Bron: FelixArchief nr. 1968#326
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N’était-ce pas accumuler les difficultés que de prendre, pour personnifier Coupeau, ua homme jeune, plein de force et de vie? La tâche de l’artiste n’ëut-elle pas été plus aisée, s’il «.vait déjà eu le front sillonné, les traits fatigués.Se rajeunir un peu pour les premiers épisodes, puis accentuer les empreintes du temps, eela semblait la marche .logique à suivre.
M. de Marson a été •d’un avis contraire, en « adressant à M. Jean Dax, et l’expérience démontre qu’il vit juste.
Dax nous apparaît tout d’abord gai, heureux de vivre, sain de corps et d’esprit, la bouche jeune, l’œil serein.
Mais peu à peu, le lourd travail, destructeur de l’alcool, opère: après son accident, il a pris durant sa convalescence des habitudes de paresses •et fréquente le débit du père Colombe.
Après le dégoût du travail, c’est l’oubli de tout umour propre, qui enlise ses sens
Enfla, à l'époque où il ne quitte plus le cabaret, une crise de delirium le terrasse; guéri, sou vice
le reprend aussitôt, et ce nest plus qu’une loque qui se traîne. La figure jadis pleine et ouverte, est creusée par la maladie; les yeux petits, hallucinés, semblent soutenus dans le réseau des rides. La scène magistrale du delirium tremenS est un tableau de honte et d’horreur.
Ainsi se forme peu à peu, sous nos yeux, l’alcoolique Coupeau. M. Jean Dax a pleine-ment réussi ces délicates transformations de son personnage, et une ovation méritée:t soulevé, lors de la première - présentation à Paris, les scènes les mieux tenues de l’œuvre dont il est le héros. Nous convions nos lecteurs à examiner les photos de cet artiste, aux diverses époques du drame de l’alcool; ils seront d’avis, comme nous, que M. Jean Dax a poussé plus loin qu’aucun autre l’art des transformations. C’est là une ressource qui, à l’écran, peut aider puissamment â assurer le succès d’un artiste. Nous espérons que Jean Dax mettra encore souvent son grand talent au service du septième art. X.
M. Jean Dax, incarnant Coupeau dans VAssommoir.
Quelques
bonnes
recettes
La Democratie Nouvelle ayant ouvert der-nièremen t une enquête sur la recette du parfait scénario, a reçu deux intéressantes réponses, l’une de M. Marcel Levesque, le coinique français bien connu, l’autre de M. .Diamant Berger, metteur en scène autorisé.
Nous les reproduisons volontiers pournos lecteurs; elles pourront servir è qui s’essaye au genre littéraire qu’est la composition d’un scénario:
Prenez une bonne situation bien franche; travaillez-en soigneusement la forme; délayez dans une histoire vraisemblable, débarrassée de tout caractère d’exception ou exclusivement national; assaisonnez au goût universel; décou pez en pensant à la distribution que vous y incorpore rez; menez grand feu; laissez réduire; mouil-lezd’unelarme;éclairez d’un sourire; masquez le goût «populaire» coupez les longueurs; saupoudrez d’art abondamment... et présentez (en ajoutant une pointe de tact, un zeste de bon goût) sur un dénouement imprévu, possible et agréable!... Ad libitum: passez au four.
Yous aurez ainsi le plat idéal, « le parfait scénario de cinéma»., et qui, cependant, ne plaira pas à tout le monde.
Veuillez agréer, etc...
Marcel Lévesque.
Jean Dax, l’alcoolique Coupeau.
Monsieur et cher confrère,
Il n’y a pas de recette magique du parfait scénario. La forme qu’un homme intelligent choisira pour exprimer sa pensée importe peu. Ce qui importe, c’est d’avoir quelque chose à dire, et il n’est pas un auteur, pas un écrivain qui ne soit capable de faire un scénario digne de lui s’il appon au ciné une idée qui ne soitpas un rebut d’idée; ce que je demande aux auteurs, aux plus grands comme aux plus petits, c’est d’avoir au cinélerespectd’euxmê-mes et de ne pas, sous prétexte que c’est pour le ciné, nous apporter ce dont ils ne savent pas quoi faire ailleurs.
