Programme from 20 to 24 Jan. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#598

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Par son mérite personnel, par ses qualités photogéniques,— et surtout par son talent expressif et divers, — cette actrice de cinéma mériterait que nous lui consacrions de nombreuses pages dans notre revue.

Mais le fait que le merveilleux film Tentation, dans lequel Anita Stewart remplit le rôle principal, occupera la partie médiane d u prochain fascicule, nous oblige d'écourter la j présente biographie. Pourtant, un regard jeté sur les scè-

is de cette production permettra de se remémorer le jeu et les attitudes gracieuses de notre vedette, dont le charme s'est Imposé déjà au cours de bon nombre d’excellentes « images ’ animées » .

Anita Stewart n’avait pas encore atteint sa quinzième année que déjà elle « tournait »; née à Brooklyn, près New-York, en 18%, ses débuts firent sensation à la Vitagraph Company où elle avait collaboré à quelques sketchs pendant une période de vacances scolaires.

Ses études terminées, elle se consacra définitivement à l’ai t nouveau des « movies », joua plusieurs films en compagnie de Earle Williams, puis vola de ses propres ailes.

On cite parmi les productions où elle se distingua: La Déesse, Vertueuses Epouses, Une Romance de Minuit, Désir humain, Henriette èt ie Joueur de Cornemuse, Dans le vieux Kentucky, La Bergère peu commode. Le Typhon Jaune.

Ceux parmi nos lecteurs qui assistèrent à la projection de ces bandes, évoqueront én relisant ces

titres, le jeu souple, divers, expressif et nuancé de notre vedette qui, dans quelque genre qui l’occupe, réussit des créations caractéristiques, frappées au coin d’une connaissance profonde du cœur humain.

Nous ne voudrions pas terminer ce trop court exposé, sans dire quelques-uns de Ces détails de vie intime dont sont friands les cinéphiles, — et particulièrement ceux qui firent d'Anita Stewart’, leur idéal et leur idole.

Sachez donc que notre jolie étoile pratique à l’envi les sports de plein air, nage comme une ondine, joue au tennis presque aussi bien que Mlte Lenglen, et golfe avec un brio à faire pâlir le respectable Lloyd Georges « his very self ».

Dirons-nous que sa chevelure est faite de lourdes boucles chatain'mordoré, que ses yeux bruns ont des éclairs tour à tour caressants, rêveurs et pleins d’angoisse, selon l’élévation qui l'étreint? Ce sont là banalités quand il s’agit d'un météore que s’arrache les « directors », et que son mari — M. Rudolph Cameron — couve d’une sollicitude méritée et d’une aimante admiration. M. C.

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Idées et principes sur la mise en scène

par M. A. DUREC

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Emettre des principes de mise en scène!

C'est une tâche terriblement prétentieuse que vous m’iipposez là, et vous la portez à son comble en destinant ces lignes à un journal cinématographique. Car la mise en scène de ciné présente des possibilités infinies, tellement variées dans leur réalisation, qu’il semble que rien ne doit l'arrêter. Songez donc, la nature entière comme champ d’action, le soleil comme électricien, quel décor de théâtre peut être comparé à un arbre frémissant au vent dans un ciel calme. Quel éclairage de scène, laborieusement combiné pendant des heures, ne paraîtra mesquin auprès du reflet du soleil1 sur un étang, ou de la richesse des ombres, sur une physionomie. J’ai chez moi des photos de paysages d'un charme infini dans lesquels je me plais à évoquer une 'vie plastique et simple, des mouvements, des groupements harmonieux et évocateurs, et silencieux, dont rien ne viendrait troubler la signification. Car bien des fois, il m’est arrivé, au théâtre, après avoir réalisé une atmosphère qui me satisfait, de me dire « quel malheur qu’ils parlent, tout va être fichu par terre ». Le voilà, ce véhicule admirable de la pensée, et si rarement exprimé comme il devrait être.

Et puis, à quoi bon comparer la mise en scène de ciné, prodigieux champ d’éclosion aux richesses infinies, mine inépuisable et presque complètement inexplorée, je crois, qui me place devant l'inconnu, devant l’avenir.

Et revenons-en au théâtre puisque c’est là ce qui nous intéresse.

Des principes de mise en scène? Je n'en connais pas. Je ne crois pas qu’il en puisse exister, oar toute réalisation dépend de la vision et de la compréhension du metteur en scène et de la pièce à présenter. Chaque œuvre doit, être montée de façon différente, on ne peut pas employer la même manière avec un drame de Bouhélier, une comédie de de Fiers, une œuvre de de Curel, ou une sugestion de Lenormand. Croyez-vou qu’il y ait un seul point de ressemblance entre la façon dont ont été présentés: « Le Carnaval des Enfants », « la Mar-quesita », « les Frères Karamazow »,

« Intérieur », « l’Atlantide » et dernièrement « l’Arlequin » de Magre?

