Programme de 6 à 11 mai 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#410

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La gracieuse vedette Constance Binney jouant avec son chien favori.

L’an dernier, plusieurs maisons d’édition de films de l’Est américain s’étant reformées dans les provinces de l’Ouest, ou ayant fusionné avec des firmes qui y étaient déjà établies, il y eut un certain nombre d’artistes de ciné qui suivaient la maison où ils étaient attachés pour les nouvelles résidences.

Constance Binney fut cependant une des dernières à prendre la décision de quitter New-York pour Los-Angeles; ce ne fut qu’en fin août 1921 qu’elle prit le chemin de la métropole du cinéma.

Ayant donc achevé dans l’Est les bandes qu’elle avait projeté de tourner, elle fit la rencontre de Elmer Harris, supertising-director, et de Maurice Campbell, deux artisans qui mettent tous leurs efforts à l'élaboration des Moving Pictures.

La première production, tournée sous les auspices de ces deux maîtres, fut The heart of Youth qui fut présentée à Paris sous le titre de Les Frontières du Cœur.

Nous ne connaissions pas encore en Belgique la très jolie et très intelligente artiste qu’est Constance Binney.

Miss Constance Binney a une grâce primesautière.

une vivacité d’esprit et de corps, une fantaisie qui l’apparentent aux plus illustres stars d'outre-mer.Elle est tour à tour drolatique et touchante, et son succès personnel pour ce premier gTand début à Paris fut unanime.

Elle nous est apparue dans un film délicieux, bien fait pour mettre en valeur ses qualités photogéniques et sensibles.

Au studio. Miss Binney apprenant le rôle qu'elle exécutera dans Give this girl some dears, sous la direction de Maurice de Campbell.


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fCOtOWYNti

Vue d’ensemble des Etablissements GOLDWYN PICTURES CORP.

A gauche, se trouvent les loges des artistes; h droite, les studios; au fond, les bâtiments de l’administration.

Comment on réalise un film aux ôtudios Qoldmyn à Culoer City, Californie.

Les Studios de la côte West de la gTande corn-

Œie Goldwyn se trouvent à Culver City en ornie. Leur situation et leur aménagement sont uniques, c'est un modèle de théâtre de prise de vues, rien ne manque à la bonne marche de la réalisation des « bandes. »

Tout ce que vous pouvez imaginer comme industrie ayant trait au ciné se trouve aux Studios Goldwyn.

Abraham Lher, vice président de la « Goldwyn Pictures Corp. » est chargé de la direction générale de la production.

Nous avons alors toujours sous son contrôle les départements suivants: le Directeur du département des scénarios, le Directeur financier du studio, le Directeur du service artistique, le Directeur commercial et le Directeur du service de la publicité.

La réalisation d’un film commence comme ceci: il s’agit tout d’abord de s’entendre sur le choix d’un scénario. Ce scénario est ensuite soumis au comité de lecture et aux agents du service des scénarios.

Si le scénario a été accepté par le comité il est immédiatement envoyé au * découpage », c’est-à-dire, sélectionné scène per scène en y donnant toutes les indications nécessaires à la bonne marche du travail de la mise en scène.

Après avoir été « découpé » le scénario est transmis au service artistique, celui-ci prépare immédiatement les décors, les costumes, les accessoires, etc.

Pendant ce temps le metteur en scène, distribue les rôles à ses interprètes.

Le service de renseignements artistiques de la Goldwyn possède plus de T0,000 noms et renseignements ainsi que photos d'artistes, c'est Clifford Robertson qui est directeur de ce département assisté de J. S. Sayre.

La « chef costumière » est Sophie Wachner, c'est elle qui dessine et crée les derniers modèles. On comprendra aisément que ce dernier département est indispensable lorsqu’on saura qu’au cours d’un seul film une des interprètes changea .30 fois de costume I

Miss Wachner a six sous-maîtresses sous ses ordres, un tailleur, près de trente ouvrières et cinq coiffeurs.

Le département artistique surveille la construction et l'édification des décors. Il faut compter une quarantaine de décors montés aux Studios pour chaque film réalisé. Toutefois avant la construction d’un décor, les plans de celui-ci doivent être approuvés par le metteur en scène, l’auteur du scénario, l’opérateur de prise de vues et le directeur de la production.

Un département spécial est chargé de chercher les sites pour les prise de vues extérieures, M. Ray Moore (n’appartient pas à la famille de Tom) s’acquitte fort bien de cette besogne.

Lorsqu'un metteur en scène dirige un nouvelle production il s’adresse à M. Moore, qui le renseigne immédiatement sur les sites, aussitôt le metteur en scène accompagné de ses régisseurs et opérateurs, veut se rendre compte de visu sur la situation de ses décors naturels.

