Programme de 7 à 11 déc. 1924



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#861

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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

The Fire Patrol

Il y a vingt ans passés, que John Fergusson fut victime* avec sa femme et son bébé Colin, d’un naufrage au cours d’une tempête.

Echappés à la mort, tous trois, grâce à l'arrivée d’une embarcation montée par des pirates, commandés par le capitaine Burcht Anderson, qui les prends à son bord. La possession de la femme est le seul but d’Anderson. I nc rixe terrible, éclate entre les deux hommes au cours de laquelle Fergusson est aveuglé.

.Anderson ie fait rejeter, lui el son enfant, h la mer. sur un minuscule radeau... À nouveau sauvés par un voilier de passage, iis- sont débarqués à Sea-lowii, petit port de pêche côtier. Vivant fie la mendicité, Fergusson élève son enfant qui a aujourd’hui so ans.

-V Sea town vivent doux jeunes filles, deux sœurs, Km»>•> el Molly Tatcher..., Emma aime Colin et n’ose s’avouer tandis que Colin adore Molly, délicieusement belle et jolie.

C’est la fêle au village, le bal bat son plein, tandis qu'au loin une tempête effroyable, fait fureur, les éléments déchaînés font force de rage. Soudain le loscht reien tit, dominant la voix du tonnerre. An large, b doüé sous la fondre, entre des vagues boules Comme des montagnes, un navire est en flammes. La patrouille de feu s’élance et après des efforts inouïs parvient à s’approcher du navire que l'incendie dévoré.

A bord c’est la panique. Des scènes indescriptibles ont lieu sous la lumière du phare, qui de la côte éclaire ce spectacle Dantesque... Quelques rares passagers peuvent parvenir à se sauver, entre autre un nommé Burcht Weaver, qui le lendemain se trouve sur-la côte au même moment, où Fergusson vient en promeneur se rendre compte par les conversations fin désastre subi!,. Fergusson est accompagné de-Molly.La conversation s’engage entre lui et Weaver qui par la suite deviendra son ami.Weaver n’a pas été sans remarquer le charme captivant fie Molly et son désir le plus grand est de pouvoir faire sa conquête. I n seul obstacle s'y oppose: Fergusson. A quelques jours de là, il lui propose de fair.e une promenade au bord de la mer el l’emmène sur le haul des falaises et subitement le laisse seul tandis qu’il relourne à la maison retrouver Molly. Emma qui a vu la scène se dérouler se précipite iors Colin el le préviens du drame qui va se dérouler. Le jeune homme saute dans une charrette et après une course échevelée parvient au haut de la falaise au moment précis où son père mettait le pied au-dessus du gouffre. Rentrés à la maison, ils y retrouvent Weaver et Molly aux prises, la jeune fille apportant à la bille une défense désespérée. Outré de la conduite de Weaver, Fergusson se précipite sur lui et de ses mains puissantes l’étreint

PROGRAMME du 7 au 11 DECEMBRE

1 • Marche du Sacre

G• Meyerbeer

2. Exploitations forestières

Documentaire

Dudule Champion

Comique

Romance en Fa • • L. V. Beethoven

Violon Solo: M. V- Van Hemel

Pour décrocher l’Etoile

Comédie

The Fire Patrol

Grande tragédie de la Mer

Pendant la Pause

Récital pour Orgue

PROGRAMMA van 7 tot 11 DECEMBER

Kroningsmarsch -Boschontginning

G. Meyerbeer

Oorkonde

Dudule Kampioen

Klucht

Romance in

Violon Solo

Om de Ster te winnen

Tooneelspel

The Fire Patrol

Treurspel der Zee

Tijdens dc Poos

Récitaal voor Orgel

Semaine prochaine

CARETH HUGHES

dans son pi List grand succès

Le Conquérant

Prochainement lé grand film d’art

OTHELLO

Fa • • L. V. Beethoven

: M. V. Van Hemel

à la gorge. Sous ses doigts il reconnaît une cicatrice que portait celui, qui naguère le fit aveugle au cours de leur lutte épique. La main du vieillard se serre de plus en plus, sentant qu’il avait en mains la vie de Burcht Anderson et non de Weaver. Désespérément, Anderson se défend ef tire son revolver, faisant feu il tue Emma et manque le v ieillard.

Colin veut venir à son aide, mais trop tard, mort avail fait son œuvre, le bandit expirait.

Fergusson vengé, vit heureux, entre Colin Molly, que l’amour a uni.

