Programme from 14 to 19 Jan. 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#330

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Achille Oeyzen

178, RUE ROYALE:: BRUXELLES

AGENT GÉNÉRAL POUR LA BELGIQUE:

THE

AUTO-PIANO ( Kasther & C° Ltd

LE CÉLÈBRE PIANO

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LIEGE: Pharm. Goossens, 98, rue de la Cathédrale. ANVERS: Pharmacie-Droguerie, 115, rue Montigny GAND: Pharm. Vergaelen, 45, rue des Champs. CHARLEROI: Pharm. Sohet, 15, rue de Marcinelle NAMUR: Pharm. Chisogne, 2, rue Godefroid. MONS: Pharm. Hermans, 19, rue de l’Athénée. OSTENDE: Pharm. Halewyck, Place d’Armes, 12.

Pour tout en qui concerne I'Administration, la Rédaction, la Publicité de CINÉ-REVUE, s'adresser a l'Éditeur, M. J. ME U WISSEN, 70 et 72, rue Charles De Coster. — Téléphone L. 7678.

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il ANNEE.

N 42.

1922.

Guy

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STARS D'OUTRE-ATLANTIQUE

x->vT. INTERPRÈTE DE

vJlive 1 nomas - lumières et ombres

Une bouche mutine, des yeux d’azur pâle caressants, des cheveux châtain clair soyeux et folichons qu’auréole un sourire charmeur, telle se présente à nous cette délicieuse enfant qui a nom Olive Thomas.

Olive ne se plaît guère aux grand es actions, elle ne pourrait rendre avec it le talent voulu l’expression de sentiments complexes autant que violents comme le ferait une Francesca Bertini Non, car son royaume à elle c’est la comédie sentimentale. Elle est la petite reine choyée de ce pays de douce poésie, de grâce délicate et d’amour pur, et personne ne songerait à le lui contester jamais. Cette jeune femme personnifie l’idéal d’un chacun et c’est ce qui fait la vogue dont, jouissent les films d’Olive Thomas.

Olivetta Helen Duffy naquit dans une localité proche de Pittsburg (U. S.), Clialeroi, en 1896. Elle débuta à Pittsburg non comme artiste de l’écran mais comme demoiselle de magasin dans une grande maison de draperies de l’endroit. Un jour une de ses tantes habitant New-York vint à Pittsburg chez les parents d’Olivetta et devant le

charme qui se dégageait de sa jolie nièce elle n’hésita pas un instant à l’amener àNew-York, où, assurait-elle, son avenir était affermi. Bientôt le nom d’Olive Thomas devenait célèbre dans le monde des dessinateurs du jour pour qui elle posait. Un soir, au restaurant, le directeùr des Ziegd field Follies, Florenz Ziegd-field, qui épousa Billie Burke, autre vedette américaine, dont nous reparlerons plus longuement, la remarqua et lui fit conclure un engagement. En 1917, elle quitta le fameux Music-hall et alla exécuter en Californie le contrat qu’elle venait de signer pour la Compagnie Triangle. Nous y eûmes les délicieuses comédies The Follies Girl (Rêves dorésLove's Prisoner, Toton (Toton, où elle interprétait à ravir une vivante physionomie de gavroche parisien), Prudence oj Broadway et Betty taket a hand (L'Escapade de Corinne). Lewis J. Selznich (Select Pictures) l’engage à son tour en 1919 pour la coquette somme de 2,800 dollars comme salaire hebdomadaire initial. Son talent était coté à un joli taux. Sa carrière s’annonçait donc triomphale. Hélas! elle fut


brisée stupidement. Olive n’est plus!... Le 21 août dernier, elle débarquait à Paris avec son mari, Jack Pickford, frère de Mary Pickford, (nous eûmes récemment l’occasion de l'admirer dans Jack Cambrioleur). Tous les journaux ont relaté à sop heure la tragique méprise qui coûta la vie à la petite vedette: empoisonnement qu’on crut criminel, mais qui, après enquête, s’avéra dû à une simple confusion de flacons. Elle expirait le vendredi 10 septembre dans la matinée à l’hôpital américain de Neuilly dans d’atroces souf-rances... Les peintre», les sculpteurs, les écrivains laissent leurs œuvres après la mort, le théâtre et le Ciné ne laissent guère rien...

