Programme from 22 to 26 June 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#675

This text has been generated automatically on the basis of scanned pages, using OCR software. Because of the historical typefaces used in the programme booklets, the output is not flawless.

Show the facsimiles of this programme booklet



COMPT­ABILITÉ - - -STÉNO-DACTYLO, etc. LANGUES - - - - -

Cours le jour et le soir par cor­re­spon­dance In­scrip­tion à toute époque

Ecole pigier

Rue du Pont-Neuf, 60 BRUX­ELLES

Brochures, ren­seigne­ments, place­ments gra­tu­its

FONDÉ EN 1879

" L'Argus de la Presse „

VOIX TOUT

Les plus an­ciens bu­reaux d’ar­ti­cles de job maux

37, Rue Bergère ••• PARIS'IX’

Lit et dépouille par jour 20,000 Jour­naux et Re­vues du Monde en­tier. L'Argus édite: L’Argus de l’Of­fi­ciel, con­tenant tous les votes des hommes poli­tiques; recher-ehe ar­ti­cles et tous doc­u­ments passés, présents, fu­turs. L’Argus se ch irge de toutes les Pub­licités et de la pub­li­ca­tion dans les jour­naux de tous ar­ti­cles et in­for­ma­tions.

Viens partager ma tente...

Les artistes du cinéma sont habitués à re­cevoir des let­tres bien ex­tra­or­di­naires. Les grandes vedettes ne comptent plus les décla­ra­tions qu’elles trou­vent chaque jour dans leur cour­rier. Carmel Myers, qui se trouve actuelle­ment en Italie pour tourner Ben-Hur, pour le compte de la Gold­wyn Cos­mopoli­tan, a cepen­dant été légère­ment es­tom­aquée à la récep­tion d’une let­tre qui. après s’être promenée dans différentes par­ties du monde, a fini par la re­join­dre aux en­vi­rons de Rome.

Dans cette mis­sive, Amhed Rifat Rachid, fils de Mah­mo­jid ben Rachid, chef d’une tribu de chlen­kls, rangée sous le pro­tec­torat français, ne lui offre rien moins que de “ partager sa tente 11 lui présente les avan­tages de la vie no­made et lui an­nonce, en guise de présent, l’envoi d’une jeune chamelle blanche, “dont le lait,,, dit-il poétique­ment, “ e9t moins blanc que ta peau „.

De­man­dez con­di­tions “ Ciné-Re­vue ” à M. H. JASPERS 17, rue des Pâquerettes BRUX­ELLES

ÉTAB­LISSE­MENTS SAINT-SAUVEUR

Mon­tagne-aux-Herbes-Potagères, BRUX­ELLES

AI y 0 les p/us lux­ueux, les plus con­fort­a­bles. DHInu Bains chauds. Bains de nata­tion. Bains turcs. Bains russes. Bains de lumière. Douches, Mas­sage, Salon de coif­fure pour Messieurs et Dames, Pédi­cure, Manu­cure, etc.

RflUI­I­IHP 5 pistes améri­caines règle­ment DU H LlnU taires.Thé dansant. Bar améri­cain. Or­chestre de pre­mier ordre.

DU tic RC li DIUM La salle la plus vaste lALAlu Ut LH UARüt et la plus fraîche de Brux­elles. Deux grands or­chestres.

His­toire de Ti­gres!

Dans le film, Three Weeks, adapté par la Gold­wyn Cos­mopoli­tan, du célèbre roman de la femme de let­tres anglaise, Ely­nor Glyn, Con­rad Nagel, qui in­terprète le rôle d’un jeune Anglais amoureux d’une reine d’un pays balka­nique, offre à celle-ci une splen­dide peau de tigre, Aileen Pringle, qui joue le rôle de la reine, désir­ait fort cette peau et Alan Croslan, le met­teur en scène, la lui donna réelle­ment pour la re­mercier de sa col­lab­o­ra­tion. Deux jours après, la mag­nifique dépouille, trans­formée en con­fort­able et orig­i­nal man­teau, se prom­e­nait sur les épaules*?« la char­mante artiste, et, au bout d’une se­maine, on ne trou­vait plus urte peau de tigre, de panthère <5u de chat sauvage chez les four­reurs de Los-An­ge­les. En re­vanche, on ren­con­trait des femmes vêtues comme des sauvages, de peaux de fauve; artistes et fig­u­rantes avaient suivi la mode, et Con­rad Nagel, navré, pleu­rait la dis­pari­tion de trois chats pour lesquels il avait la plus grande ten­dresse.

4« ANNÉE

N* 12

ero­jonc of­fuilei fideje de tort

Ed­i­fiai* y MEUWIS­SEN. t0*f2. rue Chartes de CôSfcr. lirut­effis 9ï*ebdo­madùire il­lustré parais­sant te ven­dredi

L. Téléphone * JI6 78 Compte chèque* pos­teus: 40 332 L Abon­nement en­nuel 25 frênes

Notre Vedette:

Ido Ru­bin­stein dans sa loge d'artiste.

La sub­lime in­terprète des chefs-d’œuvre de la poésie, l’ad­mirable mime et danseuse Ida Ru­bin­stein de­vait se laisser séduire par le nou­vel et vaste hori­zon qu’offre le cinématographe à son tal­ent sou­verain.

Au cours d’une in­ter­view à laque­lle elle nous fit l’hon­neur de con­sen­tir, elle nous révéla que c'est Gabriele d’An­nun­zio lui-même qui la pria d'in­terpréter le rôle de « La Fale­dra » dans le grand film d’art tiré de son œuvre La Nef.

Le grand poète, sol­licité d'en au­toriser (’adap­ta­tion à ’’écran, avait posé comme con­di­tion sine qua non qu'Ida Ru­bin­stein in­carnât ce per­son­nage.

L’ac­tion se déroule en l’an 552, alors que Venise ve­nait d’être pro­fondément ravagée par l'une de ces in­va­sions dont l’Italie eut maintes fois à souf­frir.

La belle Fale­dra ar­rivant de Byzance retrouve son père et qua­tre de ses frères aveuglés par leurs ad­ver­saires poli­tiques.

