Programme from 6 March to 10 Apr. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#635

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Rien ne faisait prévoir que Conrad révélerait un jour un joli talent de « jeune premier », et que des centaines de spectatrices de théâtre, des milliers d’habituées de «salles obscures» seraient « emballées» par sa prestance svelte et souple, et par ses excellentes interprétations.

Le jeune Nagel descend, en effet, d’une lignée d’austères prélats et prêtres de l’Eglise Baptiste, et nul ne doutait qu’il ne parut un jour en chaire et ne développât devant ses ouailles attentives mainte obscure parabole de la Bible. Ceux cependant qui espéraient voir la carrière de Conrad s’orienter de la sorte, comptaient sans son caractère impétueux et indépendant. Dès son passage au collège de Des Moines (lowa), il faisait montre de belles aptitudes scéniques, mais ses .véritables débuts eurent lieu au cours d’une tournée de comédie. Engagé pour les rôles secondaires, la défection d’un acteur de premier plan lui permit de donner un échantillon de son savoir-faire: il interpréta le rôle de « Youth » dans Expérience, et s’en tira à la satisfaction de tous.

Pendant six années, Conrad Nagel suivit la fortune de différentes troupes de comédiens, et son succès alla sans cesse croissant. Enfin, il décida de tenter sa chance devant l'objectif.

Son premier film fut Little lVornan, aux côtés d'Alice Brady. Son interprétation ayant plu, il joua une fois encore avec la même jolie partenaire dans Fouser After. -


La compagnie, qui avait engagé une première fois Conrad Nagel, prolongea l’engagement, mais les État-Unis étant sur ces entre-faites entré dans les hostilités, Conrad dut faire son service dans la flotte; et bravement, modestement, notre jeune artiste fit son devoir de soldat. L'armistice lui permit de réintégrer le studio. Les Famous Players l’ayant prié de passer un court laps de temps dans leurs ateliers, pour interpréter The Fighting Chance, il s’y trouva si bien qu’il y est demeuré jusqu’à ce jour.

C’est en effet cette grande compagnie américaine qui a permis à Conrad Nagel de donner la

pleine mesure de son talent. Et nombreux furent les rôles de marque qui assirent la popularité de notre héros; citons surtout: Midsummer Wad-ness, What Every Woman Knows, Sacred and Profane Love, Fool's Paradise, Saturday-Night. Le dernier, peut-être le meilleur film interprété par Conrad Nagel, est Nice People, de William B. de Mille. Vous verrez cela, lecteurs, et votre sympathie pour l’excellent interprète du Paradis d'un Fou s’en accroîtra.

Quelques détails et anecdotes sur la vie de notre vedette? Bien volontiers. Sachez, amis-lecteurs, que Conrad Nagel est le mari de la sémillante Ruth Helms, une excellente épouse toute au petits soins pour son cher mari. Un jour — quoiqu'elle

ne désira nullement jouer les ingénues à l'écran — Conrad insista pour qu'elle interprétât un rôle au studio; c'est que le caractère qu’il fallait traduire par l'image animée lui semblait répondre parfaitement à celui de sa femme. Notre artiste avait vu juste, l’interprétation fut parfaitement menée et une bonne part du succès allait à Madame Conrad Nagel.

Puisque nous voilà pussés au chapitre des anec-doctes, contons encore celle-ci qui a trait aux premières rencontres de Conrad Nagel avec celle qui allait devenir sa femme. Notre artiste adore les enfants; un jour, visitant un hôpital, et apportant force friandises aux petits malades, son attention fut attirée par la mine futée d’un délicieux bambin de cinq ans, au chevet duquel était assis une belle jeune fille blonde..

— Voici mon ami Conrad, dit l’entant en Reconnaissant le visiteur, et voici Ruth, ma grande amie, continua-t-il en faisant les présentations.

Dirais-je que la sympathie des petits et des humbles attira l'un vers l’autre Conrad et cette jolie Ruth qui n’avait pas encore de Booz: cela va sans dire, et voilà pourquoi aujourd’hui nous retrouvons les deux personnages de la saynète contée plus haut, dans leur confortable bungallow d’Hollywood, avec à leurs côtés une aimable petite fillette blonde répondant elle aussi au nom de Ruth.

Tel est esquissé à grands traits le curriculum vitae de Conrad Naguel, qui comme les peuples et les hommes heureux, n’a point une bien longue histoire. M. * Il

Contrat de travail

Une organisation de comédiens américains a soumis aux grandes firmes productrices un projet de contrat de travail comportant, entre autres choses, la semaine de 48 heures et l’arbitrage obligatoire. Les producteurs n’ont pas fait un très bon accueil à la proposition et peut-être, d'ici peu,'un conflit du travail éclatera à Filmland.