On projette ces jours-ci une de ses dernières productions: Lumière et Ombres; c’est encore un succès — posthume hélas! — pour la grande artiste. Voici le scénario de cette oeuvre:

Gloria Dawn, la reine des ballerines New-Yorkaises, dont les petits pieds agiles et charmants font rêver les plus blasés des clubmen, remporte chaque soir un éclatant succès clans la Revue de Minuit, au Moderne Théâtre.

Le commanditaire de cet établissement, le riche banquier Peter Schan, s’éprend follement de la jolie danseuse, et comme elle se refuse à se vendre, il se décide à lui offrir le mariage.

Mais Gloria Dawn n’aime point Peter. Elle estime qu’une union légale, mais sans amour, équivaudrait au marché qu’elle abhore, et elle répond à ces propositions par un oui conditionnel,

qui ne deviendra définitif que si Peter Schan parvient à se faire aimer. .

Une nuit, Gloria surprend dans son appartement un individu d’allure étrange qui s’y est introduit sans façon. Prise de peur, elle veut téléphoner au poste de police pour demander du secours, lorsque l’inconnu s’écroule sur le plancher et resté inanimé.

Gloria renonce à appeler les policemen et elle téléphone à son docteur en le priant de venir d’urgence.

(Voir suite p. i3.)

Photo Pathé-Consorttum.

Ce qu’il faut d’abord retenir de ce film, qui est de production hollandaise, ce sont des vues de Venise émouvantes et vraies, et surtout une jeune interprète, M"“ Evelyn Brent, toute menue, toute

Une, dont l’expression est à mi-chemin entre l’esprit de Priscilla Dean et le cœur de Norma Tal« madge; d’une intelligence, d’une simplicité, d’un art qui suffisent à jeter un voile d’enchantement

Photo Pathé*Consortium.


sur tout le scénario, dont le vif intérêt n’est pas contestable, mais dont les situa-ti."js ne sont pas li nouvelles. Et u'abord, M. A. Mil-lat, auteur de Carnaval Tragique et son principal interprète, sembles’ètre inspirés en grande partie, de La Femme nue, d’Henri Bataille, sauf pour le dénouement du drame.

Mario, un jeune peintre de Suisse, fête le carnaval, jadis célèbre de cette ville, avec quelques amis et la jolie Pierrette, une petite Vénitienne sans famille et sans fortune, qui, cependant, soulage la misère de l’artiste par son amour et sou dévouement.

Le premier succès venu, le peintre s’envole en laissant sa petite fauvette à Venise avec un peu d’argent pour subvenir durant quelque temps à son existence, et suit à Paris la « grande dame » immanquable, la comtesse Maltakoff, qüi, en un tour de main, la rend célèbre. La petite fauvette prend son courage à deux mains et va à Paris retrouver son peintre, qui la reçoit mal. Alors,

profonde psychologue, elle lui fait croire qu’elle est « lancée » à son tour, se fait rencontrer à demi-nue dans des établissements de nuit .. Du coup, la voilà intéressante!... Jaloux, repris d’amour, le peintre finit par lui donner un coup de couteau. Croyant l’avoir tuée, il se livre à la justil;t s’accuse...

Mais un carnaval ne peut pas être tragique à ce point dans un film. Pierrette n’est que blessée; elle apparaît soudain et tombe dans les bras de Mario.

Le dénouement a lieu à Venise où les deux époux connaîtront désormais un bonheur sans partage.

N’oublions pas de dire que la mise en scène avait été confiée à M. Doxat-Pratt, qui s'est acquitté de sa tâche avec honneur.

Photo Pathé-Consortlum.

Vue des nouvelles Installations

A. VAN WEEREN

Ces installations de premier ordre font l’admiration des teinturiers spécialistes.

Par procédé breveté les vêtements sont lavés en pleine benzine, tout en gardant les couleurs.

Maison principale:

93, 95, Chaussée de Malines


ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

Lord Cecil Reading vient d’acquérir un superbe collier de perles et une broche en diamants; il enferme les bijoux destinés à sa fiancée dans son coffre-fort, après les avoir fait admirer par les invités. Harry, son futur beau-frère, un jeune homme du high-life, bon-vivant, toujours endetté, jette des regards de convoitise sur ces bijoux; sa décision est vite prise... il attend un moment favorable...

