Programme from 6 to 10 Jan. 1924



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#592

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Brozen blossoms, Way " Down Earl, Les Orphelines dans la Tempête, trois films qui suffiraient à assurer à jamais la gloire de leur créateur.

Nous ne ferons point ici l’énumération des œuvres de Griffith, peut-être le plus grand des réalisateurs du monde; nous ne dirons pas quelles furent toutes les œuvres où Lilian Gish collabora avec le maître incontesté de l’écran américain. Quelques rappels des productions dernières, où parut la protagoniste d’Annie Moore, seront /( -flisants à évoquer la '’personnalité si marquante d’une des gloires les plus pures du cinéma mondial.

Quand le Lys brisé parut en Europe, les éloges qui le saluèrent furent unanimes. On a pu dire qu’en quarante-huit heures Griffith fut célèbre et Lilian Gish populaire. L’interprétation entière de cette œuvre, comme d’ailleurs sa technique, était excellente.

Si l’on a exagéré les mérites pourtant peu communs de ce film, ce qu’en a dit M. Léon Moussinac, en 1921, dans le Mercure de France, est le reflet de notre pensée:

« Le Lys brisé est actuellement, sans doute aucun,

NOTRE

LILIAN

Au-dessus: Lilian Gish.

En dessous: D.-W. Griffith, le plus célèbre metteur en scène d’Amérique, sous les ordres duquel Lilian Gish a tourné ses meilleurs films.

le chef-d’œuvre du cinéma dramatique. Mais, lorsqu’on est resté longtemps enfermé dans une chambre noire, la plus faible lumière éblouit davantage qu’au jour le grand soleil. Et je comprends ici tous les enthousiasmes. Je comprends que ceux qui ont approché l’écran et qui en connaissent les présentes misères, restent comme écrasés par tant de science, soient stupéfaits par l’expression d’un génie aussi volontaire. Pourtant, la foule ne saurait subir les mêmes réactions et je crois qu’il appartient surtout à la critique d’essayer de juger les œuvres en les situant mieux dans le temps... La foule réclame de la joie, d’abord. C’est assez logique. Le métier doit s’effacer devant l’émotion...»

Avec la maîtrise de Griffith, grandit le talent de son interprête principale, celle qui parait le mieux traduire les intentions du réalisateur. Enfant martyre, dans Broken Blossoms, mais martyrisée cette fois par celui qu’elle aime; oh! ses pauvres sourires apeurés, quand elle drape les plis du voile de celle qui lui prend l’aimé: oh! ses regards de chien battu, quand elle assiste


t'es. Les sœurs Gish, Dorothy comme Liliane, ont créé des types exquis de fillettes au cœur droit et aimant. Je ne vois, parmi les nombreuses stars américaines, que fort peu d’éléments qui eussent pu rendre avec une telle vérité le caractère des deux orphelines. May Murray, Gloria Swanson, mille fois trop coquette; Mary Miles, par trop su-sucre; Priscilia Dean, Pearl White, Ruth Rolland, en eussent fait des sport-women impossibles à maintenir dans le cadre étroit du rôle. Peut-être, une Mary Pickford, une Miss Clarck, seraient-elles parvenues à emprunter ce genre simple, plein d’émotion corn nue et nuancée, qui est le propre de la manière des sœurs Gish.

Il n’est que deux « Orphelines », selon l’esprit de Griffith: les sœurs Gish; il n’est qu’une Annie Moore: Lilian Gish

EMCÉ.

Carioatur« de Lilian GisJi, extraite de 1’ « Album de Spert »

aux préparatifs de la cérémonie; autant de petites tranches d’émotion lancinante, émouvantes comme des tragédies, dans leur brièveté.

Pauvre amour! c’est l’odyssée des étranges amours d’une petite Londonienne, simple et candide, avec un jeune Chinois illuminé; ici encore, Lilian Gish se donne toute à l’action, qu’elle vit entièrement, avec des moyens intérieurs, une compréhension complète du rôl.e, une émotion qui a sa source dans son émotivité naturelle et spontanée.

Puis, ce furent Way Down East, et Les Deux Orphelines, productions que nous nous refusons à classer par ordre de mérite. Elles sont toutes deux, dans leur genre, des chefs-d’œuvre. Il flotte dans A.nnïe Moore une poésie, en même temps qu’une émotion ardente, qui met en relief avec une sincérité saisissante, les personnages du drame. Et Lilian Gish, épave humaine, éveille une continuelle commisération, en même temps qu’on admire à l’envi la sobriété, la délicatesse, la simplicité d’allures de l’artiste principale.