La mise en scène subit d’ailleurs une

Une scène impressionnante de "Je suis toi „. On i e.m quera combien volumen* sobres furent les moyens du réalisa'.evi .mur obtenir l'effet désiré.

• évolution constante. Antoine, à qui il faut toujours revenir lorsqu'on parle de théâtre et d'innovations, Antoine en a marqué le départ en France. Ce que nous faisons maintenant vient de lui, modifié, transformé, c’est entendu, chacun y apportant son tempérament, sa vision personnelle, mais c’est lui qui est à la source de ce que sont peut-être’ nos progrès. Si la mise en scène .est véritablement, on peut le dire, un art, c’est qu’Antoine lui a imposé une direction et par ces idées puissantes et novatrices, agrandi considérablement son champ d’action. Il est possible que certaines réalisations l'étonnent et qu'il n’admette pas - ”e qui lui semble des égarements, mais il n’y pas à se tromper, ce sont clos enfants à lui que la vie a transformés, il se refuse à les reconnaître et à les légitimer, voilà tout.

C’est lui qui le premier, je crois, a pressenti toute l'importance de l’éclairage pour la mise en valeur, je ne dis pas d’un décor, mais de la pensée d’une pièce. Actuellement la lumière et l’harmonie des mouvements et deS groupes sont la base de la mise en -scène, qui doit être évocatrice, suggestive,-beaucoup plus que réaliste.

J’ai connu des metteurs en. scène qui faisaient mouvoir leurs personnages par simple besoin de déplacement et ne comprenaient éclairage que comme un moyen de voir clair. Il en existe encore qui n’ont pas d’autre compréhension, il y en aura toujours, mais ceux-là n'apportent rien au progrès que nous nous efforçons de réaliser, ils ne servent, hélas! qu’à en retarder la marche.

Aucun effet de lumière ne doit se produire, aucun mouvement ne doit être indiqué qui ne ~‘*rve à exprimer une pensée ou à accentuer te action. Rien lie peut être fait dans une mise eu scène qui ne soit utile et logique, et surtout qui ne reponde à une pensée à mettre

Parmi les productions dont la mise en scène fut menée avec le plus de minutie, il faut citer “ Robin des Bois,„ dont nous donnons ci-dessus un extrait " La tente de Ri- * chard Cœur de Lion „.

C'est dans la simplicité que rende souvent l'émotion; voyez cette vue extraite de " Rouletabille chez les Bohémiens du Maitre français Henri best ouï t.

en valeur. Combien de fois ai-je dit à mes artistes: au théâtre c’est avec la tète que vous marchez, pas avec les pieds. Malgré ses allures de paradoxe, c’est là une des bases de la mise en scène. De même que lorsque je leur disais: Pensez vrai et vous serez incapables de jouer faux: cette lapalissade représentait bien pour moi une des nécessités du théâtre moderne, pour lequel l’intelligence de l’interprète devient de plus en plus indispensable. Pour pouvoir exprimer et faire comprendre les œuvres actuelles, il faut d’abord les comprendre soi-même, et je l’avoue, ce n’est pas tout à fait ce que l’on m’a enseigné au début de ma carrière de comédien, lorsque le metteur en scène me disait: Vous n’avez pas besoin de comprendre, faites donc Ce que je vous dis de faire, cela vaudra mieux. Je crois que maintenant iî vaut mieux chercher à comprendre et ensuite faire ce que je demande

Il y a pourtant un point sur lequel, je crois, je me sépare des autres metteurs en scène: e’est la collaboration. On ne fait pas seul une mise en scène. Tout, dans la présentation, doit concourir à un ensemble, tout doit être mis en œuvre pour exprimer la pensée de l’auteur. Toutes mes mises en scène sont le résultat J une collaboration très intime avec les au-'*u»s,!o peintre, le costumier et les artistes Pour choque pièce, je cherche un peintre dont le ttE'uP et le tempérament corespondent à i’œu”te i ivpri;.-enter, et j’aime que ce peintre assiste aux répétitions, où ses conseils sont précieux, le- iiçho» que font le costumes en mouvement sur IVevau des Reçois ont une telle importance; t'harmouie clés couleurs, des gestes et des groupements possède une telle puissance de suggestion, que rien ne peut être livré au hasard.

Il y aurait bien des choses à dire, qui ne seraient que des généralités, tant de notations à faire, tant de souvenirs à cataloguer sur cet


6 un passionnant qu’est la mise en scène, que cela remplirait un volume. Le cadre de cet article retient les développements: Je résumé tout à ces seuls principes, puisque vous voulez qu’il y ait des principes de mise en scène;

La clarté;

La simplicité;

La vérité;

Tout découle' de cela.

Et je crois qu’en cela, le ciné diffère bien peu du théâtre. A. DUREE.

