Programme de 22 à 26 oct. 1922



Livret de programme

Source: FelixArchief no. 1968#366

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Pensez

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L’avenir de sa famille est le souci de tout homme de cœur

Si vous veniez à mourir, dans quelle situation laisseriez-vous votre femme et vos enfants?

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Pour ce jour, c'est à l'artiste choisie pour être présentée au lecteur, que nous ‘laisserons la parole. Miss Valli, l'étoile déjà célèbre en Europe, et dont l'apparition à l'écran est toujours un succès; la charmantè et talentueuse “leading woman,, de « La Tourmente », nous dira ici quelques souvenirs de jeunesse et de ses débuts studio.

La meilleure manière de faire faire A un enfant gâté ce que vous désirez qu’il fasse, est de le lui défendre. Si les Parques avaient -conspiré è me rendre folle du théâtre, elles n’auraient pu mieux agir. iMies parents n’approuvaient point mes goûts et ne trouvaient non plus aucun intérêt au cinématographe. Sachant que j’avais toujours désiré jouer sur tes planches, ils pensèrent étouffer mon désir -en m’envoyant dans un couvent où l’étude et

NOTRES

VEDETTE

Virginia

\VALLI

les occupations occuperaient, penSaient-ilev tout mon temps.

En théorie, c’était fort bien, mais* pratiquement le moyen fit faillite et ne fit qu’aiguiser mes goûts, au grand dam des bonnes sœurs! Le cinématographe était naturellement interdit au couvent. Avec l'obstination propre à notre sexe, plusieurs d'entre mes compagnes, devinrent « toquées du cinéma » et firent comme moi, l’impossible pour s’approprier des magazines clnématographiqueis que nous lisions le soir dans nos dortoirs, toutes lumières éteintes. Les plus courageuses d’entre nous cachaient même les photographies de leurs acteurs préférés dans leurs livres d’école, tout comme un 'petit ’garçon cache son roman à dix sous, sous la couverture de son atlas.

Conséquemment, la première chose que je fis après avoir quitté le couvent à Chicago, fut de courir à New-York et chercher è travailler dans un des nombreux studios du cinéma de Fort Lee. Cette colonie du film, cependant, était presque mirte, et ne produisait quasi rien.; bien à regret, je retournai à Chicago et à la maison. Mais la chance était pour moi. Le jour de mon arrivée, je vis une réclame demandant das jeunes filles présentant bien pour travailler dans la « Milwaukee Stock Company ». Il est probable que je n’avais pas autant de talent que je me le figurais, mais j’étais certainement surabondamment douée de « sans-gêne». Je me présentai donc, et, exagérant mes connaissances en la matière — connaissances toutes imaginaires d’ailleurs — je fus acceptée. Je restais avec cette compagnie six mois et le virus du cinéma me fut bel et bien inoculé à jamais!

Après cela, des chevaux enragés n’auraient pu me faire quitter le monde des studios. I.a saison terminée, je pris le premier train pour Ho My wood, le paradis terrestre de tout être toqué du cinéma. Un vieux fer à cheval était toujours mon porte-bonheur. Bientôt après j’étais promue première. Je jouai avec F.ssa-


nay, Metro, Fox et Goldwyn. Alors vint la grande chance, je fus sacrée «leading woman» dans «L'Orage». Et maintenant, après des années d’espoir et de rêves, on m’offre un contrat avec l’Uni versai. Je suis certainement chanceuse! Virginia VALU.

CRI D'ALARME I

Or, on assure que (les droits d’exclusivité de l'ensemble des œu vres de Jules Verne vont passer aux mains d’une firme étrangère — américaine ou allemande, on ne sait pas encore!

Jules Verne! Est-il rien de plus français que le genre à la fois aimable et grave, sérieux et léger créé par cet écrivain qui était si bien de chez nous avec toutes l'es qualités tout ensemble profondes et superficielles de notre race? Jules Verne, c’est le génie français de science, de- réflexion et de divination qui se dissimule sous la parure charmante d’un récit plein de fantaisie, de bonne humeur et d’agréments pittoresques ou spirituels. Depuis l’immortel « Michel Strogoff » jusqu’aux ouvrages de vulgarisation scientifique tels que « Vingt mille lieues sous les mers », « Cinq semaines en ballon », « Les enfants du Capitaine Grant », etc., etc., que d’œuvres passionnantes et délicieuses! Et comme il nous est cruel de penser que de lourdes mains vont peut-être s’en emparer, qui sont étrangères à notre goût, à notre esprit, à notre sensibilité!

