Programme from 23 Feb. to 1 March 1934



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#983

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—— -, Programme 21 Speelwljzer w -

Vendredi ait Samedi A4 DtmiMMh* AP Lundi A£ février Jeudi 4 mars,034

Vrij u a g Zaterdag Zondag Nhuidag Februari Donderdag -»• Maart

1. Eclair-Journal 1. Eclair-Nieuwsberichten

Actualités sonores Actualiteiten op den klankfilm

2. Les Bouddahs de la Jungle 2. De Bouddahs der Wildernis

Documentaire Dokumentfilm

3. NOCES et BANQUETS 3. Huwelijken en Banketten

Sketsch avec

Schetch met

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Disques PAFILOPHONE! - Grammofoonplaten

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Jean KIEPURA par Brigitte HELM

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3. L’ETOILE DE VALENCIA 3 De STER van VALENCIA

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Production

Productie

DRAMATIS PERS0NÆ

Marion Savedra . . . . . . BRIGITTE HELM

Pedro Savedra . . JEAN GABIN

Capitaine Mendozza . . .

Patesco

Capitaine Rustan ....

Le Commissaire de Police . Roger Karl

Lieutenant Diaz .... . . Christian Casadesus

Beppo

KERCKHOVE’S HOEDEN HIHBH DK BESTE

WÊÊÊamHHUH DAMBRUGOESTRAAT, 10


” De Ster van Valencia”

Pedro, officier-mecanicien aan boord van het politie vaartuig « Le Leone », heeft een jaar geleden zijne vrouw, Marion, verlaten. Een zijner kameraden had hem gezegd, dat Marion hem bedroog.

Dien dag onderzocht Pedro « De Ster van Valencia », een verdacht schip op de reede van Palermo en ontmoet er, als matroos, zijn maat die hem het wangedrag van Marion mededeelde.

Dte maat bekent aan Pedro dat die laster enkel « eene goede grap » was en dat Marion hem altijd trouw was. Na zijn kameraad eene welverdiende straf gegeven te hebben, gaat Pedro op zoek naar zijne vrouw. Marion is als danseres aangeworven in het « Paradisio », een huis van plezier, bestuurd door den geheimzinnigen Patesco en zijne vrouw Elinor. Pedro vindt zijne vrouw in het « Paradisio », verzoent zich met haar en besluit haar aan dit midden te ontrukken.

Maar de houders van het huis hebben het zoo geschikt dat Marion bij hen diep in de schuld staat en niet kan vertrekken zonder deze eerst te betalen. Pedro zal zich het ontbrekende geld bezorgen met eene machien te herstellen aan boord van «De Ster van Valencia», waar hem eene groote som geboden wordt voor een onbeduidend werk. Natuurlijk is de kapitein

van «De Ster van Valencia» Patesco’s medeplichtige en wordt Pedro in een valstrik gelokt.

Hij gelukt erin te ontsnappen en wil nu met geweld zijne vrouw terughebben. Maar Pedro is in ongewettigde afwezigheid en in het « Paradisio » ontmoet hij zijn kapitein die hem naar zijn post terugzend.

De kapitein van « Le Leone » wil ook de vrouw van zijn ondergeschikte verlossen; een twist ontstaat met Patesco tijdens dewelke de kapitein gedood wordt. Patesco gelukt erin Marion ervan te overtuigen dat haar echtgenoot de moordenaar is. Hij jaagt haar schrik aan door met de politie te dreigen en, om haar in veiligheid te brengen, stelt hij haar voor aan boord te gaan van « De Ster van Valencia », waar dien avond een feest plaats heeft waaraan al de danseressen van het « Paradisio » zullen deelnemen.

Eens op « De Ster » ingescheept, bemerken de danseressen dat het schip zee kiest... voor welke bestemming?

Gelukkiglijk gaat « Le Leone », onder bevel van luitenant Diaz en Pedro, uit ter achtervolging der trafikanten en, na een homerische strijd, gelukt de politie erin het schip te enteren en de menschelijke lading van « D'e Ster van Valencia » te verlossen.

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"L'Etoile de Valencia"

Pedro, officier-mécanicien à bord d’un navire de la police maritime, « Le Leone », a abandonné, voici un an, sa femme Marion. Un de ces camarades lui avait dit que Marion le trompait. Aujourd’hui Pedro visite un navire suspect en rade de Palma, «L’Etoile de Valencia», et retrouve, marin à bord, le copain qui lui avait dénoncé l’inconduite de Marion. Le copain avoue à Pedro que cette calomnie était une « bonne blague » et que Marion ne Lavait jamais trompé. Après avoir corrigé comme il le méritait son camarade, Pedro part à la recherche de sa femme. Marion_vient d’entrer comme danseuse au « Paradisio », lieu de plaisir dirigé par l’inquétant Patesco et sa femme Elinor. Pedro retrouve sa femme au « Paradisio », se reconcilie avec elle et décide de l’arracher à ce milieu.

