Bron: FelixArchief nr. 1968#360
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ßes jolies 9#odes
de cParis
Toute la mode en 24 pages richement illustrées des plus beaux modèles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre Les Jolies Modes, le bel album mensuel édité par la maison J. Felix, de Bruxelles.
Disons surtout l’élégante simplicité de ces 100 modèles, se distinguant aussi par le goût et le sens pratique qui présidèrent à leur élaboration. Dans ce choix de manteaux d’été et de tailleurs, de robes de soirée, de promenade ou d’intérieur, de chapeaux de toutes formes et de toutes nuances, de toilettes de jeunes filles et d’enfants, d’élégantes lingeries, enfin dans cet assemblage choisi de tout ce qui est création des meilleurs couturiers, modistes et lingères, nos lectrices sauront trouver ce qui s’harmonise le mieux avec la personnalité de chacune.
Les Jolies Modes aident la femme de Belgique à se parer, à se faire aimer, à plaire.
Cet album se vend 1 fr. 50, qu’il suffit d'envoyer par mandat-poste à l’adresse ci-jointe:
18, rue Thomas Vinçotte, Bruxelles.
Les Reines de la grâce
et les Rois du rire
Il y a en Amérique les rois de l’acier, les potentats du pétrole, les princes du cuivre. Et l’on vient d’élire au cinéma des rois du rire et des reines de la grâce!
M. Hylan, malire de New-York, présidait en personne à une consultation monstre d’un peuple de plus de 90 millions d’habitants. Les votants s’écrasèrent. Il n’y eut pas d’abstention. Le dépouillement, sérieusement fait, par le premier magistrat de la ville, donna les résultats suivants:
Etoiles féminines: Madge Kennedy obtint le plus de suffrages.
Suivirent tes noms de Mary Pickford, Constance Biinney, Lillian Gishj Mae Murray et Constance Ta 1 madge.
Astres masculins: Will Roger en tête, pii«. Charles Chaplin, Tom Mix et William F( ] nom.
Cette anecdote authentique montre combien les Américains mettent de sérieux dans le couronnement de leurs favoris.
Mais puisque 'les enquêtes roulent fièvreusement sur les sujets les plus 'divers, ne pourrions-nous pas, dans nos corporatifs français, rechercher quels pourraient être, parmi nos artistes, ceux que l’on pourrait ainsi distinguer?
TOUJOURS EN MAGASIN - 20.000 ROULEAUX -DE 65 ET 88 NOTES
THE AUTOPIANO Kastner & C° L,d
MONTÉ EN MÉTAL
Achille GE Y Z
178, RUE ROYALE, BRUXELLES
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AGENT GÉNÉRAL POUR LA BELGIQUE DU CÉLÈBRE PIANO
"August Förster
2« Année — N ° 33. — 1322
Nippon américanisé? Non, Hayaka-wa, malgré près de dix ans de séjour aux United States, a su conserver et les particularités de sa race, et la
fiureté — partant a force — de son caractère personnel.
Il a vu le jour à Tokio en 1889. Issu d’une famille noble, ses études le conduisirent au seuil de l’Ecole Navale de son pays, mais l’attraction ressentie depuis toujours pour ce qui avait trait au spectacle lui fit quitter la carrière des armes pour les coulisses et plus tard le studio. L’oncle de Ses-sue, lui-même directeur de théâtre, et qui joua aux côtés de la célèbre tragédienne Sada Yacco, l’aida dans la voie nouvelle qu’il s’était tracée.
Une première tour-’ née en Amérique fit bien augurer de son talent; entretemps, notre jeune acteur, ayant pris ses inscriptions à l'Université de Chicago, y parfit ses connaissances de la langue anglaise, et chercha à s'assimiler l'œuvre des génies anglo-saxons: Shakespeare, surtout, lui inspirait une admiration sans bornes; il traduisit en japonais Othello, Hamlet, le Roi Lear, et interpréta le répertoire shakespearien devant des auditoires japonais. Ainsi, tandis que Sada Yacco faisait connaître aux Américains les riches et chevaleresques légendes des Samouraï; que Tsuru Aaki, encore enfant, jouait aux côtés de la grande tragédienne, qui avait su mater le mépris qu’éprouve le Yankee pour toute œuvre émanant des Jaunes; Sessue débutait
un théâtre du quartier japonais de Frisco, dans Le Typhon.
Thomas H. Ince l'y vit, comprit tout ce que l’art du geste pouvait tirer de cet acteur dont le talent résidait autant dans la mimique, l’expression des yeux et la sobriété des gestes, que dans la parole, et enga- v gea le jeune homme à tourner Le Typhon pour l’écran.
Cette bande d’essai, qui fixa le réalisateur sur ce qu’on pouvait attendre d’Hayakawa dans l’art naissant de la c i n é m at ogra phie, eut pour effet d'engager l’artiste pour une période de trois ans — de 1915 à 1918 — à la Paramount.
Et, dès lors, commença cette série si caractéristique, dont les titres sont pour le spectateur des rappels d’émotion d'autant plus fortement ressentie que les moyens d’extériorisation du
fiersonnage étaient simples et sobres; citons, pour a première période de trois années:
The Bottle imp Alien Souls (Antes d'étrangers). The Cheat (Forfaiture), Honorable Friend, Each to his kind. The Soul of Koura-San (L'Ame de Koura-San), The Jaguar claws (El Jaguar), Forbidden Paths, Hashimura Togo (Hara-Kiri), The call of the East (Œil pour œil). The white man's Jaw (Un Drame au pays de T ivoire), The secret game, The braw est way (Le Sacrifice de lamura). Hidden Pearls (La blessure gui sauve). The Honor of bis house (Soupçon tragique). The city of dim faces (La voix du sang).