Je reçois des scénarios par douzaines et de partout. Je n’en ai ja. mais vu un qui m’ait donné l’impression d’avoir été pensé, travail-lé, écrit.
La recette du parfait scénario, si vous voulez accepter cette façon cj formuler ma pensée, c’est le travail, et il n’y en a pas d’autre à ma connaissance.Les questions de rédaction et de détail ne sont rien à cété. A part cela, je confirme ce que j’ai toujours dit, écrit et soutenu, c’est que, seul, un écrivain, un auteur dramatique, est capable d’écrire un scénario et de l’équilibrer.
Enfin, s’il y avait de bons scénarios et si leurs auteurs venaient les mettre en scène eux-mêmes, nous aurions de bons films.
H. Diamant-Berger.
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COURTRAI Ooaden Lanteern, rue du Persil Ensorcelée
L’expressionnisme est ce nouvel essai d’art qui consiste à donner à une œuvre un caractère net et précis en faisant abstraction de nombreux détails jugés, par d’autres, indispensables.
Mais cette forme spéciale qui veut, au théâtre «t au cinéma une simplification du décor et de {’image par une déformation, d’ailleurs tout à-fait originale, ne se produit pas devant des spectateurs sans les charmer ou les scandaliser.
Le premier essaj de film expressionniste fut tenté, il y a deux ans par un jeune metteur en «cène berlinois, régisseur au théâtre de Reinhardt. De l’Aube à Minuit, obtint un succès d’estime. Celte idée ne fut point perdue et la Decla Bioscop mit en scène Le Cabinet du Dr Cali-gart. Cette bande fut projetée en Allemagne, en Suisse, aux Etats-Unis. A New-York, la foule envahit les Moving pictures palace qui affichaient Le Cabinet du Dr Caligari, et témoigna par des applaudissements répétés, sa satisfaction. Disons qu’il y eut aussi quelques coups de sifflet.
Un spectacle d’une pareille audace doit fatalement créer des partisans enthousiastes et des adversaires acharnés.
Tout dernièrement, ' à Paris, dans une matinée organisée par Cinéa au théâtre du Colisée, l’hallucinante histoire du T)r Sonnon est réapparue à l’écran.
Un médecin extraordinaire promène de faire en foire, un étrange somnambule du nom de Cé-sare, et, toutes les nuits, lui ordonna d’assassiner un être humain.
Un jour, Césare,
enlève une jeune fille pt essaie de la tuer; mais il fait une chute et s’écrase au fond d’un fossé. Jane d’aliénés dont il est le directeur. La police perquisitionne dans le cabinet du docteur et y trouve l’aveu qu’il fait supprimer les gens par un hypnotisé, imitant le fameux docteur Caligari qui, au XI« siècle, usait du même procédé. Tout ce drame bizarre n’est que le cauchemar d’un fou qui le conte à un autre fou. C’est ce que les auteurs nous présentent en décors cubistes, en jeux de lumière violents. Nous voyons une ville qni s’étage en pyramide tournoyante, les rues qui s’illuminent de tous côtés, des toits qui se brisent nets face au ciel couleur d’encre, la kermesse avec ses baraques désertées, la cellule effrayante dont les murs se rejoignent aux endroits les plus imprévus. Tout cela est voulu et dénote des recherches intelligentes. L’interprétation mérite une mention spéciale: Werner Krauss (Caligati) et Conrad Veid11 Cesare) sont superbes de vérité et peuvent être qualifiés du titre d’artiste dans toute l’acception du terme. Le triomphe éclatant rencontré devant le public d’élite qui assistait à cette représentation fait présager encore de longues programmations de cette œuvre si caractéristique. Mais cette initiative ne devra pas être suivie — je l’espère — parce que tous nous en subirions l’ennui et les effets. Trop de gens sont déjà malades ou névrosés; n’en augmentons pas le nombre. Maurice WIDY. La salle du Colisée réunissait des artistes peintres, des scénaristes, des metteurs en scène, des opérateurs, des personnages importants de la finance, de la politique, de
La Prison.
