Bron: FelixArchief nr. 1968#876
This text has been generated automatically on the basis of scanned pages, using OCR software. Because of the historical typefaces used in the programme booklets, the output is not flawless.
Show the facsimiles of this programme booklet
Sténo - Dactylo Comptabilité - Langues
Cours privés, collectifs et par correspondance
INSTITUT
ELISABETH,
12, rue d Arenberg, 12
BRUXELLES
Prospectus n° 4 gratis
AUX BELLES COULEURS
Teinturerie A. De Geest
H. HEES, Successeur
39-41, rue de l’Hôpital - Tel. 259.78
BRUXELLES « -
SES NETTOYAGES . SES DÉTACHAGES - SES TEINTURES - LE FINI DE SON TRAVAIL
PRISE ET REMISE A DOMICILE ENVOI SOIGNÉ EN PROVINCE
SAVON CRÈME POUDRE
entretiennent le teint frai* et l’aspect juvènil
EN VENTE PARTOUT
Apprenez l’ANGLAIS et outres longues
à London School
Bruxelles -11, AVENUE LOUISE - Bruxelles
LES ETUDES CHEZ SOI
préparent aux meilleures situations:
10 Commerciales: Comptable, Ingen commercial;
2° Industrielles: Ingénieur en Électricité, Mécanique, Auto, Chimie, Architecture;
3° Administratives: Examens de tous les Ministères;
4" Artistiques: Dessin, Peinture, Piano, Violon;
5° Universitaires: Philosophie. Droit, Sciences.
DEMANDEZ LE CATALOGUE GRATUIT
Institut Philotechnique Buchet Frères
108, avenue Ducpétiaux, 108 BRUXELLES
CONSTRUCTION DE POSTES DE T. S. F. Demande! catalogue spécial.
LE MOULIN ROUGE
DE BRUXELLES 25, rue de Malines
THÉS D’APRÈS-MIDI DE 4 A 7 H. ENTRÉE LIBRE
FÊTES DE NUIT. DE 8 H. A 3 H. DU MATIN
RESTAURANT AU Ier ETAGE
(Genre Abbaye de Thélème. de Paris)
AVEC LES PLUS JOLIES FEMMES DE BRUXELLES
ATTRACTIONS DEUX GRANDS
DE 1« ORDRE ORCHESTRES
4' ANNÉE
N* 30
Çiné*Qcvuc
CTiTjcmc c-fficlef, itélcye de (cut cbrucnucutccjrup u C| u g
J CJit'L*' J \ EUWISSE 10-12. 'u« Chapes de Coite*. ‘D'u telles 9Vebdoriodoite iüusfrd pa'aissonf Iq vendredi
Téléphone ' 16 78 Compte chèque» postaux • “16 332 L Abonnement annuel * 23 francs
“ Un Nuage passa!
Une jolie comédie dramatique, pleine de vie.d entrain, et frappée au coin de quelques aimables pointes d’humour, nous a paru mériter d'être évoquée en nos pages. Car elle compte, parmi ses interprètes deux des meilleurs vedettes féminines de l’écran américain, de tempérament complèté-ment opposés mais de mérite égal; parce qu’aussi, à leurs côtés, évolue ce Maurice Costello, un des meilleurs parmi les artistes de ciné, dont la manière mériterait d'être étudiée à loisir, ce que nous ne manquerons pas de faire au cours d'une suivante causerie.
Bébé Daniels, — auquel on pourrait reprocher son attachement pour le genre « petite poupée su-sucre », cher aussi à Mary Miles Minter — se trouve être parfaitement la jeune fille du rôle, Susy de Verdor; elle est orpheline sans ressources, de plus modeste, réservée, très simple et très aimante. Nita Naldi — incarnant dans le film la coquette et ambitieuse Agnès Vauclin — est pareillement dan la place de son rôle.
Etranges mœurs américaines, ou plutôt étranges mœurs d’aujourd’hui, dans la haute idée des deux hémisphères. Et les héroïnes de Un Nuage Passa ont une « mentalité d’après guerre », en somme.
A la suite de revers, certaines jeunes filles du meilleur monde, placées sous la dépendance de vagqes parents fortunés, sont généralement fort à plaindre de ne pouvoir se tirer d’embarras personnellement. On rencontre souvent une de ces pauvres petites anciennes riches dans les plus chics Grands Magasins de la capitale: Susy de Verdor (Bébé Daniels) orpheline sans ressources, successivement recueillie par de généreux parents aussi riches qu’éloignés. Elégante parvenue, ambitieuse et passionnément coquette, Agnès Vauclin (Nita Naldi) a dernièrement pris la jeune fille sous sa protection-Elles ont pour amie une autre jeune femme du monde, Hélène Vanderlyn, qui eut la chance d’épouser un étranger multimillionnaire, en la compagnie de qui on ne la voit jamais, car son existence n'est qu’un flirt continuel. Dans la demeure des richissimes Vauclin, Agnès règne en J souveraine, tandis que Susy ne fait que subsister. Le mari, Alfred Vauclin (Maurice Costello), est un financier de
Bebe Daniels
Brande envergure à qui le foyer conjugal semble toujours désert, même et surtout quand sa femme y est. Car Agnès, aussi, flirte à outrance avec Nicolas Dambière, romancier sous le pseudonyme de Nick (David Powel), qui a pu conserver son indépendance, bien que ses revenus mensuels fussent diminués de trop de papiers refusés par les éditeurs. C'est d’ailleurs Susy que Nick choisirait pour femme si la romanesque jeune fille n'avait pas peur
Narrer en détail la suite de ce roman d’amour serait en déflorer regrettablement l’intrigue qui a 1 écran, captive jusqu’au bout l'attention-
Il sied d ajouter cependant, que cette production, où se reconnaît la magistrale manière d Allan Dwan, est un défilé continu de lumineuses photos: le camera-man, comme les autres collaborateurs du réalisateur, a droit à tous éloges. M.
de la misère.
Povir contrarier sa coquette amie Agnès, lu belle Hélène, -qui a beaucoup de ressemblance avec son homonyme grecque va s’entendre avec
Figurants sans le savoir
1, autre soir, sous le pont Notre-Dame, M. Signoret et plusieurs artistes s’apprêtaient à tourner Ix.s Deux Gtnses.
