affût de nouveauté dans les formules. Tous les us, périmés, lassent le public. Le vieux moule dramatique ne donne plus que des produits caducs. La gloire et la fortune sont à celui qui rajeunira l’ancêtre.

Au cinéma, on cherche de l’inédit. L’outil que la science a mis aux mains des hommes est merveilleux d’ingéniosité, inépuisable en ses ressources; mais la façon dé le manier n’est encore qu’un balbutiement. On attend le prodigieux novateur qui lui fera donner tout ce qu’il détient en lui de puissance, d’imprévu, de variété. Le triomphe est à celui qui fixera l’admirable destin du nouveau-né1.

Pourquoi ne point combiner les procédés de la scène avec les applications de l’écran?

Les façons, mei semble-il, en peuvent être multiples. Il y a l’appoint du cinéma dans la réalisation du décor, du théâtre. Il y a le cours du dialogue authentique dans l’accompagnement de la mimique, au cinéma.

Il y a la possibilité de substituer aux monologues, si fréquents surtout dans le vieux répertoire de comédie, une représentation animée et fidèle, par le jeu de la projection lumineuse!, de ce que raconte au public, en ayant l’air dte le penser simplement tout haut, un personnage toujours embarrassé de se trouver, ainsi, tout seul, en train de parler entre trois murailles de carton peint et un immense trou noir peuplé de mille visages attentifs.

Il y a l’éventualité de réaliser des économies en remplaçant les coûteux cortèges et les encombrantes figurations par des, défilés et des mouvements de foules adroitement fixés sur un fond et des portraits de toile blanche.

11 y a, à côté de ces moyens de simplifier et d’originaliser les conditions matérielles des spectacles scéniques, la ressource aux formes illimitées de clarifier pour l’intelligence de l’auditeur les développements psychologiques d’une action dramatique.

Les exigences du théâtre où tout, quoi qu’on fasse, n’est que convention, sont généralement de dures contraintes pour l’auteur impuissant

à tout dire et surtout à dire lumineusement ce qu’il voudrait et devrait dire.

Alors il est obligé de passer d’un acte à un autre acte, laissant dans le silence tout ce qui est arrivé à ses personnages pendant l’intervalle et s’astreignant à tâcher de l’expliquer tant bien que mal par la suite, au gré des propos qui se tiennent sur la scène.

Pourquoi, pendant les entr'actes, le cinéma ne montre-t-il pas aux spectateurs ce qui est censé, à ce moment, se passer entre les héros du drame, de la comédie, de l’opéra devenu de la sorte une aurore sans discontinuité, sans trou, sans obscurité?

Du même coup est épargné au public le longT supplice dç ces moments vides qui séparent la chute et le lever nouveau du rideau.

Depuis le jour de son enlèvement jusqu’à celui où nous le retrouvons dans le parloir de Saint-Sulpice, qu’est devenu lei chevalier des Grieux? Il serait intéressant de le savoir et de suivre l’amant trahi de Manon dans les phases de ces douloureux épisodes de sa vie. Le cinéma pourrait nous le montrer, avant et après le pimpant tableau idu Cours-la-Reine.

Après la scène dans l’église, au premier acte de la Tosca, tandis que derrière le rideau fermé les machinistes plantent le. décor de la salle à manger du tyran de Rome, ne serait-il pas passionnant de suivre sur l’écran la course des sbires de Scarpia courant à la villa, de Cavaradossi, explorant la maison, le jardin, ne trouvant rien, mais, après la dénonciation de Floria. Tosca, découvrant enfin le fugitif traqué tapi dans le puits du jardin? Quel film passionnant que celui de A cette chasse à l’homme, du suicide de l’évadé du château Saint-Ange, de l’arrestation du chevalier amené chez Scarpia?

Pour les amateurs d’émotions fortes, le tableau de l'infanticide de Marguerite n’aurait pas moins de prix que celui que prendrait, pour les fervents du merveilleux, le voyage, pendant la nuit de Valpurgis, en compagnie de Faust et de Méphisto, jusqu’au séjour fabuleux où, soudain, éblouiraient les splendeurs du ballet célèbre.