Pendant que dans le grand monde se prépare un plan ténébreux, les pirates internationaux de Whitechapel ne chôment pas; la bande du vieux Feibel s’intéresse également aux bijoux de Lord Cecil. Rachel, une jeune fille parente de Feibel, sous le masque d’une bouquetière, est employée par celui-ci et ses acolytes.

Déguisée en homme, elle est forcée de se faire l’instrument du crime. Déjà, elle s’est introduite dans la chambre à coucher; mais Lord Cecil a le sommeil léger et s’éveille à temps pour attraper la voleuse sur le fait; il la reconnaît,... et de nouveau le jeune Lord lui rend la liberté,... impunie! Tl ne se doule pas que sa magnanimité à touché ce cœur et sauvé cette âme et que l’aide de cette jeune fille lui sera un jour précieuse.

Les bijoux ne furent pas moins volés, au grand étonnement du complice de Rachel; Harry avait profité du moment favorable...

Le lendemain déjà, il les présente en vente, mais n’est pas peu étonné d’apprendre qu'ils sont faux.

Fred Hopkins, l’employé du bijoutier fournisseur, avait échangé les vrais bijoux contre des faux, et après s’être assuré le concours de Feibel et sa bande pour les faire voler et ainsi faire perdre toute trace de son crime, il s’est réfugié en Hollande, dans l’espoir d’y trouver un acheteur, ce qui ne fut pas difficile; mais n’osant retourner à Londres, il se fait engager comme employé dans une maison de courtage; son nouveau patron est chargé de la revente du collier de perles volé et veut l’expédier à vue au fabricant bijoutier de Londres... de qui il provient. Fred Hopkins se voit déjà découvert et pour empêcher que le colder revienne entre les mains de son ancien patron, il le retire du paquet à expédier et le remplace par quelques morceaux de sucre... La disparition fit grand émoi à Londres et à Amsterdam. Le dernier acheteur fut inconsolable, jusqu’au moment où Fred lui révèle l’origine du collier et son plan pour le faire négocier par scs amis do Whitechapel.

Entretemps, on recherche à Londres les voleurs du faux collier: même la bande do Feibel, qui s’est, emparée de la personne de Harry et le tient prisonnier pour qu’il révèle la cachette des bijoux; le malheureux a beau répéter qu’ils sont faux, ils ne le croient pas. Tous sont trompés, les voleurs volés; seul Fred Hopkins sait, mais son double jeu avec ses amis de Whitechapel doit le perdre; leur arrestation fut une des plus mouvementées.

Proijmiiie du 14 an 19 janvier

Gaumont-J ou mal

LOS ANGELES

La cité du film

L’OIEIEIÏIEI.alITE

7e épisode:

A L’OMBRE DU CLOCHER

WHITECHAPEL

Drame policier en 6 parties

Programma van 14 loi 19 Januari

( •

Whitechapel

LOS ANGELES

De stad der filmen

IDIE WEES

7e episode;

IN DE SCHADUW VAN DEN TOREN

WHITECHAPEL

Politie drama in 6 deelen

SEMAINE PROCHAINE

Premières reprfjjep)iatï( en Belgique

du film le plus sensationnel qui ait

jamais paru, et le formidable s

dont la presse du monde entier a consacré

Ue Cabinet du JJ. Caharî

Grand drame en 6 parties, qui illustre les tragiques extravageances d’un aliéniste moderne, par une mise en scène que l’on a voulu logiquement et minutieusement déraisonnable par le moyen d’une déformation outrée de l’image et du décor.j Ce film que ses auteurs qualifient d’expressionniste est le grand succès cinégraphique de l’année à New-York, consacré par une foule «chatniée, étonnée et scandalisée.

Présenté à Paris, au Théâtre du Colisée,, il souleva de nombreux applaudissements.

A PARTIR DU DIMANCHE 29 JANVIER LE FILM HORS SERIE

LES JÏOJJS-L/Ï- LOI

Grand drame en 6 parties, interprété par la célèbre étoile PRISCILLA DEAN, l’héroïne du

film « La Vierge de Stamboul »

Lord Cecil Reading komt zich ecu parelsnoer en diamanten doekspeld aan te schaffen; deze ju-weelen, voor zijne verloofde bestemd, worden door hem in de brandkast geborgen, na getoond te zijn aan zijne genoodigden.