Pour ce qui est des Deux Orphelines, il est à remarquer tout d’abord que Griffith a traité magistralement cet ancien cliché mélodramique, auquel il a su donner un nouveau lustre, tant l’action en est attachante, et pleine de péripé-4

Lilian Gish dans une de ses meilleures créations « Way I town Bast ».

En pelisse par 30° de chaleur. — Alors qu’il filmait Un Message de Mars, Claude King a été obligé de revêtir une pelisse recouverte de neige artificielle.

, La scène se passait à Manille (Iles Philippines), à quelques degrés de l’Equateur.

Une scène de Way Down East, avec Lilian Gish (à droite)

U ne Famille au Théâtre. — Esther-Ralston qui tourna Un Père avec quelques succès, provient d’une famille où le théâtre n’est, certes, pas inconnu. Ses parents font du théâtre depuis vingt ans, ses cinq frères et sœurs sont au cinéma et au théâtre et, pour le moment, la famille Ralston répète quelques pièces de Shakespeare qu’elle interprétera bientôt.

La Sportwoman.— Hélène Chawick sait parfaitement bien que pour conserver la forme parfaite qui convient à son genre, il faut qu’elle fasse du sport et régulièrement.

Courant, boxant, sautant, l’actrice s’entraîne à tous les sports. Son maxi est son partenaire, mais on ne nous dit pas si les « dix secondes » n’ont pas été comptées dans le ménage des Chadwick.

La Critique. — Il n’est plus facile de faire du théâtre que du cinéma disait Robert B. Mac Inty-re, le fameux impressario de Culver City. A ce sujet, il disait: « Le comédien du théâtre possède la voix qui aide puissamment à créer l’illusion, tandis que l’acteur de cinéma doit minutieusement étudier les moindres mouvements de son visage. En plus, le ciné-artiste ne peut compter que sur lui-même. Il n’y a pas de « ficelle » au ciné, car aucun détail n’échappe à l’appareil photographique ».

Les célébrités de Vécran - Claude King, qui joue un rôle principal dans Six Days (Six Jours) a fait d’une façon fort brillante son devoir aux tranchées. Engagé comme simple artilleur, blessé plusieurs fois et atteint par les gaz, il quitta le front comme commandant de batterie avec le rang de major en novembre 1917. En 1919, il arrivait aux EtatsUnis, où il mettait à profit ses connaissances artistiques sur les scènes réputées de New-York. Il fit ensuite du cinéma et tourna Déclassé, avec Ethel Barrymoore.

Lilian Gish et Richard Barthelmes dans « Way Down East ».


Une pittoresque photo extraite de « The Covered Wagon.

La plus Photogénique. — La femme la plus Pauline Starke et autres artistes de Culver-City photogénique d’Amérique est, d’après une en- ont été reçus par les membres de la Colon/ quête faite là-bas, la jolie comédienne qu’est I rançaise. A

Hèlène Chadwick. On r 4=

l’a appréciée dans The Sin Flood (Les Condamnés), Brothers under the skin (Frères de Lait). Timide au naturel, Hélène Chadwick est la plus modeste et une des plus talentueuses actrices du ciné-américain.

Quelque part en Californie. — Marshall Neilan, un metteur en scène de la Goldwyn Cosmopolitan, chargeait Tom Held, un assistant, d’aller chercher Miss Marjorie Frost, une jeune débutante aperçue au cours d'un voyage.

— Où la trouverais-je, fit Tom Held!

— Oh, quelque part en Californie, répondit le Directeur.

Et Tom Held trouva « quelque part en Californie )> la jeune débu tante qui devait tourner dans L'Eternel Trio.

Dans les Colonies françaises. — Avant de quitter les îles de Hahi-ti, où ils ont tourné Lost and Found (Un drame en Polynésie), House Peters, Tony Moreno,

Thomas Meigihan, dans la production de Cecil-B. de Mille

Manslaughter.

Pendant qu'ils « tournaient »... — Alors

qu’ils « tournaient » les scènes de L'Eternel Trio, M. et Mme Bos-worth ont été cambriolés — par de vrais cam-bioleurs.

Les escarpes ont fait main basse sur des bijoux.

Comme ou le voit, il n’est pas de métier qui n’ait son désagrément, pas même le cinéma!

Les malfaiteurs courent encore.

L'Architecture française au Studio. — Pour les besoins dV hlm américain, les ck. directeur et metteur en scène ont fait construire une rue aux maisons style français.