— Patron, dit tout à coup un des opérateurs au metteur en scène, belle occasion si vous voulez tirer un film vraiment nature... là-bas, sous l’auvent du pont, il y a deux pittoresques pouilleux qui cuvent leur vin...
Toute la troupe se rendit à l’endroit désigné. I )
Ltendus sur des journaux, une pierre sous la tète, cite, litres vides aux pieds, enveloppés dans d’innommables haillons, un homme et une femme dormaient d un sommeil profond.
— Nul besoin de les faire maquiller, observa M. Signoret.
Vauclin pour faire épouser Susy à Nick; ils mettront quelques .chèques dans la corbeille de mariage pour faciliter les débuts de ce jeune ménage et s arrangeront pour leur offrir aussi provisoirement la plus écossaise des hospitalités dans leurs différentes villas. Tant pis pour le Marquis Gontran de Champattay, à lu
veille de devenir Duc, à qui Agnès réserve Susy! Après la cérémonie nuptiale, Agnès se montra belle joueuse en donnant une somptueuse tète avant les préparatifs du voyage de noce. Ainsi Nick et Susy passèrent heureusement leurs premiers mois de vie conjugale, puis allèrent finir 1 année à Venise au Palais des Vanderlyn, à 1 époque du veglione. Là, Nick espérait pouvoir terminer son roman intitulé Un .Wage passa!... CVst là aussi que Susy avait! impression de vivre un doux rêve <1 amour... lorsqu effectivement un nuage passa sur leur lune de miel I
Deux extraits rie Un S unc pu. s va
Et on tourna une scène importante où les deux mai heureux figurent.
On assure que les trognes photogéniques des deux poivrots seront du meilleur effet a 1 écran.
Ajoutons qu’après la prise de vue. on secoua en vain les bénévoles figurants; il fallut les laisser à leur repos, secoués de ronflements sonores.
On juge de la tête qu ils tireront quand s ils fréquentent le cinéma ils verront apparaître leurs sympathiques faciès et la gracieuse attitude que leur firent prendre Bacchus et Morphée ces deux inattendus metteurs en scène.
Amateurs, vous trouverez A LA
rue ri u Bailli. BRUXELLES
la Téléphonie rl la
TOUR EIFFEL
! éiéphone 40.H>! Télégraphie sari> ni.
ce qui concerne
UNE INVENTION FRANÇAISE
La Cinématographie en couleurs naturelles
par BAUDRY DE SAUNIER
En second lieu, détail beaucoup plus intéressant, puisque la cinématographie n’existait pas sans lui, nous clivons savoir que les millions de fibrilles nerveuses juxtaposées au fond de l’œil sont recouvertes d’une substance sensible, toute spéciale, la pourpre rétinienne. ' Ici, dit le docteur Renault (I), les cellules sécrètent de la lutéine et des graisses alcuronoïdes qui régénèrent constamment la pourpre rétinienne.
Rouge dans l’obscurité, cette plaque sensible blanchit instantanément au contact des rayons lumineux qui pénè-ent dans l’œil, se décompose, disparaît, est immédiate-lent rcmplacre par une nouvelle. Tout le phénomène se passe en un temps assez court, un dixième de seconde au maximum; on le nom-' me persistance rétinienne ». On entend dire par là, que l’impression reçue par la pourpre rétinienne ne disparaît pas instantané-ment.qu’elle met a s'effacer un temps fort appréciable.
Et l’on en déduit ce grand principe: si on projette devant nos yeux un défilé rapide d’images qui représentent «les états successifs d’un sujet animé, comme ces éléments n’ont pu être obtenus photographiquement que le film arrêté, ne fut-ce arrêté chaque fois qu’une fraction de seconde (autrement l’image serait floue), il faut que la projccion devant nos yeux marche assez vie pour que l’impression faite sur notre rétine par un élément ne soit-pas effacée avant que l’élément suivant vienne à son tour nous donner une impression légèrement différente; c’est-à-dire à l’allure de
prise de vue, l’autre de projection, que certains constructeurs appellent des chromos .
Le premier consiste schématiquement en un objectif derrière lequel un mécanisme, actionné par la main d’un opérateur ou par un petit moteur électrique, fait passer un film, c’est-à-dire un ruban de celluloïd recouvert d’une N couche sensible, perforé de trous sur ses côtés pour que des tambours à pointes latérales puissent l’entraîner régulièrement. La couche sensible a cette propriété de noircir (après développement) presque instantanément au contact d’un rayon lumineux.
Le film ne se déroule pas d’un mouvement continu: il stoppe un moment devant l’objectif, est happé par la lumière qu’il reçoit de lui. puis se remet en marche pour
plus de dix à la seconde; la pratique a indiqué le chiffre 16 comme le plus favorable. Autrement, à vitesse plus petite, notre œil s’apercevrait des coupures qui nécessairement séparent les images les unes des’ autres. C’est la persistance rétinienne qui relie toutes ces petites images, qui détermine ce qu’on a appelé l’illusion cinématographique.
Si la persistance rétinienne n’existait pas, nous ne verrions sur l’écran du cinématographe que des scènes en hachis
.QU’EST-CE QUE LE CINEMATOGRAPHE?
Nous nous rappellerons maintenant sans peine les caractéristiques essentielles de la cinématographie générale. Elle opère au moyen de deux appareils, l’un de
(1) Traité cl'histologie, cité par les docteurs Murat dans leur ouvrage: Le Corps humain.
Schéma d'uni* prise rie vue.
amener devant 1 objectif une égale portion de pellicule, stoppe de nouveau, et ainsi de suite. Le mécanisme doit donc faire tourner devant l’objectif un obturateur qui le bouche tout le temps que se déplace le film, qui, au contraire, le découvre tout le temps que le film est arrêté pour la pose d’un élément.
' La succession de ces opérations se fait avec une rapidité que notre raison admet, mais que nos sens' comme il est habituel, ne saisissent guère: le temps de pose, par exemple,* est de un cinquantième de seconde généralement.
La régularité complète des arrêts et des progressions du film est obtenue par des dispositifs variés, ici par le jeu d’un petit tambour denté, engrenant avec le film, qui sc trouve sous la dépendance d’une croix de AT alte, laquelle agit sur le film quatre fois par tour, comme le ferait une came.