The Fire Patrol

lohn Fergusson wordt met zijn vrouw en kind .Colin) tijdens een storm gered door Burcht Anderson, opperhoofd van een bende zeeschuimers. Om wille der vrouw ontstaat tusschen beide mannen hen verwoed gevecht waarbij Fergusson met blindheid geslagen wordt om daarna met bet kind op een klein vlot terug aan zijn lot te worden overgelaten, om ten slotte toch opnieuw te worden gered. Zoo gingen:io jaar voorbij en al bedelend tracht dö vader in het onderhoud van zijn zoon en van hem te voorzien te Seatown. Daar leven ook twe allerliefste meisjes: Emma en Molly 'Catcher... Emma bemint Colin doch durft het hem niet bekennen, en Collin aanbidt Molly. Op zekeren avond, bij een geweldigen storm, wordt de noodklok geluid: een schip in brand I Slechts eenige passagiers kunnen gered worden, waartus-schen een zekeren Burcht Weaver, ’s Anderdaags ontmoet deze Fergusson vergezeld van Mol-ly en wordt op het meisje dol verliefd en wil hgar kost wat kost in zijn macht hebben: Fergusson is de hinderpaal. Hij zal deze dan ook meevoeren naar een rolssteille aan den boord der zee, plots op /.ijn stappen terugkeerend, naar Molly. Emma beeft echter de laffe doening gezien en snelt naar Colin om hem te verwittigen van hel drama dat zich gaat afspelen. In een dolle rit renl bij naar de kust en komt juist op het oogenblik flat zijn vader zich in den afgrond ging storten.

Dan spoeden allen zich naar huis, waar Weaver en Molly in wanhopigen strijd vechten. Fergusson werpt zich op den onmensch en door een lidteeken herkent hij in hem tevens dengene die hem eens blind maakte. Dat maakt hem nog hardnekkiger, en meer en meer sluit zich de hand om Anderson’s keel. Toch heelt deze nog de kracht zijn revolver af Ie schieten, docli hij treft Emma in volle borst, terwijl hij zelf ontzield neerslort.

Feigusson is gewroken en zal voortaan gelukkig leven tusschen Colin en Molly, door de liefde vereen igd.

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Théodore ROBERTS

Jusqu’à présent, Théodore Roberts avait surtout excellé dans les rôles de pères nobles — maillant toutefois son jeu très personnel, d’une pointe d’humour. C’est bien pour cela que le Nestor des étoiles californiennes émerveillait par sa compréhension parfaite du cinéma, du . inéma, miroir de la vie, et qui se doit donc de I éfléter dans de logiques proportions les épisodes douloureux et les traits plaisants ou inattendus.

N’était-on pas porté à croire que ce solide vieillard au profil bonhomme, était incapable d’interpréter un rôle de personnage austère sans

Dans le médaillon: Théodore Roberts, " l’homme au cigare,„ exprimant l’angoisse. Au bas: Roberts et Thomas Meighan dans “ Notre Grand Homme »

l’émailler de quelque détail cocasse? Avec tout le respect et l’admiration que suscitaient son talent et son âge avancé, ceux-là même qui le goûtaient le

mieux semblaient d’avis, que, unique en son genre si naturel et spontané, il n’en saurait sortir sans faire tort à sa réputation et risquer le ridicule.


Moïse et Aaron.

Théodore Roberts nous montre qu'il n'y a pas d'âge gui tiepne pour l'artiste consomme, épris de de son art, en comprenant les nécessités et les nuances, Le père noble gouailleur a su se mettre un masque sévère, a osé camper à l'écran une des figures les plus hautes et les plus sereines de lnis-toire et de la légende.

Cecil B. de Mille lui a confié le rôle de Moïse dans Les Dix Commandements. 11 apparait sous les traits d'un vieillard à la barbe de neige, aux traits émaciés, au port fier et a la démarche assurée, malgré le poids des ans. Il est le héros autour duquel gravite l’action qu’il semble animer de son souffle puissant.

Les Dix Commandements comprennent deux récits filmés bien distincts, dont l'un traité à la moderne, dit le solide appui que sont les préceptes divins dans l’actuel « struggle for life »; dont l'autre, dont Roberts est le pi vot, évoque des scènes bibliques. Celles-ci ont trait à la captivité des Israélites en Egypte, à leur fuite à travers les déserts brûlants et la Mer Rouge, à l'adoration du Veau d’Or, au séjour de Moïse sur le t Sinaï où Dieu lui dicte ses ordres.

S’il entrait dans nos intention de donner ici une description Moïse, recevant les ordres célestes.

Le lunch de quelques figurants entre deux prises de vues des " Dix Commandements

complète de cette production unique, il nous faudrait insister spécialement sur le grand souci d’exactitude qui présida à son élaboration, sur l'ampleur du sujet traité, sur la belle ordonnance des reconstitutions de palais, de sphinx et de tombeaux, sur le caractère hiératique de certains sujets et la richesse voulue dautres: mais cette œuvre est de celles qui ne se sauraient décrire sans que la plume malhabile ne restât bien en dessous de la merveilleuse réalité.