Pressentiment.

Dans le film de miss Pearl White «Terreur» (que nous verrons sur nos écrans dans quelques mois) le principal rôle ' masculin est lenu par Henri Baudin, interprète d'un grand savant qui découvre la plus mondiale invention maritime.

Est-ce conscience, est-ce pressentiment alors qu’il n’était nullement question de cet artiste pour le génial armateur, Henri Baudin, lors de ses dernières vacances, préparait déjà des navires d’une forme inédite, composés de caisses à macaroni et de bidons de pétrole, à l’usage et satis.f»/,ti‘vv' -«>n jeune fils.

Nous ne pouvons clore la série de ces mises en scène soignées, sans reproduire une photo des " Opprimés „ de Henri Roussel. Sobriété, clarté, simplicité, ce sont aussi les qualités dominantes de ses interprétations.

Les Suédois sont passés maîtres dans l’art de mettre «• scène dé façon sobre et réussie leurs émotionnantes. Vo( un clichj* extrait de " Le Moulin en feu „ et qui en dit long sur leur savoir-faire.

A propos d’un appareil cinématographique.

Le public suisse est fort passionné ces temps par l’appareil cinématographique intitulé Bol, permettant la prise de vues, la projection, le tirage des positifs, la photographie, l'agrandissement, ainsi que la projection des images fixes, parce qu’il ne coûte pas plus cher qu’un simple appareil photographique. Sa vogue est considérable. Ce qui confirme le succès de cette ingénieuse invention, c’est qu'en Suisse, la première série construite a été entièrement vendue au publie et que l’usine doit, travailler jour et nuit pour satisfaire aux demandes des revendeurs.

Production.

Nous apprenons que M. Jacques Kaminsky entrant hardiment dans la voie de la production, vfent de passer un contrat p>ur quatre grands films avec l’auteur bien conn." . M. Emile R. Fabre. (

Ces films ne seront pas de la production courante, mais bien des œuvres susceptibles de prouver que le film français entend reprendre sa place légitime parmi les superproductions du marché mondial.

Au travail.

Marcel Silver vient de partir pour le Midi où il va tourner, pour le compte des « Films Lynx », les extérieurs de son scénario «L'Horloge», dont J. D. Evre'mond et Mlle Jane Flo-rizel seront les principaux protagonistes. — Opérateur: H. Gondois..

Aux Films Kaminsky.

Nous apprenons avec plaisir que le film « La Gifle », conte filmé, composition d’An--. dré Bybas. interprété par Jean Toulout, Mlle Yvette Andreyor, F. Martial, la petite Simone Guy et Mlle Jeannette Sined, est actuellement terminé.

Toute une série du même genre sera, tournée pour « les Films Kaminsky », qui seront chargés d’en faire la diff usion dans le monde entier.

Ce que nous verrons sur 1écran:

Rupert von Hentzau

Uniformes chamarrés, toilettes de bal, décors prestigieux de cour, ce sont là autant de facteurs collaborant à l’envi à ajouter quelque lustre à certaines productions par ailleurs, quant au scénario et au.jeu des acteurs, plutôt au dessous de la moyenne. Et c’est précisément parce que nous avions été frappés de la pauvreté de certains de ces films à costumes modernes, que nous saluons avec enthousiasme l’apparition de deux bandes du genre dont la valeur est autant dans le décor, l’éclairage, les ajustements des personnages, que dans l'excellente interprétation et l'action suivie et d’un profond intérêt. Nous voulons parler de Kaenigsmarck, d’abord, d’après l’œuvre de Pierre Renoît, film au cours duquel Jaques Catelain, entouré d'une pléiade des meilleurs artistes français, a l’occasion de mettre en valeur ses qualités d’expression, de souplesse et de sensibilité; puis du film Rupert von Hentzau, production américaine dont nous soulignons, en ces pages, la beauté.

Cette production est extraite du livre de

Sir Antony Hope; c’est une œuvre américaine parmi les quelques bons films que nous envoie la prolifique Californie.

La lecture du scénario, forcément fort écouté, permettra cependant, avec l’aide des photos illustrant nos pages, de se faire une idée de ce film méritoire.

Le Roi Rudolphe règne en Ruritanie. Flavie est devenue reine bien plus par amour pour son peuple que par affection pour son souverain; mais son cœur saigne encore à la pensée de son ex-fiancé, Rudolphe Rassendyll, dont les traits sont le portrait frappant du roi; Rassendyll a quitté la cour, pour sa lointaine propriété...

La jeune souveraine ne se sent point entourée •d’affection: ni son maître et mari, ni son peuple, ne lui manifestent quelque attachement, et se sentant en proie à une lancinante mélancolie, elle écrit à celui qu’elle n’a cessé d’aimer; elle lui dit un éternel adieu, et lui confie sa peine, sa solitude.