N’y a-t-il rien à faire pour empêcher ce que, pour notre part, nous n’hésitons pas’ à considérer comme un véritable vandalisme? Et assisterons-nous toujours impuissants à cette désastreuse expropriation des œuvres les plus caractéristiques, les plus fameuses de notre patrimoine littéraire?

(« L'a Cinématographie Française. »1

À LA " BELGA-FILM „

Jacques de BaronceHi a achevé une petite comédie sentimentale, « Amour ».

Il commence maintenant les intérieurs de son nouveau film. « Le Carillon de Minuit », que nous avions annoncé sous le titre: « La Tour du Silence ». Les extérieurs ont été réalisés dans la tour de Matines, sur la grand’-place d’Alost, à Bruges et à Noyon.

« Amour » et « Le Carillon de Minuit » sont interprétés par Maggy Thery. Eric Barclay et Sovet. Nous les verrons cet hiver.

La mise à la portée de la masse, des théories d’Einstein, ne se pouvait obtenir, ni par la parole, ni par l’écrit seuls L'image parle mieux à notre entendement de profane. Et comme cette fameuse théorie est essentiellement basée sur le mouvement, c’est au film- que l’on eut recours.

Quatre savants s’attelèrent à cette tache et réussirent à poser dans les esprits des spectateurs les basés de la théorie Einsleinienne.

Nous avons cru utile d'éclairer nos lecteurs à notre tour, en publiant dans ces colonnes le très intéressant exposé de Lionel Landry, paru dans Cinéa, revue de grand intérêt au point de vue art, découverte, technique et sciences cinématographiques, en l’illustrant de clichés qu’a bien voulu mettre à notre disposition Al. Dellnc, le distingué directeur de Cinéa.

Avant d’indiquer la 'manière dont les théories d’Einstein ont été mises à l’écran, il est indispensable de rappeler en quelques mots

ce que chacun est censé savoir sur ces théo-

PIANOS RON1SCH

ries, en commençant par les expériences qui en ont été l’origine, et tout d’abord par celle d e Michel son.

Celle-ci concerne, on le sait, l’influence que peut avoir Me mouvement de la terre sur la vitesse apparente des rayons Lumineux: un exemple fera comprendre la position du problème.

(Supposons deux observateurs placés à l’avant et a l’arrière d’une péniche amarrée dans un fleuve, parallèlement à une voie ferrée qui court sur la rive. Connaissant la longueur de la péniche, ils déterminent, la vitesse des trains, et constatent notamment qu'à une certaine heure, un train A passe à Lavant de la péniche en même temps qu’un train B à l’arrière, et (pie A arrive à l’arrière en même temps que B à l’avant; ils -en concluent, ce qu’ils savent par ailleurs, que les deux trains ont la même vitesse.

Mais la péniche est mise en marche au moment précis où les trains A et B arrivent respectivement à l’avant et à l’arrière. A. dont le trajet croise celui de la péniche arrivera à Carrière avant que B. dont le trajet suit celui de la péniche, n’arrive à .l’avant.

Au train, su list it lions les rayons lumineux, au yacht la terre en mouvement dans l’espace, mouvement double, de rotation autour du soleil, dont les composantes tantôt s’a jouden et tantôt se retranchent et dont la vitesse .est. par suite essentiellement variable. Il semble que la différence des vitesses terrestres d’une époque de l’année à l’autre devrait entraîner une variation de la vitesse apparente des rayons lumineux, c’est sur ce point que porte la célèbre expérience de Miehelson.