Parmi l'interprétation très homogène du film, — Tentends spécialement celle de la partie biblique, — Théodore Roberts est un Moïse qui sait sans pathétique exagéré, mais avec une vigueur, une noblesse

inspiré, ou se raccrochant aux paroles de vie, de 5 bonté et d’espoir qu’il prononce au nom de Son Dieu.

Il importait de porter hommage à Théodore Roberts pour la part du lion qu il se taille dans l’interprétation de cette bande. L’homme au cigare — ainsi se plaisent à le dénommer ceux qui connaissent son faible pour les noirs londrès, et l'emploi judicieux qu’il fait de cette innocente manie dans l’interprétation de'maints films, « l’homme au cigare » a, par sa magistrale interprétation de Moïse, ajouté un lustre nouveau aux lauriers qui le ceignent.

MARNIX.

Fort légèrement vêtus. Matt Moore et Patsÿ Ruth Miller, ne semblent pas souffrir du froid, malgré qu’une épaisse couche de neige couvre le sol I Quel est donc ce mystère?

et une sobriété indicibles, réaliser au maximun le rôle qui lui est confié; soit qu’il encourage les siens plongés dans une géhenne dont semble ne pouvoir les retirer aucune puissance humaine; soit qu'il conduise son peuple à travers les sables du désert, et oblige même les flots à aider à la délivrance du peuple élu, et enjoigre ces désespérés de ne point douter de la protection divine quand les chars de Ramsès «’élancent à leur poursuite; soit enfin qu’au milieu des tempêtes, sur les flancs du Sinaï seul à seul avec Dieu, il voit les Dix Commandements en lettres de feu fulgurer la nue, puis qu’indigné de l’inconduite des Juifs, il brise avec fracas les tables des Lois Divines: toujours son geste est toute majesté, ses traits expriment la pitié, la décision, la confiance, l’adoration ou la colère avec une telle maîtrise qu’on se sent totalement sous l’emprise, subissant le courroux de l’auguste vieillard

Réponse à un inter wie weur.

Conway Tearle, qui paraît aux côtés d’Alice Terry dans le film The Great Divide, que nous verrons vers le printemps, aime à raconter l’anecdote suivante:

Un journaliste lui demanda un jour un interwiew, et parmi des questions plus ou moins banales, il lui posa celle-ci: r

— Dans quel Etat êtes-vous né?

' — Si j’en appelle à mes souvenirs, répondit Conway Tearle, je suis née dans l’état d’ignorance.

— Bien entendu, répliqua le journaliste; mais combien de temps y avez-vous vécu?

— Je ne me rappelle pas exactement le nombre d'années, mais je puis vous assurer que j’ai fait tout mon possible pour le quitter.


OUVËLl

Tableau de pluie et de grand vent, extrait de Vie de Bohême.

Gabriellino

s’en mêle aussi

Gabriellino d’Annun-zio, fils de < Gabrielle d'Annunzio, vient d'être engagé par la Metro-Goldwyn comme aide du metteur en scène du super-film Ben-Hur, qui est tourné aétuellement à Rome. Plusieurs milliers d'extras italiens ont été engagés sur place pour cette production.

America

Le super-film de D. W'.

Griffith, America, qui avait été prohibé par la Censure anglaise, pourra être présenté désormais en Grande Bretagne. Cette production

portait primitivement comme titre Amour et Sacrifice et après une pre.mière présentation à la Censure, celle-ci avait jugé que le public anglais ne devait pas voir ce film. Cette décision fut très commentée par les journaux anglais, lesquels insinuèrent que si la Censure avait pris sa décision à cause de certaines scènes où la conduite des soldats anglais, pendant la guerre de l'indépendance, ne parait pas trop brillante, on n'avait qu’à supprimer ces scènes. Finalement la Censure anglaise s’est laissé convaincre. Il faut l’en féliciter, car la censure des autres pays ne fait pas toujours preuve de tolérence.

Lait condensé

William Haines, l’acteur américain qui joue au côté de Mac Murray dans Circe l'Enchanteresse, le film réalisé par le metteur en scène.

Mimi Pinson frissonne à la et

Scène d'hiver, extrait dç La Terre qui Flambe.

Robert Z. Léonard, pour la Metro-Gold-wyn, fait du jour -nalisme à ses moments perdus. Il collabore de temps à autre à des journaux locaux.

Dernièrement Mac Murray le recontrait plongé dans la lecture du « Los Angelos Times ».