L’Enlèvement
d’éditions cinématographiques Skapi M. Jacques Pié-trini, directeur de la Melior-Film; M. Guillaume Danvers, cinématographiste; M. Georges Wahl, rédacteur au Petit Journal et à l'Information; M. Boisyvon, rédacteur à l’Intransigeant; Mm«Lilane . Meyran, interprète de l'Errante et de Rapsodie Hongroise; M. Lucien Perez de Olivera, de la Melior-Film; M. Pierre Simonot, cinémato-graphiste; M. Paul Menant, créateur de Phroso; M. l’Ambassadeur d’Espagne à Paris et le personnel de l’ambassade; M"« Janne Desclos; M. Guitry, interprète des
la diplomatie, etc. Ont reconnus:
M. René Plaissetty, metteur en scène à la Stoll Film O j M«« Mary Massard, la gracieuse interprète de Vers l’Argent; Mm« Eve Francis, interprète Eldorado, Fièvre, Le Silence; M. Louis Delluc, auteur de Fièvre et directeur de Cinéa; M Jacques Héber-tot, directeur du théâtre des Champs Elysées; M. Louis Blum, auteur dramatique; Riecioto Canudo, homme de lettres, cinématographiste, fondateur du Club des Amis du Septième Art; Guillot de Saix, homme de lettres; Paul de la Borie, rédacteur en chef de la Cinématographie Française; Carlos Semet, directeur de la maison belge
La Fuite.
Trois Mousquetaires; M. Alexandre Koghen; M. Maurice Widy, rédacteur à la Semaine Cinématographique et à l’Indépendance Belge; M. AI-cover, créateur de Champi-Tortu; Le Somptier, metteur en scène des La Sultane de l’Amour et La Montée vers l’Acropole, et son interprète, M™« France Délhia; Mme Ya-nova, interprète du Sens de la Mort; M. Baroncelli, met- ( teur en scène de Le Rêve;
M. J.-L. Croze, de Comédia;
M. Benoit-Lévy; MM. Delacet Vandal, etc.
Un Deuil dans la Cinématographie Américaine
Breazy Eason, le plus jeune « »tan » de rUniversal, est mont. Tout en jouant dans la rue, le petit acteur fut écrasé par un camion qui traversa T Universal City. « Litle Breazy », sous ce nom, le petit artiste prodigieux eut une réputation enviable en Amérique, était âgé de huit ans et le fils de Reaves Eason, un metteur en scène de la même compagnie, lorsque le destin fatal le foudroya. Breazy Eason fut un des plus populaires et plus talentueux enfants dans la cinématographie américaine. Dans « The Big Adventure » (La grande Aventure), un film écrit spécialement pour lui, le gosse eut l’occasion de faire preuve de son talent d'artiste extraordinaire; sa dernière apparition sur l’écran fut l’interprétation d’un rôle d’enfant vagabond dans un Universal-Jewel « The Fox » avec Harry Carey, une production qui n’a pas encore été présentée en public.
Vue des nouvelles Installations
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CINEMA
L’ORPHELINE
5e épisode: l. \ Dll IMtWOK
Après une course folie. Xéinorm el reposen I sur un banc, ba conversal ion fille qu'éherge le père Boulot
Phrasie se revient sur
la jeune fille qu’éherge le père Boulot et ils décident d'aller l'enlever dans leromani de la nuit. Mais il est trop tôt, il faut attendre au moins > heures «lu malin pour être sûr de trouver le café formé. Pendant ce temps à Nice Dolorès est descendue dans le pare pour retrouver Don Ksleban. Ils sont, surpris tous deux par Sakounine qui leur adresse des reproches. Il prie Ksleban de se. rendre à Marseille pour voir s'il n'v a rien de nouveau cllpz le père Houlol.