Il est intéressant de noter, à cet égard, que l’Association d’acteurs qui a pris l’initiative des revendications compte plus de 2.000 membres.

L.a reconnaissance intéressée

Ce n’est pas uniquement pour faire plaisir aux bolchevicks que les camarades travaillistes ont reconnu la Hussie des Soviets. En ce qui concerne notamment le cinéma, on espère beaucoup en Angleterre obtenir de grandes facilités pour pénétrer sur l’immence marché encore pratiquement inexploité. On se pose déjà en concurrent devant ceux que l’on gratifie de «spéculateurs allemands » et qui, jusqu’ici, ont été à peu près les seuls clients de 1’ « Unistorg » siégeant à Berlin et pourvu du monopole exclusif de l’importation des films en Russie.

L’AGE DES FOLIES

avec Dori. MAY. Hallam COOLEY. Oti. HARLAN. Arthur HOYT, Lilian WORTH et Talfreux Bull MONTANA

II y a folie et folie, comme il y a fagot et fagot.

Celle qui s’était mise soudain à hanter le petit cerveau de Cecily Carry n'était pas si ordinaire en vérité. Cecily, qui était fiancée depuis quelques mois déjà à Gerald Chadwick, n’en avait pas moins continué ses études au Collège Graham. Aussi bien, chacun sait que le Collège Graham de la 25« Avenue est une des institutions les plus selects de New-York, où les jeunes filles de la haute bourgeoisie américaine finissent leur éducation morale et littéraire, morale surtout, en suivant des cours de gentlemen glabres, sérieux et parfois chauves.

Cecily, douée d’une âme prompte et généreuse, n’avait pas manqué de se donner toute entière aux théories ennoblissantes des professeurs de vie sublime, j’allais dire de vie inimitable, si les aventures de Cléopâtre n’avaient profané cette jolie expression. A la distribution des prix, elle venait de boire les paroles du maître de morale qui conseillait aux jeunes lauréates de consacrer leur temps et leur jeunesse à l’humanité souffrante.

— A l’humanité souffrante, ma chère? s’exclamait Gerald. En vérité celà me paraît plutôt le lot des vieilles et respectables dames que la vie n’a pas favorisées de ses grâces.

— Fi Gerald, répliquait la belle enfant. N’est-ce pas le rôle de la jeunesse de se dévouer?

— Sans doute, sans doute. Aussi je comprendrais fort bien..

Comment on entendait l’éducation au Collège Graham: les exercices physiques n’y étaient point négligés.

Reception chez les Benedict

— Que l’on se dévouât à M. Gerald Chadwick, ici présent.

— Vous avez, ma chère, une pénétraton d’esprit véritablement extraordinaire.

— Et vous, Gerald, un égoïsme d’une masculinité grotesque.

La conversation aurait continué longtemps sur ce ton qui menaçait de tourner à l’aigre, si M. Carry, ne s’était interposé entre sa fille et son futur gendre-avec quelques plaisanteries un peu grosses de vieux monsieur sceptique.

Celà n’empêcha pas la folie de Cecily d’agir.

Dès le lendemain, une annonce paraissait dans le « Herald » offrant un poste de secrétaire à un « homme sans ami et malchanceux ».

Vous pensez s'il se présenta des candidats. Les malchanceux ne sont pas rares au pays des milliardaires. Ils grouillent dans les rues de New-York.

Aussi il s’en trouva des files de tout âge et de toute taille, vêtus des plus invraisemblables nippes, pour assiéger la porte de Cecily.

L’humanité souffrante accourait en foule s'offrir sur la table d’expérience d’une petite exaltée du Graham.

Que fit-elle?

Elle accepta naturellement le premier arrivé, un certain Wilbur Chesterfield, individu bizarre autant que solide chercheur d’aventures, et sans doute, chevalier d’industrie.

Il promit à Cecily de la conduire au club « Soyez Unis » qui réunissait dans son sein de nombreux

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Cecily et son protégé

gentlemen de son espèce, âmes vides de bonheur et avides d'espérances.

11 l’y conduisit en effet. ,

— Qu'est-ce que le bonheur, gentlemen? Un mot. Qu’a-t-il été jusqu’ici pour vous? Un rêve. Que doit-il devenir demain? Une réalité.

— Bravo, bravo! appuyèrent les mains et les bouches des « Soyez Unis ».

— Quand on considère l’humanité, reprit-elle encore, on la voit divisée en deux camps. D’un côté les rebus de l’existence, dont la vie n’est qu’une succession de plaisirs, de jouissances et de fêtes; de l'autre...

A ce moment un inconnu interrompit l’orateur:

— Mais Cecily, vous allez tout droit à l'anarchie, au bolchevisme.