Mais les tenanciers se sont arrangés pour que Marion ait chez eux des dettes assez coquettes et ne lui permettent pas de quitter le local si elle ne s est pas libérée. Pedro se procurera lia somme qui lui manque en réparant une machine à bord de « L’Etoile de Valencia » où on lui offre une somme importante pour un travail insignifiant. Naturellement, le capitaine de « L’Etoile de Valencia » a partie liée avec Patesco et c’est dans un guet-apens que Pedro a été attiré.

11 parvient à s’échapper et veut, par la force, sortir sa femme du « Paradisio ». Mais Pedro est en absence illégale et au « Paradisio » il rencontre son capitaine, qui le renvoie à son poste.

Le capitaine du « Léone » veut, lui aussi, délivrer la femme de son subordonné, il s’ensuit une bagarre avec Patesco au cours de laquelle le capitaine est tué. Patesco arrive à persuader Marion que c’est

son mari le meurtrier. 11 l’effraie en évoquant les enquêtes de la police et, pour la mettre à l’abri, propose de l’embarquer sur «L’Etoile de Valencia», où aura lieu ce soir une fête à laquelle participeront les danseuses du «Paradisio».

Les danseuses embarqués sur « L’Etoile » s’aperçoivent que le navire prend la mer... vers quelle destination?

Heureusement «Le Léone», commandé par le lieutenant Diaz et par Pedro, part à la poursuite des trafiquants, et après une lutte épique la police parviendra à aborder « L’Etoile de Valencia » et à sauver sa cargaison humaine.

Noces et Banquets

Madame Parent et son fils Eugène tiennent un restaurant pour « Noces et Banquets». Eugène, brave garçon, mais très timide, surtout avec les femmes, fait le désespoir de sa mère qui voudrait le voir marié. Eugène aime la fille de gros commerçants, Mademoiselle Leplat, qui doit épouser le fils de Monsieur Radical, maire de l’endroit. Bien entendu le repas de noces doit avoir lieu au restaurant de Madame Parent. Le grand jour arrive. Le cuisinier de « Noces et Banquets » s est surpassé.

Au dernier moment le fiancé fait faux bond, il est parti pour Paris en compagnie de la vendeuse du magasin de Monsieur Radical. Gros émoi, la fiancée s’évanouit.

Le jeune Eugène, étouffant sa timidité, se présente aux parents éplorés et se propose çomme remplaçant. Il est accepté avec enthousiasme.

Tout finit pour le mieux et l’excellent déjeuner ne sera pas perdu.


BRIGITTE HELM

On a beaucoup parlé ces temps derniers, de la belle vedette internationale Brigitte Helm, qui avait connu un très gros succès avec son interprétation des deux grands films de la Ufa « Adieu les beaux jours » et « L’Etoile de Valencia ». Cette dernière production constitue, au dire de chacun, une création particulièrement émouvante de Brigitte Helm.

11 m’a été donné de pouvoir approcher la grande artiste, non pas seulement au milieu de la fiévreuse activité des studios, mais au contraire dans le calme de son intérieur, calme plus propice aux interviews et aux confidences. Dans un cadre moderne aux lignes simples et dépouillées, la jeune femme me reçoit avec la même grâce charmante qui a contribué à sa réussite sur l'écran. Elle m’entraîne vers une pièce largement éclairée par de grandes baies donnant sur un balcon fleuri. Aux murs, des peintures de Foujita attestent l’intérêt que prend Brigitte à tout ce qui concerne le pays du soleil levant. Mais, au moment de poser les questions traditionnelles sur ce qu’on pourrait appeler le « curriculum vitae » de l'actrice, je m’aperçois que mon questionnaire va être bien facilité par un objet inattendu que Brigitte Helm me désigne en souriant. C’est un tapis de table sur lequel se trouvent brodés en soies de couleurs vives et différentes, les titres de tous les films que la vedette a interprétés depuis ses débuts. Je relève des noms qui sont autant de titres de gloire du palmarès cinématographique! Métropolis, Mandragore, Le Yacht des 7 Péchés, Le merveilleux mensonge de Nina Petrovna, L’Amour de Jeanne Ney, Crise, Le Scandale de Baden-Baden, L’Argent, Manolesco, roi des voleurs, La ville qui chante, La Comtesse de Monte-Christo; et, au hasard des couleurs (rouge, vert, bleu, blanc) c’est chaque fois une personnalité différente de l’artiste qui se révèle: sacrifice, passion, souffrance, amour, tous les sentiments qu’un être humain peut éprouver!