Flavie, elle peut se donner à celui vers qui son coeur aspire, et pourtant...

Le dénouement du film nous montre quels trésors d'abnégation sommeillaient dans le cœur de cette femme, reine plus encore par les sentiments élevés qui l’animent que par les droits du nom. Elle saura s’offrir en holocauste pour les intérêts de la dynastie et pour le bonheur de son peuple, et porter fièrement en elle le souvenir d’un rêve jamais réalisé! X.

Notre jargon

Nous « jargonnons», c’est indubitable, mais pour des choses nouvelles il faut des mots nouveaux-. Ces mots nous n’en sommes que partiellement responsables car nous ne tenons pas du tout à eux, nous avons été les premiers à admettre que des gens très cultivés ou très distingués ( 1 ) pouvaient être qualifiés afin de nous donner un vocabulaire convenable. Que nous ont apporté ces augures en matière de linguistique: des monstres. Alors faut-il permettre au Cri de Paris de faire de l'ironie de nos dépens.

« La vulgarisation du cinéma » en France, y lit-on, a donné » naissance à une série de mots » nouveaux qui ne luissent point » de dérouter nos habitudes » d’une langage clair et précis.

» Les praticiens du septième » art appellent des personnes » qui s'occupent de cinéma: des * cinéastes », des « cinégraphes » ou des » * cinégraphistes ».

» Ceux qui assistent à la présentation d’un film, viennent « visionner le film ».

» Et comment direz-vous que vous avez fait défiler rapidement sur l’écran un > nombre considérable de films dans une même soirée? Dites que vous avez fait de la » * superprogrammation ». N’est-ce pas élégant?

» Les metteurs en scène, les auteurs de scénarios qui se plaignent si fréquemment de » la concurrence étrangère, ne pourraient-ils pas commencer par parler français? » Parler français c'est facile à dire! et j’avoue que, pour ma part, les mots critiqués m’ont quelquefois servi pour éviter de « tourner autour du pot » trop longuement. Ce n’est pas qu’ils me paraissent jolis, jolis... mais j'en suis encore à attendre que le spirituel « échotier » du Cri de Paris m’en apporte d’autres enfin de les remplacer. Il pourra d’ailleurs profiter de l’occasion pour revoir complètement le langage scientifique qui n’est pas toujours, lui non plus très heureux... mais à propos duquel on ne fait pas tant de façon. (Hebdo-FUm.)

ses regrets... Elle a confié la missive à Fritz von Tarlenheim, un ami sûr, qui doit la remettre à Rudolph de Rassendyll, au cours d’un entretien secret à Wintenberg.

Rupert von Huntzau, ancien courtisan, a perdu la faveur royale, il s’est vu exilé de Ruri-taniè. Il s’est réfugié avec son cousin, le comte de Risschen-heim, auprès de maman Holf, en Strelsau. Par l’entremise de l’espion Bauer, employé comme valet par yon Tarlenheim, Rupert est mis au courant de l’affaire de la lettre. Espérant reconquérir les faveurs royales par une délation, il décide de voler le document compromettant. La voiture, conduisant Fritz, est attaquée, von Tarlenheim est blessé et conduit à l’auberge du « Lion d’Or », où il retrouve Rassendyll et le met au courant des événements.

Rassendyll a compris que l’honneur de la femme qu’il aime est en jeu; il décide de, se rendre à Zenda pour contrecarrer les projets de Rupert. Il traverse à la nage le fossé des remparts, et pénètre à la dérobée dans le château. Il y rencontre le colonel Sapt, et apprend de ce dernier .que Sa Majesté a consenti à s’entretenir demain matin avec Risschenheim. Profitant de sa ressemblance avec le souverain,

Rassendyll décide de se substituer au prince; mais la ruse échoue, car le roi Rudolph arrive aussi au lieu du rendez-vous.

Risschenheim ne peut cependant mettre sa traîtrise à exécution, et se voit contraint de battre en retraite, sous la sauvegarde du lieutenant Bernen-stein, au pavillon de chasse de Zenda. Il s'échappe en route, et parvient à avertir son cousin de l’échec subi.

Sapt et Rassendyll ont découvert le refuge et lui font parvenir un télégramme, signé Risschenheim, demandant au roi de pouvoir être reçu par lui au pavillon de chasse. Ils veulent, une fois encore, que Rassendyll se substitue au prince, mais celui-ci se rend en personne à la battue d’ours, et se fâche en voyant Rupert. Un duel est de tout ceci la conséquence: le roi tombe mortellement, frappé par Rupert...

Entretemps Rassendyll a rejoint Flavie et von Tarlenheim. Rupert entendant cela, menace de proclamer partout quels liens unissent la reine et Rudolphe; à moins que ce dernier ne consenti à quitter le pays. Rassendyll porte lui-même la réponse au délateur. Il est reçu par la domesticité qui croit reconnaître en lui le roi. Et la lutte suprême s’engage entre les deux antagonistes. Rupert est tué; Rudolphe ayant lu la lettre qui lui était destinée, la livre aux flammes...