— A la porte I criaient les copains de Wilbur, tandis que Cecily reconnaissait dans l’inconnu son son propre fiancé déguisé. A la porte!.... Et plus •ite que ça I

Ah I les braves gens I

11 eut fallu voirfcomment déjà grisés par l’éloquence et le joli minois de leur petite professeur de bonheur, tous ces malchanceux se précipitèrent sur Gérald.

— La chance tourne.

— Elle va tourner, criaient-ils.

Gerald se retrouva donc sur le pavé de la rue, ne sachant quel parti prendre, ni-comment ramener à lui son excentrique fiancée.

— Il me faut un allié, se dit-il.

Aussitôt il se hâta vers la demeure de son ami Benedict Hicks.

— Voilà, lui expliqua-t-il. Il faut absolument tenter de ramener à la raison cette pauvre Cecily. Elle s’est toquée de ses malchanceux du Club

- « Soyez Unis » Il faut lui présenter un malchanceux plus malchanceux que ceux là.

— Plus malchanceux! dit Benedict en prenant déjà un air de circonstance.

Oh I Ben, merveilleux. Tu fais à la perfection l'homme sans bonheur et sans espoir. Il faudra raconter à Cecily qu'une femme t’a brisé le cœur.

oui, une femme que tu aimais, qu’elle t’a brisé le cœur en s’en allant comme çelà poussée par un rêve humanitaire, où elle a d’ailleurs laissé ses illusions, mais qu’elle t’a brisé le cœur, oui, brisé en mille morceaux.

— En mille morceaux, répétait Benedict, avec une mine de plus en plus grave.

— C’est celà. Ben, c’est tout à fait celà. Cecily ne manquera pas de te remarquer.

Qelques jours après, Hicks assistait à une soirée chez M. Carry. Cecily le voyant si triste, allait s’informer de cette infortune à soulager. Gerald se félicitait du succès de sa ruse.

Soudain le salon fut sens dessus dessous.

Wilbur et ses compains du « Soyez Unis » entraient, en smokings, habits et cravates blanchev qui leur faisaient un tel déguisement que l’on a. demanda d'abord si ce n’était pas le temps du carnaval. Mais les excentricités des nouveaux venus furent plus remarquables encore que leur tenue, si bien que les gens du monde, habitués du salon des Carry, finirent par s’offusquer de la compagnie qu'on leur imposait.

Cecily avait beau aller de l'un à l'autre:

— Ce sont mes malchanceux, auxquels je consacre ma vie.

Tous les amis de la maison se détournaient avec des marques de profonds désapprobation et s’en allaient.

Gerald voulut intervenir.

Mais Cecily lui fit comprendre que son intervention n’était pas désirable.

(A suivre). JEAN BLAISE.

Pauvres Amoysiens I

Il est une grande ville où l’on ignore absolument l’écran; c’est Amoy, vaste aggloméra1 tion de 120,000 habitants située au sud.de la Chine. Inutile d’ajouter que, le tait à peine connu, des Américains ise sont précipités afin de procurer à tous ces Çéleetes arriérés les plaisirs inépuisables et moralisateurs du film d’aventures yankee.

Cecily et les malchanceux auquels elle consacrait sa vie..

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I Un Couple célèbre: Enid Bennett et pred Riblo f

Nous avons l’honneur de vous présenter le célèbre réalisateur du film Les Trois Mousquetaires pour Douglas Fairbanks. Combien nous regrettons de n’avoir pu encore assister à la présentation de cette œuvre, française d’imaginatfon, et réalisée à l’américaine. La raison de cette exclusive, dont sont frappés nos écrans, réside, parait-il dans le fait, que les « United Artists » ont négligé de s’acquitter auprès des héritiers de Dumas père, des droits d’auteur des Trois Mousquetaires.

Quoi qu’il en soit, la presse d'outre atlantique est unanimement d’avis que lé film est un chef-cTfeuvré, et que jamais Douglas n’a fait pre.uve de plus d’inspiration et de fougue. Du moins, quelques autres œuvres de Fred Niblo, auront eu l’heur de nous êtres présentées et de nous plaire; citons, e. a. Fu/se Road, qui fut programmé en Belgique sous le nom de Rédemption.

La photo qu’illustre notrepage, représente Fred Niblo et sa femme Enid Bennett; cette dernière

n’est pas une inconnue pour les cinéphiles belges; nous avons vu d'elle maint bon film, et serons fiers et heureux d’applaudir Strängen of the Nigh et Capitain AppeJ/ach, dans lesquels Enid Bennett créa les premiers rôles.

La dernière production de Jack Plcklord.

Jack Pickford a terminé sa dernière production, « La Vallée du Loup », qui sera présentée dans le courant du mois et, à Paris, par les soins de United Artistes, au mois de mars. Le scénario est basé sur le fameux roman de John Fox et promet d’être des plus intéres? sant».