De 1918 à ces derniers mois, c’est sous le drapeau de la « Mutual » qu'il tourna:
His Birth right (Fi/s d'Amiral), The Temple of Dusk (Le Temple du crépuscule), A Heart in Pawn (Amour de Geisha), Bonds of honor (Pour l'honneur de sa race), The courageous coward. His debt. The man beneath. The gran horizon. The dragon painter. The Tong man (Le Lotus d'or), 7 he illustrious Prince {Le Prince mystérieux). The Brand ot Loper, The Devil's claim.
Depuis décembre 1920, c'est à la « Robertson Cole » que Sessue travaille comme producer, accentuant « sa manière », cherchant à gagner à sa vision des caractères, ceux qui évoluent à ses côtés et sous ses ordres.
critique et s’exposer à
prêter un rôle, il ne faut pas le jouer, il faut le vivre. » Formule-cliché, à force d'être entendue, peut-être; mais qui constitue pour Hayakawa la conditio sine qua non, dont il ne lui plaît point de s'écarter.
Un exemple du dévouement et de la sincérité de cet artiste, dans les tâches qu’il entreprend, nous est conté par notre confrère André Bencey, dans une chronique consacrée au mime japonais.
C’était quelque temps avant le voyage qu’il fit, en 1921, dans l’Est, voyage au cours duquel il fut reçu à la Maison-Blanche par le président Harding et assista, amateur passionné de sport, au match Carpentier-Dempsey.
11 était tombé fort malade et voici dans, quelles conditions. Actionné à la mise au point du Marais, film dont il est l'auteur et « qui est, dit-il, le reflet même de ses idées sur ce que doit être un scénario cinégraphique dans l'avenir », il fut saisi, tandis qu’il interprétait les scènes finales, de douleurs violentes.
Les médecins, appelés en hâte par la vigilante Tsuru éplorée, diagnostiquèrent une crise aiguë d'appendicite; ils ordonnèrent au malade de regagner son logis et de se mettre au lit sans retard. Mais, pour l’artiste consciencieux qu'est Sessue Hayakawa, c'était abandonner l’ouvrage à un moment laissér refroidir le feu
de l'enthousiasme qui présidait au travail. Au mépris des souffrances qui le torturaient, il continua donc de jouer, terrassé par la douleur à la fin de chaque scène, mais résolu à passer outre. Seulement, quand tout fut achevé, on le transporta en piteux état dans une maison de santé. D’avoir forcé si longtemps là nature, alors qu’il eût dû prendre un repos absolu, avait produit une rupture de l’appendice...
11 restait peu de chanqe de sauver le malade! Déjà ses mains se crispaient après les couvertures pour les ramener à lui, ce qui est l'un des signes le plus sûr que la fin est proche. Le mourant, qui avait gardé une lucidité extrême, se rendit compte de son état.
La « manière » de Sessue Hayakawa est contenue dans ces mots qui sont de lui: « Pour bien inter-
( Voir suite page 15.)
Coupe du troisième étae des Studios Fox, à New-York. Remarquez e. a.:
avec une surprenante vérité. LES STUDIOS Le metteur en scène, dont le principal objectif est de faire vivre l’œuvre du scénariste, organise au studio la majeure partie de son travail. Sans se préoccuper de l’ordre chronologique des scènes, il tourne, tour â tour, en plein air ou dans le théâtre de verre. En effet, il lui serait impossible de filmer la scène 10, par exemple, dans tel décor ou tel endroit, et, quelques jours plus tard, prendre la scène 32, toujours dans le même décor ou au même endroit. Aussi termine-t-til, l’une après l’autre, les scène 10, 32 et-toutes celles qui demande un cadre semblable. Au studio, le metteur en scène et ses-interprètes se trouvent à l’abri des intempéries et peuvent, & leur aise, travailler sous les puissants rayons 'des projecteurs et des lampes à fluorescence de mercure. Ce dernier mode d’éclairage a le précieux avantage de donner presque exactement, sur la pellicule négative, la valeur des traits solaires. Aux 'Etats-Unis se trouvent les plus grands studios, les mieux agencés et les mieux compris. Nommons lies studios couverts de la « Fox-Film », Fifty Five- avenue, à New-York; ceux de la « Famous Players Lasky », à Los-Angeles, et de la «Goldwyn Pictures Company », à Culver City, En Italie, les théâtres de verre de « L.U.C T. », à Rome; en France, ceux de Pat hé. Gaumont, Erm-oldeff, Phocéa, dans la banlieue parisienne; -ceux de Saint-Laurent -du Var, de Marseille- -et de Nice. En Belgique, le merveilleux studio de la « Beliga-Film ». bâti sur lee terrains attenants au château de Machelen-Vil vorde. La Miaiison Pathé, la première1, fit édifier, il y a quinze ans, à 'Vincennes (Paris), un théâtre de verre qui resta longtemps, en France, le modèle du genre. Imaginez un -immeuble rectangulaire, spacieux, et comprenant à un de ses étages, une vaste salle dont tes trois murs sont percés de baies; le quatrième est entièrement vitrée, ainsi que le toit. Sous cette salle, les loges -des acteurs, les lavabos. Au irez-de-chaussée, les magasins aux décors, aux accessoires, aux meubles, les bureaux de la comptabilité, de la direction, de la publicité, de la vente, des achats. Dans les studios apparaissent, comme sous le coup d’une baguette magique, jardins artificiels-, places publiques, ruelles tortueuses, coins de parc, de forêt, fontaines, -cascades, ruisseaux, bassins. Grâce à des ventilateurs puissante, le metteur en scène commande la pluie (tôles percées de trous et qui couvrent le haut du dé-oor), le vent, la neige (petits morceaux d’ouate), l’orage avec ses -éclairs (pôles électriques que l'électricité heurte et qui produisent une fulgurante étincelle). -Il existe deux sortes de studios: les studios couverts et les studios en plein àir. Tandis que les premiers sont constitués par une forte charpente métallique avec toit et -cloisons entièrement vitrés de haut en bas — cloisons de manière à laisser pénétrer -dans le théâtre toute sorte de véhicules — les derniers présentent, le plus souvent, une plateforme de bois ou de ciment armé au-dessous de laquelle sont tendus des filins où coulissent des toiles qui serviront à régler l’éclairage solaire. Les -studios fermés américains, véritables merveilles, possèdent un loutill-agie complet et un matériel sans -cesse -renouvelé, suivant, les perfectionnements de la technique moderne. Un des théâtres -de'verre les mieux agencés -est 'assurément -celui de la «Fox-Film», à New-York. U contient: salles de projection, laboratoires, bureaux, restaurants, cuisines, loges d’artistes, -salles -de bain, salles de réception, salons de coiffure, garage pour PIANOS RON1SCH —= MICHEL MATTHYS 16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 152.92
um
6 automobiles, cabinets du médecin, du dentiste, du pédicure, du manucure, atelier, scènes, librairies, magasins, téléphones, télégraphes, etc.