On peut voir des habitations de tous les genres et de toutes les formes. La rue en question serait aussi longue que certains de nos boulevards. Que n’inventerait-on pas dans le merveilleux domaine des <( movies »?

King Vidor. — Le jeune metteur en scène qu’est King Vidor jouit admirablement de sa situation très enviable.

les mois il changeait d’auto. Snobisme ou Richesse insondable?

Le rétameur Césarin. V

C’est une histoire d’amour, de vengeance et de sang.

Blanche de Sainte-Estelle, ayant cédé aux tendres appels de la passion, un soir que tout semblait conspirer à lui imposer l’abandon de soi-même, est devenue mère d’une fillette. Mais le fiancé coupable était mort dans l’intervalle, tué en duel; la mère, résolue à fuir la colère du marquis, son frère, se décida à s’enfuir vers le nouveau monde. Et voilà pourquoi, ce soir-là, une fillette vagissante était déposée au mur de (( l’hospice.

Le soir même, dans la maternité du docteur

Césarin contemple le ceroeuil de sa fillette.

Langlois, une jeune femme, nouvelle accouchée, réclamait avec instance son enfant, et pour ne pas la désespérer, car elle avait mis au monde

un enfant mort, on lui apporta la petite Blanche de Sainte-Estelle, qui fut, dès lors, pour toute le monde Blanche Césarin, la fille du brave rétameur de l’endroit.

Blanche Césarin grandit.

Elle avait trouvé un père et une mère et, être très précieux aussi, un grand frère, Louiset, charmant gosse de deux ans, tout heureux d’obtenir une petite sœur, pour compagne de jeux.

Ils grandirent enveloppés de tendresse, tendres eux-mêmes et affectueux.

Césarin seul savait, par le docteur Langlois, qui connaissait l’aventure et était lié avec les Saint-Estelle, que Blanche n’était pas sa fille. Ni Mme Césarin, ni Louiset ne se doutèrent jamais de la substitution opérée jadis. Per-

Heureuse mère.

sonne dans le village n’aurait songé que la jolie Blanche Césarin, si avenante et si fine, si simple et si douce, aurait pu, de par ses ancêtres, prétendre à sa place dans le château voisin.

M. de Saint-Estelle était un homme rigide. Il traitait durement ses paysans et ses ouvriers. On le disait très riche, un peu avare. Des bruits couraient sur l’origine de sa grosse fortune, faite aux îles, où il avait laissé, disaient les mieux renseignés, un fils qui portait le nom de Robert Estève. Mais qu’importait à la famille Césarin les cancans des vieilles femmes, les frasques du marquis, la source de sa fortune?

Les Césarin vivaient tranquillement du travail de leurs mains. Ils ne devaient rien à personne. Le père actif à son métier, la mère économe à sa cuisine, la fille déjà habile aux travaux du ménage, Louiset apprenti maçon, bien près de devenir un vrai compagnon, tout semblait leur sourire.


aux services du jeune maçon, se faisait passer pour le fils du marquis, Robert Estève, en vue de s’emparer de l’héritage.

Comment eut-il pu le savoir?

Même s’il l’eût su, en quoi cela l’aurait-il détourné de sa route, puisqu’il ne connaissait pas le secret de la naissance de sa sœur Blanche Césarin?

Et voilà pourquoi, ayant acompli sa funèbre besogne, Louiset reprit ses outils et continua sa marche désespérée sur les belles routes de France.

Jean BLAISE.

Une fillette vagissante était déposée au mur de l’Hospice.

Or, un jour vint où le dieu amour, maître des hommes, brouilla les cartes.

Les deux enfante, frère et sœur aux yeux des hommes et à leurs propres yeux d’ailleurs, car jamais le brave Césarin n’avait confié son secret à personne, les deux enfants sentirent un jour s’éveiller au fond de leur âme des émotions don ils ne comprirent pas tout d’abord la nature. Ils s’aimaient. Il ne s’aimaient plus comme frère et sœur, de cette affection tendre et grave qu’ils avaient connue avec enchantement. Ils s’aimaient d’amour. Ils se sentaient envahis par le dieu cruel et passionné. Et pour fuir la torture de cette passion contre nature, Louiset quitta, le cœur bfisé, la maison paternelle.

Il s’en alla, compagnon, faire son tour de France.

Et il pensait, en cheminant sur la route blanche, que son tour de

France durerait longtemps, longtemps...

Pauvre Louiset!

