Bron: FelixArchief nr. 1968#264
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CINÉ-REVUE —
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Après maints rôles épisodiques, il tournait un grand film où on aurait enfin pu l’apprécier, lorsque la guerre éclata.En 1917, il est en convalescence à Nice, lorsque Feuillade lui fait jouer Ruo dans Tih Minh. Démobilisé, il cfet pris par Nalpas (Tristan et Yseult). Ce grand film n’est pas terminé que Paul Plon engage Myrial pour tourner le premier rôle de Un Homme a passé par là\ Ensuite Navarre le retient pour jouer le rôle principal de Reine Lumière. Actuellement, Mariand vient de lui faire commencer Drame d’Amour. Henri Myrial est, comme on le volt, un de nos plus brillants espoirs. La guerre, qui longtemps arrêta son essor, aviva par contre son amour de l’Art Muet. Car Myrial est un sincère, un convaincu, un consciencieux. Myrial ira où est l’Art et non où est l’argent. Qoitrine Opulente -- en 2 mois par les Pilules Qaléglnes. 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I fiobdOTT}(MdCLi\£. jjaccùgcuxt: (jdr&ïxJsvdù!' jdl90Tl/flß4T2eflt COUHioL ' Ottjlqi'txe ojjicuel belote de i’eurt . ïl01T}ClXïi£XL\J2. pacoidjcuiL i L’Aboyeur du cinéma N’hésitez pas, Mesdames et Messieurs: entrez! Pour 1,25 fr. aux secondes, 2,50 fr. aux premières, vous aurez deux heures, de spectacle de tout premier ordre: vues de voyages, sujets comiques, pièces dramatiques et les faits divers du jour. On entre constamment; prenez vos billets, prenez vos places!... Par Georges Garnir. Ainsi s’expliquait l’ahoyeur, sur le seuil de la porte d’entrée du cinéma. Le passant fut frappé du timbre de sa voix; il s’arrêta, le dévisagea... Et, sous les traits fatigués, sous les cheveux poivre et sel que couronnait le bord graisseux d’un chapeau mou, il retrouva soudain une figure familière d’autrefois, d’un lointain autrefois, .Je l’autrefois des années de i a collège. Oui, c’était lui: il le revoyait, sur le troisième banc de la classe, rose et poupin, un peu bébôte, mais pas méchant: il avait, déjà, une voix forte, timbrée,avec des résonnances graves. Et sa mère qui, souvent, le conduisait à l’école, aimait à répéter: « C’est dommage qu’il n’a pas d’oreille: s’il savait distinguer l’air du Clair de la Lune de la Marsellaise, on en ferait -un chanteur de grand opéra; enfin, tel qu’il est, nous en ferons un avocat fameux... » Le passant se rappelait tout cela et comment, déjà, l’aboyeur mettait en œuvre ses talents de fort-en-gueule, voire môme son courage de fierà-bras, pour se disputer et s’empoigner avec le professeur devant une classe vibrante d’enthousiasme, jusqu’à ce que l’expulsion suivît. A la sortie de l’Athénée, c’était lui qui entraînait les galopins à la rencontre des élèves des Jésuites; c’était lui qui les portait à l’attaque en hurlant, les faisait se battre avec leurs « calepins », avec leurs règles, avec le parapluie que leurs bons parents leur avaient donné pour un plus noble usage... Plus tard, il se mêlait aux manifestai ions politiques, faisait sa parfie de bravos ou de huées dans l’auditoire des meetings, s’enrouait à conspuer l’orateur du parti adverse, ovationnait le candidat de son cœur et finissait assez régulièrement par aller s’expliquer au poste, avec le commissaire de police.
Ces différents exploits, assurément méritoires et désintéressés, n’ont pas porté bonheur au camarade: après de multiples avatars (le père avait fait de mauvaises affaires; lui avait eu un enfant dans des circonstances sans gloire, beaucoup d’alcool avait été versé sur tout cela « pour oublier », il est venu échouer sur le péristyle du cinéma.
La voix n’a plus ces belles résonnances d’il y a vingt ans, mais du « forte » encore, et l’articulation est demeurée remarquable: il est devenu aboyeur officiel et appointé.
Le métier n’est pas facile: il faut avoir du coup d’œil; il faut, dans le las des passants, savoir distinguer le monsieur qui s’embête et dont une heure de cinéma pourrait meubler le désœuvrement; il faut savoir sourire à la dame mûre et présenter le boniment d’une voix grave au monsieur décoré. Il faut surtout avoir un pourra d’acier et une santé de première classe. Avec des vêtements trop chauds ou trop légers, par la pluie, par le soleil, par la neige, par les nuits fraîches, les pieds gelés l’hiver, le front suant, l’été, il faut se mouvoir et « travailler » dans des couloirs où les quatre vents du ciel ses ontdonnés renriaz-vous et où les courants d’air, perpétuellelies pneus Hevea
sont les triomphateurs
N’EN USEZ PLUS D’AUTRES
364, Congee ntt d’ftrgite, AnVers
ment, jouent à cache-cache, et se poursuivent. It faut, à l’occasion, et sous la menace de renvoi immédiat, subirles quolibets des passants, entendre, sans récriminer et sans répondre, les doléances ou les protestations du spectateur mécontent, qui sort de la salle en jurant qu’il ne reviendra plus, et c’est quelquefois cela qui est le plus dur pour l’aboyeur, dont la patience, la longanimité et la résignation ne sont généralement pas les vertus primordiales.
Quand cela arrive, l’aboyeur, assagi par la dure Expérience et la Guigne-au-Gol-Verdâtre, fait un effort, se domine et réfléchit qu’il a raté autrefois un mandat de député et un diplôme-d’avocat et que les circonstances présentes lui commandent impérieusement de ne pas perdre sa place d’aboyeur. (
Et soudain rasséréné, il avale sa salive et reprend courageusement:
N’hésitez pas, Madame et Messieurs... Le plus beau spectacle cinématographique de la ville...
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CINÉ-REVUE
Au. Film. d.es jours
En vous pariant du comique américain, je n’ai nullement l’intention, comme vous l’auriez pensé tout d’abord, de vous narrer quelque exploit de Chariot... qui d’ailleurs est Anglais. Je veux vous parler... quelques minutes seulement, du sens comique américain, de la «vis comica» d’outre-Atlantique telle qu’elle m’est apparue l’autre soir dans un cinéma du bas de la ville.
