Bron: FelixArchief nr. 1968#406
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Editeur: J. ME U W/SSEN, rue Charles De Caster, 70 et 72, Biuxelles. — Téléphone L 7Ö78
Lors de la présentation à'El Dorado, la personnalité de l’interprète principale
— notre compatriote Eve Francis — s’imposait au point que peut-être le spectateur eut-il trop peu d’yéux pour le jeu, cependant très naturel et très sincère, des autres personnages du drame.
Parmi ceux-ci, Ja-nue-Catelain, cepen-( nt, méritait qu’on
- arrêta à admirer la maîtrise avec laquelle il incarna le type du jeune peintre suédois. Il tint son rôle avec une conviction et un talent qui classèrent le jeune interprète cinématographique parmi les meilleurs de l’écran français.
Catelain est depuis cinq ans une des plus intéressantes figures de la glorieuse jeunesse de l’art muet en France. Ses dons physiques et ses qualités d'expression l’avaient, dès 1917 — alors que, réformé temporairement, il avait dessein de tourner son activité vers la cinématographie — fait remarquer par M. Marcel L’Herbier, poète d’avant-garde, qui commençait lui-même à apporter au ciné les ressources de son talent et de son goût de l’innovation.
Jaque-Catelain, qui jusqu'alors s’était voué avec un certain succès à l’art picturesque, débuta à
l'écran et se voua définitivement à l'art cinégraphique.
Il interpréta Rose-France, le premier film composé et mis en scène par Marcel L’Herbier; puis, le fienca/Z/l’après Bernstein, réalisé aux studios Gaumont; c’est ensuite Le Carnaval des Vérités, qu’il tourne en compagnie de Suzanne Desprès et de Paul Capellani; L'Homme du Large, film remarquable, dans lequel Jaque-Catelain remporte un éclatant succès. Puis, c’est un « instantané dramatique > de Marcel L’Herbier: Prométhée Banquier. Enfin, c’est l’admirable E7 Dorado, de Marcel L’Herbier.
EntTetemps, Jaque-Catelain a trouvé le loisir de prendre part à des matinées littéraires; il fait plusieurs portraits, fait paraître quelques poèmes, divers articles. Il fait, en outre, les maquettes de certains décors destinés aux différents films qu’il interprète. .
Dans ces derniers temps, il tourna le film Don Juan, dont il est l’interprète principal. Cette production Gaumont, qui verra l’écran cet été, à Bruxelles, nous réserve de revoir le jeune et talentueux artiste dans un rôle convenant particulièrement à sa personnalité. MARNIX.
If NOUVEAU MAITEE dfL'ECEAN
Les écrivains venus au ciné n’ont point, en général, marqué par des œuvres fortes leur adhésion au septième art. C’est qu'ils apportent à l’écran leurs habitudes littéraires. C’est que l’art nouveau exige, avant tout, des hommes nouveaux. C’est le cas pour Griffith, Charlie Chaplin 'scénariste), Cecil B. de Mille en Amérique, pour 'Abel Gançe, Marcel ’Herbier, Léon Poirier en France. Il faut faire exception, toutefois, en faveur de Louis Delluc, romancier en rupture d’écritoire, et qui, dans ses premiers films: Fièvre, la Fête Espagnole, a prouvé, du premier cour qu’il possédait les qualités multiples et encore mal définies qui font, d u mettenr en scène, un novateur de l'écran.
Mais voici qu’une nouvelle exception s'impose. Rudyard Kipling, le grand écrivain des Simples histoires des Collines, des Livres de la Jungle et de la Lumière qui s'éteint, a déposé un instant la plume. Après avoir exploré, pendant plus de trente années, les paysages orientaux et l’âme de ses contemporains, il a pénétré dans les studios, s’est enthousiasmé pour les magies de la * lampe merveilleuse », et a voulu s’essayer, lui aussi, dans un art capable de tenir les foules sous son emprise. Ce « débutant » risquait gros. Romancier fameux dans le monde entier, il ne pouvait entrer au ciné que par un coup de maître. Mais il a produit Y Inexorable. Et Y Inexorable est un chef-d'œuvre.
Rappelons qu’il s’agit d'une histoire très simple qui se raconte en quelques mots.
L’ingénieur anglais Jack Holden épouse, à Lahore, une jeune indigène: Ameera. Les nouveaux époux s'adorent. Il est loyal et bon. Elle est douce et soumise. Un enfant naît bientôt, qui complète le foyer miraculeux. Mais les dieux sont jaloux. Le destin, Y Inexorable, pose bientôt sa lourde main sur le nid fragile. L’enfant meurt en quelques heures, terrassé •’ par les fièvres. Puis une longue sécheresse amène avec elle famine et choléra. Ameera ne veut point quitter son foyer pour les collines plus salubres. Elle succombe dans les bras de Jack. Enfin, la pluie, la pluie bienfaisante tombe à torrents. Mais l’eau 1 diluvienne, qui chassera la terrible épidémie, achève par son abondance la destruction du foyer.