Elle décide de les venger. Elle s’ef­force de domi-

Ida RU­BIN­STEIN

ner, par des ruses ap­pro­priées au car­actère de cha­cun, les deux frères Gratico qui vi­en­nent d’être élus, l’un tri­bun, l’autre évêque.

Elle parvient à semer la dis­corde entre eux. Ils se haïssent bientôt au point qu’un duel à mort s'en­suit. Le sur­vivant, qui pen­dant longtemps avait subi l’em­prise des charmes de la Fale­dra, est épou­vanté de­vant l’hor­reur de son acte. Et se res­sai­sis­sant, il se venge de celle qui a armé son bras frat­ri­cide en la vouant à une ter­ri­ble mort. Ce drame si poignant offre à l’écran nom­bre de scènes d’une grande et ter­ri­ble beauté. Celle qui nous mon­tre ia Fale­dra, d’abord rabrouée, ar­river à sub­juguer le tri­bun jusqu’à se faire revêtir par lui de la pour­pre qui sym­bol­ise la puis­sance, est l'une des plus ad­mirables.

Le duel entre le tri­bun et son frère est du réal­isme le plus émou­vant.

Toute la gamme des sen­ti­ments re­ten­tit en eette œuvre puis­sante d’une in­ten­sité de vie ex­tra­or­di­naire, où les mou­ve­ments de foule sont su­perbe­ment ren­dus.

La scène qui décrit les derniers spasmes de l’héroïne trag­ique, la lutte intérieure du tri­bun qui, en un suprême ef­fort, sac­ri­fie tous ses autres sen­ti­ments à l’amour de la pa­trie, sont d’un dra­ma­tique grandiose.

Gabriele d’An­nun­zio a suivi de près la réal­i­sa­tion de son œuvre dont la mise en scène fut assurée par son fils.

La géniale artiste déclare qu'elle juge le cinématographe digne d’ani­mer les plus beaux poèmes et qu elle a l’in­ten­tion d’in­terpréter un film ex­trait du livre fameux de Mau­rice Barrés: Un Jardin sur i'Oronte.

Elle nous mon­tre les cro­quis des cos­tumes qu’elle a adoptés pour la création de son prochain bal­let à l'opéra.

Longtemps après que nous avions quitté le lux­ueux ap­parte­ment em­baumé par une pro­fu­sion de fleurs mer­veilleuses, nous étions en­core sous l’in­flu­ence du charme ex­tra­or­di­naire qui ray­onne de cette mag­nifique artiste, véri­ta­ble Reine de l’At­ti­tude.

Reine, elle l’est par la puis­sance de son tal­ent; elle l’est aussi par le faste de son ex­is­tence.

Elle emmène dans ses déplace­ments un nom­breux per­son­nel: médecin, secrétaire, maître

d’hôtel, coif­feur, masseuse, dame de com­pag­nie, chauf­feur, femmes de cham­bre, do­mes­tiques, etc.

Tous ces satel­lites lui sont extrême­ment dévoués, car elle les traite en égaux, les lo­geant et les nour­ris­sant ex­acte­ment comme elle-même.

Très ac­tive, elle est levée dès six heures du matin


ldn Ru­bin­stein en toi­lette de ville (1913).

et con­sacre la plus grande par­tie de son temps à la lec­ture et à l'étude de ses rôles.

Son re­tour à Brux­elles, qu’elle nous a promis assez prochain, ur­tir­era sans nul doute tous ceux qui l'ont admirée, soit dans sa mag­nifique in­terprétation de La Nef, soit dans son in­ou­bli­able rôle du « Mar­tyre de Saint-Sébastien » au théâtre de la Mon­naie. CAM­ERA.

Am­a­teurs, vous trou­verez A LA TOUR EIF­FEL

50, rue du Bailli, BRUX­ELLES Téléphone 40 851.

Tout ce qui con­cerne la Téléphonie et la Télégra­phie sans fil.

A pro­pos de la vis­ite du Roi et de la Reine de Roumanie

La Reine Marie de Roumanie.

Une scénar­iste royale

gnomes et des magi­ci­ennes, une évo­ca­tion puis­sante dk rêve et de mystère.

Quelle grâce poétique, quelle émou­vante mélan­colie dans l'his­toire de cette pe­tite princesse qui part à la conquête du lys de la vie, tri­om­phe des embûches des génies mal­faisants, parvient au déli­cieux séjour des sirènes et sans avoir at­teint son idéal, meurt à l'ombre de l'église qui la vit naître.

Ce conte mer­veilleux, em­preint d’une pro­fonde philoso­phie, a per­mis à Miss Loïe Fuller une adap­ta­tion prodigieuse, conçue avec une grande vir­tu­osité dans l’art plas­tique et la chorégra­phie lu­mineuse, et qui mar­que une évo­lu­tion vers l’ab­solue beauté.

La chorégra­phie ailée des élèves de l’école de danse de Loïe Fuller est un véri­ta­ble en­chante­ment pour les yeux.

Cette voie est pleine de promesses et nous ne pou­vons que souhaiter voir le cinématographe nous pro­curer sou­vent d’aussi puis­santes sen­sa­tions d’art par la col­lab­o­ra­tion de la scénar­iste géniale qu’est la reine Marie de Roumanie et de sa réal­isatrice in­spirée.

Le Lys de Ja Vie, qui fut énormément apprécié par le pub­lic belge, a eu l’hon­neur d’être déroulé au Palais Royal de Laeken de­vant LL. MM. le Roi et la Reine.

La Reine de Roumanie avait ex­primé le désir que son œuvre fut soumise à l’apprécia­tion de sa cou­sine Elis­a­beth, et M. Cerf, le dis­tingué di­recteur de la mai­son Pathé, s’em­pressa de lui don­ner sat­is­fac­tion.

Le Roi et la Reine se déclarèrent en­t­hou­si­asmés.

Jean-Jacques FOR­TIS.

Les Sou­verains de Roumanie, qui furent pen­dant quelques jours nos hôtes, ont pu voir par la façon dont la Bel­gique les a ac­cueil­lis qu’une grande sym­pa­thie unit leur na­tion à la nôtre.