Non contentes de créer des studios, les compagnies productrices créent des villes et' des villages éphémères et merveilleux.
Bâties en -stuc, ces 'agglomérations serviront de cadre à l’action, qui, suivant le scénario, se déroulera aux quatre coins du monde.
Voici la description d’une de ces cités appropriées aux exigences de la cinématographie moderne.
Dans la vallée de San-Fernando, en Californie, à peu de kilomètres de la ville de Los Angeles, on a construit une ville qui, en quelques heures, prend l’aspect de Rome, de Paexemple, représente une ambulance, les autres côtés, une pâtisserie, un baraquement militaire, une posada mexicaine. Cette ville truquée d coûté plus de dix millions de francs et compte 15.000 habitants. Tous les accidents du terrain sont ingénieusement utilisés. Il y a un lac, une plaine des sports, une forêt vierge admirablement imitée.
En un heure, le visiteur émerveillé passe d’un jardin japonais au bord du Nil, d’un quartier de 'Paris au XVIIe siècle à New-Yortk. des pampas de l'Argentine à Venise.
Il s’y trouve encore un hôpital, un théâtre et. des habitations ouvrières.
En Belgique, à Bruxelles, existent deux théâtres de prises de vues: celui du « Film Belge », érigé sur les terrains de l’ancien vélodrome du Karreveld, et celui de la « Belga-
Façade des Studios Fox, à New-York.
On remarquera que les autos parviennent directement à chaque étage, où sont installés des garages.
ris, de Naples ou d’Athènes. Chacun de ses édifices pourra servir à quatre ou cinq usages différents. 'En effet, les façades d’une môme construction appartiennent aux styles d’architecture les plus divers; un côté, par
Fini'», à uMaohclen.-Viilvende. Dans Tun on tourne « Dans Bruges-la-Morte », mise en scène de M. Jacques de Baroncellii, l’heureux réalisateur de « Roger-la-TIonte ».
Maurice WIDY.
MAX VEUT SE MARIER...
Ce n’est pas le titre d’un film. Max Linder veut bel et’bien se marier. II Ta dit à un rédacteur de « Ciné-Romand », qui l’interviewait à Lausonne, où il villégiature.
Notre confrère lui ayant demandé s’il allait retourner — c’est le cas de le dire — en Amérique, Max Linder répondit:
— Pas pour le moment... je songe à, me marier!
— Quelle drôle d'idée?
— J’ai trente-six ans, il serait bien temps que je me crée un foyer.
— Avec une artiste?
— Je ne le sais pas encore. Sauf Douglas Fairbanks et Mary Pickford, je ne connais guère d’union entre artistes qui soit heureuse. Et moi, je veux être heureux et connaître la vie de famille.
— Je gage que vous avez déjà fait votre choix?
Après l’Orient émouvant et dramatique, à la poésie rude et farouche, et telle que nous la présentèrent Le Cheik,
Visafres Voilés et 'Atlantide, voici l’Orient bouffon, dont les travers, les mœurs, les caractères sont vus au travers de la lunette grossissante du vaudevilliste.
La Princesse est trop maigre est donc un amusant récit filmé, qui a pour cadre une province des Balkans, ou peut - être d’Asie Mineure (ces lieux sont à la mode, depuis qu’on s’y entr’égorgé...). Le film est tiré de la nouvelle de Georges Ade, et constitue, comme on pourra déjà en juger à la lecture du scénario, une burlesque charge des mœurs orientales.
Nous sommes transportés dans le Pachalick de Moïévanie. Dans ce pays, l’esthétique pour une femme réside dans une obésité accentuée. Une femme mince n'aurait aucune chance de trouver un mari.
Le pacha Selim, despote omnipotent du pays, possède deux filles; l’une la princesse Jeneka, grasse et pléthorique à souhait; l’autre, la princesse Kalora, svelte comme un lys. Cette dernière est l'aînée. D’après la tradition, son mariage doit précéder celui de la cadette. Mais personne ne veut de Kalora: elle est trop maigre! La colère du Sultan s'aigrit à chaque échec matrimonial. 11 a mandé son vassal, le professeur Ahmed et le nomme gouverneur, chargé de nourrir la malheureuse Kalora pour la
faire engraisser coûte que coûte. Or, Ahmed a une véritable dent contre Selim Pacha qui, un jour de colère, l’appela « fils de chien ». Aussi, pour se venger, a-t-il soin de faire avaler à Kalora force pickles qui augmenteront, s’il est possible, la diapha-néité de la princesse.