Inexorable s’est accompli.
Cette histoire est donc simple, simple comme une histoire de Kipling. Le grand conteur répugne aux intrigues enchevêtrées.
L'action est toujours, chez lui, réduite à l’essentiel. Il sait que l’art est dans le choix, et non dans l’accumulation des détails.
De même son récit, jamais, ne s'alourdit des descriptions interminables qui rendent si malaisée la lecture de certains auteurs. Sa forme est directe. Cette simplicité, cette nudité l’ont servi admirablement dans son œuvre cinématographique.
Kipling, poète-né, amoureux de modernisme, a compris d’ins-’ tinct également que le film est un poème, rythmé, non dans ses mots, mais dans ses images, dans la lumière et l’ombre alternées et distribuées savamment.
Enfin, Kipling est un vision-naire.D’un goût plus aventureux, et usant d’une forme plus rude, il possède, comme notre Loti, le
don de voir un paysage, une physionomie, puis de les évoquer en quelques traits. De même, dans son film, ce sont des détails définitifs: un bout de ruelle, un coin de cour, un geste, un regard, oui suffisent à nous transporter à l’en-’roit qu’il lui plaît, parmi l’humanité qu’il veut recréer pour la joie de nos yeux.
Bref, c’est la rapidité de l’action, le rythme et la qualité des images qui font de Y Inexorable un film marquant dans les débuts du septième art.
Voilà donc un maître écrivain mué en maître de l’écran, parce qu’il ne s’est point borné à apporter à l'écran son imagination de conteur — quelque fertile qu’elle soit — mais qu’il a pu faire table rase des préjugés et s'assimiler une technique absolument nouvelle. Nul doute que le nom de Kipling, autant I Inexorable, ne fassent tomber les dernières barrières qui séparent encore de l’art nouveau quelques * intellectuels » encroûtés. Notons, en terminant, que le chantre de la force anglaise a rendu un dernier service à son pays, en sortant le film anglais de l’ornière où il se trouvait engagé. Si les productions anglaises ne valaient, jusqu’à présent, que par leur qualité de mise en page, et se laissaient distancer par les réalisations hardies d’Amérique, de Suède, de France et d’Allemagne, Ylne-xorable est une belle revanche. II n’y fallait pas moins que l’audace et le génie du plus beau poète d’outre - Manche. FRED -
Une anecdote de Harzé.
Le populaire comique Harzé joint à ses talents d'acteur gai sur les planches (est-ce qu’on se souvient de cette amusante opérette. Au temps des Croisades, où il était la joie de la soirée?) et d’artiste de l’écran, celui de conteur d’anecdotes. En voici une qu’il nous disait l’autre jour — entre deux petites bandes de publicité — dans un studio.
Quand on a tourné le film Libre Belgique, une scène se passait dans une impasse de la rue de l'Empereur. Je me rendais à cet endroit pour tourner quand, arrivé place de la Justice, je vis de loin le camarade Festerat costumé déjà en soldat boche — mais non maquillé — qui pénétrait dans l'impasse, entouré de curieux. A ce moment une dame très élégamment vêtue m’accosta en disant: * Monsieur, on vient d’arrêter un soldat allemand; je l'ai vu de près: croyez-vous I quel toupet! déjà revenir en Belgique, et en uniforme! Même s’il avait été en civil, celui-là, j’aurais bien vite vu que c’était un boche, car il a une assez sal .... ». Et la
dame indignée n’avait pas prononcé le mot physionomie, je vous prie de le croire!
Pauvre Festerat!
Lumières, s. v. p. 1 Dans le chapitre des * invraisemblances » que les habitués de l’écran discernent d’un coup d'œil — Ciné-Revue en a publié ici même des séries amusantes — signalons encore le soleil
qui entre par le plafond au lieu d’entrer tout simplement par la fenêtre, comme le bon soleil quotidien (ou presque) de nos pays; et encore le soleil qui, au lieu d’entrer par la fenêtre, entre par le côté opposé, où il n’y a pas de fenêtres du tout-mais où le réalisateur a fait poster les électriciens.
Et qui n’a pas vu cet autre miracle encore: une petite lanterne de rien du tout illuminant complètement une pièce entière, et une bougie, l’unique bougie éclairant à giorno une scène immense!
Le réalisateur ne peut pas tout faire, ni tout vol évidemment (il a déjà tant à voir et à faire); mais qu’il veille aux éclairages, pour que le public de plus en plus averti du ciné les remarque, lui, et qu’il n’admette plus qu’un acteur ne promène pas une lanterne allumée dans une salle inondée de soleil!
"Le Rêve „et les gendarmes.
Comme les faisceaux lumineux des projecteurs inondaient la campagne, à des lieues à la ronde, de leurs blanches clartés, les paysans, inquiets, se rassemblèrent et avertirent la gendarmerie la plus proche. Et les bons Pandores se mirent en route... et trouvèrent vers minuit, dans ce coin perdu des Cévennes, une troupe de ciné-matographistes en plein travail, sous la direction de J. de Baroncelli.
