Bron: FelixArchief nr. 1968#584
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Une des plus gracieuses stars de la « Paramount » vient d’acquérir le charmant surnom de « The miracle girl » que lui a valu son plus récent film Le Miracle. Il n'est pas étonnant qu'on l’ait dotée de ce joli sobriquet car son odyssée cinématographique tient en effet du miracle.
Betty compson est originaire de Sal-Lak-City (U. S.) où il passa toute son enfance partageant son temps entre ses études scolaires et musicales; ses parents rêvaient pour elle les lauriers de Paganini. Jamais Betty n’eût négligé l’une ou l’autre de ses études: tandis qu’elle s'appliquait à briller au premier rang à l'école, ses doigts menus s’accoutumaient à la gymnastique et à l’acrobatie des gammes et des exercices.
A peine avait-elle quinze ans qu’elle eut la douleur de perdre son père; ne roulant pas sur l’or, la famille ne put l’aider, et, dès lors, voilà notre jeune violoniste en quête de travail. Toujours à l’affût d’une place, Betty fure-, tait tous les jours dans les feuilles d’annonces des journaux.
Or, la chance voulut qu’un manager du Mission Theater recherchât une violoniste par l’intermédiare des dites annonces. Ayant lu l’annonce Betty, n'hésitant pas un Instant, prit son violon sous le bras, et s’en fut chez le manager.
Celui-ci la fit auditionner, et enthousiasmé par l'assurance de son jeu et par la jeunesse de son talent, il l’engagea sur le champ pour débuter le lendemain. Ne devant être au théâtre que le soir, Betty, courageuse, n’abandonna pas ses études; elle continua son école et trouva moyen de la payer grâce à de maigres cachets du soir.
Elle nous dit elle-même combien cette vie fut pénible: après une journée d’études à 1 école, elle se précipitait en ligne droite vers le théâtre pour les répétitions, souvent sans songer au repas, portant ses livres d'école d’une main et son violon de l’autre.
Un dimanche soir, le manager-protecteur fut d’une humeur terrible. Un trio de comédiens venait de télégraphier (ju’ils avaient manque le train qui devait les amener au théâtre, et la représentation annoncée n’allait pas avoir lieu, tantôt le public serait dans la salle, etc. Tandis que ces pensées bouillonnaient, tumultueuses, dans le cerveau du pafIVre manager, son regard s ’ abaissa brusquement vers Betty; ses yeux se braquèrent (comme une paire de
Après cet engagement, Betty passa au Pathé-Exrhange pour tourner des films d’aventures, et enfin Georges Loane Tuker, la choisit pour incarner l’héroïne de son grand film The Miracle Man oii elle interprétera son rôle avec toute la mesure de son jeune talent et où le nom des deux grandes vedettes masculines Thomas Meighan et Lon Chaney garantissait le succès que remporterait cette bande. En effet, ce film dépasse le succès que l’on en escomptait puisqu'il nous révèle une nouvelle « star ».
( Voir suite page 14).
pistolets) sur ses quinze ans timides.
« Ici » lui intima-t-il, « faites ce que je vais vous dire, courez chez vous, mettez votre plus belle toilette et vous jouerez ce soir sur la scène deux ou trois morceaux à la place du trio ».
Betty nous confie qu’à ce moment son coeur battit à se rompre, l'idée d’affronter le « footlight » ne lui souriait guère, mais moins rassurante et plus embarrassante était pour elle la question de « plus belle toilette », elle réplique donc timidement. « J’irai volontiers, mais je n’ai pas de robe convenable, celle que je porte est usée, et je n'ai pas de quoi en acheter une autre. » Le manager ne semble pas étonné et il s’écrie joyeusement:
« Vous allez voir comment je vais vous acheter une nouvelle robe, voyez-vous ce costume de garçon, mettez-le, et vous paraîtrez être vêtue en bohémienne ou en musicien ambulant. »
La grande question résolue, Betty se sentit plus disposée à affronter cette apparition précipitée en scène; aussi cela lui valut-il un succès inattendu qui la détermina à ne plus quitter les planches; son manager l’augmenta généreusement de 10 dollars, un impressario surenchérit l’augmentation et voulut l’emmener en Australie, mais elle refusa, ne voulant pas être ingrate envers celui qui avait facilité ses débuts. La troupe, dont Betty faisait maintenant partie, voyagea; après avoir traversé le Canada, la Louisiane, l’Idaho, le Wyoming et le
Texas, elle arriva à Los-Angeles. 11 est évident que Betty ne put se borner qu’à rester violoniste, peu à peu elle s’accoutuma à l’art dramatique et bientôt elle fut un des meilleurs éléments de la troupe.