Le roi Rudolphe de Ruritanie n’est plus; rien n’entrave désormais le bonheur de


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La vitesse de projection

Nous avons appelé déjà l'attention de nos lecteurs sur les inconvénients des vitesses de projections exagérées.

La plupart du temps, pour les productions des grandes firmes, le nombre de tours a été réglé mitiutieusement pour être passé à une vitesse donnée, qui constitue la vitesse optima.

Nous, admettons qu’il est des cas, très rares d’ailleurs, où l’opérateur, soit en ralentissant, soit en accélérant très légèrement, peut obtenir une correction de prises de vues défectueuses. Ces cas ne peuvent être considérés que comme exceptionnels et la variation de vitesse est infime comparée aux exagérations formidables qui ont lieu dans certaines salles.

Le cas suivant, particulièrement typique, nous a été rapporté. Au cours d’une récente semaine, un cinématographe fort bien achalandé d’un quartier bourgeois de la périphérie, avait composé un programme' fout à fait remarquable, dans lequel figurait un grand film ayant été projeté comme exclusivité précédemment, deux documentaires d’actualités et le début d’un ciné-roman. Magnifique programme, dira-t-on. Certes, mais tout cela représentait plus de 5,000 mètres de film qui furent projetés à une vitesse telle qu’il y eut des protestations dans la salle, et l’on entendit dire à certains habitués: « Nous ne reviendrons plus ». En effet, les textes ne faisaient

qu’apparaître et disparaître avant qu’on ait pu déchiffrer les premiers mots. Les personnages semblaient des ataxiques se livrant à une course au clocher; 1 plus jolis ensembles n’étaient qu’entrevus.

L’un des documentaires montrait, à un certain moment, des personnages officiels qui devaient réellement marcher très vite, lors de la prise de vue. Ils déchaînèrent un éclat de rire; tout ce monde en redingote et en uniforme paraissait disputer un cross-country.

En somme, le directeur de la salle avait fait de grands frais pour parvenir au résultat op posé à celui qu’il cherchait; attirer plus de monde dans sa salle.

Peut-être ces ennuis ne se sont-ils pas bornés là? Car nous avons dit les mesures prises par les grandes maisons d’éditions cinématographiques puur obvier à de semblables exagérations.

Du fait de cette surveillance, un exploitant qui détériorerait un film de la valeur de( ceux qui étaient projetés ce jour-là, s’exposerait aux réclamations justifiées des maisons de location dont les films auraient été détériorés.

Un directeur de salle qui veut satisfaire sa clientèle ne doit pas inscrire a son programme un métrage de films supérieur à celui qui peut être projeté à raison de 1,200 mètres à l’heure au cours d’une soirée.

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! BÊTES... comme les HOMMES !

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Faut-il attacher à ce titre malicieux: « Bè-. (es... comme les Hommes ». le sens d’une boutade amère d’un moraliste désabusé? Ne doit-on pas supposer, au contraire, qu'en tournant ce film original, doni tous les acteurs sont dès-animaux, MM. Alfred Machin et Henri Wul-schleger, fervents amis des bêtes, ont voulu, tout .simplement, nous démontrer que nos frères inférieurs pouvaient, comme des hommes, devenir des étoiles de l’écran?

M. Alfred Machin s'est, depuis longtemps, consacré à la cinématographie des animaux. Après avoir noté, sur le vif, les mœurs des fauves en liberté, il a transformé son jardin de Nice en une vaste ménagerie où vivent, en bonne intelligence, les hôtes d’une moderne arche de Noé. A force de se tenir en contact direct avec ce petit peuple et de l’observer, M. Machin, qui est un excellent metteur en scène de cinéma, s’est aperçu que la comédie animale n’était pas, au fond, très -différente de la comédie humaine, et il eut l’idée de cou-, fier à cette troupe originale l’interprétation d'un scénario.

Nous ne sommes plus « au temps où les hèles parlaient »: nous sommes à l’époque où elles « jouent » devant un objectif enregistreur.

L’emploi des animaux à l’écran fut toujours bien accueilli par le public. Les Américains tirent souvent d’heureux effets de l'intervention d’un petit chat, d’un chien ou d’un oiseau dans quelque romanesque anecdote. Les animaux sont généralement très «photogéniques». Et l’on a vu des chimpanzés jouer des rôles importants dans des films d’aventures. Mais jamais l’on n’avait osé demander à une collectivité animale l’effort d'une collaboration étroite et exclusive. C’est pourtant la gageure que viennent de réaliser, avec le plus vif succès, las auteurs du film dont nos lecteurs ont aujourd’hui sous-les yeux les scènes caractéristiques.