Ruminant ce soir-là comme beaucoup d’autres soirs de sombres pensées, je m’étais dit que les idées noires sont particulièrement à leur place dans l’obscurité d’une salle de cinéma et comme, à la porte d’un de ceux-ci on annonçait une -à comédie hilarante» dont j’ai totalement oublié le titre, je m’y engouffrai, persuadé que j’y trouverais à la fois une atmosphère assortie à mes réflexions et une consolation utile et agréable.
« Comédie hilarante!... » c’était une veine..-Quand Henri III s’exerçait malgré lui à mettre au goût français le spleen anglais et que la mélancolie lui devenait trop insupportable, il faisait venir son bouffon et le priait de lui faire des grimaces. Où trouve-t-on de plus belles grimaces que dans les films comiques américains? C’était une veine, en vérité, c’était une veine.
Dans la salle régnait l’obscurité du tombeau: un garçon sévèrement vêtu de son habit des jours ff’enterrement me demanda d’un ton pénétré ce que je désirais consommer; je lui commandai, pour rester dans la note, un café noir et il me -sembla qu’il murmurait: « Mes. sincères condoléances... »
Et la «comédie hilarante» commença.
Je ne l’invente pas: je la raconte telle que je l’ai vue. Au commencement, un superbe jeune homme jouait aux cartes en buvant ignominieusement du whisky dans des verres à gueuze. En quelques tours de film; le superbe jeune homme était complètement ruiné et tout aussi complètement soûl. Etre soûl sans un sou, c’est la pire des calamités: persuadé de cette éternelle
vérité, le superbe jeune homme s’emparait alors d’un superbe revolver et se l’appuyait sur la tempe.
«C’est une comédie hilarante, songeais-je... On va voir un éventail sortir et le jeune homme va lancer un pavé de bois à la tête d’un policeman. » Mais pas du to t
Le superbe jeune homme ne se suicida point, ce qui aurait mis fin un peu prématurément à sa vie d’athlète photogénique et aux péripéties de la « comédie hilarante »... Il ne se suicida point...
Mais il commença alors à vivre sa, vie de superbe jeune homme ruiné par le jeu et la boisson.
Et quelle vie!
Au cours de « quatre parties » interminables on vit ce malheureux s’éprendre d’une belle jeune fille et être accusé de vol par celle-ci... On le vit moisir dans une de ces cages qui servent de prison en Amérique... Sorti de sa cage, on le vit, invité à dfner par un éblouissant gentleman, laissé en plan par celui ci devant la note à payer: et ce fut une seconde villégiature dans la cage... On le vit encore courir les bureaux de placement, être reçu comme un chien dans un jnu de quilles, essayer de distribuer des prospectus dans les rues et y récolter des «swings» solidement appliqués... Enfin, ayant trouvé un ami, on le vit assister à l’écrabouillage par un autobus de cet ami... Je ne sais pas ce que l’on vit encore car je n’ai pu résister à tant d’aventures «hilarantes» et j’ai pris la fuite persuadé que le superbe jeune homme finirait par trouver enfin une situation de tout repos sur la dalle bien lavée de quelque morgue américaine...
Il y a des films comiques qui sont vraiment comiques.
be Ciné à trauers Ie monde et spécialement en Rmérique
Maurice Maeterlinck qui fit un long voyage aux Etats-Unis, a publié dans Pho-Play une revue cinématographique américaine, un article d’un intérêt de premier ordre. Comœ-dia en publie une traduction que nous reproduisons pour nos lecteurs:
Les Européens qui n’ont jamais visité l’Amérique ne peuvent se faire une idée du rôle impôrtant que joue le cinéma dans la vie de cette nation. En Europe, le film est seulement un accident, une distraction. Et les plus grandes cités en ont peu, relativement an nombre de la population. Beaucoup de petites villes même en manquent. Celles qui sont importantes ont de fidèles clients qui vont au ciné une fois ou deux par semaine quand le programme change, le reste de la population n’y va jamais.
Les films français montrés dans ces théâtres sont généralement de qualité médiocre, car l’industrie cinématographique n’est pas encore parfaitement organisée dans ce pays si terriblement ravagé par la guerre. Le capital qui lui est consacré'paraît dérisoire; les acteurs sont tous des artistes de théâtre. Ils ne réussissent jamais à oublier la technique de la scène et en conséquence ne semblent pas naturels sur l’ééran. Je dois dire, cependant qu’ils ontfait, en dernier lieu, de sensibles progrès- un fait qui m’a Burpris agréablement.
On représente aussi des films italiens; ils sont généralement meilleurs que les français parce qu’il y a beaucoup plus d’argent dépensé pour la production, et parce que l’Italie possède deux ou trois bons acteurs qui ont fait une étude spéciale de l’écran.
Mais ces films sont trop souvent gâtés par le mauvais goût, la fausse sentimentalité, les gestes exagérés, qui les rendent, à la longue, extrêmement fatigants.
Mais la principale attraction, ce sont les films américains.
Je confesse qu’avant mon tour en Amérique j’avais quelques notions fausses sur ces films. Après mon arrivée, dans mes premières conversations, j’exprimai mon étonnement de voir le film américain, si apprécié à l’étranger, être complètement dédaigné par l’élite intellectuelle de sa terre natale. De fait, chaque fois que j’en parlais, dans lescercles artistiques ou sociaux de New-York, la critiquant au point de vue artistique, les gens paraissaient aussi étonnés que si j’avais parlé de chromos à une exposition- de Rembrandt ou de Titien. Souvent même ils semblaient se demander si je n’essayais pas de me moquer d’eux.
Les femmes du monde* et les millionnaires, patrons d’art, m’apprirent plors qu’ils n’allaient jamais aux cinémas; ceux-ci étant fréquentés
seulement par des domestiques, les ouvriers et les classes moyennes et, étant considérés comme pouf-voyeurs de l’art le plus élémentaire.
Je ne pouvais me prononcer, n’ayant vu que peu de films américains. Mais quand j’atteignis la Californie, ayant plus de loisirs, je me fis une espèce de devoir professionnel de fréquenter le cinéma chaque jour, parfois même deux fois dans [ajournée. Ainsi en moins de deux mois je vis une centaine de films environ, approximativement la production normale de trois mois de.“ studio „ et j’ai pu me rendre compte et me former une opinion en ce qui concerne l’américain “ motion picture «. Mon opinion est basée sur des films au-dessus de l’ordinaire, ayant soigneusement choisi ceux qui m’étaient recommandés comme les meilleurs/: ' évitant ceux qui, par leur titre ou leurs afficlL.., me semblaient stupides ou effrayants. Et maintenant je commence à comprendre l’étonnement de mes amis new-yorkais.