A peine arrivée à Los-Angelès, je jouais dans un théâtre de cette ville, dit Betty, je reçus une lettre de M. Albert Christie, le directeur des fameuses comédies de ce nom, genre Mack-Sennett, qui me disait d'aller le rejoindre par le premier train en partance pour Universal City, m’ayant trouvée très bonne pour l’écran. Dès mon arrivée à son studio, il me fit voir des lampes à mercure, des projecteurs, le maquillage des artistes, etc. Vous pensez comme j’ouvrais de grands yeux; l’idée de devenir étoile de cinéma s’emparait de moi. Adieu violon, théâtre, travesti/ de bohémienne I J’envoyai tout celaV au diable vauvert.
M. Christie me filme en me demandant d’exprimer tour à tour la joie, la colère, la tristesse, la frayeur, etc. quelques jours après, j’allais voir ce que rendait ce bout d’essai. M. Christie, très content, m’engagea pour quelques années à raison de 50 dollars par semaine; c’est ainsi que l'on a pu me voir aux côtés de charmantes baigneuses dans soixante dix-huit comédies I
Le Secret de Polichinelle
Henri parti, la maison parut vide aux parents.
M. Jouvenel éprouva le besoin de s’en aller sous prétexte d’aménagements à ses propriétés ampagnardes. lut même, les préoccupations .itimes le poursuivirent. Un vieux paysan, son voisin, humble et fruste, lui avait, dit: « Les petits et les vieux, ben, voyez-vous, M. Jouvenel, c'est comme qui dirait pareils. C’est comme le soleil qui se lève et le soleil qui se couche. » Ces mots sentencieux, à la façon
petit garçon, de son petit-fils, et là, devant la grâce du bambin et sa souffrance, elle tendit les bras à la douce Maria, à la femme de son fils.
Henri rayonnait.
Ce fut bien autre chose lorsque, après la guérison de l’enfant, il apprit par sa femme que grand-papa Jouvenel lui avait demandé comme une grâce la permission de venir chaque jour .pour quelques heures, dans l’après-midi, jouer avec le garçonnet dans le petit jardin.
Sans leur petit-fils, la vie des. deux vieillards semblait vide et sans objet.
paysanne, il se les répétait, songeani à sa vieillesse à lui, et à 1,'aube claire d'un petit-fils, qu’il avait là-bas et qu’il refusait de recevoir dans sa famille.
Mine Jouvenel invitait ä sa table le docteur Trivoux, ami de son fils, par qui elle espérait des nouvelles d’Henri, oui, sans doute, de son Henri à elle, mais aussi du petiot, du pauvre gosse, qu’elle aurait voulu voir, embrasser, aimer.
Un jour, le docteur apporta la nouvelle d’une grave maladie du petit,
— Que faire? se demanda la mère.
Ou plutôt non. Elle prononça bien à haute voix ces paroles; mais son cœur avait déjà répondu à l’avance. Elle courut au chevet du
La grâce de l’enfant agissait donc.
l.a grâce de la petite maman aussi.
Tous les jours, de quatre à cinq heures, sous le prétexte d'aller chez sa couturière, Mme Jouvenel venait, chez celle qu’elle considérait et qu elle aimait désormais comme sa bru, travailler au trousseau de son petit-fils.
Celui-ci se laissait gâter.
il se laissait gâter par grand’père.
Il se laissait gâter par grand’mère.
Quoi de plus adorable!
Ne gâtez pas les petits, osent dire de graves moralistes, rte satisfaites pas à tous les caprices de leur imagination exigeante.
Et le moyen?
Oui, le moyen de résister à tout le charme
6 <|ui rayonne autour de l’enfant, surtout quand cet enfant est votre chaire, quand vous retrouvez en lui vos souvenirs, tous vos souvenirs d’enfance, vos manières de sentir, vos façons de vous amuser, vos petits défaut3 même, les chers petits défauts qu’on n’a plus, parce qu’on n’est plus d’âge à les avoir.
. Oh! oui, gâtez les enfants.
La vie est rude. Elle sera rude pour eux comme pour nous, mais en son temps. Que les premières années du moins soient lumineuses et douces.