La Belle-Mère.

Titinéa " La Reine Cruelle ...

Ce film est un drame d'amour, traité avec une irrévérencieuse gravité et des intentions parodiques dont se divertiront les amateurs de cinéma qui n'ont pas oublié les grands succès de ces dernières années: « les Exploits d’Elaine », « Un pauvre Amour » et « l’Atlantide». Après un court prologue où nous voyons Chantecler,-au iit, et prévenu par son réveille-matin qu'il est temps de faire lever le soleil, le scénario nous décrit la passion malheureuse d’un bull-dog, le rude et jovial Jim, pour la coquette petite chienne Elaine, gracieuse et frivole créature qui ne songe qu’à s’amuser et à plaire. Regardez-les: avec son foulard trop voyant, sa casquette de lad et sa pipe,-le lourdaud ne saurait séduire du premier coup sa fine compagne qui s’appuie avec tant d’adresse négligente, devant le photographe, sur son ombrelle fanfreluchée. Il lui faudra lutter héroïquement pour conquérir cette Cé-limène.

De la ville voisine arrive en auto un charmant fox à poil ras, nommé Willy, snob accompli: bon danseur, galant, frétillant, musqué. pommgdé, arbitre des élégances canines. Elaine, que le gros Jim importune, s'empresse de flirter avec ce séduisant cavalier qui l'entraîne au dancing où triomphe un brillant jazz-band de lapins. Le fox lui apprend l’art de fox-trotter aver grâce et de tanguer ondu-leusement. Et le couple se trouve si bien assorti que, peu de jours après, on célèbre solennellement le mariage des deux danseurs.

La cérémonie fut magnifique. Les équipages, conduits par des lapiùs, évoluèrent avec aisance sur la place de' l’église. Le repas de noces — un lunch de trente couverts — somp-


Sur le Riny.

tueux et raffiné, permit d’admirer tes belles manières des poules qui savent manier avec désinvolture une cuiller et un verre à bordeaux. On vit des coqs, émoustillés, allonger sournoisement leur ergol sous la table pour faire do la patte à leur voisine. Le maire prononça un discours un peu trop développé, qui enchanta d’abord les convives, puis les .fit bâiller cruellement. Et les invités terminèrent joyeusement la journée en se rendant à la fête où les attendaient de nombreuses attractions. Sur un ring, construit selon foutes les règles, fut disputés, sous leurs yeux, un championnat de boxe arbitré et Chronométré par un lapin. Ce fut vraiment un beau mariage.

Mais le pauvre Jim, vous le pensez bien, ne pouvait prendre sa part de la joie générale. il grinçait des dents dans son coin et fumait rageusement sa courte pipe.-Et lorsque le soir fut venu et que les jeunes époux se furent retirés dans la . chambre nuptiale, le jaloux fit irruption dans la maison et, avec une brutalité inouïe, expulsa son élégant rival qui s’enfuit piteusement au galop, dans la nuit, pour aller se réfugier dans son ancien logis de garçon.

Cette attaque brusquée n’eut pas le don d’émerveiller Elaine. Elle repoussa lé butor avec indignation, prépara sa. valise, attacha une laisse au collier de la souris blanche qui lui servait de carlin et se dirigea vers la gare pour aller retrouver son pauvre petit mari disparu. Le train s’ébranle, conduit par le chien-mécanicien et chargé de volailles voyageuses. Jim. n'hésitan! pas à jouer les Maciste, s’accroche au dernier wagon et tente d’immobiliser le convoi. N’y pouvant parvenir, il lui fait prendre une fausse direction.

Un aiguillage perfide? lance l’express sur le territoire redoutable du Toggar où la guenon Titinéa règne sur Un peuple de quadrumanes.

Titinéa attire volontiers dans son domaine . les Saint-Avit et les Morhange du clapier et de la basse-cour. Mais ce n’est paé. pour les enfermer dans une gaine d’orichalque: elle se contente de les mettre à la broche. Le féroce Jim, en qui la passion a décidément tué tout sens moral, n'hésite pas à livrer la pauvre Elaine et tous ses compagnons de voyage à la terrible ogresse.

11 mine la voie et fait dérailler le miin qui est immédiatement pillé par les indigènes, selon les meilleures traditions du Châtelet.

Elaine est jetée dans les fers. La reine du Toggar la fait enfermer dans un souterrain où elle subira le supplice des femmes infidèles: elle sera dévorée par un boa. Et, en effet voici venir un serpent monstrueux qui rampe vers la coupable et commence à la fasciner.