C Les images fournies par l’appareil de prise de vues constituent toujours un négatif. En effet, les parties claires du sujet ont envoyé sur la pellicule des rayons qui l'ont noircie aux endroits où ils l’ont frappée. Le phénomène a été inverse pour les parties noires; il a été proportionnel à leur intensité pour les parties du sujet composé de blanc et noir, ou celles dont les couleurs (bleu clair ou violet, rouge ou vert foncé, par exemple) produisent sur le film ordinaire les mêmes effets que du blanc ou que du noir.
L’essentiel, pour la compréhension de ce qui va suivre, est qu’on garde en mémoire ce simple fait que le négatif obtenu lors de la prise de vue est impressionné en noir opaque pat le blanc pur du sujet et demeure totalement translucide en face d’un noir pur. Si l’on projetait le négatif obtenu d’un nègre, on verrait apparaître sur l’écran un visage blanc et des dents noires, parce
que la lumière artificielle qui se trouve derrière le film se heurterait, dans le premier cas, à la barrière infranchissable du noir opoque, et, dans le second cas, traverserait la pellicule sans aucune difficulté.
Nécessité est donc, lorsqu’on est en possession du ruban négatif, d’en tirer un autre film, dit positif, qui rétablisse le passage des rayons selon la normale. Au moyen d’une machine spéciale qui permet de tirer à l’heure plusieurs centaines de mètres de ruban impressionné, on glisse sous le négatif une pellicule sensibilisée; les rayons de la lumière qu’on projette sur la machine ne peuvent à leur tour traverser les noirs opaques qui représentent sur le négatif les dents du nègre; mais ils atteignent la couche sensible du positif et la « noircissent dans toutes les parties qui représentent son visage. Ainsi est obtenu le film pour la projection.
L appareil de projection est comparable à l’appareil de prise de vues. La croix de Malte y détermine des
effets analogues: le film s’arrête, en même temps que 1 obturateur découvre l'objectif et que les rayons de l’arc électrique sont projetés sur l’élément du film; l’objectif amplifie l’image et la prejette très agrandie sur le tableau que regardent les spectateurs.
Tel est le mécanisme schématique de la cinématographie ordinaire. Il était indispensable de le rappeler ici pour affirmer cette notion du filtrage des rayons qui forme la base essentielle de la nouvelle cinématographie en couleurs. Détail piquant, d’ailleurs, je le répète: la nouvelle cinématographie en couleurs n’utilise jamais que des films blancs et noirs.
LE NOUVEAU PROCEDE
Nous l’avons vu, toutes les couleurs, dans l’infinité de leurs valeurs, peuvent être reproduites par la combinaison des trois fondamentales, que nous appellerons, pour simplifier les choses, 1 vert, le rouge et le bleu'.'
Si donc on pouvait prendre d’un seul coup trois images séparées d’un sujet, les prendre sur un même film ordinaire, mais de telle façon que l'une ne fût constituée que par des rayons bleus, ces images auraient en quelque sorte, à elles trois, dépouillé le sujet de toute sa coloration et s’en seraient minutieusement réparti toute la composition. Tel serait le négatif, à trois images, de valeurs légèrement différentes, mais toutes trois noires et blanches.
Et si, le positif obtenu par contact, ainsi que je l'ai expliqué, on pouvait ensuite, par chacune de ces trois petites images posi-\ fives, rejeter en bloc sur l’écran des rayons verts, des rayons rouges et des rayons bleus, identiques en quantité et en disposition à ceux qui ont impressionné le film lors de la prise de vues, on reproduirait sur le tableau les formes et les couleurs exactes du sujet.
Certes. Mais voici une premier obstacle à niveler; La couche sensible ordinairement employée en photographie n'est guère affectée par les rayons rouges; on sait que les usines où se, fabriquent les plaques, que les laboratoires où elles sé manipulent, sont éclairés par une lumière rouge. Inversement, elle est beaucoup plus sensible aux rayons bleus et violets qu’à torts autres; si bien que, si on l’employait ici, le cliché des rayons verts ne. serait encore qu’à peine impressionné quand celui des rayons bleus le serait déjà trop, tandis que celui des rayons rouges ne le serait pas du tout!
.1 suivre.
Schéma d’une projection de vue.
JACKIE EN BALLADE j
Sa renommée lui avait conquis les deux mondes: le nouveau, fier de lui avoir donné le jour et assuré son triomphe dans la voie magique des images
son gré ou la paix ou la guerre; d’un héros sportif que les lauriers couronnent après chaque rencontre; d’un roi de l’air, dont la témérité se rit des espaces; de la plus populaire artiste, chérie de l’Univers?
Le < Kid » passe par nos vieilles capitales. Des forces de police sont mobilisées pour faciliter sa pénétration dans les masses affolées d’engouement, pour lui permettre tout comme à votre enfant et au mien, de respirer librement, de s'approcher des étalages gorgés de jouets et de friandises, de jouer...
A Paris comme à Londres, Master Jackie Cao-gan — dix ans aux cerises — reçoit les repré*'
animées; l'ancien, tout blasé qu’il fut, acceptant la douce emprise de cet enfant toute grâce et fraîcheur.
Jackie, prolongeant ses vacances, s'en est venu prendre contact avec les hommes de par de là les flots; avec la meilleure bonne grâce du monde, il s’est prêté aux vivats, à l’émotion, au culte suscités par sa présence.
« Si grand et si petit »: qu’est à côté de la sienne, la marche triomphante d'un prince d’Ethiopie, de Galles ou de Brabant; d’un homme d’Etat créant à
sentants de la Presse, et les reporters des grands quotidiens ont gravement recueilli les paroles lapidaires tombées de cette expressive petite bouche.
Notre-Dame a vibré sous le verbe de l'archevêque, officiant en personne en l’honneur du visiteur de marque, « si grand et si petit ». Et dans la Ville-Eternelle, le pontife lui-même a donné audience à ce bambin prodige. Il n'est fias jusqu’au Duce farouche qui n’ait délaissé un moment les soucis du pouvoir pour tapoter la
joue du chérubin.
Pas de fausses notes dans le concert de louanges et d honneurs? O que si, de nombreuses, dans la coulisse.
— Battage barnumes-que, tam-tam de mauvais goût, engouement ridicule, — signe des temps; savez - vous bien qu'il s’agit d’un moutard haut comme une botte, qu’on doit avoir pourri de gâteries, tandis que des milliers de petits « kidi » qui n’ont rien du chien-savant, méritent bien plus l’attention: ainsi s’exprime la critique par la voix de nombreux grincheux.