Il y a du nouveau dans le petit café... Dans la nuit, N’é.morin esl revenu avec Pliiasie pour reconnaître la fille de son e\-capilaine. iNémorin reconnaît Jeanne, niais au cri de surprise poussé par celle-ci. le speudo-pèi'e accour.l en brandissant un revolver, lin une courte, lutte Xéniorin le désarme el, le menaçant à son lour, lui fait avouer le rôle infâme qu'il joue ainsi que les noms de ses complices, don Ksleban el Sakounine.
« le vais emmenei Irannn pendanl que Phrasie préparera les bagages puis je vais revenir chercher Phrasie, dit Némorin au père boulot-, ajoute-l-il en se tonrnanl vers sa fiancé«
ad l'esse nez.
Si à - heures je ii (étais pas de
Du reste, . voici mon retour, ve-
Semaine Mit I I.
prochaine lie épisode: 1.1, TBAOLK-
DE WEES
5e episode: DK VERLOSSING
Na de vluchl zelten zieh Nemorin en Phrasie op eene-hank neder. Spoedig kond bel gesprek terug op 'nel meisje, welke vader. Boulot huisvest, en zij besluiten, haar in den loop van den nacht te onl-voeren. Maar het is nog te vroeg, en zij moeten lot a uren ’s morgens wachten, om. zeker Ie zijn dat de herberg gesloten is. Gedurende dien tijd is Ie Nice, Dolores in hel park gekomen om don Esteban tc zien. Zij worden er door Sakounine verrast welke hen hevige verw ijlen loestuurt. Hij verzoekt don Kleban naar Marseille Ie vertrekken, om te zien of er niets nieuws hij vader Boulot voorgevallen is.
Kr is nieuws in de herberg... In den nacht is Nemorin met Phrasie gekomen om de dochter van zijn ex-kapitcin Ie herkennen. Nemorin herkent Jeanne, maar op een kreet dezer laatste, komt vader Boulot aangeloopen mei een revolver in de hand. In een oogenblik is hij door Nemorin ontwapend, en bekent hij de laffe rol welke hij speelI. alsook de namen zijner medeplichtigen Ksleban er, Sakounine.
«Ik ga Jeanne medevoeren, terwijl Phrasie de pakken klaar maakt, zegde Nemorin tot Boulot. »
Vanslaande week: (ie episode: DE \ \LSTR1K.
»21 mi 5 juin.
Gnumo nt-Journal
SACRE MEDOR
Comique en g parties
LOBPHELINE
,5e épisode: LA DELIVRANCE
L’Homme et la Poupée
Superbe comédie dramatique inteiprétée par Suzanne DELVE, Irène WELLS et Mr. PALLIER. Film d’art Gaumont.
'.a um ont-Weekblad
SACRE
Klucht in
MEDOR
2 deelen
DIE
5e episode
WEES
DE VERLOSSING
De Man en de Pop
(Prachtig dramatisch tooneelspel vertolk door Suzanne DELVE, Irène WELLS en Mr. TALLIER. Kunstfilm Gaumont.
Semaine prochaine: Edith Roberts dans le film sensationnel
AU PIE DCDU I/O LOAN
Prochainement: Le pim célèbre
Tje Cabinet du f)octeur Galigari
Conte fantastique et hallucinant. Premier film cubiste.
d'ame en DEAN,
LES HORS-LSKOI
ó panics, inteiprêté par la grande vedette Priscilla l’héroine du film „La Vierge de Stamboul”
SOUS DD CIEL ROUGE
Une histoire glorieuse d’Amour et d’Aventures en haute mer avec l’incomparable Elmo LINCOLN dans le rôle principal.
Poupée ;
Paris ronronne s'étalant sous le soleil. Joules les joies, toutes les tristesses, toutes les luttes se cachent dans la grande ville. Dans celle fête constante, malheur à la femme frivole qui se laisse happer par le Houe dorée du plaisir. Si elle ne peut s’éloigner à temps, elle oubliera lout dans le tourbillon qui anéantira ses forces et sa volonté.