Un autre très important service des studios Goldwyn, c’est le département des laboratoires, où se développent les négatjfs st se « tirent » les positifs.

C’est M. Lewis W. Physioc qui assure ce service qui s’occupe des manipulations photographiques des cina studios.

Après le développement des premiers positifs, ils sont envoyés au « montage », où, d’après le scénario le film est complètement monté. Il reste bien entendu toujours quelques modifications, changement ou déplacement de scène ou de sous-titre, celles-ci sont faites par le metteur en scène après la première vision de la bande.

Terminons en parlant du fameux groupe d’auteurs de scenarios de la firme « Goldwyn », « Goldwyn Eminent Authors » association qui a comme Président Rex Beach, et, Rupert Huges, Gertrude Atherton, Leroy Scott, Gouverneur Morris, Basil King, Mary Roberts Rinehart et bien d’autres encore sont les membres.

La « Goldwyn Pictures Corporation » de New-York est pour le moment une des plus puissantes firmes éditrices. Henry A. PARYS.

cub olleoubloa

Sous ce titre, notre confrère René Jeanne nous dit les réflexions que lui suggère le fait que Mademoiselle Agnès Souret, la plus belle femme de France, renonce au cinéma, à ses pompes et à ses œuvres. Ces lignes nous paraissent assez ipirituel/es pour que nous les reproduisions dans nos colonnes.

« Agnès Souret renonce au cinéma, à ses pomes et à ses œuvres, et prend sa retraite à

ayonne, sa ville natale ». Tel est le bruit qui se répandit, il y a quelques jours, dans le petit monde du cinéma où les potins naissent et meurent presque aussi vite qu’au théâtre. Agnès Souret! Ce nom n’évoque en vous aucune image précise! Est-ce possible? Agnès Souret est cette jeune personne qu’un grand quotidien après un concours renouvelé des Grecs, présenta, un beau soir, sur tous les écrans du monde, comme « la plus jolie femme de France. »

Et les peuples béants ne purent que se taire!

Combien d’encriers furent vidés en son honneur dans les salles de rédaction! Suivant sa forme d’esprit, chacun vit en elle une concurrence à Cécil Sorel, ou un incomparable article d’exportation et de propagande, la Jeanne d’Arc qui allait bouter hors des écrans français les films américains, ou la moins discutable revanche que nous puissions souhaiter au piteux traité de Versailles!

Depuis ce jour, deux ans ont passé, et Agnès Souret, ayant constaté, sans avoir lu Bossuet, ni entendu la pièce de Maurice Rostand, que la Gloire, pour la plus jolie femme de France, comme pour le plus stoïque soldut de France, n’est que vanité, se retire sur les calmes rives de l’Adour! Cette sagesse précoce n’est-elle pas, à proprement parler admirable et ne nous rend-elle pas Agnès Souret, plus sympathique que tous les triomphes qu’elle aurait pu collectionner? Comme elle sera charmante la plus jolie femme de France... en retraite, quand, riche de tous ses succès possibles et dédaignés, elle passera au pied du vieux château où furent internés deux souverains détrônés dont les ombres se pencheront vers sa majesté volontairement déchue, et qu’elle ira, comme en pèlerinage, dans un de ces Palaces dont ellek aurait pu être une des innombrables

déesses... Comme elle sera touchante quand elle essaiera de faire comprendre à ses jeunes concitoyennes à qui ses ' lauriers auront donné des tentations, que le cinéma, les studios de Joinville et d’Epinay, les gros plans américains, l’auréole des «sunlights», les communiqués dans les journaux à «tant» la ligne, ne procurent, en somme, que des joies décevantes et que, comme dit, ou à peu près, déjà vieille chanson de café-concert, « tout ça ne vaut pas 1’ « Adour », ni une vie quiète sous le toit familial. René JEANNE.

LES HONNEURS DU PIED

Une statuaire anglaise. Mistress Sheridan, dorft la presse avait annoncé par anticipation le mariage imminent avec le grand comique converti, Charlie Chaplin — t’es gosse — vient de faire de curieuses révélations sur son fiancé de commande ou décommandé — ad libitum.

— Ses pieds, que l'on croit, d’après l’écran, si grossiers, sont de pures merveilles. Us sont petits et bien itormés, affirme Mistress Shéridan.

Or, cette artiste n’a exécuté Chariot qu’en buste et je ne sache pas que pour poser en buste, il faille se déchausser.

J’en étais là de mes déductions à la Sherlock Hol-més, quand le démon de midi, qui rôde autour de moi chaque jour, dès potron-jacquet, me souffla cette suggestion, moins bête que j’en ai l'air: « Chariot lui a, peut-être, durant une chasse... à cour... fait les honneurs du... pied! » C’est une façon platonique de profiter avec — savez-vous. . A. MARTEL.