Ceux-ci n'ont point tout à fait tort; encore n’y a-t-il sans doute pas lieu de tomber dans la note exaspérée qu’adopte M. Léon Daudet lorsqu’il dit son sentiment sur Jackie et la cour qu’on lui fait:
« Avant d organiser autour de lui ce grotesque battage; avant de lui asséner des qualificatifs, dont « fabuleux » et « prodigieux » sont les moindres; avant de lui expédier leurs meilleurs reporters pour lui demander « ce qu’il pense de l’Europe » ou « qu elle est sa maxime préférée »,
MM. les directeurs de journaux auraient peut-être pu se rappeler que leur idole savait tout juste lire, qu’elle se fourre les doigts dans le nez pour les sucer ensuite et qu’elle s’oublie encore de temps en temps dans ses draps.
» Je prie le ciel d’expédier sur terre quelques esprits qui se chargeront d’administrer une fessée: f°*A Jackie Coogan, afin de lui faire perdre sa sotte vanité çt de le ramener à un jugement plus
exact sur sa petite personne; 2' à ses parents, afin de leur enseigner à mieux élever leur mioche; 3° aux organisateurs de ce grotesque tohu-bohu, afin de leur rappeler qu’il ne taut pas trop se b... du public. »
In medio veritas: M. Daudet, il n y a nullement lieu de distribuer des fessées de droite et de gauche. On nous affirme que Jackie, malgré la popularité et l’adoration dont il se sent entouré, n'est pas devend un « moutard insupportable »; ses parents ont fait en sorte de ne pas négliger l’éducation du petit, et. gèrent habilement sa fortune; quant aux organisateurs du tam-tam, mon Dieu, ils font leur métier, et ne nuisent à personne que je sache.
Mais M. L. Daudet est un ennemi avéré du cinéma, et nous ne sommes près de ramener sous la ban-du VII* Art, l’imaginatif auteur de Y Entremetteuse... Y a-t-il lieu de le déplorer?
Le bouillant directeur de \' Action Française n'empêchera pas que, pour la plupart d’entre nous, Jackie Coogan soit le plus populaire petit garçon du monde. En Europe, des millions de spectateurs l'aiment pour son jeune talent et sa spontanéité exquise. En Orient, bientôt son nom sera synonyme de héros bienfaiteur; connaissez-vous l'anecdote, certifiée véri-tjique, qui lui assurera la reconnaissance de millions de petits « kid » au teint basané, que la privation avaient amaigris et rendus faibles et sans ressorts! La voici:
Jackie Coogan vivait heureux à Los Angeles, en Californie, la grande ville du cinéma américain, lorsqu’il apprit qu’il y avait en Grèce ei en Asie-Mineure des milliers et des milliers d’enfants manquant de tout, nourris à grand peine à cause de leur nombre, par des sociétés de secours. L'enfant, gâté par les triomphes, s’émut en pensant aux enfants malheureux du Levant, il conçut un projet pour leur venir en aide. 11 en a réalisé la
première partie. 11 est allé de Los Angeles a New-York, en s'arrêtant à Kansas C ity, Chicago, Détroit, Indianapolis, Louisville, Cleveland, Pittsburg, Cincinnati, Newark, Brooklyn et Boston. Dans toutes ces villes, Jackie a prêché la charité, la générosité. Il a dit: « Je vais sauver les enfants qui souffrent. Mdez-moi, que chacun me donne une obole, du lait condensé et, avec l’aide de la grande société The Near East Relief (Secours au Proche Orient), j’irai distribuer cela là-bas, où il y a tant d'infortunes qui paraissent sans espoir ».
• Et Jackie Coogan a pu réunir ainsi un chargement de un million de dollars — dix-huit millions de francs. Le « Million dollars cargo of Milk » a vogué vers le pays ou les petits « kids » meurent de faim...
même élan d enthousiasme lors du passage du visi-teur de marque attendu. 11 est à prévoir que, comme ailleurs, il y aura un clan d’admirateurs enthousiaste, et un autre se donnant pour tâche de nier 4out talent à la jeune étoile...
Soyons impartiâux; voyons en ce Jackie Coogan, un petit garçon sage et déjà habile, dont la carrière s’annonce belle; et qui a le grand mérite, d’avoir procuré à ses parents aimés une vingtaine de millions dont ils auront l’usufruit. Cela c’est quelque chose qui compte.
Pour cela, pour sa spontanéité naïve et le rayon très pur que sa personnalité projette sur le cinéma, soyons reconnaissants au petit Jackie, et acciarnons-le.
Laissons venir à nous ce petit enfant. M.
Et puis, après l’Orient, Rome, Londres et Paris, Juckie viendra à Bruxelles — dit-on. Je ne sais si toute la population de notre bonne capitule communiera dans le
N. B. Les illusti ations accompagnant le texte des pages 7. à et Q sont extraites du dernier Hlm de Jackie Coogan " // enfant des Clan -dre s; on y voit le jeune héros, tour à four en petit réfugié belge, en fillette y.é<-Jandaiso et en on Lan: d: pêcheur. Dans cette teuer*. Jackie est vraiment ie; r.,ta-goniste du film; c'est a v/o- v de lui que gravite Lac tira:, »* son talent s’achève très wr et très personnel.
10
Où allez-vous après le spectacle???
EVO
12, Rue de la Bourse
53, Boulevard Anspach
déguster ses vins fins
Notre compatriote Martial tourne
On nous apporte quelques photos extraites du film Madame Quarante Sous, que tourne actuellement notre compatriote J. F. Martial; on sait que cet acteur belge vient d’obtenir un vif succès lors de la présentation de La Voyante, le dernier film de Sarah Bernhardt. Les photos que nous présentons sont prises parmi celles qui illustrent Madame Quarante Sous, dont Martial est la vedette.
Rappelons rapidement le curriculum vitae de Martial. 11 est né à Walcourt le 12 septembre 1892 et débute au théâtre de l’Olympia et aux Galeries Saint-Hubert, puis chez Gaumont en 1909. Attaché à la troupe de Louis Feuillade, il tourne les principaux rôles sportifs « Ribonard » dans Fanlomas.