La figure 1 H-dessus en indique les dispositions schématiques de l’expérience, basée sur les propriétés d’une plaque de verre argentée qui reçoit un pinceau lumineux, le divise en deux faisceaux, Tun réfléchi, l’autre réfracté (haut) envoie ces deux faisceaux sur des miroirs qui les reflètent (milieu) les reçoit et les rassemble çle nouveau (bas). Des deux

MICHEL MATTHYS

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faisceaux l’un marche perpendiculairement à ia direction de;la terre et n’est donc pas affecté par son mouvement; l’autre dont la marche est, suivant les époques, de même sens ou de sens contraire à celui du globe, devrait être comme pour les train dont il est parlé plus haut —- décalé par rapport au premier. Or il n’en est rien, et des expériences plusieurs fois répétées confirment cette anomalie.

Pour l’expliquer, doit-on supposer que la terre entraîne dans son mouvement l’éther qui servirait de milieu transmetteur aux rayons lu mieux? Le phénomène bien connu •de l’aberration prouve le contraire; lorsque des rayons lumineux pénètrent dans le tube d’une lunette qui tourne avec la terre (fig. 2, haut), ils continuent leur trajet indépendamment du mouvement de la lunette et sans subir d’entraînement en aucune manière (fig. 2, milieu), et il en résulte un écart appréciable entre la direction où l’on voit l’éto-ile et celle où elle se trouve réellement (fig. 2, bas).

11 faut donc renoncer à l’idée de l’entraînement, mais d’autres explications surgissent à l’esprit. Si la longueur de notre base — le bateau' dans l’exemple ci-dessus — se trouvait variable, si par exemple le mouvement

lui faisait subir une véritable contraction alors il deviendrait impossible à l’observateur de constater l’effet de ce mouvement, et ceci expliquerait l’expérience de Michel-son.

La figure 3, illustre cette hypothèse, qui est celle de’ Lorentz, en montrant un solide qui subit des aplatissements croissants suivant qu’il met un temps plus ou moins considérable à franchr un espace déterminé. Si étrange qu’elle fût, cette conception a dominé dans la science jusqu’à ce qu’elle fut rempacée par celles d’Einstein.

Ce dernier, avec Minkowski, introduit une consdératiom nouvelle basée sur une notion hardie de la valeur scientifique du temp T Quand nous voulons déterminer les relations de deux phénomènes, nous les définissons par leur intervalle dans l’espace, exprimé au moyen de trois nombres correspondant aux trois dimensions, et par leur interval lie dans te temps, chacune de. ces mesures — espace et temps — paraissant appartenir à un domaine particulier, impénétrable.

( Voir suite pope 70.)

Au cours d’un article paru dans nos pages, présentant Rudolph Valentino au lecteur, nous avions déjà donné un aperçu de ce que serajt la belle oeuvre de Georges Melford. Valentino y joue, en effet, le rôle principal, avec pour partenaire la belle et sculpturale Agnès Ayres, déjà « leading woman » dans Le Cœur nous trompe et Les Affaires d'Anatole.

Est-il besoin de redire ici ce scénario, dont

l’action se situe « au Pays de la Soif », parmi la splendeur des décors de mirage, et si loin de nous. Occidentaux, que l’on conçoit qu’entre l’immensité du désert d’or, et l’immensité d’un ciel uniformément bleu, s'évanouissent les conventions de notre monde civilisé...

Et là, c’est la rencontre de deux volontés, — l'une, blonde fille d'Albion, capricieuse, riche et désirée; l’autre. Oriental raffiné, beau comme un

Pianos FEURICH

MICHEL MATTHYS —-—

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jeune dieu, et dont grand est l'ascendant sur lui comme sur son entourage.

Au cours d'une loterie, dont les prix étaient des femmes. Diana Mayo s’est introduite dans la salle de jeu, interdite aux Europ iens. Mais le Cheik — le maître — l'a découverte, j 1 sera son maître. Et, malgré la fuite de la jeune fet'nr e; ces deux êtres, que séparent race et croyances, idéals?t éducation, se retrouveront, donneront libre cours à leur amour.