Sur ces cent films que je vis — et je parle seulement de cinq ou six, véritable« pièces de résistance (non de farces, de petites comédies) — sur ces csnt films il. y un avait seulement quatre ou cinq vraiment bons, basés sur une grande idée, on une pensée originale, suivant un plan logique, humain, intéressant, — enfin bien bâtis, avec exposition,-complication, graduation et dénouement.
Il faut noter que ces films étaient extraits de comédies, romans ou nouvelles.
D’abord Eterynoman “ Chaque femme » quelque peu froide allégorie, mais honnête et pas ordinaire.
— Les Yeux de la Jeunesse contenant une belle conception, à la fois originale et recherchée, mais pas assez développée, et manquant, sur quelques points, de grâce, de bon goût et de sentiment.
Œil pour Œil', L'Occident en Europe, merveilleuse ment joué par Nazunova.
Enfin Les Sept Chênes (Jes’ Cal Me Jim) qui serait presque un chef-d’œuvre si quelques fautes de goût étaient éliminées.
Peut-être dois-je aiouter Pollyana qui quoique incohérent et désordonné, parfois aussi enfantin jusqu’à la sottise, est sauvé par la délicieuse et brillante Mary Pickfori.
Observez que je ne dis pas qu’il n’existe d’autres bons films. Je parle seulement de ceux que j’ai vus. Mais je crois qu’il n’y en a.guère plus de quatre à cinq pour cent, parmi ceux que je ne connais pas.
A côté de ces films de grand mérite, j’en vis d’autres, non aussi bons, mais pouvant être sup-portéssans fatigue.
La Maison en, ordre tiré de la pièce de Pinero, quelque peu démodé, mais bien construit, l’ouvrage d’un homme
La Frmmt de la chambre 13 un peu gauche, mais contenant une véritable situation dramatique, plutôt laborieusement travaillée, mais très bieir jouée par Pauline Frederick.
La Confession qui estropie un admirable thème
(plus d’une fois traité à la scène) et qui, après deux parties d’action modérée, pleine d’humanité, de sentiments forts, promettant une noble, élevée tragédie, dégénère en un horrible gâchis, sans doute cuisiné par les minus habentes de la terre du Cinéma, pensant connaître le goût du public, qu’ils ont tout intérêt à abaisser 1e plus possible, et aussi longtemps qu’ils peuvent.
J’ajouterai aussi deux films de grande renommée. Le premier est Broken Blossoms (Le Lys Brisé) qui, au point de vue de la photographie, de l’éclairage, mise en scène et interprétation est un réel chef-d’œuvre. Mais le scénario, l’histoire d’une petite fille battue par son père jusqu’à en mourir, et .aimée d’un chinois, est si stupide, si plate, si vide que l’on pourrait croire qu’elle fut écrite par une nourrice totalement illettrée.
... Le grand défaut du film américain, qui sera sa mort si nul remède ne lui arrive, c’est l’incroyable faiblesse du scénario. Après beaucoup d’années de négligence, les producers commencent à s’apercevoir du danger qui menace leurs affaires. Ils réalisent que le public, gorgé d’histoires de plus en plus ridicules, finira par déserter le cinéma.
L’écran est une espèce de monstre insatiable qni dévore une quantité d’histoires chaque semaine, eh il n’y a pas de littérature au monde qui puisse fournir hebdomadairement autant de bonnes histoires. Le stock de romans, de nouvelles vieilles ou récentes est presque épuisé. Même les meilleurs ouvrages, étant psychologiques ou littéraires, manquent souvent d’action et ne se prêtent pas à la traduction photographique.
La scène, meilleure source de matériaux, est tout'à fait stérile en Amérique; elle est gauche, rudimentaire, et décidément inférieure à la scène étrangère. Mais la scène européenne traite, en général, de questions sexuelles, particulièrement d’adultère, dont le public américain ne veut pas.
(A suivre). Maurice Maeterlinck.
Les Jolies Modes
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=* PARAIT LE 5 DE CHAQUE MOIS
Editeur:
J. FELIX, 20. rue Albert de Latour, Bruxelles
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Dit blad verschijnt in de Vlaan ache taal onderden titel van De Nlenwste Modes van Parijs.
CINÉ-REVUE —
Deux visions intéressantes nous ont été offertes par les établissements de Van Goit-senhoven, d’unepart, avec Son Fils, comédie dramatique en 5 parties, interprétée par miss Violet Hopson, et, d’autre part, par les Etablissements Gaumont: Le Trésor avec Mary Pickford et Le Roi de l’Argent avec William Far-versham,
Son Fils est un drame dans la bonne manière de Hennery, attachant, peut-être invraisemblable, comme le sont tous les drames où l’on met en scène une héroïne dont les sentimentscotoient le domai-
Miss Violet Hopson, qui a de la grâce et le sentiment du dramatique sans tomber dans l’excès, une grande mobilité dans le masque, tous les prd( tagonistes sont parfaits dans leur rêle et donnent, sans que l’on s’en étonne, le senti ment que le drame s’écoule en une période d’une vingtaine d’années. A noter également un chien qui remplit un rôle important, avec une intelligence qui fait honneur à son dresseur, et Son Fils que nous voyons au maillot, a 5 ans, à 12 et à 18 ans et qui a chaque fois un interprète charmant. Le, gamin de 12
ne du surnaturel, qui pousse à l’extrême le culte du devoir au point d'y sacrifier son honneur et son existence, Mais ce sont là des exemples de haute moralité qui réconfortent et ne font hausser les épaules qu’aux sceptiques. Le drame a de Failure, du mouvement, une mise en scène bien réglée dans des intérieurs convenables avec deux ou trois plein airs qui ont un heureux éclairage, et son interprétation est très remarquable. En dehors de l’héroïne
ans est ravissant, admirablement campé, ce sera peut-être quelque jour une étoile de l’écran.
Scenario. Une jeune fille élève l’enfant de la maîtresse de son fiancé. Elle croit celui-ci mort et sait le petit être innocent abanaonnépar sa mère coupable. Elle retrouvera plus tard le père et la mère qui se sont mariés et luttera pour conserver son fils adoptif, sans cependant rien lui révéler de l’indignité de celle qui lui a donné le jour.
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Programme du 14 au 19 mai
Gaumont-Journal
US MM çmwis
3me épisode: La Fugitive
Programma van 14 tot 19 /Vlei
Gaumont- Weekblad
lis MM $mwis
3e episode: Voortvluchtig
BIEN ROULE
Comédie dramatique en 5 parties, interprétée par Carmel MYERS.