Le populaire comique Harzé.
(Voir suite p. 12).
Sa 40 HP.
Commençons notre causerie par une petite anecdote concernant Wally — Wallace Reid — interprète principal du film.
Cela se passait à Cinemapolis. Vous vous doutez bien que les habitants de cette jolie villette de Los-Angèles se vantent à bon droit de très bien connaître, et reconnaître sous tous déguisements, les artistes de cinéma. Or, il y avait un vagabond mal habillé, qui déambulait par les rues, et nul ne connaissait cet inconnu. Nouveau venu, étranger de passage? Girls et policemen, boutiquiers et oisifs se le montraient, et nul ne se souvenait d’avoir rencontré ce bonhomme à mine patibulaire, à l’allure louche, aux vêtements sordides.
La foule augmentait de plus en plus, car on voulait savoir. C’est alors que le directeur de la banque, qui se trouvait à la porte, pris le » vagabond » par le bras et lui murmura quelque chose à l’oreille, qui les fit rire tous deux.
« Mais c'est Wally! » s’écria tout à coup une gentille jeune fille alors que vf tout le monde se préparait à partir.
En effet, c’était bien Wallace Reid. Son déguisement était si parfait que l'artiste, qui a la réputation d’être le plus chic du cinéma, paraissait être le dernier des vagabonds. Son sourire seul était resté le même et l’avait trahi. Or, ce fameux sourire, aussi populaire que le rire de Douglas, et que la moue de Tom Mix, nous l’allons revoir vingt fois au cours de la production présentée: Sa 40 HP. Aux côtés de Wanda Harwley — la Pâquerette des Prés, comme l’appelle notre ami et confrère Jules Raucourt —, de Théodore Roberts, l'homme de tant de rôles, et de Willy Marshall, au jeu personnel et parfait, Wallace Reid le romantique réussit une fois de plus à nous émouvoir et à nous charmer.
Mais aussi la mise en scène de sa présente production fut confiée à Sam Wood, qui réussit à situer les interprètes dans les cadres les plus adéquats à l’action, et les plus propres à permettre d’obtenir une photo impeccable.
Cette comédie charmante, dont nous nous en voudrions de déflorer le scénario par une analyse
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présente à la Continental Bank pour retirer quelques fonds il est éconduit, pris pour un vagabond.
Ayant engagé sa montre, seul bijou qui lui reste, il n'a pas donné son nom, mais le premier venu; Barry Cole. Bn
Pour sauver la situation, il propose à son nouveau chauffeur de prendre la place de Harry Carr, ce qui sera facile « puisque l’oncle n’a pas vu son neveu depuis quinze ans. » La supercherie réussira au-delà des prévisions puisque
détaillée, et qui, d’ailleurs, ne rendrait pas au centième toutes les délicates nuances et les scènes imprévues qu’offre l’écran, nous montre le jeune Harry Carr, intrépide garçon quelque peu casse-cou, en butte à de bien désagréables mésaventures, qu’il supporte d’ailleurs avec une souriante philosophie.
Voici les faits:
Parti sur sa fringante 40 HP pour recueillir son héritage, Harry a décidé de passer les nuits à la belle étoile, mais un soir qu’il dormait, des voleurs lui dérobent sa garde-robe et sa voiture.
Grâce à des paysans, il peut se vêtir convenablement mais rustiquement, et lorsqu’il se
Un peu banal, ce scénario? Peut-être. Mais voyez sa réalisation à l’écran. Il y a des scènes qui méritent particulièrement d’être citées, témoin celles où notre héros dépouillé doit avoir recours à la charité des paysans pour se vêtir, de la façon rustique et godiche que l’on soupçonne; et cette inoubliable cérémonie du mariage dans l’auto, où le pasteur bénévgle procède avec calme et onction aux formalités requises, tandis que des détectives harcèlent le véhicule qui file à toute allure.
Je n’en parlerai pas plus avant: il faut voir, rire et pleurer, de ses propres yeux!
MARN1X.
revenant, quelle n’est pas sa stupéfaction de rencontrer sa propre voiture, mal conduite par une charmante jeune personne, Carlotta Macpherson, la fille du directeur de la banque où on l’a repoussé. Amusé de la situation, il s’offre comme chauffeur; admis, ses prouesses font merveille, mais son oncle le recherche jpour le mettre en possession de son bien; à la banque le Directeur maudit les employés de la gaffe commise, car de oe fait il manque la commandite promise.
John Ogden déclare reconnaître son neveu qui ressemble dç façon étonnante à sa mère. Harry et Carlotta partent sur la 40 HP pour trouver un pasteur qui pourra les marier et, comme les détectives sur la piste d’Harry (qu'ils croient être Barry Cole) les traquent, ils entreprennent une randonnée cocasse pendant que, juché sur l’auto, le pasteur officie.
Naturellement, on apprend que le véritable Barry Cole vient d'être arrêté et tout se termine au mieux.