Maud Forclày ira pu échapper à l'attrait de la vie joyeuse et. le plaisir a effacé en son cœur la pensée du mari el de l’enfanl. Connue toujours, «die a trouvé, sur son chemin celui qui attend la défaillance de la poupée frivole et jolie... Même emmenée loin de la tentation, dans le château du vieux père aveugle, «jui vit parmi les fleurs qu'il voll « avec son nez » comme lui dit adorablement son petit-fils, la jeune femme se souvient du plaisir et l'installe dans la tranquille demeure. Mais alors le destin intervient, implacable et exact... et la petite poupée reviendra dans la grande ville pauvre petite chose inconsciente, pour se réveiller tout à coup au pied du lit d'enfant ofi dort un lord jjelit qu'elle avait oublié, et qui tue à jamais l’être frivole, la Poupée, pour laisser vivre ta Mère et l'Epouse.
De (àap) erj de Pop
Parijs verspreidt zijn ronkend leven onder den zonnegloed. Al de vreugden, al de smarten, al de worstelingen verduiken zich in de groote stad. In dit voortdurend feest, wee de lichtzinnige vrouw welke zich door het gouden rad van int vermaak laat medeslepen.
Maud Forclay heeft zich aan de bekoring van liet vroolijk leven niet kunnen onttrekken, en het vermaak heeft de gedachte aan haar echtgenoot en aan haar kind, uit het hart verbannen.
Zooals altijd, heeft zij op haren weg dengene gevonden, welke de onmacht «1er lichtzinnige en schoone pop afwacht... Zelfs ver van alle bekoring, in hel kasteel van den ouden blinden vader, welke lusschen de bloemen leefl; denkt de jonge vrouw aan het Vermaak, en vestigd het, in de stille woning. Maar dan komt het noodlot onverzoenbaar pil juist tussclienbeide... en de kleine pop, klein en onbewust ding, komt terug naar de groote stad om eensklaps voor den voel van het kinderlied te ontwaken, waarin een klein schepsel slaapt dat zij vergeten was, en hetwelk'voor altijd in het lichtzinnige wezen, de Pop doodt, en de Moeder en de Fchtgenoole doet herleven.
Imprimerie du Centre, 26, Rempart Kipdorp, Anvers.
U>£ 'ftQ-LW ÀZ'i-ÏQ flJP 1 -is Wlati
S’il est vrai, comme le dit un confrère un peu rosse, «qu’on peut marquer d’une croix le’film américain dont le scénario est intéressant», il importerait de faire de la sorte tous les 15 jours-à la parution d’une nouvelle œuvre « Paramount»; car, en effet, à côté d’uae foultitude de productions au scénario dénué de fond — je ne parle pas de l’interprétation et de la technique.
qui sont presque toujours excellentes, outre Atlantique — chaqueiquinzaine nous apporte au minimum une production américaine qui vaille qu’on s’y arrête,
Aujourd’hui, c’est Héliotrope qui voit l’écran chez nous en première semaine; c’est une œuvre d’une parfaite tenue, tant au point de vue de l’art que de la technique. Le scénario est des mieux
conçus, et la manière de traiter ainsi un sujet assez ancien, comme on le verra, tout à l’honneur de l’auteur qui sut lui donner un aspect d’originalité et d’imprévu bien faits pour plaire.
Voici d’ailleurs les donnés principales:
Dans un couvent de la Virginie vit Alice Haie, une jeune et charmante orpheline, que sa compagne Marguerite Andrews, fille d’un riche industriel de Chicago, invite à passer les vacances chez ses parents. Après deux mois de séjour dans un domaine enchanteur, le frère de Marguerite s’éprend d’Alice et les fiançailles sont annoncées.