Robert W. Chambers scénariste de V. W. Griffith,

Le fameux écrivain, Robert W. Chambers, le romancier aujourd'hui le plus en vogue en Amérique et en Angleterre, est l’auteur du scénario « America », la production grandiose que D. W. Griffith réalise en ce moment.

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CE QUE NOUS VERRONS SUR L’ÉCRAN:

lia treizième Perle

Bull Brand s'était établit à Singapour comme négociant en perles fines; ses affaires prospéraient, — mais sa réputation présentait forces tâches. Et Brand souffrait de cet état de choses, avait honte pour son fils; il désirait ne troubler en rien la quiétude et la confiance de ce cœur jeune et ouvert à toutes les aspirations; et il confia le petit Warner à une excellente pension, faisant croire à l’enfant que ses parents étaient morts et que lui-même n’était que son tuteur.

Uu jour, — Brand s’était procuré une -perle de très grande valeur. Le riche chinois Chan Chang avait offert une somme importante en échange de cette pièce rarissime; mais Brand ne désirait pas

vendre, malgré les offres alléchantes de l'Asiatique. C'est que, si ce dernier désirait le joyau pour en parer Pain, sa fille adoptive de race blanche, — Bull Brand prétendait en user pour séduire une femme dont la conquête lui avait semblé jusqu’alors impossible; c’est du moins ce qu'il assura à Chan Chang.

Sur ces entrefaites, Werner Bradfort quittait le collège, réintégrait le toit familial, et y rencontre’* Pain, la fille adoptive du céleste. Ce qui était( prévoir se réalisa; les jeunes gens s'aimèrent, se ie dirent, cherchant à se plairent. Pain ayant raconté à Werner le désapointement dans lequel l’avait plongée Bull Brand, en refusant de céder la perle, voilà notre jeune étudiant qui s’engage à la lui procurer. Que son père céda à ses instances, lui confia le bijou et que Pain fut bientôt toute heureuse de le pouvoir porter, c’est là le cours normal des choses. Chan Chang, pourtant, voyant la perle au cou de son enfant, ne douta pas un instant que

c’était elle que Bull Brand avait voulu conquérir; cet affront, il exige que Bull le lave en épousant Pain. NHe père, ni la jeune fille ne veulent que le Céleste tourne son courroux vers Werner, — et ils se taisent donc pour l'épargner. Brand cependant essaie de s’enfuir; il ne saurait consentir de gaité de cœur à sacrifier le bonheur de deux cœurs aimants; mais les gens du Chinois le ramènent à la demeure où doit avoir lieu la cérémonie nuptale. Werner, a appris que l’aimée allait devenir l’épouse d’un autre, mais il ignore l’identité de ce dernier. Aussi se précipite-t-il chez Chan Chang, le suppliant de renoncer à ces projets. Le Chinois, encore plein de rancune, ne voit dans cette situation qu’un nouveau moyen de se venger. Il met les deux rivaux en présence — toutes lumières étant éteintes.

Alors, dans l'obscurité, le père et le fils ne se reconnaissant pas, se ruent 1 un vers l’autre, et le combat aurait une issue fatale, si Brand ne découvrait quel est son adversaire.

C’est un film américain, lecteurs; donc: tout s’arrange. Bull Brand met tout en œuvre pour faciliter le mariage de son fils et de Pain, et après une explication un peu vive, notre iracible Céleste calme ses fureurs et consent à l’union.

C’est du beau et bon film, — encore que les illustrations ci-jointes permettent peu de juger de 1a qualité des photos. L’action est captivante, les scènes sont bien amenées, et enlevées avec art. L’interprétation mérite tous éloges, et il sied de citer surtout pour leur jeu simple et habile, Hobart Bosworth et Madje Bellamy, qui sont sans conteste parmi les meilleurs artistes américains, — leur louange n’est plus à faire. — Citons aussi Miles Wilch, Willy Marshall, Monte Collins et May Walace, d'excellents éléments à la hauteur de leur difficile tâche.

La 7J* Perle est un film qui mérite le succès.


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Nouvelles cinématographiques

Amour Ciné et Business

Le métier d'actrice cinématographique n'exclut pas les affaires. C'est ce que Bessie Love, la protagoniste de * L'Éternel Trio », vient de nous démontrer en imaginant un procédé pour'la. décoration des flacons à parfum.

Aussitôt qu'elle aura pris le brevet de son invention, elle la lancera sur le marché, étant sûre de son succès.

Comme on sait, Bessie Love joue à la-perfection le rôle de grande amoureuse, s'appelant, du reste. Amour. Dès lors, quoi d'étonnant qu'elle ait appelé son invention « Bouteille d’Amour »?

Demain, peut-être, inventera-t-elle un nouveau « filtre d'amour », pour gagner sûrement le coeur de ceux qui tenteraient de résister à ses charmes...