Les parents Jouvenel gâtaient leur petit-fils.
Mais le docteur Trévoux, âme généreuse, avide de vérité, trouvait que tout de même la situation ne pouvait durer. I) fallait ameqer les vieux parents à souhaiter la régularisation de tout cela. Et le vieux docteur imagina de brouiller les cartes pour les mieux arranger.
— Allez-vous-en, dit-il à Maria, emmenez avec vous l’enfant et feignez de partir sans espoir de retour. Les Jouvenel viendront demain, comme de coutume. Il faut qu’ils trouvent porte de bois.- Ils sentiront alo-s quelle place, vous et votre enfant, vous avez prise dans leur cœur. Ils vous réclameront. Ils se laisseront attendrir. Ils -accorderont à Henri le plus cher de ses vœux, de faire de vous sa femme légitime, de donner son non à votre fils.
Le lendemain la comédie se développa.
Les deux vieux avaient acheté, chacun de son côté, un polichinelle réclamé par le bambin. A l’insu l’un de l’autre, i s avaient parcouru les magasins de jouets et découvert deux merveilles.. Puis iis s’étaient t ouvés ensemble cette fois, près de la maison chère, où ils apportaient leur présent.
Quelle déception!
La mère et l’enfant étaient parti
— Ça devait arriver, leùr disait Trévoux. Ça devait finir par là. Voyons, vous ne l’aviez pas prévu? C’est que vous étiez aveugles, voilà tout; oui, aveugles, Mme Jouvenel- aveugles, M. Jouvenel; je vous le dis moi, n a vieille amitié me donne bien le droit de vous le dire. Est-il vrai, Henri?
— Sans doute, ponctuait avec un: tristesse jouée Henri, qui était du complot
— Et puis, elle a, bien raison. ce!te charmante femme que les Jouvenel n’estime pas assez pour en faire leur fil>. Elle a bien raison de s’en aller chercher fortune aiV'eurs, avec son pauvre gosse qui n aura pas de nom.
Mme Jouvenel pleurait.
Le. vieux tenait en mains son poiich'nelle, ne sachant quelle contenance prendre.
Soudain, il se tourna vers sa femme:
— Le docteur a raison. Tu lois pardonner. Le veux-tu?
— Si je le Veux? s’exclame >a mère. Tiens, demande-le à mon polichinelle!
— C’est vrai. Le mien aussi (
Et c’est ainsi que se lit, 'e bonheur d Henri,
de Marie, du bambin et surtout des deux vieux grands-parents.
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Protestation. — Afin de protester contre la campagne de dénigrement qui a frappé longtemps les acteurs du cinéma, une vingtaine de grands artistes ont été réunis par Rupert Hughes et il a été décidé de tourner un film qui sera un réquisitoire contre cette campagne, qui vise à montrer les « étoiles » de Ciné, sous un jour absolument faux Le titre du film sera Ames à vendre.
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La croyance en l’être suprême est de tous les concepts humains celui qui a donné lieu, au cours des siècles, aux controverses les plus passionnées, aûx luttes les plus farouchement implacables.
Le culte rendu à la divinité par les divers peuples et les diverses races a pris, sous le nom de religions, des formes variées et souvent antagonistes. Chacune de ces religions a prétendu dès l’abord, être la seule vraie, la seule révélée par Dieu lui-même, et ses prosé-
lytes ont combattu et succombé, innombrables, pour le triomphe de leur dogme et de leur foi.
C’est au temps des Croisades que ces luttes atteignent au paroxysme de leur violence. Pour la conquête de Jérusalem, tout à la fois ville d’élection des musulmans, cité sainte des chrétiens et berceau inoublié d’Israël, le fanatisme religieux met aux prises l’Orient et rOccidèht en armes.
Le sultan Saladin est venu mettre le siège devant Jérusalem que les Chrétiens — -les
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8 Templiers à leur tête — se préparent à défendre avec l’énergie du désespoir. Mais bientôt, en dépit de leur courage, les chevaliers du Christ, écrasés sous le nombre, cernés dans leurs forteresses démantelées, doivent se rendre à merci.
Saladin se refuse à faire quartier aux Templiers considérés comme d’inexorables adversaires et s’il fait grâce aux autres combattants chrétiens capables de payer rançon, il réduit en esclavage ceux des 'vaincus trop pauvres pour acquitter le tribut.