La Ctneniatflgrafhiis Française,


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ARMAND DU PLESSY

Voici un Belge qui après avoir dirigé pendant de longues années, une de nos meilleures salles de spectacle de Bruxelles, tourna les ressources de son imagination et de son esprit d’entreprise, vers le champ vaste que lui offraient les possibilités de l’invention nouvelle, le cinéma.

La Direction du Théâtre Royal de l’Alcazar,

M. Armand Du Plessy l'assuma jusqu’en 1912; les bâtiments avaient, en effet, été cédés à la Deutsche Bank, et celui qui devait être un jour un de nos meilleurs réalisateurs s’étâit trouvé avoir les mains libres pendant les hostilités. C'est ce qui lui permit d'organiser, avec la collaboration de Libeau, ces représentations du théâtre belge au front, dont la vogue et l’intérêt furent grands parmi nos jass.

M. Du Plessis cependant, avait acquis durant un séjour dans les studios londonniens de Broad West et de Stall, une solide connaissance de la technique cinématographique. D'autre part, il était auteur de nombreux scénarios, dont plusieurs furent interprétés par de grandes maisons étrangères. Citons Fleur de Paris, avec Mistinguette, production qui vit l’écran pendant plus de quatre annés; puis Chacals, avec Musidora et André Nox, et qui fut le premier film français tourné suivant la technique américaine, après Forfaiture. Ces deux œuvres furent éditées par Aubert. L’Automne de l'Amour, pui fut le seul film où tourna la belle Otéro, fut exécuté par Tiber-Film, tandis qu’André Hugon réalisait pour compte de Monal Film, avec Suzanne Tolbat, Sanger, fille de rien. Enfin, Baby, fut mis en scène par Celtic, et obtint un grand succès au Colisée de Paris.

Mais c'est comme adaptateur-metteur en scène que l'œuvre de M. Armand Du Plessy est parti" culièrement abondante. C’est à lui que nous devons cette série de merveilleuses hypotyposes que constitue La Dentellière de Bruges, dont nous avons entretenu nos lecteurs il y a peu de

mois, et qui, de même que La Petite Chanteuse de Pues, fut réalisée pour compte des Editions Etoile. Puis suivirent ces deux admirables productions qui constituèrent le plus gros succès de la saison 1920: La Libre Belgique et Gabrielle Petit, où Reine Christian et Ren Vermandele, aux côtés de vingt autres interprètes belges, émerveillèrent par leur jeu naturel, nos foules encore peu habituées aux films nationaux. Enfin, l’œuvre dernière qui vit l’écran, fut le Gentilhomme Pauvre, tiré du roman de Conscience; ce film, édité par Pathé, a été pro • jeté dans les meilleurs cinéma*’-de France et de Belgique, où le talent de Nicolas 'Ambreville et Jules Raucourt fut fort applaudi.

Et voila que demain une œuvre nouvelle, due au maître Du Plessis verra l’écran: c’est Destinée, qui fut réalisé pour compte de la Select-Picture, et qui, après avoir connu les ovations du public parisien à Gaumont-Palace, s’imposera à votre admiration sur l’écran de l'Albertum de Bruxelles.1 Mme Gabrielle Robinne, la gracieuse actrice de la Comédie-Française, dont nous avons esquissé dans une précédente chronique, la brillante carrière théâtrale et écranesque, a bien voulu en accepter le rôle principal, aux côtés de Paul Guidé (du théâtre Sarah Bernhardt), de Lucienne Lyvaud (qui créa déjà La Vivante Epingle) et d'autres beaux talents dont nous ne manquerons pas de rappeler les mérites lorsque nous entretiendrons nos lecteurs de cette admirable production.

M. Armand Du Plessy achève d’ailleurs une série d’autres œuvres de choix, parmi lesquelles quatre verront incessamment l’écran: La Terre (Hugon-Films), Tu ne Jugeras Point (Monte Carlo-Films), Le Collier de Ia Mommie, avec Suzie Prein, Marcel Vibert et Gaston Rieffer.

Actuellement, M. Armand Du Plessis active le découpage d'une grande comédie dramatique, La Fleur du Mal, qui sera le premier film de la série « Production Armand Du Plessy ».

MARNIX.

C’est une production de Thomas H. Ince — nous en voyons peu en Europe, mais elles sont fort prisées outre-Atlantique —

Et Le Secret des Abîmes, œuvre dramatique, adaptée à l’écran, d’après la nouvelle de Luther Reed et le scénario de M. Magmes Ingleton, est propre à nous intéresser en tant qu’œuvre vivante, pleine de scènes de grande beauté et prises sur le vif, dans des circonstances critiques, peu banales, voire dangereuses.