S. M. la reine Marie est très éprise d’art et de littéra­ture et, suiv­ant le glo­rieux ex­em­ple de celle qui la précéda sur le trône — l’ad­mirable poétesse et ro­mancière Car­men Sylva — elle écrit de char­mantes nou­velles et des scénar­ios d’une haute in­spi­ra­tion.

Parmi ces derniers. Le Lys de Ja Vie est une œuvre de toute beauté dont la splen­dide réal­i­sa­tion de Miss Loïe Fuller met en pleine lumière le charme féerique.

C’est un mer­veilleux voy­age à tra­vers le do­maine , _ . ... S. M. la reine de Roumanie en

, La Reine Marie uni­forme du reg­i­ment dont elle

du fan­tas­tique, dans le monde des fantômes, des en cos­tume na­tional. est of­ficier hon­o­raire.

MICHEL MATTHYS PI­ANOS ELCKÉ, de Paris

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléphone: 1S3.92 Première mar­que de répu­ta­tion un­lver­aelle


I_I— EE

• * « Cecil B. de Mille, le tal­entueux met­teur en scène, est un grand phil­an­thrope. Il déclare que le grand privilège des gens riches est de pou­voir adopter des en­fants. Il a une fille de 14 ans, mais

11 a adopté trois autres en­fants: une fil­lette de

12 ans, un garçon de 9 ans et un bébé de un an. Pour Madame de Mille et moi, dit-il, « adopter » ne veut pas dire seule­ment: nour­rir et ha­biller un en­fant, c’est aussi l'aimer, en rem­plaçant le père et la mère. Il nous est beau­coup plus agréable d'adopter un en­fant que d’acheter de vieux tableaux.

sous bois; les policiers rampèrent à la suite du con­voi, repérèrent la maison­nette située dans une clairière et at­tendirent l’après-midi des ren­forts pour cap­turer la bande. A l’heure fixée les policiers se ruèrent sur la maison­nette et trouvèrent... des artistes de Para­mount de­vant l’ap­pareil de prises de vues qui tour­naient!!

* * » Henry Duval vient d'être engagé par M. Plais-setty pour tourner dans Le Fils du Sa­hara, le film que Rex In­gram met en scène et dont les extérieurs ont été pho­tographiés dans nos colonies de l’Afrique du Nord.

James Cruze prend scène de The Cov­ered

* * * Con­stance Bin­ney, avant de tourner au stu­dio fai­sait par­tie d’une troupe de comédie. Elle avait été engagée comme dou­blure mais toutes les artistes étaient en si bonne santé que pen­dant deux ans elle ne put ar­river à dou­bler qui que ce soit. On se décida alors à lui con­fier un petit rôle; elle y fut par­faite; un met­teur en scène de Para­mount la vit, la fit en­gager au stu­dio et Con­stance Bin­ney est de­v­enue une étoile.

* * * La scène s’est passée sur la frontière Canado-Améri­caine. La po­lice était à la recherche d’une fab­rique clan­des­tine de whiskey. Jusqu’alors les résul­tats étaient négat­ifs. Un matin, au petit jour, ils aperçurent un char­iot bâché con­tenant plusieurs hommes à al­lures bizarres; l’équipage s'enfonça

«•*» Vic­tor Sjostrom cherche l’artiste qui in­terprétera le rôle de l'héroïne dans le nou­veau film qu'il va tourner pour la Gold­wyn Cos­mopoli­tan The Tree in the Gar­den (U Arbre dans le Jardin) et le met­teur en scène ren­con­tre de grandes dif­fi­cultés.

L’artiste en ques­tion doit être assez jeune pour paraître 18 ans et posséder une mag­nifique chevelure noire. (Cela élim­ine déjà toutes les vedettes qui ont les chev jx coupés). Elle doit pou­voir porter des hail­lons avec dig­nité et rester char­mante dans sa pau­vreté.

Vic­tor Sjostrom cherche la perle en ques­tion, aussi bien parmi les fig­u­rantes que chez les * stars ». Nous connaîtrons bientôt son choix.

Ce que nous ver­rons sur l'écran:

] Le Petit va-nu-pied (THE BARE­FOOT BOY) S

— Voyez quel gail­lard! Il y a en lui l’étoffe d’un président de la République, vous dis-je.

C’est par cette ex­cla­ma­tion qu’est saluée sou­vent, aux lin­ket Stades, la nais­sance d'un nou­veau citoyen de la République étoilée..​Et je vous prie de crôire que de pareils souhaits ne sont pas peu faits pour plaire à la maman et au papa du poupon jouf­flu.

— « Best wishes to the mother of the fu­ture pres­i­dent! » voilà un souhait qui est bien de mise en un pays où cha­cun peut préten­dre à l’au­torité suprême, où de sim­ples * bare­foot-boys » tels Lin­coln et Calvin Coolidge vin­rent présider aux des­tinées du pe­u­ple.

Or, lecteurs, le film dont de jolies il­lus­tra­tions, d’une photo nette et lu­mineuse, par­ent nos pages, n’est autre que le cur­ricu­lum vitae d’un sim­ple « ba-re­foot-boy f — un gavroche, un ketje, un ropieur,

diri­ons-nous.

Des ac­teurs et des ac­tri­ces de mar­que n’ont­pas hésité à se charger de l'in­terprétation de cette sim­ple et belle his­toire, tirée d’un poème de Green­leaf Whit­tier, le poète des hum­bles et des déshérités. Le « cast » groupe en effet Frankie Lqe dans le rôle du petit va-nu-pieds, John Bow­ers, Mar­jorie Daw, Sil­via Breamer, Tully Mar­shall, Otis Har­lan, Brins­ley Shaw, Ray­mond Hat­ton, Vir­ginia True Board-man, George Pe­ri­o­lat, Ger­tie Messinger et Lot­tie Williams. Nous n’en dirons pas plus con­cer­nant le jeu des in­terprètes, les noms tran­scrits ici étant gagps d’ex­cel­lente compréhen­sion des rôles; mais on lira sans doute avec intérêt, en­core que forcément écourté, le scénario de ce film.