NOS ENQUETES
::: LE CINÉMA SCOLAIRE DE LA VILLE DE BRUXELLES.:::
C’EST LA PREMIÈRE TENTATIVE DE CE GENRE EN BELGIQUE.
Ainsi que nous l’avons constaté au début de cette enquête sur le cinéma scolaire, llEtat ne fait rien encore dans ce domaine imiportant de renseignement moderne. Au ministère des Sciences et des Arts, on en est à formuler des projets. Et tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on se mettraà l’œuvre... aussitôt que le permettront les caisses bien gardées de M. Theurris.
Pourtant, il faut faire vite, surtout dans les écoles primaires, où, pour l’enseignement de la géographie, de l’histoire, etc., l'image animée peut parler aux enfants avec plus de clarté, avec plus d’éloquence, que le meilleur des livres. En attendant que l’Etat puisse réaliser ses projets, il faut donc compter uniquement sur l’initiative communale. Disons-le sans tarder: quelques communes se sont engagées dans la voie nouvelle, donnant l’exemple aux administrations timorées. Et Bruxelles doit être tiré hors pair, avec son « cinéma scolaire communal ». qui constitue la première tentative de ce genre en Belgique.
« La première expérience relative à l’emploi du cinéma dans l’enseignement, nous dit un haut fonctionnaire de la capitale, remonte au 23 décembre 1908. Elle fut tentée avec succès à l’Ecole normale d’instituteurs de Bruxelles par son directeur d’alors, M. Sluys.
» Depuis, d’autres expériences, faites à Bruxelles même, démontrèrent la possibilité d’utiliser les projections cinématographiques comme un des meilleurs moyens d’enseignement.
» Cependant, jusqu’à présent,, l’école, pour réaliser cette idée, ne pouvait que chercher asile dans les salles de cinéma construites exclusivement pour le public. De plus, l’utilisation des salles particulières était, fort onéreuse, bien que leurs propriétaires aient souvent consenti à réduire, dans de notables proportions, le prix des séances. Enfin, chacun sait que tes films projetés ne répondent que dans une faible mesure aux exigences de renseignement.
— La ville devrait donc posséder une salle, acheter des films?
— Précisément. C’est ce que nous avons essayé de réaliser par le « Cinéma scolaire ôonwniunal », créé sous l’occupation, et établi à l’Ecole primaire nr 3, rue du Rempart des Moines. Cette école est de construction récente. Toutefois, la salle en question n’a pas été conçue en vue de son utilisation actuelle.
Elle était destinée à servir de sallq de- fêtes. Il a fallu y apporter des modifications. A présent, elle peut contenir 300 places assises. L’appareil à projections est du dernier modèle il est muni, en effet, d’un dispositif qui permet de fixer la vue à volonté, condition essentielle
pour le film instructif. Chaque classe, à tour de rôle, est conduite dans cette salle, qui est commune à tous nos établissements d’instruction.
— Et quels sont les films projetés?
— Nous en possédons une centaine: des. vues de la Belgique pittoresque, un séjour à la colonie scolaire, une collection de documentaires tournés au jardin zoologique de Londres, des « scènes » de la vie des plantes, et quelques bandes comiques pour égayer les séances. D’ailleurs, les films bien adaptés aux nécessités de l’enseignement sont encore rares.
— Arrêterez-vous & votre effort?
— Le but de la ville de Bruxelles est de former une « bibliothèque de films », à l’usage de tous les degrés scolaires. Nous avons acquis jiuequ’à présent des milliers de mètres de films, à des conditions avantageuses, grâce au concours bienveillant des ministres de la Guerre et des Colonies, et de certaines grandes maisons d’édition. Tous ces films subissent d’ailleurs une sélection sévère. On a même compris en haut lieu la nécessité de tourner des films sur des scénarios établis suivant des programmes déterminés. Des étude» sont en cours à ce sujet. »
En terminant cet entretien, notre interlocuteur ne manque pas de souligner l’importance du cinéma scolaire, tant au point de vue de renseignement lui-même qu’au point de vite de la lutte à entreprendre contre le cinéma démoralisateur.
Mais ce sont là des choses dont les lecteurs de « Ciné-Reviuie » sont depuis longtemps pénétrés. Ce qu’ils doivent retenir de cette interview, accordée avec tant de bonne grâce, c’est l’exemple donné par la capitale en matière d’enseignement par le ciné.
Lorsque nous aurons ajouté que la commune de Saint-Gilles, qui ne possède pas de bibliothèque de films, organise néanmoins, à l’école de la place de- Bethléem, grâce à des films loués dans le commerce, des représentations gratuites destinées aux élèves et aiucx parents, lorsque nous aurons ajouté cela, nous aurons fait le tour de l’agglomération bruxelloise.
FRED.
GtR/AAlNE-ALbtKT ÜÜLAC
Cette femme française, dont le talent repose autant sur l'expérience acquise au cours de ses voyages d'étude, que sur un goût inné pour les choses du VII’ art, imposa son nom par un effort continu et que couronna bientôt le succès.