Dans une prison de New-Jersey, un certain Harry est enfermé. Ex-Gentleman-cambrioleur, il était surnommé «L’Homme à l’Héliotrope», ayant l’habitude de se parfumer avec cette essence. Polo, un ami intime d’Harry, que les hasards de l’existence ont placé dans le même hôtel que l’ancienne femme d’Harry, apprend à ce dernier les projets que forme sur ce riche et prochain mariage celle qui fût cause de sa déchéance. Harry KiiTinlia alors le Directeur de la Drison de lui rendre sa lihert.A
pour sauver le bonheur de sa fille. Sa cause est plaidée auprès du Gouverneur qui, ému, signe enfin son élargissement. Libre, Harry, s’emploie à la réalisation de son plan. Redevenu élégant, il commence à faire sentir à son ancienne femme sa présence. Celle-ci apeurée à l’idée qu’il est en liberté,subit une sorVe d’hallucination étrange! Obsédée par ce parfum qu’elle ne connaît que trop, le hasard la met un jour en présence d’Harry. Elle tue et est arrêtée. Elle a perdu la raison, Harry meurt heureux. Sa fille ne saura jamais quel drame terrible s’est déroulé- pour la sauvegarde de son bonheur.
Mais cette brève analyse ne peut rendre l’émotion qui se dégage du drame; ce dont on conviendra cependant, à la seule lecture de ce résumé, c’est qu’il était particulièrement délicat, de faire admettre l’amnistie d’un voleur, sous prétexte de lui laisser faire Injustice. Il était difficile de faire agréer un tel personnage par le public, sans faire preuve de grand doigté.
Lfs metteur en scène n’a pas failli à cette tâche, et le spectateur admet sans sourciller le justicier-voleur, car pour sauver l’àme de sa fille, ce dévoyé se sentait l’àme pure...
Parmi les scènes les mieux venues, citons la pathétique, le trio du gouverneur, du directeur de la prison et d’Harry, qui implore sa grâce. Pleine de détails psychologiques, merveilleuse d’observation et de sentiment, elle constitue un chef-d’œuvre du genre. La timidité du voleur, les regards curieux du gouverneur, et par-dessus tont les yeux suppliants du pauvre père qui veut sauver le bonheur de son enfant, tout cela tient du sublime.
Il sied de dire aussi combien magistralement l’interprétation est tenue: Frédrich Burton, Julien Swayne-Gerdon et Diana Allen sont des
modèles d’obser vation, de réalisation, ne se contentant pas d’esquisser le caractère de leur personnage, mais l’incarnant: on sent que ces rôles furent fouillés, disséqués, si l'on peut dire.
Telle est cette production au point de vue artistique. La technique est en harr ' monie, au point qu’une telle unité, une telle cohésion étonne. On devine l’idée directrice à l’affût du détail d’apparence minime, mais qui ajoute à la vérité de l’ensemble.
Les éclairages sont comme dans tout Paramount, étudiés judicieusement; il y a des clairs-obscurs saisissants, des demi-teintes admirables et des effets vraiment extraordinaires.
Un admirateur de Héliotrope n’a-t-il pas dit que c’était «l’as des films?» Allez le voir et dites si l’on peut contredire pareille opinion. Marnix.
CENSURE ET CINÉMA
Le lundi 12 novembre a eu lieu une importante réunion à la Commission de Contrôle des films, à laquelle assistait une députation composée de producteurs, de loueurs et de directeurs de cinémas.
Après avoir entend a les arguments pour et contre, il a été décidé qu’aucun obstacle ne serait apporté dorénavant à l’admission dans tous cinémas des enfants accompagnés de leurs parents.
Mais, ô bons Belges, ne vous faites pas illusion, car cette nouvelle ne vous concerne pas directement, au moins pour l’instant, attendu qu’elle fait l'objet d’un article du Cinéma, de Londres, du 15 décembre, relativement à une décision prise par le London County Coun-i .cil.
En Angleterre et ailleurs, les parents ont encore quelque liberté dans l'éducation de leurs enfants..