« Mais, chère Madame, le public s’est posé la question et je me suis moi-même

étonné de la rapidité avec laquelle vous avez appris le francais que vous parlez d’une manière parfaite. Pouvez-vous me dire quelle méthode accélérée vous avez suivie? »

Avec un sourire mystérieux, Brigitte Helm se lève et va vers un petit meuble qu elle ouvre: c’est un phono. « Voilà mon professeur de français », me dit-elle en me tendant des disques: « chaque jour, au lieu d’écouter de la musique de jazz ou d’opéra, je mets en marche l’appareil et j’ai ainsi, à domicile, un professeur particulier auquel je peux faire répéter jusqu’à 20 fois la même phrase sans fatigue pour

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lui et sans impatience pour moi! Mais, attendez; pour vous je vais mettre un disque que vous connaissez sûrement...» Grave et passionnée, la voix de Lucienne Boyer s élève dans la pièce, pendant que

Brigitte Helm se recueille et c’est cette dernière image que j’emporte d’elle: le beau profil régulier de la vedette rêvant devant les paroles de la chanteuse: « Parlez-moi d’amour... »

Château de Rêve

C ’est un magnifique film que nous vous présentons la semaine prochaine sur notre écran.

Le scénario de Zerlett est animé et captivant, et le metteur en scène G. de Bolvary, qui a donné de si édifiantes preuves déjà de son talent inventif et disert, en tire le meilleur parti. La technique de ce film est absolument remarquable, et le rhythme est à la fois exaltant et expressif. Les photos sont de toute beauté; les éclairages savamment disposés, la mise en page du meilleur style et les découpages fort réussis. La musique de Grothe ajoute encore à l’impression délicate de cette production, dont les dialogues et l’assistance pour la version française furent confiés à M. Clouzot.

Bref, une bande qui bénéficia des soins les plus attentifs, et qui ne manquera pas

de fournir une brillante carrière, d autant plus qu elle est défendue par des interprètes de tout premier rang, avec Edith Me-ra et Lucien Baroux, en vedette. Oh sait le talent de ces artistes éprouvés, leur jeu sobre et naturel, leur charme et le photogénique aspect de leurs attitudes, comme la souple aisance qu’ils déploient à l’écran. Ils sont entourés de la façon la plus parfaite, par Dannielle Larrieux, Le Gallo, Roger Dann, Marcel André, Pierre Sergeol, Vivian Grey.

Jaques Catelain figure aussi en vedette dans ce film, pour lequel, décidément, les producteurs ont mis les petits plats dans les grands.

Un film ravissant, aux péripéties constamment attachantes, et qu’une jolie fraîcheur de sentiments anime d’un bout à l’autre.


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Je ne connais pas de nom qui puisse s’appliquer plus judicieusement aux immenses studios que possède la Ufa à quelques 25 kilomètres de Berlin. La nouvelle Babel...

En effet, dans chaque atelier, ce qui me frappe au premier abord, c’est la diversité des langues que l’on parle autour de moi: allemand, français, anglais, russe, espagnol, italien et même... chinois. Je dis bien: chinois, car une véritable colonie d’Asiatiques s’est installée aux studios de la Ufa pour la réalisation d'Au bout du monde, un film qui reconstitue l’atmosphère de révolution et de guerre civile, où se débat la Chine moderne.

Cependant, chacun s’entend fort bien, car le personnel employé est polyglotte et parle au moins l’allemand, le français et l’anglais, et c’est suffisant pour se faire comprendre dans le monde entier.

I Au hasard de ma promenade à travers I cette véritable ville qui comporte sa cen-j traie électrique spéciale, ses restaurants, j son activité personnelle, je traverse dans • la portion consacrée aux extérieurs des { rues entières, dont les maisons s'arrêtent

Ià hauteur des premiers étages et se terminent en échafaudages hérissés de lattes, j de planches et de plâtre. Ici, c est une j rue de Paris avec — oh! nostalgie — un: autobus qui semble sortir des garages de

( la T. C. R. F.: plus loin une rue de Londres avec la reconstitution fidèle de la fa-I çade du Savoy Hôtel, centre des élégances du Strand et de Piccadilly. Toutes ces j rues animées, sillonnées en tous sens de I promeneurs qui vont, viennent, sortent du [ « champ » et rebroussent chemin pour re-