Les deux: Gamines
Troisième épisode: LA FUGITIVE.
Toutes les recherches pour retrouver Ginette sont resté'es vaines. Ne pouvant plus rester dans le pays où s’est déroulé le drame, M. Bertal est parti avec tout son petit monde pour Paris, en maudissant l’odieuse demoiselle Bénazar. — Cependant Ginette n’est pas morte Elle a été receuillie sur la rive du torrent et quand, après les jours de lièvre elle revient à elle, quelle n’est pas sa surprise de voir, penchés sur son lit, le Prince Charmant et la fée, M. de Bersange et sa sœur Odile. La première pensée de Ginette est pour les siens. Mais son sauveur, qui a essayé de les retrouver, lui apprend qu’ils ont quitté le pays sans laisser d’adresse «Bah! pense Ginette, Chambertin doit avoir des nouvelles: par lui, nous saurons .. » Et dès qu’elle peut se lever, elle écrit à son parrain.
Mais la pauvre enfant n’est pas au bout de ses peines Le soir même, tandis que l'infirmière qui la soigne est allée porter sa lettre à la poste, un homme s'introduit dans la maison. Ginette descend, se trouve en face du voleur. Horreur! c’est son père. Elle veut le forcer à rendre ce qu’il a volé, et le menace de le dénoncer. Au même instant l'infirmière rentre. Elle voit Ginette, elle voit le bandit... Et tandis qu’elle s’évanouit de terreur, Manin, bâillonnant sa fille, la charge sur son épaule et la couche au fond d’une auto qui l’attendait et qui file à toute vitesse, dans la nuit.
GEFOPT
Dramatisch tooneelspel in 5 deelen, vertolkt door Carmel MYERS
Les deux Gamines
Derde episode: DE VOORTVLUCHTIGE.
Alle opzoekingen om Ginette terug te vinden waren vruchteloos. M. Bertal, welke het niet meer kon uithouden in de streek waar het drama gebeurd was, vertrok met al de kinderen naar Parijs, de hatelijke Mej. Benazer vervloekende.
Ginette was nochtans niet dood. Zij was aaa den boord van den vloed opgeraapt geworden, en hoe groot was niet hare verwondering toen zij, na eenige dagen ijlkoorts weder tot bezinning gekomen, de bevallige Prins en de fee over haar bed gebogen zag.
Ginette’s eerste gedachte was voor de haren. Maar haar redder, welke gedacht had hen weder te vinden, meldt haar dat zij uit de streek vertrokken zijn zonder adres achter te laten. « Bah denkt Ginette, Chambertin moet nieuws van hen hebben, doorhem zullen wij het vernemen». En zoohaast zij haar bed kan verlaten, schrijft zij aanharen peter.
Maar het arme kind was nog niet aan’t einde van haar lijden. Denzelfden avond, terwijl de ziekendienster welke haar verzorgde, haren brief op de post bestelde, breekt een man in huis. Ginette gaat naar beneden en bevindt zich tegenover den dief- Gruwel. Het is haar vader. Zij wilt hem dwingen het gestolene terug te geven, en be lreigt hem te zullen verraden. Op dit oogenblik komt de ziekendienster binnen. Zij ziet Ginette, zij ziet den dief... En terwijl zij in bezwijming valt, steekt Manin zijne dochter eene prop in den mond, laadt haar op zijne schouders en zet haar in een auto welke hem wachtte en welke bliksemsnel in den nacht verdwijnt....
CINÉ-REVUE —
Jim Gleason, jeunehom-me pauvre, mais de talent, qui espère conquérir en même temps que la gloire littéraire la main de la jeune Mary.
Jim a acheté un paquet de livres qui est expédié en un volumineux colis. Au déballage on s’aperçoit que l’expéditeur s’est trompé. Le colis fait retour a John Bret, l’avoué de la famille Carlton, dont le jeune Willie héritait de plusieurs millions. En refaisant le paquet ils oublient d’y replacer
dollars l’achat du terrain de Cabbage qu’elle parvient à revendre
20,000 dollars, tandis que la réputation littéraire1 de Jim s’affirme. Ils pourront donc se marier.
On voit que ce film ne bouscule rien et que les enfants de moins de seize ans pourront aller au Cinéma le voir se dérouler sur l’é c r a n sans crainte qu’il ne trouble leur jeune conscience.
Z Le Trésor, interprété par Mary [ Pickford.Le nom de la brillante V étoile américaine dit tout le bien ( que l’on pouvait espérer de l’interprétation et nous n’avons pas j été déçus. Intérieurs intéressants, lumière bien distribuée ensemble de l’interprétation homogène et vivante.
Voici l’affabulation: la jeune Mary Mac Tavish et son grand-père Augus font le commerce de vieux livres. Ils ont comme auxiliaire dans leur boutique
par mégarde un livre dans les ( feuillets duquel ils découvrent L un manuscrit établissant l’exis- T tence d’un gros trésor caché au j village de Cabbage. Ils s’y ren-dent en compagnie de Carlton,, et y sont pris pour des voleurs et soumis à des vexations sans fin. Enfin ils découvrent le tré sor: C’est un simple bout de papier qui porte ces mots: « La plus grande richesse au monde est la santé et le travail ».
Mais Mary a fait pour 2,000
CINÉ-REVUE —
Le Roi de l’Argent, comédie dramatique en 4 parties avec William Farversham.
Nous nous trouvons avec le roi de l'argent dans le film d’aventures, aux multiples péripéties, comme nous ont habitué les films en nombreux épisodes: meurtres, cambriolages, catastrophes de chemins de fer.
Voilà au surplus, résumée, cette vision mouvementée:
Willy Denver a épousé une jeune fille que Geoffroy Ware recherchait. Depuis ce moment il est en butte à sa haine farouche. Il le croit cependant son ami, se laisse entraîner par lui aux courses et dans les établissements louches. Il se ruine et est ramené ivre chez lui par Ware, qui proclame orgueilleusement (levant sa femme être l’auteur de sa ruine.
Malgré son ivresse, Denver a tout entendu; il
s’arme d’un revolver et court chez son ennemi dans l’intention de le tuer.
Au lieu de Ware, il trouve des cambrioleurs en plein travail.Ceux-ci l’endorment au chloroforme, tandis que Ware rentre chez lui. Au cours de la lutte qu’il engage avec les cambrioleurs, il est tué par l’un de ceux-ci armé du revolver de Denver.