Une fois de plus aussi, le reproche fait aux américains, de présenter des productions dont le scénario manque d’intérêt, se trouve réfuté; voici, en effet, le thème de l’action:

Au cours de manœuvres navales, non loin de l’île Dorcas, un sous-mann a coulé à 70mètres de fond; malgré les efforts des meilleurs scaphandriers, le meilleur équipage du submersible est condamné à périr: mais un homme tentera encore


d’arracher ces braves à la mort, c’est Martin Flint, scaphandrier privé. L1 plonge, parvient à enchaîner l’épave, qui est hissée à la surface.

James Arnold, chevalier d’industrie, a lu le rapport de cette prouesse dans les journaux; aidé de sa maîtresse, Edna Gordon, il projette une association ayant pour but de ramener à la surface les navires échoués dont la cargaison en métaux précieux assurerait un gain immense.

Tous deux débarquent, un'jour, à Dorcas, car Arnold connaît le repérage d'un bateau chargé d'or qui fut coulé non loin de l’île et s’il arrive à en prélever un fragment, cette preuve sera concluante pour obtenir les fonds des commanditaires. 11 propose la chose à Flint, mais celui-ci veut bien risquer sa vie pour sauver ses semblables, mais non pour gagner de l’argent. Seul, son fils Gordon veut tenter l’aventure d'autant que l’habile compagne d’Arnold ne lui ménage pas ses plus encourageants sourires. Edna se fixe à Dorcas où elle loue une chambre. Le jeune Gordon Flint vient, chaque jour, passer de longues heures auprès d'Edna qui effectue

tort habillement son lent travail d’enjôlement. Lejeune homme était fiam t ' mais le charme pervers d’Edna lui fait oublier ses serments. Il tentera l’im possible pour descendre au fond de la mer afin de prélever un fragment de l'épave.

Arnold a, en effet, posé les conditions suivantes: la cérémonie du mariage aura lieu le matin, mais les deux jeunes gens n’auront le droit de rester seuls que lorsque Gordon Flint aura ramené quelques preuves palpables de l’existence du trésor qui gît sous les flots.

Et le mariage a eu lieu. La cérémonie terminée, Gordon, tout aussitôt, effectue sa plongée et remonte une poignée d'or, mais il est fort ébranlé par ce travail qui était au-dessus de ses forces.

Mais en possession de ces preuves de la présence d'or dans l'épave, Arnold s’enfuit avec Edna. Le désespoir fait sombrer Flint dans une atroce délire, ou il appelle sans cesse Edna... Pour le sauver, la présence de cette femme est indispensable. (Voir suite, page 14.)


10

Dans le dernier numéro — consacré au cinéma — du vivant Crapouillot, M. Claude Blanchard s’élève, non sans raison, contre l'habitude de la plupart des scénaristes, qui se bornent à adapter à l’écran des œuvres littéraires aimées du public. Et, de fait, la littérature est mise en coupe réglée, depuis Zola et Sardou, adaptés presque complètement, à Pierre Benoît et son Atlantide, en passant par Daudet, Dumas, Mistral, Bataille et des centaines d’autres, dont la seule énumération remplirait ce magazine.

Est-ce manie, faiblesse ou calcul? Il y a de tout cela. Certains scénaristes considèrent toujours l’image animée comme un art inférieur, capable, tout au plus, d’illustrer un texte ou de transposer une histoire à l’usage des foules incultes. D’autres estiment plus commode de découper en tranches un poème ou un roman, au lieu de s’imposer les tortures de l’invention, qui ne sont d’ailleurs pas à la portée de tout le monde. Enfin, il en est — et, c’est le grand nombre — qui spéculent sur la célébrité d’un auteur ou d’un livre pour assurer le succès d’un film. Quoi qu’il en soit, ce sont là des coutumes on ne peut

En h ont: Miss Vivian Martin, principale interprète de Monsieur Mon Mari, d’après l’œuvre écrite de Bertha Ruck,

plus fâcheuses. Elles entravent le développement, en toute indépendance, du septième art, et elles risquent de tenir éloignés du ciné les intellectuels, les artistes qui apprécient avant tout, dans une œuvre d’art son originalité. (

Pourtant, il ne faut pas perdre de vue que l'adaptation d’un ouvrage à l'écran lui assure, vaille que vaille, une dispersion plus grande. On lit volontiers, après coup, l’histoire que l’on a suivie sur la toile, et, dans les milieux les plus réfractaires aux beautés littéraires, le ciné n’a pas manqué de susciter des curiosités d'un ordre intellectuel. C'est ainsi que parmi les auteurs adaptés, Zola et Daudet, pour ne citer que ceux-là, connaissent, grâce à l'écran, des légions de lecteurs nouveaux. f Un autre fait digne de remarque, c’est que l’un des plus grands scénaristes et metteurs en scène, le plus grand peut-être: D.-W. Griffith, n’a pas fait autres chose, dans ses œuvres principales: Le Lys brisé et la Rue des Rêves, que des adaptations. Ces deux films ont été composés d'après des contes de Thomas Burke.