Car le Cheik a attaqué la caravane dont faisait partie la fugitive; il en fera sa favorite, malgré ses premières répulsions. Son projet est pourtant contrecarré par un Français; le chef oriental, sur les instances de son ami, rend la liberté à sa captive, mais ce n’est que pour la voir tomber aux mains d’un pi’’ 'rd cruel. Enf- le Cheik Ah-

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med peut ravir à ces h .ns brutales i

cieuse... Mais, blessé lui-même, notre héros ne se reconnaît plus de droits de conquête sur la belle Européenne. Ces sentiments chevaleresques, c’est à son ascendance qu’il les doit: Ahmed n’est autre, en effet, qu’un Européen arabisé qui hérita des biens de son père adoptif. Pourtant, libre à présent, c’est de toute sa volonté et de . tout son amour que Diana s'offrira à son sauveur, à son maître, et acceptera d’être sa compagne.

Le Désert, cadre idéal pour la présentation de caractères, de passions et de rêves! Faut-il s’étonner que

Elle est belle et fière, cette pensée de la femme d’Europe, qui, contrainte, se refuse, et, libéréé, consent à laisser parler son cœur. Et le caractère d’Ahmed n’est pas moins élevé: il sait juguler sa passion, plutôt que d’imposer sa volonté à l’être aimé; et cela sous des cieux torrides, dans une atmosphère lourde de parfums et de volupté, comme celui des oasis verdoyantes, immenses fleurs dans l'immensité ardente du bled!


10 depuis Visages voilés... Ames closes, depuis L'Atlantide, des réalisateurs aient compris les ressources qu'offrent le Pays de la Soif? Je ne sais ni ne veux savoir si ces scènes ont été vraiment tournées au désert, ni si ces gourbis, ces tentes, ces palais, sont truqués.

L’ensemble satisfait: il y a des tableaux d’une indicible sérénité, tel celui final où, esclave de son amour, la femme a vaincu sa pudeur, sa fierté, et s’offre à son maître adoré; il y a des chevauchées

et vibrer intérieurement au rythme puissant des passions soulevées.

Est-ce parce que, comme toute production américaine qui se respecte, une publicité savante a entouré la naissance de cette oeuvre? Est-ce parce que le film colonial est à la mode? Est-ce parce que les noms des deux artistes en vedette en facilitèrent la présentation, que cette belle fresque connaîtra le succès? Non... sa réussite peut avoir partiellement pour base ces raisons, mais son plus

galopantes, des perspectives de tentes, des étendues désertiques, qui défient toute description; il y a, enfin, le jeu si émotionnant des artistes, — et même de certains rôles recondaires — qui nous font vivre

grand mérite est d’être une oeuvrj parfaitement conditionnée au point de vue technique, magistralement conçue, et interprétée avec un constant souci d’art, d’émotion et .de beauté! MARNIX.

Einstein au Cinéma

(Suite, voir page 5)

Minkowski et Einstein considèrent que c’est là une erreur; que l’élément invariable, l’intervalle d’univers -est susceptible de comporter, pour des observateurs animés de mouvements différents, des expressions multiples dans lesquelles la part de l’Espace et celle du Temps seront variables.

Soient -deux faits qu’un ohservate-ur immobile considère comme séparés par une seconde de temps et 300,000 km. d’espace; à un observateur animé d’une vitesse égaie à ce dernier chiffre — celle de la lumière — les deux faits apparaîtront simultanés, le facteur temps disparaîtra -de l'équation, le facteur espace sera modifié en conséquence; il en résultera une expression -différente de da. première et cependant équivalente. La contraction de Lorenz subsiste donc, non comme une déformation que 'subiraient réellement les objets -en mouvement, -mais comme une apparence sous laquelle l'observateur ne saurait se dispenser de les voir.

On saisit l’extrême -difficulté qu’il y av-ait à illustrer cinématiqueme-nt de telles théories et de cet-t-e illustration, comme des théories elles-mêmes, le présent article ne peut donner qu’un très superficiel aperçu. Il suffira néanmoins à faire juger du caractère de l’œuvre entreprise, de la manière dont elle a été comprise et réalisée, et du très réel intérêt qu’elle présente. -Lionel LANDRY.