Tableau d’honneur

La commission new-yorkaise pour n’être pas un organisme officiel n’en nourrit pas moins, à l’égard de l’écran, une sympathie plutôt relati ve. C’est .ainsi que, dans son rapport adressé à l’Assemblée législative, elle se plaint a que le film glorifie couramment le vice et ridiculise la vertu ainsi que la sobriété ». Aussi, cette Anasthasie zélée, n’hésite-t-elle pas à réclamer des pouvoirs beaucoup plus étendus tant à l’égard de toutes

les bandes qu’elle estime démoralisatrice que des comédiens compromis dans des scandales. A • l’appui de ces doléances,*elle signale que durant l’année dernière 105 bandes subirent des coupures motivées par' des indécences, 233 furent jugées inhumaines, 833 considérées comme incitant au " crime, 156 comme immorales, 29 comme sacrilèges et 26 comine obscènes,

Joli, n'estce pas, ce tableau d’honneur du film américain!!

Une censure par-dessus l’autre

Les Anglais censurent le film, mais ils censurent encore, par surcroît, l’affiche destinée à vanter ce film. 1 ne s’agit d’ailleurs pas d’une censure officielle, mais d’un criblage extrêmement sérieux exercé par l’Association des Afficheurs qui disposent, à Londres et dans la plus grande partie de la Grande-Bretagne, du monopole à peu près exclusif de l’affichage.

Une rentrée à l’écran

Pauline Frederick,-qui était passée à la scène, vient d'effectuer sa rentrée à l’écrau dans un drame du divorce qu’elle a tourné outre-Atlanti-que avec Lou Tellegen comme partenaire. Le film, présenté à Londres, n’y a pas reçu un accueil emballé. On rend toujours hommage à la puissance dramatique de Pauline Frederick mais on reproche û la bande d’être aussi mal conduite que construite et l’on relève, notamment, un abus-désastreux des premiers plans.

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POLIKOUChIK A

En mors 1761, le Tsar Alexandre II, par son célèbre manifeste, proclama la suppression du servage en Russie. Informé de cet évènement,, à Londres, où, par hasard, il se trouvait, et chargé de réaliser, comme * intermédiaire pacifique », l'organisation du nouveau régime sur son domaine, le Comte Léon Tolstoï, grand propriétaire de terre et d’« âmes » du Gouvernement de Toula, partit tout de suite pour sa patrie.,A- Bruxelles, ou il

s’arrêta, il rédigea une narration littéraire, intitulée -« Polikouchka ». C’est par ce récit que Tolstoï répondit au manifeste du Tsar, et que, pour la première fois, il apparut comme le grand prophète, réformateur social, que nous admirons. Ce que l’auteur rapporte dans son récit s'est, en effet, passé dans la. province de la famille de Tolstoï, trente ou quarante ans avant la naissance du poète.

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Polikouchka, le plus vil de tous les serfs de Pokrovskoié, originaire d’un autre village, sert comme valet d écurie. Avec sa jeune femme, Akoulina, et ses enfants, il habite une maison dont l’aspect est encore plus misérable que celui des autres logis de domestiques. Polikouchka aime boire, et, si l'occasion s’en présente, il commet de petits larcins. Pour le punir de ses méfaits, les paysans le régalent souvent de coups de poings et de pieds, tout le voisinage se moque de lui, et Akoulina rie sait où cacher sa honte et son chagrin; mais rien n’altère l'entrain de Polikouchka. Enfin la propriétaire du village l’envoie chercher et essaye de le détourner de ce mauvais chemin: il éclate en sanglots et se confond en protestations de bonne volonté: sans doute le malheureux se sent-il ému de sa propre misère.

Peu de temps après, la communauté est invitée

à mettre sur pied des recrues pour l'armée du Tsar. Quelle bonne occasion pour les bons paysans de se débarrasser de Polikouchka 1 Mais Madame refuse de se prêter à ces intrigues. Elle seule croit à la sincérité de Polikouchka; et pour lui prouver sa confiance, elle l’envoie chez le jardinier qui réside en ville, chercher une somme considérable: 1617 roubles.

Au lieu de Polikouchka, c’est un neveu du mar-guillier Doutlov, qui doit partir à l’armée. Ce gar» çon vient de se marier. Madame avait sommé toutes les familles ayant trois fils, de tirer au sort entre elles, et c’est ce jeune époux que la fatalité désigne. Au prix de quelques centaines de roubles, on pourrait engager un remplaçant volontaire; mais Madame, à qui la vie des serfs est parfaitement inconnue, l’ignore,' et quand au vieux Doutlov, il est trop avare pour racheter son neveu, qui, Hit

/ ste, depuis de longues années, est à son service Vjmme valet.