La minute est tragique et le bourreau et la victime jouent cette scène avec une vérité et une conviction qui ne doivent rien à la convention théâtrale. Mais le charme de la jeune captive opère des miracles. Le gardien de la prison est un fourmilier qui n’a pu rester insensible à tant de grâce. 11 sauvera sa' prisonnière. Pas une minute à perdre. Avec une habilité toute professionnelle, le tamanoir creuse rapidement un couloir dans la terre, perce la cloison, fait évader la pauvre Elaine qui tremble convulsivement; puis il revient et fait face au monstre avec lequel il va engager un terrible combat.

La fugitive se dissimule dans une forêt.

Elle croit avoir trouvé une cachette sûre dans une mafle abandonnée; hélas! l’atroce Jim, qui l’a suivie, précipite la malle et son contenu au tond d’un ravin où passait précisément le pusillanime Willy, en train de chercher les traces de son épouse infortunée. Voilà un mari bien content de voir sa femme lui tomber du ciel, mais Jim bondit à sa rencontre et le contraint de nouveau à une fuite sans gloire.

Après mille aventures pathétiques, Elaine est rentrée dans son village. Le peuple singe a voulu la suivre et a dévasté cette région paisible. Willy a disparu et Jim revient, simple, brutal et fort comme Douglas Fairbanks.

Vous croyez, sans doute, que la fragile Elaine ( va se détourner avec horreur de son persécuteur? Pas du tout. La jeune héroïne connaît les traditions du cinéma américain où la force musculaire a toujours le dernier mot. Elle s’empresse donc, à l’instar de toutes les blondes étoiles de Los Angeles, de tomber dans les bras du robuste mâtin et de lui promettre une tendresse éternelle.

Ce scénario, on le voit, est conforme à toutes les règles du genre transatlantique. C.’est

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épouse.

Songez que la composition de ce film a coûté près de deux ans d’un travail minutieux et attentif. En deux ans d’observation aigue, pellicule des documents d’une extraordinaire valeur expressive et ont pu, en les juxtaposant les patients opérateurs ont recueilli sur leur adroitement et en les coupant de sous-titfes opportuns, créer un « mouvement >> scénique et dramatique tout à fait remarquable.

Cet amusant tour de force technique intéressera les cinérnatographistes des deux mondes et fera la. joie des petits et des grands enfants. Sa mise en scène, ses accessoires, son village, son chemin de fer électrique, ses «intérieurs» sont prodigieux de vérité.

Tout comme son ancêtre créé- par Rostand, voici Chanteclair faisant la gTasse matinée.

une transposition fidèle des effets classiques de la dramaturgie de l’écran. La saveur de cette parodie sera goûtée par tous les publics.

Mais ce qui émerveillera les spectateurs de tout âge, c’est le jeu si naturel, si spontané et si expressif des pensionnaires de ce nouveau Corvi. Il ne s’agit pas ici de ces prouesses un peu tendues, un peu douloureuses d’animaux savants que nous présentent parfois, cravache en main, des desseurs de music-hall. Il y a toujours une géne obscure en présence de ces tours de force laborieux, spasmodiques, coupés de brusques défaillances, que corrige et redresse une menace de la chambrière. Dans ces scènes artificiellement échafaudées, on sent que le mécanisme animal, difficilement remonté, se détraque et s’arrête à chaque instant.

Et les « reprises » sont un peu cruelles.

Dans ce film, rien de semblable. On ne sent ni la servitude, ni l’effort. Grâce à la souple technique du cinéma, les metteurs en scène ont pu fixer des milliers d’attitudes heureuses de leurs petits acteurs évoluant en liberté et éliminer ensuite, toutes celles qui ne donnaient pas l’impression de la spontanéité absolue.


Petites nouvelles des studios

**+ M. Joe May, le réalisateur de « Tombeau Hindou » est venu, dit-on. rencontrer -M. Am brosio, l'un des fondateurs de la cinématographie en Italie, afin de poser les bases d'une entreprise de production germano-ita lienne.

*** Le « Goss Kino » (ministère du cinéma fait transposer à l’écran « Stenka Baleine » d’après Maxime Gorki; le principal protago niste de cette bande sera Je célèbre Clialia pine.

*** Victor Sjostrom, acteur et metteur en scène suédois, à qui nous devons de fort beaux films, a été engagé par les Américains, mais il reviendrait dans un court laps de temps a son pays d’origine.

*** Un journal cinématographique de langue russe: « Kino », vient de paraître à Paris Tous nos vœux à notre confrère, mensuel 'qui servira de trait d’union entre les cinéma français et russes.

Miss Norma Talmadge renonçant à inter prêter, le rôle de Marie-Antoinette. jouerait Ju Bette, dans « Roméo et Juliette » que Dou gljrs et Mary Pickford ont abandonné.

*** Donatien finit de tourner aux studios d’Epinay « Pierre et Jean », d'après Guy de Maupassant. Il mettra en scène et interprétera le principal rôle de la bande, entouré de Su zanne Després, Lucienne Legrand. Charliat et Dartagnan.