Lorsque Denver revient à lui, il aperçoit le cadavre; Frappé d’amnésie, il se croit l’auteur du meurtre, il rentre chez lui-, conte à sa femme la lugubre aventure et s’enfuit en Amérique.
11 échappe miraculeusement à une terrible catastrophe de cheminde fer.Tout le monde lecroit mort.
Après avoir refait sa fortune aux Etats-Unis, il rentre en Angleterçe sous un nom d’emprunt pour venir s’y disculper.
Le véritable meurtrier est arrêté ainsi que toute sa bande que la police, recherchait.
CINÉ-REVUE
“ SUR LES COURTS ”
par V. Boin.
Sait-il jouer au tennis? Mystère... Nul ne le sait, car jamais on ne l’a vu autre part qu’au buffet du chfilet de son club, à l’heure du five o’ clock tea ou du « porto time ».Il est de ceux, je suppose, qui estiment qu’il ne faut pas frapper une balle même avec une raquette.
Pourtant, il arbore un «very exciting» complet de flanelle blanche, du plus heureux effet; souliers à grosses semelles de caoutchouc rouge, cravate aux couleurs tendres. Jamais Anglais du strand ne fut autant britannique que lui. Tout ce qu’il revêt vient en droite ligne de chez Seldfridge ou de chez Gamadge; il est « latest style, extraordinary ».
Son accent même se transforme à certaines heures de la journée — les heures de < courts » — et on oublie qu’il est Bruxellois de la Canters teen tant il prononce, avec des intonations que M John Bull lui-même ne désapprouverait pas, les quelques mots d’anglais qu’il croit connaître. Son vocabulaire, d’ailleurs, n’est guère considérable. Il se résume à des termes d’usage courant, tels que: « Aôh, dear... Ready?... All right!... Roastbeef... Whisky and Soda... Tchin-tchin. etc. »
Mais son allure impose: il a ses admirateurs et ses admiratrices — de tout jeunes gens, de toutes jeunes filles. Négligemment, il laisse examiner sa raquette, éternellement neuve, et d’une très grande marque: c’est la raquette avec laquelle il gagnera, un jour, quelque chose.
Il est l’habitué fidèle des villes d’eau, des plages à la mode: il est presque populaire tant il représente avec chic le joueur mondain pour villégiatures.. pâles.
Jamais ses impeccables souliers blancs ne fouleront le vert gazon ou la brique pilée des « courts ».
Et à quoi cela lui servirait-il? N’a-t-il pas le prestige? Ses critiques ne sont-elles pas écoutées? Les débutants ne s’adressent-ils pas à lui pour obtenir de son expérience quelques conseils précieux?
II est riche, d’ailleurs, et dans de nombreuses années, lorsque l’âge et l’embonpoint auront « abîmé » sa ligne, il briguera la présidence du Lawn TennisClub de sa ville natale... et rappellera les succès sportifs qu’il remportait à vingt ans.
CINÉ-REVUE —
Le premier Vote
Pour la première fois, les femmes ont voté! Il semblait bien qu’il y avait quelque chose d’insolite dans l’atmosphère de ce dimanche d’avril aux intervalles de grisaille et de lumière. Il n’était pointcoutumier.ee va-et-vient matinal de femmes qui filaient alertement vers un but précis, les unes seules ou accompagnées de leur mari, les autres en groupes, essayant de cacher sous un rire de moquerie la petite lueur de fierté qui brillait dans le regard.
Toutes les rues étaient animées: mais que dire de celles où se trouvaien t les maisons d’Ecole où les électeurs et électrices devaient accomplir le Geste? C’était un remous pittoresque de femmes de toutes conditions et de tous âges parmi lequel on apercevait des hommes en bien plus petit nombre. '
Des aïeules arrivaient à petits pas hésitants, appuyées sur le bras de leur petite-fille ou de leur servante; quelques-unes étaient ahuries, d’autres ironiques, mais, je dois avouer que parmi lésa anciennes », bien peu étaient contentes du dérangement’qui leur était imposé.
De jeunes mamans portaient sur leurs bras leur dernier-né, et je fus le témoin amusé de la scène suivante: Une femme entre dans la salle de vote, portant un bébé sur ses bras. Et le président, pince-sans-rire, de dire:
« Donnez votre enfant à l’assesseur qui le tiendra pendant que vous voterez, sinon deux opinions pourraient se rencontrer sur votre bulletin, la vôtre et la sienne ».
L’assesseur en question qui était, en l’occurrence, une charmante jeune fille, accepta en riant ce rôle de nounou improvisée, pendantque la citoyenne accomplissait son devoir.
Et voilà une spirituelle réponse à l’objection des grincheux qui tempêtaient et se lamentaient sur le sort des jeunes enfants laissés à la maison par l’électrice. Pour les prochaines élections, on créera sans doute des assesseurs « bonnes d’enfants! »
La note amusante s’est rencontrée ici et là. C’est une paysanne qui, gravement, munie de son bulletin, entre dans l’isoloir et... n’en ressort plus. On s’inquiète de ce stage prolongé, on va discrètement se rendre compte de ce qui se passe dans le recoin mystérieux et la brave femme de dire: « Faut-y que j’y reste encore longtemps?...
C’en est une autre qui va trouver les membres du bureau et leur dit:« Je suis catholique; pour qui faut-il que je vote?
Ou une autre encore qui refuse le bulletin qu’on lui tend en répondant: « C’est pas la peine, c’est pour les socialistes! »
Mais tout cela est l’ignorance de la première heure. Mieux avertie et mieux instruite de ses devoirs civiques et de leur portée, la femme, dans les années qui vont suivre, saura user de façon intel ligente et pour le mieux-être de tous de cette puissance qu’est de notre temps un bulletin de vote.
LES PERLES
Du Journal du 12 mars, dans l’Enfant qui meurt,, roman de M. Binot-Valmor:
Le crépuscule mettait des ombres violette* dans les dessous de bois où les narcisses fleuraient! l’héliotrope chantait au couchant du soir...
M. Binet-Valmer croit sans doute, que l’héliotrope est un oiseau?
Et puis... il a peut-être vu un couchant du matin, pour parler ainsi du couchant du soir?
Du Progrès de Lyon, en date du 2!) mars: (
Accident. — Vers le pont du Midi, hier soir, M“* Félicie Guillemin, demeurant à Villeurbanne, rue Pelletier, est tombée d’un tramway en marche et une des roues du lourd véhicule lui passa sur le pied droit, qui, informé, a fait transport er le cadavre d’urgence à l’Hôtel-Dieu.
Pour avoir pris une semblable initiative, il faut croire que ce pied ne l’était pas tant que ça!