Les friands d’explorations en pays lointains se régaleraient de pittoresque en regardant le lieutenant Pinkerton, délaissant la tendre Butterfly, regagner l’Amérique, s’y marier, revenir sur son grand navire en terre japonaise.

Veut-on envisager, après les infinies ressources que tout le répertoire offre en fait de films de voyages, ce que les classiques fourniraient d’impressionnant?

Qu’on imagine, entre deux actes du Cid, le tableau animé de la guerre d’où revient finalement vainqueur celui qui est parti pour gagner ce magnifique combat « dont Chimène est le prix ».

Et toutes les expéditions fabuleuses dont les Grecs et les Romains, dans Racine et Corneille, sont les héros?

Quant aux meurtres qui terminaient toute tragédie, mais s’accomplissaient dans la coulisse par une règle de bienséance dictée par les conventions du grand siècle, désormais on pourra les faire perpétrer sous les yeux du spectateur d’aujourd’hui. Il est friand, lui, de la vue de ces trépas tragiques dont la convention théâtrale le contraint à ne connaître que les rugissements, les gémissements où les râles savants d’un Mounet-Sully, d’un Albert Lambert, d’une Sarah, d’une Bartet agonisant à la cantonnade.

Les féeries offrent un autre champ vaste à l’ingéniosité des faiseurs de films. Que n’y

a-t-ij pas à tirer de tous ces Tours du monde en 80 jours, si mesquins encore, si étriqués malgré le luxe et la Science d’une mise en scène gigantesque, si on prête à celle-ci l’appoint des réalisations cinématographiques!

Enfin le vaudeville...- Mais non, je crois qu’ici il vaut mieux, pour l’instant, s’abstenir. Le rideau, à la fin du 2e acte de tout bon vaudeville selon-la formule réjouissante à la mode, tombe au moment où quatre ou cinq personnages presque dévêtus se trouvent subitement réunis dans un lit, ou dans une baignoire, ou dans une garde-robe... Il est temps que le rideau tombe. Il serait indiscret que le cinéma, vint montrer aux spectateurs ce qui se passe ensuite entre ces messieurs et dames

Paul ANDRE.

Qu’est-ce que tu veux? Les uns prétendent que c’est un assassin, les autres un « as à ciné ».

L’Humour.

—On joue ça partout en ce moment. — Oui, ça doit-être l’histoire d’un •ype <|ui a trouvé un appartement et qui est exonéré de contribution!...

(Ciné Magazine).

On projette en ce moment Le Tueur de femmes.

Notre Landru national ne va pas manquer de protester, car il semblait jusqu’ici, avoir l’exclusivité de cette affaire... (Ciné Magazine)

— Ça ne va pas aujourd’hui, mon cher Anatole ..

— Va te distraire au ciné... on joue Je Médecin des Folles!

(Ciné Magazine)


Le Cinéma Color

Les fidèles habitués de nos grands cinémas se rappellent satis aucun doute les sensation- -nels débuts du cinéma color il y a quelques' dix ans.’

C'est un fait curieux à observer’ que celte invention qui souleva tant d'admiration soit restée sans grande application.

Quoi que l'on puisse dice, il faut bien reconnaître que les projections monochromes (en une seule couleur) ne peuvent reproduire les beau;es merveilleuses et uniques que n us offre fît nature.

Celle-ci nous sont bien mieux rendues par le cinéma color dont la découverte revient à M. C. Albert Smits. De temps à autre un petit admirer dans nos cinémas des films magnifiques colores à la main, mais ces films n’ont rien à voir avec les projections auxquelles nous avons l'intention de consacrer cet article..

Pour les premiers, on emploie simplement un film moins noir que d’habitude, puis à l’aide d’un pinceau on le recouvre de couleurs transparentes.

Et c’est, n est-il pas vrai, un travail considérable que de peindre ainsi des centaines de mètres de ruban comportant des milliers d’images.