Il s'agit d’un petit cam­pag­nard, élevé à la ferme, ' élevé à la dure. II con­duit les oies, sur­veille les poules, exécute cent pe­tits travaux sec­ondaires, ce

MICHEL MATTHYS Auto-Pi­anos DUCANOLA, PHILIPPS, Rouleaux

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléph.: 153.92 PHIL!PPS, avec re­pro­duc­tion du jeu de l'artiste


ui ne l'empêche pas de se tailler de jolis loisirs ont il use large­ment pour se livrer à ses plaisirs fa­voris: grimper aux ar­bres, chiper des fruits, dénicher les oiseaux, faire mille gaminer­ies et cabri­oles: un vrai casse-cou!

Mais plus tard, notre petit va-nu-pieds, en gran­dis­sant, éprouve Tar­dent désir de « voir du pays ». Et surtout il veut quit­ter les lieux qui l’ont vu naître, et chercher for­tune dans la grande ville. Il lui faut une volonté de fer pour résis­ter aux coups d’un sort con­traire, pour ne point désespérer dans les plus fortes ad­ver­sités. Enfin après des travaux

ob­scurs, un ef­fort cop­stant, une lutte pour la vie comme l’exige notre siècle, il est intéressé dans des af­faires in­dus­trielles et de­vient l’un des plus grands mag­nats de l’in­dus­trie améri­caine. Et son étoile en­core monte, at­teint des buts inespérés qui don­nent à l’ac­tion du film un intérêt inat­tendu et

très vif. Nous ne voulons di­vulguer les scènes dernières de l'ac­tion, dans la crainte d'en déflo­rer la beauté. Mais ce qu’il nous plait de répéter, c’est la part im­mense prise par Frankie Lee et ses parte­naires pour faire de ce film une œuvre vi­vante, cap­ti­vante et des plus belles. M. K.


[ 810 aux Vi­o­lettes Savon poqr la barbe

J de Nice, Ly­a­tris du • a • • 810 In­com­pa­ra­ble comme qualité

Japon, Cit­ror, etc. Prix: Fr. 3.25

EN VENTE PARTOUT

DE­POSI­TAIRE POUR LA BEL­GIQUE: (

E. HAA­NEN, par­fumeur, 51, rue Van­der­meer­sch, Brux­elle

Nou­velles cinématographiques

*** Thomas Meighan est un touriste intrépide; il peut, à juste titre, se van­ter de connaître tous les coins pit­toresques d’Amérique même les plus reculés. Or, ces pe­tites villes per­dues ont presque tou­jours donné l’hos­pi­talité au moins une nuit à des per­son­nages fameux!! Dans l’Ouest on mon­tre les maisons où Mark Twain a couché, les pavil­lons où Bref Harte est venu s'abriter pen­dant un orage ter­ri­ble; dans l’Est voici le hangar, la cui­sine, la maison­nette etc..., où le général Wash­ing­ton • a dormi une nuit! C’est à croire, dit Thomas Meighan, que les hommes célèbres passent leur vie en vôyage et qu’ils n’ont pas de domi­cile fixe: voilà peut-être un remède à la crise du lo­ge­ment!!

« The JGreat White Way », c’est le surnom de Broad­way, on l’ap­pelle ainsi « le grand chemin blanc » à cause du grand nom­bre de signes élec­triques lu­mineux dont bril­lent tous- les édi­fices de cette im­mense voie.

Jusqu’à présent le signe le plus grand, le plus lu­mineux de tous était celui de La Car­a­vane vers l'Ouest; il vient d’être éclipsé par l’an­nonce générale des « 10 Com­man­de­ments ». Ce signe élec­trique cou­vre entière­ment la par­tie supérieure d’un im­mense édi­fice. Il représente,

sur un fond de nuit étoilée, Théodore Roberts dans le rôle de Moïse et un groupe allégorique. ( Plus de deux cents lam­pes à arcs fonc­tion­nent avec un nom­bre in­sensé de lam­pes or­di­naires. Lorsque ce signe est allumé, les autres parais­sent de pau­vres lu­mignons ob­scurs.

*% En Amérique, les en­fants « faisant du cinéma » sont as­treints à aller à l’école, 11 y a des écoles où les cours sont faits à des heures spéciales pour ces vedettes en herbe; chaque .en­fant a en moyenne trois ou qua­tre heures d’étude par jour et ces écoles sont contrôlées pur l’Etat quoique les in­sti­tu­tions soient payées par les Com­pag­nies de films. De l’avis de Miss Bertha Wynne, in­sti­tutrice qui a d’abord en­seigné dans une école or­di­naire, le degré d’in­tel­li­gence est plus élevé chez les en­fants faisant. du Cinéma. Elle l'ex­plique par la dis­ci­pline du stu­dio, les or­dres reçus rapi­de­ment et exécutés de même par l’en­fant et l’am­biance générale.

Il se peut aussi que c’est juste­ment parce que l’en­fant est au-dessus de la moyenne comme in­tel­li­gence que les par­ents le con­duisent au stu­dio I!

, *, Le fameux écrivain Robert W. Cham­bers, le ro­mancier au­j­clurd’hui le plus en vogue en Amérique et en An­gleterre, est l’au­teur du scénario Amer­ica, la pro­duc­tion grandiose que D. W. Grif­fith réalise en ce mo­ment.

SÉCURITÉ

AB­SOLUE

BRUX­ELLES

GEORGE WALSH

Un des meilleurs athlètes de l’écran et un des meilleurs nageurs de fond améri­cain, c’est George Wulsh, l’ac­teur de cinéma qui vient de signer dernière­ment un con­tract avec la Gold­wyn Cos­mopoli­tan.

Walsh est diplômé des Uni­ver­sités de Ford­ham et de George­town dont il fut, pen­dant ses études, l’un des meilleurs cham­pi­ons sportifs.

Walsh a des idées très strictes sur le régime que doivent suivre les athlètes, et il suit à la let­tre un régime très dur.

11 ne prend qu’un seul repas par jour, ne fume pas et n'a ja­mais pris ni al­cool, ni café.

Sa plus grande am­bi­tion sportive serait de tra­verser la Manche à la nage et il s’en­traine dans

but. Dernière­ment, il a réussi le joli tour de force de rester soix­ante heures dans l’eau sans s’arrêter de nager.

Walsh est égale­ment un joueur de bil­lard de première force. 11 a d’ailleur comme beau-frère, Willie Hope, cham­pion du monde de bil­lard.