— * Qu’avez - vous, vieux camarade, vous semblez tout déconfit, remarqua la ve- . dette.

— Hélas! expliqua Haines, j'avais écrit sur la question du lait un long article, mais d’un style très coulant. Ce satané

rédacteur en chef m'en a fait un « produit condensé ».

Encore le Klu Klux Klan!

Le « Klu Klux Klan », cette redoutable association américaine ne se contente pa$ d’exercer sa censure impitoyable sur les actes politiques des citoyens américains. Ses partisans se mêlent maintenant de censurer les films qui sont contraires à leurs idées personnelles, strictement arrêtées. Un film de la Metro Goldwyn, Three Weeks (Trois Semaines), réalisé d'après le roman passionnel de la romancière anglaise Elinor Glyn, ayant rencontré leur désapprobation, c’est au prix de mille difficultés qu’il a pu être projeté a Hattiesburg dans le Missis-sipi. Le personnel et les opérateurs du cinéma étaient armés. Les nouvelles ne disent pas si les spectateurs ont manifestés quelque émotion devant cet appareil guerrier.

vue de la neige qui crouvre toits jardins-

HOlPMMril B/ÎEA7H

Voici une Al Christie comédie, — parmi les plus captivantes en même temps que les plus hilarentes qui se puissent imaginer —. A en voir les photos, où une souple acrobate semble fmiter les prouesses d’Harold Lloyd dans Monte la d'ssus, on pourrait croire que l’action a divers points de ressemblance avec cellle où « Lui » escalade les grattes-ciels, pour conquérir et la fortune, et l’amour de son « doux cœur ».

Or, la Seule similitude des deux films, réside dans... leur qualité, leur comique, leur intérêt, leur valeur.

Ici, c'est une jeune « girl » qui est l’héroïne; son bon cœur l'incite à mettre tout en œuvre pour venir en aide à la famille de son frère malade, tandis que son cœur tout court la porte vers ce bon gros Walter Heers qui aspire à l’instant où tous deux passeront devant le clergyman, aux fins d’épousailles.

Mais n'anticipons pas. Disons d'abord que Walter Heers nous apparait ici sous les espèces de l’excellent garçon qu’il n’a cessé d’être; toute sa préoccupation est tournée vers le tiède et joli bangalow qu’il aménage, qu’il fignole, qu’il caresse presque, et où — elle l'a promis — Dorothy, devenue sa légitime femme, viendra vivre à ses côtés une existence de paix et de bonheur.

O, elle aura droit au repos, après la période mouvementée que nous allons décrire, et dont les illustrations extraites du film, donnent une idée très juste.

Dorothy donc, habitait avec son frère Dick et l'épouse de celui-ci, • mettant tous ses loisirs à profit pour aider à composer la layette du bébé attendu par sa belle, sœur.

Dorothy était employé dans un * institut de beauté » où les dames

de la haute, viennent confier leurs charmes parfois menacés, aux mains expertes de « girls » passées maitresses dans l’art d’accomoder les restes... Or donc, qu un jour, la jeune fille étant occupée à donner une ondulation permanente à une cliente, fut appelée auprès de la manicure pour lui prêter assistance. Quand elle revint, les cheveux de la dame avaient horriblement souffert d’une trop lon-ue exposition dans les appareils d'ondulation, ureur compréhensible de la cliente, réclamation, renvoi de Dorothy; tel fut le triste bilan de cette journée de déboire!

Rentrant au logis, voilà qu’elle apprend que Dick est rentrée gravement malade du bureau, et que d’autre part, sa femme a placé la majeure partie de ses fonds dans les actions d’une compagnie huilière, ce qui ne semble pas être précisément un placement sûr et de bon rapport. Dorothy se précipite à la poursuite de l’homme d’affaires qui a arrangé cette petite transaction, mais celui-ci est parti et nul ne peut retrouver sa trace.

Walther Heers, cependant, insiste auprès de sa fiancée pour qu'elle hâte les préparatifs du mariage: il se déclare prêt à prendre sur lui la charge de la famille de Dick. Mais Dorothy ne l’entend pas ainsi. Elle décide d'aller à la direction du journal où Dick est attaché, demander à rem-

Flacer son frère. Elle rappelle à éditeur la promesse qu’il lui fit avant son départ pour le front; puisqu’aujourd’hui Dick, qui fut gazé, est malade, des suites de son

Passage sur le front, il se doit de aider. Le patron de Dick accepte donc-la collaboration de Dorothy. Il lui donnera « une chance » de Se rendre utile. Mais les efforts de Dorothy ne sont point couronnés


Sache* cependant que l'homme d'affaires arrive avec de bonnes nouvelles les valeurs d’huile ont monté considérablement. Déchargée de ce souci, Dorothy, sans doute, pourra-t-elle à présent sans scrupule, unir ses jours à ceux de son cher Walther s c’est ce que ne Sauront que ceux qui auront vu de leurs propres yeux, toutes les péripéties de cette captivante action.