Alors, où est la vérité? Ne nous lassons pas de

En bas: Eille Norwood, le célèbre acteur anglais qul incarne à l'écran la figure populaire de Sherlock Holmes, d'après les nouvelles de Conan Doyle.

Une scene de La Rue des Rêves, adaptation cinégpaphiquç de la nouvelle de Thomas Burke.

le répéter: elle est dans la compréhension exacte de ce qui fait la beauté d’une œuvre d’art. Celle-ci n’est pas belle seulement par le sujet, l’intrigue, l'affabulation. Ce sont là, pour le créateur véritable, des prétextes qui lui permettent l’emploi judicieux des matériaux dont il dispose pour provoquer, chez son semblable, l'émotion joyeuse ou triste.

Or, l’écrivain et le scénariste usent de matériaux essentiellement différents. Le premier dispose de mots, qu’il assemble au gré de sa fantaisie, recherchant, à l’aide de mots seulement, l’harmonie qui enchante, la nouveauté qui frappe et qui entraîne. Découper son œuvre en images, c’est en enlever» par conséquent, ce qui en fait la beauté. La plupart des scénaristes bornent là leur intervention. Ils ne

n„, 1„ c.iip de Marbre Rouge, l’archiviste, le lieutenant de Saint-Avit et le capitaine Morhange. Scène de l'Atlantide, adapté à l’écran d’après l’œuvre écrite de Pierre Benoit.


construisent pas. Ils détruisent. Mais si le scénariste est lui-même un créateur, il provoquera à son tour l’émotion déjà engendrée par le poète ou le romancier. Pour cela, il utilisera ses matériaux à lui: les jeux infinis de l'ombre et de la lumière, dont le rythme nous impressionne, la distribution savante des masses et des plans, exactement comme fait un peintre, mais avec le mouvement en plus, la déformation même de l’image animée qui est une des ressources de l’art nouveau. Ainsi, non seulement, le scénariste aura produit une œuvre personnelle, mais il aura, s’il adapte un auteur, respecté les intentions les plu/ profondes de celui-ci.

Voilà le secret d'un Griffith. Son

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Ves bandeaux de CP.hryné

Lys brisé, sa Rue des Rêves, nous apparaissent, non pas comme des transpositions superficielles, mais comme des réalisations originales. Nous oublions l’intrigue empruntée à Burke, tant est violente l’émotion que l’Américain nous impose par le rythme ciné-graphique. Griffith travaille, en ce moment, à l’adaptation des Deux Orphelines. Nul doute que son génie transfigure — il faut l’espérer — le mélodrame d’Adolphe d’Ennery.

Mais, à tout prendre, un scénario imaginé par le metteur en scène sera toujours préférable à la transposition. C’est ce qu’ont compris, en France, des artistes comme Abel Gance, Marei, l’Herbier et Louis Delluc.

FRED.

aux frisons de 'ariseffe

La coiffure est partie intégrante et v

essentielle de notre physionomie, de notre personnalité: elle est, jusqu’à un certain point, l'indice du caractère, et ceci particulièrement chez les femmes où les nuances sont plus délicates, où les modes se succèdent plus rapidement.

— « Souvent femme varie » dit ce roi qui croyait connaître les qualités et les travers de notre sexe. En étu-( diant les modes qui se sont succédées depuis notre mère Eve, on serait tenté de croire à la justesse absolue de cette réflexion. Et pourtant, quoique dans ses grandes lignes, les lois de la mode soient rigides, toute femme à toute époque ne trouve-t-elle pas le moyen de suivre les ordres de la déesse, sans cependant nuire à son originalité: et c’est là l'art de la femme élégante: savoir adapter à sa silhouette, à sa beauté, à ses traits, à ses goûts, la mode nouvelle qui de prime abord, lui avait semblé la moins adéquate à sa personnalité. Et à travers le fatras de fanfreluches, l’observateur attentif — il en est beaucoup parmi le sexe fort — juge très exactement des qualités et des caractéristiques d’une femme, d’après sa façon d’interpréter les lois de la mode.

Cette adresse à interpréter la parure selon nos goûts et nos usages, nos aïeules l’ont apportée à adapter le costume et la coiffure, et à leur caractère propre, et à celui de leur époque:

cela fut d’ailleurs fait mi-inconsciem-v ment.