Sa façon d’envisager l’art muet est assez personnelle, et il est de ses phrases lapidaires, dites au cours d’interviews, qui valent d’être citées, pour leur netteté claire sinon pour l’originalité des idées qu elles exposent.
« Nous nous devons d'amener peu à peu le cinématographe à une conception plus haute, mais il faut procéder par étapes, pour ne point effaroucher le public et lui permettre toujours de nous suivre et de nous comprendre.
« Il y a en ce moment un besoin intense d’œuvres émouvantes et seule l'émotion jaillie d’une source belle et noble paut entraîner et satisfaire les esprits. »
Parlant du décor à l'écran. Madame Germaine Dulac lui reproche de ne point occuper la place « intelligente » auquel il a droit.
« 11 faut » — dit-elle — « que le décor de studio soit conçu avec plus de fantaisiè, que les taches et les dominantes s’y accusent. Le drame et les caractères prennent aussitôt un relief insoupçonné. » Ces-théories, l'habile réalisatrice française est parventjlà les mettre en pratique, dans les diverses productions auquel s’attache son nom. Germaine Dulac, en effet, après avoir consacré avant la guerre plusieurs années au journalisme et à la critique dramatique, s’est adonnée complètement au cinéma à partir de 1916. C’est au cours d'un voyage en Italie en 1914, en compagnie de son amie Stacia Napierkowska que notre réalisatrice prit ses premières leçons de mise en scène; ia belle
Photo Henri Manuel.
actrice qui depuis s’est imposée à notre admiration, dans L'Atlantide, tournait alors pour le compte du Film d'Art; c’est ainsi que Germaine Dulac put assister à la mise sur pied de Caligula, et surprendre les secrets de l’art cinématographique.
Deux ans après, Mm* Dulac tournait son premier film Les Sœurs ennemies, avec Suzanne Després; ensuite naquit Geo le Mystérieux, pour Harry; cette dernière œuvre remporta un franc succès.
Puis, nous vîmes Dans l'ouragan de ia Vie, et enfin un serial. Ames de Fous, où pour ia première fois se dégage de façon précise la technique et 1 idéal cinématographiques propres à son auteur.
Suivirent alors avec un succès ascendant, La Cigarette, réalisée pour compte du Film d’Art; la Fête Espagnole, pour la firme Louis Malpas, et qui livra la bataille des films d’avant-garde.
Les productions dernières de Mm' G. Dulac eurent nom: Malencontre, La belle Dame sans merci, et La mort du Soleil. La belle Dame sans merci, c’est l'œuvre capitale de Germaine Dulac, celle qui mit le plus en valeur la technique poursuivie dès lors: visualisation de la vie intérieure et mouvement créé par la pensée plus que par les faits.
Depuis, ia grande artiste s’est attachée à trois œuvres maîtresses: Le Lac (d'après le poème de Lamartine), Werther et Manon Lescaut, qu’avec son grand souci du sens pictural et psychologique de l'écran, elle compte achever dans le courant de cette année. A leur parution, nous ne manquerons pas d en entretenir le lecteur, friand d’œuvres où le sentiment le dispute à la beauté et où s’impose le talent et la maîtrise des grands réalisateurs français d’a-vant-garde.
Markjx.
Pour tout ce qui concerne /'ADMINISTRATION, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s'adresser à l'Éditeur, M. J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, 10 et 12, — Téléphone L. 1678.
12
Ça y est!... J'ai perdu vingt-quatre kilos depuis l'avènement des taxes!...
Le Courrier Ciném Biographique.
L'HUMOUR A L'ÉCRA
Suite de la page 6.
On tournait le Rêve, de Zola, et comme on n’avait pu trouver à Beaumont de ruisseau répondant à la description du roman, il avait fallu aller le chercher ailleurs — ainsi que d'autres tableaux de l’œuvre, notamment ceux où Angélique fait la connaissance de Félicien.
Heureusement que les gendarmes étaient connaisseurs, et même amateurs de ciné. Ils s’excusèrent d’avoir interrompu la prise de vues, et s'intéressèrent vivement aux opérations des magiciens de l’écran.
Les " fléaux „ du Cinéma.
Pour compléter notre série des « fléaux » du cinéma, on nous demande d’y ajouter l’orchestre qui accompagne Forfaiture ou une comédie de Rigadin avec l’ouverture de la Traviata, et le spectateur qui trouve à certains interprètes des ressemblances avec ses parents et amis — et les parents qui « expliquent » les scènes scabreuses à leurs rejetons ahuris, et le spectateur bien renseigné qui, désignant Edna Purviance, apprend à ses amis qu’elle est mariée à Charlie Chaplin; et que dire de celui (votre voisin) qui a déjà vu le film qu’on projette et qui le prouve A son entourage en annonçant à haute voix ce qui va arriver!
Le Cinématographiste sans Film.
Les Thés Conférences
— Voulez-vous du sucre, dear?
— Yes, mon cher Aristide, on pourrait leur en faire livrer 200,000 tonnes par mois.