Pauvre Blanche!

Or, tandis que l’ouvrier maçon cheminait, le sac aux outils sur l’épaule, il fut accosté par un homme bien mis, à la mine inquiète, aux yeux durs et froids qui lui proposa une grosse somme afin qu’il consentît à construire un petit mur pour fermer un caveau où venait d’être déposé un cadavre mystérieux de femme.

— Secret de famille, disait l’individu. Tragédie qui ne doit être connue de personne, la révélation du drame, sans venger la victime, parce que les coupables étaient loin, causerait la ruine d’une famille et de plusieurs innocents.

Bref, il faut croire qu’il parvint à convaincre Louiset.

Ou bien celui-ci, tout en proie au désespoir de sa funeste passion, se désintéressait de l’humanité.

—- Que m’mporte, au fait, ce cadavre et cette famille! Je subis ma destinée. Que ceuxlà aussi subissent la leur.

Comment eut-il pu savoir que ce cadavre était celui de Blanche de Saint-Estelle, revenue des îles sous le faux nom de Blanche Lambert, au moment où le marquis venait de mourir et où l’aventurier Moralès avait recouru

M. de Sain te-Estelle était un homme rigide.

NOUVELLES (Suite)

Dans la Presse cmègraphique. — On compte parmi les reporters du ciné en Amérique, des personnages considérables.

C’est ainsi que dans les studios, on peut voir circuler M. Cornélius Vanderbilt, le millionnaire bien connu, qui fait du reportage dans un journal new-yorkais.

Tout porte à croire que le distingué confrère travaille en parfait dille-tante...

Pour reconstituer des scènes d'histoire. — On prête à D.-W. Griffith l’intention de tourner « La Révolution ». Ce film, bien qu’historique, ne manquera pas d’intérêt, attendu que les plus petits détails ont été fidèlement étudiés, en ce qui concerne l’œuvre. Cette bande coûtera au bas mot plus de 1,500,000 dollars. Des maisons, bâtiments et fermes ont été achetés, ainsi que de nombreuses constructions.

D’Amérique. — John Boyle, un des premiers photographes du monde cinégraphique de Californie, est attendu en France. Il s’est embarqué le 27 novembre dernier. Il vient présider les travaux qui vont commencer pour la mise en marche de « Ben-Hur ».

Le staff des artistes sera rendu en Europe vers la mi-décembre.

Seuls le père et le docteur connaissaient le secret de la naissance de la petiote.


. Vue de la ville après les secousses sismiques (Vindicte).

Un traître. —- Lyonel Barrymore, le fameux comédien américain ne viendra pas en France, comme on l’avait annoncé. Le sympathique interprète des « Ennemis de la Femme », qui incarna dans plusieurs films des rôles de Slave « américanisé », termine « Les Yeux qui ne voient pas » (Unseeing eyes), où il s’affirme une fois de plus comme un maître de Part muet. Lyonel Barrymore est cet acteur pour lequel le naturel constitue le plus beau de son art. C’est ainsi que, dans un film tiré d’une œuvre de Blasco Ibanes, Barrymore apparaît dans un combat au sabre nu et dans la neige du Caucase, et se ht plusieurs blessures qui n’avaient rien de théâtral. Il est maintenant rétabli complètement.

Hyménée. — Miss Laughlin épouse Frank Murray, le 14 du mois prochain. Esther Weiss deviendra Mm” Klein le 1er janvier 1924. D’autre part, on ignale un certain nombre de mariages dans le monde cinégraphique. On fait une fin...

Stroheim est nerveux. — Stroheim a la répu-Murray, le 14 de ce mois. Esther Weiss C’est ainsi que lorsqu’il fit « Three Weeks », il cassa autant de cannes qu’il y avait de séances. C’est une faiblesse.

Fatty en -public. — Fatty vient de décider d’entreprendre une tournée en province, à seule fin de faire cesser le malaise causé par le procès au cours duquel, d’ailleurs, il fut acquitté. A Boston, le chef de la police, le maire et les hautes notabilités assistèrent au premier meeting, car de nombreuses protestations avaient été adressées au comédien et des menaces avaient été proférées. La police n’a toutefois pas interdit le meeting, et Fatty continuera, puis il reviendra à Los Angeles.

Un Sexe neutre. — Elinor Glyn, qui fut une actrice merveilleuse avant d’être une femme de lettres, a déclaré dans une interview que la a femme d’affaires » aurait bientôt sa personnalité aux Etats-Unis.