I tourner sur leurs pas et créer ainsi, par ce j va-et-vient, l’illusion d’une foule dense et

nouve lie B abel

agitée. Sur la chaussée, des taxis stationnent ou circulent selon la même formule d’aller et retour, que règlent consciencieusement des régisseurs sérieux comme des agents de la circulation. Au milieu de ce désordre organisé, un charriot se glisse, supportant la camera, deux assistants et le metteur en scène qui réalise un « traveling » particulièrement délicat. Poussé à bras d'homme, le charriot monté sur roues caoutchoutées, destinées à amortir tous les chocs qui pourraient dérégler la camera, évolue dans la cohue et suit pas à pas l’interprète principal, dont le rôle est de traverser cette rue. Le micro suspendu au-dessus des têtes suit également le mouvement et la mise au point de toutes ces diverses actions parallèlent demande de nombreux tâtonnements avant la perfection totale d'une scène qui, à la projection, durera quelques secondes et aurg nécessité toute une journée de travail!

A l’intérieur de chaque studio, c’est un décor différent qui a été construit spécialement pour le film en cours; dans le grand studio central, voici la reproduction absolument exacte et minutieuse d’un immense laboratoire moderne, muni de tous les perfectionnements électriques nécessaires à la division des atomes. On a utilisé pour cette véritable usine qui doit produire l’or synthétique, des instruments et des appareils authentiques, dont la valeur seule atteint presque deux millions de francs.

Dans un studio voisin, c'est un château entier qui se reflète dans une pièce d’eau, d eau véritable, où, sur un léger canot, Kate de Nagy et Jean-Pierre Aumont échangent « les serments que l’on fait à vingt ans! ».


Et, traversant un couloir, je heurte un petit jeune homme blond, moulé dans un habit impeccable et l’air bien impertinent sous le maquillage...

— Pardon, monsieur.

— Monsieur! Tu ne me reconnais donc plus, toi aussi!

Ce tutoiement, cette voix... Je regarde de plus près l’impertinent jeune homme.

— Mais, ma parole, c est Meg; Meg Lemonnier. Et tes cheveux?...

— Coupés, collés, calamistrés... Oh! c’est toute une histoire... Ecoute...

Et Meg m’entraîne en me demandant le secret le plus absolu... Donc, ne vous attendez à aucune confidence savoureuse... Pour savoir le fin mot de l’histoire, il vous faudra attendre la sortie de Georges et Georgette, dont le moins que je puisse dire est que vous assisterez à une série de complications et de quiproquos tous plus affolants les uns que les autres.

Ma visite se poursuit jusqu’au soir, et tandis que je m’éloigne, l’usine aux chimères continue à vivre d'une vie intense et fébrile que la nuit n’arrête pas, cette nuit qui ne pénètre jamais dans ces studios, où la lumière des soleils artificiels (sunlights) remplace celle de l’astre disparu.

V an ailes en nog wat over Mall orca

door Paul WESTERMEIER.

Het begon als een sprookje. Het was ongeveer midden December, men liep heen en weer tusschen film en tooneel, en was eigenlijk aldoor bezorgd, dat men zich de onvermijdelijke December-verkoudheid op den hals zou halen. Op een morgen trof ik Alfred Zeisler. « Westermeier, ik wou je juist vandaag opbellen. Ik heb een prachtige rol voor je in mijn nieuwe film « De Ster van Valencia ».

Nu, als acteur ben je altijd blij, als je weet wat er de volgende maand gebeurt. « Dtis », vroeg Zeisler, « kun je je eind December vrij maken? Wij gaan namelijk dadelijk na Kerstmis weg om de film op Mallorca te draaien. »

Ik slikte nog net een verrukten kreet in. Men moet n.l. met zijn toekomstigen regisseur altijd voorzichtig zijn, zoodat een uitdrukking als « heerlijk » of « fijn » later niet omgekeerd evenredig met het salaris wordt gemaakt! Ik dacht dus: « Fijn! » en zei op gewild zakelijken toon: « Goed, ik doe mee. »

De dagen in Berlijn gingen snel voorbij. Zoo kwam spoedig de dag, waarop Zeisler en zijn staf afscheid namen: « Wij varen alvast vooruit om een geschikte plaats te zoeken en jij, Westermeier, komt ons vier dagen later achterna met je collega’s Peter Erkelenz en Eduard Wesener.»