Dans le but de trouver un prétendant qui se dérobe toujours, le Pacha décide de donner un grand bal, où seront conviés tous les personnages orientaux susceptibles de devenir des épouseurs. Le soir de la fête, les deux princesses, qui n’avaient jamais été vues en public, font leur entrée. Jeneka obtient, grâce à sa rotondité, l’accueil le plus flatteur. A son tour, Kalora se présente. Miracle à nul autre pareil! De svelte, elle est devenue plus grosse que sa sœur 1 C’est un résultat que l’industrieux Ahmed a obtenu, en lui faisant porter un vêtement de caoutchouc, qu’il a gonflé comme un pneumatique I Tous les prétendants sont ravis d’admiration devant Kalora. Mais, hélas! le triomphe de la pauvre princesse est bien court: en conversant avec la femme du Consul d'Angleterre, elle tombe sur des feuilles de cactus et éclate comme un simple ballon. Parmi les huées de l'assistance sur laquelle la princesse lance toutes sortes de projectiles, l’infortunée, triste et désemparée, va se réfugier dans un coin du jardin.
Au même moment, Alexandre A. Pike, jeune millionnaire américain, tentait l’escalade du mur pour essayer d’entrevoir des beautés orientales. 11 se trouve en tête-à-tête inopiné avec Kalora, à
Pianos FEUR1CH A
—. MICHEL MATTHYS — -16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 152.92
10
laquelle il adresse mille compliments: tête-à-tête bientôt troublé par deux eunuques qui veulent appréhender l'indiscret pour le jeter dans quelque prison. Alexandre A. Pike se débarrasse du premier en le jetant dans un bassin et pulvérise l'autre d’un knock-out à la mâchoire. Puis, l’Américain disparaît en laissant Kalora surprise et émue par cette agréable rencontre.
La scène du bal a complètement désemparé le pacha. Sur ces entrefaites, un prospectus américain lui tombe entre les mains: c'est une réclame tapageuse où l’on vante une exceptionnelle méthode pour développer les maigreurs les plus rebelles. La décision de Selim ne se fait point attendre; Kalora part avec Ahmed pour les Etats-Unis. La princesse arrive à Washington et s'initie à la vie américaine. Une tentative d'exercices de golf, dans sa chambre d'hôtel, a bientôt abouti au bris de nombreux objets d’art. Elle se trouve fort heureuse et Ahmed partage sa satisfaction. Alexandre A. Pike, de son côté, a regagné, lui aussi, l’Amérique. Un beau jour, il apprend à son club qu’un bal officiel a lieu le soir même et que la princesse Kalora doit y paraître. Pike ne perd pas un instant, et bondit à la cérémonie. C’est une soirée délicieuse pour Kalora et le jeune millionnaire. Rentrée chez elle, la princesse trouve sa chambre transformée: Pike a dévalisé les fleuristes de la ville, et à chaque bouquet pendent ses cartes de visite portant ses états d’âme de dix minutes en dix minutes; ces manifestations se résument en trois mots: « Je vous aime! ».
Mais il n’est point de bonheur durable sans tribulations nombreuses! Le lendemain de la soirée,
Ahmed reçoit une dépêche lui enjoignant de rentrer immédiatement avec son élève en Morévanie. Le voyage s’èxécute, Kalora trouve un père irascible, furieux de voir le peu de résultat que la cure a donné. Professeur incapable. Ahmed est jeté en prison. Quant à Kalora, elle est condamnée à devenir l’esclave enchaînée de sa sœur.
A. Pike a suivi celle qu’il aime. Il se présente au pacha et lui demande la main de sa fille. Au moment où Selim va faire jeter l’imprudent à la porte, le jeune homme avoue un nombre respectable de millions de dollars. Largement touché, le pacha fait venir Kalora et l'accorde à ce prétendant. (
Le mariage a eu lieu dans les jardins qui virent le début de l’aventure et, renversement des choses, désormais la mode voulut qu'en Morévanie l’on préférât la sveltesse à l’embonpoint.
Cette dernière réforme enlèvera du pittoresque au pays — le Pachalick de Morévanie: c’est le seul reproche à faire au scénario qui, bien charpenté, heureusement amené, promet une suite de divertissantes scènes.
Il faut ajouter que Miss Mabel Normand tenant le rôle de la Princesse maigre, entourée de quelques-uns des meilleurs éléments des studios californiens, l’interprétation sera à la hauteur de sa tâche.
Comme il sied, la production est fort bien mise en scène, la photo ne souffre point de critique, et l’ensemble vaut bien le succès escompté par la firme éditrice. EMKA.
Le petit Rico Bert
qui tourna pour Paul Flon, dès l’âge de 5 ans.
Nous le voyons ici, notre jeune prodige, après avoir tourné Belgique, sous la direction de Paul Flon et aux côtés de son grand camarade Francis Martin. La première photo est prise au studio, Francis Martin et Paul Flon le bourrent de bons conseils pour le moment où il « tournera » devant l’objectif. Puis, voici deux scènes de films, qui nous donnent un avant-goût de la maîtrise avec laquelle ’’enfant-vedette comprend son rôle. La mine éveillée du bambin nous apparaîtra encore dans mainte
autre production. Rico interprétera en effet prochainement une série de films, comédies dramatiques, dont les premiers seront: Cœur de Gosse et Poui Maman. • R. M.