La femme d’affaires sera, en quelque sorte, un être égoïste qui vivra retranché de tous les hommes et femmes, ce qui sera peut-être un bien. Car ainsi, les vilains oiseaux seront tous sur la même branche.

Ruinés I (Vindicta).

Chariot et Charlie Chaplin. — Chariot est, à ses heures, Charlie Chaplin, l’homme d’affaires.. Il prendra gravement, la semaine prochaine, la parole au cours d’un dîner lui offert par la Chambre de commerce de Chicago. Chariot pourrat-il tirer un scénario amusant de cette visite aux hommes graves?

Ben Hur. — On ne parle que de cette prochaine production aux Etats-Unis. Un vote récent, pour savoir quel allait être le premier rôle, a donné les résultats suivants: Valentino, 104,832 voix; Richard Dix, 49,117 voix; William Desmond, 45,991 voix; J. Warren Kerri-gani, 21,243 voix; Moreno, 18,175 voix, et d’autres acteurs dont les voix atteignent

6,000 environ.

Sessue Hayakawa a obtenu 1 voix, et c’est en France qu’elle lui fut donnée.

Scènes de tremblement de terre (Vindicta).

Enfin, en cette année de grâce 1923, qui nous apporta maint nouveau déboire, sans que soient

l’attrait du sujet qui nous occupe. Il est, en effet, bien aisé de dire qu’au visage, ce tableau mobile et varié, la Nature a donné un cadre en rapport avec sa dignité; ce cadre, d’abord toison et voile plutôt qu’ornement, ne pouvait suffire longtemps à la femme, et avec la civilisation, mère des races, des mœurs, des religions, des législations et des âges, devait naître la mode et, surtout, la coiffure son complément.

Telle est cette importance de la coiffure, que c’est sur elle que se portent nos regards, comme pour vérifier l’harmonie des traits et de leur cadre. « Montre-moi comment tu te coiffes... je te dirai qui tu es », pourrions-nous déclarer à nos amies, —- si elles nous permettaient le pa-triacal tutoiement. Car, si la coiffure est légion, elle indique jusqu’à un certain point le caractère, surtout chez la femme, où les nuances sont plus délicates et où les modes se succèdent rapidement.

Evelyne Brent n’a pas hésité à écourter ses beaux cheveux pour ajouter à la vraisemblance d’un de ses prochains rôles, aux côtés de Douglas Fairbanks.

« Lorsque Dieu créa Eve, il lui donna comme ornement cette magnifique chevelure qui devait faire à jamais l’orgueil de ses filles et le désespoir de celles qui l’ont perdue. Mais, dans leur naïve innocence, nos premiers parents ne virent dans cette masse légère et soyeuse qu’une toison ou un voile. La coquetterie n’était pas encore inventée; la lutte pour la vie, comme le douloureux souvenir de sa chute devaient empêcher à jamais Eve de se parer. La pénitence ne se couronne pas de fleurs ».

Ainsi débute une excellente Histoire de la Coiffure féminine, par Mme la Comtesse Marie de Villermont. Libre à cette dame de passer en revue détaillée les siècles, les temps et les modes, d’invoquer le témoignage de Noémi, sœur de Tubalcaïn, de nous présenter telles poteries antiques, ou vitraux reproduisant Aphrodite ou Sainte Clotilde, puis d’étudier les types de Memling ou les bergères de Watteau, le tout tendant à dégager les formes et modes de coiffures à travers les âges.

Notre exposé se doit d’être cent fois plus court, — encore que nous voudrions pouvoir consacrer quelques colonnes à l’importance et

Colleen Moore, encore une jolie artiste Californienne qui porte les cheveux courts, n’en est pas moins jolie pour cela..

solutionnés les précédents mécomptes, une mode nouvelle de coiffure tende à séparer les femmes en deux clans, et sans doute le fait de

Chronique dTIIEVEUX [CURT/"

à la ville —au théatre-â l'Écran


Elvie Fergusson n'a pas encore sacrifié à ia mode nouvelle.

se prévaloir de l’une ou de l’autre « manière », indique-t-il souvent les aspirations secrètes, les particularités de caractère et de goût de nos compagnes.

Non qu’il faille tout de go classer parmi les exenttriques, réformistes ou indépendantes, les porteuses de cheveux courts, raides, bouclés ou agrémentés de peignes et rubans.