Cinémagazine.
Les soviets admettent tous les films à condition qu'ils ne soient entachés d'aucune tendance politique.
Envoyons-leur un film éducateur... ils en ont un besoin pressant!
Cinémagazine.
— Ah! mon vieux, c’est pas des affiches de cinémas... c'est une exposition d'horticulture!...
— Oui... n' manque plus que le Lys dans la Vallée.
Cinémagazine.
Faisons de la Lumière dans les Cinémas
C’est le spirituel «Canard Enchaîné», dont l'humour à la Mark Twain nous divertit chaque semaine, qui nous donne gratuitement ce conseil. Les lignes que Von va lire, signées René Maran (?) sont donc extraites des colonnes de notre spirituel confrère parisien.
Le$ personnes qui ont l’habitude de fréquenter les cinémas n’ont pas été sans avoir remarqué que les lumières s’éteignaient au momênt précis où l’on commençait à projeter les films sur l’écran.
Que des directeurs profitent de l’inattention des spectateurs pour se li vrer à de pareils procédés, et cela dans un but de basse économie de lumière, c’est déjà abusif.
(Mais, malheureusement, le mal est plus grand. Si on fait la nuit dans les salles, c’est surtout pour obéir à une habitude prise par
routine, par manque d’initiative... On éteint parce qu’on a toujours éteint, parce que les autres éteignent... C’est tout simplement absurde.
Certes, nous comprenons qu’on en ait usé ainsi dans les cinémas de l’antiquité, alors que toutes les choses étaient dominées par le malfaisant obscurantisme, mais, maintenant!... Mais au xxi* siècle.
C’est à se servir d’un tabouret pour hausser les épaules jusqu’à l’extrême limite du dédain.
Nous sommes persuadés d’avoir' avec nous tous les passionnés du progrès si nous réclamons énergiquement la ltumière, toute la lumière.
Une foule de raisons militent en faveur de
notre proposition.Nous n’en citerons que deux: D abord, une raison de morale:
, Nous savons fort bien, pour l’avoir pratiqué nous-même au temps de notre folle jeunesse, que des personnes parfaitement honorables par ailleurs, profitent de l’obscurité et de ce qu’elles sont d’un sexe différent, pour se livrer à des gestes véritablement déplacés. Il faut mettre fin à ces extravagances, qui ne sont plus de notre âge.
Ensuite, une raison de confort:
Alors que dans certains films un peu flous on a déjà beaucoup de difficultés à suivre le jeu des artistes, nous ne comprenons pas que I on aggravé cette défectuosité en éteignant tout.
Si c'est comme ça qu'on espère y voir plus clair! Vrai, l’ânerie de nos contemporains nou3 dépasse! René M.ARiAiN.
LA BONNE PHOTO
Peu avant de quitter Paris, Miss Pearl White reçut d’une midinette une lettre qui contenait une demande d’argent. Elle répondit sèchement et démontra à la jeune ouvrière qu’on ne prête pas aux inconnues; les termes de sa lettre étaient si sévères qu’après l’avoir relue, elle joignit, pour adoucir la semonce, sa photographie dédicacée.
Le surlendemain, elle recevait la réponse suivante:
« Miss Perle,
» Merci de tout cœur! J’ai mis votre photographie dédicacée aux enchères, à un instant où il y avait pas mal de clientes et de clients à la maison. Ça est monté à 127 francs! Merci bien ' » (Filma. )
M“* Darso Decroissy.
MADIO-FILM - STUDIO-ECOLE
S» VÄ
Répondant au désir de tous ceux qui luttent pour l’art cinégraphique en Belgique, la MADIO-F1LM, 54, rue du Marais, à Bruxelles, organise des cours préparatoires de ciné avec leçons de sports pour les jeunes gens qui se sentent vraiment doués pour entreprendre la carrière.
Les cours sont donnés trois fois par semaine, les lundi, mercredi et vendredi, de 8 à 10 h. du soir, par Mme Darso Decroissy, artiste de la « British actors film company limited » et M. Arthur Darmentièresr artiste des différents théâtres bruxellois et réalisateur cinégraphique possédant toute la technique du métier.
La MADIO-FILM possédant son matériel de prise de vues et de aboratoires, entreprend tous les travaux cinématographiques et photographiques. — On filme tout.
— Bureaux ouvert les jours des cours de 5 à 10 h- du soir. —
14
le: film belge
par Jules RAUCOURT.