Harry, zijn aanstaande schoonbroeder, een jonker der hooge wereld, oen zwierbol der ergste soort aanschouwt de juweelen met begeerige blikken. Zijn besluit is ras genomen... hij wacht slechts een gepast oogenblik!...

Terwijl in de hooge wereld een duivelsch plan wordt beraamd, liggen de wereldberoemde bandieten van Whitechapel op de loer...; ook de bende van den ouden Feibel stelt belang in de juweelen van Lord Cecil. Dc kleine Rachel, bloedverwante van Feibel, als bloemenverkoopster in schijn, wordt door dezen en zijne trawanten Tom, Jack en Bill gebruikt.

Als man verkleed, wordt zij gedwongen dit scheluw stuk uit te voeren; reeds is zij in de slaapkamer binnengedrongen; doch Lord Cecil in zijnen eersten slaap, ontwaakt bijtijds om de dievegge op heeterdaad te betrappen. Hij erkent haar,., fen opnieuw schenkt de Lord haar de vrijheid... ongestraft! Hij denkt er geenszins aan, dat zijne goedertierenheid het hart getroffen en gered heeft van dit armzalig wezen en dat de hulp van dit meisje hem eens te goeder ure van pas zal komen.

Toch worden de juweelen gestolen. Harry had gebruik gemaakt van het gepaste oogenblik...

Reeds ’s anderdaags biedt hij ze te koop aan, doch is niet weinig verwonderd te vernemen dat zij valsch zijn.

Fred. Hopkins, de bediende van den goudsmid die de juweelen leverde, heeft deze met goednage-rnaakte verwisseld en nadat hij zich de medewerking van Feibel en dezes bende verzekerd heeft, is hij naar Holland gevlucht waar hij hoopt een kooper te vinden. Naar Londen durft hij niet meer wederkeeren; hij word bediende hij eenen makelaar. Zijn patroon word gelast het gestolen halssnoer opnieuw te verkoopen en wil hetzelve op zicht naar den fabrikant in Londen, opzenden.

Fred Hopkins ziet zich reeds ontmaskerd; om te beletten dat het juweel opnieuw in handen komt van zijnen vroegoren patroon, vindt hij niet beter dan de parels te verwisselen met... klompjes suiker!!!

De verduistering maakt grpöten indruk in Londen en Amsterdam. De laatste kooper van liet juweel is in verslagenheid, tot wanneer Fred Hopkins hem het geheim mededeelt.

Middelerwijl zoekt men in Londen de dieven van het val sehe juweel; zelfs ontdekt men de bende van Feibel die zich van Harry hebben meester gemaakt en hem gevangen houden om door hem de schuilplaats der echte juweelen te kennen; ofschoon de jongeling staande houdt dat de juweelen valsch zijn. toch gelooft men hem niet.

Allen zijn bedrogen en de dieven zelf bestolen.

Imprimerie du Centre, 26, Rempart Kipdorp, Anvers


C’est encore de l’Amérique que nous vient cette interprétation cinématographique de la pièce de nierre Louys et P.

' .'rondaie, qui a fait tant de bruit et a eu un si grand nombre de représentations en ces quelques dernières années. Le film va être édité en France par la nouvelle maison Erka, qui s’est fait une spécialité des productions Goldwyn. Les rôles des deux protagonistes ont été interprétés par Mme Géraldine Farrar, la célèbre artiste, lyrique passée à Part de l’écran, et par son mari, M. Lou Telle gen, Grec d’origine,

_ qui a eu beaucoup de succès comme artiste dramatique et même comme homme, quand il était attaché an Théâtre Sarah Bernhard, à Paris.

Le scénario, a été réglé avec .halbiteité, de façon à atténuer les scaibroeités Ihren commues die ila pièce eit à titrer parta des scènes pittoresques d,e lia vie sév.üilaine, que île théâtre permettait à pieiime d’estomper.

Dès îles premiers tableaux, c'est te fin du carnaval de Séviilile -qui est offert aux yeux des spectateurs. Officier de haute (naissance, riche et ibfasé, Don Mateo Diaz fiait Iles bora meurs die te' ville en (fête à des amis, dorait urne iltailfenne, Bianca fiomani, qui a su .inspirer au volage Don Mateo um sentiment de quelque durée.