Polikouchka se met en route pour lu ville, où, justement, les attractions d’une foire uttirent le public. 11 se rend chez le jardinier, chercher les 1617 roubles, puis fait les commissions dont ses voisins l’ont chargé. Muni dé la grande et lourde lettre contenant l’argent. Polikouchka passe lu nuit dans la salle du marchand qui est en même temps aubergiste. Il ne peut s'endormir, tant il est inquiet de l’argent dont sa maîtresse lui a confié la garde.

Vers minuit arrivent les anciens de Pokrovskoié, conduisant les recrues en ville. Ils sont pressés, car il faut les remettre aux uutorités militaires avant que, désespérés du sort qui les attenc, ils ne coin-occupée aux soins du ménage. Elle ne prend pus

mettent quelques excès. Le neveu de Doutlov se révoltant à l’idée que sa vie vaut moins cher que l'argent par lequel on pourrait acheter un remplaçant, provoque une scène tumultueuse. On l’accable et on le ligote. Puis tout le monde s'apprête à dormir. Seul. Polikouchka, gêné par la présence de l’homme qui, à sa place, doit se faire soldat, s'esquive pour rentrer à Pokrovkoïé aussi vite que possible. Au petit jour, il est loin avec sa voiture; or chemin faisant, le sommeil le surprend. 11 a placé 1a lettre pour Madame dans l’intérieur de sa coiffure Mais la doublure de son vieux bonnet est trop usée pour résister au poids de l'objet qu'elle contient. Pendant que Polikouchka se livre aux enivrantes

visions d'un bonheur futur, la lettre glisse de la coiffure et tombe par terre.

Quand Polikouchka se réveille, les premières maisons de Pokrovskoié sont en vue. D’une main hâtive, il veut vérifier l'argent, mais le bonnet est vide, lu lettre a disparu! Rebroussant chemin, l’infortuné ne découvre aucune trace de la somme perdue, et pas un passant ne peut le renseigner!

A Pokrovskoié, on ne sait comment s’expliquer l’absence prolongée de Polikouchka. Madame elle-même commence à douter de son protégé: elle envoie les bonnes chercher Polikouchka.

Enfin celui-ci rentre chez lui. Il trouve sa femme garde à lui et se laisse facilement convaincre que tout est en ordre. A ce moment rentre une bonne


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invitant Polikouchka à se présenter immédiatement chez Madame. Pendant que Akoulina prépare un bain pour le dernier né, Polikouchka sort, en donnant, furtivement, la bénédition à ses enfants. Puis il monte au grenier, fouille encore une fois sa casquette, dépose sa croix et se pend.

Une voisine aperçoit le cadavre. Akoulina et les voisins accourent. Le bébé, abandonné dans son baquet, se noie et Akoulina, devenue folle, est prise d'urt tel rire, que les voisins ne petivent s'empêcher de l imiter.

Le marguillier Doutlov, en revenant de la ville, a trouvé l'argent sur la route; il le remet à Madame. Celle-ci lui en fait cadeau, mais toujours il refuse de racheter son neveu du service militaire. Dans la nuit qui suit, Polikouchka apparaît à Doutlov, se jette sur lui, l'étrangle en réclamant l’arg-ent. Mais Doutlov ne le lui rend pas, et il chasse le revenant par des signes de croix. Néanmoins, le vieil avare se sent assez attendri par le terrible cauchemar, pour se rendre en ville et y acheter, après de nombreux marchandages avec le fripier, un remplaçant bon marché pour son neveu. Ce remplaçant est un gaillard qui aime l’eau-de-vie et les estaminets, tel un frère jumeau de Polikouchka.

En rentrant chez eux, Doutlov et son neveu rencontrent encore une fois Polikouchka, qui est conduit par quelques voisins, dans le même misérable convoi que son enfant, au lieu du dernier repos...

Nouvelles cinématographiques

La distribution de « L’Horloge », dont Marcel Silver achève actuellement le montage et qui sera très prochainement l'objet d’une présentation spéciale, comprendra autour de Jane Ferney et de J.-D. Evremond, MM. Volbert, Max Bonnet, Raymond, Bataille et Mmes PeyroL Magali ainsi que la petite Vega et le petit Jacques Neuville.

Biscot, après avoir triomphé à l’Eldorado dans « Bibi la purée » silhouetterait son personnage dans un film que réaliseront les Etablissements Gaumont.

M. Gauthier dont le film, « Le Signe de la Mort » (primitivement baptisé « Le Remords ») sera édité par Fox Film, va commencer à Nice un nouveau film,« L’Envoûtement », dont l’occultisme fournit le thème très intéressant. Denise Legay, principale protagoniste du « Signe de la Mort » jouera également le principal rôle de L’Envoûtement ».