L'homme qui a fait rire
le Président Harding
Depuis que la. grève des mineurs ert des cheminots a si désagréablement secoué toute l’Amérique du Nord, le président Harding promène en tous lieux un visage soucieux. Aussi n’est-ce pas un mince titre de gloire pour l’éditeur de « Grandma’s boy », le dernier film de « Lui », d’avoir fait sourire le président. C’est, en effet, tout hilare, que ce dernier sortit d’une présentation du film en question qui lui fut offerte à la Maison Blanche.
CÉSAR
Un des interprètes principaux — et le plus bruyant! — des «Opprimés», de Henry Roussel, a nom « César ». C’est un chien danois d’une taille formidable. S’étant attaché à Ra-quel Meller, sa maîtresse cinégraphique, le chien, quand le film fut terminé, et qu’il ne vit plus l’étoile, tomba dans un désespoir canin et refusa toute nourriture. Raquel Meller, devant tant de fidélité, acheta le chien à son maître, et la bête magnifique est depuis lors l’hôte heureux d’un grand hôtel des Champs-Elysées.
AUTO-P1AB0S DUCANOLA FE0R1CH
—= MICHEL MATTHYS
16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 152.92
12
conte
filmé
LES ORAGES DE LA VIE
• Depuis que James Smith vivait dans la montagne avec Mary, le bonheur semblait s’être fixé dans la petite maison de bois.
— Tu m’as apporté la chance, disait James tendrement.
— Non, répondait Mary, c’est ton travail et ta loyauté qui t’ont apporté .la chance.
— Et la chance m’a amené Mary, reprenait Smith; n’est-ce pas, chère femme? Et Mary m’a donné le cher baby.
‘Un bébé rose .dormait en effet dans un berceau, au fond de la chambre; on entendait, dans le silence du soir, le rythme léger de sa respiration tranquille. (Le père et la mère venaient tour à tour se penoher avec tendresse sur le doux sommeil de l’enfant.
— Pourvu que ça dure! soupirait parfois le colon.
Il disait cela, fronçant les sourcils et se passant la main dans les cheveux, comme pour secouer les inquiétudes et les soucis, car les .hommes qui ont subi dans leur existence les coups .d’une destinée marâtre ne veulent
pas croire au bonheur. dis appréhendent l’a venir. Et leur sensibilité plus aiguë semble les avertir de l’approche de ces frissons tragiques qui précèdent les orages.
— Pourvu que ça dure! reprenait James.
— iN’avons-nous pas assez souffert? répondait Mary.
lEt tous deux, dans la clarté douce de la lampe et la grande paix du soir, évoquaient les déchaînements de leur vie tourmentée.
Lui, jeté sur la côte par une formidable tempête, seul survivant du bateau naufragé, était tombé dans la compagnie de voleurs de chevaux que commandait Jim (Brookes, l'habile filou, et s’était amouraché d’une femme indigne. >a belle Polly, fille débauchée et sans scrupules, qui servait de rabat te use à la
bande. Le jour même de son mariage, James surprenait l'infidélité de sa femme, mais, parce qu’il l’aimait, croyant à la renaissance par l’amour, il la séparait de ses compagnons et l’emmenait dans la montagne. Hélas! quelques jours après, la belle s’envolait pour toujours. Elle s’était suicidée, prétendait Jim Brookes, désespérée par les scènes de jalousie de James.
Ile, Mary, mariée d’abord à Trévor, bourgeois cossu, mais brutal, avait connu les pires traitements. Tout était noir dans cette
première vie. Seule, la rencontre de Smith, au cœur doux et généreux comme le sien, apportait à Mary une lumière et une espérance. Une sympathie tendre les rapprochait, et bientôt le ciel, en appelant Trévor dains l’autre monde, permettait cette union pro met beu/ de bonheur.
— Pourvu que ça dure! „
la même pensée hantait maintenant ces deux pauvres cœurs craintifs. Mary d’un
geste charmant caressait les cheveux de son mari. Et un sourire épanouissait les deux visages.
( T,n coup violent secoua la porte qui s’ou-. toute grande.
— Bonsoir, les tourtereaux! jeta une grosse voix.
— Brookes!
— Lui-même, pour vous servir, cher ami! Charmante dame! Excusez-moi de troubler un si doux tête-à-tête. Si je n’avais besoin de cet honnête gentleman pour cacher des chevaux dans la contrée...
— Des chevaux volés, sans doute?
— Egarés, disons égarés.
— Ne comptez pas sur moi, Brookes, Vous avez pu jadis me faire commettre quelques actes malhonnêtes; iet encore, n’est-ce pas vous, mais plutôt cette malheureuse Polly, cette rusée coquine, qui m’avait entortillé. Elle n’est plus là. Tant mieux. Et puis, je ne suis plus le même, depuis que le bonheur est entré sous mon toit, avec ma bonne Mary et mon cher baby.
James, entourant de son bras la taille de ‘a femme, montrait le berceau, où dormait ( .inocence. »
— Idyllique, ricanait Brookes, sujet, épatant pour Longfellow. Ah! elle est bien bonne! Car enfin, mon cher James, Poily n’est pas
morte, comme vous le croyez. Elle vit. Elle 13 vit même avec beaucoup d’appétit. Et demain, si elle vient revendiquer sa plaoe sous le toit conjugal, au nom des lois de la vertueuse Amérique, il faudra bien la recevoir, mon cher ami, et donner la clef des champs à cette gentille dame et à’ son baby. Ha! ha! ha! ha!
La chambre résonnait .des ricanements du bandit.
James Smith, le visage décomposé, s’effondrait sous la tourmente, nouvelle. Il avait voulu d’abord ne pas croire. Brookes plaisantait. Mais non. Il y a des accents auxquels on ne se trompe pas. Polly vivait, Polly vivait... Alors?