Voûtant intéresser ses hôtes, Dorn Diaz fiait danser une gitane. Celle-oi- est prise à partie, iraiililée, bousculée par une « cigarière » de ta « Faihnieia », iGomcha iPérèz. Provocante, souple, endiablée, ta jeune iSévdilIlamne aux sombres yeux, harcelle la gypsie. Texiasipère, et les deux

r«oro Erica.

femmes finissent par t se livrer une bataille animée.

Un gendarme veut emmener Concha, mais Don Mateo s’interpose et entraîne à l’écart la jeune Sévillanne. Il veut la récompenser pour avoir dansé. Concha refuse l’argent, se montrant même offensée qu’on le lui ait offert. Mais elle accepte un baiser, en avouant même à l’of-ficier qu'elle l’aime en secret. Puis elle se dérobe et disparaît.

Ils se retrouvent néanmoins quelque temps après, alors que Bianca vient implorer Concha qu’elle lui rende son Don Mateo, qui ne pense pilus qu’là la jeune incoaiinue et la cherche {partout. Dora Mateo arrive sur ceis entire-faites. Mis en demeure de choisir entre celle qu’il a aimée eit «aille qiù’dl désiime .mainteinamt, il «hasse Bianca.'iMjailibeureiusemenit, peu après, rofLiicieir, généreux et hautain), memeit uine forte somme à ta mère die iGopeha, pour payer ses dettes. Or, le geste, fait!e.n cachette, a. été aperçu par te; jeune .fülle, qui, ardente iet fu-rieuse, enjoint à sa mère de faire ses paquets et de fuir à (Cadix,

Six mois se sont passés. A Cadix, un soir, Don Mateo a pénétré dans un bal fréquenté par les matelots et lies portefaix du port. 10 savait y retrouver 'Concha, qui ry dansait.

— Je suis pure, Hui diiit-eile, comme un enfant et j-e vous déteste pour en avoir douté.

Huit jours après. Dora Mateo installait Con-oha dans un palais de Séviilile; indépendante et reime en sa demeure, ll’Espagmtole a fixé à Dan. Mateo son premier rendez-vous d”.amour, ie sok, à huif heures...


P Koto Erka

A l’iiintémienr de .lia grille qui ferme il’enibrée de son palais,

Or, iGonicha veut montrer qu’eiUe .n’est pas une esclave qu'on aahète. IDon iDtiaz obtient simplement lia faveur de lui baiser la main et le droit de s’en aller.

üom Maie s’emporte. Las! La grillée. est solide et on ne la peut forcer.

Altars, iComo’ha appelllie um jeune Espagnol, le Moremito, qiutalile a fait se oacher dans l'intérieur du palais, et devant iDom Dia.z, anéanti,, séparé de celée qiufdil aime par une grille solide, il assiste à ce spectacle diabolique: Goineha Pérèz donnant ses 'lèvres au Moremito!

'Don Mateo est parti, ohiamcalant, à demi dément.

...Le lendemain, Don Dia« est Chez ilui, les

Photo Erka.

thaiiits ravagés, creusés par la dioiuileiur, lie cœur saignant.

•Coucha vient le faraveir:

— Je croyais que vous m'aimiez davantage et que vous vous seriez tué dans la nuit!

Il arrive alors que l’orgueil, famour, la passion déçue et sans cesse raillée de Don Maiteo font explosion, dans un accès de colère et de démence qui aboutit à un geste de bruit alité...

Et domptée, Concha ne sait que murmurer ces .paroles:

— Je suis à toi, Mateo. Essaye d'oublier le passé, de comprendre ma pauvre petite âme. Mais, je m’y perds, je crois que je m’éveille, je te vois comme je ne t’ai jamais vu...

Dame! c’est un sujet qui n’est pas exactement du même genre que ceux que nous •voyons dans le films de Mary Miles. Mais c’est une page de vie ardente et vraie, bien qu’exceptionnelle. o. de Y.


Sous une forme assez originale, néanmoins très humaine, ce drame américain, de la Selz-nick, est une démonstration de la puissance absolue du sentiment chrétien lorsque celui-ci, traversant inopinément notre existence, fait soudain obstacle à notre course vagabonde et nous

oblige, soit à céder à ses lumières, soit à le reconnaître face à face après l’avoir méconnu et quelquefois raillé par suite de déboires et male-chances. Sa faute possède une qualité, particulièrement sujette à méditation pour la grande masse du public. Pour ne pas s’engager dans la

LA SEMAINE DE

voie du prosélytisme direct, cette œuvre confie sa pensée dominante à un milieu dans lequel vivent le vice et la vertu, l’inconduite et l’existence sans tares, ni souillures. L’athéisme se heurte à la croyance et lui résiste, mais dans sa raillerie, se révèle une douleur morale, laquelle jointe à la fatalité des graves événements qui vont suivre, apparaît comme un prochain acte de foi et de repentir.