Nous avons cité plus haut les deux interprètes principaux de cette Christie Comédie s il y a weither Hiers, un fiancé dévoué et sympathique, que le metteur en scène n’a pas obligé à exécuter toutes les acrobaties de sa partenaire Dorothy Desore!' celle-ci est « une femme de tête », et de plus une excellente gymnaste; elle possède aussi au plus haut point le sens comique.

Puis, voici Tully Marshal,. Jimmie Adams, Priscilla Bonner, Jimmie Harrison» Lincoln Plumer, Patricia Palmer, Rosa Gore, Jea Belasco, George Pierce, Victor Rodman, BuddFine, Eddie Baker, Douglas Carter, Max Davidson: un excellent « cast », comme on peut juger, puisqu’il groupe une quinzaine de noms parmi les plus populaires des studios de Californie.

Avec de pareils éléments, un scénario tiré d’un roman de Franck Roland Conklin, une direction technique confiée à Tom Brierly, des camara-men de la valeur de Peterson et de Philipps, le réalisateur Scott Sidney, ne pouvait manquer de faire de bonne et belle besogne; il n'y a pas manque.

de succès, et après d’infructueux essais, elle est chargée d’intervieuwer Blake, le célèbre collectionneur américain, dont les excentricités ne Se comptent plus, et qui vient de rentrer d’Egypte, avec un grand nombre d’objets d’art et de bijoux d’une valeur inestimable.

Après avoir usé de divers subterfuges, et s’être déguisée de vingt façons différentes pour arriver à.ses fins, Dorothy est enfin admise auprès du richissime Blake. Il concent à se prêter au supplice de Tintervieuw, il lui fait admirer un bracelet dune valeur de 50,000 livres! tandis qu’elle le pose sur une chaise, pour examiner d'autres merveilles, un petit singe d’orgue de barbarie, passant son bras par la fenêtre, s’empare subrepticement du joyau, et s’enfuit le long du « building ». Blake accuse Dorothy de s’être emparé de la parure, il téléphone à la police, tandis que la jeune fille, désespérée, se précipite par la fenêtre pour tâcher de rattrapper le quadrumanne. Entretemps, la foule s'est massée aux alentours; on avertit Walther de se qui se passe, et le voilà qui essaie par tous moyens imaginables de délivrer sa fiancée' menacée de tomber aux mains des policiers.

Ah mais on ne la tient pas encore! Et, ici commence la partie la plus émotionnante en même temps que la plus cocasse du film: Dorothy escalade portes, fenêtres, façades, toits et gouttières 1 Mais en vain; les policiers enfin l’arrêtent, et sont prêts à la traîner devant les juges.

t- Evidemment, dira le lecteur, en fin de compte, il faut que tout s’arrange. -- Détrompez-vous en partie; tout n’est pas dit, l’imbroglio est tel qu’on ne le peut démêler... qu’.en assistant soi-même à la projection du film.

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Un des plus fameux metteurs en scène américains, sinon le meilleur, vient d arriver à Paris. Il s'agit de Rex Ingram, le réalisateur des Quatre Cavaliers de F Apocalypse, succès mondial, et de Scaramouche, Rex Ingram, irlandais d origine, a fait la guerre chez nous comme lieutenant aviateur. C’est un fervent ami de la France, et il vient d’obtenir de la Metro Goldwyn l'autorisation de réaliser son rêve le plus cher, se fixer en France et y tourner des grands film avec la collaboration de grandes vedettes françaises et américaines. Il va commencer, dit-il, par tourner Mare Nostrum de Blasco Ibanez, admirable sujet qui le promènera sur les bords de la Méditerrannée, de Barcelone à Marseille, de Marseille à Nice, de Nice à Naples et à Pompeï. Nous lui devrons probablement, avec la création d'un film merveilleux, la révélation de quelques artistes de valeur; car un point bien particulier du caractère de Rex Ingram est de choisir pour interpréter ses films, des artistes presque inconnus, qui du jour au lendemain, sous sa direction magistrale, se révèlent étoiles de première grandeur.

N’oublions pas qu’il découvrit Valentino, que grâce à lui le cinéma est doté d’un mouveau « jeune premier » idéal, Ramon Navarro, l’interprète de Scaramouche. Alice Terry et Barbara La Marr lui lui doivent leur réputation mondiale. Peut-être Rex Ingram, s’il voulait se donner la peine de chercher en Europe, révèlerait-t-il un ou plusieurs grands artistes qui rajeuniront et relèveront un peu notre pépinière de vedettes.