Mary, plus courageuse, regardait froide-mént Jim Brookes; mais le mouvement de sa poitrine révélait l’orage intérieur.
— Alors, continuait Jim Brookes, il ne me restera qu’à offrir le bras à Mme Smith, en •attendant qu'elle accepte ma main.
Déjà Al faisait le geste d’arrondir son bras en s'inclinant, quand la porte s’ouvrit de
nouveau; une jeune femme se précipita et tira un coup de revolver sur Brookes qui s’effondra.
— Polly! s’exclama James.
— Vipère! râla Jim Brookes. Vipère jalouse 'et cruelle!
Il (parlait par saccades, avec des arrêts pendant lesquels on entendait les râles de sa gorge.
— Regardez-la, James, reprit-il. C’est une... Non, elle n’est pas votre femme. Le pasteur qui vous a marié avec elle était un habile maquignon, rien d’autre. Mariage nul... Hé! hé! C’est une... oui... Ah! Polly!
Le râle dura encore quelques minutes. Puis ce fut le silence, le grand silence de la grande nuit.
Et tandis que Polly s’enfuyait dans les ténèbres, James et Mary s’étreignaient longuement près du berceau, où le baby poursuivait ses rêves d’ange.
Jean BLAISE.
Cinéma et Soviets
La « Lichtbild-Bühne » communique à ses . •lecteurs quelques in formations recueillies en Russie dans les milieux dnémajtographiq ues. En voici quelques passages:
Monsieur Aleinikoff, l’une des personnalités les plus éminentes de l’industrie du film en Russie, s’exprime, à cet égard, en ces termes:
« En ce qui concerne le côté artistique de la production des films’en Russie, on peut affirmer qu’elle n’est pas inférieure à celle de l’Europe occidentale ou de l’Amérique. Bien que, par suite du manque de film vierge, une production de film intense ait été impossible en Russie, on a cependant, dans les cercles artistiques du film, travaillé et fait des études sans relâche. Maintenant que j’ai eu l’occasion de faire connaissance des améliorations techniques et des progrès artistiques qui ont été accomplis dans les films européens, je puis constater, avec satisfaction, que, dans nos recherches, nous sommes parvenus, en Russie, en bien des points, aux mêmes résultats que les artistes européens qui ont une pratique quotidienne. »
Un autre correspondant de ta «Licht-iBühne» lui a aussi donné des informations d’où il ressort que la Russie fait preuve d’un intérêt très vif pour le film. Les anciennes salles de cinéma deMoscou et de Saint-Pétersbourg sont, en moyenne, ouvertes chaque jour, et jouent en changeant de programme tous tes quinze jours. Le prix d’entrée correspond à peu près à celui d’une livre de pain. Actuellement, le film s’est répandu en Russie beaucoup plus rapidement qu’avant et pendant la guerre. La cause en est que le gouvernement dés Soviets a tout de suite lancé le film et s’en est servi pour soutenir la cause et faire de la propagande pour ses idées. C’est ainsi que, dans la moindre petite ville, le gouvernement installa un bureau de propagande auquel on adjoignit presque toujours une salie de cinéma. En d’autres termes, on créa un peu partout de nouveaux théâtres qui furent tout d’abord naturellement très primitifs.
Mais, même dans les régions les plus dévastées par la famine, comme par exemple à Saratow, les cinémas étaient toujours pleins.
On ne montrait pourtant au public rien 'd’extraordinaire. Il ne s’agissait que d’anciens films allemands ou russes, ou de programmes qui avaient été légalement importés en Russie, avant ou pendant la guerre, en général, rien que des copies déjà vieilles, comme on peut en voir dans les théâtres des petites villes de province, dans le centre de l’Europe.
Par contre, on a vu, cps dernières années, de très bons films étrangers à Moscou et à Péters-bourg, comme par exemple: « Intolérance », le grand film Griffith. Pour peu que l’on soit habitué à considérer les affaires de la Russie d’un point de vue quelque peu politique, on sera certes surpris d’apprendre que ce film « Intolérance » fut représenté sans aucune coupure, avec tout ce qu’il contient de pacifisme et de christianisme. Tous ceux qui ont vu ce film savent pourtant qu’il eut suffi de quelques coups de ciseaux pour en faire justement un film tout-à-fait révolutionnaire.
Réincarnation
Le jeune « Rajah », en l’espèce Valentinm a lancé une nouvelle mode parmi les Amé( cains, déjà portés par la nature vers la théo-sophie orientale. Du Pacifique à l’Atlantique, chaque maîtresse de maison veut donner son bal... des réincarnations. Les invités y apparaissent dans la peau de l’animal qu’ils croient avoir été dans une précédente existence. Naturellement, les lions sont nombreux et les gorets rares.
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L’avenir de sa famille est le souci de tout homme de cœur
Si vous veniez à mourir, dans quelle situation laisseriez-vous votre femme et vos enfants?
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Sessue Hayakawa
(Suite, voir page 4)
— Je revis, dit-il, mon pays, mes ancêtres, cet Extrême-Orient où l’on cultive les sciences occultes et les forces mystérieuses qui gouvernent la vie et la mort. Parfaitement calme, j’envisageai mon cas. Je me raidis dans mon lit et concentrai chaque atome de ma force, de ma puissance, sur mon retour nécessaire à cette vie qui voulait me quitter. Cette vibration de toute ma volonté maîtrisa la désagrégation de mon corps qui approchait... Bientôt j’allai mieux; l’esprit avait maté la chair... Au Japop on appelle cela le « jui-jitsu mental >.