L’ex-séminariste Raymond Chapelle a une existence non exempte de reproches. Il n’est pas cependant dépourvu du sens de l’honneur. Son camaradeJacquesBlon-din mourant, lui confie toutes ses économies le priant de les remettre à sa mère, à Saint-Mar-heau. Dans ce village,

Jim Blondin, frère du défunt, veut s’accaparer Bargen t destiné à sa mère. Une lutte s’engage. La mère Blondin, femme peu recommandai’ apparaît et croy. ’--en aide à

son fils, d’un

coup de feu. mond est accusé du meurtre, aucune preuve de son innocence n’est en sa possession. Dans sa fuite, il retrouve l’abbé Gérard, son compagnon de voyage, se rendant également à Saint-Marteau. Un orage vient d’éclater et l’abbé Gérard gtt sur le sol inanimé. Le croyant mort, l’ancien séminariste prend les vêtements de prêtre et se présente au presbytère en son lieu et place. Le blessé dans la violence de sa chute a perdu la mémoire.

Revêtu des habits de

Kursaal, Anderlecht Rose Blanche . . Rodolphe ....

Rialto

Coliseum

BRUXELLES

. . . Teddy fait de l’élevage

... Un Mari pour un Dollar Sa Dernière Mission . . Heliotrope

. . . Eve Eternelle

. . Eve Eternelle

. Teddy Médecin Reportage Tragique LIÈGE . . . Cité du Silence

Daisy Mariée CHARLEROI

Cité du Silence BRUGES

Vieux-Bruges....Liliane

Teddy Médecin VERV1ERS

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MAL INES

Flora....La Cité du Silence

OSTENDE

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LOUVAIN

Palace....Liliane

Alhambra....Héliotrope

COURTRAI

Lanterne d'Or....Teddy va dans le Monde

LA LOUVIÈRE

BINCHE Palace....Liliane

Uaymond Chapelle, c’est sous ce nom qu’il est jugéet condamné à mort, ’pendant que le vrai. Raymond assure au presbytère l’exercice du culte en qualité de remplaçant du desservant titulaire en vacances. Chapelle entrevoit les conséquences do son subterfuge; épouvanté et cédant aux sentiments chrétiens qui lui furent enseignés au séminaire, il est sur le point d’avouer la vérité au risque d’une suprême condamnation, lorsque Mme Blondin à ses derniers moments, avoue son propre crime involontaire. L’abbé Gérard est sauvé et Raymond Chapelle va s’agenouiller au pied de la Croix du Sauveur, et lui demande avec ferveur de lui accorder de poursuivre sa carrière apostolique.

Une mention spéciale à M. William Favers-ham, plein de force et d’inspiration dans le rôle de Raymond Chapelle.

Cette œuvre se révèle puissamment pénétrée de la pensée évangélique. La loi d’amour, de pardon et de sacrifice, a guidé l’auteur dans une belle page d,art chrétien.

tioto Sélect.

1 9 Janvier 1 922

Ce sont des Films

En d'autres pays...

En Italie, le gouvernement s’est ému de la situation déplorable du film indien et il est dé-cidéà soutenirde toutes ses forces les éditeurs, les loueurs et les directeurs, afin de les tirer du marasme dans lequel ils s’enfoncent chaque jourdavantage!

Les Italiens connaissent l’influence du cinéma. (Le Cinéma.)


Le Microbe de Tlntense

Lavedan — quelques lustres avant nous — en signalait les mœurs, dans une langue autrement imagée que la nôtre:

« Etudions d’un peu près, si vous le daignez, cette maladie épidémique du superlatif. Je vais vous poser une question embarrassante: Aurez-vous l’audace die dire d’un beau livre qu’il est beau, d’uin bon tableau qu’il est bon, sans plus?