Anastasie

L’Anastasie est de tous les pays: la vieille darne aux grands ciseaux est cosmopolite! Il y a la Censure japonaise, la Censure américaine, la Censure canadienne, la Censure française, la Censure belge; quand nous serons à cent... sûr que la liste n’en sera pas clo-se: Anastasie domine le monde. Il serait exagéré de dire qu’elle est inutile; il -serait injuste de prétendre qu’elle est toujours intelligente. Elle a assez de protecteurs officiels — pour la dé-

Ar.astasie, dite “ Contrôle

fendre — pour que les a-rti-stes, en général, -et le monde du cinéma en particulier, aient le droit de soutenir qu’elle est parfois absurde.

L'Inspecteur

On sait les exagérations qu’elle a commises chez -nou-s, et -ses mesquineries, et ses inconséquences. Les organes de la pre-sse cinégra-phique (dont Ciné-Revue) en ont far* ressortir le-s caprices, parfois coûteux aux loueurs et aux exploitants. I.’histoire de ses fantaisies remplirait un volume, dont -on emprunterait lés chapitres à (’histoire anecdotique de tous les pays où le cinéma -a fait'son chemin — c’est-à-dire, reconnais son s-le, par le monde entier. Mais les arrêts d’Auastasie — laquelle Vieille Dame exerce chez -nous, d'ailleurs, plutôt un contrôle qu’une censure — s’ils sont parfois sévère-s, sont justes: les deux -directeur d’un cinéma à Anvers en sont une des dernières preuves: poursuivis -devant, le tribunal de police -d’Anv-ers p-o-ur infraction à la loi sur la censure en matière cinématographique, ils ont été condamnés chacun -à une amende de 15 francs. Le 18 mai dernier un inspecteur était entré dans leur établissement et avait constaté qu’m y donnait -un film non censuré. Alors l’inspecteur avait, par compensation sans doute, censuré les deux directeurs — et le juge avait «'corroboré », comme on dit dans 1’ « Etincelle ».

Brigadier... avez-vous raison?

- La nouvelle réglementation de la censure cinématographique en France aura -ceci -de bon qu’elle mettra les directeurs de cinémas provinciaux à l’abri des fantaisies administratives. Souvent un maire, de sa propre autorité, se permettait d’interdire lu projection -d’un film, alors que cette projection était admise sur tout le reste du territoire. Il se passait quelquefois des scènes inénarrables. L’été -dernier. un brigadier -de gendarmerie vint trouver le propriétaire d’un cinéma ambulant qui -donnait des représentations dans les villages d’un département du centre -de la France et lui tint ce langage ahurissant:

« Il y a dans votre programme une histoire dont la fin est choquante. Vous allez la modifier. sans quoi j’interdis la représentation.»

[ 1010-PlUOS DUCftNOLA FEOtiÈT 16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 152.92


12 On ne parvint pas à faire comprendre au brave pandore qu’il était impossible de chan-ger quelque chose à ce film. Le représentant de l’autorité ne voulut rien entendre et le

Brigadier... avez-vous raison?

cinéma ambulant dut transporter ses pénates ailleurs. Il avait dû fermer illico sa boîte... â cause de Pandore.

Ils en ont aussi... en Angleterre

La censure anglaise explique ses interdits au moyen d'arguments philosophiques... avec le motif. « Il y a depuis la guerre dit un jugement récent — une nervosité générale qu’il est inutile de surexciter par des spectacles de cruauté et de terreur. » La nervosité constatée chez les Anglais n’est pas spéciale à nos voisins. Kl le existe chez nous aussi. Et c’est pourquoi, comme le constate un confrère, la généralité du public vent ou des émotions fortes ou du gros rire. La psychologie nuancée, lu demi-teinte ne le satisfont plus... Et la censure londonienne interdit des pièces qu’elle juge trop réalistes... pour notre époque si réaliste elle-même.