Mobilisé du 2 août au 15 octobre 1919. Démobilisé, il revient au cinéma pour lequel il professe une ardente passion. Engagé par Luitz Morat pour tourner et régir les films de Clément Vautel, retourne ensuite chez Gaumont, à Nice, pour tourner « La Taupe » dans Barabas. Les Deux Gamines. M. Letillac dans Gaétan, ou le Creffier présomptueux, avec Biscot.
11 passe ensuite avec M. Markaud sous la direction de M. L. Nalpas, où il crée le rôle de Sénéchal dans Tristan et Iseult.
Il tourne alors Le Souvenir qui tue; L’Aventurier, rôle de Jack Buckster. Revenu à Paris, il crée le rôle du « Chacal » dans La Loupiote, « Champeau » dans Le Courrier de Lyon. Retourne à Nice avec Duvivier pour administrer Le Reflet de Claude Mer cœur.
Nous le retrouvons tournant Le Jardin du Pirate. Engagé par le fameux metteur en scène américain Abrams, pour créer le rôle d’André Renaud dans La Voyante, le dernier film de Mme Sarah Bernhardt, qui vient d'obtenir à Paris un très vif succès à la présentation, Citons parmi ses dernières collaborations; T erreur, avec Pearl White; La Goutte de Sang, qui passe actuellement à Bruxelles; Persévérance mène à bien; Le Mariage de Minuit; La Gijfle; L'Amour vainqueur du Code, dernier film que J. F. Martial vient de terminer
avant de venir passer quelques jours dans sa famille à Bruxelles.
Terminons en rappelant que Martial est un fervent de tous les sports, et un «risque-tout- de l'école des Harold Lloyd et des Harry Piet. C. R.
Une amusante scène de " Madame Quarante sous
OU TROUVE-T-ON
EN DÉGUSTATION; Glac e fine. —-. Pralines fines. — Fruits fins.
A EMPORTER: Vins fins pur bouteilles. .:...
——ri ... Tous les vins et champagnes au prix de gros.
38-40, RUE DE LA BOURSE
losué Turin... de Bruxelles
« Vous ne savez pas si la Belgique a participé à la conférence du désarmement?
— Mais évidemment, Turin. Il est tout naturel que la Belgique, après avoir vécu toutes les affres de la plus atroce des guerres, aspire à tare paix durable et solide; et, comme le moyen le plus certain de vivre désormais tranquille est d’abolir radicalement les armées, il est tout à fait logique que notre pays se soit, un des premiers, enrôlé dans les rangs des champions du désarmement.
— Ah? Vous trouvez ça, vous? Eh bien, vous en avez dé bonnes.
— Pourquoi?
— Pourquoi? Mais parce que la Belgique est un pays belliqueux.
— Voyons, Turin...
- Il n’y a pas de: « Voyons, Turin ». C’est comme je vous dis. La Belgique fait tout ce qu elle peut pour agrandir son armée.
— Muis enfin, vous divaguez, Turin.
— Pas du tout. Vous avez pas lu le rapport du major Tasnier?
— Le major Tasnier?
— Oui, le directeur au ministère de la Défense Nationale.
— Ah! Vous voyez que vous y connaissez rien! Eh bien, le major Tasnier, dans une réunion publi-que, a révélé les petits trucs que les Ramollots, ils ont inventé pour attirer le populo à l’armée.
— Comment çà, Turin?
— Oui. Comme les trouffions trouvaient peu agréable d’astiquer continuellement un tas de joujoux embêtants, compliqués, dangereux et en-gueulafoires, les grands matous du Ministère...
— Les grands. Manitous, Turin.
— Si vous voulez... Ils se sont donc dit: « Pourquoi qu’on ne leur organiserait pas des séances de ciné, à ces gars-là? Ça leur permettrait de mieux comprendre tous les trucs qu’ils chipotent et d’éviter des accidents dont nous nous fichons, mais qui font
mauvaise impression sur l’opignon publique. Et puis, ça les amusera et leur donnera goût au service.
— Cela ne me paraît pas une mauvaice initiative, Turin.
— Pensez-vous! Depuis qu’il a appris qu’on organisait des séances gratuites à la caserne, Jet...
— Oui, c’est mon fils qu’est boy-scout. Eh bien, Jef n’a pas cessé de m'embêter pour aller s'engager. Et si ce n'avait été que lui! Mais tous les boys-scogts du quartier rappliquaient chez moi et tenaient des meetings sous la présidence d'honneur de Jef. Ils faisaient un chahut à tout casser dans la maison et, turellement, c’est moi qu’encaissais en rentrant le soir.
— Pourquoi vous?
— Parce que ma femme, elle dit jamais rien au môme, rapport qu'il doit s’amuser, que c’est de son âge et qu’il se fiche pas dp cuite. Mais moi! Ah! malheur! Quand je rentre et que j’ai ma biture, si le gosse a été insupportable dans la journée, qu’est-ce que je prends, bon Dieu? C’est sur moi que mon épouse calme ses nerfs. Aussi, comme j’en avais marre, j’ai harangué toute la compagnie des boys-scouts. Je leur y ai dit qu’ils avaient pas à s'en faire, qu’ils pourraient pas entrer à l’armée avant longtemps, vu qu'ils ont pas seize ans et que les films militaires, qui ne savent que montrer des scènes de brutalité et de violence, seront certainement jamais censurés. Et pour les convaincre, je les ai tous fichus à la porte avec un coup de pied au...
— Vous ne serez jamais censuré, Turin.
' — Ça, j'm’en moque, par exemple. Non, mais
voyez-vous le danger du ciné à l’armée? Quand les trouffions vont écrire chez eux, ils vont pas manquer ‘de vanter les beautés et les agréments du service. Vous pensez, ça flatte les populations d’assister au ciné sans devoir aller à sa poche. Et comme les imbéciles sont toujours plus nombreux que les gens intelligents, vous allez voir un tas d’andouilles qui vont accourir de leurs patelins pour s'engager volontairement dans l'armée. Mais ce qu’ils oublient les pauvres gars, c'est que, sans avoir l’air de rien.
ALASKA FOURRURES CIE
OFFRE SPÉCIALE;
Superbes longs manteaux Loutre, nouveaux modèles, à partir de fr. 1250 Véritables manteaux Murmel-Vison ... 2950 Casaquins en toutes fourrures, à partir de 750
Ædlm 50, chaussée d’Ixelles
wli ' -// M 1| LA MAISON ACCEPTE:
TRANSFORMATION - - CONSERVATION
est encore contre eux que cela va tourner, tout ce fourbi-là!