A sa sor­tie de l’Uni­ver­sité en 1915, Walsh débuta au cinéma souj la di­rec­tion de D. W. Grif­fith qui tour­nait, à ce mo­ment Intolérance; à cette époque, il reçut de fort belles of­fres d’en­gage­ment, mais se ren­dant compte qu’il avait tout à gag­ner en tra­vail­lant avec un homme comme Grif­fith, Walsh re­fusa.

11 fit bien, car le grand met­teur en scène s’étaôt pris d’amitié pour lui, l’aida de ses con­seils et s’at­tacha à le lancer.

Avec un pareil pro­fesseur, Walsh con­quit bien vite le rôle de vedette.

Engagé à la fin de 1916 par William Fox, il tourna avec Theda Bara, comme parte­naire, un film in­ti­tulé The Ser­pent.

En­suite, Walsh tourna dans The Beast qui rem­porta un tel succès que le film fut réédité cinq fois. The Me­di­a­tor et Some Boy.

En­suite sous la pro­pre di­rec­tion de son frère

R. A. Walsh, l’ac­teur in­terpréta une série de films dont The Bride of New- York, This is the Lite. et The Ser­e­nade.

Enfin, après avoir fait une grande tournée avec un sketch qui con­nut la vogue dans toute l’Amérique, il fut engagé’par la Gold­wyn Cos­mopoli­tan.

il a in­terprété pour elle, le prin­ci­pal rôle de Van­ity Fair et il vient d’être charge, en rai­son de ses qualités athlétiques, tenir le rôle de Ben-Hur dans le su­per-film que la grande com­pag­nie améri­caine tourne en Italie et en Pales­tine.

• Dis­ons pour ter­miner, que Walsh est un ami de Dempsey et de Dou­glas Fair­banks, qui, tous deux* le' con­sidèrent comme le meilleur boxeur de l’écran.

L’im­por­tance du pub­lic en­fan­tin

De l’enquête menée aux .Ktaits-Unis par un mem­bre de l’in­struc­tion publique bri­tan­nique, il ressort que, de l'autre côté de l’At­lan­tique HZ p.c. de la pop­u­la­tion en­fan­tine to­tale fréquente assidûment la salle ob­scure. On ne sa unfed ti exagérer. dan ces con­di­tions, les précau­tions afin de con­server > écran net et sain. Le même pro­fesseur, après une étude minu­tieuse por­tant sur plus de 6.000 films présentés de­vant une as­sist an ce en­fan­tine, est arrivé à cette con­clu­sion que le pub­lic juvénile donne, à l’écran, tomes ses préférences aux con­tes de fées et aux œuvres de pure imag­i­na­tion. Une bande tirée de « J, Oiseau Bleu » a em­porté, par ex­em­ple, l'una­nimité des suf­frages. Les goûlts se sont d’ailleurs répar­tis dans la pro­por­tion suiv­ante:

Con­tes de fées .... 35

Films d’aven­tures .... 15

Films comiques.... 15

et, dans le reste, les filme d’en­seigne­ment ar­rivent seule­ment pour 2 %. L’enquêteur com­mente l’in­suff­i­sance die œ dernier chiffre en con­statant qu’il cor­ro­bore l’opin­ion des

éduca­teurs suiv­ant laque­lle le film d’en­seigne­ment n’a pas en­core at­teint la forme in­dis­pens­able pour sa pleine ef­fi­cacité.

Le meilleur Sou­venir de Première Com­mu­nion

Une Mon­tre or une Pen­d­ulette de chez T EN S EN

AUX FAB­RI­CANTS SU­ISSES RE­U­NIS

MICHEL MATTHYS

16, Rue de Stas­sart, BRUX­ELLES Téléph.: 153.92

Pi­anos re­pro­duc­teurs élec­triques PHILIPPS ÜUCA. Pi­anos re­pro­duc­teurs com­binés élec­tricité et pédales PHILIPPS« DUCARTIST. — Re­pro­duc­tion du jeu des maîtres du piano


Le Congrès du Film Ed­u­ca­teur à Brux­elles

09000000'

oooooooooooe­coooooooooooooooooc­coooooooeoooocoooooo.oooooooooooooooooeoooooooooQoooooooococo

Ii se tint, l’autre di­manche, de­vant de nom­breux délégués des villes de province et de l'étranger et réunit des com­mu­ni­ca­tions par en­droits fort intéressantes.

M. Ma­quet, di­recteur de l’Union na­tionale de l’En­fance, ex­posa d’abord le but de cette œuvre créée en 1919, pour protéger l’en­fance belge. Elle la protège de di­verses manières; par les con­sul­ta­tions de nour­ris­sons, où les je­unes mères reçoivent des médecins d’utiles con­seils sur l’hygiène in­fan­tile; par l’or­gan­i­sa­tion des Gouttes de lait, qui of­frent une nour­ri­t­ure saine aux pe­tits; par les colonies

d’en­fants débiles, établies à la mer ou à la cam­pagne, où les en­fants menacés de tu­ber­cu­lose retrou­vent la santé.

Mais cette œuvre a dû se faire connaître. Elle a dû aussi com­bat­tre cer­tains préjugés. Et à ces deux fins, le cinéma fut d’un grand sec­ours. Rien de tel que la vue animée des colonies, par ex­em­ple, pour mon­trer aux mères l’ex­cel­lence du traite­ment et ses heureux résul­tats.

M. Varly, secrétoire du Congrès, donna en­suite lec­ture des rap­ports envoyés par les villes étrangères et les villes belges. De Su­isse, d'Italie, d’An­glel.es pe­tites filles ap­prenant les éléments du ménage.

Les colonies d’en­fants débiles: Les jeux dans les dunes.

terre, de Hol­lande, d’Autriche même, des com­mu­ni­ca­tions co­hfir­ment les ef­forts uni­versels des péda­gogues vers l’étab­lisse­ment de cinémath­iques où les divers en­seigne­ments pri­maire, sec­ondaire, supérieur et pro­fes­sion­nel, trou­vent des films il­lus­trant les leçons de géogra­phie, de sci­ences na­turelles, de morale, etc.