Il y a donc une philosophie dans l’habillement et les ornements féminins, et la coiffure en est comme le résumé. C’est à ce point de vue que nous voudrions l'étudier avec nos lectrices, ne nous bornant pas à une autre description de tresses et de bandeaux, de plumes ou de rubans, mais voulant la considérer comme ayant un rapport, intime avec/celles qui l’ont portée.

1 Ainsi, si dans le fatras des pièces de musée, qui s’offrent à nos regards trop distraits, une inscription se détache, nous apprenons que tel toquet, aux broderies d'or pâlies, ait appartenu à la pauvrette Marie ce Bourgogne; que tel diadème fut porté par la belle Anne de Bolleyn: notre curiosité s’éveille, et le regard cherche à travers l’objet, à percer un peu du mystère en enveloppant la vie de celle qui porta le joyau.

Ainsi voudrions-nous vous faire sentir dans de suivantes chroniques, la signification de la coiffure, de celle qui porta Phrène, modèle de Praxitèle' ou Cornélie, mère des Grecques; dans des temps moins reculés, enfin, sous nos cieux, sous d’autres latitudes, les femmes de toutes races et de toute époque, qui ont considéré, comme nous le faisons, qu’au tableau vif animé qui est le visage féminin, il faut un cadre harmonieux, propre à en souligner heureusement la valeur et l’originalité.

CLAIRE.


Cent Ans après...

Suite de l'article “ Le Secret des Abimes „, voir pp. 7 a O.

Le vieux Flint la cherchera jusque dans les cabarets de nuit; terrorisée, elle se laisse emmener, mais Arnold se glisse à sa suite, et sur le bateau qui les porte, la rejoint dans sa cabine.

Or, le brouillard fait se heurter le bâtiment contre un autre navire: tout sombre au fond des eaux.

Le jeune Flint, cependant, à l’annonce de la catastrophe, croit que son père a abandonné à dessein Edna à son sort, et décide de plonger jusqu'à l’épave; et là, ce qu’il voit à travers le hublot de la cabine, ne lui laisse aucun doute!

Mais dans sa hâte, le malheureux n’a pas pris les précautions élémentaires et, lorsqu'il veut remonter à la surface, le câble conducteur s’étant accroché à une aspérité du bateau, il ne peut plus se dégager par ses propres moyens. Conscient du danger que court son fils, Martin Flint, un couteau entre les dents, sans le moindre appareil de scaphandrier, se jette résolument à l’eau, parvient jusqu’au fond des abîmes, coupe la corde et le tuyau d’aspiration et dégageGordon qu'il ramène presque asphyxié à la surface.

Des semaines se sont écoulées. Gordon a, enfin, recouvré la santé physique et morale. La petite fiançée d'antan a repris sa place à ses côtés et le bonheur va régner à nouveau sur ce foyer jadis paisible et heureux...

Le rôle principal de cette tragédie est tenu avec vigueur par Hubart Bosworth le Sjörtrom du ciné

américain; il campe une silhouette de vieux loups de mer, trempé aux adversités de la vie comme aux embruns du large qui rappelle les plus mâles créations du maître suédois. Les autres interprètes se montrent, d’ailleurs, également à la hauteur de leur tâche, qui fut souvent dure, au cours de la difficultueuse mise en scène du film.

C’est, d’ailleurs, Irvin Wallat qui « tourne », le même qui s’était déjà illustré par sa rencontre de deux aéroplanes dans Reportage Tragique. Ici, une des scènes les plus impressionnantes est celle de la rencontre en pleine mer de l’épave et d’un navire. Le bateau coule immédiatement, les flots pénètrent dans les cabines, les salons, dans la machinerie, emportant tout avec elle. La force de l’eau était si grande pendant la prise de vue de cette scène, qu'une jeune figurante eut peur, s’évanouit et fut lancée avec force contre les meubles qui partaient déjà à la dérive. Plusieurs interprètes, y compris Bosworth, se précipitèrent à son secours.

« Laissez Bosworth aller tout seul 1... » cria le metteur en scène Wallat, et s'adressant à l’opérateur, il lui dit impérativement:

« N’arrêtez pas de tourner! »

Bosworth s’élança seul vers la pauvre fille, et, après quelques minutes de lutte contre le courant, il réussit à ramener l’infortunée.

Or, ces scènes, d’un pathétique intense, sont reproduites à la perfection par un impeccable photo. Le Secret des Abîmes est le plus beau drame de la mer qui ait vu l’écran jusqu’à ce jour. Marnix.

Nouvelles cinématographiques de partout

FRANCE

Lee meilleurs réalisateurs français.