Les Films René Fernand qui viennent de mener à bonne fin le projet de tourner «-La Chaussée des Géants » de Pierre Benoit, confieront la réalisation de ce film à l’excellent réalisateur Robert Boudrioz.

« Le Dernier des Capendus », que met en scène M. Jean Manoussi, sera interprété par M. Jean Dehelly, MM. Victor Perny, Raymond Bréthès, Mme Harriet Strasy et Laurette Clody.

,% Nous allons voir sous peu « La Cité foudroyée » de Luitz Morat; dans cette production Mme Simone Judic a campé une silhouette remarquable.

**« M. Charles Burguet va tourner « Faubourg Montmartre », de Henri Duvernois, avec Gaby Morlay comme principale interprète.

Joseph Guarino va tourner « Silence » production dont il a écrit le scénario. L’interprétation réunira Van Daële, Josyane et Suzanne Talba.

*% Von Stoheim met en ce moment en scène pour le compte de la Goldwyn un film, « Convoitise » dont certaines scènes sont tournées en plein désert de Californie, dans « La Vallée de la Mort » l’endroit le plus chaud de tous les Etats-Unis.

Rex Ingram et Edwin Carey qui ont terminé leurs extérieurs dans le Nord de l’Afrique sont rentrés à Paris pour tourner leurs intérieurs.

,% C’est E. Violet qui est parti remplacer Hervil, souffrant, aux studios de la Vita de Vienne, où se poursuit désormais la réalisation du film de Max Linder: « Clown par Amour ».

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lion, qui guet tail I entre en jurant que Sur ta roule, Fred dans la neige. Il lui îe tuer. Fred rejoint

juste à temps pour sauver Tess. 11 le confronte, lui crie la confession d’Fzra et après une lutte terrible finit par le maîtriser. Tess courl vers Fred et lui exprime toute sa reconnaissance, mais celui-ci la repousse avec mépris.

I n dimanche, à l'heure du service religieux, l’enfant va mourir... Tess le porte à l’église pour qu'il soit baptisé. Graves interrompt le geste du pasteur qui va bénir l’enfant, mais Tess verse elle-même l’eau sainte au moment où le pauvre petit expire et Téola, dans un sanglot, avoue sa maternité.

Tess, au Pays des Haines

loss Skinner habite avec son père un petit vil- J lage au bord d’un lac où vit une colonie de pô- V cheurs. Depuis quelques années déjà, Elias Graves s’est rendu propriétaire de la majeure pat tic des terres et des droits de pèche sur les bords mêmes de ce lac, mais il n’a su que se faire détester par ses voisins.

Elias Graves est décidé, à se débarasser des pêcheurs. Un jeune étudiant en droit, Don Iordan, aspirant à la main de sa fille, conçoit le moyen de faire partir les pécheurs en leur appliquant une certaine loi interdisant la pèche au filet. A la tête des gardes-pêche, il part pour surprendre les pêcheurs en flagrant délit, mais est tué. Le père de Tess est arrêté et accusé de l’assasinat. Deux jeunes gens seuls connaissent la vérité: Ben Letts, l’auteur du crime, et Ezra Longman.

Fred Graves ne partage pas l’antipathie de son père...’C’est qu’il a senti con cœur battre en admirant la bravoure avec laquelle la petite. Tess a essayé, de défendre les vieux pêcheurs contre les gardes. Après l’arrestation de son père, Fred prend Tess èn pitié et va la réconforter. Le père Skiiv er est condamné. Avant de retourner à l’t diversité, Fred apprend à Tess que le jugement du père Skinner sera pourvu en cassation el lui avoue sou amour.

ce sentiment, reprend espoir.

La mort dè Iordan a été pour Téola une pc~io non seulement cruelle, mais irréparable. Sur e point d’être mère, et dans un mouvement d’aflole-ment oiY elle redoute l'arrivée inopinée de son père, elle tente de se noyer, biais est sauvée par Tess.

Téola apporte chaque jour du lait à l’enfant, puis devient trop faible pour sortir. Pour nourrir le bébé, Tess, essaie de voler du lait dans la cuisine; des Graves, mais elle esl surprise par Graves lui-même.

V11x vacances de Noël. Fred accourl auprès de Tess. S’apercevant de la présence de l’enfant, il entre dans une colère terrible e'I accuse Tess d'en être la mère.

cabane, ivre de jalousie. Tess va lui appartenir. décOuvre Ezra à demi-mort apprend que Ben a tenté de-Ben à la cabane el arrive

PROGRAMME du 6 MARS au 10 AVRIL

Le Timbre d’Argent....C. St.' ns

(ouverture)

Beyrouth)

(voyage)

3. Quand Boud’ha sourit

(fox-trot)

Brown

Tess, au Pays des Haines

interpêté par Mary Pickford

5. Djamilets . .

(Danse d’Aînée)

Bizet

less. iiil Pays Ms Haines

PROGRAMMA van 6 MAART tot 10 APRIL

1. Timbre d’Argent....C. St. Saëns

(openingstuk)

2- Beyrouth)

3. Quand Boud’ha sourit ....Brown

(fox-trot)

Tess, in tiet land van haat

vertolkt door Mary Pickford

(Almee’s dam)

Une question à notre Public

l’ne jeune fille, belle mais blasée, toute aux plaisirs, inconsciente et audacieuse, s’élançant sans réserves vejfs les conception ultra-moderne, sait-elle encore se sauver, peut-elle encore se Réhabiliter.