M. Sluys, di­recteur hon­o­raire de l’Ecole nor­male de Brux­elles, de­vait, à la fin du Congrès, dons une mag­nifique im­pro­vi­sa­tion, et mon­trer toute la valeur péda­gogique d’un tel en­seigne­ment, et ex­poser les pos­si­bilités actuelles dans cet ordre d’idées. Tout le congrès se ral­lia à son vœu de voir un or­gan­isme of­fi­ciel ou privé établir une grande ciné-math­ique cen­trale qui louerait les films aux étab­lisse­ments d’in­struc­tion.

D’intéressants films sci­en­tifiques passèrent en­suite à l’écran pour l’édi­fi­ca­tion complète de la plu­part des spec­ta­teurs émer­veillés.

Une, deux, une, deux; gym­nas­tique pour as­sou­plir et per­fec­tion­ner les mus­cles.


MA­CHINE A ECRIRE SUPÉRIEURE

SUiunph,

RÉGU­LARITÉ DE fAPPE - NET­TETÉ DE LA COPIE Son mécan­isme est ro­buste, sim­ple et indéréglable

La “Tri­umph» est la ma­chine la plus ro­buste, la plus sim­ple, la plus rapide NOM­BREUSES RÉFÉRENCES

Pour prix et ren­seigne­ments s'adressser à

“ BURMA ”, Société de Ma­chines de Bu­reau

34. Mon­tagu« aux HerW» Potagère» Tele­phone 29375 BRUX­ELLES

Echos fît Nou­velles

*** lack Dempsey, le cham­pion du monde poids lourds, vient de signer un con­trat d’un mil­lion de dol­lars qui stip­ule sa par­tic­i­pa­tion à dix films cinématographiques.

*** On an­nonce l'arrivée de Mae (Mur­ray en France. Betty Comp­son, Dou­glas et (Mary. Grif­fith y seront en­core à la même époque. *** Mary Pick­ford et Dou­glas Fair­banks ont l'in­ten­tion, dit-on, d’aller présen­ter à Pet­ro­grad le «Voleur de Bag­dad». Los So­vi­ets n'au­ront ja­mais été à pareille fête.

*** Nous ver­rons bientôt « La Fontaine des Amours » que Roger Lion a mis en scène.

*% Un 'grand mu­sic-hall n’a pas renoncé à' un con­cours d'artistes de cinématographe qui seront élus, après présen­ta­tion au pub­lic et par celui-ci.

Et on dit que la carrière est en­combrée!...

*** L’héri­tier du sym­pa­thique met­teur en scène Mer­can­ton fera prochaine­ment ses débuts à l’écran. Le jeune artiste est âgé de qua­tre ans et c’est dans « Les Deux Gosses » que nous le ver­rons.

Max Vit­terbo a con­clu avec la Société Paris-Films un con­trat, afin de filmer la nou­velle revue de « La Cigale ».

Cette revue sera suivie d’autres films en re­lief qui seront mis en ex­ploita­tion dès oc­to­bre prochain.

LÄNIOS

DÉSIN­FEC­TANT LIQ­UIDE

TUE

LE Ini­CROBE

nED/UUEÀTOUTeS MEM­BRE OU JURY US EX­PO­SI­TIONS HORS CON­COURS

ttJfc

CON­T­ROLE PAR LE G0UV7 BELGE

** HYGIÈNe

DÉSIN­FEC­TION GÉNÉRALE

BRUX­ELLES

et te

Grand mag­a­zine il­lustré heb­do­madaire sera de­main le jour­nal de Madame et de Made­moi­selle

J Don­nera chaque se­maine:

V æ n Ux­HAUa r4m taJI­lAlIPA munlAAl­Itf rrth*«

.Modèles de tai­fleurs, man­teaux, robes, lin­geries pour Dames et En­fants. -:-Des ou­vrages de dames: Broderie d’ameuble­ment, broderie blanche, cro­chet d’art, tri­cot, gar­ni­tures orig­i­nales, etc., etc.

Des pa­trons gra­tu­its d’après les modèles les plus élégants et les plue pra­tiques. Des pages de broderie hors texte et col­oriées, avec dessins décalquables.

Des'chroniques, des nou­velles, des con­seils pra­tiques et re­cettes culi­naires.

Un ro­man-feuil­leton dû h le plume du ro­mancier G. DE BOlTS­FORÊT. -:-• Un cour­rier entre lec­tri­ces. -sette

Join­dra l’utile à l’agréable et sera pour toutes ses lec­tri­ces la revue la plus vi­vante et la plus

ette tâcrme, LE NUMÉRO: 50 cen­times

:: PRIX DE L’ABON­NEMENT::

Un an: 20 franc» - 6 moi»: 12 franc».

Adreaaez toute» com­mande» 10-12,

LA CHAUS­SURE POUR TOUTES SAISONS

ET F3O LJ F2. TOUS

rue Charte» De Co«ter, Brux­elle»

inTÉRIEUR ET) pi MO EXTÉRIEUR J WlK

semelle| CAOUTCHOUC

INUS­ABLE HXC1 EMIQUE BOM MARCHE

nous garan­tis­sons

QU 'AU­C­UME PAftCÊLLe DE

pa­pier n'enTRc dans

LA FAB­RI­CA­TION DE MOS ar­ti­cles

ECONOMIE

Lj rM

biëm fait

l_es

PIEDS

SEN­SI­BLES

C.​R.​ES. FAB­RIQUE HE­VEADORP

DE CHAUS­SURES ECONOMIQUE:

HOL­LANDE

on DE­HA­nOE DE5 CEPCE­SEn­TAlTO PABTOUT OU DOS AGflCLES HES­OUf PAE> En­COPC 5UK LE HAUCHE


PRIMES A NOS LEC­TRI­CES.