Menschen, zoo n filmreis midden in den winter naar het zonnige Zuiden en naar een eiland, dat, zooals ikzelf op de landkaart heb uitgemeten, zoo sympathiek tusschen Spanje en Afrika ligt, dat is je ware! De blauwe lucht en de blauwe zee, midden in den winter een vrije gelegenheid om te baden!

Dte stad Berlijn toonde zich op den dag van onze afreis van haar besten kant: een stralende, zonnige dag. In Parijs begon het al te regenen, in Toulouse was het onaangenaam koel en toen wij in Barcelona aankwamen, lag er zoo n dikke mist over de stad, zooals wij drieën nog nooit van ons leven hadden gezien. Doch — aldus verzekerde ons de dikke portier in ons Spaansche hotel — tegen elf uur zou de

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mist optrekken. En hij had gelijk.

Avonds laat gingen wij aan boord van het schip naar Palma de Mallorca; de maan scheen helder en spiegelde zich in het klare, rustige water van de zee! Wij waren moe van de reis en gingen spoedig na het vertrek naar onze hutten.

Midden in den nacht weid ik wakker en bedacht: «Waar ben je nu eigenlijk? Allemachtig, er moet een aardig stormpje staan buiten, want de boot slingert op een verschrikkelijke manier. »

Ik stond op om eens te kijken hoe de Middellandsche Zee, waarvan de teere, blauwe rust ons sinds onze kinderjaren uit boeken is ingeprent, er bij storm uitziet.

Morgens vroeg kwamen wij te Palma aan. Zeisler ontving ons met de woorden: «Tot gistermiddag is het schitterend weer geweest; nu regent het natuurlijk. » Nu, dat hadden wij, de drie nieuwelingen, bij het binnenvaren van de haven ook wel gemerkt!

Zoo kwam het dat wij tijd hadden om Palma te bezichtigen, de voorstad Terre-no en het heele eiland. Het was heerlijk, want op de regendagen maakten wij de mooiste uitstapjes. Het waren er niet veel, maar toch voldoende om de zeer afwisselende schoonheid van het eiland te bezien.

Ik zal nu maar geen Baedeker over Mallorca gaan schrijven, maar een paar kleinigheden, die mij zijn opgevallen, moet ik toch even memoreeren.

Wij woonden in de voorstad Terreno, twintig minuten trammen van Palma af. Terreno is een soort villastadje, zooals dat vaak bij groote steden voorkomt. D'en eersten dag ging ik met den cameraman Brandes in de tram, die maar drie cent kost, om mij een beetje onder het «Spaan-sche» volk te bewegen. Merkwaardige typen. Vooraan zat een magere, geheel grijze Spanjaard, die er uitzag als een « Grande », daarachter een zon-verbrand echtpaar, blijkbaar Spaansche letterkundigen, dan een paar zeer elegante Spaansche dames, tezamen ongeveer twintig personen. Ik maakte een kleine studie. Toen zei ik tegen Brandes — wij stonden beide op het voor-balcon —: « Kijk toch eens naar die prachtige Spaansche typen! »

Brandes keek verbaasd om.

« Spaansche typen? Ik zie geen enkelen Spanjaard, behalve den controleur. »

En toen bleek, dat de Spaansche «Grande» een Engelsch majoor van 72 jaar was, die hier zijn levensavond doorbracht. Het bruin verbrande echtpaar was de bekende D'uitsche schrijver Wilhelm Schmidtbonn en zijn vrouw. De Spaansche dames waren drie Fransche onderwijzeresjes van een meisjeskostschool en ook het andere publiek ontpopte zich bij nadere informatie als Hollanders, Duitschers en vooral Engelschen.

Nog dienzelfden dag hoorde ik in ons hotel, dat er op Mallorca 30.000 vreemdelingen woonden.

Doch ook wij hebben een bijzonderen indruk gemaakt en wel op onzen chauffeur Alfonso. Hoewel onze reisgids, de Spaansche acteur Felix de Pomes, lang en breed had uitgelegd, waarom wij alleen bij slecht weer uitstapjes konden maken, schudde hij steeds weer het hoofd, als hij ons op een regenachtige morgen af haalde. Pomes vertelde ons, dat Alfonso ons van harte beklaagde (hoewel hij bij regen voor iederen tocht tien peseta’s meer rekende). «Waarom zou een mensch leven, als je altijd werken moet, als de zon schijnt? »

Dit is nu een vrij bewerkt verslag van mijn eigen ervaringen tusschen de opnamen van de Ufa-toonfilm « De ster van Valencia», die voor een groot deel speelt in de haven van Palma de Mallorca.


PROCHAINEMENT

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Georges et Georgette

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