Une ligue sous les verrous

Il est évident qu’un spectacle aussi universel que le cinéma — et dont la clientèle enfantine est importante (une récente enquête faite aux Etats-Unis sur lia fréquentation des cinémas par les enfants a établi que sur 3.000 enfants, 87 p. c. allaient au cinéma une fois par semaine et une proportion assez grande une fois par jour) — doit être réglementé. .'.Mais les défenseurs que la morale se donne sont parfois surpris en bien étrange posture. L’hiistoâire la plus amusante est celle de cette ligue qui s’était constituée à l’initiative de trois personnes armées de listes de Souscription. K’actL vite de cette ligue:se borna à encaisser trent( cinq mille francs et tes trois moralisateurs ont été condamnés par le tribunal correctionnel de iBuxelles à quatre, deux et un ans de prison pour escroquerie.

.Moralisateur, censure-toi d’abord toi-même!

« Toutes les scènes suggestives et immorales, toute moquerie du mariage, toutes vues représentant des scènes de vice et de crime, les scènes macabres ainsi que les scènes d’exécution, les scènes injurieuses pouvant porter Ombrage au patriotisme, le divorce ou les encouragements au divorce comme moyen de dissoudre les liens du mariage, l’usage des armes à feu. des poignards et de la dynamite au point de vue criminel » sont interdits de par la Commission de Censure de la province de Québec. Canada, après avoir dressé une liste complète des cas d’interdiction — qu’il ne siérait pas tout de même d’appliquer avec rigueur, car une revue américaine prouvait dernièrement qu’en ce cas. aucune piéc( n’obtiendrait le visa. Une certaine indulgence

— dit le sévère réglement canadien lui-même

— est recommandée aux censeurs dans l’application de ce « Standard ». en ce qui regarde notamment l’examen des comédies pour lequel on devra se rapporter surtout au bon jugement.

Le bon jugement: voilà ce qu’on demande à Madame Anastasie. et voilà ce que nous es-_ pérons qu’elle aura chez nous.

Le cinématographe dans les écoles... de Paris.

Le Conseil municipal de Paris vient d’inviter l’administration à traiter avec la « Coopérative de l’Enseignement par Je cinématographe » en vue de l'organisation de deux séances cinématographiques dans soixante-dix-huit écoles de la ville de Paris, choisies à raison d’une par quartier.

Parfait!

Mae MURRAY

Elle est blonde et pâle. Ses grands yeux de poupée tour à tour candides et séducteurs, donnent une flamme de vie à sa beauté presque endormie! Son corps harmonieux ne peut se

«L’Homme qui assassina», «Le Loup de dentelle» et «L’Idole d’Argile », où son interprétation remarquable montre de Mae Murray n’est pas seulement une adepte de l’art chorégraphique, mais encore une des meilleures actrices d’écran. Dans cette dernière production Mae Murray n’ineame-t-elle pas parfaitement l’innocence dupée; à certaine scène, elle a même acquis quelques qualités d’ingénuité puérile la rapprochant de Mary Pickford: poupée aux yeux de porcelaine, elle semble rajeunir dans ses rôles d’ndorable gamine.

Cette petite personne (1 m. 60) bien que légère (58 kg.) a su assumer une « lourde » tâche et acquérir entière liberté pour la réa-de ses films; elle a fondé les « Tif-ny Productions », et a choisi comme metteur en scène M. Robert Léonard, son mari actuel; je dis «actuel», car avant d’ètre Mistress Léonard, Miles Murray fut mariée deux fois, mais comme elle habite New-York, qu’elle est Américaine, danseuse et vedette à l’écran, il est fort admissible que ses élans matrimoniaux ne se bornent pas au chiffre 3.

Celle qui interprète avec toutes ses ressources de grâce et de compréhension artistique, « Peacock May », œuvre que nous vîmes il y a une huitaine à Bruxelles, au cours d’une représentation de Aubert, semble avoir donné dans cette dernière œuvre la complète mesure de son talent. En attendant qu’elle apparaisse aux spectateurs anxieux dans son incarnation du Paon, voici une photo qui en dira plus long que vingt pages de texte, sur la beauté et les attitudes photogéniques de cette princesse aimée de studios californiens.

Alice LIBFîY.

Mae Murray dans Au Paon.

mouvoir que par rythme chorégraphique: pas un pas, pas un geste, rien sans danse!