Un ac­cord avec l'Edi­teur des plus beaux jour­naux de modes, nous per­met de faire a nos lec­tri­ces l’agréable sur­prise suiv­ante: Les pa­trons découpés, en grandeur d’exécu­tion, des modèles parais­sant sur notre Page de la femme peu­vent être obtenus, dans des con­di­tions ex­tra­or­di­naires de bon marché. Au lieu de déboursa de 3 à 5 francs pour obtenir le pa­tron d’un modèle, nos lec­tri­ces pour­ront dès h présent obtenir un pa­tron soit '*' J- L, 'ise, de Jupe, de robe

suf­fit de met­tre sous en­veloppe à l'adresse du Comp­toir de Pa­trons de Mode, 16, rue Al­bert de

.$> de blouse, de jupe, de robe, de man­teau ou de tailleur, au prix mod­ique de Un franc (tout frais com­pris). Il leur suf­fit de met­tre sous en­veloppe à l'adresse du Comp­toir de Pa­trons de Mode, 16, rue Al­bert de \

j. . 4) Un franc en man­dat ou tim­bres-postes.

O* Nous ne dou­tons pas que nos lec­tri­ces ne ti­en­nent à prof­iter, nom­breuses, de ces avan­tages, et nous

nous pro­posons d’en of­frir bientôt d’autres égale­ment intéressants à tous ceux qui ai­ment et lisent O. assidûment Ciné-Re­vue. La Di­rec­tion.


POUR AVOIR UNE BIERE BONNE ET SAINE

Adressez-vous à la Brasserie

HOMBEECK

VAN

BERCHEM - Tél. 5210

eu BOUTEILLES - en FUTS

HA­BILLEZ

VOS

EN­FANTS

BRI­TAN­NIA

77, Longue rue d’Argile

Tel. 2921

12, rue Van Ert­born

AN­VERS

Tel. 2921

Agence pour,1a Province d'An­vers du Vrai "FE­HODO"

Agence pour An­vers des Roule­ments à billes S. K. F.

Agence générale pour la Bel­gique du Di­a­mond et Noble’s Pol­ish

La seule mai­son de la place four­nissant aux garages aux prix de gros

PHO­TOGRAVEURS SI­HA­TEURS

EX­E­CU­TION RAPIDE ET SOIGNEE

Champ Vlem­inekx. Ö AN­VERS

TeLéPn-9209

Mai­son BERTHY

106, rue de l’Eglise, 106

F10 UJRU U Ft ES

Arrange­ments — Repa­ra­tions Con­ser­va­tion de four­rures Prix avan­tageux — Tra­vail soigné

OU­VRAGES DE DAMES

OU­VRAGES DESSINÉS

LAINES, SOIES, CO­TONS, COU­VRE-LITS, NAPPES, STORES, BON­NET­TERIE A LA MAIN, DEN­TELLES, JUMPERS

MAI­SON EMMA

IIAND­WK­ItKKN'

WOL, ZIJDE, KA­TOEN, BED­SPREIEN, TAFEL-KLEED­EREN, STORES, KAN­TEN, HAND­BREI­GOED, JUMPERS

An­vers, Rue Von­del­straat, 15, Antwer­pen

gar­ni­tures'

POUR

Fu­moirs, Sa­lons, Boudoirs Cham­bres à coucher Ve­ran­dah Fau­teuils - Club

11, Longue rue du Van­neau

-, (près du parc)

MEUBEES

I Les plus grands Ma­g­a­sins en Bel­gique |

9 Longue rue des Claires 9

(près Meir)

ï Grand choix de gar­ni­tures. 200 salles à manger, | 4 cham­bres à coucher, sa­lons, cuisines, ve­ran­dah's, | I bu­reaux, li­ter­ies, chaises-longues, etc. etc.

Mai­son ADiéricaÎDe

Meilleur marché qu’aiîlems 1 Ou­vert tous les jours jusqu’à 8 h. g Ma­g­a­sin fermé |

Autos poui Cérémonies. Mariages, Baptêmes et Fîtes

Garage J. & H. DEHU

Téléphone 3107 42, Canal des Briseurs - AN­VERS VOY­AGES A L’ÉTRANGER - EX­CUR­SIONS PRIX A FOR­FAIT

CTEM EEftTe ST RMT2Ö

BRODERIES

DESSINS mod­ernes

PER­LVGES, BOU­TONS, POINTSCLAIRS, PLIS­SAGE

M= RYCK­AERT

RUE RUBENS, 17, AN­VERS

TRA­VAIL SOIGNÉ ET RAPIDE

.. EN­GELSCH H O EO EN MA .

VON­DEL­STR., 19

CAUS

(nabij St. dan­spi­aats

De laat­ste! ‘ 1 1 in Vil­ten Hoe­den

üutjs keus

Zie* éta­lage

18102101


ROYAL - ZO­OLO­GIE CIN­EMA

Résumé de la Conférence du Com­man­dant FRANK WILD sur!a

Mort de Shack­le­ton |

la dernière expédi­tion du vail­lant ex­plo­rateur

À l’issue de la grande guerre, Sir Ernest Shack­le­ton sen­tit à nou­veau l’irrésistible appel de la glace, et conçut, des plans pour une nou­velle expédi­tion. Il eut pour col­lab­o­ra­teur M. Jean Quiller Rowett. Il rassem­bla au­tour de lui un nom­bre de vieux ca­ma­rades, qui avaient déjà tra­vaillé avec lui en même temps qu’un nom­bre de tech­ni­ciens. L’un des postes du navire fut confié à un Boy-scout. La période qui suivit la fin de la guerre fut, grâce à la tor­peur in­dus­trielle, l’une des dif­fi­cultés pour l’ob­ten­tion d’un équipement spécial et une grève des con­struc­teurs de navires amena un grand re­tard dans les préparat­ifs du « Quest ».