Et comme 1 défilé de ces malheureux, chargés de chaînes, lamentables sous le fouet des gardiens, passe devant une opulente demeure, apparaît la figure noblement humaine du juif Nathan.
Sa barbe est d’argent, mais ni l’âge ni les malheurs n’ont réussi à courber sa taille. Pourtant sur cet homme, le plus riche peut-être de la Palestine, la main de Dieu, jadis, s’est effroyablement appesantie.
Vingt ans auparavant, à Gath, sa famille, surprise par une bande de pillards, avait été complètement anéantie. Nathan avait vu mourir sous ses yeux ses sept fils et comme, dans son désespoir, il maudissait le Ciel, un Croisé, poursuivi par des cavaliers sarrasins, lui avait-jeté dans les bras une enfant dans ses langes en criant: « Sauve-la des musulmans! » Et Nathan avait trouvé dans son cœur, plus grand que l’adversité, la force de remercier le Seigneur, qui, après lui avoir pris ses fils, lui rendait une fille.
Récha, l’enfant ainsi recueillie, élevée dans la religion juive, passe pour la fille du vieil homme dont elle est idolâtrée.
Radieuse dans la fraîcheur de sa jeunesse, elle a vu les captifs de Saladin ployé» sous leur carcan. Elle se penche vers son père; c’est une grâce qu’elle sollicite et. bientôt les prisonniers délivrés par l’or du juif, clament vers le ciel la ferveur de leur reconnaissance.
Cependant l’exécution des Templiers est ordonnée, mais au moment où le couperet du bourreau va faire son œuvre, Saladin découvre que l’un des condamnés ressemble étrangement è son propre frère, le prince Assaad, disparu depuis de longues années et dont le portrait, jadis, a été retrouvé dans un camp de chrétiens.
Grâce à ce portrait et à la dédicace qui y est gravée, Saladin a pu comprendre que son frère, sous le nom de Wolf de Filneck, avait abjuré la religion de ses pères pour l’amour d’une belle chrétienne dont il avait eu deux enfants: Leu et Blanda de Filneck, demeurés par la suite introuvables en dépit des recherches.
Mais Saladin a conservé dans son cœur le souvenir ineffaçable de ce frère tendrement aimé et l’idée de faire mourir un homme qui est son image rajeunie lui répugne. « Ton nom? » dit-il au Templier. — « Curd de Stauf-fen! » Ce nom ne rappelle rien au frère de
Wolf de Filneck, mais le Templier n’en est pas moins gracié. L’exécution de ses compagnons est remise à plus tard.
Stupéfait d’être libre après avoir été si près de la mort, Curd de Stauffen erre, pensif, par la ville, lorsque son attention est attirée par le reflet pourpre d'un incendie. En un moment il est sur le lieu du sinistre.
Environnée de flammes, une jeune fille d’extrême beauté se débat dans les affres d’une épouvante sans nom. Nul ne saurait prétendre Jl la secourir sans se condamner à une mort affreuse. Mais déjà Curd, écartant les spectateurs terrifiés, s’élance dans la fournaise.
Peu après, la jeune fille, miraculeusement
sauvée, aperçoit, penchée sur elle, la silhouette sombre d’un Templier. Deux yeux la contemplent avec passion; puis, toujours silencieux, l’homme enveloppé dans son manteau' roussi par le feu, s’enfonce dans la nuit.
Cependant Nathan, de retour d’un voyage d’affaires, apprend qu’en son absence sa maison a brûlé et que sa bien-aimée Récha a été
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arrachée des flammes par un Templier intrépide. Vainement cherche-t-il à témoigner sa reconnaissance au chrétien. Celui-ci, bien que torturé par un soudain et furieux amour, repousse dédaigneusement les avances d’un ennemi de sa religion.
Mais le Sultan a pris ombrage d’immenses richesses et d'une munificence qui rendent Nathan dangereusement populaire.
Mandé au palais de Saiadin le vieillard, qu’on tâche de mettre en mauvaise posture, est invité par Saiadin a définir quelle est la meilleure des religions. Nathan justifie en cette occurrence le surnom de sage que lui a donné le populaire. Non seulement il évite le piège, niais encore en démontrant par une ingénieuse et poétique parabole —• que toute religion est bonne qui rend les hommes meilleurs, il émerveille le sultan. Saiadin devenu «on ami, lui confie en lui montrant le portrait du prince Assaad -la raison pour laquelle il a gracié le Templier.
f.inscription de ce portrait rapprochée de celle gravée sur la croix d’or que portait, jadis Récha. permet à Nathan de comprendre que le Templier/et sa bien-aimée fille adoptive sont les deux enfants du prince Assaad! Aussi éconduit-il le chrétien quand celui-ci, vaincu par son amour, vient demander Récha comme épouse.