Elle danse toute, ses actions s’accomplissent en dansant,, ses yeux mobiles dansent sous les larges paupières. Sa parole danse sur ses lèvres et son coyps traduit le rythme qui berce son âme.

La grâce, la sveltesse et la fraîcheur sont trois prêtresses aux pieds de cette divinité.

Si elle est parfaite de corps, elle l’est autant de jeu. Nous l’avons admirée (et peut-être adorée!?) dans Liliane, son triomphe; nous la poursuivons du même enthousiasme dans

L’écran moyen d’identification.

Soixante soldats canadiens ont perdu la mémoire par suite de blessures de guerre. Les moyens habituels d’identification n’ayant donné aucun résultat, on vient d'avoir recours à l’écran. Tous les cinémas du Canada passeront le portrait filmé de ces malheureux si tristement mutilés et l’on espère toucher ainsi la population entière afin d’aiguiller les recherches.

Une Polonaise dans le studio californien

Pola Negri, l’ex-étoile du film allemand, engagée par le Producer Lasky, vient d’arriver à New-York à bord du « Majestic ». Elle a commencé à tourner immédiatement dans les studios de Long-Island, sous la direction du metteur en scène français George Fitz-maurice. R. M.


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UNE BOURSE PARITAIRE DU SPECTACLE

La Bourse officielle du Travail de l'arrondissement de Bruxelles, sous le contrôle du ministère de l'Industrie et du Travail, vient d'instituer, d’accord avec les directeurs de spectacles et la Fédération des Employés et Ouvriers du Spectacle, une Bourse paritaire ayant pour objet de servir d’intermédiaire le plus rapidement et le plus économiquement possible entre les directeurs de 'spectacles, théâtres, cinémas, music-halls, etc,, et les employés et ouvriers de la profession.

La Commission paritaire a été installée •officiellement le 30 septembre, par M. Jean Pla-det, président de la Bourse officielle du Travail. Elle fonctionnera sous la présidence de

M. Fernand Bernier, é che vin des finances et des régies 'de la commune de Saint-Gilles, et est composée comme suit:

.M. Jean Van Glubbeke, directeur du théâtre de la Monnaie; M. Luc Malpertuis, président du Conseil d’administration du Palais d’Eté; (M. 'Henri M oriel, directeur des Etablissements V$in Goitsenhoven (cinémas); IM. Pierre Schlosser, ouvrier électricien; M. Fernand Govaert, chef Operateur; M. Henri Fats, machiniste.

Les services de la Bourse paritaire du Spectacle, qui fonctionneront à dater du 16 octobre prochain, sont absolument gratuits.

Les 'guichet, pour les demandes et les offres d’emplois, sont ouverts tous les jours non fériés, de 8 à 12 heures et de 14 à 17 heures, sauf le samedi, de 8 à 13 heures, 65, rue du Midi, à Bruxelles. (Communiqué.),.

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•! J Gaby Printemps

Le rapide des Abruzzes emportait à toute vitesse la demi-mondaine Gaby Printemps, qu’accompagnait par insigne faveur, son éternel soupirant André Max. En traversant ces contrées sauvages, la capricieuse Gaby éprouva le désir de visiter Scanno, vieux village ayant conservé les habitudes et les mœurs des temps passés. A la grande surprise d’André, Gaby descendit pendant l’arrêt à peine sensible du train dans cette localité, conseillant à son soupirant de continuer seul le voyage. A Scanno, Gaby rencontrera Robert Landrier qui habite le village avec son père et sa mère. Eile éprouvera pour lui un sentiment nouveau, celui de l’amour, et Robert se sentira attiré par la beauté, l’élégance de cette jeune femme. Pour elle il abandonnera sa famille, sa fiancée Hélène. La prenant pour une veuve d’une parfaite moralité, son amour sera profond. Ils goûteront ainsi une bonheur sans mélange jusqu’au jour où le père de Robert, ayant appris par hasard la véritable condition de cette femme qui lui avait dérobé l’affection de son fils, dévoilera son passé à Robert et lui brisera son idole. Une explication poignante s’en suivra. Gaby avouera l’avoir trompé, mais elle Ta fait parce qu’elle l’aime, parce qu’elle a cru avoir le droit d’aimer comme les autres femmes. La passion l’emportera chez Robert sur la raison. Il prendra dans ses bras celle qu’il adore malgré toutes les tares d’un passé que tant de gens connaissent et .que nul ne peut effacer- Mais Gaby comprendra qu’elle n’a pas le droit d’aimer et que jamais Robert n’aura le courage de se séparer d’elle. Gaby accomplira donc son devoir en abandonnant Robert après avoir prévenu son père, qui arrivera à temps pour le consoler et l’empêcher de la maudire.