Du Salut Public, de Lyon, en date du 30 mars, à propos d’une conférence tenue par la Commission financière de la Société des Nations:
Le Petit Parisien pense qu» les dégâts de la conférence se prolongeront jusqu’à vendredi.
Vous verrez qu’après cette commission financière si farouchement désastreuse, il faudra envoyer là-bas celle des Réparations.
Extrait du Petit Marseillais, du 27 écoulé (compte rendu des obsèques de plusieurs poilus dont les ( corps ont été ramenés du front)
Sur tout son parcours, ce cortège était bordé parune haie humaine où plut d’une larme perlait.
Ces larmes provenant d’une haie humaine ne manquent pas d’un certain piquant.
Du Petit Marseillais du 6 avril, cet extrait d’un article de M. Hugues Le Roux, sénateur:
Ée Jardin des Plantes va te repeupler de lions, de tigres et de panthères, sans parler d’autres bêtes à cornes, qui démontrent, dans la beauté, quelle variété la nature apporte dans l’invention et dans la construction de deux pointes qui servent à défendre les femelles, tout justement oontre le léopard et le lion, sant parler de l'homme.
Après étude sérieuse de la phrase sus-indiquée, nous avons cru comprendre que M. le sénateur Hugues Le Roux rangeait les lions, les tigres, les panthères et l’homme dans la catégorie des bêtes à cornes, ce qui est arbitraire .pour les premiers et assez insultant pour le dernier.
— CINÉ-REVUE
La Protection de l’Enfance
Tome V, n° 24
Quelques considérations au sujet du contrôle des Films, par Paui WETS
M. Paul WETS: « La théorie ignore néoessai-» rement les difficultés d’application que la pra-* tique du contrôle ne manquera pas de faire naître.
i7 Cette pratique va connaître une variété consi-77 dérable qui ne peut laisser d’embarrasser le 77 jugement. Celui-ci ne parvient pas tonjours à se 77 dégager nettement de la séduction des atfabula-77 tions de l’écran. Les sujets adoptés et adaptés 77 par les auteurs de scénarios, se présentent sou-77 vent à la vision dans un cadre si'chatoyant, dans 7- un décor si prestigieux, dans une atmosphère si 77 enjôleuse que, malgré soi, et entraîné par cette 77 grâce ensorceleuse, on se sent séduit par l’incon-77 testable beauté d’une mise en scène qui dissimule 77 habituellement, aux yeux mal avertis, le danger >• des détails critiquables qu’elle enrobe. »
Remarque: Un censeur digne de cette fonction ne se laissera pas enjôler par les séductions de la mise en scène ou la grâce des détails. Il appréciera le fond. S’il en est incapable, il a été mal choisi.
77 La logique apparente des déductions amène T- souvent le spectateur, par une série de péripéties 77 où l’émotion croît avec le développement du » sujet, d’un point de départ anodin aux consé-77 quences les moins admissibles. 77 L’inverse peut aussi se présenter. t u II importe donc d’apporter à cette commission 77 de contrôle une attention aussi objective que 77 possible, de ne jamais oublier qu’il faut apprécier 77 l’effet à produire par le film, non sur des menta-77 lités d’adultes, éclairées et expérimentées, mais 77 sur des cerveaux de moins de 1C ans. 77
Pourquoi sur des cerveaux de moins de 1C ans? Par quel phénomène psychique le danger cesse-t-il à 16 ans et un jour? Si danger il y a, il est plus grand entre 16 et 20 ans qu’en deçà. Voilà notre opinion. Le tout est de voir si ce danger est réel et quelle est son importance.
Page 464: « Le censeur oubliera ses opinions 71 politiques et ses préférences religieuses. 77
Ça nous semble utopique. Un capitaliste à tous
crins, imbu de préjugés bourgeois trouvera nocives les tendances de certains films sociaux dans le genre de “ Le Droit au Bonheur 77 par exemple. Tel autre, catholique convaincu, sera d’avis qu’il est inutile de mettre en lumière, même de façon rigoureusement historique, le rôle cruel de l’Inquisition, Tes désordres de la famille Borgia et à plus forte raison les produits de la géniale imagination de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris.
Il est donc difficile de mettre d’accord des censeurs impartialement recrutés, au sujet de ce qui est « clairement préjudiciable aux intérêts moraux de la jeunesse 77. Les uns diront; Il faut leur apprendre ce qui est vrai. D’autres objecteront: Toute vérité n’est pas bonne à dire; d’autres encore (in medio veritas) objecteront que l’appréciation exacte de certains faits demande comme correctif une maturité d’esprit et une somme de connaissances historiques ou une expérience des réalités de la vie qui font forcément délaut à la jeunesse.
Pages 464 et 465: “ Le cinéma bien compris, 77 bien appliqué a son but éducatif; le film peut être 77 u a collaborateur sans pareil pour l’éducateur. Le 77 cinéma peut initier l’enfant aux éléments de la 77 culture artistique et scientifique. »
Nul ne conteste l’utilité didactique du cinéma éducatif; celui-ci est' à sa vraie place dans les établissements d’enseignement à tous les d,egrés, mais ne doit figurer que complémentairement aux programmes des. salles de spectacles qui doivent avant tout se préoccuper de la recette indispensable à leur existence. Cette réserve faite, nous sommes absolument d’accord sur tout ce remarquable paragraphe.
Page 465: « Ecartons sans pitié le film hypo-77 crite — il en existe beaucoup — pour lequel le 71 souci esthétique et scientifique n’est qu’une n préoccupation apparente et qui ne trompe guère » l’observateur avisé. Ce film poursuit, sous son 77 aspect d’honnêteté, un inavouable but de lucre.77
Nous sommes d’accord aussi sur le « film hypocrite 77 à condition d’y assimiler le livre, le tableau, l’ceuvre théâtrale où le réalisme et la soit-disant liberté de l’art ne sont que du camouflage pornographique dans un but de lucre.
Page 467: “ Nuisible aussi le film qui poursuit le 77 but apparent de nous émouvoir au profit d’une 77 politique si condamnable qu’elle puiase être, si 77 l’accumulation des horreurs projetée, est telle.