Le cinéma color ne réclame pas cette main-d’œuvre longue et coûteuse, car la fabrication est ici mécanique et scientifique.

L’inventeur a su très habilement tirer parti de la division des rayons de la lumière.

Pour bien comprendre' cette division, il ne. sera pas sans utilité de rappeler, ici, les principales conclusions adoptées à ce sujet par les plus célèbre» physiciens. Ce que notre vue perçoit comme de la lumière blanche (lumière solaire), n’est rien d'autre que le résultat de la vibration perpétuelle qui ne cesse d’agiter les masses.

De même que l’émission d'un son provoque mm mouvement ondulatoire dans l’air ainsi la moindre clarté met en branle l’éther, de même que la tranquillité de l’air nous donne la sensation de silence, ainsi le calme de 1 éther amène l’obscurité. Cette lumière du:-oleil qui nous paraît blanche esi en réalité composée de sept couleurs différentes. Pour vérifier ce phénomène, il suffit de contempler après l'orage l’arc an ciel qui se dessine ou bien de décomposer cette lumière en lui faisant traverser un prisme.

Et alors on peut admirer, dans une remarquable gradation des tons et des nuances, te rouge, l’orange, le jaune, le vert, le 'bleu clair, le bleu foncé et le violet.

Pour obtenir la lumière blanche, ces sept couleurs ne sont pas indispensables. P est fa

elle d'obtenir le même effet par l'alliance de deux couleurs composées. El quand deux couleurs se complètent de telle manière quelles produisent de la lumière blanche, elles sont appelées «.complémentaires ».

Ce résultat est obtenu par la combinaison du rouge et du bleu-vert, de Edrange et du bleu-violet, du jaune et du violet rougeâtre, etc. 1. inventeur du cinéma color a tiré profit de ces observations et pour atteindre son but il a choisi deux couleurs complémentaires: le rouge et le bleu vert.

•Au Peu de faire des images photographiques ordinaires, il fait de chaque instantané un double, c’est-à-dire une prise à travers un cadran rouge, l’autre à travers un écran ver bleu.

L’écran colore a ta propriété de laisser passer les rayons de lumière de sa couleur propre et d’absorber toutes les autres.

On arrive alors à cet intéressant résultat, à savoir que l’image prise à travers l'écran rouge présente seulement les parties de cette couleur — la bleu et le vert étant absorbés — et que l’image prise à travers l’écran vert-bleu n’offre que ces dernières couleurs — le rouge ne pouvant le traverser.

L’opération ainsi achevée,' on obtient un film négatif dans lequel les différentes images se succèdent, ns laissant paraître que la couleur qui a pu traverser l'écran.

De ce film négatif on fait un film positif ordinaire, mais la projection différera.

Les écrans rouge et vert-bleu sont placés devant l’objectif et ils le cachent successivement de telle façon que l’image prise à travers l’écran rouge soit projetée à travers l’écran bleu vert et vice-versa.

Et ainsi on obtient une projection tout' rouge et ensuite une image bleu-vert.

Mais le temps qui s’écoute entre les deux projections s -i si bref qu’il nous semble que nous n’avons qu'uns seule image et donc... vu couieuiv naturelles.

Dans une des premières représentations du cinéma color, on pouvait admirer l’image d'un superb vase garni de fleurs. On voyait d’abord une projection en noir et vraiment les jolis tons les fleurs foncées lie disaient fins grand chose au spectateur.

Ensuite venait la projection du cinéma color. Quelle différence! Toutes les teintes, toutes les nuances, depuis le rose tendre jusqu’au ronge écarlate,étaient représentées. Ou donnait aussi aldrs de remarquables vues prises dans les colonies anglaises. Le beau c’el foncé, les riches et luxueux costumes des hauts personnages indiens, tout était présenté avec un éclat qui ne sera jamais atteint par le pauvre cinéma en noir qui bientôt, peut-être, aura vécu. Léo H.

N’en uzez pas d’autres

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