Du moins, cette douloureuse épreuve eut-elle un heureux lendemain; au cours de sa convalescence, Sessue avait pu voir de quels soins attentifs la petite Tsuru Aoki l’entourait, et l'amour avait fleuri dans le cœur de cet homme, tout de volonté, en même temps qu’il était éclos dans l’âme de l'enfant, déjà grandelette. Et quand Tsuru Aoki eut l’âge de raison, un nouveau couple d’heureux, une nouvelle collaboration d’artistes, était née...
Le bonheur conjugal des nouveaux époux n’a point d’histoire. Leur collaboration artistique porta bientôt ses fruits: Fils d'Amiral, Amours de Geisha, Le Souffle des Dieux, Deux Mains dans f Ombre, Chacun sa race, L'éme de Koura-San, Pour l'honneur de sa race, tels sont les noms évocateurs des dernières productions interprétées par Sessue Hayakawa et Tsuru Aoki, tous deux « prince de l’expression et maîtres du geste », tous deux artistes épris de tqute manifestation de beauté, et sachant s’entourer de tout ce qui peut aider à leur inspiration et à l’épanouissement de leur génie.
Le home de nos héros n'est-il pas, en effet, un heureux assemblage d’œuvres d’art, de bibelots de prix, d’armes précieuses, de laques délicates dignes de figurer sous des vitrines de musée! Sessue Hayakawa conserve entre autres un sabre à deux tranchants, arme lourde et qui devait être terrible, aux mains de ses pères, les Samouraï. Interrogé sur la provenance de cette pièce de famille, l’artiste aime à dire les légendes qui s’y rattachent et évoquer ce passé sanglant et héroïque d’un moyen-âge dont les échos remplissaient encore l’histoire du peuplé nippon avant les grandes réformes, il y a trois quarts de siècle.
— Mon père, dit le descendant des chevaliers nippons, me disait volontiers l’histoire des fabricants renommés de ces armes précieuses. Ce Samouraï avait deux fils. L’aîné était insouciant et dissipé, tandis que le plus jeune était industrieux et attaché aux traditions de sa caste. Le père résolut donc de changer l’ordre de succession et de léguer le secret de la trempe au cadet au lieu de l’aîné. Celui-ci, jaloux, surprit un jour son père occupé à tremper une épée, dont il plongeait la lame dans un vase plein d’eau tiède. Croyant pouvoir le faire sans attirer l’attention, le fils s’approcha du récipient et plongea la main dans le liquide, afin d’en vérifier la température. Le père vit le geste et, sans hésitation, pour punir le coupable, lui trancha la main avec l’arme qu’il était en’train d'achever...
Tel, vibrant d'enthousiasme, en contant les fastes des preux de jadis, Sessue Hayakawa est semblable à lui-même dans ses productions. Tel, nous le voyons en gros plan, l’œil terne ou humide, les narines frémissantes, vivant le personnage qu’il incarne; et son regard fouille notre -être, avec une expression indicible où il y a du reproche, de la souffrance, de la volonté: une expression humaine.
MARNIX.
Sadisme cinématographique.
Le goût pour les films chirurgicaux ne se ralentit pas en Espagne. On vient d’y présenter des films de chirurgie de la femme, dont la place est seulement marquée dans les facultés de médecine. Les exploitants et le public les considèrent comme un spectacle passionnant. Et puis cela change un peu des courses de taureaux!
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ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA
La Bonté qui pleure
I % La famille, Brandeis végète tant bien que mal IJ en exploitant une maison de soldes, dans une! *ï petite ville paisible. Enlre le père hargneux et I ji la mère bonasse grandit le petit Théodore, qui I J s’applique à l’élude du violon, et Fanny, une peji Ute fille bien mutine, qui a des dispositions pour I, le dessin. Boverini, le maître de musique de I J Théodore, croit découvrir en son jeune élève I J* un véritable" génie; et, l’été suivant, après la I mort du père, le gamin joue devant l’illuslre vir-I, tuose Païjewski. Celui-ci croit que Théodore 1 f peut devenir un grand artiste, à condition de 1l’envoyer à Dresde.
1? Quelques années se passent: la veuve dirige 1 j* toujours le magasin, mais »elle esl secondée ï‘ par Fanny, devenue une grande et jolie 1? fille. Pour les deux femmes, c’est une existence 11* de travail opiniâtre et d’économie rigoureuse,
1 / afin de pouvoir envoyer à Théodore, à l’école de musique de Dresde, lout l’argent dont il pré-I tend avoir besoin. La jeune fille se refuse une J robe nouvelle, surtout que son frère vient! », d’adresser une nouvelle demande d’argent. Elle ignore, d’ailleurs, que son frère a fait, là-bas, la connaissance d’une fille de peu, qui lui a donné un enfant... Sa mère le sait: Théodore le lui a écrit, mais elle a, soigneusement caché la lettre pour Fanny.
C’est à grand peine que celle-ci accepte une partie de patinage, où elle retrouve un camarade d’enfaiice, jadis gauche et timide, devenu un grand garçon déluré. Mais en revenant chez elle, une grande douleur l’attend: sa mère est mourante. Et la lettre de Théodore, que Fanny découvre, et dans laquelle son frère avoue avoir constitué un faux ménage, lui donne la cause de la maladie de sa mère.
La mère Brandeis n’étant plus, le magasin vendu, Fanny va travailler au Louvre, dans la capitale, où i’on apprécie beaucoup son talent, où elle travaille avec’ acharnement, toujours par esprit, de sacrifice, pour envoyer à son frère autant, d’argent que possible, afin qu’il puisse parachève]- ses études. Un jour, le télégramme arrive: la femme qui était, à Dresde, la compagne de Théodore, n’étant jamais rassasiée d’argent, a quitté le jeune musicien, et celui-ci annonce qu'il arrive avec sa petite fille. Lorsque frère of sœur se revoient, Théodore raconte à Fanny sa misérable existence avec cette femme: pour lui donner tout ce qu’elle exigeait, il a joué des danses dans un cabaret, de nuit...