» qu'elle ne peut que provoquer chez le spectateur,
» jeune ou adulte, une émotion qui peut aller jus-» qu’à l’altération d«s facultés mentales. N'avons-» nous pas vu un gamin atteint d’hallucinations » graves, après une seule vision du film l'Armé-» nienne. qui aurait déséquilibré son cerveau fra-v gile? Nous ne saurions davantage approuver » pour les enfants, le film scientifique, etc. »
A propos du gamin devenu fou pour avoir vu l'Arménienne, l’auteur qualifie lui-même son cerveau de « fragile. »
C’était évidemment un prédisposé, et le même accident attrait pu se produire au récit des atrocités allemandes de Dinant, Louvain, etc. En général un film tel que l’Arménienne ne peut produire qu’un sentiment de dégoût contre la violence, de répul-tion contre la guerre. Ces sentiments-là, on ne les dé veloppera jamais de trop.
« Pas d’avantage nous n’admettrions le film pré-» tendument documentaire, qui ferait assister l'en-» font aux pratiques violentes, cruelles, brutales, » érotiques des peuplades sauvages, sous prétexe » de l’initier à la géographie ou à l’éthnographie. »
En ce qui concerne les films de mœurs exotiques, en les choississant trop anodins, on risque de dénaturer la vérité ou de fausser les idées de l’enfant. Ceci est un danger.
« Il ne faut pas amener l’enfant à satisfaire sa » curiosité, cherchant ailleurs ce qu’un film exact » mais pris avec tact eût pu lui apprendre avec » mesure.
» S’il convient, ainsi que nous en émettons » l’avis ci-dessous, de ne pas compromettre le » sort d’une industrie prospère par des exécu-» tions maladroites, il importe cependant de voir » maintenant à quel minimum de directives il y a » lieu de convier les censeurs à se rallier, dans » l’intérêt bien entendu des enfants qu’ils ont » mission de défendre et de sauvegarder.
» C'est, sans contredit, dans le groupe des » productions que nous pourrions dénommer » oeuvres d’imagination, que nous serons appelés » à faire les plus amples moissons d’observations ».
En ce qui concerne la qualité de la production, il est à remarquer que malheureusement la Belgique n’est pas un pays producteur et qu’il, est donc impossible d’écarter, sans nuire gravement au loueur importateur, un film déjà acheté.
Ce sont donc les pays producteurs: France, Italie, Etats-Unis, Allemagne, Angleterre qui devraient suivre les sages conseils de l’auteur au sujet de scénarios moins ineptes, où l’invraisemblable fait bon ménage avec l’insuffisance. Tons nous désirons que le cinéma allie davantage le fond à la superbe forme déjà réalisée. On y tend, on y vient, point n’est besoin de censure pour cela.
Page 470: « Le respect de l’autorité n’est pas ce » qui distingue le plus notre jeunesse populaire.
» Elle a une prédisposition naturelle à l’irrévé-» rence et à la giossièreté. Certains films cinéma-» tographiques peuvent singulièrement alimenter » cette fâcheuse propension en dévidant devant » les yeux du jeune spectateur émerveillé les » roueries du cambrioleur, du malfaiteur, de l’es-» croc qui roule la police, qui blesse ou tue le poli-» cier, du bandit qui se moque des gendarmes, du » juge, du tribunal, du gamin effronté qui mécon-» naît l’autorité de ses parents, de ses éducateurs,
» de ses patrons, qui les ridiculise et les tx-ompe. »
Et le Guignol? Il n’a jamais fait que cela, et ce, pour un auditoire exclusivement enfantin. Le Guignol fut-il jamais considéx'é comme un saboteur de l'autorité? Il ne faut pas pousser les choses à l’excès, sinon je défie de laisser paraître un seul fait-divers. Souvent aussi la chronique judiciaire devrait être supprimée. Et pourquoi ne pas inlex--dire la chanson: « Un accusé les yeux pleins de larmes disait à son président: faites donc sortir ce cochon de gendanne qui p... des pieds considérablement ». Cela a-t-il jamais perverti quelqu’un ni enlevé la ci-ainte salutaire du gendarme?
“ Les scènes de haut mauvais goût, celles qui » provoquent le rire par des effets de contx-aste où » interviennent des éléments de gi-ossièreté, de » lâcheté, de saleté » '
C’est-à-dire supprimer les 9/10 des films comiques. Est-il possible d’exagérer à un tel point? La rue n’étale-t-elle pas aux yeux de l’enfant des constructions du mauvais goûts?
Faut-il pour cela y porter la pioche? Faut-il transformer le paysan en gentleman raffiné, enlever au commissionnaire la chique inesthétique qui lui gonfle la joue? Dans le ti-ain l’enfant qui voyage en troisième au tax-if des wagons de luxe d’autrefois, pourra entendre des expressions du plus mauvais goût; faut-il lui interdire l’accès des wagons? Nous pourrions multiplier les cas à l’infini; la grossièreté, les lourdes plaisanteries entourent l’enfant de toutes parts et le cinéma n’y est pour presque rien.
“ Il suffit de voir dans les salles de spectacles » populaires avec quelle joie défirante l'enfant » accueille ces scènes d’ivi’ognerie où l’acteur » titube, tombe, roule au ruisseau,-se souille de » diverses façons. »
. Hélas, malgré les bonnes intentions de M. le ministre de la Justice, l’enfant n’a pas besoin d’aller au cinéma pour les voir « simulées ». Il les voit en réalité chez lui et en éprouve les effets.
« Envois de lettres anonymes n’ont pas d’autres » origines que l’école du cinéma. »
Comment un homme aussi cultivé que l’auteur peut-il se servir d’un tel ai'gument alors que chacun sait que la lettre anonyme est aussi vieille que l’écriture, alors qu’on sait le rôle du fameux lion de bronze qui, à Venise, recevait dans la gueule les dénonciations anonymes au fameux Conseil
— CINÉ-REVUE
des X. Toujours le film représente la lettre anonyme comme un procédé lâche ou odieux. Nous n’avons heureusement jamais rencontré au cinéma que cet enseignement moralisateur, et nous avons vu des films par milliei-s.
“ C’est l’école du cinéma qui iuduit tant de xni-» neui-s au vol, aux abus de confiance, aux escro-» queries, aux faux en écriture. »
Et c’est un juge qui écrit cela, sérieusement. Les gosses committent des rapines, ils maraudent, ils volant à la tira, soit; ils l’ont toujours fait puisque les écoles de réformes ont été instituées bien avant le cinéma; paut-on admettre chez le gosse le faux en écriture, l'escro jmei'ie qui exigent l’expérience st le savoir faire? 11 eut été intéressant d’étayer l’argumentation au moyen de statistiques. On s’en garde bien, et pour cause. Au surplus, il faut dans l’opinion d’un magistrat quelque bien intentionné et capable qu’il soit, faire la paît du parti-pris, de la déformation professionnelle. C’est devenu une véritable manie de demander au jeune délinquant s’il allait au cinéma (réponse affirmative dix fois sur dix) et d’attribuer à ce fait tous les mauvais instincts auxquels il a donné cours.