Il est telle jeune femme « popote » en diable, qui pourtant à trouvé bon faire dégager sa nuque par un rasoir méticuleux, et dont pourtant les idées sont plus brèves encore que les courts cheveux; et combien d’intellectuelles et d’artistes ne se sont fait prévaloir du genre garçonne à la mode, pour confier au figaro leur opulente parure bouclée?

La mode des cheveux courts, ce n’est point une nouveauté à vrai dire: elle existe à l’état latent depuis plus d’un lustre; mais la dernière saison estivale a été marquée par un retour offensif de cette mode.

A la plage, plus qu’à la ville — où, d’ailleurs, l’agencement de la coiffure est souvent complètement caché par les formes de chapeaux — cette offensive brusquée a eu tant de succès que beaucoup de jolies élégantes du meilleur monde, qui étaient venues avec d’opulentes chevelures ou même d’anciennes chevelures courtes repoussées, n’ont pas hésité longtemps à sacrifier; de sorte que pour la rentrée de fin des vacances, nous avons .remarqué — et ce n’était point sans charme — dans les thés élégants, les théâtres, les dîners de grand gala, que la silhouette féminine avait subi une amusante, parie

Sigrid Holmquist, artiste Scandinave, a la nuque dégagée.

fois jolie et en tout cas originale transforma tion. Utile aussi, cet engouement, puisqu’il aide à faire vivre une respectable corporation industrielle, celle des coiffeurs pour dames, descendants des perruquiers de jadis et des posti-cheurs d’hier.

JEANNOT-JEANNETTE.

Claude Merelle

dans « La Bouquetière des Innocents ».

AU PAYS DU COLOSSAL

La Journée Industrielle a publié, sous la signature P. J., un article consacré à l’industrie allemande du film. Bourré de chiffres et de faits, cet article constitue un document de premier ordre. Il montre que l’Allemagne, malgré les difficultés politiques et financières que lui apporta la défaite, est parvenue à battre chez elle, et à mettre en danger sur le marché mondial, les films français et Scandinaves qui avaient autrefois la priorité dans ses propres salles. Les raisons en sont multiples, mais il faut citer en premier lieu l’isolement de l’Allemagne pendant les années de guerre, qui la força à développer son industrie cinématographique, les mesures protectionnistes du gouvernement du Reich et l’hostilité des loueurs contre le film français, notamment, qui diminua notablement l’importation depuis l’armistice, enfin et surtout la baisse du mark, qui, dans ce domaine comme en d’autres, permet aux Allemands de produire dans des conditions de bon marché, qui défient taulte concurrence étrangère.

L’activité allemande s’est exercée, particulièrement depuis 1917, dans tous les domaines qui touchent à l’industrie du film: le film brut, le film fini, les appareils de prise de vues et de projection, le louage et l’exploitation théâtrale. Il existe 300 à 400 firmes qui s’occupent de la fabrication de films finis. La plus importante d’entre elles s’occupe également du louage et de l’exploitation théâtrale. C’est 1 'Ufa (Universum film), fondée en 1917, par un consortium de banques, avec un capital de 25 millions, porté depuis à 200 millions de marks. La Noniisk, de Copenhague, participe à ce capital pour environ un tiers des actions.

Le correspondant de la Journée Industrielle cite encore la Deutsche Lichtspielgelschaft, créée en 1916 pour des raisons de propagande

patriotique, l’Emelka, de Munich, la National-film, de Berlin, la Décla-Bioscop, dont les 30 théâtres ont été également absorbés, ces temps derniers, par Y U fa.

Pour donner une idée de l’importance de la fabrication, l’auteur de l’article constate, notamment, que la censure de Berlin a examiné à elle seule, en 1921, 1,198,600 mètres de nouveaux films allemands, contre 414,900 mètres de nouveaux films étrangers, alors qu’en 1912, le chiffre des films indigènes s’élevait seulement à 30,000 mètres.

Même revirement dans le domaine de l’exportation. L’Allemagne a vendu à l’étranger, en

1920, 11,600,000 mètres de films finis, et, en

1921, 17,000,000 de mètres.

Les meilleurs clients de l’industrie allemande sont l’Italie, l’Espagne et les pays de l’Amérique du Sud. Sur les 37,506 mètres de films que l’Espagne importait au mois de juin de cette année, 19,295 mètres étaient de provenance allemande...