+** Le capitain Fonck, as des as français, fi gure en compagnie d’Elinor Glynn dans un film tourné au cours des Six Jours.

*** Une nouvelle firme vient de naître. La Compagnie Française « Mappemonde Film qui nous présentera bientôt « L’Ile aux Navires Perdus », réalisé par Maurice Tourneur d’après le roman de J. Eliott.

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Un scénario belge

Nous apprenons que M. Maurice de Marsan, l'un de nos plus célèbres metteurs en scène français, réalisera prochainement un nouveau film intitulé « Invisible Présence ».

Ce scénario, d’un réalisme saisissant, a été tiré de l'œuvre dramatique et poignante: « Survie », due à la plume d’un écrivain belge très connu, M. Lucien Darier.

(Communiqué.)

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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

TENTATION

Monique <5rave, jeune fille innocente, mariée à. tacques Baldwyn, simple employé d’agent de change, n’a qu’un seul rêve: le luxe.

Un jour elle se rend avec une voisine, la Jeune veuve Mrs Martins, à un tea-room h la mode et y rencontre Frederic Arnold, gros financier de la ville, qui entreprend la conquête de Monique, suite à un pari par lequel il s’engageait à conquérir le cœur de n’importe quelle femme. Tl fait spéculer tacques dans ses opéra fions heureuses et lui fait gagner des masses d’or: Monique, riche, éblouie par le luxe et par la vie nouvelle qu’elle mène, sombre dans cet étourdissement, oublie tous ses devoirs...

Le pari est gagné. Jacques ne fut qu’un jouet: maintenant Frédéric veut le ruiner mais il échoue dans sa tentative: au contraire Jacques gagne une fortune colossale... Et tous deux se mettent à regretter les années passées dans le calme d’une vie simple et bonne... Mais désormais ils sont entraînés dans l’engrenage... Jacques est, l’ami de Mrs Martins; Monique la maîtresse de Frédéric... Seul un miracle ou le hasard peut les sauver... Et enfin il se produit! La vie est une chose étrange et capricieuse...

PROGRAMME DU 20 AU 24 JANVIER

Au Rhin....Ntc. Genotte

(Marche)

Chasse au Léopard

Brownie Ecolier

comique

Le „Cid” ....J. Massenet

(fantaisie)

Vieille,,Dynamite”

comédie

Stamboul...., . . Trémisot

(prélude)

TENTATION

Grand drame mondain en 7 parties interprété par Eva Novak et B. Washburn

PROGRAMMA van 20 tot 24 JANUARI

Aan den Rijn

(March)

Afit. Genolte

Luipaard-Jacht

Brownie Scholier

klucht

(fantasie)

Onde,,Dynamite”

tooneelspel

Stamboul....Trémisot

(voorspel)

BEKORING

Groot wereldsch drama in 7 deden vertolkt door Eva Novak en B. V/ashburn

SIC.M Vim: l'iSOCIIAI’VE

LE GRAND FILM D’ART

Voile du Bonheur”

d’après la célèbre pièce du grand homme d'Etat

Georges Clemenceau

GRAND SUCCÈS

A PARTIR OU 3 FEVRIER

PROGRAMME EXTRAORDINAIRE

Marion Davies

dans

RÉGINA

Superbe comédie mondaine

Clara Kimball Young

dans

MAGDA

Grand drame d’après la célèbre pièce de SUDERMANN

BEKORING

Monica Grave, een onschuldig, jong meisje, gehuwd met Jacques Baldwijn, eenvoudige bediende bij een wisselagent, heeft slechts één droom: de weelde kennen. — Op zekeren dag gaal zij met een burin, de jonge weduwe Mrs Martins naar een tea-room, waar zij Frededic Arnold, een groof-financier der stad ontmoet. Deze heeft een weddenschap aangegaan, waarbij hij zich verbond het hart van gelijk welke vrouw voor zich te winnen. Monica zal nu zijn doelwit zijn. Door geldspeculaties laat hij Jacques goud met massa’s winnen... Monica, nu rijk wordt verblind door al die weelde en door het nieuwe leven dat zij leidt: in die schitterende beweging gaat, zij ten onder, vergeet zij al haar plichten... De weddenschap is gewonnen. Jacques diende slechts tot speel him: nu wil Frederic hem ten onder brengen maar hij mislukt in zijn plan en Jacques wint integendeel een reusachtig fortuin... En l.och beginnen beiden het eens zoo kalme leven, vol eenvoud en oprechtheid te betreuren. Maar het is te taal: zij worden meegesleurd in het raderwerk van het factive bestaan: tacques is dc vriend geworden van Mrs Martins; Monica dc minnares van Frederic... Slechls een wonder of het toeval kan hen nog redden. En eindelijk gebeurt dat wonder! Het leven fs een zonderling, een wispelturig iets.

Imprimerie du Centre/ 26, Rempart Kipdorp Anrers.