Alors Curd de S tauften, dans l’exaspération «le sa passion contrariée, commet une vilenie indigne d’un chevalier. 11 accuse le juif d'avoir
élevé dans sa religion une enfant ehivL mne.V
Saiadin — bien malgré lui — est obligé de faire arrêter l’homme qu’il considère comme le plus juste de son empire car les chrétiens, soucieux de reconquérir Jérusalem, prendront acte du premier manquement aux clauses du traité pour recommencer la guerre.
Bientôt Nathan, en présence d’une foule formidable, est traîné devant le bûcher.
« Si je ne ratifie pas le jugement prononcé contre toi, cette cité va connaître à nouveau les horreurs de la guerre! Fixe toi-même ton sort! » lui dit Saiadin. Et le vieillard de répondre: « Que je meure, plutôt que des milliers de mes frères juifs, chrétiens, musulmans... »
Sublime pouvoir d’une grande âme sur cette foule d'hommes sectaires, cupides et brutaux, on ne sait quelle sérénité brusquement s’épand.
C’est le moment choisi par le sultan pour témoigner sa magnanimité à Nathan et mettre è profit l'admirable leçon de générosité donnée par le juif sublime. |
Pour que désormais tous les hommes vivent en frères, Saiadin gracie et libère les Templiers prisonniers, rend à la chrétienté le sepulchre de son Sauveur et fait appel à tous les hommes de bonne volonté, sans distinction de race ni de religion, pour que, triomphant des haines ataviques, des égoïsmes ligués, des préjugés impitoyables, se lève sur l'humanité l’admirable aurore de la tolérance...
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THE SHIP
A trente minutes de Los Angeles, après avoir dépassé Culver City et les studios immenses de la Goldwyn, la route est droite entre plaine et montagne et l’air salin vous gagne.
Le dimanche, cette route qui mène à l’océan, voit passer une multitude de Si.utz, Chalmers, Packard, Sedaw, Ford, Page et de Buick emmenant vers Venice, sur le Pacifique, une partie de la colonie du film qui se donne rendez-vous au restaurant « The Ship ».
C’est Rudolph Valentino qui m’y induisit en 1918.
L’intérieur du « Ship ». est une authentique galère du XVIIe siècle — nécessairement restaurée — dont la poupe seulement plonge dans l’Océan.
C’était, il y a cinq ans, l’unique « meeting place » des vedettes avec « Vernon ». un dancing assez « rough » situé plus près de la ville.
Au « Ship » on dansait le dimanche après-midi et le soir à dîner. Valentino venait de débuter à lTJniversal et me précédait de six mois en Californie. J’avais terminé à New-York mon Pierrot de « Prunella » (dont on voulait bien me parler chaque fois que j’étais présenté à quelqu’un) et deyais tenir aux Goldwyn Studios (alors appelés Triangle) le premier rôle d’un film de propagande de guerre interrompu et jamais terminé par l’épidémie de grippe espagnole qui fit fermer les studios de l’Ouest pendant un mois par ordre du Gouverneur.
Chaque dimanche, pendant mon séjour à Los Angeles, Rudolph et moi allions au «Ship». C’est là que je rencontrai pour la première fois Wallace Beid avec Elliott Dexter qui aimaient la danse autant que moi.
Je fus invité au « Ship » par mon ancien «director» Robert Z. Leonard, en compagnie de sa charmante femme, Mac Murray, d’IIa-rold Lloyd (qui ne manque pas d’esprit) et de Bébé Daniels.
Cecil B. de Mille, « supervising- director » de la Paramount de l’Ouest, s’installait toujours à la table du capitaine vers la proue. Antonio Moreno y venait souvent, ainsi qu’Erik von Stroheim. Celui-ci qui a beaucoup voyagé, me parlait de Paris et de Vienne, de Londres et de Berlin, et aussi d’un scénario sur le métier (peut-être « Folies de Femmes »).
Stroheim venait de terminer sa silhouette
si artistiquement burinée dans « Cœurs du Monde » et attendait, monocle à l’œil, « a chance » pour réaliser son scenario.