La carrière de Rex Ingram est une belle aventure, qui fait honneur à son héro. L’homme s'est fait lui-même, à force d énergie et de volonté, sans se départir jamais d une certaine poésie de rêveur et

d’artiste, due peut-être à son origine irlandaise, qui surprend et charme notre goût français.

Rex Ingram est né à Dublin en Irlande. Fils d’urt professeur, il reçut une excellente éducation et fut diplômé au collège de la Trinité à Dublin. C'est en 1911 qu’il gagnait les Etats-Unis. Les débuts y furent pénibles. Rex Ingram ne rougit pas de rappeler le temps où il travaillait la nuit aux docks de New-Haven. La sculpture le séduisit alors. Etudiant à l'Université des Beaux Arts de Yale, il devient le disciple préféré du professeur Lawrie, Il commence à ce moment à écrire des scénarios pour la compagnie Edison, et en interprète quelques uns. Engagé par les films Vitagraph, il tourne avec Lilian Walker, Helen Garden et Clara Kimball Young, tout en continuant à écrire des scénarios.

Il travaille ensuite pendant une année avec la Fox-Film. Il met alors en scène son premier film Le Grand Problème, que suivent bientôt The Calice, The Reward of the Faithless, Black Orchids et His Robe of Honor.

Vient la guerre. Rex Ingram, aviateur se bat en France. Démobilisé, il réalise pour l’Universal The Day She Paid et Under Crimson Skies., Puis il s’associe avec la Metro, et c’est de lors que part sa réputation.

Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse lui valent les plus hautes dignités de l’Université de Yale. Rex Ingram, infatigable, réalise succèssivement The Conquering Power, Eugénie Grandet, d'après Balzac, et le Prisonnier de Zenda, Trifling Women, The Passion et enfin Scaramouche, œuvre puissante qu’il se désole d’avoir vu mutilée par la censure française et qui cependant est un succès de la saison actuelle.

C’est répétons-le un ami qui sait conprendre notre âme et notre caractère. Faisons lui confiance. Il nous donnera de bons et beaux films.

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Ross et son chien Rex.

Annette Wells vivait depuis plusieurs jours, recluse dans cette chambre infernale où elle ne pouvait même pas se recueillir pour songer à son malheur, poursuivie qu elle était constamment par l’horrible homme-machine, et par la pensée que, sans doute, dans son repaire Mark Walton assistait impassible à sa lente agonie.

Qui viendrait à son secours?

Qui oserait affronter ce châreau diabolique?

Qui réussirait à pénétrer jusqu'à elle?

Elle n’osait répondre à ces interrogations. Pourtant, un nom s'imposait à son esprit, un nom qu’elle prononçait tout bas et qui chantait dans son souvenir avec une singulière douceur: Harry Ross, ii, Harry Ross.

walton lui avait bien dit que Harry Ross, dont l’automobile avait été lancée dans l’abîme, s’était noyé. Elle ne pouvait en croire son persécuteur. Une voix plus haute criait en elle: il est vivant, il est vivant, il viendra.

Plusieurs fois déjà, elle avait perçu des bruits insolites, comme des machines qui s'arrêtent brusquement ou qui explosent.

L’homme mécanique restait maintenant immobile dans le coin de la chambre.

Soudain, la porte s’ouvrit sous une poussée violente. Un cri, aussi vite étouffé. Harry Ross et son chien Rex se trouvaient dans la chambre et le jeune homme, le doigt sur les lèvres, l’oreille au guet, interrogeait les bruits qui montaient de l’étage inférieur.

— Courage, Annette, dit-il enfin, courage! nous touchons à la délivrance.

La jeune fille restait immobile dans l’attitude de la stupéfaction la plus profonde. Sous le coup de l’émotion, elle ne pouvait articuler aucune parole. Elle porta la main à la gorge, pour faire comprendre à Harry Ross que les mots l’étreignaient là, en foule.

— Oui, je comprends, disait-il, je comprends moi-mème...

On entendait des cris, comme d’une altercation violente où la voix de Walton dominait celle de son complice Lovello.

— Mille dangers nous entourent, reprit le jeune homme. Ce château est admirablement machiné. Les escaliers sont électrisés. Tout à l’heure, j’ai failli être électrocuté par la première marche où j’allais poser le pied. Rex m’a sauvé.

Le bon chien, entendant son nom, vint se coller à son maître qui lui fit de la main une caresse.

— Brave bête! dit Annette avec une sorte de sanglot.