J’écrivais l’an dernier (« Le Cinéma International »), « dans le domaine artistique il n’y a ni concitoyen, ni allié, ni ennemi. Il y a le génie, le talent ou la médiocrité. C’est tout.» A ce jour, aucune oeuvre cinégraphique belge n’existe. Je sais que M. Jacques Feyder est Belge, mais 1’ « Atlantide » est un film français. Et puiis, qu'entend-on par film belge? Un film n’est pas belge du fait d’avoir été tourné en Belgique et le Belge — nous nous plaisons à le croire — n’est pas toujours un Beulemans. Le vrai Belge est Breydel, Arte-velde, Rulbens, Charles De Coster, Verhaeren, Constantin Meunier, I.éon Frédéric, Eugène Demolder, Georges Eeckhoud, Picard, Maeterlinck; le Belge, c’est le forgeron di’Alost, le pèchetur d’Ostende, le tisserand de Courtrai; le mineur de Charleroi, le pudleur des laminoirs de Liège, le fermier d'Arlon. Ceux-là sont bien de chez nous. Allons les regarder de plus près et bâtissons « sur nature » un scénario belge. Le Belge est simple, courageux, tenace. Sa vitalité s'apparente davantage aux écoles nordiques (Sjoström) qu’aux écoles latines. Allons revoir les maîtres flamands aux musées; il y a plus de vérité dans une petite étude de Breughel que dans les fresques conventionnelles de Véronèse et Delacroix.
Initions-nous à la philosophie des Van Eyck et de Laermans. et pensons parfois aux prestigieux rameurs gantois d’Henley. Relisons Emile Verhaeren: .
Je suis le dis de cette race tenace
Qui veut après avoir voulu...
Mettons en tj§Je de liste deux œuvres, belges à réaliser en blanc et noir: « Un Mâle », de Lemonnier, et « Tyl Uilenspiegel », de Charles De Coster. Cachaprès et Tyl sont de chez noua. Apprenons à les connaître, ils valent mieux que la fille fardée dans sa limousine. Laissons l’artifice où il est. Applaudissons la persévérance de M. de Kempeneer qui a lutté, comme moi du reste, pour que notre pays soit doté d'iun studio véritable. Un metteur en scène français, peut-être plusieurs vont venir nous apprendre à tourner un film. Bravo! Cette émulation (semblable à la venue de Baudelaire en Belgique qui enfanta les Lettres Belges) déboulonnera de leur socle en massepain nos orfèvres du navet.
Tout est bien!
Attendons le jour proche, où l’œuvre cinématographique intégralement belge (scénario, metteur en scène, acteur, paysage), dégagée de
influence étrangère, aille proclamer aux quatre coins du monde notre volonté d’être NOUS!
Voir dans Le Cinéma Belge, 1020, mon article " Le Studio Belge
Voir dans Le Cinéma International, 1921» ma lettre ouverte à M. Jules Destrée, Ministre des Sciences et des Arts.
Voir dans La Semaine Cinématographique; (Paris, 15 mai 1921), ma lettre sur PlntMirie belge **0 matière Cin*graphl>|ne
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/ Quelle ne fui pas la suprise (le Margaret Sher- .Î.
I* i* wood le jour où elle recul d un correspondant in- î
f connu la lettre suivante: » Je me permets de vous .J. / f_ envoyer ce canard que je viens de tuer à la chasse. .î. Il porte à la patte un étrange message qui vous est .î. adressé et je crois utile de vous le transmettre dans l’état où je l'ai trouvé ». Le message attaché à la patte de l’oiseau disait: «Faire parvenir à Margaret .î. Sherwood, Ui36, Lakeshore Drive Chicago III. — .î. Sommes arrivés sains et sauj à Mason Land. — Eric * Iledon.» X
Quatre ans auparavant, Margaret avait fait la J connaissance d’Eric Hedon chez Jan Thomas, le J célébré explorateur des régions arctiques. Les se- J maines qui avaient suivi leur première rencontre J avaient vu se changer leur amitié en amour et la i veille du départ d’Eric pour une expédition polaire J qu’il devait accompagner, Margaret lui avait pro- $ mis d’attendre son retour quelle que fut la durée î de son absence... î
Des mois s’étaient écoulés et un jour la nouvelle J de la mort d’Eric était parvenue...
Mais les régions arctiques réservent d’étranges J surprises et certains explorateurs étaient revenus * que l’on croyait disparus à jamais.
Aussi l’arrivée du message vint-il raviver en *j* Margaret un espoir qu’elle conservait malgré tout ** au fond de son cœur.
Elle communiqua aussitôt à son frère et à un de *$* ses amis, Price Latham, la surprenante nouvelle et ** ne tarda pas è les. convaincre de la nécessité d’or-ganiser une expédition pour aller à la recherche ** des disparus.
Price qui était devenu amoureux de la jeune *' fille se déclara prêt à armer un navire dans ce but, à la condition que Margaret consentirait à deve-nir sa femme dans le cas où les recherches reste- *$* raient infructueuses.
La jeune fill" lui répondit qu’elle acceptait, bien ** qu’elle n’éprouvait pour lui aucune affection.
C’est ainsi que deux semaines plus tard, Mar-garet, son frère Geoffrey et Price Latham fai-saient route vers le cap Farewell où le «Vilxug», sous le commandement du capitaine Mac Neal et *j* ayant comme équipage les survivants de 1'Aurora, *;* les attendait.
Après quelques jours, l’expédition atteignit le *$* dépôt de 1’Aurora sur la Terre de Mason où des ** indications contenues dans un document laissé par Eric permet!aient de suivre la trace du disparu.