Notre confrère «Ciné:Pour Tous» demandait à ses nombreux lecteurs quels étaient, à leur avis, les meilleurs réalisateurs français. Voici, dans l’ordre, le résultat des réponses: Marcel L’Herbier, avec 2,3)10 voix; Abel Gance, 2,269. Viennent ensuite: J. de Baroncelli, René Her-vil, Pierre Caron, Henri Pouctal, Louis Feuil-lade, Henri Roussel, Léon Poirier, Louis Del-luc.

Le Cinéma à l’Usine.

D'un article social de la « Renaissance », ces intéressants renseignements;

« Un certain nombre d’industriels ont recours, pour distraire leurs ouvriers, au cinéma. Il ne s’agiit d’ailleurs point ici d’initiation personnelle, de films à tourner. L’ouvrier, après sa journée de travail, va seulement, pour se délasser, applaudir les héros populaires de l’écran.

Il y a une salle de cinéma aux « Etablissements Réunis », manufacture de draperies de. Vienne; aux usines des celluloses Planrhon, à Feysin (Isère); aux Tréfileries et Laminoirs

du Havre. Cette dernière salle peut contenir environ 1.000 spectateurs. On y donne trois ou quatre représentations par semaine, l’une pendant le repos de midi, les autres le soir; et il y a une représentation spéciale le jeudi, pour les enfants de la garderie.

Parfois, ces séances de cinéma prennent un caractère plus intellectuel. C’est ainsi que la Société Michelin fait donner à son personnel des conférences filmées, mi-ipartie récréative» et mi-partie instructives.

ESPAGNE

La Publicité par le Film.

La foire de Barcelone comporte une section où l’on projette chaque jour, de 9 heures du matin à 0 heures du soir, des films de publicité commerciale.

On aurait aimé .• en voir autant â la foire commerciale de Bruxelles.

RUSSIE

A la conquête de la Russie.

Le cinéma international a les yeux fixés sur la Russie, ce marché immense est quasi inexploité. Quelques efforts isolés ont été tentés par les Américains, mais sans grand succès alors que l’Allemagne, au contraire, paraît s’ètre assuré une large part.

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Le beau temps finira bien par sourire à ces jolies silhouettes de promeneuses, telle la ligure (413) en sergelline belge.

La Jaquette à godets amples dans le dos est droite devant et boutonnée au-dessus de la taille d’un seul bouton de corozo beige. Jaquette et jupe doivent une grande part de leur élégance au galonné marron qui souligne le col, la poche posée verticalement et les côtés de la jupe jalonnés de gros boutons. Métr.:4 m. 75.

Ce gracieux tailleur en perllaine vieux bleu ouvert sur un gilet de sole noire, agrémenté de galons de fantaisie claire est très coquet.

Cette ceinture qui resserre la taille, et le plissé qui étoffe les panneaux du côté de la jupe contribuent à le faire très jeun*.

Métr.: 1 m. 75 tissu; 1 m. 25 de sole.

Itien de plus frais que cette robe en voile blanc dont le corsage et la jupe s’ouvrent sur un joli devant plissé Jusqu’à mi-hauteur et brodé à l’anglaise avec alternances de points clairs faits à la main.

Los panneaux do la Jupe, légèrement plus longs que le devant se faufreluchent de fins volants de tulle, ainsi que la manche demi-longue et la large ceinture aux longs pans flottants. Métr. : 3 m. 75.

•416. — Jolie robe de moussolino de laine ocre. Le devant du corsage entièrement brodé de bleu roy avec groupes de petits plis fins, descend très bas sur la jupe. Les manches courtes sont pareillement brodées. Etroite ceinture de tissu â la taille.

Métr.: 2 m. 75.

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La Fille du Naufrage

Une épave à la côte portait les corps d’une femme et d’une petite fille.

Red Gull, le chef d’une bande de contrebandiers qui avaient fait de l’Ile du Diable, leur repaire lit échouer l’épave; la femme n’était plus qu’un cadavre, mais la petite l’illc respirait encore

Ji confia l’enfant à la femme de Jason l’un des bandits dont il était le chef...

On l’avait nommée Rose Marie la fille du naufrage...

Il y avait io ans que Rose Marie vivait au milieu des contrebandiers. Un jour, fatiguée d’être brutalisée par la femme de Jason, Rose Marie s’enfuit et se réfugia dans une caverne où elle se sentit presque heureuse étant libre et à l’abri des persécutions de sa mère adoptive. Jason était le seul parmi ces êtres brutaux à éprouver un peu de sympathie ou de pitié pour la malheureuse enfant, et ayant découvert sa retraite, il vint lui apprendre à lire et à écrire, essayant de lui rendre l’existence moins pénible.