Enfin le départ de Lon­dres s’ef­fec­tua le 27 sep­tem­bre 1921. Une foule com­pacte se rassem­bla sur le quai et longea Lon­don-Bridge tan­dis que le « Quest » s’éloignait, au mi­lieu des mil­liers d’ac­cla­ma­tions ainsi que des sif­fle­ments d’in­nom­brables sirènes. Nos vi­cis­si­tudes com­mencèrent de bonne heure, car au bout de peu de jours, nous essuyâmes de rudes tempêtes et nous obligèrent avec Sir Ernest Shack­le­ton à relâcher à Lis­bonne pour des répa­ra­tions. La di­rec­tion de Lis­bonne nous mena à Madère St-Vinc­cnt, et de là à St-Paul’s Rocks sur l’Equa­teur. Une grosse houle se bri­sait con­tre ces points, et seul un ac­costage s’ef­fec­tua avec beau­coup de peine. Les eaux étaient peuplées de re­quins qui en­vi­ronnèrent en grande quan­tité le navire. Les rochers étaient gar­nis par (les cen­taines d’oiseaux marins. D’énormes crabes se pres­saient partout dévo­rant les amorces et se dis­putant fu­rieuse­ment leur pos­ses­sion. Notre itinéraire nous mena en­suite à Rio de Janeiro. Le tra­vail qu’on nous fit en An­gleterre fut si mau­vais qu’il nous fal­lut ap­porter de grandes mod­i­fi­ca­tions au navire. Les pho­tographes et les nat­u­ral­istes pen­dant ce temps se dirigèrent sur les baleinières vers la Géorgie Mérid­ionale. Les re­tards forcèrent Sir. E. Shack­le­ton à re­manier ses plans et il décida de filer droit sur la Géorgie au lieu du Cap-Town. Après avoir quitté Rio de Janeiro, nous essuyâmes de ter­ri­bles tempêtes qui menacèrent de couler notre petit navire, et arrivâmes à la Géorgie Mérid­ionale le 4 jan­vier 1922. Nous at­teignîmes Gritviken par un splen­dide temps en­soleillé et jetâmes l’ancre dans la vieille baie de l’En­durance.

Sir Ernest était très gai et après avoir décidé avec moi de célébrer le lende­main le jour de la Noël, ce

PRO­GRAMME du 22 au 26 JUIN

2. pe­tit5 métiers J\4aro­caii\s

3. Les Chaus­sures

de Mme Lefîin­g­wCl

comédie in­terprétée par

Con­stance Tal­madge

4. Feuilles Volantes.... J. Strauss

valse

LA MORT DE SHACK­LE­TON

dernière expédi­tion de l’ex­plo­rateur à bord du ’’QUEST.,

PRO­GRAMMA van 22 tot 26 JUNI

1. Marsch.... J. Massenet.

2. pleine jVîaro­haar\sche am­bachten

3. De Schoe­nen

/an Mme Leîfin­g­well

tqoneel­spel ver­tolkt door

Con­stance Tal­madge

4. Vliegende Bladeren.... J. Strauss

DE DOOD VAN SHACK­LE­TON

laat­ste­ex­pe­di­tievan den ont­dekkingsreiziger aan boord van de ’’QUEST,,

Se­maine prochaine ..

OWEN MOORE

dans

UN MARIAGE DIF­FI­CILE

grand vaude­ville

A par­tir du 4 juil­let CLO­TURE AN­NUELLE

qui avait été im­pos­si­ble de faire dans notre voy­age à cause du mau­vais temps, re­tourna dans sa cab­ine.

Il mou­rut cette nuit là avec une soudaineté dra­ma­tique.

Je décidai de ren­voyer le corps pour les funérailles et détachai le Cap­i­taine Hussey pour l’ac­com­pa­g­ner et rem­plir les for­malités. Je résolus d ’ pour­suivre la tâche qu’il s’étail pro­posée et par­tir aus­sitôt que pos­si­ble vers le Sud. Nous touchâmes à l’île Za­vodooski en­veloppée de glaces rocheuses et re­pous­sante, mais le foyer d’in­nom­brables pin­gouins. Nous entrâmes dans l’île de Pack et fûmes presque immédi­ate­ment la proie d’une tempête qui, boulever­sant tout ce vaste champ de glace el qui ne présageait rien de lion pour notre navire. Pen­dant trois mois nous luttâmes avec le ban­quise, et eûmes toutes les peines du monde à éviter d’être gelés et de nous voir forcés d’hiverner dans la glace, ce à quoi le bateau n’était pas ap­pro­prié. Ayant réussi à percer loin de Pack, nous nous dirigeâmes vers l’île Eléphant où nous fîmes pro­vi­sion de graisse de baleine. On tenta de vis­iter à nou­veau le cap Wild, où après le coup de 1’«En­durance», ac­cablée par la glace, la pe­tite troupe avait dû se réfugier et s’était vue forcée d’hiverner, mais ce fut en vain, une vi­o­lente tempête se déchaîna et nous obligea à chercher abri près des per­fides Seal Rocks.

Mais la tempête ne fit que croître et se trans­forma en oura­gan, et nous fûmes poussés de­vant lui à la dérive.

Comme il nous était im­pos­si­ble de lut­ter con­tre la fureur du vent, nous nous dirigeâmes en hâte vers la Géorgie Mérid­ionale. Le Cap­i­taine Hussey à son arrivée à Monte Vives avait immédi­ate­ment câblé pour aviser les par­ents de la triste nou­velle, et ' reçu en réponse un câblo­gramme de Lady Shack­le­ton lui ex­p­ri­mant le désir que Sir Ernest fut en­terré dans la Géorgie Mérid­ionale. Ce dernier fut alors inhumé après une courte cérémonie et il nous fal­lut alors ac­com­plir une triste mis­sion; l’édi­fi­ca­tion d’un ou­vrage des­tiné à perpétuer la mémoire de notre re­gretté chef. Ce fut un tu­mu­lus sur­monté d’une croix et por­tant cette sim­ple in­scrip­tion:

SIR ERNEST SHACK­LE­TON Ex­plo­rateur Mou­rut ici le 5 jan­vier 1922 Edifié, par ses Ca­ma­rades

Ce triste de­voir ac­com­pli, nous pour­suivîmes notre voy­age vers Tris­tan da Cunha et fîmes l’ex­plo­ration des îles In­ac­ces­si­bles et Nightin­gale. Nous visitâmes Diego Al­varez où une sec­tion fit l’as­cen­sion du mont Rowett. Ceci fait, nous nous dirigeâmes vers Cap Town. Nous visitâmes St-TIélène, célèbre prison de. Napoléon. Des vents opposés nous forcèrent à pren­dre la di­rec­tion des Açores et re­tournâmes à Ply­mouth, heureux une fois de plus de revoir les rives de la « Vieille An­gleterre

Im­primerie du Cen­tre. 36. Rem­part Kip­dorp, An­vers.