Elle redevenait maîtresse d’elle-même.

Harry Ross s’approcha.

— Puis j’ai rencontré Walton. Il s’est jeté sur moi comme un fauve. Ah! il me sentait bien son ennemi mortel! Ce fut la bataille, et quelle bataille I J’étais résolu à vaincre parce que je voulais vous arracher aux mains de ce bandit. La rage décupla mes forces. Une rage semblable donnait à Walton une vigueur formidable. Je ne sais si j’aurais eu le dessus, quand une explosion venant de la salle des machines nous jeta tous deux sur le sol. Walton se releva, criant: « L’homme mécanique! l’homme

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Les deux complices.,

mécanique I » et se précipita vers l’étage inférieur. Pour moi, je montai vers votre chambre, et me voici. Vite, Ânnétte, sauvons-nous!

— Sauvons-nous I répéta la jeune fille.

Des explosions nouvelles retentissaient. Sans doute que, pendant la lutte de Ross et de Walton, Lovello avait voulu expérimenter jusqu'où pouvait aller la force de son engin monstrueux. 11 multiplia la force des 'dynamos. Il porta jüsqu’à leur maximum de rendement toutes les machines qui ronflèrent en une musique épouvantable. Il ne se. soudait pas du danger. Il ne songeait pas qu’une courroie cassée, Un rouage échauffé outre mesure pouvait amener une catastrophe.

La catastrophe survenait.

Dieu dans sa justice punissatt le coupable orgueil.

Des explosions se succédaient.

Une fumée épaisse se répandit dans les chambres et les corridors.

Des flammes léchaient les murs. .

' — Sauvons-nous! répéta Harry Ross.

11 prit Annette dahs ses bras et, chargé de ce précieux fardeau, se mit à descendre en courant.

Au rez-de-chaussée, des cris retentirent.

C’étaient les satellites de Walton qui, voyant

les fugitifs, se lahçaient à la poursuite de la jeune fille.

Harry Ross, haletant, courait.

Il arrivait à l’escalier.

Il se fendit compte soudain de l’impossibilité de fuir. C’était à l’escalier électrisé qu’il venait d’aboutir. Le premier pas qu’il y oserait serait sa mort et celle de son amie.

— Malédiction! cria-t-il.

Il se retourna pour observer ses ennemis.

Ses yeux tombèrent par hasard sur un grnd vase de marbre. T

— Sauvés! songea-t-il.

Il roula jusqu'au haut de l’escalier le vase, mauvais conducteur d’électricité, et pareil à un acrobate professionnel, descendit marche après marche l’escalier de la mort, tandis que les bandits de Walton, demeuraient au-dessus, vociférant, couvrant d’injures les fugitifs qui leur échappaient,

Harry Ross se hâta de sortir du château maudit.

Et dans l’auto qui les emmenait, la jeune fille laissant aller doucement sa tête sur l'épaule de son sauveur, murmura mais de quel accent tendre et fort comme le jeune amour, ce seul nom si plein d.6 choses »

-Oh! Harry Ross! Jean BLAISE.

Sur l'escalier de la mort.

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il y a lieu de féliciter la Direction du Coliseum de Bruxelles, pour l’heureuse initiative qu’elle montre en conviant les enfants nécessiteux des écoles de la ville à venir assister à une séance cinémato-. phique au cours de laquelle seront projetés des . Sas spécialement choisis pour intéresser la jeunesse.

C’est le samedi 6 décembre que les bambins pourront venir passer quelques heures devant l’écran, et ce à titre complètement gratuit. Saint Nicolas passera la main à l'excellent opérateur du Coliseum, qui projettera les productions suivantes: Des Fleurs pour sa Gosse, drame en six parties; Le Cordon s. v. p., comique en deux parties; 20 mille péripéties sous les mers, comique original; enfin, last not least: Je Respect aux Invalides. Ce programme de quelques deux mil cinq cents mètres, comprendra donc b la fois Une excellente leçon de choses, une heure de bon rire et un spectacle propre à éveiller de saines émotions dans les jeunes cœurs.

. L'heure d’entrée est fixée à 9 heures, le rideau à 9 1/2 heures du matin.

Ajoutons que l’orchestre accompagnera la projection, les exécutants ainsi que tout le personnel du cinéma ayant déclaré vouloir collaborer avec la Direction au beau geste de charité des organisateurs.

Nos chaleureuses félicitations au Coliseum et à son personnel, dont l’exemple ne manquera pas d’inciter d'autres salles de ciné à Répéter l’heureuse initiative.