— Comment cela?
— Dame, vous comprenez, maintenant qu’on leur montre, en les amusant — qu'ils disent! — comment qu’on fait, ils n'auront plus d’escuse s’ils se iourrent dedans. Parce que, outre les films espli-(juant comment qu'on tire avec un fusil-mitrailleur et comment qu'on pose une voie ferrée, ce qui est prodigieusement intéressant, il y a aussi un film traitant des marques de respect. Alors vous comprenez, s'il y en a un qu’à eu le malheur de roupiller pendant la séance, qu’est-ce qu'il va prendre la première fois qu'il va envoyer dinguer son sergent! Vous allez voir que, lorsque tous les corps auront un ciné, il y aura plus assez de salles de police dans les casernes. Ce sera un prétesque pour en construire de nouvelles, aux frais des pauvres contribuables. Enfin il y a quéque chose qui me console.
— Quoi donc?
C'est que le p’tit père Poincaré a toujours promis que l’Allemagne paierait, mêmes les gaffes qu'on a faites, ou qu’on fera... Sans cela... «
[La Française.) Jean LAZARE.
Une artiste infatigable
Miss Mae Murray, “ star „ tie la Métro-Goidwyn, est une artiste infatigable. En plus de son activité pour l'écran, c’est elle-même qui dessine les robes qu elle doit porter dans les nombreux films oil elle parait. Dernièrement, pendant plus de six semaines elle a préparé sa garde-robe pour Mademoiselle tftûd-nighi, dont le scénario est basé sur la vie au Mexique au dix-huitième siècle. Elle a vécu pendant deux semaines au quartier mexicain de Los Angeles afin rit- se documenter,
Nouvelles et Anecdotes
* * * Mae Murray est une danseuse qui aime son art. Elle aime aussi le jazz-band „ qu elle defend toujours avec énergie chaque fois qu’on attaque cette musique bruyante devant elle.
“ Le jazz-band, dit-elle, c’est le poivre de la vie.
Rien ne vaut pour moi un air de “ shimmy „ Lorsque je suis fatiguée et pour réaliser Mademoiselle Midnight j’ai insisté auprès de mon mari et metteur en scène pour qu’un jazzband joue dans le studio pendant mon travail et celui de mes camarades.
Le résultat en a été excellent „.
* * * Un des débuts du séjour de Grindell Mathews à New- York a été de distribuer un film en deux parties, ayant comme sujet — naturellement — l’invention dont on a tant parié ces temps derniers.
Le titre du film est Le rayon de la Mort, de M.
Grindell Mathews. La plus grande partie de ce film a été tournée en France. Les scènes en sont, paraît-il, terrifiantes.
Si son invention n’enrichit pas Grindell Mathews; on ne peut pas nier qu’il soit un merveilleux...ihomme d affaires 1
Al 0£* COMPTAS LE COMPTA8LI CT CXP-COMPTABLE LICENCIE U iHGÉNItüR EN SCIENCES CCMHWCWU»
STENG-DACTYLOGRAPHE
fOMESPONOAUT CH|f 01 PUBLICITÉ [*%.
SECTION POLYGLOTTE
• «NOUES CORRESPONDANT TT »»CflUfti» CÖ0UHS OC FRANÇAIS POUR riAMAMfc ° LAN QU K 8 ANClLNNCt.
SECTION POLYTECHNIQUE
CANDIDAT INGÉNIEUR t CHIMISTE ET INGÉNIEUR CHIMISTt' ELECTRICIEN ET INGÉNIEUR ELECTRICIEN DÉSSINATEUR ET ARCHITECTE GÉOMÈTRE- ARPENTEUR MÉCANICIEN CONDUCrm ET INGÉNIEUR DES TRAVAUX ITt
SECTION ADWmSTRtTIVE
PREPARATION À TOUTES ADMiRISTRat-ons (PRIVEES OU PUSLIQUU) ETC
COURS ISOLES
IIA VOLONTE. LANGUES ETC JITQ U» COURE SORT IMPRIMÉS GU 0ACT«kA«IUPvf «
ESCEBEmoa
EN TOUTES BRANCHES.
DtH.PROGRAMMES AU
TEACHING CLUB
148. Rut du Trône 148 BRUXELLES
T EL L «334
FOURRURES
COST U M ES
ROBES, BLOUSES,
MANTEAUX
TAILLEURS
LiMGERIE. MODES
MÀI50M5 RECOMMANDEES
Amédée GYTIER
Toutes fourni
Rue de Spa. 37
FOURREUR Les plus belles -- Les moins chères
Bruxelles
COMPTOIR DES PATRONS DE MODES
Patrons les meilleurs et les moins chers
'fue jdlbert de Latour, 16
Bruxelles
S. WEINGARTEN
FOURREUR
Grand assortiment en manteaux, écharpes, renards, toujours en stock
CASE A LOUER
HmSSsSrSI
MACHINE A ECRIRE SUPÉRIEURE
RÉGULARITÉ DE FRAPPE - NETTETE DE LA COPIE Son mécanisme est robuste, simple et indéréglable
La “ Triumph,, est la niai Fine la plus robuste, la plus simple, la plus rapide;: ' NOMBREUSES RÉFÉRENCES Pour prix et renseignements s'aclressser à
** BURMA ”, Société de Machines de Bureau jij
34. Montagnr aux Hrrbe* Potagères Téléphone 293.75 BRUXELLES
VARICES vïkSx
Hémorroïdes
Guérison certaine, radicale et rapide en 1 ou 5 seances maximum, sans opération, sans aucune douleur, sans devoir cesser de travailler, sans séjour au lit, par traitement tout à fait nouveau. Une visite par semaine ou même par mois suffit. Donc, de n’importe quelle ville de Belgique, on peut venir se faire guérir au
GRAND INSTITUT MÉDICAL
Dortours-Sp • ci ni is tos 76. Rue du Trône, BRUXELLES
Consultation de 812 à 12 h. *-t rie 2 à Oh. 1 2 Dimanche et jeudi de 8 1 2 à 12 heures Première consultation: ÎO Francs
Maison du Conservatoire
11, rue des Sablons, BRUXELLES
(Prè* du Conservatoire)
Tout ce qui concerne la Musique
LANIOS
DÉSINFECTANT LIQUIDE Al,
TUET r'c
LE MME
MÉDAILLE ÂT0UTE5 ftÇMBRE OU JURY
US EXPOSITIONS HORS CONCOURS
\ CONTRÔLÉ PAR LE GOUVT BELGE
PROCHA.NEMENT LITERIE DUJARDIN
BERVOETS - WIELEMANS ACTUELLEMENT: 6 - 8 - 10 -12, RUE DU MIDI «iF-RA TRAV UN BUREAU DE COMMANDE SERA MAINTENU 6. RUE DU MIDI
CHEUEÜURE pour Tous!