' Téola meurt... Graves comprend qu’en se sacri-) fiant ainsi pour sa fille, Tess a fait preuve de la ’ plus pure charité.

1 Noël esl un beau jour où Tess retrouve son père

Bizet

Tess, In lift litnil van Mat

Een vraag aan ons Publiek

Is een jong en mooi, hedendaägsch meisje, gansch overgelaten aan al de vermaken der tegenwoordige levensbeschouwingen, zich teugelloos werpend in de opvattingen eener ultra-moderne beschaving: is zulk een meisje hulpeloos verloren of kan zij nog gered worden?

Is Rehabilitatie mogelijk?

enfin libéré. Xffrontant la bourrasque, Graves el !* Fred viennent implorer le pardon de Tess. Tess ne 0 voudrait pas pardonner à Fred, mais son amour *2* surmonte l’orgueil. 3

Tess, in het land van haat

Van den boord van een meer leven,- sinds ettelijke jaren, tal van visschersgezinnen, waartusseben Tess Skinner en haar vader.

Maar Elias Graves, de nieuwe eigenaar der gronden, door de visschers als hun eigen goed aanzien, wil zich kost wat kost van deze lieden ontmaken. Hij wordt in zijn pogingen geholpen door een jonge student Dan Iordan, die naar de hand dingt van Teola Graves, maar gedood wordt terwijl hij do xisscliers wil betrappen op de overtreding van een oud reglement. De vader van Tess wordt aangehouden, beticht van moord, alhoewel deze gepleegd werd door Ben Letts. Slechts eene kent de waarheid: Ezra Longman, die zwijgen zal, op voor-waarde dat Ben afziet van Tess, op wie beide verliefd zijn.

Fred Graves beeft niel dezelfde antipathie als zijn vader voor de visschers eu vooral niet voor Tess. Ook zal hij trachten ze te troosten en wanneer vader Skinner veroordeeld wordt, ze beloven hel proces te. doen herzien.

Tériigkeferend naar de Hoogeschool om er zijn studiën te voleinden, bekent hij haar zijne liefde en dat dringt als oen hoopvolle zonnestraal in l ess’ onschuldig hartje. Voor Teola is de dood van rordan echter een ware ramp: op het punt moeder te worden en uitzinnig bij de gedachte van haar vaders terugkomst, vertrokken voor een lange reis, tracht zij zich Ie verdrinken maar wordt gered doortói,».

Het kindje wordt geboren in de eenvoudige vis-schershut. Teola smeekt Tess het op Ie voeden en aan niemand het geheim te veropenbaren. Met een gevoel van innigste medelijden zal Tess het grootste offer brengen, ten koste van haar eigen geluk. Want als met hol Kerstverlof Fred terugkeert en hot wichtje ziel zal hij in wilde woede haar beschuldigen de moeder te zijn.

Ben, die dicht bij de hut op loer lag, dronken van jaloerschheid, rukt naar binnen; Tess zal hem toebehooren. Inmiddels vindt Fred op den weg Ezra, half dood geslagen in den sneeuw, verneemt dal Ben getracht heelt hem te dooden uit vrees verraden te worden. Fred snelt naar de hut, juist tijdig om Tess te redden. Een hevig gevecht onl-slaat maar Fred gelukt er toch in den onmensch ie overmeesteren. Dan verlaat hij de hut. hoe Tess hem ook smeckl bij haar te blijven...

Doch het kind gaal sterven. Tess draagt het naar de kerk om bel te doopen. Graves weerhoudt de hand van den priester. Dan zal Tess zelf het gewijde water storten op het hoofdje van den arme kleine; die, zoo geheiligd, sterft op dien stond. Te voel is het voor Teola en met een snik bekent zij haar moederschap.

Kerstmis! Voor vader Skinner is tiet de dag der verlossing...

trots den slorm komen Graves en Fred, Tess vergiffenis vragen, aan vader Skinner een bewijs gevend waardoor de hul zijn eigendom wordt.

Tess blijft hij haar besluit maar ten slotte overweldigd toch de liefde haar trots en beide beminden werpen zich in mekaars armen.

Imprimerie du Centre, 26, Rempart Kipdorp, Anvers,