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6) Mesboltes ( M. Mansuelles)
i) Coupeau (Jean Dax)
4) Gcrvaise - 4' époque
zj Gervaise (M11* Sfoiza)
3) Gervaisc - 1" époque
3) Lantliier (M, fi. Lames
MOI
Une autre adaptation portant le vieux titre glorieux imposé par Zola, vit naguère l’écran. La mise en scène était l’œuvre d’Albert Capel-lani et le rôle de Coupeau y était tenu avec un réalisme puissant, pâr Arquillère. C’était une
propre à lasser le spectateur; dégagée de la littérature dont l’a parée l’auteur, l’histoire de Gervaise et de Coupeau, n’est qu’une série dè scènes ou des gens boivent, ou des hommes lèvent le coude autour du « zinc », ou des butrès remarquable version du version du roman naturaliste.
Aujourd’hui, cependant, peut-être parce que l’édition première a vieilli, MM. de Marsan et Louis Aubert ont jugé qu’il importé de réaliser une adaptation nouvelle de l'œuvre.
C’était une tâche ardue; le roman de L'As-Somoir — formidable succès de librairie, traduit dans toutes les langues, discuté, honni, exalté et définitivement consacré — est une des œuvres qui semblent les plus rebelles à l’adaptation cinématographique. Car si elle est prodigieusement touffue, les scènes semblables et semblablement douloureuses y abondent, ce qui aurait pu créer à l’éeran une monotonie
veurs tibutent... Fille d’ivrogne, épouse d’ivrogne, et sombrant elle-même dans le vice d’ivrognerie, telle est cette Gervaise, et les autres personnages présentent des traits de caractères évoluant selon une même courbe. Il importait au metteur en scène, de charpenter son scénario de telle sorte, qu’en respectant les traits essentiels du livre, l’histoire à l’écran fut claire, logique et suffisamment nuancée pour qu’en dépit des longueurs, on en pût suivre avec intérêt le développement.
Il importait aussi d’éviter tout anachronisme — le roman écrit se situant entre les années 1850 et 1870. « J’ai modernisé, écrit lui-
meme l'habille manœuvrier qu’est M. de Marsan, j'ai modernisé le chef-d’œuvre de Zola... Dans le livre — car il s’agit du roman et non de la pièce — l’action évolue pendant une période de vingt ans ou presque. J’ai fidèlement suivi cette évolution, mais je l’ai inscrite dans une période1 allant de 1900 à nos jours.
On a dit, à propos de cette modernisation, que M. de Marsan était parvenu à aérer l’atmosphère écœurante du livre, qu’il avait apporté quelque lumière dans cette misère sordide et dans ces tableaux vils; que de la sorte, a été obtenue, à l’écran, une œuvre plus visible.
J’ai peur, pourtant, que les admirateurs passionnés du maître, n’admettent point cette altération, cet enjolivement du cadre dans le-• quel évoluent les pauvres êtres de souffrance, personnages de ce drame de l’alcool.
Il est vrai que malgré et peut-être à cause de cela même, l’œuvre devient singulièrement significative à l’écran; l’idée maîtresse subsiste, à travers dés scènes pittoresques, joyeuses truculentes, hardies, et naturellement très « peuple »: la progression de la déchéance de Coupeau et de Gervaise, au long des quatre époques du drame.
Comme le dit M. G. Draeau, dans les colonnes de Ciné-Journal où il traite de L'Assommoir: l’alcoolique Coupeau « se forme » pour ainsi dire sous nos yeux et nous avons comme un thème pathologique vivant de l’alcoolisme à l’écran, depuis des scènes de cabaret jusqu’au delirium tremens qui tue le malade dans un cabanon de Sainte-Anne. »
Le rôle de bon ouvrier, se laissant aller à sa passion dè l’alcool, M. Jean Dax l’a tenu avec une sincérité, un souci d’exactitude, une volonté d’assimilation qui sont d’un grand artiste. Comme comédien, plus encore que comme grime, il a marqué avec un art consommé les phases lamentables d’une déchéance; sa «mort de Coupeau » est une scène d’une horreur et d’un pathétique inoubliables.