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Œuvre d’amour, de passion.de tendresse et de charme; œuvres tragiques, œuvres d’angoisse et de pitié, éternels romans d’émotions où se heurtent tous les sentiments nobles ou vils, tour à tour émouvants jusqu’ aux larmes, angoissants jusqu’à l’arrêt du souffle. Ils sont signés uniquement des plus grands écrivains de notre époque: Arthur Bernéde, Pierre Decourcelle, Jules Mary, Michel Zévaco, etc., de ceux qui sont les véritables amis du lecteur, de la lectrice, parce qu’ils leur procurent les joies les plus certaines, les émotions les plus douces.

L’ILLUSTRATION

Des milliers de photos cinématographiquesti-rées de ces films signés Paihé, Gaumont, Auber t-Ermalief, etc., qui, dans les établissements de cinéma du monde entier, ont fait vibrer des foules innombrables, viennent s'ajouter au texte déjà si poignant; illustration magistrale reproduisant fidèlement la physionomie, les traits, les gestes des personnages des romans, faisant revivre d’une façon saisissante les milieux décrits par les écrivains, les héros et les héroïnes du passé, reconstituant les scènes de tendresse et d’amour, les vieux châteaux féodaux, les demeures seigneuriales.

TITRES DES VOLUM ES: M. Alain, Les Parias de l’Amour: I. Dédaignée; II. La Douleur d’Aimer;

III. Le Responsable; IV.L’Amour peut tuer; V. Cendres d’Amour; VI. Lajoie d’Aimer. — Arthur Bernède, Im-péria: I. L’Histoire d’un Cœur; H. Par le Pardon et par l’Amour. L'Homme aux Trois Masques; I. Le Calvaire de Pascaline; II.Le Justicier. L’Aiglonne: I, L’Enfant des prisons; II. L’Aigle, l’Aiglonne et l’Aiglon. Mandrin: Les Noces de Mandrin; II. LaTrahison. —Aristide Bruant, La Loupiote: I. Le Baptême de la Loupiote; II. Epouse coupable; III. Le Père de la Loupiote. — Henri Caïn, Reine Lumière: 1. L’Effroyable Aventure; IL Le Crime en déroute.—P. Decourcelle, Gigolette: I. Les Ailes Blanches; II. La Bataille de la Vie; ill. Les Dessous de Paris;

IV. Rédemption. Quand on aime. — La Bâillonnée: I. Entre deux Haines; II. L’impossible Amour; III. Vers la Lumière. La Brèche d'Enfer: I. Entre deux Amours; II. Lingot d’Or.— A. d’Ennery, Les Deux Orphelines: I. Aveugle et abandonnée; II. «O ma tendre Musette»; 111. Le Cœur d’une Mère. — Jean Faber et Paul Qarbaoni, Rapax.— Arnauld Galopin, Taô: Sous le Masque; II. Haines et Amours.—Pierre Gilles, L’Enfant-Roi: L’Eveil des Géants; II. La Conspiration des Femmes. - A.de Lorde et M. Landay, Forfaiture: I.Pour être belle; II. Flétrie... mais vengée.— PierreMarodon, Le Diamant Vert: I. La Main Voleuse; II. Le mort parle. Violettes Impériales. —Jules Mary, La Pocharde: 1. La Mère aux Sept-Douleurs; II. Les Cendres du Bonheur; III. Claire et Louise; IV. Le Fantôme du Passé. La Fille Sauvage: I. Illusions perdues; II. Un Baiser aux enchères; III. Liliane contre tous; IV. La Jolie Fugitive. Roger-la-Honte: I. Un Crime; II. Le Calvaire d’un Innocent; III. Mère Coupable; IV. Justice. La Maison du Mystère: Mortel Secret; La Voix du Sang.—E. Richebouro. Andréa la Charmeuse: I. Le Serment de Manette; II. Le Regard fatal; III. Princesse.— H Sienkiewicz. Quo Vadis: 1. Lygie; il.Les Martyrs.—G.Spitzmul-ler, Les Deux Sergents. — Ch. Vayre. Gossette: La Nuit tragique; II. La Vengeance du mort.—Ch.Vayreet R. Florioni. L’Aviateur Masqué: L’Enjeu; II. Les Ailes d’Amour. L'Héritière du Rajah; I.La Poursuite infernale; H. Le Secret de la Bague de Jade. Le Vol. — M.Zévaco.Lo Pont des Soupirs: 1. La Fête de l’Amour; II. La Grande Courtisane; III. Les Amants de Venise; IV. Expiation. Buridan, le Héros de la Tour de Nesle: 1. Les Amours de Marguerite de Bourgogne; il. L’Elixir d’amour; 111 et IV. La Cour des Miracles, soit 77 volumes brochés ou 20 tomes reliés genre amateur.

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