A plusieurs reprises déjà, nous avons signalé le danger de la concurrence allemande dans l’industrie du film. L’atteinte que nous en pourrions subir n’intéresse pas seulement notre vie matérielle. Un film qui s’impose, c’est également une idée qui s’implante. Et s’il existe en Allemagne des créateurs, des artistes admirables et désintéressés, nous ne pouvons oublier tels films soi-disant historiques, comme La Du Barry et Danton, que nous vîmes l’hiver der-

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nier, et qui n’étaient, en réalité, qu’une falsification de l’histoire, faite dans un but de propagande anti-française. Même si l’on négligeait — et ce n’est pas ici que nous y songerons jamais — les scrupules patriotiques, de telles productions ne peuvent exercer qu’une influence néfaste sur l’esprit des jeunes générations. Que l’on nous comprenne bien. Le film allemand n’est pas forcément un mauvais film. Mais le mauvais film allemand, le seul que nous proscrivions, s’introduira d’autant plus aisément qu’il jouira, dans son pays d’origine et sur le marché mondial, d’un prix de revient nettement favorable.

Or, c’est malheureusement le cas. L’industrie cinématographique française est dans le marasme, et la naissante industrie belge se heurte, dès à présent, à des difficultés inouïes, à cause de la cherté des matières premières, des matériaux et du montage. Les grandes productions se soldent, pour la plupart, en déficit. Quant aux salles de projection, elles devront fermer leurs portes si la situation actuelle persiste. Obligés de payer cher le film américain,

le film français, le film indigène, les directeurs de salles sont encore aux prises avec le fisc, qui réclame un ensemble de taxes allant jusqu’à un cinquième de la recette brute. Comment lutter, dans ces conditions? Comment refuser le film allemand, qui coûte beaucoup moins cher que les autres? C’est une raison de plus, à ajouter à toutes celles que le cinéma fait valoir, en Belgique comme en France, — car la situation est la même chez nos voisins du sud — pour réclamer, sinon la « détaxation » totale, du moins une réduction notable de la note à payer à l’Etat.

Que l’on y réfléchisse bien. Le cinéma contribue, en tant qu’industrie nationale, au mieux-être de tous. Il est le spectacle démocratique par excellence, accessible aux bourses les plus modestes. Il lutte, enfin, contre une concurrence dont l’article de la journée Industrielle a montré, avec plus de force que jamais, le danger imminent. Aux pouvoirs publics de le comprendre. Au public de nous aider à faire agir les pouvoirs publics.

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Le Secret de Polichinelle t

PROGRAMME DU 6 AU 10 JANVIER

Les Jouvenel, bourgeois fort riches et très attachés à leurs principes, ont décidé de marier leur

petite oie faire part

tils Henri à Geneviève Langeas, une blanche. Jouvenel s’empresse aussi de à son fils de ces projets.

Surpris par col entretien inattendu, Henri refuse. Un motif des plus graves l’empêche d’accéder au désir de ses parents, motif que connaît seul le docteur Trévoux, un ami de la maison: Henri a une maîtresse, la petite ouvrière Marie.

L’aveu du fils fut un véritable effondrement pour les deux époux, surtout lorsqu’ils apprirent qu’Henri était également père d’un bambin de quatre ans.

Le jeune homme quille la maison paternelle pour vivre complètement auprès de colle qu'il considère à juste litre comme sa femme.

Jouvenel étant parti surveiller des travaux à la campagne, Mme Jouvenel invite à dîner Trévoux. Ce même soir, Henri, affolé, téléphone au docteur pour lui demander de venir d’urgence au chevet de son fils gravement malade.

Effrayée, Mme Jouvenel décide d’accompagner Trévoux et, devant la douleur de Marie, elle ouvre enfin les bras iî la femme de son fils.

Dès son retour à Paris, louvenel, troublé, veut, lui aussi, voir son petit-fils. Il se cache comme un voleur |H)ur aller contempler l’enfant qui prend ses ébats dans le jardinet. Le rire du bambin a tôt fait de conquérir le vieillard qui demandera è la jeune maman de vouloir bien lui accorder de venir tous les jours passer quelques heures dans la petite famille.

Ainsi, après trente ans de sincérité, le ménage Jouvenel connaît le mensonge. Chaque jour Monsieur et Madame s’en vont en cachette, à des heures différentes, visiter leur petit-fils.

Des épisodes charmants surgissent entre les deux époux, c'est à qui gâtera l’enfant qui, un beau jour, demande à chacun un polichinelle. A l’insu l’un de l’autre, les deux époux s’ingénieront à apporter le jouet tant désiré. Mais le doc-leur Trévoux décide Marie à simuler un départ avec le bambin, les grands, parents seront désemparés de cette absence imprévue.