Mais le succès est enfin venu! Hélas, en môme temps l’effondrement. Un jour, en revenant chez elle, elle trouve l’appartement vide: Théodore, rappelé par la femme qui l’avait quitté, le rappelle, et lui, l’aimant toujours, est allé la rejoindre. Lin instant, Fanny, lasse de la vie de sacrifices, veut accepter d’aller dîner avec le directeur général du 1.ouvre: mais elle comprend
iln 12 mi Hi novfniliM
*> 1. Marche Lorraine
L. Gan
MALENTENDUS
Comédie interprétée par Hoot GIBSON
Les échos des bois . . E. Demaré
(Fantaisie imitative pour flûte)
Flûte solo: M. GENOTTE
LE BON TUYAU
Comique interprété par les „Boys“
Samson et Dalila
(Fantaisie)
C. S. Saëns
La Bonté qui pleure
Drame des batailles de la vie en 7 parties, d’après la célèbre nouvelle de E. Ferber Fanny Herself* Mabel Julienne SCOTT dans le rôle principal.
7. La Colombe
8. LA BONTE QUI PLEURE
Ch. Gounod
Piojraiiia van 12 mi Hi Humilier
.he Lorraine
L. Ganne
MISVERSTAND
Tooneelsp. met Hoot GIBSON in de hoodr.
De weerklanken uit het woud
(Fantasie voor fluit)
Fluit solo: Heer GENOTTE
.4. •' DE GOEDE INLICHTING
Klucht vertolkt door de „Boys'
Samson en Dalila
(Fantasie)
C. S. Saëns
Goedheid en Tranen
Programme sensationnel
La petite Fleur du Ranch
Une superproduction interprétée par la charmante actrice Aliéné RAY, premier prix dm grand concours de beauté organisé en 1920 par les revues américaines „Motion Picture“, „Shadowland" et „Classic“.
Imprimerie tlu Centre ‘26. Rempart Kiixîorn Ad»*-«
Groot drama uit de strijd des levens naar de beroemde novelle van E. Ferber „Fanny Herself“ Mabel Julienne SCOTT in de
loofdrol.
7. De Duif
8. GOEDHEID EN TRANEN
Ch. Gounod
SEMAINE PROCHAINE
Trois grandes nouveautés
DZWULE ALPINISTE
Grand comique
La Femme Perdue
Superbe comédie gaie interprétée par Cecyl 7RHYAN.
Hyle, son camarade d’enfance, qu’elle avait dédaigné, mais dont elle apprécie maintenant la générosité de cœur et le grand amour.
Goedheid en Tranen
De familie leeft zoo goed mogelijk, van de opbrengst van een soldenliuis. Tuss'chen de knorrige vader en de goede moeder leven hunnen zoon, Theodoor, welke zich op het leeren der viool toelegt, en Hunne dochter Fanny, welke aanleg voor het teekenen heeft. Boverini, de leeraar van Theodoor, .denkt in hem een wonder gevonden te hebben en den volgenden zomer speelt hij reeds voor den beroemden virtuoos Païjewsky. Deze denkt dat Theodoor eenen grooten kunstenaar kan worden mits hem naar Dresden te zenden. Zou het billijk zijn dat de moeder al het geld voor de muziekale opvoeding van haren zoon gebruikte, daar zij ook eene dochter heeft?
Op het aandringen van Fanny, besluit zij het te doen. Eenige jaren gaan voorti j. De weduwe is nog aftijd in den winkel maar svordt nu door hare dochter geholpen. Zij leven zeer zuinig om zooveel geld mogelijk naar Theodoor te kunnen zenden. Fanny weet niet dat haar broeder ginds kennis met een meisje had welke hem een kind schonk... Moeder weet het: Theodoor heeft het haar geschreven, maar zij verbergt zorgvuldig den brief.
Det groote moeite neemt Fanny aan een uitstapje te doen met eenen vriend uit hare kinderjaren. Bij hare terugkomst vindt zij moeder erg ziek, en de brief van Theodoor welke zij ontdekt, geeft haar de rede van moeders ziekte. De dood is in huis. De winkel wordt verkoeld en Fanny gaat in de hoofdstad in het Uouver magazijn werken. Op eenen dag ontvangt zij een telegram: de vrouw welke fe Dresde met haar broeder leefde, en nooit genoeg geld had, heeft hem verlaten en hij kondigt zijn aankomst met zijn dochtertje aan. Wanneer broeder en zuster elkander wederzien verteld hij hel ellendig leven dat hij met die vrouw gehad heeft. Fanny ontvangt haar broeder en dezes dochtertje. Theodoor geeft met eenen overweldigen bijval zijn erste concert. Dit concert is het gevolg eener opoffering van Fanny. Eindelijk is de bijr val gekomen, maar terzelfdertijd het verval. Eens bij hare tehuiskomst vindt zij de kamer ledig. Theodoor is de vrouw, welke hij nog altijd beminde, terug gaan vinden; en Fanny, een oogenblik het leven moede, is van plan haren aanbidder, de bestuurder der Louver magazijnen, te gaan vinden, maar zij verstaat dat zij een eenvoudig leven moet slijten en neemt de liefde van George Hyle, de vriend uit hare kinderjaren, aan, welke zij altijd verstooten heeft en waarvan zij nu zijn edelmoedig hart en zijne groote liefde herkent.
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