»Oui. Alors vous n’étes content de rien et — ce dont je m'étais toujours douté — vous avez l’âme envieuse et méchante! Si vous voulez exprimer qu’un livre, même sans vous séduire, ne vous déplaît, cependant pas, vous devez, pour être dans 'la note, affirmer qu’il est étonnant,

unique, admirable, un chef-d'œuvre, un pur chef-d'œuvre, de grand ordre, de tout premier ordre, le livre de ces dix, ou vingt, ou trente dernières années, qui portera, qui restera, qui marquera, fera date, etc.; et vous êtes obligé s’il s’agit d’un tableau, de sortir aussi l’uf de poitrine, que dis-je l’uf de tête, et de le tenir jusqu’à bout de souffle, sans quoi vous passerez pour un amen».

Telle est hien la situation; d’ailleurs, ie microbe de l’intense agit avec une force quasi égale qu’il s’agisse de louer ou de médire.

Une toile n'a-t-elle pas l’heur de vous plaire, le dessin vous en semble-t-il relâché, ’a touche peu virile, le coloris mal étudié, les effets de lumière mal rendus? Ou un produit littéraire ne répond-il pas à votre idéal philosophique, l’action est-elle .entravée de longueurs le style trahit-il la recherche et, l’effort? On

sera sensé de dire: ce tableau ne me rejouit pas la vue, ce livre n’est pas d’une lecture agréable; mais on dira cent fois pis.

On ira proclamant que c’est une infecte croule, qt4e le peintre est une grasse nullité malgré la longueur de son système pileux et le large bord de son sombrero; l’écrivain de ce livre, pétri d’inepties, bourré d’insanités, bête à faire peur: c’est un raté, un crétin, un/ petit crevé; il est fini: a-t-il d’ailleurs jamais produit « quelque chose ». Et le pauvre et vraiment déplorable, vocabulaire dont nous disposons, cherche à faire mouche à tout coup, à étouffer dans l’œuf une éventuelle opinion contraire

Or, si,1e microbe de l’intenSe, sévit avec rage, dans la critique d’art, lie vaste terrain de la cinématographie devait plaire à ses goûts. Et il nous a été inoculé, hélas 1

Tel film récemment visionné nous a-t-il plu, que dirions-nous au loueur, ou à l’exploitant qui le programme: que c’est, l’œuvre la plus extraordinaire du genre, qu’il n’y a vraiment que le cinéma français, américain, suédois ou... patagonais, pour créer d’inégalables superproductions que la marque « Trois Etoiles » est seule des deux continents à joindre à un tel souci d’art une pareille technique, une interprétation aussi parfaite; ce film lui aussi est étonnant, unique, admirable, un chef-d'œuvre, de grand ordre, de tout premier ordre, la production de ces dernières années qui portera, qui restera, qui marquera, fera date, etc...»

Tel autre, par contre, présente-t-il à votre sens, quelques défauts, le rendent par exemple peu commercial, ou par trop populaire pour le public des grands centres, votre mépris sera sans bornes et sans pitié: c’est un navet, un .infâme, un pâle naviot; profondément triste pour le mouvement cinématographique en France aux E. U., en Patagonie ou ailleurs: le scénario ne tient pas debout; l’interprétation, de vieilles femmes et des cabots dits comiques, bêtes à faire pleurer; au demeurant, une déplorable production, dont la valeur commerciale est un zéro .en chiffre.

Comment s’y retrouver dans ce fatras d’adjectifs inverses, d'épithètes à l’emporte-pièce, de jugements «ans réplique, tour à tour dithyrambiques et élogieux au superlatif ou méprisants à l’excès.

« On idolâtre ou on abomine. Entre le tout au Panthéon ou le tout à l’égoût, pas de juste milieu. Des fleurs ou le crachat ».

C’est pour le critique, pour le cinématogra-phiste en particulier, et parfois pour Le public toute une éducation à refaire. M ARN IX.

Olive Thomas

Interprète de

“ LUMIÈRES ET OMBRES ”

(Suite, — Voir p. J et 4)

Dès l’aube, le praticien est au chevet du malade, dont il est impossible d'établir l’identité, et déclare qu’il y aurait grand danger de le transporter à l’hôpital.

N’écoutant que son bon cœur, Gloria garde l’inconnu chez elle et l’y fait soigner.

Quelques heures plus tard, le banquier vient voir sa fiancée; des cris de terreur retentissent dans la maison: «Attention!... le tigre approche*.

C’est l’inconnu qui délire, en proie de terribles hallucinations.