- ZOOLOGIE CINEMA

Pripiiiiiie Un 22 ait 2D octobre

1. Marche de Boccace

Confusion d’identité

interprétée par Jackie

Comédie en Saunders.

4 part.

La Tosca....G. Puccini

(Fantaisie)

4. CONFUSION D’IDENTITE

5. Lohengrin .... R. Wagner

(Introduction 3e acte et chœur des fiançailles)

Gaby Printemps

Comédie dramatique en 6 part, avec Maria JACOBINI dans le rôle principal

Violon solo: Mr. E. DINQEMANS j

8. GABY PRINTEMPS

Programma van 22 im 2D Oktober

1. March uit Boccace

F. v. Suppe

tlenzelvigheidsverwarring

Tconeelspel in 4 d. met Jackie Saunders in de hoofdrol.

La Tosca

(Fantasie)

G. Puccini

4. EENZELVIGHEIDSVERWARRING

Lohengrin .... R. Wagner

(Inleiding 3e akt en verloovingskoor)

Gaby Printemps

Dramatisch tooneelspel in 6 d. met Maria JACOBINI in de hoofdrol.

Herinnering . . Viool solo: Hr. E.

... Fr. Drdla DINQEMANS.

8. GABY PRINTEMPS

Semaine prochaine à l’occation de la TOUSSAINT dimanche 29 octobre à 3 et 8 h. lundi 30 à 8 h., mercredi 1 et jeudi 2 novembre à 8 h programme sensationnel

Shirley Mason dans ’’Janette, poupée chinoise”

Superbe comédie dramatique en 5 parties

A la Conquête du Cervin par la Neige et la Tempête

Une œuvre unique et grandiose en 4 parties

Gaby Printemps

De sneltrein der Abruzzen voerde Gaby Printemps, door haren eeuwigen aanbidder André Max vergezeld, mede. Met deze wilde streken te doortrekken, kreeg de eigenzinnige Gaby lust om Scanno, een oud dorp welk de gewoonten en zeden van het verleden behouden had, te bezoeken. Tot groote verwondering van André stapte Gaby in. deze plaats af, hem zeggende van alleen de reis te vervolgen. Te Scanno zal Gaby Robert Landrier ontmoeten welke daar met vader en moeder woont. Zij zal voor hem de gevoelens der liefde koesteren en Robert zal door de schoonheid dezer jonge vrouw aangetrokken worden. Voor haar zal hij zijne familie en zijne verloofde, Hélène, verlaten. Haar voor eene onberispelijke-weduwe nemende, zal zijne liefde diepzinnig zijn. Zij leven alzoo gelukkig tot den dag dat de vader van Robert den wèrkelijken stand der vrouw, welke hem de genegenheid van zijnen zoon ontnomen had, verneemt en hem haar verleden bekend maakt. Eenen hartroerenden uitleg is er het gevolg van. Gaby bekent dat zij hem bedrogen heeft, maar zij heeft het gedaan omdat zij hem beminde, en zij het recht had te beminnen zooals de andere vrouwen. Bij Robert zal de liefde het op de rede winnen. Hij zal die welke hij bemint in zijne armen opnemen, niettegenstaande haar slecht verleden. Maar Gaby verstaat dat zij het recht niet heeft te beminnen, en dat Robert nooit den moed zal hebben haar te verlaten. Zij zal dus haren plicht doen en Robert verlaten, na zijnen vader verwittigt te hebben, welke juist bij tijds zal komen om hem te troosten en te beletten haar te vervloeken.

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