Charlie Chaplin y était plus rare et semblait, bien que très populaire, rechercher un coin discret.
L'orchestre jouait des « blues » inédits à la grande joie de tous. Nous dansions, Rudolph
Jules Raucourt qui fit un long séjour dans les studios d’outre-Atlantique, et y interpréta des rôles aux côtés de quelques-unes des stars les plus célèbres: Marguerite Clark, Pauline Frederick, et d'autres.
et moi, à tour de rôle, avec Olive Thomas, Maë Murray, Mary Prévost, Juanita Hansen, Edna Purviance et Virginia Happée.
Selon la coutume en Amérique du Nord, un chanteur venait sur la demande des «patrons» s’asseoir à la table de ces derniers pour murmurer des ballades irlandaises nostalgiques et troublantes.
Le « Ship » est un bateau sur le Pacifique...
Jules RAUCOURT.
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' BETTY COrtPSON
(Voir début pape 3)
Toujours sous la direction de G. L. Tucker, Betty tourna Ladies muot live (inédit en France) puis elle fonda les * Betty Compson Productions » où elle tourna Prisonners of Love, L'éveil de la Bête, et Au pied de l'Echafaud.
Miss Compson tourna récemment chez Famous Players Lasky Corporation The little minister que nous pourrons admirer tout prochainement.
A plusieurs reprises nous avons eu l'occasion de présenter à nos lecteurs de beaux documents photographiques de la jeune artiste, tantôt nous la montrant prête à tourner, retouchant habillement son « make up » puis en élève docile du danseur Théodore Kosloff, et enfin jouant une lointaine romance, souvenir des débuts difficiles.
Betty nous apparaît tour à tour sous les aspects les plus différents, tantôt c’est la gracieuse ballerine, tantôt l’émule féminin d’un Locklear (à ce propos Betty nous à confié que la plus grande émotion de sa vie fut quand elle dût prêter sa charmante personne à la dangereuse acrobatie de rester debout sur les ailes d’un avion en marche, tandis que l'appareil de prises de vues enregistrait ironiquement l’expression de sa terreur et de son angoisse), puis fidèle adepte de Paganini, ou encore la déliciense « bathing, girl » des soixante dix-huit comédies Christie, et malgré toutes ces métamorphoses, elle est toujours pareille à elle-même, ce sont toujours les mêmes yeux bleus qui sourient à la caresse de la vague, ce sont toujours les mêmes cheveux châtains, qui se dissimulent mal sous le lourd casque d’aviatrice, ce sont toujours les mêmes petits doigts qui font vibrer la corde du. violon, et ce sont toujours les mêmes jambes gracieuses qui se ploient et se dressent tour à tour sous le tutu de gaze légère.
Que vous faut-il encore pour compléter le portrait de cette charmente personne? Vous dire qu’elle pèse 52 kgs, qu’elle ne dépasse par 1 m. 57, qu’elle est célibataire et que son adresse est: Care of Famous-Players-West-Coast Studios, 1520, Vine Street, Hollywood. Gal. U. S. A. Alice LIBRY
Petites Nouvelles et Échos
Un dîner entre étoiles. — Corinne Griffith vient de donner un dîner en l’honneur des étoiles de cinéma. Plusieurs célébrités y furent invitées. On comptait une cinquantaine de grandes actrices, que nous applaudissons en Europe et dans toutes les parties du mondes. Corinne Griffith est une des plus' belles interprètes du fameux film SB Days (Six j ours), film qui fut tourné au front français.
Les présentations. — Un Père film de la Gold-wyn Cosmopolitan, a été présenté à Paris et a eu un très grand succès. L’unanimité des suffrages est allée à cette oeuvre qui nous sortait un peu du cadre ordinaire des films a sentiment exagéré. On sait, à ce sujet, que le rôle de la mère a suffisamment été magnifié par cette série de films qu’on nous a présentés Tan passé.
Un Père est une admirable comédie, qui n’a rien de bouleversant. C’est l’histoire de tous les papas qui travaillent sans relâche pour une famille nombreuse, mais ingrate, et qui constate au déclin
l'égoïsme s’est implanté H
au cœur de sa famille. L'œuvre est belle. Elle ne manque ni de clarté, ni de bonne interprétation. Claude Gillingwater qui tient le rôle écrasant du père, est un grand artiste et un acteur consciencieux.