Ce jeune î-oublard, vicieux, sent qu’il trouvei-a peut-être une atténuation de responsabilité en flattant une manie de bon interrogateur, en endossant au cinéma la cause de son acte répréhensible-
Cei-tes, le gosse prédisposé héréditairement ou par vagabondage précoce, celui qui porte en germe les pires instincts de vol ou de lubricité ne s’amé-liorei'a pas au cinéma, c’est entendu, mais il deviendrait un membre tout aussi indésirable du corps social si on supprimait toup les cinés.
Page 473: “ Noti-e énonciation n’a naturelle-» ment i-ien de limitatif (elle est cependant.plus » que complète puisque ce texte en mains, je me .» fais fort de n’admettre aucun film historique, » x-omanesque ou comique), elle est forcément » exemplative et nous ne sautions imaginer de » dresser en quelques pages le cahier complet des » griefs accumulés contx-e la conception actuelle » du théâtx-e cinématographique. »
Poui-quoi l’auteur s'arx-ête-t-il? Sa phrase est incomplète. Je comble la lacune et j’ajoute: du théâtre lyrique, de comédie, de vaudeville et d’opéx-ette, du guignol, des exhibitions foraines, des cirques, des music-halls, des plages à la mode, du journal, de la carte postale illustrée, du manuel d’histoix-e, même expurgé du code pénal et du code civil, peut-être même de la vie des saints! Où irions-nous avec cette manie de mox-alisation excessive?
« Qui évitera (dans la commission de contrôle) les divergences de vues et les contradictions. » A quoi sert donc la salle de délibération qu’oh a installé? Puisque la discussion est inutile. Userait curieux de voir l’auteur définir exactement le film moral et immox-al, et d’indiquer la recette pour
faix-e des programmes suffisamment att rayants d’après sa méthode. Que resterait-il de réel, de vivant, d’humain? Pas de contes, pas de féerië, nulle passion, pas le plus petit crime, pas de combats, pas d’histoire, peu de voyages (ils pourraient développer le goût des aventures). L’éclosion d’une fleur, la fabrication des pipes en terre, la plage d’Ostende ou de Trouville (sans les maillots de ces dames bien entendu) et quelques comédies à l’eau de rose, de nature à faire voir la vie sous un aspect faux, voilà tout ce qui resterait à exhiber pour les malheureux exploitants qui déclareraient ne tourner que pour famille et au bout de deux semaines ils poux-raient fenner. Les malheux-eux qui installe-i-aient des cinémas pour enfants ne feraient pas leux-s frais. La vx-aie solution est celle-ci: L’élimination doit se borner aux films policiers et à faire dans les autx-es films quelques coupures jugées opportunes; le film didactique a sa place à l'école où il ne doit pas fau-e recette, et là le film vraiment enfantin pourra constituer un stimulant, une récompense.
La protection de l’enfance limitée au seul cinéma et prenant fin à l’âge critique de 16 ans est d’intention à respecter. Aussi les cinématographistes sont-ils prêts à le faire, à condition “ que la subor-dination dans les points de vue » n’ait pas pour conséquence de priver de leur gagne-pain 50,000 Belges honorables et ce pour un x-ésulat problématique.
En effet, toute l’argumentation de l'auteur est basée sur des suppositions, sur des appréciations, sur îles impressions, des manières de voir. Cela est un peu maigre pour étayer ses dx-aconiennes conclusions. Quelques faits probants, quelques statistiques et une application généralisée de ce protectionnisme infantil nous eussent semblés plus solides comme ax-gumentation. S. U. C.
Adresses d’Artistes
René Gresté, 186, boulevard Carnot, Nice.
Yvette Andréyor, 6, rue Meyerbeer, Nice.
Léon Mathot, 47, avenue Félix Faure, Paris.
Gabrielle Bobine, 19, rue du Cirque, Paris.
Emifiy Lynn, 19, rue Cardinet, Paris.
Severin Mars, hôtel du Luxembourg, promenade des Anglais, Nice.
Huguette D’uflos, 36, boulevard Malesherbes, Paris.
Frank Keenan, R. Brunon Studios, 5.311, Melrose avenue, Los Angeles Californie U. S.
Dustin Farnum, (même adresse'.
Mary Miles Care of Realart Pictures, 112, West stx’eet, New-York.
Alice Brady, (même adi’esse).
Tom Mix, William Russel, Pearl White, William Farnum, Fox Studios, 1401, Western avenue Los Angeles, Californie (J. S. A.
CINE-REVUE
LES JOLIS ACCESSOIRES
Avec quel soin la femme élégante choisit ces mille riens* détails charmants, qui font toute l’harmonie et toute la beauté d’un ensemble. Fins mouchoirs de linon transparent de forme ronde ou carrée, autour desquels un volant de tulle badine légèrement. Mouchoirs aussi jolis, mais d'un aspect plus personnel, qui sont incrustés de soie vive ou brodés de devises ou de petits paysages! Tous sont charmants mais peut-être cependant préférerez-vous à ces fantaisies, le mouchoir aux ills ténus, impalpables, encadré d’une fine application .d’Angleterre ou dîme jolie dentelle de Bruges,
Et les sacs? Combien divers et artistiques, avec leurs fermoirs fouillés et travaillés, qu’ils soient en bols ou en ivoire. Quelques-uns s’incrustent de pierres ou d’émaux pour s’assortir à la nuance rutilante de la soie brochée ou brodée. Les sacs en rubans sont Jolis au possible accompagnant les robes de
taffetas. Le sac de maroquin ou d’antilope est pour lé matin quand on arpente l’asphalte, vêtue d’un tailleur, chaussée de cuir brun et gantée de même nuance.
Vous parlerai-je aussi, chères lectrices, des jolis colifichets, jabots de tulle, fichus de mousseline ou d’organdi qui égaient de leur fraîcheur nos blouses et nos tailleurs?
J’en ai vu de ravissants, ces iours-cl Les uns en tulle fin
λlissé, garnis de fine dentelle bretonne ou de Valenciennes aunie, se boutonnant devant par de petites boules de corail, andis qu’un ruban corail, noué négligemment leur donnait un cachet de chic indiscutable.
Certains fichus en fin tulle bis m’ont séduite également avec leurs petits volants superposés qui encadrent très jollmentle décolleté et seront d’une fraîcheur ravissante sur les robes de foulard.