Non sans peine, Gloria parvient à calmer les soupçons de Peter Schan.

Au club deB Explorateurs règne une inquiétude extrême. Le chef de mission Jerry O’ Farrel, revenu depuis peu d'Afrique Centrale, a disparu dès la première nuit de son retour et l’on craint qu’il n’ait mis fin à ses jours sous l’empire d’un accès de fièvre chaude. Les recherches entreprises par une police privée sont restées sans résultat, et tout le monde ignore qu’il s’est réfugié inconsciemment chez Gloria Dawn, et cela tout simplement parce qu’elle habite l’appartement qu’il occupait jadis lui-même et dont il a conservé la clef.

Après quelques jours, le malade entre en convalescence; mais il est quelque peu frappé d’amnésie et a oublié jusqu’à son nom. Cela ne l’empêche pas d’ailleurs de s’éprendre de sa jolie infirmière, qui consent à se fiancer à ce brave garçon.

Le soir même du jour pù les deux amoureux ont échangé leurs promesses, Gloria Dawn apprend l’histoire de la disparition de Jerry O’ Farrel; ne doutant pas qu’elle vient d’identifier celui qui doit être bientôt son époux, elle reprend la parole conditionnelle qu’elle avait donnée au banquier et rentre chez elle pour y retrouver celui qu’il aime.

Or, en l’absence de Gloria, O’ Farrel a de nouveau disparu, la mémoire lui est soudain revenue et, quittant brusquement la maison de sa bienfaitrice, il s’est rendu au club des Explorateurs, où ses amis l’ont accueilli avec joie.

Cependant, la mémoire ne lui est que partiellement revenue et il est incapable de se souvenir de l’endroit où il a été soigné, mais dont il garde le souvenir inéfable...

Désolé et voulant à tout prix retrouver la jeune fille qu’il aime, Jerry la cherche durant de longues semaines, sans la rencontrer; tandis que Gloria se désole, persuadée que son fiancé l’a volontairement abandonné.

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Un soir, enfin, Jerry O’ Farrel accompagne des amis au Modem Théâtre et il y reconnaît Gloria. Mais un incendie éclate dans la salle de spectacle, et c’est la jolie danseuse qui sauve Jerry, que la fièvre a subitement repris, et qui, sans elle, ne parviendrait pas à sortir du théâtre.

A peine remis, O’ Farrel va voir Gloria, il la trouve aux prises avec Peter Schan qui, furieux de se voir évincer, tente de la brutaliser; l’explorateur expulse l’ignoble personnage, puis il explique sa conduite à sa fiancée, qui, bien volontiers, lui tend ses lèvres roses et lui accorde son pardon.

La mise en scène des mieux étudiées, encadre une action soutenue du début à la conclusion, qui vient dénouer, selon les vœux du spectateur, les situations les plus complexes.

Nous verrons sans doute encore quelques films dont Olive Thomas sera l’interprète; devant l’écran qui nous la montre encore rieuse et enjouée, parfois grave et recueillie, nos yeux se mouillent, tout s’estompe. Seule reste une vision, celle d’une chambre d’hôpital oû repose une jeune femme pâle, toute pâle sur sa blanche couchette...

*) Le collaborateur qui signe cet article est prié de bien vouloir faire connaître son adresse à la rédaction de Ciné-Revue, 10-12, rue Charles De Coster, Bruxelles.

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Qu’ils soient faits de ruban ou de velours, de tulle ou de feutre, les chapeaux de cet hiver sont délicieux, et jamais peut-être la mode ne se montra plus éclectique.

Nous avons, à l’intention de nos gracieuses lectrices, reproduit ici quelques modèles parus dans le superbe album « L’Elégante», mis en vente par la Maison J. Félix, 20, rue Albert de Latour, au prix de 3 francs.

La première de ces formes est faite de velours « jais », piqueté de pois blancs; de côté, se dresse une cocarde de soie plissée. Voici, de plus, deux modèles de feutre: un toquet Louis XI, couleur « marocain », d’allure jeune et distinguée, et un béret « souris », joli en sa simplicité. Enfin, à droite, au bas de la page, un délicieux chapeau, dont la passe est recouverte de soie a nattier » unie, et qui se double de soie blanche plissée. Un voile de tulle, descendant des côtés pour se répandre sur lès épaules, achève de donner à l’ensemble du chic et de Failure. X.