Le «Viborg» reprit la route vers le Sud, mais les glaces se reformant, deux semaines plus tard, le navire se trouvait immobilisé dans la banquise et V ses occupants se voyaient condamnés à l’hivernage. V Latham craignant de voir aboutir les recherches voulut prendre le chemin du retour malgré les *» supplications de Margaret, mais le capitaine s’y refusa, considérant que son devoir était de rester V tant que subsisterait la moindre chance de retrou- •!* ver le disparu.
Cette opposition eût le don d’exaspérer Latham V
Programme du 20 au 25 mai
KIIMETO
Revue scientifique
Dans les Déserts Glacés
Grand drame des régions polaires en 5 parties
Un Ouvrier Gentleman
Comédie en 5 p.
interprétée par James CORBETT
Programma van 20 lot 20 ilri
Kl NET O
Wetenschappelijk
In de Bevrozen Woestijn
Groot drama der poolstreken in 5 d.
Een Werkman Gentleman
Tooneelspel in 5 d. vertolkt door James CORBETT
SEMAINE PROCHAINE
Harry Carey Sundown Slim le Poète Chemineau
dans
Comédie dramatique
te apparut Jl Ti u retentit. , f asseurs ar- jC Jl aient avoir t J dé consta- jC J me n’était C J
PROCHAINEMENT
LE FILM SENSATIONNEL
écVé de TarWve )ueed
> qui chercha à semer la révolte dans l’équipage.!
> Margaret, se rendant compte du danger d’une 1
> telle manœuvre et, résolue à sauver coûte que 1
> coûte celui (pie son cœur lui disait être toujours en 1
> vie, jura à Latham de l’épouser quoiqu’il put ad- 1
> venir dans la suite; sacrifiant ainsi son, amour 1
> pour sauver la vie de celui qu’elle aimait.
> Au cours de la longue nuit polaire, la catastro- 1
• phe la plus redoutée des explorateurs se produisit: 1
> le «Viborg» fut anéanti par un’ incendie à 7Ôo ki- 1
« lomètres de toute terre habitée. La petite troupe, 1
> munie des maigres provisions qui avaient pu être 1
> sauvées du désastre se vit contrainte de redescen- 1
> dre vers le Sud.
> C’est au cours de cette pénible retraite clans les 1
> Déserts glacés, qu’un cairn fut découvert, signa- 1
> laut le passage d’Eric Hedon à col endroit, un an 1
• auparavant. “
Margaret se sentit revivre, mais la marche était 1
1 lente et les vivres allaient bientôt manquer. Les (
meilleurs tireurs de l’expédition partirent en .
1 chasse. Tout à coup une forme indistincte apparut
sur la pente d’un glacier. Un coup de feu retentit
• La balle avait porté, mais lorque les chasseur;
rivèrent pour rélever l’ours qu’ils croyaient
lue, quelle ne fut pas leur stupéfaction de
1 ter que c’est un homme et que cet homme
autre qu'Eric Hedon en peisonne. Heureusement, la balle n’avait fait qu’une légère éraflure à la tête et le disparu, miraculeusement retrouvé ne tarda pas à reprendre connaissance.
Margaret ne put contenir son secret et c’est en sanglotant qu'elle apprit à Eric la promesse qu’elle avait dû faire à Latham pour pouvoir continuer ses recherches.
Eric connaissait l’existence d’une tribu d’Esqui-maux il environ vingt milles et il fut décidé d’aller à sa rencontre dans l’espoir de pouvoir renouveler les‘provisions. La marche fut reprise; mais les Esquimaux ne disposaient eux-mêmes d’autres-ré-serves que la charge d’un traîneau. La situation de la petite troupe devenait critique. Latham, qui n’avait pas les scrupules de ses compagnons, s’enfuit de nuit emportant le traîneau et sa réserve de vivres. L un des Esquimaux le surprit dans sa criminelle tentative et se lançant à sa poursuite parvint à le rejoindre. Une terrible lutte s’engagea entre Latham et l’Esquimau défendant son bien, lutte dont l'issue fut fatale pour Latham qui lomba pour ne plus se relever.
La délivrance pourtant était proche. Un navire canadien, le «Kadiak » se trouvant dans les parages de la baie Coronation et, ayant reçu ordre de s’enquérir du « Viborg », avait dépêché une expé- Jl Jê dition qui après plusieurs jours d’investigation jl Jl découvrit le cadavre glacé de Latham. Peu de temps i J après, ils rejoignent Eric Hedon et ses compagnons. Jl J C’était le salut- et le bonheur pour Margaret et Eric, la mort de Latham libérant la jeune fille de “i Jl son serment et lui permettant d’épouser l’élu de « "i son cœur. Aussi les souffrances et les privations J J endurées pendant leur longue croisière furent-ils j Jl vite oubliés et, c'est rayonnants de bonheur qu’ils j jl prirent le chemin du retour vers le « Kadiak » et jl J ensuite la Patrie. J J
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