Pour tenir le rôle de Gervaise, MM. de Marsan et Mandru se sont adressés à une débutante: Mlle Sforza. Cette artiste s’est révélée interprète de tout premier ordre, dans ce rôle écrasant. Pour en arriver à figurer tour à tour la jeune femme jolie, puis la ménagère malheureuse, rudoyée et oublieuse de ses devoirs, enfin la vieille soularde sordide1 et hébétée, Mlle Sforza a fait moins appel aux artifices du grimage, qu’aux moyens que lui permettent sa mimique et les compréhensions de son personnage.
Mais je veux aussi louer justement M. Henri Baudin (Macquart) et M. Georges Cannes (Lautier), ce sont deux comédiens éprouvés et dont on sait qu’ils seront toujours parfaits en tous leurs rôles. M. Mansuelle, M. Broquin et M. Saint-Oger composent un trio de gaie fantaisie, Mlles Blanche Allem et Céline James sont excellentes comme le sont tous ces artistes de conscience et de valeur que je dois me borner à nommer: MM. Petit-Mangin, Walter, Léons, Charlet, Retol, Mmes Bella Franck, Bérangère, Pâquerette Josylla, etc.
Pour ce (Jui est de la photo, elle est des mieux tenues: MM. Gandois* et Batifol ont réussi des effets de clair-obscurs saisissants.
L’Assomoir est une belle œuvre et une œuvre moralisatrice, La Cinématographie Française, dont les productions de ces derniers temps témoignent d’un souci constant de mieux faire, vient de s’enrichir d’un joyau nouveau, qui aidera au rayonnement mondial du film français.
MARNIX.
A Tracers la Presse
Le Cinéma à la ComédieFrançaise.
On tourne actuellement, un film de propagande sur le grand Molière. Après avoir reconstitué succinctement ea vie dans les endroits où il là passa, on prépare une scène d’e chacune de ses pièces. Ce sera, soit un type classique du théâtre de Molière, soit la reproduction d’une estampe du temps.
M- Jacques de Féraudy est chargé de la mise en scène, Ce film est tourné dans la Comédie-Franç.aise même, sur le plateau ou bien dans le différents coins du bâtiment. Tous les acteurs de notre théâtre national, prêtent leur concours à cette1 manifestation. J.-B. Poquelin avait bien trop d'esprit pour ne pas finir par venir au cinéma!
(La Cinématographie Française.)
Les robes de Mary Pickford.
On mande de New-York que Mary Pickford a rapporté de Paris vingt malles contenant des robes et des chapeaux.
Et cela lui a coûté 100,000 francs de droits de douane.
Mais elle a estimé que ce n’était pas payer trop cher le plaisir d’avoir la silhouette d’une vraie Parisienne.
N'allons pas trop loin.
Les quotidiens ont rendu compte, ces jours-ci, d’une représentation au Grand-Guignol ju le public a protesté contre le spectacle d’une exécution capitale. La guillotine se dressait sur la scène dans un petit-jour impressionnant, et soudain on voyait apparaître le condamne que les aides poussaient sur la bascule.
Et pourtant les paroisiens du Grand-Guign'd, accoutumés aux atrocités, et qui savent ce qui les attend, se sont cabrés devant cette exhibition.
Il ÿ a une limite à tout et comme le cinéma est un spectacle de famille, où le public ne _ sait pas ce qui l’attend, nous avons le droit( eit le devoir de signaler cet. incident aux adeptes de nouvelles théories cinématographiques, futuristes, cubiste;;, audelàtistes et louftin-guistes.
Non, mille fois non, ce n’est ni de l’art dramatique, ni de l’art cinématographique, çà... c’est de l’aberration mentale, une déformation d’esprit doublée d’une déformation de l’œil, à moins que ce ne soient des essais de mystification.
Ne dégoûtons donc pas le public par une succession de visions d’horreur, de folies, de situations psychologiques dignes d’une maison d’aliénés.
(La Cinématographie Française.)
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