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Ces égarées
Elles ne croyaient pas, ces six petites fleurs du Mal, qu’à force de jouer la comédie u amour l'une d’elles viendrait jà mourir de dépit, de jalousie. Elles ne croyaient pas' non plus que la mère de cette victime du Destin, parviendrait par de simples et honnêtes paroles à bouleverser leur âme et à leur inspirer à elles-mêmes le profond dégoût de la vie de plaisirs qu’elles menaient.
Merry Grace, la maîtresse du groupe des six, chargée d’entraîner l’époux d’une femme insouciante, étthoue; au cours de sa mission, ayant promis de se faire une nouvelle conduite. Elle veut que son amour grandit pour celui qu’elle a mission de détourner. Mais dans un beau sursaut de sa conscience, elle dit à celui qu’elle aime: « Allez, et pardonnez à votre femme ».
Et la porte se referme sur Merry Grace qui sacrifia sou amour à la loi du pardon — et gagnant la campagne elle frappe à la porte de cette bonne vieille maman qui l’accueille comme sa fille.
Merry Grace subira les remords de sa vie passée, mais elle sera réconfortée par cet amour maternel, qui veillera sur elle, amour le plus pur et le plus beau entre tous.
PROGRAMME DU 16 AU 20 DECEMBRE
£ 1. Le Cousin de Poperinghe ... A. Van Oost
jj 2. Au Royaume des Abeilles
(Fantaisie)
% 4. Une Soirée Orageuse
** Comédie
Qj) 5. Jour de Noces....E. Grieg
§ s. Les Egarées
@ Grand drame mondain avee Louise Glaum dans X le rôle principal
PROGRAMMA van 16 tot 20 DECEMBER
1. De Kozijn van Poperinghe . .A. Van Oost
(Openingstuk)
2. In het Rijk der Bijen f
3. Mireille....Ch. GOÜÜOd X
(Fantasie) ’
De Veröwaalöen
Een bewogen Avond
Toonee'spel
5. Huwelijksdag....E. Grieg
De Verdwaalden
groot drama met Louise Glaum
in den hoofdrol
In haar dagclijksch bedrijf Iracht Merry Grace, een meisje van lichte zeden, den echtgenoot eener wat lichtzinnige vrouw mee te sleepen. Maar als buiten zich om, wordt zij oprecht verliefd op den man en zij zal haar ontuchtig leven voortaan vaarwel zeggen. En zelfs zóó groot wordt haar liefde dat zij aan hem zal verzaken om in een heerlijk ontwaken van haar geweten, hem terug tot zijn haard te voeren, hoe oneindig ook haar smart is.
Een harer vriendinnen wordt krank... is nu stervend en voor het laatst wenscht zij haar moeder weer te zien; de goede oude vrouw die niets van haar zoo beroerd leven afweet. Merry Grace trachten het verleden te bestoppen; de dagbladen veropenbaren de waarheid.
En overheen haar droefenis en haar lijden zal de moeder door eenvoudige, eerlijke woorden die verdwaalde zielen leiden tot een nieuw, schooner leven, in de verachting van het vroegere wellustige bestaan.
Het is voor hen als een hergeboorte: een tweede jeugd door reine moederliefde bewaakt.
Semaine de Noël
Dimanche 23 à 3 et 8 h. — Lundi 24 — Mardi 25 et Jeudi 27 décembre à 8 h.
Premières représentations en Belgique
du grand film d’art
La Légende de Sœur Beatrix
Légende dramatique composée et réalisée par ]. DE BARONCELLI et interprétée par SANDRA MILOWANOFF, ERIC BERCLAV et SUZANNE BIANCHETTI
Adaptation musicale spéciale pour
CHŒUR-MIXTE, ORGUE et GRAND ORCHESTRE
Semaine de Nouvel - An
Dimanche 30 décembre à 3 et 8 h. — Lundi 31 décembre — Mardi 1 et Jendi 3 janvier à 8 h
Premières représentations à Anvers
du chef-d’œuvre cinématographique X
Vous tous qui rêvez d’art, de beauté et de vérité venez voir cette douce légende
qui parlera à votre cœur
lcd Secret de 'Polichinelle
d’après la célèbre pièce de PIERRE WOLF et interprété par
MAURICE de FÉRAUDY de la Comédie Française Me"e Andrée BRABANT et Gabriel SIGNORET
Film d’art dont le succès dépassera celui de ” MAMAN,,
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