Désormais, les Jouvenel qui se sont aperçus de leur subterfuge feront tout, pourvu que leur petit-fils leur soit rendu et Trévoux aura la grande joie d’être l’artisan du bonheur d’Henri et de Marie et de donner è ses vieux amis Jouvenel l’intime et douce joie de l’enfant dans le cercle de la famille.

1. Princes

Marche

De Bozi

z. La Poudre miraculeusei

comédie interprétée par Douglas Mac Lean

3. Charley veut se ranger

comique

4. Guillaume Tell .... G. Rossini

Fantaisie

d’après la célèbre pièce de P. Wolff interprété par:

M. de Féraudy, Andrée Brabant, G. Signoret etc. etc.

Het Geheim van Polichinel

PROGRAMMA van 6 tot 10 JANUARI

1. Princes

Marsch

De Bozi

2.{ TTet Tooeerpeeder

tooneelspel vertolkt door Douglas Mac Lean

Charley wil zich beteren

Klucht

4. Willem Teil

G. Rossini

Fantasie

naar het werk van P. Wolff en vertolkt door:

M. de Féraudy, Andrée Brabant, G. Signoret enz. enz.

Semaine iroehaine

de D. W. GRIFFITH ipterprété par

RICH Alt II RARTIIFIAIHSS et CAROL »FAIRSTER

Prochainement

TENTATION

grand drame mondain interprété par EVA NOVAK grandiose mise en scène

Mijnheer en Mevrouw louvenel hebben een zoon, Henri, voor dewelke zij « eene schoone» partij gedroomd hebben: lufvrouw Genoveva

Langèac, het echte voorbeeld van bet schuchtere meisje.

Henri schijnt zich niet goedgunstig aan de in-zielden zijner ouders Ie Iconen. Dokter Trévoux, een oud familievriend, en een, trouw kameraad van Henri, kent er de reden van: Henri heeft eene vriendin.

Zekeren avond ondervroeg M. Jouvenel Henri nopens zijn liuwelijksinzichten. Henri weigerde halsstarig en bekende de betrekkingen die hij onderhield met Maria, het eenvoudige werkmeisje.

M. louvenel was hierover zeer verwonderd/en deze verwondering veranderde in groote verbazing toen Henri hem toevertrouwde dat Maria een zoontje had van vier jaar oud, waarvan hij de vader was.

’s Anderendaags, gebruik makend eener afwezigheid van zijn zoon, richt M. Jouvenel zich lot Maria om haar geld aan te bieden in geval zij hare betrekkingen met Henri wil verbreken. Maria weigert juist op het oogenblik dat de deur zich opent, om toegang te verleenen aan een aanbiddelijk jongetje dat glimlachend naar zijne moeder komt.

Het zicht van de kleine deed M. Jouvenel niet toegeven in zijn trots en een storm tusschen Henri en zijne ouders scheen op handen.

'tijdens eene afwezigheid van M. Jouvenel laat Mevrouw Jouvenel Dokter Trévoux ontbieden, en dienzelfdon avond telefoneert Henri den dokter om hem te verzoeken onmiddellijk ten zijnent te komen daar zijn zoontje erg ziek was. Dokter Trévoux kan aan Mevrouw Jouvenel het belang der telefonische mèdedeeling die hij kwam te ontvangen, niet verbergen. Mevrouw louvenel besluit dus haar kleinzoon te gaan bezoeken in gezelschap van Dokter Trévoux, en zich voor het ziekbed van het kind bevindende, en diep getroffen door bet lijden der jonge moeder, drukt zij de goede Maria in haar armen.

Toen M. louvenel te Parijs terug was aangekomen herdenkt hij nog altijd liet prachtig kinderkopje waarvan hij grootvader is, en hij besluit naar zijn kleinzoon terug te gaan.

Aldus na dertig jaar eerlijke huwelijksband verbergen M. en Mevr. Jouvenel de waarheid voor elkander. M. Jouvenel zegt dat hij ’s avonds naar de club gaat terwijl hij inderdaad met zijn kleinzoontje gaat spelen, terwijl Mevrouw tusschen vier en vijf uur ’s namiddags naar hare kleermaakster veinst te gaan, maar inderdaad zich bezighoudt met de kleeding van het kleine kereltje.

Doch dokter Trévoux besluit de toestand in volle daglicht te stellen en, na vele ontroerende toestanden, komen beiden in het volle besef der waarheid. Henri en Maria worden in het huwelijk ver-eenigd en de beide grootouders zijn overgelukkig met hun kleinzoon.

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