Les anciennes théories d’après lesquelles on traitait toutes les maladies du cuir chevelu avec une seule lotion quelconque, sans connaître la nature des cheveux de chaque personne, se trouvent désormais renversées. Nos lecteurs ont déjà trouvé ici le récit de la sensationnelle découverte par un savant médecin français, de Sérums Capillaires chimiques pour l’arrêt certain de la chute des cheveux, leur repousse, leur retour à la teinte primitive, la suppression des pellicules et la guérison des maladies du cuir chevelu.
Ces nouveaux Sérums Capillaires, qui agissent par endosmose, c'est-à-dire par absorption épidermique et non pas par injection, ont été expérimentés sur des personnes des deux sexes, même d’un âge très avancé, et ont donné des résultats tellement surprenants qu'ils ont provoqué l'admiration unanime tant parmi les médecins que parmi le public.
Bien que cette découverte soit encore récente, le nombre de personnes qui, grâce à elle, ont retrouvé une
belle chevelure, se chiffre PAR MILLIERS.
De tsès nombreux cas:
FEMMES atteintes de chute de cheveux, pellicules (pityriasis), blanchissement des cheveux, psoriasis, eczéma du cuir chevelu, ou ayant des cheveux casses ou abîmés par les teintures et le fer chaud; HOMMES atteints de chute de cheveux, pellicules, séborrhée, calvitie, psoriasis, pelade, blanchissement;
ont déjà été traités avec PLEIN SUCCES par ces nouveaux Sérums Capillaires, et plusieurs membres éminents du Corps médical les ont expérimentés sur leurs clients.
Toute personne, quels que soient son âge et sa situation, qui serait désireuse d'être débarrassée d'une des affections indiquées ci-dessus et qui, d'autre part, s'engagerait à suivre très scrupuleusement le traitement tout à fait simple et qui ne nécessite ni dérangement, ni perte de temps et ne présente d’inconvénients d'aucune sorte, doit envoyer aujourd’hui même:
1° Détails sur son cas; 2° Une petite mèche de ses cheveux; 3° Sexe et âge; 4» Nom et adresse, au:
LABORATOIRE DES SÉRUMS CAPILLAIRES, Dépôt B 13 B 15, rue de Téhéran, PARIS (VIII«)
et par retour du courrier, elle recevra absolument gratuitement et discrètement, sans engagement aucun de sa part, Vindication du traitement approprié à son cas.
Zs&tF’ Prière de ne pas envoyer d'arpent, car les cas soumis par chaque lecteur ou lectrice de CINÉ-REVUE seront examinés gratuitement au Laboratoire des .Sérums Capillaires.
OBSERVATIONS
Or THIELLEMENT, Paris, constaté l’arrêt de la chute et une repousse active des cheveux chez un de ses malades, après quelques applications seulement Dr Lucien B.. ., Châtres, (L. et C.) recommande les Sérums Capillaires dans les cas de calvitie et rte pelade.
D R. DUC AS, 4. ru Monge, Paris, signale la guérison par le» Sérums dans un cas de séborrhée grasse.
D Michel BARBIER, rue de Flandre, Paris, finale la guérison par les Sérums chez un client atteint ’alopécie.
Sa '-Page de la cTemme
7367
PRIMES A NOS LECTRICES.
Un accord avec l'Editeur des plus beaux journaux sut prise suivante: Les patrons découpés, en grandeur la femme peuvent
être obtenus, dans des conditions
de modes, nous permet de faire d nos lectrices l’agréable / d'exécution, des modèles paraissant sur notre Page de AT' extraordinaires de bon marché. Au lieu de déboursa V
de 5 a 5 francs pour obtenir le patron d'un modèle, nos lectrices pourront dès a présent obtenir un patron soit de blouse, de jupe, de robe, de manteau ou de tail leur, prix modique de Un franc (tous frais compris). Il jgv
leur suffît de mettre sous enveloppe à l'adresse du Comptoir de Patrons de Mode, 16, rue Albert de
Latour, Bruxelles: I) le bon triangulaire figurant au bas et à gauche de notre Page de la femme; 2) le aV numéro du modèle dont on désire recevoir le patron découpé; 5) le nom et l'adresse de la destinataire;
/J \ 11m f . inonof /nr timKrQC-r\AcfûC
4) Un franc en mandat ou timbres-postes. (J
Nous ne doutons pas que nos lectrices ne tiennent a profiter, nombreuses, de ces avantages, et nous ÆZb F* a* nous proposons d en offrir bientôt d autres egalement interessants a tous ceux qui aiment et lisent v/ y' -ÇT y \ assidûment Ciné-Revue. La Direction. -, / <£> V
ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA
vys
Cßfi *4
Le Harpon
Allan Dexter aime son amie d’enfance1 Evangeline, fille, du vieil armateur de N ew-Bredford, Charles W. Morgan. Or, celle-ci, Quakeresse fervente à l’imitation de son père, a dû jurer au vieillard de n’épouser jamais qu’un Quaker qui serait aussi un maître du harpon. Et Allan Dexter n’est ni l’un ni l’autre. Aussi, malgré l’amour avoué d’Evangéline prise entra l’élan de son cœur et la rigidité de son serment, Allan Dexter est-il évincé, cependant que le baleinier Jack Finner et le tortueux Migg complotent de s’emparer, le premier du meilleur brick de Morgan, et le second:, de sa fille.
Ayant voulu s’enrôler comme matelot afin de gagner ses galons de chef harponnaur, Allan Dexter tombe aux mains de Finner qui l’emmène de force en mer afin de laisser .le champ libre à Migg. Mais Finner, en cours de croisière, ayant assassiné le capitaine du brick,: est saisi par les matelots vengeurs de leur chef/ qui emprisonnent le bandit et poursuivent la chasse aux baleines pour leur compte et celui de leur armateur.