Plus tard, Rose Mario étant devenue jeune fille, éveilla en Red Gull une violente passion. Le chef des bandits ne put supporter que Jason témoignât de l’amitié il celle que tout-à-coup il considérait comme, devant lui appartenir et se débarassa de son rival. Rose Marie, perdant son protecteur et se trouvant sans défense vis-à-vis du brutal Red Gull, ne songea plus qu’à mettre tout en œuvre pour échapper à ses bourreaux.

La femme de Jason qui aimait Red Gulf, sentit grandir où elle une sourde jalousie en s’apercevant que. celui-ci réservait toutes ses faveurs à la jeune Rose Marie. Sa'.décision- fut 'prise,; if fidhifti que l'enfant quittât l’île. Joignant de s’intéresser à elle et de lui témoigner de .'l'amitié, file lui montra le danger qu’elle courrait et s’offrit à la seconder si elle voulait tenter de s’évader. Après de multiples péripéties, Rose Marie put s’embarquer sur un canot. Elle se crut sauvée et rama avec courage vers le large; mais bientôt ses forças la trahirent et elle s’affaisa, épuisée de fatigue. La frêle embarcation était désormais livrée à la merci des flots.

Progmw ilii Il an il mal

KINETO

Revue scientifique

Chasseurs de Poulets

Comique

Les Diamants de Miss Arabella

Comédie dram, interprétée par Eva NOVAK

La Fille de Naufrage

Grand diaine d’amour et d’aventures en 5 parlies

Programma van H toi 1111

Kiekenj agers

Klucht

De Diamant, van Miss Arabella

Dram. tooneelspel vertolkt door Eva NOVAK

De Dochter der Schipbreuk

Groot avonturen drama in 5 deelen

SEMAINE PROCHAINE

DEUX FILMS A GRAND SUCCES

La charmante actrice Mary PHILBIN dans

EN DANGER

Superbe drame en 5 parties

UN HOMME D’ENERGIE

Grand crane du Far-West- interprété par Rob. WARWICK et Mollie KING

mVmVm'

Un jeune aviateur, au cours d’un viol à bord de son hydroplane, aperçut le canot en dérivé; et la présence d’une aussi petite embarcation perdue au large en dehors de la route suivie par les navires, éveilla sa curiosité. Décrivant quelques cercles dans l’espace il se rapprocha de la surface de la mer et apercevant la jeune fille inanimée au fond de la barque, aborda l’esquif et transporta Rose Marie à bord de son appareil; puis, reprenant son vol, la ramena chez lui.

Rose Marie, pour la première fois de son existence se sentit entourée de sympathie et d’affection. Ses hardes firent place à des vêlements plus décents et elle put apprécier le bien être et le confort d’un foyer.

Ayant lu dans un journal la disparition mystérieuse d”un navire dans les parages de l’Ile du Diable, où elle avait fait naufrage dix ans auparavant, Rose Marie raconte comment Red Gull, au moyen d'un phare de fortune émettant de faux signaux attirait les navires passant au large sur les récifs dont les abords étaient hérissés, et où ils venaient infailliblement se briser. Le navire une fois abandonné et livré aux fureurs des vagues, Red Gull et ses complices se livraient au pillage puis faisaient disparaître toutes traces de leurs forfaits en faisant sauter ce qui restait du bâtiment si l’océan n’engloutissait pas sa proie assez vite.

Le gouvernement mis au courant de ce récit décida de mettre un. terme aux exploits des sinistres naufrageurs. Sous les indications et la conduite de Rose Marie,'unrdétachement de police prit la mer et cingla vers Elle du Diabble dont le phare trompeur signalait de nuit la présence.

Une lutte terrible s’engagea entre les bandits et h‘ détachement. Red Gull, le premier, pavà de sa vie ses criminels exploits. Ses compilées. sqbttent son sort ou furent fait prisonniers. y

Grâce à Rose Marie, la navigation ne'comul plus aucun risque dans les parages de 1 ’Ilayrapi|§|le, et comme abandonnée et seule au iitoude, cette tille du naufrage n'ayfait: pas-de foyer’elfe accepte l'adoption que lui proposèrent les parents de l’aviateur qui I 'avalI xauv'ee d’une mort certaine.

LpJeune aviateur n’élail pas resté insensible au charme exquis de cette enfant trouvée et aux circonstances romanesques auxquelles il devait de l’avoir rencontrée. A elle qui n’avait pas de nom, il lui offrit le sien et Rose Marie, qui n'était à personne, devint la fiancée de quelqu’un qui lui assurera un parfait bonheur.

Imprimerie du Centre. 26. Rempart Kipdorp. Anvers