Dans ces circonstances, Allan Dexter se révèle: il devient harponneur émérite et ramène, au poit le brick chargé des dépouilles de nombreux cétacés. Or, il arrive juste â temps pour empêcher l’odieux mariage qui, sur l’ordre du vieux Morgan abusé, va livrer Evangéline au traître Migg. Devenu Quaker, et ayant fait ses preuves de baleinier, Allan épousera son amie d’enfance.
PROGRAMME du 1 au 6 NOVEMBRE
1. La Tzigane
L. Oanne
2. PROMENONS-NOUS SUR LA MER
Comique '
3. Là-Haut
(fantaisie)
A4. Yvain
LE HARPON
tragédie de la mer
Pendant la Pause
Récital pour Orgue
PROGRAMMA van 1 tot 6 NOVEMBER
1. La Tzigane
2 WANDELING OP ZEE
1 (lucht
(fantasie)
L. Qanne
A4. Yvain
DE HARPOEN
treurspel [der zee
Tijdens de Poos
Récitaal voor Orgel
Semaine prochaine
MILTON SILLS
dans le film sensationnel
bile des jVavires perdus
De Harpoen
Allan Dexter bemint Evangeline, dochter van den ouden reeder van New-Bedford, Charles W. Morgan, en die aan haar vader — een Quaker in merg en been —• heeft moeten beloven slechts elen Quaker te huwen die tevens de harpoen als een meester kan hanteeren. Allan Dexter, die noch het een noch het ander ia en zich ziet afgewezen, wil dan ook als matroos mede ter walvischjacht. Hij valt in de handen van den walvischjager Jack Finner, die het gemunt heeft op Morgan’s beste schip, en van Migg, die de dochter wil hebben. Tijdens den tocht vermoordt Finner den kapitein, maar wordt door de wrekende matrozen, geboeid, in het ruim opgesloten, terwijl zijl zelf de jacht voortzetten. Allan Dexter wordt in die omstandigheden een buitengewoon behendig harpoen eerder en voert aan boord van het schip talrijke door hem getroffen dieren mede.
Hij komt juist ter elfder ure om het schandelijk huwelijk van Evangeline met. den verrader Migg, — dat op bevel van Morgan moest plaats hebben — te verijdelen. Allan wordt Quaker, en gezien hij zijn proeven als walvisch-jagèr heeft afgelegd, bekomt hij de hand en het hart zijner geliefde Evangeline.
fri
imprimerie du Centre. 26. Rempart Kipdorp. Anvers
Is
POUR AVOIR UNE BIÈRE BONNE ET SAINE
HABILLEZ
ENFANTS
BRITANNIA
77, Longue rue d’Argile
Maison BERTHY
106, rue de l’Eglise, 106
▼vsr
Grand choix en toutes sortes de
Manteaux et casaquins à partir de fr. 3.75
La Mire Wilmie Miioniiiliile
12, rue Van Ertborn
Tél. 2921 ANVERS Tel. 292
Agence pour la Province d'Anvers du Vrai •FERODO”
Agence pour Anvers des Roulements à billes S. K. F.
Agence générale pour la Belgique du Diamond et Noble's Polish
La seule maison de la place fournissan aux garages aux prix de gros
PHOTOGRAVEURS
DESSINATEURS
Champ Vleminekx.. Ö ANVERS —Té lé pm *'9209 —....
OUVRAGES DE DAMES
OUVKAGKS l)i:SSI\ÉS
LAINES, SOIES, COTONS, COUVRE-UTS, NAPPES, STORES, BONNETTERIE A LA MAIN, DENTELLES, JUMPERS
MAISON EMMA
Axnwrc I« KEI
WOL, ZIJDE, KATOEN, BEDSPREIEN, TAFEL-KLEEDEREN, STORES, KANTEN, HANDBREIGOED, JUMPERS
Anvers, Rue Vondelstraat, 15, Antwerpen
ALLE ELEGANTE DAMEN KOOPEN HUNNE
PELSEN
Pelsmantels, Boas en Marabous
in het
Huis ANNA
jL Diepestraat, 14 - ANTWERPEN
....•»iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiuiiiimiiiui
1 MEUBLES I
I Les plus grands Magasins en Belgique g
9 Longue rue des Claires 9
(près Meir)
g. rand choix de garnitures. 200 salles à manger, | g chambres à coucher, salons, cuisines, verandah's, | bureaux, literies, chaises-longues, etc. etc.
Maison Américaine
Meilleur marché qu’ailleuts I Ouvert tous les jours jusqu’à 8 h. |
Magasin fermé
Autos poui Cérémonies, Mariages, Baptêmes J
et Fêtes
Garage J. & H. DEHU
Téléphone 3107
42, Canal des Brasseurs - ANVERS
VOYAGES A L’ÉTRANGER - EXCURSIONS PRIX A FORFAIT
là yiri
iXüQ-t. O
BRODER! ES-PE R LAG ES
ancienne
SON
RYCKAERT
A. Caucheleux, successeur
Rue Rubens, 17 - Téléphone 12217 Rue Porte St. Georges, 27 - Tél. 12218
ANVERS
MAtSOX DE COXFI.VACE
Ateliers de ..Plissage et Points clairs
'339999999 3339999 99399 9 9999399999 9999 999993393999 9999999
..ENGELSCH HO ED EN MAG A ZI J N..
VONDELSTR., 19
(nabij St. Jansplaats)
CAUS
De laatste nieuwigheden ia Vilten Hoeden
Rüirrçe leus
Ziet Stalave
93131313 93 999999
ïSojcoz suifuij
Ü Le Zéphyr de Fraîcheur
Ce don précieux du “4711” qui délicatement effleure, l'épiderme et dénote l’élégance raffinée, est pareil au soupir du plus délicieux des printemps et donne le cachet suprême à votre beauté.
Dans les réceptions mondaines, au théâtre et concert, partout le “4711” réagit contre ' la fatigue et donne une sensation ' de bien-être infini.
Ne se servir toutefois que de la veritable “4711" Eau de Cologne, Etiquette Bleu-Or déposée.
Dépot pour la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg:
43. rue Reynder.s, Anver*.
Eau de
Essuyez également le
“471!” Savun à l’Eau de Cologne
Cliquet te Bleu-Or